Installation pour fendre nu ruban de caoutchouc composé de fils unis entre eux par adhésion. La présente invention a pour objet une installation pour fendre un ruban de caout chouc composé de fils de caoutchouc reliés les uns aux autres par adhésion, du type com prenant un dispositif de traction pour tirer le ruban de caoutchouc à travers un dispositif de découpage destiné, par la traction exercée sur le ruban, à diviser ce ruban .en ses fils composants.
Une installation du type mentionné plus haut est décrite dans le brevet français du même inventeur, ne 810025 du 8 juillet 1936, pour "Perfectionnements aux fils de caout chouc et à leur méthode de fabrication", se lon lequel un dispositif de découpage consiste en, un peigne et dans lequel le ruban est tiré à travers ce peigne par un organe tel que le rouleau d'entraînement d'une machine de fa brication, la tension étant appliquée au ru ban au moyen d'un frein appliqué à un rou leau de réserve qui fournit le ruban à la ma chine.
L'installation faisant l'objet de l'inven- tionest caractérisée en ce que le ruban et les fils sont maintenus tendus et allongés lors qu'ils passent à travers le dispositif de dé coupage, grâce à l'alimentation du ruban à ce dipositif de découpage par l'intermédiaire d'un groupe de rouleaux d'alimentation qui est destiné à appliquer à ce ruban une vitesse d'avancement inférieure à la vitesse appliquée aux fils par ledit dispositif de traction.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemples, quelques formes d'exécution de l'installation faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en plan d'une pre mière forme d'exécution de l'installation selon l'invention; La fig. 2 est une vue en élévation de l'ins tallation rep=résentée à la fig. 1; La fig. 3 est une vue en élévation schéma tique- d'une seconde forme d'exécution de l'installation, qui comprend un métier à tisser;
Les fig. 4 et 5 sont des vues en plan de deux variantes de l'installation de la fig. 3;
Les fig. 6 et 7 sont des vues en élévation et en plan, respectivement, d'une forme d'exécution de l'installation, comprenant une machine recouvrant un fil de caoutchouc; La fig. 8 est une vue en perspective des peignes utilisés dans l'installation représen- tée aux fig. 6 et 7;
Lue. fig. 9 est une vue oblique d'une autre forme d'exécution de l'installation, compre- nant une machine à tresser; Ira fig. 10 est une vue schématique d'une dernière forme d'exécution de l'installation selon l'invention.
L'installation représentée aux îig. 1 et 2 est destinée à enrouler des fils de caoutchouc sur un gros rouleau ou ensouple, ou sur plu sieurs de ces ensouples, ces ensouples étant destinées à être utilisées en tissage, tricotàge,
tressage ou dans d'autres machines de fabri cation, le fil étant fourni à l'installation sous la forme d'un ruban ou de plusieurs ru bans de la nature générale décrite ci-dessus. Dans Z'installation représentée, on suppose que quatre de ces rabans 1, 2, 3 et 4, respec- tivement,
sont utilisés, <B>ma</B> rubans étant ame- nés à l'installation dans des boîtes ou ré- ceptacles 5.
Chaque ruban est conduit loin de scn xécaptacle respectif par un dispositif de tension représenté en 6, et qui consiste en une série de chevilles en quinconce autour desquelles se déplace le ruban.
A partir de ces dispositifs, les rubans sont conduits pa- rallèlement entre des rouleaux d'alimentation supérieur et inférieur 7 et 8 respectivement. Devant ces rouleaux d'alimentation, le ruban se fend en ses fils élémentaires,
et ces file passent alors à travers un peigne 10, puis entre des rouleaux de traction supérieur et. in férieur 11 et 12, respectivement, et de là, aux ensouples B-B sur lesquelles ils sont en- roulés.
Un dispositif moteur typique pour les rouleaux .du dispositif d'alimentation, pour tee rouleaux du dispositif de traction et pour l'arbre de l'ensouple consiste en un mo- teur électrique 13 relié par une courroie â un arbre de renvoi 14 auquel est également relié par courroie l'arbre 15 de l'ensouple,
cet arbre 14 servant également d'arbre moteur pour une commande à vitesse variable 16. L'arbre con- duit de # mécanisme est relié par courroie à l'arbre 17 du rouleau de traction avant in férieur 12. Une courroie 18 relie ce dernier arbre à l'arbre 20 du rouleau d'alimentation inférieur 8.
