BE481946A - - Google Patents

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BE481946A
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    • DTEXTILES; PAPER
    • D01NATURAL OR MAN-MADE THREADS OR FIBRES; SPINNING
    • D01GPRELIMINARY TREATMENT OF FIBRES, e.g. FOR SPINNING
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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Preliminary Treatment Of Fibers (AREA)

Description


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    "MACHINE   A PEIGNER" 
La présente invention est relative, d'une manière générale, aux machines à peigner les fibres et, en particulier, aux machines à peigner le coton fonctionnant sur les principes de la peigneuse Heilmann bien connue. L'invention vise une réorganisation de la structure, des fonctions et des mouve- ments de la machine afin de produire des améliorations sensi- 

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 blés dans son rendement. 



   Un des buts principaux de l'invention est d'augmen- ter la production horaire en   Kilogs   de coton peigné de la machine, afin de réaliser des économies sensibles, le prix de revient initial, l'encombrement, la puissance consommée, la conduite et l'entretien. 



   L'invention a encore pour buts : - D'augmenter la qualité des mèches   peignées   produites par la machine de façon que le fil filé à partir   ,le   ces mèches soit plus net et plus résistant que jusqu'alors, cette amé- lioration résultant non seulement d'une élimination plus com- plètre des fibres courtes et des boutons et des rebuts tout en retenant davantage de longues fibres, mais aussi d'une densité de fibres plus uniforme dans la mèche peignée, en tous les points de sa longueur, grâce à quoi on obtient un meilleur étirage et une réduction des opérations d'étirage et de doublage. 



  - de simplifier la machine, à la fois dans le but de réduire son prix de fabrication et de faciliter son fonctionnement, son installation, son réglage et sa conduite. 



  - d'éliminer ou de réduire l'usure et, par suite, de limiter les réparations et les remplacements d'organes. 



  - d'apporter des moyens pour récupérer et utiliser les déchets produits, et d'empêcher ou de réduire à un minimum la produc- tion de duvets. 



  Aux fins ci-dessus, l'invention est basée sur le principe qui consiste à faire la mèche peignée d'épaisseur ou de densité de fibres uniformes en tous les points de sa longueur en effectuant le rattachée à l'endroit du cylindre arracheur. 



  On remplit cette condition en faisant se recouvrir les touffes successives peignées, chacune de plus de la moitié de sa longueur, de telle manière que l'épaisseur et la densité de fibres uniformes désirée soit obtenue en cet endroit, et, de préférence en donnant à la nappe peignée, une épaisseur de 

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 deux, trois touffes peignées, ou plus, ou leur équivalent, à volonté , en tous les points de sa longueur. Cette façon de procéder est en opposition formelle au système de rattacha- ge employé dans toutes les machines antérieures dans lesquel- les chaque touffe peignée chevauche la touffe peignée précé- dente sur une distance sensiblement moindre que la moitié de la longueur de cette touffe précédente.

   Comme les touffes peignées de technique antérieure sont relativement courtes, et comme les parties extrêmes de ces touffes sont nécessaire- ment très effilées et amincies par la nature de l'opération d'arrachage, et comme ces parties extrêmes, duveteuses, d'une densité de fibres réduite, sont les seules qui se che- vauchent, la nappe peignée qui en résulte avec les machines antérieures est d'une seule épaisseur de valeur maximum ou de densité de fibres maximum à mi-longueur de chaque touffe peignée, et de deux épaisseurs, mais à densité de fibres grandement réduite, dans toutes les zones de recouvrement entre deux touffes successives peignées.

   Cette variation de la densité des fibres est ce qui donne à¯la nappe peignée dans les peigneuses antérieures du type Heilmann son apparence, à bandes ou raies transversales, bien caractéristiques et visi- bles au premier regard. 



   Le recouvrement mutuel des touffes sur plus de la moitié de leur longueur, qui est effectué selon l'invention pour obtenir l'épaisseur prédéterminé (le la nappe poignée en deux, trois épaisseurs ou plus,   ajoute   au commencement de chaque touffe peignée et retranche à la fin un pourcentage beaucoup plus faible de l'épaisseur de la nappe peignée que dans les dispositions antérieures, ce qui procure une densité uniforme constitutive et visible à ladite nappe, cette densité persistant dans .toutes les opérations ultérieures jusqu'au fil terminé. On obtient ainsi un fil et des tissus plus ré- 

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 sistants avec un doublage et un étirage réduits et avec une réduction marquée de la rupture d'extrémités,dans toutes les opérations. 



   En ce qui concerne la production, une quantité sen- sible de puissance doit être exercée sur les touffes successi- ves par les cylindres arracheurs afin de tirer sur la mèche et d'en détacher la touffe. Le nombre de fibres que les cylin- dres arracheurs peuvent tirer à la fois est ainsi limité, et au-delà de cette limite, les cylindres arracheurs sont surchar- gés et patinent ; ils ne détachent pas une touffe uniforme et convenable, et les fibres qui s'échappent sont laissées pen- dantes à partir de la frange qui sort des mâchoires et sont arrachées sous forme de déchets par les aiguilles de l'opé- ration suivante de peignage.

