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" Machine à diviser et à conformer la -pâte, avec appareil diviseur rabattable sur la plaque de sapport de la pâte "
Les machines à diviser et à conformer la pâte qui coin- portent un appareil diviseur rabattable sur la plaque sup- portant la pâte présentent, sur les machines à mouvement vertical de l'appareil diviseur, l'important avantage que les organes qui viennent en contact avec la pâte, et par- ticulièrement la plaque presseuse et les couteaux diviseurs qui constituent en même temps les chambres de conformation sont plus accessibles pour la révision et le nettoyage.
Les machines de ce genre deviennent particulièrement sira- ples, quand ce n'est -pas l'appareil diviseur, mais la pla- que supportant la pâte qui exécute le mouvement conforma- teur circulaire. Toutefois, une machine de ce genre per- drait beaucoup de sa simplicité, si cette plaque de support de la pâte, effectuant le mouvement circulaire, devait également exécuter un mouvement dans la sens vertical,
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pour comprimer la pâte. Il faut au contraire recommander de faire exécuter ce mouvement de compression par la pla- que presseuse faisant partie de l'appareil diviseur rabat- table.
Comme la force de compression est relativement gran- de, le mouvement de compression de la plaque presseuse ne peat se f ire à la main qu'à l'aide d'un mécanisme multi- plicatieur, poar le logement duquel l'appareil diviseur rabattable ne comporte pas la place suffisante. Du reste, cet appareil est déjà par lui-même très lourd, en comparai- son des couvercles rabattables des machines à travailler la pâte servant uniquement à diviser celle-ci, parce qu'il doit comprendre non seulement la plaque pressease, mobile sur lui, mais encore le système de couteaux diviseurs, éga- lement mobile sur lui, et, éventuellement encore d'autres organes nécessaires à l'exécution du mouvement conformateur.
Suivant l'invention, on arrive, en remédiant aux in- convénients précités, à utiliser la multiplication néces- saire pour effectuer la compression à la main par suite de ce que la plaque presseuse, bien qu'elle participe au mou- vement de rabattement de l'appareil diviseur , se déplace pour exercer sa pression, par rapport à ce dernier, le mou- le diviseur étant fermé, par l'intermédiaire d'un mécanis- me logé dans le bâti de la machine, c'est-à-dire dans la partie inférieure fixa. Le bâti de la machine, qui porte sa partie supérieure la plaque de support de la pâte , offre la place suffisante pour loger an mécanisme de ce genre .
Comme d'autre part il ne faut pas que ce mouvement de compression, au moyen d'un mécanisme multiplicateur logé dans le bâti de la machine, par exemple au moyen d'un long levier à main connu par lui-même, puisse déranger le mou- venant de rabattement de l'appareil divisear, qui est né- cessaire pourretier les pâtons terminés, et pour la mise en place d'une nouvelle quantité de pâte, on a disposé sui-
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vant l'invention, entre les parties du mécanisme de compres sien, logées dans le hâti de la machine, et la plaque pres- sease mobile située dans le mécanisme diviseur, un acou- plement automatique, disposéde telle sorte qu'au début du mouvement de compression,
des parties du mécanisas da compression saisissant en entraînant automatiquement la plaque presseuse située dans l'appareil diviseur rabattu, tandis que ces organes d'entraînement, lors du retour du. levier à main de la presse à sa position initiale, libè- rent à nouveau la plaque presseuse, qui alors, de préféren- ce sous l'influence d'un ressort ou d'an équivalent, vient se placer dans sa position la plus élevée, et se retire ainsi d'une manière certaine, de la masse de pâte compri- mée, avant que le mouvement conformateur commence.
Comme, ainsi que cela a été dit. plus haut, l'appareil diviseur rabattable est nécessairement assez lourd,, et comme d'autre part le cycle d'opérations de compression, de division et de conformation de la pâte , dans les boulan- geries, se répète jaurnellement très souvent, parfois bien des centaines de fois, il en résulte que la fermeture de l'appareil diviseur avant le commencement de la compres- sion, et ltouverture de cet appareil lorsque l'opération de conformation est terminée, nécessitent une dépense d'é- nergie notable. On remédie à cet inconvénient, suivant l'in vention , en équilibrant le poids du mécanisme diviseur, en tout ou en partie, au moyen de contrepoids ou par un effet antagoniste mécanique.
