CH316130A - Procédé d'étirage d'une nappe de fibres discontinues et machine pour la mise en oeuvre du procédé - Google Patents

Procédé d'étirage d'une nappe de fibres discontinues et machine pour la mise en oeuvre du procédé

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CH316130A
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Guimbretiere Louis-Francois
Pollet Andre-Georges
Sorez Eugene-Jean
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Guimbretiere Louis Francois
Pollet Andre Georges
Sorez Eugene Jean
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Description


  <B>Procédé d'étirage d'une nappe de fibres</B>     discontinues   <B>et machine pour la</B>     mise   <B>en</B>     aeuvre   <B>du procédé</B>    On sait que pour la réalisation de fils tex  tiles à partir de fibres naturelles disconti  nues, telles que le coton, la laine et autres fi  bres analogues, on     part    de rubans de fibres que  l'on étire jusqu'à atteindre une mèche de faible  section qui est ensuite tordue pour donner le  fil.  



  Dans ce qui suit, on considérera uniquement  des nappes,     rubans    et mèches textiles dans les  quelles les fibres sont dispersées au hasard, ce  qui exclut les rubans et mèches de fibres con  tinues, coupées à longueur pour les rendre     éti-          rables.     



  On appellera ruban une masse de fibres  sensiblement     parallélisées,    non étalée et ayant  une densité transversale, ou nombre de fibres  dans une section notable, telle qu'elle est ha  bituellement utilisée en filature. On réservera  le terme de nappe à un     ruban    étalé, de faisceau  à une bande de nappe et de mèche, à une masse  de fibres     parallélisées    de faible densité trans  versale.  



  L'étirage était effectué jusqu'ici en faisant  passer le ruban entre deux paires de cylindres,  la première paire appelée cylindres alimentai  res et la deuxième paire appelée cylindres éti-         reurs.    La vitesse périphérique des cylindres ali  mentaires était inférieure à la vitesse péri  phérique des cylindres     étireurs.    Il en résultait  une traction sur le ruban et un glissement re  latif des fibres le constituant, ce qui donnait une  mèche.  



  Le taux d'étirage, c'est-à-dire le rapport en  tre la section du ruban de départ et la section  de la mèche obtenue, était réduit et on ne pou  vait pratiquement dépasser un taux d'étirage de  20 sans risquer une rupture de la mèche.  



  Dans les procédés de filature antérieure  ment connus, on procédait à l'étirage combiné  avec des doublages, c'est-à-dire qu'après étirage,  par exemple un étirage au taux de 10, on re  combinait deux ou trois des mèches obtenues  qui étaient à nouveau étirées. L'opération de  doublage aboutissait donc à détruire une partie  du résultat obtenu par les opérations d'étirage  précédentes ; après ce doublage on devait pro  céder à de nouveaux étirages.  



  L'invention comprend un procédé d'étirage  quia pour but de remédier aux inconvénients  mentionnés ci-dessus en permettant un étirage  en une seule fois avec des taux très importants.  



  Le procédé que comprend l'invention, pour      l'étirage d'une nappe de fibres discontinues dans  laquelle les fibres sont dispersées au hasard, est  caractérisé en ce qu'on maintient les fibres dis  continues, provenant d'un ruban de départ se  présentant sous la forme d'une nappe, au  moyen d'un dispositif     alimentaire    permettant le  glissement des fibres les unes sur les autres, et  en ce qu'on soumet ladite nappe, sur son bord  libre, à des étirages par entraînement des fi  bres à l'aide d'un dispositif     étireur    agissant sur  des fractions successives de la largeur du bord  libre de la nappe,

   la force de serrage du dispo  sitif     étireur    sur les fibres assurant une traction  supérieure à la force de rétention résultant du  serrage exercé sur ladite nappe par le disposi  tif alimentaire.  



  Dans une mise en     #uvre    particulière de ce  procédé, on saisit les extrémités des fibres de  la nappe sur une fraction de la largeur de son  bord libre et sur une profondeur égale à une  fraction de la longueur moyenne des fibres ; on  exerce ensuite une traction sur les fibres     ainsi     saisies lors de chaque opération élémentaire,  de façon à les extraire de la nappe, en répétant  successivement ces opérations sur toute la lar  geur de la nappe, tout en la faisant avancer,  pendant la durée du cycle, d'une fraction de la  longueur moyenne des fibres, et on entraîne, à  une vitesse égale au produit de la vitesse d'ali  mentation par le taux d'étirage, les paquets de  fibres ainsi extraits en les regroupant avec un  recouvrement partiel de manière à les réunir  sous forme d'une mèche.  



  On comprend que, dans une telle mise en       oeuvre,    le rapport entre la densité transversale  de la mèche étirée et la densité transversale de  la nappe de départ est seulement fonction du  nombre de fibres saisies à chaque opération  individuelle d'extraction, c'est-à-dire fonction  de la fraction de la largeur du front de nappe  (bord libre de la nappe) et de la profondeur  sur laquelle s'effectue chacune des opérations  élémentaires d'extraction et fonction également  du rapport entre le recouvrement de chaque  paquet de fibres dans l'opération ultérieure de  regroupement desdites fibres et de la longueur  moyenne des fibres.

   Le taux d'étirage est donc       illimité    puisque l'extraction peut se faire sur    une largeur de nappe très importante et puisque  les autres facteurs ne sont limités que par la  densité minimum à réaliser dans une mèche  pour que celle-ci puisse subir, sans rupture,  l'opération de retordage.  



  A titre d'exemple du procédé conforme à  l'invention, si l'on part d'un ruban comportant  dans chaque section 40.000 fibres ayant une  longueur moyenne de 60 mm, l'échelonnement  moyen des fibres est de  
EMI0002.0008     
    Dans le procédé ancien, le dispositif     éti-          reur,    constitué par deux rouleaux appuyés l'un  sur l'autre, pince le ruban sur une longueur  très supérieure à l'échelonnement moyen de  0,0015 mm. Un certain nombre de fibres se  ront donc entraînées simultanément et la possi  bilité de faire varier cet échelonnement est donc  réduite.  



