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" Machine à dénoyauter les fruits "
La présente invention a pour objet une machine à dénoyau- ter les fruits. cette machine oomporte essentiellement : a) un bâti (ou une plaque perforée) supporté par des montants ou jambes et oonstituant la base; b) des supports solidaires de ladite base et portant un arbre mû à une vitesse appropriée par un moteur ou à la main ; o) un ou plusieurs excentriques (ou une ou plusieurs manivelles) montés sur ledit arbre; d) un ou plusieurs disques excentriques (oames )calés sur ledit arbre ou formé en une seule pièce avec oelui-oi; e) un chariot susceptible d'un mouvement longitudinal de va-et-vient sur ladite base; f) une ou plusieurs bielles reliant ledit ohariot aux dits exoentriques ou manivelles;
g) un ou plusieurs outils à saisir et extraire les noyaux du type, ou semblables au type, décrit dans la de-
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mande de brevet n. 307038 du 7 novembre 1932, la partie de chaque outil sur laquelle pivotent les organes destinés à sai- sir le noyau étant fixée au chariot sus-mentionné, tandis que la partie commandant les mouvements des organes à saisir les noyaux est oontrôlés (directement ou indireotement) par les disques exoentriques (cames) mentionnés ; h) un ou plusieurs tubes à fond borgne, préférablement vertioaux, dont chacun fait un certain angle avec le prolon- gement de l'outil correspondant;
dans chaque tube on introduit les fruits à dénoyauter qui s'y disposent un par un, en une colonne, et la forme et les dimensions de la section transver- sale des tubes oorrespondent sensiblement aux dimensions, légè- rement augmentées des fruits de grosseur maximum à traiter; i) une fenêtre ménagée dans l'extrémité inférieure de chacun desdits tubes aveo son bord inférieur affleurant le fond du tube et symétriquement disposée en faoe des susdits outils, les dimensions de la fenêtre permettant aisément la sortie de chaque fruit par lesdits outils ; j) une trémie à l'extrémité supérieure desdits tubes,le fond de cette trémie étant peroé d'un trou en faoe de chaque tube ; on charge les fruits en vrao dans cette trémie, d'où on les fait tomber dans les tubes soit par un dispositif méoa- n nique déjà conu, soit à la main:
k) une ou plusieurs traverses disposées de champ sur la- dite base et parallèles aux tubes alignés ainsi qu'au chariot portant les outils. Ladite traverse ou traverses supporte une plaque oorrespondante en matière relativement élastique ou souple (par exemple de la gomme vulcanisée) eelle est munie de fenêtres dont le centre coïncide avec le prolongement de l'axe desdits outils tandis que, faoe au centre de chaque fe- nitre, les plaques élastiques présentent un trou d'où rayonnent des entailles radiales décalées angulairement entre elles
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du même angle que les organes agrippeurs qui pivotent sur l'extrémité de l'outil correspondant.
La distance entre les dites traverses et les tubes est réglable de manière à ce qu'elle soit légèrement supérieure à la longueur de l'axe le plus long des fruits à dénoyauter.
1) Un dispositif pour détacher, des bras agrippeurs des outils, les noyaux qui ont pu y rester attachés. Ce dis- positif oonsiste essentiellement en une ou plusieurs plaques fixées de champ sur la base entre le chariot et les traver- ses susvisées ; sont pourvues de larges trous, dont le centre coïncide avec le prolongement de l'outil correspon- dant porté par le chariot, et de la périphérie de ces trous des languettes radiales se dirigent vers le centre du trou sans cependant s'y rencontrer, de telle sorte qu'il reste dans le centre, un espace libre.
Ces languettes sont égale- ment espacées entre elles et elles sont décalées par rapport aux bras agrippeurs, de telle sorte que dans la demière phase de la course de retour des outils les languettes en détachent les noyaux qui par hasard y sont encore attaohés; m) un petit pinceau disposé à l'intérieur de la partie de chaque outil qui est fixée au chariot.
