EP0531238B1

EP0531238B1 - Procédé de conditionnement des racines d'une plante et machine pour sa mise en oeuvre

Info

Publication number: EP0531238B1
Application number: EP92420289A
Authority: EP
Inventors: Daniel Carret
Original assignee: SEBREMA
Current assignee: SEBREMA
Priority date: 1991-09-02
Filing date: 1992-09-01
Publication date: 1995-05-31
Anticipated expiration: 2012-09-01
Also published as: FR2680752A1; FR2680752B1; ATE123266T1; EP0531238A1; DE69202741D1; DE69202741T2; ES2075664T3

Description

La présente invention concerne un procédé de conditionnement des racines de tous types de plantes, et notamment d'arbustes tels que des rosiers, et une machine pour sa mise en oeuvre.
Il est avantageux pour le consommateur d'acheter des plantes dites "prêtes à planter", c'est-à-dire dont les racines sont enveloppées dans une motte de substrat (par exemple du terreau ou de la tourbe), cette motte étant elle-même maintenue autour des racines par une toile aérée ou un filet élastique tubulaire. Après avoir creusé le trou adéquat dans la terre, il suffit en effet au consommateur d'y introduire la motte telle qu'elle et de reboucher le trou, ladite toile ou ledit filet étant en matériau biodégradable. Aucune manipulation de la plante avec ses racines nues n'est donc nécessaire, ce qui assure pratiquement le succès de la plantation, avec une mise en oeuvre très simple et rapide.
Pour l'horticulteur, ce procédé de conditionnement présente les avantages d'assurer une parfaite conservation des plantes même en cas de stockage relativement long, de permettre aux racines de se développer dans la motte, ce qui autorise des plantations même tardivement dans la saison, et de supprimer l'emploi de pots en matière plastique pour conditionner les racines, dont le coût augmente le prix du produit fini. En outre, les plantes ainsi conditionnées ont un aspect visuel attractif pour les consommateurs.
Ce procédé va également dans le sens des préoccupations écologistes puisque les toiles ou filets employés sont biodégradables et que la suppression desdits pots évite la dissémination de déchets de matière plastique.
Pour reconstituer la motte, il convient de tasser le substrat autour des racines nues de la plante, puis de mettre en place la toile ou le filet, en simple ou double épaisseur.
A cet effet, on connaît, par les brevets américains 3 008 279 et 2 048 042, de déposer la toile d'enveloppement, le substrat et la plante sur un tapis souple de réception, de rabattre une partie du tapis autour de la plante et du substrat pour les envelopper partiellement et, a l'aide de moyens mécaniques appropriés, de déplacer le tapis autour du substrat et de la plante de manière, par leur entraînement en rotation, à réaliser le tassement du substrat autour des racines ainsi que l'enroulement de la toile autour du substrat.
Ces machines, outre le fait qu'elles sont anciennes, rudimentaires, encombrantes et peu productives, présentent plusieurs inconvénients importants.
Tout d'abord, elles ne permettent pas de régler ni de contrôler le tassement du substrat sur les racines des plantes, alors que certaines plantes n'exigent qu'un faible tassement tandis que d'autres, tel le rosier, exigent un tassement important.
De plus, certaines plantes présentent des racines relativement rigides, pouvant être plus ou moins tordues et en saillie vers l'extérieur. Il est alors nécessaire de réaliser un tassement important du substrat, pour l'obtention de mottes ayant une tenue suffisante pour résister au retour des racines dans leur position naturelle, a défaut de quoi les racines pourraient désagréger la motte, ce qui conduirait au dessèchement rapide de la plante.
En outre, l'impossibilité de contrôler le tassement du substrat aboutit à une pénétration insuffisante de celui-ci à l'intérieur du faisceau de racines. Il en résulte qu'une partie importante des plantes conditionnées se dessèche avant d'être replantée.
Enfin, les machines de la technique antérieure ne permettent pas l'obtention de mottes tassées a leurs extrémités, si bien que celles-ci ont tendance à se désagréger a ces endroits, ce qui induit une perte substantielle de substrat au cours de leur manipulation et de leur transport, et n'ont qu'un aspect visuel médiocre.
La présente invention vise a remédier à l'ensemble de ces inconvénients.
A cette fin, le procédé qu'elle concerne, selon lequel, de manière connue, on presse longitudinalement du substrat autour des racines, on entraîne la plante et le substrat en rotation autour de l'axe longitudinal de la plante en maintenant l'action de pressage du substrat, on réalise l'enroulement du bord d'une toile souple d'enveloppement autour de la motte et on fixe le bord libre de cette toile, par exemple par agrafage, est caractérisé en ce qu'il consiste à déposer tout ou partie du substrat prévu pour constituer la motte dans une gouttière délimitée par une bande sans fin tendue sur quatre rouleaux répartis en deux paires superposées, à placer la plante dans cette gouttière de telle sorte que ces racines soient au contact du substrat, a déposer, s'il y a lieu, le reste du substrat, à rapprocher l'un des rouleaux supérieurs de l'autre rouleau supérieur pour réaliser le pressage du substrat autour des racines et à entraîner les rouleaux en rotation pour, en faisant défiler la bande sans fin, entraîner la plante et le substrat en rotation.
L'écartement plus ou moins important des rouleaux supérieurs au moment du déclenchement du défilement du tapis sans fin et le temps plus ou moins long d'entraînement en rotation de la plante et du substrat permettent de régler et de contrôler le tassement du substrat sur les racines de la plante.
Les racines sont parfaitement maintenues au début et au cours de la mise en forme de la motte, de sorte qu'elles ne viennent pas gêner la réalisation de cette dernière. Ainsi, les branches et les racines de la plante sont parfaitement centrées dans la motte, quelle que soit leur forme plus ou moins irrégulière.
Le tassement contrôlé rendu possible par le procédé selon l'invention permet également l'obtention de mottes ayant une tenue suffisante pour résister au retour des racines dans leur position naturelle, ainsi qu'une parfaite pénétration du substrat à l'intérieur du faisceau de racines. En fonction du tassement désiré, il est possible de rajouter du substrat en cours de formation de la motte.
En outre, ce procédé permet d'obtenir un serrage progressif du substrat sur les racines au cours de la rotation de la plante, de telle sorte que tout risque d'endommagement des racines est écarte.
L'invention se rapporte également à une machine de mise en oeuvre du procédé décrit ci-dessus.
Cette machine comprend quatre rouleaux répartis en deux paires superposées, autour desquels est tendue une bande sans fin formant une gouttière de réception de la plante et du substrat, l'un des rouleaux supérieurs étant mobile en translation entre une position écartée de l'autre rouleau supérieur, et une position rapprochée de l'autre rouleau où la bande sans fin est apte à presser longitudinalement le substrat et la plante déposés dans ladite gouttière, des moyens moteurs étant prévus pour entraîner les rouleaux en rotation de manière, en faisant défiler la bande, à entraîner le substrat et la plante en rotation.
La bande sans fin comporte avantageusement une bande, faisant saillie de sa surface, disposée parallèlement à sa direction de défilement, constituant un repère de positionnement du collet de la plante dans la gouttière et autour de laquelle le collet est destiné à être engagé. La position de l'extrémité supérieure de la motte par rapport au collet de la plante est ainsi toujours identique d'une motte à l'autre, quelle que soit la longueur des racines, ce qui permet de concevoir un emballage pour la plante sur lequel seraient repérées la hauteur de plantation et la hauteur de taille des branches, entre autres. Cette bande permet également de délimiter nettement l'extrémité supérieure de la motte.
De préférence, les moyens de commande de l'entraînement en rotation des rouleaux sont positionnés de manière à être actionnés par l'arrivée du rouleau supérieur mobile en position rapprochée de l'autre rouleau supérieur et le déclenchement de ces moyens de commande est réglable selon la position du rouleau supérieur mobile, pour l'obtention de mottes plus ou moins tassées selon la nature de la plante ou du substrat employé.
Selon d'autres caractéristiques, la machine comprend :