Lorsque l'installation est en fonctionne rrent, les rouleaux postérieurs 7 et 8 font avancer les rabans 1, 2, 3 et 4 vers le peigne 10, tandis que les rouleaux 11 et 12 du dis- positif de traction font avancer les fils indivi duels vers les ensouple., B.
Les rouleaux 11 et 12 sont mus à une vitesse périphérique con- sidérablement supérieure é. la vitesse périphé rique des rouleaux 7 et 8, un rapport typique étant de quatre ou cinq pour un.
Par consé- quent, cette disposition maintient les rubans et les fils entre les deux groupes de rouleaux fortioment tendus ou allongés.
Bien que les fils du ruban soient unis les uns aux autres avec un degré d'adhésion suffisant pour les retenir ensemble pendant une manipulation normale,
ils sont facilement séparés par leur passage à travers le peigne 10 lorsqu'ils sont sous une tension telle que celle qui vient d'être mentionnée.
Il est important pour le fonctionnement désiré de l'installation que les rouleaux d'ali- mentation 7 et 8 et les rouleaux 11 et 12 du dispositif de traction saisissent la matière caoutchoutée sur laquelle ils agissent avec une fermeté suffisante pour éviter tout glis sement de la matière, et,
conserver ainsi un rapport précis d'entraînement entre les deux groupes de rouleaux, et entre les rouleaux ar- rière 7 et 8 et la vitesse de l'arbre 15 des en- souples. Ce dernier rapport est important pour maintenir une
tension uniforme RTI ID="0002.0248"WI="5" HE="3" LX="1811" LY="1997"> sur les fils en cours de leur enroulement sur le tam bour. A ce proposa, il faut faire remarquer que les ensouples, au lieu d'être montées directe ment sur l'arbre d'enroulement, sont souvent entraînées par contact périphérique avec un tambour moteur sur lequel elles reposent.
Dans la mesure où le rapport qui vient d'être décrit dépend de la vitesse, les condi tions désirées peuvent être maintenues par les connexions, motrices décrites ci-dessus entre les deux rouleaux d'alimentation et entre ces derniers et l'ensouple.
Pour permettre aux rouleaux d'alimentation et aux rouleaux du dispositif de traction de saisir le ruban ou les fils .de caeutchouc avec le degré de fermeté désiré, on a trouvé que les meilleurs résul tats peuvent être obtenus en constituant au moins un rouleau de chaque paire en un caoutchouc vulcanisé souple, ou en munissant le rouleau d'un revêtement assez épais de caoutchouc de ce type. Pour certains usages, un rouleau de métal roulant contre un rou leau recouvert de caoutchouc,
est entièrement satisfaisant. Dans d'autre..- cas, toutefois., de meilleurs résultats sont obtenus en munis sant les deux rouleaux de surfaces de caout chouc ou autres surfaces élastiques et sou- plies, destinées à engager le ruban.
Dans certaines formes d'exécution, on peut faire varier la zone des surfaces de contact des rou leaux qui agit sur le ruban ou sur les fils, par réglage de la pression maintenant les, rouleaux en prise, ce réglage déterminant éga lement la force de compression ou d'écrase ment exercée sur le produit de caoutchouc.
Vu système commode pour permettre un tel réglage est représenté aux fig. 1. et 2, o#z l'ar bre du rouleau supérieur 7 est monté dans des paliers prévus dans deux bras coudés 22, mon tés tous deux à pivot sur un arbre ou axe 23, et ayant chacun leur extrémité libre fen due pour recevoir une tige filetée 24 figée dans un châssis de l'installation, un écrou à ailettes étant vissé sur la tige filetée et agis sant sur l'extrémité du bras. Le rouleau supé rieur 11 du dispositif de traction est monté de la même manière.
Pour l'enroulement du fil de caoutchouc, il est courant d'enrouler sur chaque ensouple le nombre total de fils de caoutchouc à utili ser pour la fabrication d'un produit particu lier sur un métier, une machine à tresser ou autre. Si le nombre exact de fils nécessaires pour enrouler une ensouple donnée est infé- rieur à la somme des fils contenus dans un ou plusieurs rubans, rendant ainsi nécessaire de fendre un ruban en un certain nombre de fils élémentaires et de laisser le reste du ru ban non divisé,
un tel résultat peut facilement être obtenu dans l'installation représentée aux fi.g. 1 et 2. Par exemple, comme on le voit à la fig. 1, une fraction seulement des fils du .ruban 4 passe à travers le peigne 10 -et continue jusqu'à l'ensouple. La fraction res tante du ruban, indiquée en 4', est simple ment guidée dans un autre des réceptacles 5 et est utilisée lors d'une autre opération.