Le pinceau est fixé à une tige qui traverse axialement ladite partie et se prolonge au delà de l'extrémité arrière de celle-ci. Un res- sort en spirale, appuyant d'un côté oontre l'extrémité arriè- re de ladite partie fixe et de l'autre côté contre un épa- nouissement de l'extrémité arrière de ladite tige, sert$ retenir le pinceau à l'intérieur de l'outil, tandis qu'un arrêt contre lequel va buter l'extrémité épanouie de ladite tige dans la dernière phase de la course de retour du oha- riot, oblige la tige à se déplacer axialement par rapport à l'outil afin d'en sortir le pinceau qui alors nettoiera les bras agrippeurs et, à défaut du dispositif mentionné au paragraphe 1, en détachera lesnoyaux qui éventuellement, y
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adhèrent enoore;
n) suivant une variante, les tubes et les fenêtres des paragraphes h et i), peuvent être remplacés par des tubes ouverts à chaque extrémité et serrés entre des plaques por- tées par des oonsoles fixées aux oôtés de la base de la ma- ohine. La seotion transversale de ces tubes est circulaire et légèrement supérieure à la seotion transversale maxima des fruits afin d'obliger les fruits à se plaoer avec leur plus grand axe parallèlement à l'axe du tube. A une petite distance de l'extrémité inférieure de chaque tube est mon- tée une douille cylindrique dont la seotion transversale est égale à oelle du tube, la douille étant coaxiale aveo le tube.
Toutes les douilles sont solidaires entre elles et leur fond est muni, extérieurement, d'une oreille peroée d'un trou. ces oreilles sont traversées par un arbre qui permet de faire osoiller les douilles, les oôtés de l'angle d'oscillation étant compris entre deux plans dans l'un des- quels sont compris tous les axes des tubes tandis que dans l'autre sont oompris tous les axes des outils, la ligne d'in- terseotion des deux plans coïncidant aveo l'axe de l'arbre sur lequel osoillent les douilles.
Sur le milieu du bord supérieur de chaque douille (sur la aoe de la maohine) est fixée une extrémité d'une plaque recourbée en are de oerole, dont l'autre extrémité est fixée à un bras solidaire de la douille ; le centre de l'aBo suivant lequel la plaque est oourbée coïncide aveo l'axe de l'arbre d'oscillation des douil- les. La fonotion de cette plaque est de boucher l'ouverture des tubes lorsqu'on fait basculer les douilles afin d'amener leurs axes dans le prolongement de l'axe des outils respectifs.
Lorsque les douilles se trouvent dans cette dernière position, les outils pénètrent dans les fruits, saisissent les noyaux, et tirent les fruits hors des douilles, après quoi, ils arra- ohent les noyaux de la manière qui sera déorite plus loin.
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Après que les fruits ont été extraits des douilles, celles- ci sont ramenées dans leur position primitive et permettent chacune à un nouveau fruit d'y entrer en remplacement du fruit qui a été extrait.
D'autres avantages et d'autres caractéristiques oonstruo- tives et de fonotionnement apparaitront dans la desoription suivante , en se référant au dessin annexé.
Le dessin représente, à titre d'exemple, seulement,une forme d'exécution de l'invention dans son application à une machine prévue pour dénoyauter quatre fruità la fois. Il va de soi que la machine pourra aussi être prévuepour dénoyau- ter soit un seul fruit, soit un nombre inférieur ou supérieur à quatre fruità la fois.
Dans le dessin ;
La figure 1 montre la machine vue d'en haut.
La figure 2 montre la machine en élévation latérale.
La figure 3 montre un ax outil à plus grande échelle.
La figure 4 montre ledit outil en vue latérale partiel- lement en coupe.
Les figures 5, 6, 7 représentent en trois vues différen- tes, an des organes destinés à pratiquer les entailles radia- les dans les fruits autour des noyaux et à agripper et arra- cher les noyaux.
Les figures 8 et 9 sont deux ooupes transversales faites respectivement suivant;les lignes D-E et F-G de la figure 5.
La figure 10 montre en vue par-dessus et à plus grande échelle, l'organe de la figure 7.
La figure 11 montre en élévation la partie inférieure d'une tube dans lequel on introduit les fruits à dénoyauter et montre de faoe la fenêtre managée dans la partie inférieu- re dudit tube.