   En conséquence, on a admis, en théorie et enpratique, que pour réaliser un bon peignage dans les machines antérieures il était nécessaire de "peigner légèrement" en réduisant le poids de la nappe admise dans la peigneuse à un maximum d'environ 55 grammespar mètre pour une nappe de 30 cm., et à une moyenne de 45 grammes par mètre,- dans la pratique courante, la vitesse de déplacement de la nappe étant de   4,57   mm. par machoire et produisant une touffe peignée relativement courte qui ne dépasse pas 63,5 mm en lon- gueur et qui est soumise à un étirage d'environ 7 fois par les cylindres d'arrachage, avec une production, pour une   pollueuse   de 6 têtres, limitée à 9 Kgs de coton peigné par heure.

   Dans ces machines, lorsque le poids de la nappe ou le débit est augmenté, pour augmenter la production, les touffes peignées deviennent trop épaisses et surchargent les cylindres d'arrachage, tout en donnant lieu à d'autres diffi- cultés ralentissant la production. 



   Conformément à l'invention, une nappe peignée à plusieurs épaisseurs est formée de touffes peignées qui sont 

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 de préférence soumises à un étirage de l'ordre de 20 fois, ou plus, par l'action des rouleaux d'arrachage. Il est ainsi possible de doubler le poids de la nappe admise dans la ma- chine et de doubler par conséquent la production avec le nom- bre usuel de coups d'arrachage par minute, sans qu'il soit besoin d'augmenter sensiblement la longueur de la nappe ali- mentaire, ce qui autrement, réduirait l'action de peignage de la demi-nappe, et sans surcharger les rouleaux d'arrachage, et les amener à glisser, puisque un nombre moindre de fibres sont saisies et tirées en avant, à un instant donné.

   Comme la touffe peignée'est étirée trois fois plus ou davantage, que dans les' machines antérieures, il suffit d'un effort moindre pour'retirer . Comme la nappe peignée est plus mince et que peu de fibres sont tirées à travers le peigne fixe, à un instant donné, ce peigne fixe peut enlever davantage de boutons et de corps étrangers, des portions de queues des fibres qui constituent la nappe peignée. 



   Pour rendre possible une grande augmentation de l'étirage, on a perfectionné les mâchoires pour leur per- mettre de pincer les fibres plus étroitement qu'auparavant sur la trajectoire des aiguilles sur la demi-nappe, de sorte que plus de la longueur de chaque fibre est peignée par la demi-nappe avant d'avancer et que plus de fibres courtes et moins de fibres longues sont retirées, en laissant moins de cette longueur à peigner par le peigne fixe, et en permet- tant à ce dernier de pénétrer dans la bordure peignée plus près de la morsure des machoires.

   On laisse ainsi une plus longue bordure en face du peigne fixe ce qui permet de don- ner à cette bordure l'ample mouvement d'avance par les ac- tions combinées du cylindre d'alimentation et de l'oscilla- tion vers l'avant du châssis oscillant qui est nécessaire 

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 pendant l'arrachage afin de produire le long étirage selon l'invention.

   Dans les constructions antérieures, la faible longueur de cette bordure en avant du peigne fixe empêchait toute grande amplitude du mouvement d'avance du peigne fixe après l'entrée dans la bordure, puisque ce mouvement aurait   ame-né   le peigne fixe en contact avec les cylindres arracheurs; il en résulte que le mouvement prolongé vers l'avant de la bordure peignée après avoir été saisie par les cylindres arra- cheurs, mouvement qui est nécessaire pour une forte produc- tion, était impossible.

   Ce long mouvement vers l'avant pen- dant l'arrachage, joint à une vitesse accrue du déplacement en surface des cylindres arracheurs, amène les extrémités avant des fibres de la bordure à être saisies progressivement sur une plus grande distance de ce mouvement, et à être étirées en avant des fibres ad,jacentes mais plus en arrière, ce qui a pour effet d'accentuer l'étirage. 



   En raison de la longueur accrue de la partie de chaque fibre peignée par le segment à aiguilles avant qu'elle soit libérée par les machoires, non seulement on réduit la quantité de fibres longues et utilisables rejetées comme déchets mais le segment à aiguilles soumet chaque fibre à un plus grand nombre de courses avant de la libérer, en rendant possible l'utilisation d'un plus petit nombre d'aiguilles et d'aiguilles plus grosses dans le nombre usuel de rangées sur le segment à aiguilles, ce qui   féduit   les en- gorgements et les défauts dans le peignage. Comme les aiguilles sont plus grossières, elles peuvent être faites plus épaisses et plus résistantes et aussi plus longues, ce qui permet d'augmenter le poids de la nappe alimentée dans la machine, tout en la peignant comme il convient. 



   Le Demandeur a constaté que l'augmentation du poids de la nappe admise dans la machine permet de tirer 

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 un important avantage des caractéristiques de l'invention. 



  En augmentant le poids de la nappe, ce qui a été fait avec succès, jusqu'à 110 gr. par mètre pour une nappe de 30 cm., c'est-à-dire en doublant sensiblement les poids employés avec les peigneuses antérieures, la densité et la résistance de la nappe ainsi que le serrage progressif des fibres les elus extrêmes seulement de la bordure peignée par les cylin- dres arracheurs à chaque opération d'arrachement, force le banc de cardage lui-même à arracher les fibres courtes, les boutons et les rebuts des queues de fibres serrées et tirées vers l'avant par les cylindres arracheurs, ces fibres courtes, boutons et rebuts étant laissés en arrière dans la nappe et retirés de celle-ci par le segment à aiguilles pendant le peignage de la touffe suivante. 