  Mais si le ruban de fibres est réparti en  une nappe, sur une largeur de 100 mm  par exemple, nappe divisée fictivement en  200 faisceaux de 0,5 mm de largeur, chaque  faisceau à une densité de  
EMI0002.0011     
    et l'échelonnement moyen de ces fibres est de  
EMI0002.0012  
   Cet échelonnement dé  vient     suffisant    pour permettre au dispositif     éti-          reur,    limité à une largeur de 0,5 mm, de saisir  une seule fibre à la fois.

   En principe on pren  dra plusieurs     étireurs    fonctionnant simultané  ment sur différents faisceaux, par exemple qua  tre     étireurs.    En admettant que l'avance de la  nappe soit de 0,3 mm pour chaque cycle d'ex  traction et que la fraction de la largeur de la  nappe saisie à chaque fois soit un cinquantième  de ladite largeur égale à 100 mm, on voit qu'à  chaque opération le dispositif     étireur    prendra  sélectivement quatre fibres.

   Si le dispositif re  groupant les fibres dépose les paquets de fi  bres ainsi saisis tous les 6 mm, la densité  moyenne de la mèche étirée sera de  
EMI0002.0019     
      On aura, par conséquent, un taux d'étirage  égal à
EMI0003.0001  
    On voit donc que le taux d'étirage n'est  seulement fonction que de la largeur de la  nappe prise à chaque opération d'extraction in  dividuelle
EMI0003.0002  
   de la pro  fondeur sur laquelle les fibres sont saisies par  rapport à la longueur moyenne des fibres  
EMI0003.0003     
    et de l'échelonnement adopté pour le recouvre  ment de deux extractions successives (ici 1/10  de la longueur moyenne des fibres).  



  II est bien évident que le taux d'étirage peut  être ajusté en agissant sur l'un quelconque de  ces trois facteurs.  



  Une telle mise en     #uvre    du procédé, réali  sée comme décrit ci-dessus, aboutit à créer  une dispersion statistique reproduisant, à une  échelle agrandie en longueur, la dispersion sta  tistique de la nappe     d'origine    (ou de départ),  mais cette mise en     oeuvre,    qui respecte la dis  persion statistique de la nappe de départ, ne  remédie pas aux irrégularités dans la dispersion  statistique des fibres dans le ruban de départ.  Pour remédier à cet inconvénient, notamment  aux irrégularités dans la densité des fibres sur  un même plan transversal, on effectue un dou  blage de manière connue en donnant, dans la  mèche étirée, un décalage variable aux fibres  suivant la position transversale desdites fibres  dans la nappe de départ.  



  Une telle mise en     #uvre    peut être effectuée  de plusieurs manières différentes  Suivant un premier mode opératoire on  divise le ruban de départ en un certain nombre  de faisceaux unitaires parallèles que l'on sou  met à un étirage sur une même ligne transver  sale du ruban de départ, on conduit les fibres  ainsi extraites suivant des chemins parallèles et  on les regroupe en donnant aux mèches étirées  unitaires ainsi créées un retard relatif suivant  leur position transversale. Ce procédé revient  donc à doubler en cours d'étirage les dif  férentes sections transversales de la nappe ou  faisceaux, entre elles.    En raison toutefois du grand taux d'étirage  obtenu, le premier mode opératoire ci-dessus  revient seulement à améliorer la dispersion sta  tistique transversale des fibres dans la nappe  de départ.

   Malgré l'amélioration notable     qu'il     donne, il n'est pas suffisant pour éliminer en  tièrement les irrégularités dans la dispersion sta  tistique du ruban de départ, notamment les ir  régularités provenant des phénomènes cycliques  résultant des procédés connus d'étirage ou de  peignage auxquels le ruban a pu être soumis  antérieurement.  



  Suivant un deuxième mode opératoire amé  lioré permettant de remédier à ces inconvé  nients, on procède à l'étirage dans les divers  faisceaux unitaires non plus sur une même li  gne transversale de la nappe mais suivant des  lignes décalées longitudinalement pour chaque  faisceau unitaire. Si le décalage entre les lignes  d'étirage est choisi en fonction de la longueur  d'ondes du phénomène cyclique dans la nappe  ou ruban de départ, et notamment s'il est égal  à cette longueur d'onde divisée par le nombre  de faisceaux unitaires, on conçoit aisément que  les phénomènes cycliques de la nappe de dé  part qui se trouvent allongés dans les mèches  étirées unitaires, seront décalés dans ces mêmes  mèches unitaires de manière à réaliser un dou  blage parfait.  



  Cette dernière amélioration est obtenue fa  cilement en divisant, dans un stade     préparatoire     à     l'étirage,    un ruban, provenant d'une tête d'éti  rage, en plusieurs rubans unitaires et en assem  blant lesdits rubans unitaires avec un décalage  longitudinal tel que défini ci-dessus, en vue de  réaliser un ruban     amélioré    qui est ensuite étiré.  



  La présente invention comprend également  une machine pour la mise en     #uvre    du procédé  d'étirage que comprend l'invention. Cette ma  chine comporte un dispositif alimentaire cons  titué par une première paire d'éléments venant  en contact sur des zones de contact situées le  long d'une transversale de la nappe et soumis  à l'action de dispositifs de serrage, un disposi  tif     étireur    comprenant une seconde paire d'élé  ments venant au moins périodiquement en con  tact sur des zones de contact situées le long  d'une transversale de la nappe et soumis à l'ac-           tion    de dispositifs de serrage,

   ledit dispositif       étireur    étant susceptible de serrer les fibres sai  sies de façon à créer un déplacement relatif  entre les fibres saisies par ce dispositif     étireur     et les fibres non saisies, et des dispositifs pour  transporter et regrouper les fibres ainsi extraites  sous forme d'une mèche.

