FR2459754A1 - Machine a former des noeuds, en particulier pour lier les balles de fourrage - Google Patents

Abstract

NOUEURS POUR LA FORMATION DE NOEUDS NOTAMMENT POUR FICELER DES BALLES DE PRESSES-RAMASSEUSES A USAGE AGRICOLE. LE NOUEUR 24 COMPREND UN PORTE-FICELLE 63 DESTINE A MAINTENIR, PENDANT UNE OPERATION DE FORMATION DU NOEUD, UN BRIN PRIMAIRE ET UN BRIN SECONDAIRE DE FICELLE SUR LESQUELS LE NOEUD DOIT ETRE FORME, ET UN DISPOSITIF A COUTEAU ROTATIF 130 DESTINE A SECTIONNER L'UN AU MOINS DE CES BRINS DE FICELLE A UN INSTANT PREDETERMINE DU CYCLE DE TRAVAIL DU NOUEUR ET TANDIS QUE CE BRIN DE FICELLE AU MOINS EST MAINTENU PAR LE PORTE-FICELLE, LE DISPOSITIF A COUTEAU 130 POUVANT TOURNER LIBREMENT ET ETANT MONTE A ROTATION AUTOUR D'UN AXE QUI EST DECALE PAR RAPPORT A LA TRAJECTOIRE DU OU DES BRINS DE FICELLE A COUPER, D'OU IL RESULTE QUE LE DISPOSITIF A COUTEAU 130 SUBIT UNE ROTATION PENDANT L'OPERATION DE COUPE.

Description

La présente invention concerne des noueurs, c'est-à-dire des mécanismes

destinés à former des noeuds, pour n'importe quelle application; mais pour plus de commodité, l'invention sera décrite à propos de machines agricoles de pressage-ramassage dans lesquelles des balles de fourrage ou de paille par exemple sont formées et fixées à l'aide d'un matériau souple sur lequel

des noeuds sont formés par un noueur.

Dans les presses-ramasseuses classiques, le fourrage, la paille ou autre produit de culture, qui a été préalablement

fauché et mis en andains après ratelage ou passage de la faucheu-

se, est ramassé sur le sol par un groupe pick-up et délivré par charges successives à un couloir de pressage de forme allongée,

en synchronisme avec un piston animé d'un mouvement de va-et-

vient. Le piston comprime le produit en balles et, en même temps,

il fait avancer progressivement les balles vers la sortie du cou-

loir de pressage. Au 'moment o les balles atteignent une longueur prédéterminée, constatée par un dispositif mesureur, un noueur est actionné et enroule de la corde, de la ficelle ou un autre matériau souple de liage autour de la balle, puis fixe ensemble

les extrémités de ce matériau.

Dans une presse à fourrage typique, un noueur est monté sur le -couloir de pressage au-dessus d'une fente-pratiquée dans celui-ci, noueur qui comprend un porte-ficelle à partir duquel de la ficelle s'étend de manière à encercler une balle. Au cours de l'opération de formation de la balle, le brin avant de la ficelle est maintenu par le porte-ficelle et s'étend vers l'avant, en travers d'un doigt reteneur de ficelle et d'une serpette, puis en avant de la balle. Le doigt reteneur de ficelle supporte le brin de telle sorte qu'il ne s'applique pas avec force sur la serpette. Une aiguille intervient pour compléter l'encerclement de la balle avec la ficelle et lorsque cette aiguille avance, elle dépose un brin arrière en travers du doigt reteneur de fi-

celle, de la serpette et du porte-ficelle. Un doigt capteur sai-

sit ces brins de ficelle et les maintient en position contre le talon de la serpette. Ainsi est présentée, dans une certaine

zone, une paire de morceaux de ficelle ou brins, disposés côte-à-

côte, et ces morceaux sont tordus en une boucle par la serpette, puis une partie en est attirée à travers la boucle pour former un noeud simple à deux brins. A la fin de l'opération du noueur, le doigt capteur revient dans sa position initiale. Le noeud formé est détaché de la serpette par un organe mobile qui le fait glisser le long de celle-ci et qui comporte ordinairement un couteau destiné à couper la ficelle provenant du distributeur de

ficelle, de façon à rendre indépendante la balle liée. Le méca-

nisme de nouage comprend donc plusieurs éléments qui fonctionnent à une cadence synchronisée avec précision les uns par rapport aux autres, de telle sorte qu'en théorie, le mécanisme forme un noeud

pour chaque balle et prépare la ficelle pour la balle suivante.

Un noueur est par inhérence un dispositif relativement compliqué et son fonctionnement à un rythme précis est parfois

perturbé. Cela peut être dû aux vibrations de la presse-ramas-

seuse, à la tension de la ficelle et au cahotement de la machine tandis qu'elle se déplace à travers champs. Les inégalités de la ficelle de liage des balles affectent également l'opération de

nouage. Les presses-ramasseuses travaillent et sont souvent par-

quées dans les champs, ce qui fait que le noueur est exposé à toutes les intempéries. De plus, le noueur est exposé à la boue, aux produits de culture et aux débris qui ont sur lui une action

abrasive et qui entravent son fonctionnement.

Un noueur perfectionné est décrit dans la demande de bre-

vet no 78/i8 376 déposée simultanément et ses caractéristiques exceptionnelles de simplicité de construction et de fiabilité de fonctionnement se sont vérifiées dans la pratique. Toutefois, ce noueur perfectionné présente quelques inconvénients, dont l'un consiste en ce qu'il utilise un couteau fixe pour couper la ficelle à un moment prédéterminé du fonctionnement du noueur, d'o il résulte que la ficelle est coupée pratiquement au même point de l'arête du couteau qui s'émousse relativement vite et a tendance à déchiqueter les extrémités du noeud, ce qui a un effet nuisible sur la formation du noeud suivant. En outre, si la ficelle n'est coupée que partiellement, le fonctionnement du noueur peut s'en trouver entravé. On rencontre des difficultés

analogues avec le couteau monté de manière à suivre les mouve-

ments de l'organe qui détache le noeud dans les modèles anté-

rieurs de noueur.