L'installation représentée en fig. 1 et 2 est relativement simple, de fonctionnement très sûr, et peut être facilement réglée pour s'adapter aux nécessités de travaux de types différents.. Dans cette installation, l'avance du ruban et des fils est effectuée positive ment, de sorte qu'une relation de vitesse cons tante est maintenue entre le groupe de rou leaux d'alimentation et les rouleaux du dis positif de traction.
La vitesse d'avance ou d'alimentaüon -des fils aux instruments qui doivent agir sur eux peut être maintenue continuellement à la valeur désirée. La pos@sï- bilité de maintenir les conditions de marche ecnvenables entre la vitesse d'arrivée,du fil et la vitesse de fonctionnement des instruments travaillant sur ce fil, est extrêmement impor tante dans des installations. comportant des machines telles que,
par exemple, des métiers à. tisser et à tresser. En d'autres termes, dans l'installation selon les fig. 1 et 2, une tension peut être maintenue sur le ruban et les fils pendant leur passage à travers le dispositif de .découpage, tandis qu'une tension peut être maintenue entre les rouleaux du dispositif d'alimentation et l'ensouple d'une machine que comprend l'invention, machine qui tra vaille sur les fils..
Chacune de ces tensions peut recevoir la valeur la mieux appropriée à l'opération effectuée au point particulier correspondant. Par exemple, la tension néces saire pour le meilleur rendement des appareils qui divibent le ruban en ses fils constituants, peut être tout à fait- différente de celle qui est désirable pour<B>le</B> fonctionnement d'appa- reils d'enroulage, tissage,
revêtement des fils ou autres. Dans l'installation décrite, toute fois, chaque tension peut être réglée et dé terminée à l'avance pour s'adapter aux néces- sités des opérations individuelles effectuées sur le ruban ou sur les fils dont il est com- posé.
On a représenté aux fig. 3, 4 et 5 une forme d'exécution de l'installation compre nant un métier à tisser. Dans cette installa tion, les rouleaux d'alimentation supérieur et inférieur 25 et 26 correspondant aux rou- leaux 7 et 8 de l'installation décrite ci-dessus,
tirent le ruban d'un récipient 5 et à travers un dispositif de tension 6 et le conduisent à un peigne 27 logé juste derrière l'ensouple 28 de la chaîne. du métier.
Le fil de caoutchouc ainsi fourni au métier est incorporé dans un tissu par les instruments de tissage et ce tissu est enroulé sur un rouleau récepteur, ou con duit à un réceptacle approprié par des rou leaux 30 constituant dispositif de traction.
Le degré d'allongement nécessaire pour la sépa ration des fils de la manière décrite plus haut est maintenu en prévoyant la différence de vitesse périphérique nécessaire entre les rouleaux 30 et les rouleaux 25 et 26.
Comme on le voit à la fig. 3, les rouleaux d'alimen tation sont mus par une roue à chaîne 31 qui est connectée positivement, par l'intermédiaire d'une transmission, aux rouleaux 30 du dis- positif de traction, cette roue à chaîne 31 étant reliée à une autre roue à chaîne 32 au moyen d'une chaîne 33, tandis qu'une cour roie ou chaine 34 actionne le rouleau infé rieur 26 d'alimentation.
Les fig. 4 et 5 montrent schématique- ment des dispositions des éléments représen tés à la fig. 3, la première montrant deux ru bans fournissant le fil de caoutchouc pour le tissage d'un issu unique 1V,
tandis que la der nière montre un seul ruban fournissant les fils de caoutchouc utilisés pour tieser deux tissus W. Diverses autres dispositions pour raient être prévues conformément. aux néces- sités des produits individuels.
Les fig. 6 et 7 se rapportent à une forme d'exécution de l'installation comprenant une machine de recouvrement du fil de caout- chouc. :
Dans cette installation, le dispositif, de découpage du ruban, le dispositif d'alî-' mentation et le dispositif de traction sont essentiellement les mêmes que ceux qui sont représentés aux fig. 1 et 2 et ses éléments sont indiqués par les mêmes chiffres de référence affectés de l'indice "1 ".