Les figures 12 et 13 représentent, à une plus grande échelle, respeotivement en élévation, et en coupe, suivant
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la ligne L-M à la fig. 12 les traverses munies de larges fe- nêtres qui correspondent entre elles et retenant la plaque élas- tique munie de trous oentraux et d'entailles radiales.
La figure 14 montre un détail en élévation .
La figure 15 montre à plus grande échelle, en perspeoti- ve et en coupe vertioale axiale, l'extrémité supérieure d'un tube dans lequel on introduit les fruits, avec la trànie pour l'alimentation en fruits des divers tubes.
La figure 16 est une élévation montrant un moyen pour lâoher les noyaux extraits des organes qui les saisissent.
La figure 17 représente une variante des organes des- tinés à recevoir les fruits à dénoyauter et à les présenter aux outils qui agrippent et arraohent les noyaux.
En se référant aux figures 1 et 2, 52 indique une base oonsistant en un oadre ou en une plaque perforée, supportée par des montants ou des jambes
Sur des oonsoles 16 supportées par ladite base, sont fixées les extrémités de deux barres parallèles 15-15, sur chacune desquelles peut glisser un manchon 17.
Les deux manchons 17-17 sont fixés aux extrémités oppo- sées d'une traverse 18. Afin de réduire le frottement entre les manchons 17-17 et les barres 15"'15, on pourra pratiquer des)rainures longitudinales ou gorges dans leurs surfaces de glissement et les munir de billesou de rouleaux. On pourra remplacer les manchons 17-17 par tout autre moyen capable de supporter la plaque transversale 18 et de lui communiquer un mouvement longitudinal alternatif à la façon d'un chariot.
A des saillies verticales 19 de la plaque 18, qui dans la suite sera appelée " ohariot ", est fixée l'extrémité arrière de tube?! (fig. 4) faisant partie des outils àagripper et à arracher les noyaux..La maohine pourra comporter un ou plu- sieurs de ces outils suivant le nombre des fruits qu'elle est destinée à dénoyauter à la fois.
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Dans l'extrémité avant de chaque tube 1, sont prévues de profondes rainures radiales 2 en forme d'U les rainures étant également espacées entre elles et leur fond formant un certain angle avec l'axe du tube 1 et toutes les bases des rainures étant inclinées du même angle. Dans chaque rainure 2 est disposée une barrette susceptible d'osoiller sur un axe 3 correspondant. Dans la suite on appellera " pinces " ces barrettes en tant que leuars extrémités peuvent se rapprooher ou s'écarter entre elles comme les bras d'une pince ou d'une tenaille. 11 est un manchon susceptible de glisser sur le tube 1 fixé au chariot 18.
Les bras arrière 4 de chaque pince traversent chacun une fenêtre radiale 8 ménagée dans la'bride annulaire 9 prévue sur la surfaoe extérieure avant du manchon 11. Les bords interne et externe de chaque fenêtre 8 oontre les- quels frottent et glissent les bords interne et externe des bras arrière 4 desdites pinces, sont façonnés en vue d'obtenir qu'à chaque déplaoement longitudinal du manohon 11 par rapport au tube 1 sur lequel il est enfilé, lesdits bords des pinces restent toujours en contact avec les oôtés des fenêtres ce qui a pour effet que les extrémités avant des pinces se rapprochent ou s'écart an et.
Le bras avant 5 de chaque pince est destiné à pénétrer dans les fruits poury pratiquer, dans la dernière partie de la course d'aller de l'outil, des coupes radiales autour et sur le devant des noyaux, de telle sorte que par suite de la position radiale des diverses pinces, celles-ci aassitôt que lesdites entailles sont pratiquées peuvent agripper les noyaux$ et les arracher, ce qui se fait dans la partie suivante de\retour de l'outil.
Dans le dessin oi-annexé , on a représenté (figures de 3 à 10) un outil à trois pinoes, logées dans trois rainures prévues dans le tube 1 et susceptibles de pivoter. On conçoit
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que l'outil'pourra, également être muni de deux pinces seule- ment ou de plus de trois pinces.