D'après la présente invention, un noueur comprend un porte-ficelle destiné à maintenir, pendant une opération de nouage, un morceau primaire et un morceau secondaire de ficelle

sur lesquels le noeud doit être formé, et un dispositif à cou-

teau rotatif destiné à couper l'un au moins des morceaux de ficelle à un instant prédéterminé du cycle de fonctionnement du noueur et tandis que ce morceau au moins de ficelle est maintenu par le porte-ficelle, le dispositif à couteau rotatif pouvant

tourner librement et étant monté à rotation autour d'un axe déca-

lé par rapport au trajet parcouru par le ou chaque morceau de ficelle à couper, ce qui fait que le dispositif à couteau est mis

en rotation pendant l'opération de coupe.

Avec cette disposition, l'action de coupe est mieux as-

surée, du fait que les morceaux de ficelle glissent effectivement

le long de l'arête du couteau et, d'autre part, une partie diffé-

rente de l'arête du couteau est présentée pour l'opération de coupe suivante, ce qui prolonge la durée utile du couteau. Le

dispositif à couteau peut être tronconique avec une arête tran-

chante formée autour de sa base. La surface de la base du dispo-

sitif à couteau tronconique peut coopérer avec une surface de cisaillement et si tel est le cas, il est préférable de donner des dimensions aussi petites que possible à cette surface de base afin de réduire au minimum le risque d'un mauvais effet de

cisaillement dû à des défauts de planéité et/ou à des irrégula-

rités des surfaces qui coopèrent. En conséquence, la base du dispositif à couteau tronconique peut comporter une cavité centrale, laissant un bord périphérique annulaire pour coopérer

avec la surface de cisaillement. Cette cavité a un r8le auxiliai-

re utile, à savoir de recueillir les matières étrangères qui pourraient autrement entraver l'effet de coupe. Le dispositif à couteau rotatif peut être monté réglable, de façon à pouvoir être serré contre la surface de cisaillement,

lorsque celle-ci est prévue, pour produire l'effet de coupe vou-

lu. Le porte-ficelle peut être agencé de façon à être mobile par rapport au dispositif à couteau rotatif et il peut également

déplacer une surface de cisaillement coopérant avec le disposi-

tif à couteau rotatif pour effectuer la coupe de la ficelle. La surface de cisaillement peut être une surface du porte-ficelle lui-même ou être formée sur un organe de cisaillement séparé, fixé au porte-ficelle ou déplaçable par celui-ci. Lorsqu'il est prévu un organe de cisaillement séparé, il peut être fait d'un matériau trempé, ce qui permet de fabriquer le porte-ficelle en un matériau moins coûteux, assurant toutefois la résistance

structurelle nécessaire. La disposition d'une surface de cisail-

lement assure l'auto-affûtage du dispositif à couteau.

Une presse-ramasseuse à usage agricole à laquelle est appliquée la présente invention va maintenant être décrite de

façon détaillée, à titre d'exemple, en référence aux dessins ci-

annexés.

La figure 1 est une vue schématique en plan supérieur de la presseramasseuse équipée d'une paire de noueurs réalisés

chacun d'après la présente invention.

La figure 2 est une vue schématique en coupe, faite à

échelle agrandie suivant la ligne II-II de la figure 1.

La figure 3 est une vue schématique en coupe de l'un

des noueurs suivant la présente invention.

La figure 4 est une vue latérale, faite dans le sens de

la flèche IV de la figure 3.

La figure 5 est une vue faite dans le sens de la flèche

V de la figure 3.

La figure 6 est une vue schématique du dispositif d'en-

traînement pour la paire de noueurs représentée sur la figure 1.

La figure 7 est une vue schématique en coupe, faite sui-

vant la ligne VII-VII de la figure 6.

La figure 8 est une vue agrandie d'un élément de la figu-

re 3.

La figure 9 est un schéma explicatif.

D'après ce qui est représenté sur les figures 1 et 2, une presseramasseuse typique à usage agricole, désignée dans l'ensemble par 10, comprend un châssis monté sur roues, sur

lequel sont diposés un mécanisme pick-up 11, un mécanisme d'ali-

mentation 12 et un couloir de pressage 13. Au fur et à mesure que le produit de culture est ramassé sur le sol, il est délivré par charges successives à l'entrée du couloir de pressage 13 et

les charges de produit sont comprimées en balles 14 par un pis-

ton 16 anime d'un mouvement de va-et-vient qui fait également progresser les balles le long du couloir vers un orifice de

sortie 17 dans le sens de la flèche 18.

Comme on peut le voir mieux peut-être sur la figure 2, un morceau ou longueur primaire 20 de ficelle ou d'un autre matériau souple 21 s'étend en travers du couloir de pressage 13 dans le trajet de l'extrémité avant de chaque balle 14, à partir d'unebobine ou d'une boite de réserve 22 et traverse le chas d'une aiguille 23, ce morceau primaire 20 de la ficelle 21 étant maintenu dans un noueur 24 monté sur la paroi supérieure du couloir de pressage 13. La presse-ramasseuse porte une paire de noueurs identiques 24 et chaque noueur est agencé de manière à coopérer avec une aiguille 23, ce qui fait qu'il faut également

prévoir une paire d'aiguilles.