   Cette machine est en  outre caractérisée en ce que les zones de con  tact de l'une desdites paires d'éléments forment  une ligne continue, les zones de contact de  l'autre paire d'éléments étant discontinues, de  manière que la force de serrage des éléments  en contact du dispositif     étireur    soit supérieure  à la force de serrage exercée par les éléments  en contact du dispositif alimentaire sur des frac  tions limitées de la largeur de la nappe, et en  ce que des dispositifs assurent suivant un cycle  la substitution périodique, à ces zones de con  tact discontinues, d'autres zones de contact dis  continues décalées transversalement, de façon  à couvrir successivement, avec ces zones de con  tact, toute la largeur du bord     libre    de la nappe.  



  Dans une forme d'exécution de cette ma  chine, le dispositif alimentaire serre la nappe  avec une force réduite permettant l'extraction  des fibres sans rupture de celles-ci, le disposi  tif     étireur    étant susceptible de venir pincer suc  cessivement les extrémités de toutes les fibres  se trouvant sur le bord libre de la nappe, des  moyens     servant    à amener ledit dispositif     éti-          reur    à pincer effectivement, dans une opération  élémentaire, les extrémités des fibres se trou  vant sur une petite fraction du bord libre de la  nappe,

   et des moyens donnant au dispositif     éti-          reur    un déplacement longitudinal de vitesse re  lative     supérieure    à la vitesse d'amenée de la  nappe par l'alimentaire, lorsque celui-ci est  réellement en prise avec les fibres pendant l'opé  ration élémentaire, des dispositifs entraînant les  fibres ainsi dégagées vers le dispositif transpor  teur, et des dispositifs déplaçant le point de       pinçage    du dispositif     étireur    après chaque opé  ration élémentaire sur une autre     partie    du bord  libre de la nappe,

   de façon à ce que le cycle  complet amène ledit dispositif     étireur    à décrire  toute la largeur du bord libre de la nappe.  



  On décrira ci-après, à titre d'exemple, une  mise en     couvre    du procédé que comprend l'in-         vention,    ainsi que des formes d'exécution de la  machine que comprend aussi l'invention, avec  référence au dessin annexé, dans lequel  La     fig.    1 est une vue en plan d'une nappe  de fibres idéale.  



  La     fig.    2 est un schéma de la disposition des  fibres de la     fig.    1 après étirage.  



  La     fig.    3 est une vue en perspective d'une^  première forme d'exécution de la machine.  



  La     fig.    4 est une vue, analogue à celle de       fig.    3, montrant une deuxième forme d'exécu  tion de la machine.    La     fig.    5 est une vue de détail en perspec  tive d'un dispositif que comprend cette seconde  forme d'exécution.    La     fig.    6 est une vue en perspective d'une  autre machine pour la mise en     couvre    du pro  cédé selon l'invention, machine ne constituant  pas une forme d'exécution de la machine que  comprend l'invention.  



  La     fig.    7 est une coupe en perspective, sui  vant les lignes     VII-VII    de     fig.    6 avec suppres  sion de la partie située entre les niveaux     A-A     et     B-B.       La     fig.    8 est une vue longitudinale d'une  troisième forme d'exécution de la machine.    La     fig.    9 est une vue en plan de     fig.    8.    La     fig.    10 est une vue longitudinale d'une  quatrième forme d'exécution de la machine.

      La     fig.    11 est une vue en plan schématique  montrant la dispersion des organes de prise sur  le tapis roulant de la machine de     fig.    8 et     sur     le tambour de la machine de     fig.    10, respec  tivement.  



  La     fig.    12 est une coupe longitudinale par  tielle d'un des rouleaux assurant le regroupe  ment des fibres à la     sortie    de la machine de       fig.    10.  



  La     fig.    13 est une coupe, suivant la ligne       Xlll-XIII    de     fig.    12, montrant le regroupement  des fibres par les rouleaux, et  la     fig.    14 est une vue en élévation d'une  variante de la machine de la     fig.    3.      La nappe de fibres représentée à la     fig    1  représente seulement les fibres dont les extré  mités dépassent le front de la nappe d'une dis  tance au maximum égale à d, cette distance d  correspondant à cinq fois la profondeur e sur  laquelle sont extraites les fibres à chaque opé  ration élémentaire ; les fibres ont été représen  tées avec une longueur l égale à 25 fois la pro  fondeur e.

   Cette disposition théorique des fi  bres dans la nappe est statistiquement vraie sur  une nappe régulière, puisque le nombre de fi  bres ayant leur extrémité dans une longueur e  de nappe est égal à la densité transversale des  fibres dans la nappe divisée par le rapport de  e à la     longueur    moyenne des fibres. Selon une  mise en     oeuvre    particulière du procédé, on sai  sit à chaque opération élémentaire et sur une  profondeur e, les extrémités des fibres sur  l/10 de la largeur de la nappe.  



  Dans la nappe schématique telle que re  présentée, on admet que la densité transversale  des fibres est de 250, ce qui donne à chaque  opération élémentaire la saisie d'une fibre uni  que. II est évident qu'en pratique, la densité de  la nappe est plus élevée étant un multiple de  la densité ci-dessus. Statistiquement, chaque  opération de saisie élémentaire amènerait l'ex  traction d'un nombre de fibres égal à ce mul  tiple.  



  A la première opération élémentaire d'ex  traction effectuée dans la zone<I>il</I>     (fig.    1 et 2),  on va saisir la fibre<I>al</I> qui a son extrémité sur  la profondeur e à partir du front de la nappe.  On extrait cette fibre     a1    suivant la     flèche    F,  d'une distance supérieure à l et la fibre ainsi li  bérée est conduite sur un transporteur se dé  plaçant suivant la     flèche   <I>FI</I>     (fig.    2) sur lequel  elle est abandonnée.

   L'organe de saisie S est  alors amené sur la zone     1.    et l'opération est re  nouvelée pour aboutir à l'extraction de la fibre       a2    laquelle est superposée à la fibre<I>al</I> avec un  certain décalage qui, dans l'exemple représenté,  est égal au dixième de 1, puis l'opération est       continuée    avec les fibres     a,3,        a4    etc.