   En créant des nappes multiples et en formant et travaillant les touffes peignées à une longueur considéra- blement accrue, il est possible d'augmenter la production de la machine, d'augmenter sensiblement le déplacement en sur- face et la vitesse des cylindres arracheurs et le diamètre des rouleaux d'acier arracheurs inférieurs, cette dernière augmentation aidant à supporter la plus longue étendue de nappe peignée ramenée pour être rattachée.

   Une caractéristique des perfectionnements dans ce sens consiste à employer seule- ment trois cylindres pour effectuer l'opération d'arrachage et de rattachage, tout en éliminant toute oscillation ou tout mouvement d'ensemble de ces cylindres et en simplifiant en conséquence la construction, le fonctionnement et le régla- ge.   En   outre, la fonction d'un des cylindres est ramenée simplement à la conformation de la nappe peignée à la cour- bure du cylindre inférieure arracheur en acier, de sorte qu'elle se courbe vers le bas en face du cylindre de peignage 

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 et sans contact avec ce dernier, dans l'opération de ratta- chement, et aussi au tassement et au calandrage des touffes en nappe peignées cohérentes.

   Des moyens sont aussi prévus, selon l'invention, pour empêcher le contact des touffes pei- gnées avec le cylindre de peignage lorsqu'on les ramène en arrière pour le rattachement. L'invention vise aussi des per- fectionnements dans la conformation des cames qui actionnent les cylindres arracheurs et au châssis oscillant pour permet- tre le peignage et l'étirage des touffes de longueur accrue. 



   Comme il sera expliqué plus loin, on a aussi réa- lisé une grande simplification de la construction, des mouve- ments et de la commande des parties actives/enplus de celle déjà exposée, et même des parties fixes de la construction du dispositif, ainsi que des simplifications dans les régla- ges et des améliorations dans les paliers et leurs moyens de   graissage.   On a aussi éliminé les difficultés qui résul- tent de l'usure, le tout aboutissant à des économies du prix de revient et dans le fonctionnement. 



   L'invention concerne aussi un nouveau système pneu- matique de récupération des déchets qui extrait continuelle- nient ces déchets et les duvets produits par les opérations de peignage et d'arrachage et les dépose directement dans la caisse à déchets. Ce système comporte aussi des moyens perfec- tionnés pour examiner les déchets et déterminer le pourcen- tage de fibres retirées pendant le peignage. 



   L'invention concerne encore diverses autres parti- cularités avantageuses qui seront exposées dans la descrip- tion ci-après, en références aux dessins annexés qui repré- sentent, à titre d'exemple seulement, diverses formes de réalisations des caractéristiques définies dans ce qui pré- cède. 



   La figure 1 est une élévation de face d'une pei-   gneuse   à six poignes, deux de ceux-ci étant omis, et avec les 

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 organes actifs principaux de chaque peigne montrés isolément dans les peignes successifs, pour plus de clarté. 



   La figure 2 est une élévation de l'extrémité gauche de la machine de la figure 1. 



   La figure   3/est   une coupe verticale par un des peignes, suivant la ligne 3-3 de la figure 1. 



   La figure 4 est une coupe verticale similaire à la figure 3 montrant en détail le châssis oscillant et ses organes en relation avec le cylindre de peignage et les cy- lindres arracheurs, et la commande des machoires et du peigne fixe. 



   La figure 5 est une coupe verticale suivant la li- gne 5-5 de la figure 1 montrant les commandes des cylindres arracheurs, du rouleau d'alimentation et du cylindre de dé- bourrage. 



   La figure 6 est une coupe suivant la ligne 6-6 de la figure 1 montrant la commande du châssis oscillant ainsi que celle de la pompe à huile. 



   La figure 7 est une élévation de face montrant certaines des parties des figures 1 et 6. 



   La figure 8 est une coupe suivant la ligne 8-8 de la figure 5 montrant les détails de la commande différentielle des cylindres arracheurs. 



   La figure 9 est une coupe suivant 9-9 de la figure 8. 



   La figure 10 est une   éiévation   du plateau/planétaire du mécanisme différentiel de la figure   8'.   



   La figure 11 est une coupe suivant la ligne 11-11 de la figure 10. 



   La figure 12 est un schéma montrant la disposition des diverses touffes peignées successives, qui constituent la nappe peignée à épaisseurs multiples. 

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   La figure 13 est un schéma montrant comment est produite la nappe peignée à plusieurs épaisseurs. 



   La figure 14 est une élévation de coté de machoires perfectionnées, d'un cylindre de   peignage,   d'un rouleau d'a- limentation à plus grande échelle. 



   La figure 15 est une élévation de face, en partie schématique de la boite d'étirage. 



   La figure 16 est un détail en élévation de côté montrant les moyens de libération de pression pour les cylin- dres arracheurs. 



   La figure 17 est une vue en élévation de face de certaines des. parties de la figure 16. 



   Dans la vue en élévation de la figure 1, le cylindre de   peignage   qui porte le segment à aiguilles est indiqué en 1, la biesse de débourrage qui enlève les déchets des ai-   guilles   du segment étant indiquée en   ,   et les autres par- ties qui participent à l'opération de peignage étant supprimées pour plus de clarté , dans ce peigne particulier, mais sépa- rément montrées sur les autres dispositifs de peignage.