Les dessins annexés représentent, à titre d'exemple, quelques unes des nombreuses formes d'exécution possibles de l'objet de l'invention; dans ces dessins :
Fig. 1 est aile vue de face d'une forme d'exécution d'une machine à diviser et à conformer la pâte, aveu appa- reil diviseur resatable, la plaque presseuse se dépla- çant dans ce mécanisme diviseur, et le système de couteaux
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diviseurs;
Fig. 2 représente la même machine,vue de côte, cette vue permettant spécialement de voir le dispositif d'em- brayage de l'accouplement du moavement conformateur; Fig. 3 représente, en coape suivant 3-3 de la fig. 1, le mode de verrouillage mutuel du mécanisme d'accouplement et du. mouvement de compression;
Figs. 4 à 7 représentent, appliquées à an type de ma- chine légèrement modifie', diverses formes d'exécution de l'appareil d'équilibrage du. poids da mécanisme diviseur rabattable.
Dans l'exemple représenté aux figures 1 à 3, la tête
31 du. bâti 30 de la machine porte la plaque ou tôle 18¯ de support de la pâte qui, ainsi qu'on l'a admis dans cet exemple, exécute par rapport à la tête 31 an mouvement cir- culaire, qui a pour effet de transformer les morceaux de pâte divisés en pièces arrondies. L'entreainement, pour ce mouvement circulaire de la plaque 18, s'effectue par l'in- termédiaire de l'arbre 17 et de sa poulie à courroie 26.
Au-dessus da bâti de la machine se trouve l'appareil divisear 19, lequel pivote sur an pivot 27 du bâti 30, par l'intermédiaire d'une poignée 28. A l'intérieur de l'envelop- pe cylindrique du mécanisme diviseur 19 , se trouve la pla- . que presseuse 11, qui est mobile dans le sens axial. Un ressort 16, intercalé entre le mécanisme diviseur et la plaqae presseuse, tend à maintenir cette plaque 16 dans sa position la plus élevée. On peut faire varier, cette position la plus élevée de la plaque presseuse, au moyen de deux vis 23 situées dans le mécanisme diviseur, suivant la quantité de pâte à traiter, la posi ion des vis de régla- ge 23 pouvant être rendue fixe au. moyen des écrous à ailet- tes 24.
La plaque pressease 11 porte, pour effectuer ses mouvements, deux prolongements ou bras 10, qui font sail- lie latéralement sur des fentes du mécanisme diviseur 19.
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pour permettre d'exécuter à la main les mouvements de compression de la plaque 11, avec une force suffisante, l'abaissement de cette plaque 11 sur la masse de pâte pla- cée sur la machine s'effectue au moyen d'un mécanisme dis- posé sur le bâti 30 de la machine mais qui n'est accouplé à la plaque presseuse 11 que temporairement, c'est-à-dire pendant l'exécution du mouvement de compression, mais à part cela ne gêne pas le mouvement de rabattement du. mé- canisme diviseur 19 sur la pivot 27.
A la partie inférieu- re du bâti 30 de la machine se trouve un arbre 2, qui po r- te le long du levier 4, lequel, dans sa position de repos, est fixé en place par le cliquet d'une pédale 1, prenant sur un nez 3 solidaire du. levier 4, Le court bras du levier 4 est relié, par l'intermédiaire de la bielle 5, avec une traverse 6 guidée verticalement dans le bâti de la machi- ne, et qui porte deux tiges de traction 7, également gui- dées dans le bâti 30. A l'extrémité supérieure de ces tiges 7 se trouvent des organes preneurs ± dont les chevilles latérales 29 coulissent dans des rainures courbes 8, fixées à la tâte 31 du bâti 30 de la machine.