Chaque pinoe est formée de la manière suivante :
Une partie 6 de leur bras 5 éloignée du pivot 3 est amincie de manière à former, du oôté regardant l'axe de l'outil, un tranohant 6', tandis que le oôté opposé présente une plus grande épaisseur et son dos est arrondi ou plat. La seotion transversale de la partie 6 du bras 5, est semblable à oelle représentée à la figure 9 où à oelle d'une lame de rasoir.
L'extrémité du bras 5 vue de oôté (fig. 7) présente la forme d'un oroissant , dont la oonoavité regarde l'axe de l'outil. Cette partie du bras 5 est raccordée en courbe à la partie 6 susmentionnée et de son côté regardant l'axe de l'outil présente une surfaoe concave 10 (figures 5 et 7) à contour elliptique et dont les extrémités sont des pointes.
L'extrémité pointue arrière est raccordée à une arête ou tranchant 6' de la susidte partie 6 ; l'extrémité opposée forme l'extrémité avant, pointue, 13 de la pince.
L'extrémité 13 est raccordée à une arête ou tranchant 7 prévu le long de la ligne du milieu sur le dos de l'extré- mité de la pinoe.
Le tranchant 7 est obtenu èn adoptant pour cette der- nière partie d'extrémité (qui part de la ligne D-E à la fi- gure 7 et arrive jusqu'à l'extrémité pointue 13) une section triangulaire semblable à celle représentée à une échelle agrandie dans la figure 8. Il va de soi que la section de cette portion d'extrémité va en diminuant graduellement à partir de la ligne D-E jusqu'à se réduire à un point en 13.
Dans le trou axial du tube 1, fixé au chariot 18 et sur lequel pivotent les pinoes, est logée une tige coulissante
47 dont le prolongement dépasse l'extrémité arrière du tube et porte un épanouissement ou bride 50 qui( comme représenté
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à titre d'exemple à la figure 4) peut être constitué par une rondelle 50 serrée par des boulons filetés 53 oontre un épau- lement formé dans l'extrémité arrière de la tige. Un ressort en spirale 49, enfilé sur la tige 47 entre l'épanouissement 50 et l'extrémité arrière du tube 1 tend à pousser la tige 47 hors du tube 1, par l'extrémité arrière de oelui-oi.
Un épanouissement 51 consistant en une pièce rapportée au venue de fonte avec l'extrémité avant de la tige 41, en position normale ou de repos, appuie contre un épaulement fonné dans l'extrémi- té avant du trou axial du tube 1 et empêche la tige 47 de sortir du tube 1 à l'arrière. A l'extrémité avant de la ti- ge 47 est fixé , d'une manière convenable quelconque, un pinceau 48 qui, en position normale de repos de l'outil,est retenu contre l'extrémité avant du tube 1, tandis que durù3lt la demière phase de la oourse de retour de l'outil il est poussé parmi les pinces, par effet d'un arrêt constitué par exemple par une plaque 46 (fig. 14) oontre laquelle v+uter 1épanouissement arrière 50 de la tige 47 en comprimant le ressort 49.
Ce dispositif sert à effectuer le nettoyage des bras agrippeurs des outils ; en l'absence de la plaque 60 mentionnée plus bas, il sert aussi à détaoher les noyaux qui sont restés adhérents aux pinces.
On va maintenant oompléter la desoription de la construc- tion de la machine.
Le chariot 18 est ooneoté par une articulation 20 à une au plusieurs tiges d'excentrique 21 (dans le dessin une seu- le est représentée) solidaires du collier 22 d'un excentrique 23 oalé sur l'arbre 24 ou venu de fonte aveo oelui-oi, l'arbre tournant dans des supports 25 fixés à la base 2. Les exoen- triques 22-23 pourraient être remplacés par des manivelles.
L'arbre 24 pourra être mâ à une vitesse appropriée soit à la main, soit par un moteur aveo ou sans transmission intermédiai- res ou méoanisme faisant varier la vitesse.
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Sur l'arbre 24 sont également oalés (ou formés en une seule pièce aveo l'arbre) les disques à oames 26 de profil approprié.