   Ainsi, le rouleau arracheur inférieur est indiqué   en '7   par rapport au peigne suivant, à sa droite, ainsi qu'une   enveloppe 2   géné- ralement rectangulaire en plan qui entoure complètement la brosse de débourrage 5, contient la moitié inférieure du cylindre de peignage et se rapproche étroitement de la surface de ce cylindre, à l'arrière de la machine et à la périphérie du cylindre arracheur inférieur 7. à l'avant de la machine. 



  Avec cette disposition, tout le duvet produit par l'opération de peignage est détaché et extrait de ces rouleaux par un courant d'air descendant soufflé dans   l'enveloppe 9   comme il sera expliqué plus loin. 



   En 11 est indiqué un châssis oscillant qui porte les mâchoires et le rouleau d'alimentation, ce châssis étant 

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 fixé sur un arbre oscillant 13 qui se prolonge à travers tous les peignes. Le peigne supérieur est indiqué en15 et   @   il est monté pour osciller en avant et en arrière sur des axes 17 fixés sur les montants 19 placés de chacun des côtés de chaque peigne. Comme montré, tous ces organes existent dans chaque dispositif   de   peignage représenté aux figures 3 et 4 où ils coopèrent pour effectuer l'opération de peignage sui- vant les principes de base de la peigneuse du type Heilmann. 



   Dans la machine selon l'invention, une caractéris- tique importante consiste dans'l'utilisation du   mouve-ment   oscillant de faible amplitude de l'arbre 13 pour faire oscil- ler le châssis 11 en arrière et en avant, et, à partir seu- lement de ce simple mouvement , pour actionner les aiguilles et le rouleau d'alimentation, pour amener la masse de matière retenue par les machoires en position de peignage par rapport aux aiguilles du segment à aiguilles, pour abaisser le peigne supérieur dans la bordure peignée, pour amener les extrémités des fibres peignées dans la zone de serrage des cylindres arracheurs, et pour entrainer les rouleaux de nappe qui in- troduisent la masse non peignée dans la machine, tous ces mouvements étant convenablement conjugués. 



   Le châssis oscillant 11 de chaque dispositif de peignage c-omporte deux bras pendants 21 fixés chacun par son moyeu 22 sur l'arbre oscillant 13, par de-ux vis d'arrêt 23. 



  Sur la face interne de chacun de ces bras est fixée, par une vis 25, l'extrémité, disposée vers le haut, d'une oreilles 27 à l'extrémité d'une forte traverse 29 et d'une seule pièce avec cette traverse qui est de section à peu près triangulaire à angles arrondis. La surface inclinée vers l'avant de cette traverse agit comme guide pour la nappe descendante. Le mors inférieur 31 des mâchoires, appelé "plaque d'appui" est appli- qué dans une entaille pratiquée dans la surface inférieure de 

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 la traverse 29 et fixé par des vis 33 qui traversent des en- tailles 35 dans ladite plaque, de sorte que ce mors inférieur peut être réglé en avant et en arrière, transversalement à la traverse 29,en dévissant des vis 37 qui s'appuient contre le bord postérieur du mors 31.

   Deux consoles 39 inclinées vers le bas, s'étendent à l'arrière de la traverse 29,à chacune de ses extrémités, et comportent des moyeus 41 dans lesquels peut tourillonner un arbre 43 auquel sont fixés les moyeux de deux bras 45 qui portent le mors supérieur des mâchoires 47, ces bras se prolongeant au-dessus de la traverse 29 juste à l'intérieur des oreilles 27 avec le mors fixé par vis 49 dans une entaille pratiquée à l'extrémité de chaque bras. De préférence, un des bras 45 est pourvu de moyens spé- ciaux pour un réglage par vis de sa position angulaire par rapport à l'arbre 43, pour faciliter le réglage des mors su- périeur et inférieur de la mâchoire et mettre ces mors en pa- rallélisme exact, comme montré à la figure 14. 



   Pour actionner les mâchoires, un bras 51 est fixé à l'extrémité de l'arbre 43, extérieurement à une des conso- les 39; l'extrémité supérieure de cet arbre est articulée en 53 sur une chape 55 à une extrémité d'une tige filetée 57 qui passe dans un guide 59 sur une partie fixe 61 du bâti de la machine. Des écrous de réglage et d'arrêt 63 sont montés à l'extrémité arrière de la tige et un ressort 65 est inter- posé entre le guide 59 des écrans de butée 67 montés en un point intermédiaire de la longueur de la tige 57.

   Lorsque le châssis oscillant 11 se déplace vers l'arrière, c'est-à-dire vers la droite des figs. 3 et 4, le ressort 65 tend à mainte- nir l'extrémité supérieure du bras 51 pour l'empêcher de se déplacer vers l'arrière, tandis que son extrémité inférieure fixée à l'arbre 43 se déplace vers l'arrière, en faisant ainsi tourner l'arbre 43 et les bras 45 dans le sens inverse 

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 des aiguilles d'une montre pour déplacer élastiquement vers le bas le mors supérieur 47 de mâchoire et l'appliquer contre le mors inférieur 31, comme montré aux figures 4 et 14, afin de saisir la nappe tandis que la bordure de fibres en dehors des mâchoires est peignée par les   aiguilles 3.   du segment à aiguilles du cylindre de peignage 1.