Dans le mécanisme diviseur 19, et mobiles par rapport à celui-ci ainsi que par rapport à la plaque 11, se trou- vent les couteaux diviseurs de pâte 15, qui,à la manière usuelle, forment des chambres disposées, par exemple, en étoile, et ayant à peu près la même contenance. Ces cou- teaa.x sont portés par an support 14 guidé dans le mécanisme diviseur 19, et contre chacun des faces supérieures et inférieure duquel vient se placer un levier qui n'est tou- tefois pas fixement relié au support 14.
A la partie sa- périeure, le levier de découpage 12 en forme de fourchette, articulé en 32 au mécanisme diviseur, s'appuie par l'inter- médiaire de galets 13 sur le porte-couteaux 14, tandis que le levier double µ±, également articulé en 33 au méca-
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nisme diviseur 19, s'appuie en dessous contre le porte-ooa.- teaax 14. Pour déplacer ce levier 20 on se sert d'une 'batée
21 prévue sur le bâti de la machine, et qui est réglable par une vis 25 qui peut être fixée en place par un contre- écrou.
Le mouvement circulaire conforraateur de la plaque 18, pgrtant la tôle 34, ne peut se produire que temporairement c'est-à-dire après la fin de la compression, et après di- vision de la masse de pâte. Pour ce motif, il faut que le - mécanisme servant à effectuer le mouvement de la plaque de support 18, concurremment avec l'arbre d'entrainement 17 à rotation continue, puisse être embrayé et débrayé.
Le fonctionnement de cet accouplement 35 peut, par exemple, être e@fectué de l'une des deux manières suivantes:
Sur la partie antérieure 13 du bâti pivote le levier d'embrayage 36 qui, par l'intermédiaire d'une tige 37, permet de déplacer la pièce d'embrayage 38 mobile suivant l'axe. Pour permettre d'embrayer cet accouplement 35,38 seulement après la fin du mouvement de compression, et d'au- tre part pour que la compression et la division .ne soient possibles que lorsque la plaque 18 de support de la pâte est au repos, les deux tiges 7 et 37 sont combinées entre elles et conformées de telle sorte qu'elles se verrouillent mutuellement.
Dans ce but, les sections de ces tiges se coupent, (voir figure 3) et en outre ces tiges sont découpées à la forme semi-cylindrique à l'endroit (voir 7 1 et 37') auquel les sections de ces tiges se croisent dans leur position de repos. De cette manière il n'y a jamais qu'une de ces tiges qui est mobile, tandis que l'autre est par cela même ver- roaillée.
Une autre disposition de l'accouplement 35, 38 est re- présentée en pointillé à la figure 2. Une traverse 6 pos- sède un nez 39 qui, dans la position de repos, c'est-à-dire
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Jusque dans la position la plus élevée de la traverse, tou- ohe presque le bras horizontal d'un levier coudé 40 pivo- tant en 41 .dans le 'bâti 30.
Le bras vertical 42, de préférence en fourchette, de ce levier coudé, est relié à la moitié 38,se déplaçant suivant l'axe, de l'embraya- ge
La machine fonctionne à la manière suivante:
Dans la position de repos, le mécanisme diviseur 19 est relevé, de telle sorte que les couteaux diviseurs sont repousses dans leur position la plus élevée par la rencon- tre du bras libre du levier 20 avec la butée 21, et dans cette position le bord inférieur de ces couteaux se trouve dans.le même plan que la face inférieure de la plaque pres- seuse 11, laquelle est sollicitée par son ressort 16 contre lesvis de réglage 23. Le levier 4 se trouve dans la posi- tion représentée, dans laquelle il est fixé en place par la pédale 1.
Alors on placé la tôle 34, qui porte la masse de pâte à traiter, sur la plaque 18, laquelle peut être amenée à sa position exacte, c'est-à-dire à sa position cen- trale, à l'aide du petit volant 43, et ensuite on rabat le mécanisme diviseur 19 en agissant sur la poignée 28.