des disques montés sur au moins certains des axes des rouleaux, coaxialement à ceux-ci, en bordure de la bande sans fin et du côté de la gouttière destine a recevoir la plante et le substrat, ces disques étant légèrement décalés axialement les uns par rapport aux autres afin de pouvoir se chevaucher lorsque les rouleaux supérieurs sont en position rapprochée l'un de l'autre ; ces disques permettent de fermer la gouttière côté plante et substrat, pour empêcher l'écoulement de celui-ci et former le fond de la motte de manière nette, avec tassement de celui-ci ;
au moins un rouleau tenseur réglable en position, pour régler la tension de la bande en fonction du diamètre de la motte à réaliser ;
plusieurs cylindres interchangeables, de diamètres différents, pouvant être montés tour à tour sur la machine du côté de la gouttière opposé à celui recevant la plante et le substrat pour marquer la gouttière et faire varier son diamètre en fonction du diamètre désiré pour les mottes ;
au moins une balayette ou un racloir de nettoyage de la bande ;
un châssis basculant sur lequel est monté le rouleau supérieur mobile, ce châssis étant, de préférence, monté pivotant autour de l'axe du rouleau situé en dessous dudit rouleau supérieur mobile, comprenant un contrepoids facilitant son basculement et déclenchant, à son arrivée en fin de course de basculement dans le sens du rapprochement des rouleaux supérieurs, l'entraînement en rotation des rouleaux ; selon une forme de réalisation simple de l'invention, le châssis comprend une patte sur la trajectoire de laquelle se situent les moyens de commande de l'entraînement des rouleaux, cette patte étant apte à déclencher ces moyens de commande ;
un dévidoir pour ladite toile aérée ou filet et des moyens pour sa coupe à longueur désirée ;
des moyens automatisés d'amenage de quantité déterminée de substrat dans la gouttière.