Un arbre de commande principal 30 (figures 2, 6 et 7) est monté à rotation dans un support 31 sur la paroi supérieure du couloir de pressage 13, à une certaine distance au-dessus de

celui-ci et dans la direction transversale du couloir de pres-

sage. Cet arbre de commande 30 est entraîné par intermittence par un mécanisme à déclic classique 32, comprenant une roue en étoile 33 qui est disposée de manière à entrer en contact avec

la balle de fourrage ou de produit similaire en cours de forma-

tion, ce qui la fait tourner autour d'un arbre 34 tandis que la balle 34 progresse le long du couloir de pressage 13. L'arbre 34 est accouplé avec un levier à déclic 36 qui est lui-même

raccordé à un mécanisme de débrayage 37 monté sur l'arbre princi-

pal 30. L'une des moitiés du mécanisme de débrayage 37 est en-

traînée en continu, par l'intermédiaire d'un transmission à

chaîne ou à pignons, par un arbre intermédiaire de la presse-

ramasseuse, les figures 2 et 6 ne montrant qu'un pignon 38 de cette transmission. Le diamètre de la roue en étoile 33 et le rapport de transmission entre l'arbre 34 et le levier à déclic 36 sont choisis de manière à permettre la formation d'une balle

de longueur prédéterminée avant que le mécanisme à déclic n'ac-

tionne le mécanisme de débrayage 37: à ce moment, l'arbre prin-

cipal 30 est entraîné, ce qui déclenche la formation d'un noeud

par chaque noueur 24. A l'extrémité de l'arbre principal 30 op-

posée au mécanisme de débrayage 37 est fixé un bras de manivelle 39 qui est relié par une bielle ou tringle d'accouplement 40 à

un châssis porte-aiguilles 41 qui porte la paire d'aiguilles 23.

Le châssis porte-aiguilles 41 est monté pivotant sur le couloir

de pressage 13 au moyen de paliers 42. Une paire de fentes lon-

gitudinales est pratiqué dans les parois inférieure et supérieu-

re du couloir de pressage 13 pour laisser passer les aiguilles

23 lorsqu'elles pivotent vers leur position de pénétration com-

plète.

Il n'y a pas lieu de s'étendre sur les détails de construc-

tion du mécanisme à déclic 32 et du châssis porte-aiguilles ou du mécanisme de commande, car ces détails sont connus en soi dans la technique. Il suffira de résumer brièvement leur mode de

fonctionnement. Lorsque le mécanisme de débrayage 37 est action-

né, l'arbre principal 30 est entraîné et les aiguilles 23 se

déplacent entre leur position de repos (indiquée en traits con-

tinus sur la figure 2) et leur position de projection complète ou de pénétration (indiquée partiellement en traits discontinus

sur la figure 2) pour enrouler les ficelles 21 respectives au-

tour du dessous et de l'extrémité arrière de la balle 14 et pla-

cer ces ficelles 21 dans les noueurs 24 respectifs. Chaque fi-

celle 21 forme une boucle sur l'aiguille 23 en position de péné-

tration complète et revient vers la bobine 22, ce qui donne lieu à un nouveau morceau ou longueur primaire de ficelle 21 en travers du passage de la balle qui sera ensuite formée.Au moment o chaque aiguille 23 revient vers sa position de repos, les extrémités de chaque morceau primaire et secondaire 20 et 43 sont tordues et attachées ensemble par le noueur 24, ces mor- ceaux primaire et secondaire 21 et 43 étant sectionnés à la fin de l'opération de liage. Toute l'opération de nouage ou de liage se déroule entre deux courses successives du piston 16 de la machine. A l'arbre principal 30 est également fixé un unique segment denté conique 50 qui ne présente des dents 51 que sur le tiers environ de sa circonférence. Les dents d'engrenage 51 sont disposées de manière à entrer en prise avec les dents d'une roue conique 52 qui est montée sur l'une des extrémités d'un

arbre 53 qui porte un pignon de chaîne 54 à son autre extrémité.

L'arbre 53 est monté à rotation dans un support 56. Une chaîne 57 passe sur le pignon 54 et sur des pignons 58 et 59 faisant

respectivement partie des noueurs 24.

Comme on l'a déjà mentionné, les deux noueurs 24 sont identiques et il suffira donc de décrire l'un d'entre eux en détail, en liaison avec l'aiguille 23 et les autres éléments

qui lui sont associés.

A titre d'introduction générale de la description du

noueur, on attirera l'attention sur la vue en coupe de la figure 3, o l'on peut voir les éléments constitutifs de baseet leurs relations mutuelles. Chaque noueur 24 est monté sur la paroi supérieure du couloir de pressage 13, au niveau d'une ouverture

de forme allongée; un peu en arrière des poulies 61 guide-

ficelle (figures3 et 4). Le noueur comprend un socle ou plaque de support 62, un porte-ficelle rotatif 63 circulaire dans l'ensemble, monté à rotation au moyen d'un moyeu central 64 qui est fixé au bâti de support 62, une serpette 66 comprenant un arbre creux 99 qui traverse en position inclinée le moyeu 64 et est supporté à rotation par celui-ci, et une roue à vis sans

fin 67fixée àl'arbre de la serpette en prise avec des dents d'en-

grenage d'intérieures 97 formées sur le porte-ficelle 63. Comme on l'a déjà mentionné et comme on peut le voir nettement sur la figure 3 par exemple, le porte ficelle 63 est monté de manière à former un angle e1 avec la paroi supérieure du couloir de

pressage 13. On reviendra plus abondamment sur ce sujet ulté-

rieurement, mais il y a lieu de noter ici que 91 est un angle aigu et permet que la ficelle soit mieux placée par l'aiguille 23 dans la zone de préhension du porte-ficelle 63. D'autre part, comme le montre la figure 3, l'arbre 99 de la serpette forme un angle 92 avec le porte-ficelle 63. Le rapport angulaire entre l'arbre 99 et le porte-ficelle 63 permet que la serpette 66 soit mieux disposée en vue de l'opération de formation du noeud. La structure du noueur 24 et les rapports importants

entre ses éléments sont décrits ci-après de façon plus détaillée.