   Lorsque  toute la largeur du front de nappe a été décrite,  la nappe avance d'une distance e (en pratique,  on avance simultanément de
EMI0005.0014  
   en longueur à    chaque extraction, n étant le nombre d'extrac  tions élémentaires nécessaires pour recouvrir la  totalité du front de nappe) et l'opération recom  mence dans la zone<I>il,</I> amenant l'extraction de  la fibre     b1    qui en raison du taux de recouvre  ment choisi, se trouverait placée à la suite de  la fibre<I>al.</I>  



  II est à noter dès maintenant que si le taux  de recouvrement était différent, par exemple si  l'extrémité antérieure de la fibre a2 était dé  calée de l'extrémité avant de la fibre<I>al</I> d'un  cinquième de la longueur moyenne l des fibres,  c'est la fibre     a6    qui se trouverait placée immé  diatement à l'extrémité de la fibre<I>al.</I> La densité  transversale de la mèche obtenue sur le trans  porteur serait moitié de la densité représentée  au dessin et le taux d'étirage serait double.  



  Dans l'exemple représenté dans lequel on  enlève à chaque fois 1/10 des fibres dont l'ex  trémité se trouve à partir du front de nappe  sur une profondeur égale à 1/25 de la  longueur moyenne l des fibres et où le taux de  recouvrement des fibres ou mèches élémentaires  ainsi extraites est de 10, le taux d'étirage est  de 25.

   La formule donnant le taux d'étirage par  ce procédé peut être établie facilement comme  suit  e, étant la profondeur sur laquelle chaque  opération élémentaire grignote la nappe, l la  longueur moyenne des fibres,  i, la largeur de la nappe sur laquelle s'ef  fectue chaque opération élémentaire d'extrac  tion,  L, la largeur de la nappe, et       z,    le taux de recouvrement ou nombre de  fibres ou de paquets de fibres provenant d'une  opération d'extraction élémentaire et superposés  dans une section quelconque de la mèche étirée,  le taux d'étirage est égal à :

    
EMI0005.0018     
    Dans la première forme d'exécution de la  machine représentée en     fig.    3, la nappe 1 est  enroulée sur un tambour d'alimentation d'où  elle se dévide pour passer dans un train alimen  taire 2, constitué par des toiles sans fin passant  sur des rouleaux 3, 4 et 5 appuyés les uns contre      les autres par des systèmes de ressort 6. Les rou  leaux d'entraînement 3 étant entraînés à partir  du dispositif de l'arbre-moteur 7 de la machine,  mû par un moteur électrique 8, au moyen de  chaînes de transmission, la vitesse de rotation de  l'arbre 7 est réduite à travers un réducteur 9,  de manière à donner à la nappe une avance e  pendant chaque opération de grignotage du bord  inférieur de la nappe.  



  Le bord inférieur 10 de la nappe sortant  du dispositif alimentaire passe en face d'une  barrette 11 dont le bord est muni d'un garnis  sage en caoutchouc 12. En face de cette barrette  est monté un cylindre 13 portant un filet héli  coïdal 14. Le cylindre 13 est monté à rotation  dans un coussinet coulissant 15, ce coussinet  étant sollicité dans la direction de la barrette  11 par un dispositif à     ressort    16 et contrôlé par  une timonerie 17-18 prenant appui sur une  came 19 qui réalise, au moment voulu, l'écar  tement du cylindre 13 du bord 12 de la bar  rette 11.  



  Sur l'axe du cylindre 13 est montée une  roue dentée 20, coopérant avec un rochet 21       solidaire    du bâti fixe. Ce rochet 21 fait tour  ner le cylindre 13 d'une fraction de tour, à cha  que mouvement     d'écartement    du cylindre de la  barrette 11. L'angle de rotation créé par ce  dispositif est tel que le     point    de contact du fi  let 14 sur l'arête 12 est déplacé au maximum  à chaque rotation de la largeur dudit filet. Un  deuxième rochet 22 immobilise le cylindre après  chaque rotation.  



  Le train alimentaire 2, 3, 4, est porté par  un châssis 23 monté à l'extrémité d'un levier  24 pivotant autour d'un axe 25 porté par le  bâti. L'autre extrémité de ce levier est comman  dée par une bielle 26 présentant à son autre  extrémité une glissière 27 coopérant avec un  maneton 28     porté    par un plateau 29 calé sur  l'arbre général 7 de la machine.

   Le calage du  plateau 29 et de la came 19, et la dimension  relative des     différentes    pièces sont tels que le  châssis 23 est soulevé d'une longueur corres  pondant, par exemple, à la longueur moyenne  des fibres constituant la nappe 1 ; au moment  où la came 19 ne contrôle plus le levier 17,  c'est-à-dire au moment où le filet 14 du cy-         lindre    13 est appuyé sur le garnissage 12 de la  barrette 11, l'extrémité de certaines des fibres  constituant la nappe est saisie par le dispositif.  



  Au-dessous de la barrette 11 et du cylindre  13 est placé un dispositif d'entraînement, cons  titué par deux courroies sans fin 26     entraînées     et tendues sur des rouleaux 27-28 et 29 et en  tre lesquelles les fibres arrachées tombent pour  être entraînées sur un transporteur transversal  30 sur lequel elles     s'ammassent    en une mèche 31.  



  La machine ainsi décrite fonctionne de la  façon suivante  La nappe 1 est entraînée par le dispositif  alimentaire 2 à très faible vitesse. Le cylindre  13, commandé par la came 19 et la timonerie  17-18, est amené par le ressort 16 vers la bar  rette 11. Le filet 14 prend alors appui sur le  garnissage 12 de la barrette 11 et pince contre  celle-ci quelques fibres de la nappe 1. A ce  moment le bâti 23, portant le train alimentaire  et fixé au levier 24, est soulevé par l'action du  téton 28 sur la biellette 26 d'une longueur, par  exemple, égale à la longueur moyenne des fi  bres. Les fibres pincées entre le filet 14 et le       garnissage    12 se trouvent extraites de la nappe.