En outre, la machine est avantageusement inclinée perpendiculairement aux rouleaux, pour favoriser le dépôt du substrat et de la plante dans la gouttière, le tassement du substrat et l'évacuation de résidus ou du surplus de substrat.
De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit en référence au dessin schématique annexe représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation préférée de la machine qu'elle concerne.

Figures 1 et 2 en sont des vues en perspective, sous deux angles différents ;
Figures 3 et 4 en sont des vues simplifiées en bout selon deux phases de fonctionnement différentes ;
Figure 5 en est une vue en coupe selon V-V de figure 3 ; et
Figure 6 est une vue d'une plante dont les racines ont été conditionnées par le procédé que la machine permet de mettre en oeuvre.

Les figures 1 à 5 représentent sous différents angles une machine 2 de conditionnement des racines d'une plante 3 permettant de réaliser, comme le montre la figure 6, une motte 4 de substrat 5 enveloppant les racines, cette motte 4 étant elle-même enveloppée dans une toile aérée ou un filet 6.
La machine 2 comprend quatre rouleaux 10a,10b,10c,10d répartis en deux paires superposées, autour desquels est tendue une bande sans fin 11 formant une gouttière 12 de réception de la plante 3 et du substrat 5. Les arbres des rouleaux 10a,10b,10c,10d sont engagés dans des paliers 13 portes par le bâti 14 de la machine 2.
L'un 10a des rouleaux supérieurs 10a,10b est porté par un châssis 20, comprenant une poignée 21 et monté pivotant autour de l'axe du rouleau 10c situé en dessous du rouleau 10a. Le rouleau 10a est ainsi mobile entre une position écartée du rouleau 10b, visible sur les figures 1 et 3, et une position rapprochée de celui-ci, visible sur les figures 2 et 4.
La machine 2 comprend en outre :

un moto-réducteur 25 pour l'entraînement en rotation des rouleaux 10a,10b,10c,10d par l'intermédiaire d'un jeu de pignons 26 et de chaînes 27, ce moto-réducteur 25 étant protégé par un capot 28 dans lequel une lumière 29 en arc-de-cercle est ménagée pour rendre possible le mouvement du châssis 20 ;
une bande souple 30, faisant saillie de la bande sans fin 11 et étant disposée sur elle parallèlement à sa direction de défilement, servant de repère de positionnement du collet 3a de la plante 3 et autour de laquelle le collet 3a de la plante 3 est destiné à être engagé.
des disques 31 montés sur les arbres des rouleaux 10a,10b et 10c, coaxialement à ceux-ci, ces disques étant situés en bordure de la bande sans fin 11 et du côté de la gouttière 12 destiné à recevoir la plante 3 et le substrat 5 ; les disques 31 sont légèrement décalés axialement les uns par rapport aux autres afin de pouvoir se chevaucher lorsque les rouleaux supérieurs 10a,10b sont en position rapprochée l'un de l'autre ;
un rouleau tenseur 32 porté par des paliers 33 eux-mêmes montés sur un châssis 34, ce châssis 34 étant monté pivotant sur le bâti 14 de la machine 2 par l'un de ses côtés parallèles à l'axe du rouleau 32 et étant fixé à ce bâti 14 par son autre bord parallèle au rouleau 32 au moyen d'une vis 35 dont le serrage ou le desserrage permet de régler la tension qu'exerce le rouleau 32 sur la bande sans fin 11 ;
un cylindre 36 dont l'axe est solidaire d'une patte radiale 37 pouvant être fixé, selon une hauteur réglable, à un montant 38 solidaire du bâti 14, ce cylindre 35 faisant partie d'une serie de cylindres interchangeables, de diamètres différents, pouvant être montés tour à tour sur la machine 2 du côté de la gouttière 12 opposé à celui où se trouvent les disques 31 pour marquer la gouttière 12 et faire varier son diamètre en fonction du diamètre désiré pour les mottes 4 ;
un contacteur 40 de mise en fonctionnement des rouleaux 10a,10b,10c,10d, réglable en position et situé sur la trajectoire d'un montant latéral du châssis 20 ou d'une patte portée par lui ;
un châssis 41 formant dévidoir pour un rouleau 42 de toile aérée 43 et comportant une glissière 44 dans laquelle peut être déplacé un coulisseau 45 porteur d'une lame, pour découper à la longueur désirée la toile 43 se dévidant plus ou moins à la verticale de l'extrémité de la gouttière 12 où se trouvent les disques 31.