Le bâti de support 62 comprend une plaque de base 70 disposée horizontalement dans l'ensemble (figures 3, 4 et 5) et agencée de manière à pouvoir être fixée de façon amovible à la paroi supérieure du couloir de pressage 13. Une plaque 71 de support du porte-ficelle est fixée sur la plaque de base 70, dans une position inclinée correspondant à l'angle 1 par rapport au

plan de cette plaque. Une douille-palier 72 est également sup-

portée par la plaque de base 70, à proximité de la plaque de support 71. Un évidement est découpé dans la plaque de support 71 au voisinage de la douille-palier 72 pour créer l'espace libre nécessaire pour la roue à vis sans fin 67. Plusieurs trous

sont pratiqués dans la plaque de base 70 pour sa fixation adé-

quate au couloir de pressage 13. Des trous filetés 74 et 76 sont formés dans la plaque de support 71 pour la fixation du moyeu 64. Il est visible, pour le spécialiste, que le bâti de support 62 peut être formé d'éléments indépendants, coulé d'une seule pièce ou réalisé sous forme d'une combinaison quelconque de ces

deux techniques de fabrication.

Le porte-ficelle 63 est formé d'une seule pièce avec

trois brides ou disques 80, 81 et 82 de forme généralement circu-

laire, espacés latéralement l'un au-dessus de l'autre de manière à délimiter respectivement des rainures ou gorges 83 et 84. Les brides 80, 81 et 82 ont dans l'ensemble une forme annulaire et elles ont les mêmes dimensions, à cette exception près que la bride 80 a une épaisseur plus grande que les deux autres. Chaque bride présente à sa circonférence six encoches équidistantes 86 qui ont une forme généralement rectangulaire et dont la profondeur est nettement inférieure à la différence entre le rayon des brides 80, 81, 82 et le rayon correspondant au fond

des gorges 83 et 84. Ainsi, les gorges 83 et 84 ont une profon-

deur effective, même au niveau des encoches 86. Les flancs avant et arrière 88 et 89 de chaque encoche- 86, en considérant le sens de rotation 90, sont dirigés radialement dans l'ensemble par rapport aux disques à ficelle 80, 81, 82, l'extrémité externe du flanc avant 88 étant biseautée ou arrondie pour que la ficelle puisse entrer facilement dans l'encoche. Les encoches

voisines 86 des trois disques 80, 81 et 82 sont légèrement déca-

lées entre elles, les encoches 86 de l'un des disques étant légèrement en avance (en considérant le sens de rotation 90) sur les encoches 86 correspondantes du disque situé immédiatement au-dessus. Ainsi, des encoches correspondantes 86 des disques 80,

81 et 82 forment des gorges 91 à 96 (figure 5) qui sont incli-

nées vers l'arrière en considérant le sens de rotation 90, formant un angle de 602 environ avec les plans des disques.Tous

les bords des disques 80, 81 et 82 du porte-ficelle avec les-

quels la ficelle peut entrer en contact d'une manière ou d'une autre sont arrondis afin d'éviter un sectionnement intempestif

de la ficelle au cours du fonctionnement.

Le long du bord inférieur de l'ouverture centrale 87 du porte-ficelle 63 est formée une série continue de dents d'engrenage 97, agencée de manière à être en prise avec la roue

à vis sans fin 67 sur l'arbre 99 de la serpette. Le porte-

ficelle 63 est maintenu en place sur le support 62 par une cou-

ronne de retenue 98 du moyeu central 64, de telle sorte que tout mouvement latéral ou vertical lui soit interdit, mais qu'il puisse tourner. L'arbre 99 de la serpette porte, à l'une de ses extrémités, le pignon 58 ou 59 associé. La serpette 66 comprend une mâchoire fixe 100, qui forme un angle d'environ 902 avec l'axe de l'arbre 99 de la serpette à l'extrémité opposée au pignon 58 ou 59, et une mâchoire mobile 101, le dessin et le fonctionnement de ces mâchoires et de la serpette en général étant conformes à ce qui est décrit dans la demande de brevet

français n0 78/18 376, si bien qu'il n'y a pas lieu de les décri-

re ici de façon plus détaillée.

Un autre organe de support 102 est prévu sur le bâti de support 62 avec un pivot 103 sur l'un des côtés du porte-ficelle 63 pour le montage pivotant d'une paire de doigts reteneurs de ficelle 104 et 105 qui sont reliés d'un seul tenant à l'une de leurs extrémités. A partir du pivot 103, les doigts à ficelle

104 et 105 s'étendent transversalement en travers du porte-

ficelle 63 et pénètrent en partie dans les gorges 83 et 84 res-

pectivement. Chaque doigt 104, 105 présente, à l'opposé du pivot, un bord 106 qui sert de guide-ficelle, concourant à la mise en

place du brin secondaire 43 de la ficelle dans la gorge 91, com-

me le montre la figure 5. Le bord 106 définit en partie une ex-

trémité 107 du doigt en forme générale de crochet comportant, au moins en ce qui concerne le doigt supérieur 104, un bord droit 108 qui sert également de guide-ficelle. Les bords des doigts