Sur le tube 1 de chaque outil est enfilé ainsi qu'on l'a déjà dit, un manchon 11 susceptible de ooulisser sur le tube. Les extrémités arrière des divers manohons 11, passent dans des trous peroés dans une traverse 27, tandis qu'un ar- rêt 29 empêche cette traverse de se séparer du manohon; l'ar- rêt 29, comme représenté à titre d'exemple seulement dans le dessin, peut consister en un éorou 29 vissé sur l'extrémité arrière du manchon. Un robuste ressort 12 travaillant à la compression, enroulé sur le manchon 11, prenant appui oontre une bride 14 du manchon, maintient la traverse 27 appuyée oon- tre l'éorou 29. sur le dessin, qui représente une machine à quatre outils dénoyauteurs, les traverses 27 sont au nombre de deux et réunis- sent les manohons des outils deux par deux.
Cependant, il est évident qu'on pourra oonstruire la maohine aveo un seul outil et aveo une seule traverse 27, ou même aveo un nombre queloon- que d'outils dont on pourra réunir les manchons deux par deux, ou autrement aveo un nombre queloonque de traverses.
Des tiges 28, fixées aux traverses 27 en des points oon- venables, appuient chacune par son extrémité libre oontre la périphérie d'un disque à oame oorrespondant 26 prévu sur l'ar- bre 24.
Entre le ohariot 18 d'un oôté et les disques à oames 26 et ltexoentrique 22-23 de l'autre oôté (fig. 1, 2,14) est montée, de champ, une traverse 46 pourvue d'une fenêtre verti- cale 26 qui permet le passage et les déplacements angulaires de la tige 21, de l'excentrique 22-23; cette traverse est, en outre, pourvue de trous 54-54 pour livrer passage auxùtiges 28 et les guider. Des moyens de guidage seront aussi prévus pour les tiges 28 à proximité des disques à oame 26.
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La traverse fixe 46 constitue 1organe fixe oontre lequel va buter l'extrémité arrière des tiges 47 ooulissant dans les tubes 1 dans la 1-phase finale de la oourse de retour du ohariot et des tubes 1 des outils fixés au ohariot. Du fait de la réac- tion des ressorts 49, la traverse 46 oblige lesdits tubes à glisser par rapport aux tiges 47 et à faire que les pinceaux 48 se disposent entre les pinces de l'outil, ce qui a pour résultat de nettoyer les pinces et de faire tomber les noyaux qui, éventuellement, y sont encore adhérents.
Des ressorts à spirale 30 , dont une extrémité est fixée au ohariot 18 et l'autre à la traverse 27, servent à faire appuyer constamment les tiges ou bielles 28 oontre le profil des disques à oames 26, afin d'assurer que ces disques pro- duisent les déplaoements intermittents des manohons 11 par rapport aux tubes 1 et, par là, le rapprochement et l'écarte- ment au moment exact des pinces des outils destinés à agripper et arracher les noyaux.
Sur la partie antérieure de la base de la machine sont fixés des tubes 31 à fond borgne, alignés et de préférence verticaux. Sur le dessin (figure 1) les tubes 31 ont une seo- tion ovale qui oonvient pour les fruits à forme sensiblement ovoidale, tels que les prunes, mais il est évident que l'on pourra adopter pour ces tubes toute autre seotion convenable pour les fruits à traiter.
Les tubes 31 sont montés de manière à permettre de les démonter aveo faoilité et de les remplaoer par d'autres tubes de forme oorrespondante à oelle des fruits à traiter.
Sur l'extrémité supérieure des tubes 31, qui ont tous la même hauteur, est disposée une plaque 40 percée de trous exao- tement en faoe de chaque tube et munie de raccords 41' qui la réunissent à chaque tube comme représenté en détail sur la figure 15. Une paroi avant 41 relativement basse;une paroi arrière 42 inclinée et plus haute, et des parois latérales 43
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et 44 sont fixées entre elles et aux bords de la plaque 40 et forment une trémie dans laquelle on verse en vrao les fruits 55. A la main ou à l'aide d'un dispositif mécanique non représenté, on fait tomber les fruits de la trémie dans les tubes 31 dans lesquels il se placent un par un en colon- ne, l'un sur l'autre.