Dans cette installa tion, toutefois, au lieu d'utiliser un seul peigne, on en utilise deux, désignés respecti- vement par 35 et 36, bien qu'un peigne unique puisse évidemment être utilisé à leur place.
Dans l'installation représentée, les deux peignes sont disposés l'un derrière l'autre et les dents du premier peigne sont écartées deux fois plus que celles du second peigne. Une telle disposition est parfois avantageuse, car elle allonge la région dans laquelle se pro duit le découpage du ruban, produit moins de tension sur une petite surface du ruban et, en effectuant une moitié de la division du ruban en un point, et l'autre moitié en un point suivant, permet à cette opération d'avoir lieu avec douceur.
La machine de recouvrement que com prend l'installation représentée plus ou moins schématiquement aux fig. 6 et 7 est d'un type courant et comprend une série de bobines creuses disposées par paires, l'une aii-dessns de l'autre, de telle sorte qu'un seul fil de caoutchouc passe vers le haut à travers les deux bobines.
Sur les figures, un fil a est représenté passant. de cette manière à travers des bobines b et c, puis sur un rouleau à gorge de guidage 37 et, de là, à une bobine d, sur laquelle le fil recouvert est enroulé, ce rou leau étant monté sur et entraîné positivement par un arbre récepteur 38.
Lm connexions motrices usuelles sont également prévues pour faire tourner les bobines b et c en sens oppo sés, de sorte que le fil est tiré loin d'elles et enroulé autour du fil de caoutchouc a lors qu'il passe à travers ces bobines,
les deux fils étant enroulés dans des sens opposés. Les autres fils fournis par le dispositif de décou page du ruban sont guidée vers d'antres uni tés de recouvrement on d'enroulement,
et sont recouverts de la même manière. Pour main- tenir le rapport de vitesse :désiré entre le mé- canisme de recouvrement du fil et les autres dispositifs<B>de</B> l'installation, un arbre verti- cal 40 qui entraîne les arbres.
de commande pour les autres éléments. de la machine de recouvrement, ou qui est entraîné par eux par l'intermédiaire de transmissions à .roues coniques, est positivement connecté, par l'in- termédiaire :
de roues coniques 41, à un arbre latéral horizontal 42, qui coopère, par l'in termédiaire de roues coniques, avec le rouleau d'alimentation inférieur 8' et le rouleau de traction inférieur 121, pour les entraîner aux vitesses désirées. Efant donné que toutes ces connexions travaillent positivement, un rap port de vitesse défini .est maintenu entre tou tes :
ces unités qui font avancer ou agissent sur les rubans et les fils de caoutchouc. Ce rap port est particulièrement important dans une machine à :recouvrir le fil de caoutchouc.
La fig. 9 représente schématiquement une forme d'exécution de l'installation compre nant une machine -de tressage. Dans cette ins tallation, le ruban T est tiré du réceptacle 5 par les rouleaux d'alimentation supérieur et inférieur 44 et 45, respectivement, traverse un peigne 46, et les( fils vont de ce peigne, par-dessus. .des rouleaux de guidage appro priés,
aux instruments de tressage qui sont représentés schématiquement. La machine de tressage peut produire une tresse ronde ou plate. On suppose à la fig. 9, toutefois:, qu'un rfvêtement est tressé autour de l'assemblage total des fils de -caoutchouc, comme dans la fabrication de - câbles man.ahonnés, de câbles d'exerciseurs, et analogues.
Cet assemblage de fils t1 est représenté passant à travers la machine à tresser et le produit est retiré par des rouleaux de réception 47 constituant un dispositif de traction. L'arbre moteur :de ces rouleaux 47 est mû, par l'intermédiaire de roues dentées 48, 49, d'une vis sans fin 51 avec son pignon 50, à partir d'un arbre mo teur principal 52. L'arbre 53 du rouleau d'a limentation supérieur 44 est mû. par l'arbre moteur 52, par l'intermédiaire des engrenages 54, 50 et 55.