Il est en outre visible sur la figure 5 que la machine 2 est inclinée du côté de la gouttière 12 où se trouve le rouleau 42 et que le rouleau tenseur 32 comprend une gorge 50 pour permettre le passage de la bande 30.
Les figures 3 à 5 illustrent différentes phases du fonctionnement de la machine 2 et du procédé dont elle permet la mise en oeuvre.
Environ la moitié du substrat 5 prévu pour constituer la motte 4 est tout d'abord déposée dans la gouttière 12 entre la bande 30 et l'extrémité de la bande sans fin 11. L'inclinaison de la machine 2 facilite le maintien du substrat 5 dans cette portion de la gouttière 12 et les disques 31 empêchent son écoulement en dehors de cette dernière. L'absence d'un disque 31 sur le rouleau 10d permet de ménager un passage rendant possible l'évacuation de résidus ou du surplus de substrat. La plante 3 est ensuite déposée dans la gouttière 12 de telle sorte que son collet 3a soit situé au niveau de la bande 30 et que ses racines soient sur le substrat 5, l'autre moitié de celui-ci étant ensuite déposée sur les racines. Le châssis 20 est alors basculé de manière a amener le rouleau 10a jusqu'alors en position écartée du rouleau 10b, en position rapprochée du rouleau 10b où la bande sans fin 11 exerce une pression longitudinale sur le substrat 5 qui tend à le tasser. Au moment de l'arrivée du rouleau 10a en position rapprochée du rouleau 10b, le montant latéral du châssis 20 vient actionner le contacteur 40, qui provoque l'entraînement en rotation des rouleaux 10a,10b,10c,10d. La plante et le substrat sont alors roulés de telle sorte que la motte 4 acquiert, comme cela apparaît sur la figure 6, une forme cylindrique.
La toile 43 peut être engagée entre les rouleaux 10a et 10b à ce moment là de manière à réaliser son enroulement autour de la motte 4 ou peut, ainsi que cela est représenté sur la figure 3, être placée dans le fond de la gouttière 12 avant dépôt dans celle-ci de la totalité du substrat 5.
Après son enroulement, la toile 43 est coupée à la longueur désirée à l'aide du coulisseau 45 puis le châssis 20 est basculé de manière a éloigner le rouleau 10a du rouleau 10b. Ceci provoque l'arrêt de la rotation des rouleaux 10a,10b,10c,10d. La plante avec sa motte 4 et la toile 43 enroulée autour d'elle peut alors être extraite de la gouttière 12 et le bord d'extrémité de la toile 43 peut être fixé à la partie enroulée de la toile 43 au moyen d'agrafes 51.
Grâce à la machine 2, il est possible d'obtenir, comme cela est visible sur la figure 6, des mottes 4 toujours identiques entre elles dans leur diamètre et leur longueur, ainsi que dans le tassement de leur substrat. En outre, les branches et les racines de la plante 3 sont parfaitement centrées dans la motte quelle que soit leur forme plus ou moins régulière puisqu'elles sont maintenues au centre de la motte lors de l'entraînement en rotation de la plante par la bande sans fin 11. La bande 30 permet de parfaitement positionner la plante 3 par rapport au sommet de la motte 4 de telle sorte que l'enfoncement de la plante 3 dans la motte 4 est toujours idéal.
L'interchangement du rouleau 36 permet de réaliser des mottes 4 de différents diamètres, la position du rouleau 32 étant réglée à l'aide de la vis 35 de manière à exercer sur la bande 11 la tension adéquate.
La position du contacteur 40 est réglable, ce qui permet de régler le moment où ce contacteur est déclenché par la basculement du châssis 20 et donc le moment où les rouleaux 10a,10b,10c,10d sont entraînés en rotation. Ainsi, la pression longitudinale du substrat 5 exercée par la bande sans fin 11 avant l'entraînement en rotation des rouleaux 10a,10b,10c,10d peut être réglée pour l'obtention de mottes 4 plus ou moins tassées selon les plantes à conditionner.
La machine 2 selon l'invention permet l'obtention de mottes parfaites dans leur présentation et ce à une cadence élevée.