La forme de la trémie pourra différer de oelle qui a été représentée et décrite tout à l'heure.
Dans la partie inférieure de chaque tubel 31 (fig. 2 et 11) est ménagée, tout près du fond, une fenêtre 32, dont le bord inférieur affleure le(fond du tube et dont les dimensions permettent aisément le passage d'un fruit à la fais. Le oen- tre de chaque fenêtre est situé sur le prolongement de l'axe de l'outil correspondant.
En se raportant à la variante représentée en coupe longitudinale à la fig. 17, les tubes 31 sont ouverts à oha- que extrémité et leur seotion est circulaire et oblige les fruits 55 à se disposer avec leur axe le plus long en ooinoi- denoe avec l'axe du tube 31. Les tubes 31 sont supportés par des plaques 65 fixées à des consoles (non représentées)fixées à leur tour aux côtés de la base 52 de la machine. Sur des arbres 66 tournant en des supports 57 fixés à la base 52,sont enfilées les oreilles 68 faisant saillie sur le fond des douil- ooaxiales
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leoylindriques 69 amxair97*jm aveo les tubes 31et dont l'ex' trémité supérieure ouverte est quelque peu en dessous de l'ex- trémité inférieure des tubes 31.
Les fruits 55,'par exemple des prunes, se disposent substantiellement comme indiqué dans le dessin, et la longueur des douilles 69 est approximative- ment égale à celle des fruits à dénoyauter. Au bord avant de chaque douille 69 est fixée une extrémité d'une plaque 70 recourbée en arc de cercle, le centre de ce cercle coïncidant avec l'axe de l'arbre 66 ; l'autreextrémité de la plaque 70 est fixée à un bras 71 solidaire de la douille 69.
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Des moyens mécaniques convenables sont prévus pour trans- mettre aux douilles 69, qui sont joutes solidaires entre elles, des mouvements de basculement afin de les amener de la posi- tion indiquée en traits pleins (position de réception des fruits) à la position indiquée en pointillé. Avec cette der- nière position les outils peuvent pénétrer dans lesfruits, saisir les noyaux, sortir les fruits des douilles 69 et en- suite poursuivie les opérations d'extraction des noyaux. Pen- dant le basoulement des douilles 69 dans le sens qui a été indiqué, leurs plaques 70 frôlent oontre les bords des tubes 31 et par suite, empêchent les fruits oontenus dans les tubes 31 d'en sortir.
Dès que le fruit a été extrait de chaque douille 69, celles-ci sont ramenées dans leur position primi- tive et lorsque cette position est atteinte, un nouveau fruit tombe du tube 31 dans la douille 69 et y remplace le fruit qui en a été extrait.
Entre la rangée de tubes alignés 31 et le chariot 18, une plaque 33 est montée sur la base 52 de manière à permettre de la fixer plus en avant ou plus en arrière, à la distanee voulue des tubes 31 tout en la maintenant parallèle à la rangée de ces tubes alignés (fig. 2 et 13).
La plaque 33 est peroée de fenêtres 34. Le centre de chaque fenêtre ooinoide avec le prolongement de l'axe de l'outil oorrespondant, sur le quel axe se trouve également le centre de la fenêtre 32 du tube 31 oorrespondant.
Entre la traverse 33 et une seconde traverse 35 ixée d'une manière convenable queloonque, et pourvue de fenêtres 36 sensiblement égales et coïncidant aveo les fenêtres 34 de la traverse 33, est serrée une plaque 37 en matière rela- tivement élastique (de préférenoe en gomme vulcanisée). Faoe au centre de chaque paire de fenêtres ee coïncidant 34-36, la plaque 37 est peroée d'un trou 38 rayonnant des entailles radiales 39. A la figure 12 du dessin on a montré trois en-
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tailles radiales seulement, situées à 120' l'une de l'autre,de façon à correspondre à la distane angulaire entre les trois pinces de l'outil.