104 et 105 qui sont situés vis-à-vis du porte-ficelle 63 et s'é-

tendent entre les disques de ce dernier comprennent une partie droite 109 et une partie courbe 110, séparées par une partie courbe 111 de rayon plus petit que la partie 110 (figure 5). Les doigts 104 et 105 sont sollicités élastiquement dans les gorges 83 et 84 par un ressort en lame 112. Par l'une de ses extrémités, le ressort en lame 112 est fixé à proximité du pivot 103 sur le

bord rabattu vers le haut de l'organe de support 102; il s'é-

tend en direction des doigts 104, 105 et entre en contact avec eux entre des pattes 113 et 114 à proximité du bord 106 de ces doigts à ficelle. Une vis réglable 115 (figure 5), montée sur l'organe de support 102, permet de régler la pression exercée

par le ressort 112 sur les doigts 104 et 105.

Un premier guide-ficelle fixe 116 (figures 4 et 5) est fixé au bâti de support 62 à proximité de l'un des côtés du porte-ficelle 63 et comprend une paire de plaques parallèles espacées 117 et 118 qui pénètrent partiellement dans les gorges 83 et 84 respectivement du porte-ficelle 63 et se terminent vers l'avant par des bords de guidage 119 et 120. Un prolongement de guidage courbe 121 est fixé au guide-ficelle 116 et dirigé vers l'avant en s'éloignant du mécanisme noueur 24. Le prolongement 121 et les bords de guidage 119 et 120 coopèrent pour diriger la il ficelle vers l'intérieur en direction d'une zone de préhension de la ficelle (nettement visible sur la figure 5)- définie par la gorge 91 et les doigts reteneurs de ficelle 104 et 105. Le guide 116 se termine vers l'arrière par une paire de nettoyeurs de disques espacés 122 et 123 qui pénètrent respectivement dans les gorges 83 et 84 pour débarrasser celles-ci des matières qui

y sont éventuellement contenues et les évacuer du noueur 24.

Sur le bord rabattu de l'organe de support 102 fait saillie vers l'arrière, en partie au-dessus du porte-ficelle 63,

un second guide-ficelle fixe 124 comprenant une surface de gui-

dage 125 qui intervient en guidant la ficelle vers la zone de

préhension mentionnée ci-dessus.

L'organe de support 102 comporte un mamelon 126 qui est alésé en 127 et sur-alésé en 128 et en 129. Le trou alésé 127

est fileté et reçoit un dispositif à couteau rotatif 130 (net-

tement visible sur la figure 8) dont la broche filetée 131 est maintenue en position réglée par un contre-écrou 132. L'autre extrémité de la broche 131 est réalisée sous forme de pivot 133 de plus petit diamètre, sur lequel un couteau rotatif 134 est monté à rotation. Le couteau 134 est tronconique et comporte, dans sa surface de base, une cavité 135 qui laisse une zone annulaire 136 relativement étroite, destinée à coopérer avec la surface de cisaillement 137 d'une plaque de cisaillement 138 sous la forme d'une couronne fixée sur la face inférieure du

disque 82, une arête tranchante 139 formée le long de la péri-

phérie de la surface de base. La plaque de cisaillement 138 est

en métal trempé avec des arêtes vives et il y est formé des enco-

ches 86' (figure 9) complémentaires des encoches 86 du disque 82 et alignées avec celles-ci, bien qu'ayant une taille un peu plus grande afin d'éviter un sectionnement intempestif de la ficelle par les arêtes vives lorsque cette ficelle est déplacée par rapport à une encoche du disque 82, c'est-à-dire pendant une partie de l'opération de formation du noeud. Il a été constaté qu'un retrait de 2 mm des bords est suffisant pour éviter un sectionnement intempestif de la ficelle, tout en assurant un sectionnement adéquat au moment opportun. La face inférieure de la plaque de cisaillement est munie de rainures de nettoyage 138' en forme de segment de spirale (nettement visibles sur les figures 4 et 9), servant à l'évacuation des matières étrangères

qui peuvent avoir tendance à s'accumuler dans cette zone.

L'axe de rotation 140 du couteau 134 est décalé par rapport au trajet des brins de ficelle 20 et 43 qui doivent être sectionnés par le couteau, comme on peut s'en rendre compte d'après la figure 5. En effet, pendant l'opération de coupe de la ficelle, les brins de ficelle 20 et 43 sont maintenus dans

l'angle 141 de l'encoche 86 du disque 82 associé au couteau 134.

Le fait que la zone annulaire 136 qui coopère avec la surface de cisaillement 137 a une surface relativementpetite concourt à assurer une opération de coupe préciséq car cela réduit le risque de défauts de planéité et/ou d'irrégularités des surfaces qui coopèrent, ce qui nuirait à l'effet de coupe.. L'effet de ciseaux

du couteau 134 et de la surface de cisaillement 137 est accen-

tué par le mouvement de rotation du couteau pendant l'opération

de coupe, mouvement dont le résultat est que les brins de ficel-

le 20 et 43 glissent effectivement le long de l'arête tranchante.

Le mouvement de rotation est donné au couteau 134 par les brins de ficelle 20 et 43 qui entrent en contact avec lui tandis qu'ils sont entraînés le long de leur trajectoire par le porte-ficelle 63, c'est-à- dire dans la direction 90. Pour régler le serrage du couteau 134 contre la surface de cisaillement 137, on desserre le contre-écrou 132 et on fait tourner la broche 131 dans le sens

qui convient: à cet effet, elle est munie d'une fente 142.