    A ce moment la came 19 agissant sur la biellette  18     écarte,    par l'intermédiaire de la tige 17, le       cylindre    13 de la barrette 11 ; les fibres arra  chées tombent alors dans le dispositif d'en  traînement 26 qui les achemine vers le trans  porteur 30. Au cours de ce mouvement en ar  rière, le cliquet 21 oblige la roue dentée 20 à  tourner d'une fraction de tour, la roue dentée  étant ensuite immobilisée dans sa nouvelle po  sition par le cliquet 22. Le cylindre 13 est  alors ramené contre le garnissage 12 de la bar  rette 11, la rotation partielle intervenue     entre-          temps    ayant déplacé le nouveau point de con  tact du filet 14 par rapport à l'ancien point de  contact d'une distance au plus égale à la lar  geur dudit filet.

   On voit que de cette façon le  filet 14 va venir successivement en contact avec  tous les points de la barrette 11 et va ainsi  amener un grignotage de tout le bord inférieur  de la nappe 1.  



  Il est évident que le cylindre 13 est muni  de plusieurs filets hélicoïdaux tels que le filet      14, représenté seul sur la     fig.    3 pour la clarté  de la description de la machine.  



  Dans la deuxième forme d'exécution de la  machine représentée en     fig.    4 et 5, on retrouve  la nappe 1 et le dispositif alimentaire 2 avec  les rouleaux 3, 4 et 5, ainsi que les     dispositifs     de serrage constitués par des ressorts 6.  



  Ce dispositif alimentaire est entraîné à par  tir de l'arbre général 7 de la machine et du mo  teur 8 par un réducteur 9 de manière à assurer  un avancement longitudinal e de la nappe après  chaque cycle d'arrachement. Le bord 10 de la  nappe, à sa sortie de l'alimentaire, passe en  face d'un rouleau 32 garni extérieurement d'une  surface de caoutchouc 33. En face du rouleau  32 est monté un arbre 34 portant un galet 35  monté fou sur ledit arbre. L'arbre 34 peut cou  lisser longitudinalement dans un coussinet 36 ;  ce coussinet 36 est commandé par une timone  rie 17-18 et par une came 19 calée sur l'arbre  général de la machine d'une manière analogue  au coussinet 15 décrit avec référence à la     fig.     3. Il est sollicité également par un ressort 16  dans la direction tendant à appliquer le galet  35 sur le rouleau 32.

   L'arbre.34     (fig.    5) tra  verse le coussinet 36 mais il est muni à son  autre extrémité d'un doigt 37 qui prend appui  sur une came horizontale 38 dont l'axe est monté  à rotation sur le coussinet 36. Sur la face su  périeure de la saillie latérale du coussinet 36  est placée une roue dentée 40 clavetée sur l'ar  bre 39.

   Avec cette roue dentée 40 coopère un  cliquet 41 sollicité par un     ressort    42, ce cliquet  41 obligeant la came à     tourner    dans le sens de  la     flèche        Fj.    La roue dentée 40 peut, d'autre  part, coopérer avec un cliquet 43 porté par le  châssis fixe 44 de la machine de telle manière  qu'au cours du mouvement d'éloignement du  coussinet 36, le cliquet 43 fasse tourner la roue  40 et la came 38 d'un certain angle, la came dé  plaçant ainsi, par le doigt 37, l'arbre 34 dans  le sens transversal de la nappe. Un ressort 45  appuie le doigt 37 sur la came 38.  



  Le rouleau 32 est entraîné à grande vitesse  à partir de l'arbre général 7 de la machine par  une     trasmission    non représentée. En dessous  du rouleau 32 et de l'arbre 34 est disposé un       transporteur    vertical constitué par deux cour-         roies    sans fin 46 montées sur des rouleaux 47  et 48, qui transportent les fibres sur un trans  porteur horizontal 30 où ces fibres sont réu  nies en une mèche 31. Les rouleaux 3, 4 et  5 du dispositif alimentaire 2, le rouleau 32 du  dispositif     étireur    et les rouleaux 47 et 48 du       transporteur    46 sont montés à rotation sur le  bâti fixe 44.  



  Cette deuxième forme d'exécution de la  machine fonctionne de la façon suivante  La nappe 1 est entraînée par les courroies  sans fin 2 à une vitesse faible. Le galet 35 est  appliqué périodiquement par le     ressort    16, la ti  monerie 17-18 et la came 19, contre le rouleau  32. Pendant cette période d'appui les fibres se  trouvant en face du galet 35 sont serrées     contrela          garniture    caoutchouc 33 du rouleau 32 ; ce rou  leau tournant à une vitesse très supérieure à la  vitesse d'amenée de la nappe, les fibres ainsi  saisies sont arrachées de la nappe et conduites  par le dispositif transporteur 46 qui les aban  donne sur le transporteur 30.  



  Après une révolution d'une fraction de tour  de l'arbre général 7 de la machine, fraction de  tour qui correspond à un parcours     circonféren-          tiel    du rouleau 32 supérieur à la longueur  moyenne d'une fibre, le galet 35 est écarté par  la timonerie 17-18 ; au cours de ce mouvement,  la roue dentée 40 rencontre le cliquet 43 qui  la fait tourner d'une fraction de tour. La came  38 tourne également d'une fraction de tour et       écarte    le doigt 37. Le     profil    de la came est tel  qu'à chaque mouvement en arrière, l'arbre 34  et, en conséquence, le galet 35, sont déplacés  latéralement d'une distance au maximum égale  à la largeur du galet 35.

   Le galet 35 grignote  ainsi à chaque tour de l'arbre 7 une fraction  du bord 10 de la nappe. Lorsqu'il est arrivé à  l'extrémité de droite de sa course, le doigt 37  échappe sur la came 38 et le galet 35 est ra  mené automatiquement à l'autre extrémité de la  nappe.  



  Il est évident que l'arbre 34 est muni de  plusieurs galets tels que le galet 35, représenté  dans la     fig.    4 qui ne montre qu'une vue par  tielle de la machine pour la clarté de la des  cription.      Dans la machine représentée en     fig.    6, qui  sert également à la mise en     oeuvre    du procédé  sans toutefois constituer une forme d'exécution  de la machine que comprend l'invention, on re  trouve la nappe 1, le dispositif alimentaire 2  avec ses rouleaux 3, 4, 5 et le dispositif de ser  rage 6. Le dispositif alimentaire est entraîné  également à partir de l'arbre général 7 de la  machine et du moteur 8 par un réducteur 9.  