Encrassant du pied la pédale 1, on libère le levier 4, et on le déplace à la main vers la droite (figure 1). Ceci a pour effet de tirer les tiges 1 vers le bas, par l'inter- médiaire de la traverse 6, les organes preneurs 9, par sui- te de leur':- guidage dans les rainures courbes 8 se dépla- çant , en même temps qu'ils descendent, latéralement contre le mécanisme diviseur, de telle'sorte que leur nez saisis- sent les bras 10 de la plaque presseuse , faisant saillie sur lé mécanisme diviseur, et qu'ils -cirent ensuite cette plaque avec eux vers le bas. Il en résulte que la masse de pâte irrégulière est comprimée en une plaque de pâte cylin- drique plate.
Ensuite, on fait descendre, à l'aide de sa poignée, te
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levier décoapear 12, et par saite les couteaux diviseurs
15, s'enfoncent dans la pâte comprimée. On ramène alors le levier 4 vers la gaache (figare 1) dans sa position initia- le, de telle sorte qae le cliquet de la pédale tombe par dessus le nez 3 et verrouille ainsi le levier 4* Par saite de ce mouvement da levier 4. les organes preneurs 9 se mea- vent vers le haat et vars l'extériear, de telle sorte qu'ils' libèrent les bras 10 de la plaque pressease 11, et que les ressorts 16 peuvent relever la plaque pressease dans sa position primitive.
Ceci a pour effet de créer, au- dessus des morceaux de pâte divisés et se trouvant dans les phambres formées par les couteaux, an espace creux qui, lors de . l'opération de conformation qai sait, permet aux pâtons de se développer sans obstacle vers le haut, En même temps, ce soulèvement de la plaque pressease, avant le commencement de l'opération de conformation, a poar effet d'empêcher que des morceaux de pâte divisés ne restent collés, pendant l'opération de conformation, à la face inférieure de la paque presseuse 11, et ainsi, ne prennent pas la forme sphériqae.
. Pour commencer le mouvement conformateur; on tire en arrière la poignée d'embrayage 36. Le déplacement de la tige d'embrayage 37 est possible dans cette position, qui est la position de repos da mécanisme de presse 4, 5, 6, 7 parce qae la tige 7, qui croise la tige d'embrayage 37, est découpée à cet endroit, en 7'sous forme semi-cylindri- que. Après qae la plaqae 8, avec la tôle 34 qu'elle porte, ont exécuté an nombre suffisant de mouvements circulaires conformateurs, on débraye à noaveaa l'accouplement 35, 38, en .agissant sar la poignée 36, grâce à qaoi la tige 37 vient dans la position dans laquelle sa partie découpée 37'permet de noaveaa le fonctionnement da mécanisme de presse 4,5.6,7.
Aa liea de ce mode d'embrayage, l'embrayage représen-
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téen pointillé à la figare 2 est encore plas simple. Dans ce dispositif, après que le mécanisme de presse 4, 5, 6, 7, à la fin du mouvement de compression , a atteint la posi- tion de repos représentée à la figure 1, on amène le le- vier 4 d'une petite quantité plus loin encore vers la gau- che, ce qui fait que la traverse 6 se soulève encore un peut et, par la rencontre de son nez 39 avec le levier coadé d'embrayage 40, 42, embraye l'accouplement 35, 38.
Après que les plaques 18,34, ont exécuté un nombre suf- fisant de mouvements conformateurs, il suffit de lâcher le levier à main 4. Par suite du poids du mécanisme 5, 6, 1, aidé, le cas échéant, par un ressort enroulé autour de l'arbre 2 ou de l'axe du levier coudé 40, 42 le levier est ramené si loin vers/La droite que son nez vient s'ap- payer contre la pédale 1.
Après la fin de l'opération de conformation, on fait pivoter le mécanisme diviseur 19 vers le haut, par l'inter- médiaire de la poignée 28, autour de la charnière 27. Les Couteaux diviseurs 15 se trouvent encore à ce moment dans leur position la plus basse, c'est-à-dire encore complète- ment hors de la plaque presseuse 11, celle-ci ayant déjà repris sa position la plus élevée. par conséquent, quand on ouvre, les compartiments formés par les couteaux sont encore complètement visibles, ce qui est particulièrement avantageux pour le bon nettoyage des organes de la machine venant en contact avec la pâte.