En service, la-presse-ramasseuse est déplacée à travers champs et le produit de culture, par exemple le fourrage, à mettre sous forme de balles est ramassé sur le sol au moyen

du pick-up Il et est délivré par celui-ci au mécanisme d'alimen-

tation 12 qui délivre à son tour le produit de culture par char-

ges successives dans le couloir de pressage 13, en synchronisme avec le mouvement de va-et-vient du piston 16 de la machine.Le piston 16 comprime le produit de culture en une balle 14 et, en même temps, il fait avancer progressivement la balle dans le sens de la flèche 18, vers l'orifice de sortie 17 du couloir de pressage. Tant que le mécanisme de débrayage 37 n'est pas

actionné, tous les éléments des noueurs 24 sont dans- leur posi-

tion de repos. Cela signifie que les aiguilles 23 occupent leur position inférieure de repos, indiquée en traits continus sur la figure 2, tandis que l-a serpette 66 fait saillie vers le bas, dans la position représentée sur la figure 4. Comme on l'a mentionné, un brin primaire 20 de ficelle 21s'étend en travers du couloir de pressage 13 dans le trajet de l'extrémité avant

de la balle 14 en cours de formation et traverse le chas de l'ai-

guille 23, l'extrémité libre de ce brin primaire étant retenue dans le porte ficelle 63 du noueur 24 correspondant (on se rappellera que la machine comporte deux noue-urs, chaque balle 14 étant liée par deux morceaux de ficelle). Le bout libre du brin primaire 20 de la ficelle 21 est reçu dans une gorge 92 du porte-ficelle 63, passe en travers du haut du porte-ficelle, redescend dans la gorge 91 suivante (à la suite de l'opération

de nouage relative à la balle précédente) et est maintenu ferme-

ment en place par les doigts reteneurs 104 et 105 en coopération

avec les disques 80, 81 et 82.

Tandis qu'une balle 14 est formée et progresse le long du couloir de pressage 13, elle fait tourner la roue étoilée 33 et au moment o elle atteint une longueur prédéterminée, la roue 33 actionne le mécanisme de débrayage 37: à ce moment, l'arbre principal 30 tourne de 3602 sous l'action du mécanisme de commande à chaîne et à pignons. Lors des 180 premiers degrés de rotation de l'arbre 30, le bras de manivelle 39, la bielle 40 et le bâti porte-aiguilles 41 pivotent, d'o il résulte que les aiguilles 23 passent de leur position inférieure de repos

dans leur position haute de pénétration complète (en traits dis-

continus sur la figure 2). En même temps, de façon connue en soi

dans la technique, le piston 16 se déplace vers sa position ex-

trême de compression du produit. Les aiguilles 23 se déplacent vers le haut à travers le couloir de pressage 13 et à travers des fentes (non représentées) dans la face frontale du piston 16, de telle sorte que le piston maintienne le produit de culture à mettre en balles écarté des aiguilles 23, tout en permettant un passage sans à-coups et sans entraves des aiguilles 23 à travers le couloir de pressage 13, de manière à éviter que les aiguilles 23 fléchissent et/ou se rompent. Lors des 180 degrés suivants de rotation de l'arbre principal 30, les aiguilles 23 sont rappelées et ramenées dans leur position de repos. En même temps, le piston 16 est rappelé. Pendant le mouvement initial de 120Q de l'arbre principal 30, les dents 51 du segment d'engrenage 50 ne sont pas en prise avec les dents de la roue conique 52, ce qui fait que ni l'un ni l'autre des noueurs n'est actionné.

Pendant le mouvement initial de l'arbre 30, chaque ai-

guille 23 entraîne l'extrémité du brin secondaire 43 de la ficel-

le 21 depuis la position indiquée en traits continus sur la fi-

gure 2, autour de la surface inférieure et de l'extrémité arrière de la balle 14, vers la position indiquée en' traits discontinus sur la figure 2, dans laquelle le bout de chaque aiguille 23 fait saillie à travers l'ouverture 60 pratiquée dans la paroi supérieure du couloir de pressage, en un point situé généralement en avant du noueur 24 associé et légèrement décalé vers la gauche par rapport à la serpette 66 de celui-ci et par rapport au centre du porte-ficelle 63. A ce moment, l'aiguille 23 place l'extrémité du brin secondaire de ficelle 43 dans la gorge 91 située au-dessus et légèrement en arrière de la serpette 66, à côté du brin de ficelle primaire 20 déjà

placé dans cette gorge. A ce moment également, le brin secondai-

re de ficelle 43 est orienté pratiquement dans la direction de la gorge 91 du porte-ficelle 63 au sommet du V défini par les organes de guidage fixes 116 et 124. De la sorte, le brin de ficelle 43 est placé aisément dans la gorge 91. Le bout du brin secondaire de ficelle 43 est maintenu contre les flancs arrière 89 des encoches 86, tandis que le bout du brin primaire 20 est maintenu contre leurs flancs avant 88. La surface de guidage 125 du guide fixe 124, le prolongement de guidage 121 et les bords de guidage 119 et 120 du guide fixe 116, ainsi que les bords 106 des doigts reteneurs de ficelle 104 et 105 coopèrent donc avec les bords des disques à ficelle 80, 81 et 82 pour guider le bout du brin secondaire de ficelle 43 vers la position qui

convient dans la gorge 91.

Le segment d'engrenage 50 entre alors en prise avec la roue conique 52, d'o il résulte que l'arbre 99 de la serpette et le porte-ficelle 63 commencent à tourner dans le sens 90.Les rapports de transmisson sont tels que pour une rotation de 602 de l'arbre principal 30, l'arbre 99 de la serpette tourne de

3602 et le porte-ficelle 63 ne tourne que de 302.