   Lorsque le châssis oscillant revient en avant, les écrous d'arrêt 63 s'appuient contre le guide 59 de sorte que la tige 57 retient l'extrémité supérieure du bras 51,tandis que l'ex- trémité inférieure de ce dernier se déplace en avant, ce qui produit une rotation inverse de l'arbre 43 et soulève le mors supérieur 47 bien au-dessus du mors inférieur 31, comme montré à la figure 3, et permet l'avancement de la nappe non peignée. 



   Le mouvement de l'articulation 53 dans l'espace est si léger qu'en pratique il ne se produit aucun déplace- ment de la tige 57 dans le guide 59 et que, ainsi, l'usure sur les organes qui produisent l'ouverture et la fermeture des mâchoires est pratiquement nulle. Le réglage des écrous d'arrêt 67 sur la tige 57 pour augmenter ou réduire la tensi- on du ressort 65 détermine exactement la force suivant la- quelle les mors se serrent sur la nappe. Le réglage des écrous d'arrêt 63 sur cette même tige détermine le moment d'ouvertu- re des mâchoires.   Lorsqe   les écrous 63 sont convenablement réglés, leur contact avec la face correspondante du guide 59 ne dépasse pas 3,5 mm. 



   Contrairement à la pratique antérieure, le serrage des mâchoires sur les fibres maintenues entre les mors est exercée entre la face verticale arrière de la lèvre inférieu- re 69   (fig.14)   du mors supérieur   47   et le bord opposé 71 du mors inférieur 31. Un certain effet de serrage est, bien entendu, obtenu entre la surface supérieure du mors inférieur 31 et la surface opposée qui s'étend vers l'arrière sur le 

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 mors supérieur 47, comme dans la technique antérieure.

   Mais, la surface postérieure de la lèvre 69 et le bord opposé du mors 31 sont taillés pour présenter un léger biseau vers le bas et vers l'avant, de sorte que, lorsqu'ils se ferment sur la nappe, les mors se coincent l'un sur l'autre et le princi- pal effort de serrage est exercé dans la direction du plan du mors inférieur 31. Le réglage de ce dernier mors dans ce plan est réalisé par les vis 33 et 37 pour assurer ce serrage. 



  En établissant le bord avant du mors inférieur 31 relative- ment mince et en raccourcissant la lèvre 69 du mors supérieur, sensiblement à la même longueur que l'épaisseur de ce bord avant, les fibres qui forment la bordure qui sort des mâchoi- res fermées sont serrées beaucoup plus étroitement que dans la   echnique   antérieure, sur le parcours des pointes d'aiguilles du cylindre de peignage 1. On expose ainsi plus de la longueur de chaque fibre à l'action de peignage de ces aiguilles avant que les fibres soient libérées et tirées en avant par les cylindres arracheurs.

   De même, on retient plus de la longueur totale des fibres qui arrivent aux mâchoires en position   obliqae   par rapport à la direction d'alimenta- tion, ce qui a pour effet à la fois de retirer plus complète- ment les fibres courtes, les boutons-et les déchets, et de rendre les fibres retenues plus exactement parallèles. On rand ainsi possible le peignage efficace d'une nappe de poids double en même temps qu'on réalise une plus grande é- conomie de fibre de longueur utilisable. En outre, du fait de ce serrage étroit, le peigne supérieur qui doit pénétrer dans la bordure en avant du point où les aiguilles de rattachage terminent leur action, peut pénétrer en des points rapprochés des queues des fibres ainsi peignées, ce qui donne lieu à des avantages importants dont on parlera plus loin. 

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   Les mors des mâchoires se ferment bien avant que le châssis oscillant atteigne sa position extrême arrière de la figure 4 et que la première rangée   d'aiguilles .2.   du segment à aiguilles pénètre dans la bordure maintenue par les mors pendant que ces derniers se déplacent en arrière et qu'ils aient atteint leur point de rapprochement maximum sur le trajet des aiguilles. Celles-ci pénètrent ainsi dans la bordure à une profondeur progressivement croissante pendant le passage du premier quart du segment à aiguilles, la première rangée effectuant une faible pénétration et les rangées suivantes pénétrant à pleine profondeur lorsque le chassis oscillant est situé au centre.arrière et que les trois derniers quarts du segment à aiguilles passent et peignent la bordure.

   De cet- te façon, le nettoyage et le démêlage des fibres sont effec- tués plus progressivement. 



   Dans le même but, le segment à aiguilles 3 est pro- longé pour envelopper un tiers de la circonférence du cylindre de   peignage   1, de sorte que le peignage est prolongé de cette fraction du cycle de la machine. Les   17   rangées us-uelles d'ai- guilles sont de préférence utilisées. Toutefois, les fibres sont serrées par lesmors des mâchoires plus étroitement sur le trajet des aiguilles et, ainsi, avec la vitesse usuelle d'alimentation de la masse à peigner d'environ 5 mm, chaque fibre est soumise à un plus grand nombre de courses du segment à aiguilles avant d'être étirée en avant par les cy- lindres arracheurs.