  En dessous du dispositif alimentaire sont  montés deux cylindres 50 et 51 appliqués éga  lement l'un contre l'autre par un dispositif de  serrage non représenté. Le cylindre 51 présente,  en     surface,    une rainure hélicoïdale 52. Ces deux  cylindres sont entraînés, à la même vitesse li  néaire que les rouleaux 3, 4, 5 du dispositif  alimentaire 2, à partir du réducteur 9 du mo  teur 8.    En dessous du dispositif alimentaire et des  cylindres 50 et 51, et porté par le même châs  sis fixe 53, est monté un dispositif     étireur    cons  titué par un double tapis roulant 54-55 ; les  rouleaux supérieurs 56 de ce dispositif     étireur     sont appliqués l'un contre l'autre par un en  semble à ressort 57, deux rouleaux 58 assurant  la tension de ce transporteur.

   Les double tapis  roulants 54-55 sont entraînés à partir de l'ar  bre général 7 de la machine à une vitesse supé  rieure à la vitesse du dispositif alimentaire. En  dessous de ce dispositif     étireur    54-55 est monté  un transporteur horizontal 30 sur lequel les fi  bres amenées par le dispositif     étireur    54-55 sont  réunies sous forme d'une mèche 31.  



  La machine représentée en     fig.    6 fonctionne  de la façon suivante  Le bord de la nappe 1 est amené par l'ali  mentaire 2 et serré entre les rouleaux 50 et  51 sauf au droit de la rainure 52 au point P  comme représenté à la     fig.    7. Les tapis 55-56  <B>du</B> dispositif     étireur    exercent sur toutes les fi  bres une traction. Cette traction, réglée par le  dispositif à ressort 57, est inférieure à la limite  de     rupture    desdites fibres. Les fibres de la  nappe, pincées entre les rouleaux 50 et 51, ne  peuvent se déplacer sous     l'influence    de la force  de la traction exercée par les tapis 54-55. Par  contre les fibres se trouvant au point P, qui    sont libres, peuvent être arrachées.

   Le cylindre  51 étant entraîné en rotation, le point P se dé  place progressivement le long de la ligne de  contact. Le bord inférieur de la nappe 1 se  trouve ainsi grignoté sur toute sa largeur.  



  Les machines représentées aux figures 8 à  11 sont des formes d'exécution travaillant en  continu, c'est-à-dire sans mouvement alterna  tif. Ces deux machines utilisent le     principe     d'un point de pincement agissant sur une frac  tion de la largeur du ruban, point de pince  ment qui reçoit un déplacement relatif supé  rieur à la vitesse d'amenée dudit ruban et qui  est déplacé transversalement pour obtenir le  pincement sur des fractions successives du front  de la nappe de manière à couvrir tout le bord  de cette nappe.  



  Dans la machine représentée en     fig.    3, le  point de pincement entre le filet 14 et le bord  12 de la barrette 11 est déplacé après chaque  opération élémentaire d'extraction et un dépla  cement longitudinal est donné à ce point de  pincement entre deux opérations élémentaires  d'extraction successives, de façon à extraire de  la nappe les fibres saisies.  



  Dans une machine travaillant en     continu,     les points de pincement sont répartis dans les  intervalles<I>h,</I>     1,,,        Li        (fig.    11) avec des décala  ges longitudinaux c entre deux points de pin  cement successifs. Ces décalages c correspon  dent à la distance sur laquelle les fibres sont       transportées    par les tapis roulants 26 entre deux  opérations élémentaires d'extraction dans la  machine de la     fig.    3.  



  La forme d'exécution de la machine repré  sentée en     fig.    8 et 9 comprend une bobine sur  laquelle est enroulée la nappe. Cette     bobine     est montée sur le châssis 60 de la machine. Ce  ruban passe successivement entre un cylindre  cannelé 61 et un cylindre de pression 62, puis  entre deux tapis roulants alimentaires 63, en  traînés par des rouleaux 64 et 65, la pression  sur l'alimentaire étant réglable par des vis de  réglage 66-67. A la suite du dispositif alimen  taire est monté un dispositif     étireuf    constitué  par deux tapis roulants 68-69, montés sur des  rouleaux 72 et 73 et appliqués l'un contre  l'autre par des dispositifs à ressorts et vis 70-71.

             Le    tapis roulant 69 est parsemé en surface de  picots répartis comme représenté à la     fig.    11.  A la sortie de ce dispositif     étireur    est placé un  tapis roulant transversal 74. Ce tapis roulant  74 est monté sur des galets 75 dont l'axe forme  un angle avec l'axe longitudinal du dispositif.  Cette disposition est adoptée pour permettre  un chevauchement relatif des extrémités de  deux tapis 74 successifs, le rouleau 75 étant  alors prolongé pour porter l'extrémité arrière  d'un tapis roulant et l'extrémité avant du ta  pis roulant précédent.

   Le tapis roulant 74 est  percé de lumières étroites et une dépression est  crée en dessous du tapis roulant, de manière à  réunir les fibres arrivant du dispositif     étireur     sous forme d'une mèche. Cette mèche est ser  rée à l'extrémité du tapis roulant 74 par un  galet de pression 76 et     alimente    une broche  77 de type connu, de manière à former un  fil 78.  



  Pour obtenir un fil plus homogène, on a  intérêt à doubler entre eux plusieurs rubans.  On peut, par exemple, partir de deux bobines       garnies    de rubans 1 et     l,,,    les rubans étant éta  lés par le cylindre à picots 61 et répartis sur  toute la largeur de la machine. La nappe ainsi  formée est entraînée à faible vitesse par l'ali  mentaire, le cylindre 64 du tapis roulant 63 et le  cylindre à picot 61 étant entraînés à une même  vitesse à partir de l'arbre général 79 de la ma  chine par l'intermédiaire d'un réducteur. Cha  que picot garnissant le tapis roulant 69 vient  serrer successivement l'extrémité des fibres  constituant le front de la nappe amenée par  l'alimentaire sur une fraction de la largeur de  cette nappe.