*Tandis que le porte-ficelle 63 tourne de ces 302 dans le sens 90, les bouts des brins primaire et secondaire de ficel- le 20 et 43, maintenus dans la gorge 91, sont entraînés dans la même direction et vers les doigts reteneurs de ficelle 104 et 105. Les bords 108 des doigts reteneurs de ficelle 104, 105 coincent les brins de ficelle entre ces doigts et les disques 80, 81 et 82. Au bout de 152 de rotation du porte- ficelle 63

au maximum, les bouts des brins de ficelle 20 et 43 sont soli-

denent attrapés et maintenus entre les doigts et les disques,

ne pouvant glisser entre ces éléments que sous un effort impor-

tant. Cette solide préhension des deux brins de ficelle est

maintenue sur toute l'étendue d'environ 302 de rotation du porte-

ficelle 63. Ensuite, les bouts des brins de ficelle 20 et 43 sont entraînés entre les parties 111des doigts reteneurs 104, et les disques 80, 81, 82, ce qui augmente la surface de contact entre les différents éléments et la ficelle, au point que la préhension de cette dernière est encore accrue et que les brins de ficelle ne peuvent plus glisser entre les éléments. Le bout libre du brin primaire de ficelle 20, qui était maintenu initialement entre les disques 80, 81, 82 et les parties 111 des doigts reteneurs de ficelle 104, 105, se déplace au-delà de ces parties 111 pratiquement au même moment o les bouts des brins de ficelle 20 et 43 se déplacent entre les disques et les doigts reteneurs de ficelle au niveau des extrémités en crochet

de ces derniers.

Comme on l'a déjà mentionné, tandis que le porte-ficelle 63 parcourt les 30 premiers degrés de son mouvement de rotation, l'arbre 99 de la serpette effectue un premier tour complet de 3602. Celui-ci est suivi d'un second tour complet de 3602 pour achever l'opération de formation du noeud, opération dont les

détails n'entrent pas essentiellement dans le cadre de la pré-

sente invention et ne seront donc pas donnés. Toutefois, cette opération est semblable à celle qui est décrite dans la demande

de brevet précitée, bien qu'il y ait certaines différences géné-

rales de construction entre les noueurs 24 de la présente inven-

tion et ceux de ladite demande, mais non en ce qui concerne la

nature et le fonctionnement de la serpette 66.

Lors du mouvement final de 1802 du second tour de 360k de l'arbre 99 de la serpette, le porte-ficelle 63 tourne encore, ce qui amène les bouts des brins de ficelle 20, 43 au niveau des parties 111 des doigts reteneurs 104 et 105, si bien que, comme on l'a expliqué, la force de préhension exercée sur les brins de ficelle est augmentée de façon importante, au point que ces bouts ne peuvent plus glisser entre les différents éléments, même sous l'action d'un effort de traction accru. Tandis que le

porte-ficelle 63 rejoint sa position de repos immédiatement sui-

vante, la gorge 91 qui maintient les brins de ficelle 20 et 43 passe au niveau du dispositif à couteau rotatif 130, d'o4 il résulte que les deux brins de ficelle sont coupés, ce qui rend indépendante la balle formée, bien que les bouts des brins de ficelle, mis en forme de boucle, soient toujours retenus sur la

serpette 66.

Plus précisément, les brins de ficelle 20 et 43 entrent

en contact avec l'arête tranchante 139 alors qu'ils sont main-

tenus très étroitement dans l'angle 141 de l'encoche 86 du dis-

que 82 et entraînés vers le couteau par le mouvement du porte-

ficelle 63. Les brins de ficelle 20 et 43 sont alors repoussés au-dessous de la surface inférieure du disque 82 en direction

de la plaque de cisaillement 138 par l'action combinée de l'arê-

te 139 du couteau et du mouvement du porte-ficelle jusqu'à ce

que l'arête du couteau entre en rapport avec la surface de ci-

saillement 137 et l'opération de coupe commence.

En prenant contact avec l'arête 139 du couteau, les brins de ficelle 20 et 43 font tourner le couteau 134, en particulier

au moment o ces brins entrent en contact avec la plaque de ci-

saillement, d!o il résulte que l'arête tranchante 139 est dépla-

* cée par rapport aux brins de ficelle, ce qui favorise l'effet de coupe qui se produit principalement entre l'arête du couteau et l'arête de la surface de cisaillement 137. D'autre part, la rotation du couteau a pour conséquence qu'une zone différente de son arête tranchante 139 est présentée pour l'opération de coupe suivante, ce qui réduit considérablement la vitesse

d'émoussement, outre le fait que le couteau est dans une cer-

taine mesure auto-affûté par son glissement sur la surface 137

de la plaque de cisaillement 138 en métal trempé.

Le sectionnement du brin primaire 20 de ficelle donne lieu à un court morceau de ficelle et si celui-ci ne tombe pas spontanément d'entre les disques 80, 81 et 82, les nettoyeurs

de disques à ficelle 122 et 123 l'en expulseront pendant la for-

mation des balles suivantes.

Tandis que l'opération de formation du noeud touche à sa fin, le brin primaire de ficelle pour la balle suivante, qui est maintenu dans la gorge 96 immédiatement suivante et qui s'étend par dessus le haut du porte-ficelle 63, entre en contact avec la partie 111 des doigts 104 et 105, si bien que lorsqu'un

effort de traction est exercé sur la ficelle lors de la forma-

tion de la balle suivante, ce brin de ficelle est fermement

maintenu et ne glisse pas.

Il est visible que le dispositif à couteau rotatif 130

prévu suivant la présente invention offre de multiples avantages.