   Ce facteur, combiné avec la nature gra- duelle et prolongée de l'action de peignage, permet d'effec- tuer le peignage complet même d'une nappe d'épaisseur aug- montée avec peu d'aiguilles et, par suite, avec des aiguil- les plus grosses qui ont moins tendance à bourrer et à ne pas effectuer un peignage convenable. En les espaçant ainsi dans les rangées, on peut faire les aiguilles plus      

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 épaisses et par conséquent plus fortes, ce qui leur permet d'être plus longues qu'elles ne l'étaient auparavant. Etant plus longues, elles peuvent pénétrer dans une bordure plus épaisse et la peigner correctement, ce qui rend possible l'utilisation d'une nappe d'alimentation d'épaisseur et de poids grandement augmentés. 



   Les deux tiers restants de la périphérie du cylindre de peignage sont occupés par du métal uni et poli et sensi- blement de même rayon que celui de la trajectoire des pointes d'aiguilles. 



   Le rouleau d'alimentation 73 présente des   grossiè-   res cannelures de métal et il a un diamètre au moins égal à la moitié de celui des machines antérieures, pour déplacer la nappe à double poids sans la froncer. Ses tourillons 75 sont montés dans des demi-paliers ménagés aux extrémités de basculeurs 77 pivotés sur des vis 79 vissées dans les parties inférieures des oreilles 27, les extrémités postérieures de ces basculeurs étant articulées chacune à une chape 83 en 81. L'extrémité des chapes est vissée dans un ressort de com- pression 85 en hélice fixé également par vissage sur une butée 87 montée à l'extrémité d'une tige 89 pourvue, à son extré- mité supérieure, d'une poignée 91.

   La tige présente une par- tie 93 de diamètre réduit qui s'appuie normalement dans la fente radiale d'un trou   de   clavette 95 pratiqué dans une console 97 qui s'étend à partir de la partie arrière du moyeu du bras 21 dans lequel passe l'arbre oscillant 13. La nappe d'alimentation introduite dans la machine a la forme du cylindre usuel 99 reposant sur les cylindres de bois à re- bords 101, du type habituel, et elle se déroule de la par- tie inférieure du cylindre 99 en suivant le trajet indiqué par la ligne en trait mixte 102, sur le cylindre antérieur 101, sur l'arbre oscillant 13, et de là, entre le cylindre d'alimentation 73 et le mors inférieur 31 ou elle est 

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 saisie fermement et engagée entre les mers des mâchoires.

   Pour l'enfilage, la pression du rouleau d'alimentation est relâ- chée et, à cet effet, la rige 89 est repoussée en arrière pour dégager l'épaulement à l'extrémité supérieure de la partie réduite 93 de la fente du trou de clavette et de per- mettre au grand diamètre de la tige de descendre dans la par- tie circulaire de ce trou. Le cylindre d'alimentation peut alors être soulevé et tourné manuellement pour engager la nappe sur lui. Ceci fait, la tension est rétablie en tirant vers le haut et vers l'avant sur la poignée 91 pour ramener les organes dans les positions montrées à la figure 4. 



   Le cylindre d'alimentation est actionné au moyen d'un rochet   103   fixé sur un de ses tourillons au delà du basculeur 77, ce rochet étant attaqué par un cliquet 105 pivoté sur un axe 17 fixé dans le bâti de la machine et qui supporte aussi le peigne supérieur 15,la tige du cliquet trave:rsant une oreille   107   sur un moyeu 109 qui tourne sur l'axe 17. Cette tige peut être réglée, en l'abaissant ou en la remontant, au moyen d'écrous 111 pour déplacer d'une dent le rochet pendant l'oscillation vers l'avant du châssis oscillant 11. La variation de longueur de l'alimentation est obtenue en substituant, quand cela est nécessaire au rochet, un autre rochet d'un nombre de dents plus ou moins grand. En pratique, une alimentation de la nappe d'environ 5 mm. pour un mouvement des mâchoires, est couramment emplo- yée.

   Le déroulement partiel de la bande de l'arbre 13 pen- dant l'oscillation vers l'avant des mâchoires introduit un certain mou dans la nappe à alimenter. L'alimentation prin- cipale est, comme à l'ordinaire, effectuée par l'entraîne- ment des cylindres de nappe 101. 



   Le nouveau peigne supérieur 15 comprend une plaque de peigne 113 pourvue d'aiguilles placées le long de son bord inférieur. Cette plaque est fixée par des vis   115   à un 

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 support   117   pourvu à chaque extrémité d'un bossage 119 dans lequel est vissée une longue tige filetée 121 qui s'é- tend avec un certain jeu dans un manchon   123   d'une seule pièce avec un moyeu   125   qui oscille librement sur l'axe 17.

   La tige 121 est placée dans un plan situé intérieurement par rapport au plan qui contient la face extrême du moyeu   125.   Une bielle   127   articulée sur une vis 129 vissée dans une oreille , ména- gée à chaque extrémité du support 117,a son extrémité arrière en forme de crochet   131   et s'engage sur une goupille 133 fixée de manière réglable dans l'oeilleton 135 d'une oreille 137 qui s'étend vers l'avant de chaque bras 21 du châssis   osdillant.   Un mouvement oscillant en avant et en arrière est ainsi imprimé à chaque peigne supérieur 15 par le mouvement oscillant correspondant du châssis lorsque l'arbre 13 oscille lui-même.