   Les fibres ainsi serrées entre les  picots et le tapis roulant 69, sont entraînées  par ce tapis roulant à une vitesse supérieure à  la vitesse d'amenée de la nappe par l'alimen  taire. Pour maintenir la pression sur une dis  tance au moins égale à la longueur moyenne  des fibres, le tapis roulant 68 est soutenu dans  l'intervalle entre les rouleaux par une table 81.  On voit que la machine ainsi réalisée grignote  successivement la nappe sur toute sa largeur.  



  Pour pallier les variations de densité de la  nappe dans le sens de sa largeur, on divise de  préférence la nappe en, par exemple, trois sec-         tions   <I>SI,</I>     Sz,        S3        (fig.    11) et le tapis roulant 69  est pourvu de picots répartis de manière iden  tique dans chacune de ses parties longitudina  les correspondant à ces trois sections. On met  ainsi en     oeuvre,    dans chacune des sections, le  procédé que comprend l'invention, les paquets  de fibres étant regroupés sur le tapis roulant  74, ce qui donne un doublage au coefficient trois  entre les différentes sections transversales de la  nappe de départ.  



  La forme d'exécution de la machine repré  sentée en     fig.    10, 12 et 13 comporte un dispo  sitif alimentaire constitué par un tapis roulant  82 avec des cylindres de pression 83 et 84. Le  dispositif     étireur    est constitué par un cylindre  85 portant à sa périphérie des     picots    86 répar  tis sur sa surface d'une manière analogue à celle  représentée en     fig.    11. Des dispositifs de ser  rage non représentés au dessin sont montés sur  les cylindres de pression 84 et sur les galets de  guidage 88 du tapis roulant 87.  



  Toutefois, ce dispositif peut, avec certaines  fibres, présenter des inconvénients résultant de  l'enchevêtrement des fibres entre les picots.  Pour remédier à ces inconvénients, le cylindre  à picots 85 est enfermé dans un cylindre à lu  mières 89 d'un diamètre légèrement supérieur,  chaque picot 86 du cylindre 85 passant dans  une lumière du     cylindre    89. Le cylindre 89 re  çoit une pression d'un galet 90 sur une  génératrice opposée à la génératrice sur la  quelle se fait l'arrachage. Les picots 86  font saillie sur le cylindre 89 lorsqu'ils pas  sent au droit de cette génératrice d'arrachage  et sur une partie de la surface du cylindre 89  répartie de part et d'autre de cette génératrice.  Sur la face opposée du cylindre, les picots sont,  par contre, escamotés dans le cylindre 89.

   Les  fibres, après avoir été arrachées, se trouvent  donc transportées sur un cylindre ne présentant  aucune aspérité. A l'extrémité du tapis roulant  87, ces fibres sont abandonnées sous forme  d'une nappe clairsemée 91     (fig.    13). En dessous  de cette nappe 91 sont montés deux cylindres  92, ces cylindres étant entraînés en rotation,  de manière à réunir les fibres constituant la  nappe 91 sous forme d'une mèche 93. Pour  améliorer l'opération de regroupement des fi-           bres,    les cylindres 92, montés sur des arbres  94, sont percés de trous 95. Ces trous 95 sont  en communication avec une canalisation 96  dans laquelle règne une dépression, ce qui dé  termine une succion des fibres et leur applica  tion sur la surface des cylindres 92.

   Un noyau  97 ferme les trous 95 sur la partie du cylindre  entre la génératrice commune et le point où le  cylindre revient en concordance avec le bord  de la nappe 91. La succion est donc supprimée  aussitôt après que l'opération de regroupement  est terminée. La mèche 93 est alors tordue sous  forme de fil par une broche de type connu ana  logue à la broche 77 de     fig.    8.    La machine représentée- en     fig.    14 est une  variante de la première forme d'exécution re  présentée en     fig.    3. On retrouve un dispositif  alimentaire 2 analogue à celui représenté en       fig.    3. Ce dispositif alimentaire est monté sur  un bâti fixe 98.

   En dessous de cet alimentaire  sont montés, sur un bâti 99 animé d'un mouve  ment alternatif vertical, un rouleau 100 et une  vis sans fin 101. En outre, le rouleau 100 et la  vis sans fin 101 reçoivent, par un dispositif de  barrettes non représenté, un mouvement de rap  prochement ou d'écartement.  



  Un dispositif d'entraînement donne au rou  leau 100, pendant la période d'écartement, une  rotation rapide dans le sens de dégagement des  fibres de la nappe et la vis sans fin 101 reçoit  une rotation d'une fraction de tour par l'inter  médiaire d'une roue dentée 102     coopérant    avec  une dent 103. La vis sans fin 101 est appli  quée contre le rouleau 100 à la fin de la pé  riode ascendante du bâti 99, la pression de la  vis 101 sur le rouleau étant     maintenue    pendant  le mouvement descendant du bâti.    Aux endroits où le filet de la vis<B>101</B> porte  contre le rouleau 100, l'extrémité des fibres  constituant le front de la nappe amenée par le  dispositif alimentaire, se trouve pincée et les  fibres ainsi saisies sont arrachées pendant le  mouvement descendant du bâti.

   Au bas de la  course descendante du bâti 99, la vis 101 et le  rouleau 100 s'écartent, le rouleau entraînant les  fibres par le mouvement de rotation rapide qu'il  reçoit pendant la course ascendante. La vis sans    fin 101 reçoit, pendant le même temps, une  rotation d'une fraction de tour, ce qui déplace  le point de contact du filet de vis avec le rou  leau 100.  



  Les fibres ainsi arrachées sont ensuite trans  portées par un tapis roulant 104 et regroupées  sur le tapis roulant 74 tel que ci-dessus décrit  avec référence à la     fig.    8, tapis roulant qui porte  à sa partie supérieure sur un bac 105 dans le  quel un dispositif d'aspiration 106 crée une dé  pression de manière à maintenir les fibres sur  le tapis roulant 74. Un galet de pression 76  applique la mèche sur le tapis roulant 74, cette  mèche étant ensuite retordue sur une broche  77 de façon à former un fil 78.  