Comme on l'a déjà mentionné, la durée utile du couteau est pro-

longée par le fait que la totalité de son arête tranchante 139 est utilisée et, en outre, par l'effet d'auto-affûtage produit par la surface de cisaillement 139: peu importe à cet égard si

cette surface est formée sur une plaque de cisaillement spécia-

lement prévue ou autrement. En outre, le dispositif à couteau est réglable, ce qui permet de maintenir un effet de coupe de haute qualité ou de remplacer facilement le couteau. L'effet de

coupe amélioré, dû à la plus grande uniformité de l'arête tran-

chante 139 et à la rotation du couteau 134 pendant la coupe, ré-

duit considérablement le risque de coupe partielle de la ficelle.

En conséquence, il n'y a pas besoin de donner au porte-ficelle une robustesse aussi grande que s'il avait à résister aux efforts

intenses qui peuvent se produire en cas de coupe incomplète.D'au-

tre part, la cavité 135 dans la surface de base du couteau 134 est en mesure de recevoir les matières étrangères qui pourraient autrement entraver l'opération de coupe. En outre, en raison de l'orientation des gorges de nettoyage en spirale partielle 138' par rapport à la direction de rotation 90 de la plaque

de cisaillement 138 et en conséquence de la rotation de la pla-

que-de cisaillement 138 par rapport au couteau rotatif 134, les gorges de nettoyage ont tendance à éjecter en spirale les fibres et autres matières qui auraient tendance autrement à s'accrocher autour de l'arête tranchante 139 du couteau rotatif 134 et à se coincer entre ce couteau et la plaque de cisaillement 138. Ainsi, l'auto-affatage du couteau rotatif 134 par la plaque

de cisaillement 138 associée s'en trouve amélioré.

La disposition d'une plaque de cisaillement séparée 138 en métal trempé signifie également que le porte-ficelle peut être fabriqué en une matière plus tendre et, par suite, moins

coûteuse que s'il devait présenter lui-même la surface de cisail-

lement, suivant la demande de brevet précitée par exemple.

Claims (14)

REVENDICATIONS

1. Noueur, comprenant un porte-ficelle (63) destiné à maintenir, pendant une opération de formation du noeud, un brin primaire (20) et un brin secondaire (43) de ficelle sur lesquels le noeud doit être formé, et un dispositif à couteau rotatif (130) destiné à sectionner l'un au moins des brins de ficelle à un instant prédéterminé du cycle de travail du noueur (24) et tandis que ce brin de ficelle au moins est maintenu par le porteficelle (63), caractérisé en ce que ce dispositif à couteau (130) peut tourner librement et est monté à rotation autour d'un axe (140) qui est décalé par rapport à la trajectoire du brin ou des brins (20, 43) de ficelle à couper, ce qui fait que le dispositif à

couteau subit une rotation pendant l'opération de coupe.

2. Noueur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif à couteau (130) est monté de manière à pouvoir être réglé dans la direction longitudinale de son axe de rotation

(140).

3. Noueur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif à couteau (130) comprend un couteau tronconique

(134), l'arête transchante (139) étant formée autour de la surfa-

ce de base du tronc de cône.

4. Noueur selon la revendication 3, caractérisé en ce

que la surface de base du couteau (134) présente une cavité cen-

trale (135) donnant lieu à une arête périphérique annulaire (136).

5. Noueur selon les revendications 3 et 4, caractérisé

en ce que le couteau (134) est monté à rotation sur un pivot (133) auquel est associée une broche filetée (131) reçue dans un organe

de montage fileté (127), le réglage du couteau (134) dans la di-

rection longitudinale de la broche (131) s'effectuant par

rotation de cette dernière.

6. Noueur selon l'une quelconque des revendications

1 à 5, caractérisé en ce que le dispositif à couteau (134) coo-

père avec une surface de cisaillement (137) pour effectuer le sectionnement du ou de chaque brin de ficelle.

7. Noueur selon la revendication 6, caractérisé en ce

que la surface de cisaillement (137) est formée sur le porte-

ficelle (63).

8. Noueur selon la revendication 6, caractérisé en ce que la surface de cisaillement (137) est formée sur un organe

de cisaillement séparé (138).

9. Noueur selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'organe de cisaillement (138) est mobile sous l'action du

porte-ficelle (63), de façon à présenter la surface de cisaille-

ment (137) pour qu'elle coopère avec le dispositif à couteau (134)

audit instant prédéterminé du cycle de travail du noueur (24).

10. Noueur selon la revendication 9, caractérisé en ce que l'organe de cisaillement (138) est fixé au porte-ficelle (63)

et est mobile avec celui-ci.

11. Noueur selon la revendication 10, caractérisé en ce le porte-ficelle (63) se compose de plusieurs disques à ficelle (80, 81, 82) et en ce que l'organe de cisaillement (138) a au moins partiellement une forme complémentaire de celle de l'un des disques à ficelle, ayant toutefois, au moins partiellement, une

dimension inférieure à celle du disque de sorte que son bord pé-

riphérique externe soit en retrait par rapport au bord correspon-

dant du disque à ficelle, l'organe de cisaillement étant monté

sur ce disque à ficelle.

12. Noueur selon l'une quelconque des revendications 6 à

11, caractérisé en ce que l'organe de cisaillement (138) est fait

d'une matière trempée et présente des bords vifs..

13. Noueur selon l'une quelconque des revendications 6 à

12, caractérisé en ce que la surface de cisaillement (137) de l'organe de cisaillement (138) est munie de plusieurs gorges (138>

destinées à évacuer les matières étrangères qui peuvent s'accumu-

ler sur la surface.

14. Noueur selon la revendication 13, caractérisé en

ce que les gorges (138') ont la forme de segment de spirale.