Ce n'est que vers la fin du. mouvement d'ouverture que, par suite de la rencontre du bras libre du levier double 30. et de la butée 21, le, porte- couteaux 14, et avec lai les couteaux diviseurs 15 sont ramenés vers le haut, à l'intérieur de la plaque presseuse 11. La machine se trouve alors dans sa position initiale ou de départ.
Il est évident que le mécanisme diviseur 19, avec tous ses accessoires, doit nécessairement être assez lourd, Ceci
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est surtout le cas lorsqu'il s'agit 6-Tune machine dans la- quelle ce n'est pas la'plaque 18 de support de la pâte, mais l'appareil diviseur 19 lui-même qui exéoute le moave- ment conformateur ciroalaire, Pour faciliter autant que possible au. boulanger la .manoeuvre d'ouverture et de ferme- tare fréquente de l'appareil divisear 19, il est par suite à recommander d'équilibrer, entièrement ou partiellement, le poids de cet appareil par des contrepoids ou par ane ao- tion méca @iuqe antagoniste.
Ceci peat,par exemple, se faire à la manière représentée aux figures 5 - à 7, qui montrent à titre d'exemple, des machines où l'appareil divisear portioipe au mouvement circulaire . Dans ces maohines. les pivots 27 de l'appareil diviseur et conformateur 19 sont montés chacun dans on palier 44 et ces paliers peuvent effectuer, pour l'opération de conformation, un mouvement circulaire par rapport à la plaque de support 18 qui est alors fixe, la totalité de l'appareil diviseur et confor- mateur 19 participant à ce mouvement.
Dans ce but, les paliers 44 sont, par exemple, montés sur des tourillons 46 de poulies excentriques, qui peuvent être mises en ro- tation, par l'intermédiaire d'une poulie à courroie 47 d'une manière quelconque appropriée, par exemple par ane crémail- lère, à la main ou de préférence par une force mécanique.
Toutefois, l'entrainement nécessaire à l'exécution du mou- vement conformateur pont être obtenu d'une autre manière quelconque, par exemple à la manière représentée aux figa- res 1 et 2.
Suivant L'exemple de la figure 4, le poids de tout l'appareil diviseur et conformateur 19, monté sar les pi- vots 27, peut être équilibré entièrement ou partiellement par an contrepoids 49, articulé à an levier 50 prolongeant le bras 45. cette disposition présente toutefois l'inconvénient qae le contrepoids 49 participe alors entièrement au mouve-
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ment circulaire, oe qui peut faire naître dans les pivots des pressions d'accélération désagréables. Toutefois, l'ou- veture et la fermeture de la partie supérieure 19 très lourde sont dans tous les cas sensiblement facilitées par la présence du. contrepoids 49.
L'inconvénient consistant en ce que le contrepoids
49 participe au mouvement circulaire conformatear peut être évite si,. comme c'est représenté en traits¯ continus à la figure 4, le contrepoids 49 attaque la partie rabattable
19 de la machine par l'intermédiaire d'un câble 51, qui est guidé sur un ou plusieurs galets 52 montés au plafond, par exemple, ou sur un mur voisin. Le long bout de câble compris entre l'oeillet 53 du. couvercle de la machine, et le galet 52 agit, concurremment avec l'élasticité du câble, de manière à ce que le mouvement conformateur ne se trans- matte pas, ou ne se transmette que dans une très faible mesure au contre-poids suspendu 49.
Four faciliter le mouvement de montée et de descente de la lourde partie supérieure 19 de la machine, on peut aussi se servir de moyens mécaniques quelconques, qui con- tiennent alors de préférence un organe multiplicateur. La figure 5 représente on exemple de ce genre. Le bras 45, por- tant la partie supérieure 19 rigidement relié à un secteur denté 54, dans lequel prend une roue dentée 55. Cette roue dentée pourrait être mise en rotation à la main, par exem- ple par-l'intermédiaire d'une manivelle, de manière à ce que le secteur denté 54, et avec lui la partie supé- r ieure 19 de la machine, puissent osciller sur les pivots 27. Toutefois, il est beaucoup plus avantageux de provo- quer la rotation de la roue dentée 55 par des moyens méca- niques.