Ainsi les rouleaux d'alimenta- tion et les rouleaux 47 du dispositif de trac tion sont connectés positivement, de façon que les rouleaux @d'adimentation donnent au ruban une vitesse d'avancement inférieure à la vi- tesse appliquée aux fils tressés par le 4ispo- sitif de traction. De préférence,
au moins un des rouleaux 47 et un ou les deux rouleaux d'alimentation 44 et 45, comme les rouleaux d'alimentation décrits plus haut, sont recou verts d'une couche de caoutchouc vulcanisé doux d'épaisseur suffisante pour agir de la manière décrite, plus particulièrement à propos des rouleaux d'alimentation 7 et 8 de l'installation représentée aux fig. 1 et 2.
Bien que le découpage du ruban lors de son passage à travers un peigne, lorsqu'il est sous l'action d'une tension produite par deux paires de rouleaux situés, respectivement à l'avant et à .l'arrière du peigne, comme dans les formes d'exécution décrites plus haut,
se produise .d'une manière très satisfaisante pour la plupart des dimensions de fil, une forme d'exécution quelque peu différente, repré sentée à la fig. 10, agit d'une manière plus satisfaisante, aussi bien pour les petites di- mensions, que pour le découpage des rubans dans lesquel?,
les fils adhèrent l'un à l'autre plutôt fortement. Dans cette forme d'exécu tion, les rouleaux d'alimentation 56 et 57 et les rouleaux 58 et 59 du dispositif de traction correspondent, d'une manière générale, à ceux qui sont représentés aux fig. 1 et 2, les pre miers faisant avancer le ruban et les derniers entraînant les fils après leur séparation par découpage du ruban.
Au lieu d'utiliser un peigne, toutefois, le ruban T est avancé par les rouleaux 56 et 57 entre .deux barres hori- zontales 60 et 61, logées près, l'une de l'au tre, et ayant des surfaces arrondies pour en gager le ruban.
Le découpage ou séparation en fils est produit au voisinage de ces barres, en .conduisant .des file alternés à partir des barres dans des directions opposées, ou au moins très divergentes, sur des rouleaux de guidage 62 et 68 respectivement,
et de là à la paire de rouleaux 58 et 59 du .dispositif de tvaction. Comme dans le cas de l'installation représentée aux fig. 1 et 2, les rouleaux ,du dispositif de traction travaillent à une vitesse périphérique considérablement supérieure à celle des rouleaux 56 et 57,
maintenant ainsi les fils et le ruban fortement tendus et raides, L'effort ainsi appliqué agit sur les deux groupes de fils à leur jonction avec le ruban pour fendre ce dernier et le diviser en ses fils, composants.
On remarquera que dans toutes les instal- lations représentées et décrites, le fil est amené aux appareils de fahrieation avant que les opérations qu'il subit aient.
été terminées, et pendant qu'il est dans une forme qui per met sa manipulation plus facile que ne le permettrait le même poids de fil, dans sa forma ordinaire.
Ceci réalise une simplification des opé- rations. En effet, pendant le fonctionnement de la machine que comporte les formes d'exé- cution décrites de l'installation, l'opération finale de la fabrication du fil cet terminée;
en particulier, sa séparation des parties adja centes du ruban, et il est alors conduit au point de fabrication. En plus de l'avantage assuré par cette disposition, dans les installai tions représentées et décrites,
la tension exer- cée sur les fila, lorsqu'ils se dirigent vers le point de fabrication, est maintenue pratique ment uniforme. Ceci est extrêmement impor- tant pour le tressage, le recouvrement ou re vêtement,
le tissage et des opérations simi- laires. Un degré d'uniformité de cette ten sion exceptionnellement élevé et réalisé dans les installations décrites ci-dessus, en raison du fait que la tension est contrôlée positive ment par deux groupes de rouleaux conduits,
l'un amenant le fil au point de fabrication, et l'autre l'entraînant loin de ce point. On peut également faire remarquer que dans les installations représentées aux fig. 1 et 2, ou à le. fig. 10,
les rouleaux d'alimentation dé terminent la vitesse d'avancement du ruban vers les instruments de fabrication que com- prennent ces installations,
tandis que les rou leaux du dispositif de traction déterminent le degré de tension de caoutchouc. Etant donné que ces deux groupes de rouleaux sont mus positivement et dans un rapport défini entre eus et avec le fonctionnement des zm- truments de fabrication;
cas facteurs de v%. Cesse et de degré de tension sont constammentsous contrôle.