Etant donné que les entailles sont dispo- sées de manière à ooinoider aussi aveo la position radiale des pinces pivotant sur l'outil, les pinces dans la oourse d'aller du chariot 18 et des outils, pourront traverser la planque 37 et pendant ce passage elles pourront aussi pivoter et, en traversant les fenêtres 32 des tubes 31 respectifs, elles pourront pénétrer à l'intérieur des tubes; la oourse d'aller sera réglée de manière à ce que les extrémités des pinces s'ar- rêtent à une certaine distance de la paroi du tube opposée à la fenêtre 32.
Entre la plaque 33 portant la plaque élastique 37 et le est chariot 18 portant les outils, @ montée sur la base 52 de la machine, une traverse 60 peroée de trous 62 pourvus de lan- guettes radiales 61 également espacées entre elles et dont le nombre est égal à celui des bras agrippeurs dont sont munis les outils.
Comme représenté schématiquement à la figure 16, les lan- guettes radiales 61 ne se réunissent pas dans le centre et se disposent entre chaque paire de bras agrippeurs indiqués dans la figure par la lettre B. Alors les noyaux qui, éventuellement, sont restés adhérents auxdits bras, dans la dernière phase de la course de retour des outils, rencontrent les extrémités des languettes radiales qui empêchent les noyaux de suivre ultérieu- rement le mouvement desdits bras et les en détaohent. Les noyaux tombent dans un réoipient placé dessous, qui les re- oueille.
Le mode de fonotionnement de l'ensemble de la machine est le suivant :
Les fruits chargés en vrao dans la trémie sont obligés sit à la main, soit par un dispositif mécanique queloonque,à t anber dans les divers tubes 31 jusqu'à les remplir et former
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dans chaque tube une oolonne de fruits 55 superposés un par un.
Etant donné que le bord inférieur de la fenêtre 32 de chaque tube 31 affleure le fond du tube, un fruit 55 se pré- sentera devant chaque fenêtre en une position lui permettant d'être extrait à travers la fenêtre de la manière qui sera décrite plus loin. Cela fait, la oolonne de fruits descendra par son propre poids et le fruit imnédiatement superposé à celui qui a été extrait prendra,la place de ce dernier.
Successivement l'opérateur ou un distributeur mécanique fera tomber dans chacun des tubes 31 un autre des fruits préala- blement ohargés dans la trémie pour remplacer le fruit qui est sorti du tube.
On supposera qu'en position de repos ou d'arrêt la ma- ohine se trouve dans la position représentée aux fig. 1 et 2, o'est-à-dire que le chariot aveo les outils se trouve à la fin de la oourse de retour, dans laquelle les pinces à agnip- per sont ouvertes et les pinceaux 48 se trouvent entre ces pinces.
La maohine étant alors mise en mouvement, le premier quart de tour de l'excentrique 23 et des disques à came 26 aura pour effet : un avanoement du ohariot 18 et le retrait (produit par les ressorts 49) des pinoeaux 48 vers l'inté- rieur des tubes 1 des outils ; unavancement plus inportant des marchons 11, enfilés sur les tubes 1, ce qui provoquera un rapprochement des pinces des outils et leur permettra de passer par les trous 38 et 39 de la plaque flexible 37 serrée entre les plaques 33 et 35.
Pendant le quart de tour suivant de l'excentrique 23 et des disques à came 26 le ohariot 18 continuera son avancement jusqu'à la fin de sa oourse d'aller et amènera les pinces des outils à l'intérieur des tubes 31, les pinces traversant les fenêtres 32. Dans cette seconde phase de la course
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d'aller du chariot 18, les pinces par l'effet des mouvements d'avanoement, intermittents impartis aux manchons 11 par les disques à oame 26 aveo l'entremise des tiges 28 et des tra- verses 27, seront d'abord légèrement écartées, afin de leur permettre de pénétrer dans les fruits jusque près des noyaux et de pratiquer des entailles radiales autour du noyau ;
les pinces seront rapprochées l'une de l'autre afin d'agrip- per les noyaux et de compléter aveo leurs tranchants 6' les entailles radiales dans la partie du fruit faisant faoe aux fenêtres.