Dans ce but, la roue dentée 55 peut, ainsi qu'on le voit à la figure 5, être montée sur l'arbre d'entrainement 56 de la machine, et être reliée à cet arbre par un accou- plement 57, qui peut être embrayé par exemple par l'inter-
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médiaire d'anlevier à main 58, monté sur la tête 31 da bâ- ti 30 de la machine. Le débrayage de l'accoaplemeùt 57, dans la position la plus élevée de l'ensemble d'organes 19 s'effectue de préférence automatiquement, par exemple
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au moyen d'an nez 59, préva -ear le secteur denté 54, qui vient se placer entre les griffes de l'accouplement 57 et écarte celles-ci.
De la même manière on peut, à la fin da mouvement de fermeture, c'est-à-dire lorsque la partie supérieure 19 vient se placer sur la plaque 18 de la machi-
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ne, provoquer une ouverture automatique de accouplement 57. Par conséquent, la figure 5 représente une machine semi- automatique , dans laquelle le mouvement de compression et le mouvement diviseur s'effectuent à la main tandis que ne
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mouvement eonformateur, ainsi que l'ouverture et la ferme- tare du. moale, s'effectuent mécaniquement.
On pourrait naturellement prévoir aussi ane autre répartition qaelcon- que des mouvements effectués à la main et des mouvements
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à ooianande' mécanique, et la machine tout entière pourrait âtre manoeuvrée à la main, de même qu'elle pourrait aussi être à entr'linement entièrement mécanique.
Une transmission par pignon denté, telle que celle .repr6oe.itée à la figure 5, peut aussi, au lieu d'avoir an entrainement mécanique, être reliée à an contrepoids (voir le pointillé dans la figure 5), pour équilibrer à la main,
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dans la mesare du possible, le poids de la partie sap6rieu- re 19 de la machine, lors de son ouverture et de sa ferme- tara. Ce dispositif consistant à intercaler les organes 54, 55, dans lequel le pignon denté 55, l'accouplement 57 étant supprimé, tourne librement sur l'arbre 56, présente l'avantage que le bras de levier 50, prévu sur le pignon
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denté 55 pour le contrepoids z9, peut étira relativement long, c'est-à-dire que ce poids peut tre relativement petit, sans que l'encombrement de la machine soit aa.gt:#n.- té dans son ensemble.
En effet, ce bras de levier 50 vient,
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comme on le voit à la figure 5, se placer vers l'avant . Il peut par Balte commodément trouver place latéralement, à côté du 'bâti 30 de la machine.
Il peut être très avantageux pour le travail de la pâte, par exemple pendant l'opération de conformation, de diminuer oa marne de supprimer l'équilibrage par le contre- poids 49. Dans ce lait, on peut, par exemple dans la forme d'exécution représentée en pointillé à la figure 5, dis- poser le contrepoids 49 de manière à ce qu'il sa déplace sur le long levier 15 dirigé vers l'avant, et paisse être fixé dans une position quelconque sur ce levier au moyen d'une vis 48. Une autre forme .d'exécution permettant de modifier l'effet du contrepoids est représentée à titre d'exemple à la figure 6.
Dans ce cas, le câble 51 du. contre- poids 49, attaquant la partie supérieure ratattable 19 de la machine, est guidé sur une ou plusieurs poulies 60, tour- nant sur des disques excentriques 63, montés dans des pa- liers 61 du bâti de la machine. Au moyen d'un levier à main 62 ou d'un équivalent, on peut faire tourner les disques excentriques 63, et avec eux les poulies 60, à an moment quelconque, avant ou pendant le travail de la machine, de manière à modifier le bras de levier d'attaque du contre- poids.
Ce dispositif peut ne pas être appliqué seulement à l'ensemble de la partie supérieure 19, mais il peut aussi être prévu pour des organes séparés, par exemple pour la plaque presseuse . De même, la modification du bras de le- vier du. poids d'équilibrage 49, au. lieu de se faire à la main, peut aussi se faire mécaniquement par exemple à des moments déterminés de l'opération de conformation. Dans ce but, il suffît que le pivot 63' du disque excentrique 63 soit relié par an engrenage quelconque avec l'arbre principal 56 de la machine,une distribution quelconque assurant la surveillance de l'entraînement mécanique.