  Pour réaliser le procédé amélioré,     c'est-à-          dire    avec doublage de mèches élémentaires ar  rachées sur des lignes transversales différentes,  on peut faire agir côte à côte, sur la même  nappe, différents dispositifs     étireurs    analogues  à ceux décrits dans les différentes formes d'exé  cution ci-dessus, ces différents dispositifs     éti-          reurs    étant décalés longitudinalement pour dé  caler leurs     lignes    d'action sur la mèche.

   On peut  également alimenter l'une quelconque de ces  machines avec deux ou plus de deux rubans  obtenus     simultanément    sur la même tête d'éti  rage mais en donnant à ces rubans, par exem  ple aux rubans 1 et 1,     (fig.    9), un décalage lon  gitudinal, décalage qui peut être obtenu en cou  pant à l'extrémité de l'un des deux rubans une  longueur égale à une demi période du phéno  mène cyclique à     éliminer.  

Claims (1)

  1. REVENDICATION I. Procédé d'étirage d'une nappe de fibres discontinues dans laquelle les fibres sont dis persées au hasard, caractérisé en ce qu'on main tient les fibres discontinues, provenant d'un ru ban de départ se présentant sous la forme d'une nappe, au moyen d'un dispositif alimentaire permettant le glissement des fibres les unes sur les autres, et en ce qu'on soumet ladite nappe, sur son bord libre, à des étirages par entraîne ment des fibres à l'aide d'un dispositif étireur agissant sur des fractions successives de la lar geur du bord libre de la nappe,
    la force de serrage du dispositif étireur sur les fibres assu- tant une traction supérieure à la force de ré tention résultant du serrage exercé sur ladite nappe par le dispositif alimentaire. SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Procédé d'étirage selon la revendication I, caractérisé en ce que l'on saisit les extrémités des fibres de la nappe sur une fraction de la largeur de son bord libre et sur une profondeur égale à une fraction de la longueur moyenne des fibres, on exerce ensuite une traction sur les fibres ainsi saisies lors de chaque opération élémentaire de façon à les extraire de la nappe, en répétant successivement ces opérations sur toute la largeur de la nappe tout en la faisant avancer, pendant la durée du cycle, d'une frac tion de la longueur moyenne des fibres, et on entraîne, à une vitesse égale au produit de la vitesse d'alimentation par le taux d'étirage, les paquets de fibres ainsi extraits en les regrou pant avec un recouvrement partiel, de manière à les réunir sous forme d'une mèche. 2.
    Procédé selon la revendication I et la sous-revendication 1, caractérisé en ce que l'on divise le ruban de départ en un certain nombre de faisceaux unitaires parallèles que l'on sou met à un étirage sur une même ligne transver sale du ruban de départ, on conduit les fibres ainsi extraites suivant des chemins parallèles et on les regroupe en donnant aux mèches éti rées unitaires ainsi créées un retard relatif sui vant leur position transversale. 3. Procédé selon la revendication I et la sous-revendication 1, caractérisé en ce que l'on divise le ruban de départ en un certain nombre de rubans unitaires parallèles et l'on soumet chacun de ces rubans unitaires à un étirage suivant des lignes transversales décalées longi tudinalement pour chaque ruban unitaire par rapport au ruban de départ. 4.
    Procédé selon la revendication I et les sous-revendications 1 et 3, caractérisé en ce que, dans un stade préparatoire à l'étirage, on divise un ruban, provenant d'une même tête d'étirage, en plusieurs rubans unitaires et l'on assemble lesdits rubans unitaires avec un décalage lon- gitudinal, en vue de réaliser un ruban amélioré qui est ensuite étiré. REVENDICATION II.
    Machine pour la mise en oeuvre du pro cédé selon la revendication I, comportant un dispositif alimentaire constitué par une pre mière partie d'éléments venant en contact sur des zones de contact situées le long d'une trans versale de la nappe et soumis à l'action de dis positifs de serrage, un dispositif étireur compre nant une seconde paire d'éléments venant au moins périodiquement en contact sur des zones de contact situées le long d'une transversale de la nappe et soumis à l'action de dispositifs de serrage, ledit dispositif étireur étant suscepti ble de serrer les fibres saisies de façon à créer un déplacement relatif entre les fibres saisies par ce dispositif étireur et les fibres non saisies,
    et des dispositifs pour transporter et regrouper les fibres ainsi extraites sous forme d'une mèche, machine caractérisée en ce que les zones de contact de l'une desdites paires d'éléments for ment une ligne continue, les zones de contact de l'autre paire d'éléments étant discontinues de manière que la force de serrage des éléments en contact du dispositif étireur soit supérieure à la force de serrage exercée par les éléments en contact du dispositif alimentaire sur des frac tions limitées de la largeur de la nappe, et en ce que des dispositifs assurent suivant un cycle la substitution périodique, à ces zones de con tact discontinues, d'autres zones de contact dis continues décalées transversalement, de façon à couvrir successivement, avec ces zones de contact, toute la largeur du bord libre de la nappe.
    SOUS-REVENDICATIONS 5. Machine selon la revendication II, ca ractérisée en ce que le dispositif alimentaire serre la nappe avec une force réduite permettant l'ex traction des fibres sans rupture de celles-ci, le dispositif étireur étant susceptible de venir pin cer successivement les extrémités de toutes les fibres se trouvant sur le bord libre de la nappe, des moyens servant à amener ledit dispositif étireur à pincer effectivement, dans une opéra tion élémentaire, les extrémités des fibres se trouvant sur une petite fraction du bord libre de la nappe,
    et des moyens donnant au dispo sitif étireur un déplacement longitudinal de vi tesse relative supérieure à la vitesse d'amenée de la nappe par le dispositif alimentaire, lors que celui-ci est réellement en prise avec les fi bres pendant l'opération élémentaire, des dispo- sitifs entraînants les fibres ainsi dégagées vers le dispositif transporteur, et des dispositifs déplaçant le point de pinçage du dispositif étireur après chaque opération élémentaire sur une autre par tie du front de la nappe, de façon à ce que le cycle complet amène ledit dispositif étireur à décrire toute la largeur du bord libre de la nappe.
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