Dans le demi-tour suivant de l'excentrique 23 et des dis- ques à came 26, les opérations suivantes sont accomplies dans l'ordre dans lequel elles sont mentionnées;
1) Extraction des fruits des tubes 31 à travers les fe- nêtres 32 ;
2) Extraction des noyaux des fruits ;
3) Chute des noyaux des pinces qui les avaient aggrippés et arraohés;
4) Nettoyage des pinces.
La première opération est réalisée en donnant à une par- tie oorrespondante des disques à oames 26 un profil tel que dans la première partie de la oourse de retour, il agisse sur les tiges 28, sur les traverses 27 et sur les manchons 11 dans le sens qui maintient les pinces en position de fermeture. La traotion exercée sur les noyaux pendant ce mouvement de retour des outils, oblige les fruits 55 à suivre les noyaux, les fruits étant, par conséquent, tirés hors des tubes 31 et portés au contact de la plaque élastique 37.
La seconde opération est obtenue en donnant à la partie suivante des disques à came 26 un profil tel que, après que les fruits sont venus en contact avec la plaque 27, les orga- nes agrippeurs continuent leur oourse de retour en position fermée avec comme résultat que les fruits, ne pouvant poursui- -16-
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vre leur ohemin au delà de la plaque 37 par laquelle ils sont retenus élastiquement, permettent la sortie des noyaux. Alors les fruits bombent librement dans un récipient placé des- sous, tandis que les pinces toujours serrées sur les noyaux qu'elles ont agrippés traversent le trou 38 et les entailles radiales 39 de la plaque 37.
La troisième opération est réalisée en donnant à une nouvelle partie suivante des disques à oame 26 un profil tel que les manchons 11 reçoivent de l'excentrique 23 un mouvement de retour plus rapide que le mouvement de retour imparti au chariot et aux tubes 1 des outils fixés sur le ohariot. ceci provoque l'ouverture de pinces, en tant que les parois des fenêtres 8 prévues dans la bride 9 du tube 1 rapprochent en- tre eux les bras 4 des organes agrippeurs et éoartent les bras opposés. Tous les bras agrippeurs sont libres de se déplacer dans les trous 62 de la plaque et, dans la course de retour des outils, les noyaux qui ont pu rester adhérents aux bras agrippeurs rencontrent les languettes radiales 61 qui les détacheront et les feront tcmber, à travers les trous 64 de la base 52, dans un récipient placé dessous.
La quatrième opération, savoir le nettoyage des bras agrippeurs ou pinces, s'accomplit pendant la dernière phase de laoourse de retour, pour lequel le profil de la partie oorrespondante des disques à oame 26 est établi de telle sorte qu'il permet aux manohons 11 de rétrocéder à la même vitesse que les tubes 1 sur lesquels ils sont enfilés. Dans cette dernière phase de la oourse arrière, l'extrémité 50 des tiges 47 renoontre la traverse fixe 46. Puisque les tiges 47 ne peuvent suivre ultérieurement le mouvement arrière du ohariot 18 et des tubes 1, ce mouvement arrière aura pour effet de faire sortir les pinoeaux 48 des tubes 1.
Les pinces qui entre temps sont restées exposition d'ouverture, frottent oontre les pinceaux 48 qui les nettoent et qui, à défaut de la
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plaque 60 munie de languettes radiales 61, en détacheront les noyaux qui pourraient y adhérer encore. Ce dispositif qui n'est pas indispensable, pourra être omis et on l'adoptera spéoialement lorsque ladite plaque 60 n'est pas prévue.
Après, le cycle de fonotionnement peut être répété autant de fois que l'on veut.
Il est évident que la machine décrite et illustrée est susceptible de nombreuses modifioations dans sa forme,oonstruo- tion et disposition. Toutes ces variantes que les teohni- oiens seront à même de concevoir, tombent dans le domaine de l'invention déorite et représentée ici, à titre d'exemple seulement, dans une de ses formes d'exéoution.
Il est de même évident que la plaque 60 munie de lan- guettes radiales 61, pourra être adoptée sur d'autres maohi- nes à dénoyauter les fruits munies d'organes en forme de pin- ces semblables à ceux qui sont représentés dans le dessin oi-annexé, par exemple ceux qui font l'objet du brevet fran- gais n 612.290 du 11 Février 1926.