   Lorsque le peigne supérieur oscille autour d'un centre différent, le trajet des pointes des aiguilles du peigne supérieur/rencontre celui du mors infé- rieur 31 et lesaiguilles pénètrent dans la bordure   peiguée   du fait qu'elles sont poussées en avant par le mors, comme montré par les arcs de la figure 4.

   Comme les fibres ont été maintenues par les mors en un point ne leur longueur qui est très près du point auquel les aiguilles du segment à aiguilles ont peigné ces fibres, la bordure peignée est beaucoup plus longue qu'auparavant, l'augmentation de lon- gueur étant de l'ordre de cinquante pour   cent.-Le   peigne supérieur est réglé pour pénétrer dans la bordure peignée près du mors inférieur, tandis que celui-ci est encore enga- gé en avant du commencement des parties de queue non peignées de ces fibres, de sorte que le peigne pénètre dans la bor- dure de plus de la moitié de la longueur des fibres, en arrière du bord de la bordure.

   Il en résulte que l'étendue de bordure peignée en face du peigne supérieur est sensi- blement plus longue que dans les machines antérieures, ce 

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 qui rend possible un mouvement d'alimentation prolongé de cette bordure dans les cylindres arracheurs par L'oscillati- on continue vers l'avant du châssis oscillant et la rotation du cylindre d'alimentation 73 sans rencontre du peigne supé- rieur avec les rouleaux arracheurs. Cette caractéristique est importante en ce qu'elle rend possible le long étirage donné à la mèche peignée par les cylindres arracheurs, comme on le remarquera plus loin. 



   Le nouveau montage du peigne supérieur lui permet d'être facilement déplacé en dehors du trajet de la nappe pour l'enfilage, pour nettoyerß réparer et pour d'autres buts. Les deux bielles   127   sont simplement décrochées de leurs goupilles 133, le peigne est soulevé légèrement pour écarter les cylindres arracheurs supérieurs en produisant un léger glissement vers le haut des tiges à écrous 121, dans les manchons   123,   et la structure tout entière du peigne est alors déplacée vers l'avant et vers le haut par rapport à son axe de rotation sur les axes 17, de sorte que les man- chons 23 s'appuient contre les angles adjacents sur les parties supérieures des moyeux 22.

   La structure du peigne reste ainsi écartée du trajet de la nappe jusqu'à ce qu'elle soit ramenée en position de travail en effectuant les mêmes opérations dans l'ordre inverse. La profondeur de pénétration du peigne supérieur et l'emplacement de son trajet sont réglés en agissant sur les tiges à écrous 121 pour les monter ou les descendre dans les bossages 119. 



   Les cylindres arracheurs comprennent un cylindre inférieur 7. pourvu d'une surface métallique cannelée d'un diamètre presque double de celui antérieurement utilisé, et de l'ordre de 50,8 mm, de façon à offrir un support plus étendu aux longues mèches peignées ramenées pour le rattacha- ge. Avec ce cylindre arracheur inférieur, on emploie deux 

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 cylindres supérieurs arracheurs 8, 10 ayant un diamètre égal à la moitié de celui du cylindre inférieur, c'est-à-dire à 25mm. environ et recouverts de cuir ou autre matériau souple.

   Ces cylindres travaillent en position fixe et n'ont pas de mouvement d'ensemble dans l'espace, sauf en ce qu'ils sont pressés élastiquement vers la surface du cylindre infé- rieur 2 par des ressorts et moyens de pression d'une nouvelle conception qui leur permet de se soulever lorsque les mèches peignées pénètrent entre aux et le cylindre inférieur, ces moyens élastiques étant assez forts pour assurer un serrage suffisant des fibres introduites par le châssis oscillant entre le cylindre supérieur 8 et les mèches peignées ramenées précédemment, et pour étirer les fibres et détacher   l'extré-   mité arrière des mèches de la nappe d'alimentation, lorsque le châssis oscillant revient en arrière. 



   Une caractéristique déterminante/de ces moyens de pression perfectionnés sur les cylindres 8, 10 consiste dans le fait de libérer instantanément les cylindres et de rétablir la pression. A cet effet, comme montré aux figures 3, 16 et   17,   un petit socle 4 est fixé sur une console 6 qui s'étend en avant à partir d'un   mettant   19, sur chaque côté de chaque dispositif de peignage, et un axe 12 est fixé dans le moyeu de chaque socle. Sur chacun.de ces axes est pivoté un levier 
14 dont le bras supérieur est articulé par un boulon 16 sur une chape qui fait partie d'un joug 18 qui s'appuie sur des roulements à aiguilles 20 montés sur les tourillons des cylin- dres supérieurs 8, 10.

   Le bras inférieur de chaque levier 14 se termine par un oeil traversé par une tige 22 vissée dans un bossage sur un moyeu 24 qui tourne sur une tige 26 fixée dans des moyeux aux extrémités de bras 28 pivotés sur des axes 12 immédiatement à l'extérieur des bras 14. 