On peut aussi modifier le bras de levier d'attaque,
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c'est-à-dire Inaction du contrepoids, dans la disposition représentée en pointillé à la figure 4, ainsi qu'on le voit, à titre d'exemple, à la figure 7. Dans ce cas, le bras de levier 50 est raccordé, par l'intermédiaire de l'articulation 54, à an levier emportant le contrepoids 49, de telle sorte que le bras 66 de ce levier est repoas- sé par le poids contre ane bâtée 67 du bras 50. Ceci a
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pour effet de limiter 1=amnlitaae d'oscillation da levier 65 dans la direction des aiguilles d'une montre. En sens inverse, le levier 65 peut être réglé par un dispositif quelconque qui le fait tourner sar son pivot 64.
Par exem-
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ple, le bras 66 peut être attaqué par an câble ¯68 passant . sar an galet 68, monté swcJLa tête 31 da bâti 34 de la mua- chine, et eenroa7.ant sar an tamboar 70, star lequel le câ- ble 68 peut sfenroaler aa moyen dtane manivelle 71 oa d'une autre manière quelconque. On peut ainsi modifier à volonté le moment da poids d'équilibrage 49 oa da pivot 43 auquel se produit le mouvement de rabattement.
REVENDICATIONS.
1. échine à diviser et à conformer la pâte, avec
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appareil diviseur rabattable sur la plaqae da support de la pâte, caractérisée en ce que la plaque'preasease, dis- posée dans l'appareil divisear, est mobile par l'intermé- diaire d'an mécanisme logé dans le bâti de la machine.
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2. I:achine suivant la revendication 1, caractérisée par ai accoaplement automatique entre le mécanisme presseur monté dans le bâti de la machine et la plaque pressease mobile située dans l'appareil divisear.
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3. Machine saivant les revendications 1 oa 2, csarae. térisée en ce que le levier de presse oa le mécanisa * â par lui, porte des organes d'accoaplement gadidés mécanil-9 qaement , par exemple des crochets gaidés dans une rainart courbe, qui, lors da moavement d'abaissement stacscoaplant
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automatiquement avec la plaque presseuse @ou les parties de celle-ci, et qui, lors da mouvement de montée se déta- chent d'eux-mêmes de la plaque presseuse.
4, Machine suivant la revendication 1, ou. lesrevendi- cations suivantes, caractérisée en ce que la plaque pres- seu.se est portée par l'appareil divisear, par l'intermé- diaire d'un ressort, d'un poids, ou d'un équivalent, de telle sorte qu'elle tend continuellement à prendre sa posi- tion la plus élevée, et qu'elle se soulève par suite hors de la masse de pâte, immédiatement après la compression.
5, Machine suivant la revendication 1, ou. les reven- dications suivantes, caractérisée en ce que les vis de ré- glage situées dans l'appareil diviseur limitent le mouve- ment automatique ascendant de la plaque presseuse,
6, Machine suivant la revendication 1, ou les reven- dications suivantes, caractérisée en ce que le levier de presse, ou le mécanisme mâ par lui, verrouillent de telle sorte l'accouplement servant au mouvement confosmateur, que l'embrayage de cet accouplement ne peut se produire que dans une position déterminée du.levier de presse par exem- ple dans la position initiale ou. de repos de ce levier.
7. Machine suivant la revendication 1, ou les reven- dicat.ions suivantes, caractérisée en ce que la tige d'ac- couplement servant au. mouvement conformateur verrouille le levier de presse, ou le mécanisme mû par celui-ci, de telle sorte que le mouvement de compression ne peut se pro- daire que dans une position détesminée de la tige d'accou- plement, par exemple lorsque l'accouplement du système conformateur est débrayé.