Claims

Procédé de conditionnement des racines d'une plante, selon lequel, de manière connue, on presse longitudinalement du substrat autour des racines, on entraîne la plante et le substrat en rotation autour de l'axe longitudinal de la plante en maintenant l'action de pressage du substrat, on réalise l'enroulement du bord d'une toile aérée autour de la motte et on fixe le bord libre de cette toile, par exemple par agrafage, caractérisé en ce qu'il consiste à déposer tout ou partie du substrat (5) prévu pour constituer une motte (4) dans une gouttière (12) délimitée par une bande sans fin (11) tendue sur quatre rouleaux (10a à 10d) répartis en deux paires superposées, à placer la plante (3) dans cette gouttière (12) de telle sorte que ses racines soient au contact du substrat (5), à déposer, s'il y a lieu, le reste du substrat (5), à rapprocher l'un (10a) des rouleaux supérieurs (10a,10b) de l'autre rouleau supérieur (10b) pour réaliser le pressage du substrat (5) autour des racines et à entraîner les rouleaux (10a à 10d) en rotation pour, en faisant défiler la bande sans fin (11), entraîner la plante (3) et le substrat (5) en rotation.
Machine pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 1, comprenant quatre rouleaux (10a à 10d) répartis en deux paires superposées, autour desquels est tendue une bande sans fin (11) formant une gouttière (12) de réception de la plante (3) et du substrat (5), l'un (10a) des rouleaux supérieurs (10a,10b) étant mobile en translation entre une position écartée de l'autre rouleau supérieur (10b), et une position rapprochée de l'autre rouleau (10b) où la bande sans fin (11) est apte à presser longitudinalement le substrat (5) et la plante (3) déposés dans ladite gouttière (12), des moyens moteurs (25) étant prévus pour entraîner les rouleaux (10a à 10d) en rotation de manière, en faisant défiler la bande (11), à entraîner le substrat (5) et la plante (3) en rotation.
Machine selon la revendication 2, caractérisé en ce que la bande sans fin (11) comporte un repère (30) de positionnement et de maintien du collet (3a) de la plante (3) dans la gouttière (12).
Machine selon la revendication 2 ou la revendication 3, caractérisée en ce que les moyens (40) de commande de l'entraînement en rotation des rouleaux (10a à 10d) sont positionnés de manière a être actionnés par l'arrivée du rouleau supérieur mobile (10a) en position rapprochée de l'autre rouleau supérieur (10b).
Machine selon la revendication 4, caractérisée en ce que le déclenchement de ces moyens de commande (40) est réglable selon la position du rouleau supérieur mobile (10a).
Machine selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisée en ce qu'elle comprend des disques (31) montés sur au moins certains des axes des rouleaux (10a à 10d), coaxialement à ceux-ci, en bordure de la bande sans fin (11) et du côté de la gouttière (12) destiné à recevoir la plante (3) et le substrat (5), ces disques (31) étant légèrement décalés axialement les uns par rapport aux autres afin de pouvoir se chevaucher lorsque les rouleaux supérieurs (10a,10b) sont en position rapprochée l'un de l'autre.
Machine selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un rouleau tenseur (32) réglable en position, pour régler la tension de la bande (11) en fonction du diamètre de la motte (4) à réaliser.
Machine selon l'une des revendications 2 à 7, caractérisée en ce qu'elle comprend plusieurs cylindres interchangeables (36), de diamètres différents, pouvant être montés tour à tour sur la machine (2) du côté de la gouttière (12) opposé à celui recevant la plante (3) et le substrat (5) pour marquer la gouttière (12) et faire varier son diamètre en fonction du diamètre désiré pour les mottes (4).
Machine selon l'une des revendications 2 à 8, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une balayette ou un racloir de nettoyage de la bande (11).
Machine selon l'une des revendications 2 à 9, caractérisée en ce qu'elle comprend un châssis basculant (20) sur lequel est monté le rouleau supérieur mobile (10a), ce châssis (20) étant monté pivotant autour de l'axe du rouleau (10c) situé en dessous dudit rouleau supérieur mobile (10a), comprenant un contrepoids facilitant son basculement et déclenchant, à son arrivée en fin de course de basculement dans le sens du rapprochement des rouleaux supérieurs (10a,10b), l'entraînement en rotation des rouleaux (10a à 10d).
Machine selon l'une des revendications 2 à 10, caractérisée en ce qu'elle comprend un dévidoir (41) pour ladite toile aérée ou filet (43) et des moyens (44,45) pour sa coupe à longueur désirée.
Machine selon l'une des revendications 2 à 11, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens automatisés d'amenage de quantité déterminée de substrat (5) dans la gouttière (12).