8. Machine' suivant la revendication 1, ou. les reven- dications suivantes, caractérisée en ce, que la tige de trac- tion de l'accouplement et la tige de traction de la presse se croisent sur une partie de leurs sections, et présentent
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chacune, en an certain endroit, une partie découpée qui
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vient se placer aa point de croisement au moment otL doit se produire le fonctionnement de Itautre mécanisme, sans cela verrouillé.
9. Ilf chine suivant la revendication 1,, 1 ou les reven- dications suivantes, caractérisée en ce qu'une partie da
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mouvement du levier de presse, 0 ou da mécanisme mu par lait sert à l'embrayage de ltaccoaplement du mouvement confor- mateur.
10. Machine saivant la revendication 1, ou les reven- dications suivantes, caractérisée en ce que le levier de presse, ou le mécanisme mû par lui, lors de son mouvement de retour, peut se déplacer au-delà de sa position initia-
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le le cas échéant, sous Inaction d'an ressort, et embray6- ainsi 1* accouplement du mouvement conformateur cet
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embrayage durant juBqtLtà &9 que le levier de presse soit revenu à sa position initiale.
11. Machine suivant la revendication 1, ou les reven- dications suivantes, caractérisée en ce que les conteoux diviseurs , logés dans l'appareil diviseur de manière à
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pouvoir se déplacer suivant Itexe, sont enfoncés fortement' dans la pâte comprimée par on levier à main ou son équiva- "# lent, et restent dans cette position, en particulier pen- .
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'013,* dant l'opération de conformation, Jusqu'à ce qath ltouve r- 14.1 1 tare de l'appareil diviseur, les couteaux divisears soient."4 de nouveau tirés vers le haut.
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18. liaehine suivant la revendication 1, ou les revent dications suivantes, caractérisée en ce que le mouvement de remontée des couteaux divisears s'effectue par le con- tact d'un levier ou d'un équivalent, s'appuyant contre le
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porte-couteaux, et qui,, vers la fin da moavement doaver.. ti ;: 4 tare, vient en contact avec ana batée de préférence **gl k3j3±s ble, du 'bâti de la machine.
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13, Machine suivant la revendication 1, oa les reven- dications suivantes, caractérisée en ce que le poids de l'appareil diviseur est équilibré en tout ou en partie, par des contrepoids ou. par une action mécanique antagoniste.
14. Machine suivant la revendication 13, caractérisée en ce que le poids est suspenda à an levier prolongé aa- dessus des tourillons de rabattement de l'appareil diviseur.
15. Machine suivent la revendication 13, caractérisée en ce que le contrepoids est suspendu à un câble courant sur des galets fixés au plafond, au/murs , etc...
16. Machine suivant la revendication 13, caractérisé- en ce que le bras de rabattement de l'appareil diviseur est relié à un organe de transmission mécanique par exem- ple un secteur denté et un pignon denté.
17.Machine suivant la revendication 16, caractérisée en ce que l'entraînement du pignon denté ou son équivalent s'effectue mécaniquement, mais est embrayé à la main, tout en étant de preférence à débrayage automatique.
18. Machine.! suivant la revendication 13, ou les sui- vantes, caractérisée en ce que le pignon denté qui engrène avec le secteur denté relié avec l'appareil diviseur, est relié lui-même avec on ou plusieurs leviers à contrepoids qui sont logés à l'intérieur de l'espace occupé par la ma- chine proprement dite.
19, Machine suivant la revendication 13, ou les sui- vantes, caractérisée en ce qu'entre le contrepoids ou son équivalent et son point d'attaque sur l'appareil diviseur ou. sur des parties de ce dernier, se trouve an organe de réglage permettant de modifier le moment où le contrepoids entre en action.
20. M achine suivant la revendication 19, caractérisée en ce qu'un câble du contrepoids est guidé sur Lui disque excentrique pouvant être mis en rotation à la main ou mé- caniquement.
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21. Machine suivant la revendication 19, caractérisée en ce que le contrepoids agit par l'intermédiaire d'un le- vier monté sur l'appareil diviseur oa an équivalent, ce levier étant relié par articulation et d'une manière régla- ble avec le bras fixé sur lui.