  Des ressorts en hélice 39 travaillant à l'extension et montés sur les tiges 22, sont interposés entre les extrémités, pour- 

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 vues d'un oeil, des leviers 14 et les bossages sur les moyeux 24, de sorte que les bras 28 et les tiges 26 qui les relient sont déplacés dans le sens des aiguilles d'une montre (fig. 16) ; les ressorts 30 sont tendus pour sollici- ter le levier 14 dans le même sens en appliquant ainsi une pression dirigée vers le bas sur les' jougs 18 et cette pres- sion est transmise aux cylindres 8, 10 pour les appliquer contre la surface du cylindre arracheur inférieur 7.

   Pour actionuer les bras 28 de cette manière, celui de ces bras qui est à gauche est prolongé vers le haut pour former poi- géés ou levier à main 32 et il est pourvu d'une détente en forme de pistonnet rappelé par ressort et mobile dans un bossage 34 sur le levier. Ce pistonnet s'engage ,dans un trou de l'extrémité supérieure d'un prolongement 36 sur le socle 4.

   Ainsi, avec les organes en position d'application de pression, comme représenté, lorsqu'on efface le   pistonnet   à ressort au moyen du bouton 38 pour le dégager du trou dans le prolongement 36, on libère le levier 32 et les bras 28 qui tournent en sens inverse des aiguilles d'une montre, d'abord sous la poussée du ressort 30, puis, par une trac- tion exercée manuellement vers l'avant sur la poignée 32, les écrous d'arrêt sur la tige 22 tournant le levier 14 pour écarter le joug 18 des roulements 20 et libérer les rouleaux arracheurs supérieurs qui peuvent être retirés pour le nettoyage, leur remplacement et autres.

   Lorsque ces rou- leaux sont remis en place, la pression est rétablie en pous- sant à la main la poignée 32, en arrière, en position ver- ticale, le pistonnet à ressort glissant sur la surface incli- née du prolongement 36 en face du trou dans lequel il pé- nètre pour maintenir de nouveau   les   organes en position de travail. 

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   Les axes 12 forment aussi des tourillons pour les moyeux 40 (fig.   17)   des planches de nettoyage (non repré- sentées) qui reposent par gravité sur les cylindres arracheurs supérieurs 8,10. 



   Les cylindres 8, 10 tournent seulement par liaison à friction avec les mèches peignées qui pénètrent entre eux et la surface du cylindre 7 et qui sont alimentées, en avant et en arrière, par la rotation alternative du cylindre comme montré en fig. 13. Ainsi, lorsque le châssis oscil- lant se déplace vers l'avant, le cylindre arracheur infétieur 7 commence à tourner dans le sens des aiguilles d'une montre (fig. 4) en démarrant lentement juste avant que les fibres antérieures   de   la bordure qui sortent des mâchoires attei-   gnent   le point d'entrée entre les cylindres 7. et 8, puis en accélérant ensuite rapidement jusqu'à ce qu'il ait parcou- ru 12,5 cm. ou plus, en surface. Les cylindres 8, 10 tour- nent dans le sens des aiguillas d'une montre d'un déplace- ment en surface égal.

   Les extrêmités des fibres les plus en avant sont d'abord saisies par les cylindres 7. et 8 et tirées en avant tandis que l'oscillation vers l'avant du châssis oscillant accompagnée d'un mouvement correspondant vers l'avant du peigne supérieur, alimente progressivement les extrémités antérieures des fibres suivantes de la bor- dure dans les cylindres arracheurs 2 et 8. Le chassis os- cillant démarre pour sa course vers l'arrière lorsque le cylindre arracheur 7 achève son mouvement dans le sens in- verse des aiguilles d'une   montre,   en retirant les fibres res- tantes de la nappe hors de l'atteinte des cylindres arra- cheurs, et en produisant ainsi l'arrachement de la mèche peignée maintenue par les cylindres arracheurs hors de l'alimentation qui s'étend à travers les mors ouverts.

   Lors- que le rouleau d'alimentation 75 a avancé la nappe d'environ 

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 5 mm. pendant l'oscillation versl'avant et que lescylindres arracheurs ont progressivement tiré vers l'avant les fibres de la bordure peignée, d'environ 12,5 cm. mesurés sur leur déplacement en surface, un étirage d'environ 20 fois de la mèche peignée est effectué. Comme la bordure peignée en avant du peigne supérieure est longue, et que le déplacement en surface du cylindre arracheur '7 vers l'avant est long et rapide, le châssis oscillant peut poursuivre son mouvement en avant pendant une période prolongée d'alimentation et ali- menter ainsi quelques fibres à un instant donné dans les cy- lindres arracheurs, même avec une nappe de poids double. 



  Puisque les fibres dont les extrémités antérieures sont saisies par les cylindres arracheurs à l'instant de l'arra- chage sont aussi tirées hors de la bordure et forment la partie extrême arrière de la mèche d'arrachement, la longueur totale de cette dernière est de l'ordre de 146 mm. selon la rapidité d'entrée de la bordure entre les cylindres arra- cheurs après que ces derniers ont démarré vers l'avant et se- lon la longueur de la matière que la machine doit retenir et évacuer comme déchet, cette dernière étant déterminée comme dans la technique antérieure par la fermeture d'appro- che du mors inférieur des mâchoires par rapport à l'entrée dans les cylindres arracheurs.

   Du fait de l'étirage relati- vement grand de la mèche même avec une nappe d'alimentation   de   100 gr. par mètre, la mèche est mince et facilement traitée par les cylindres arracheurs. 



   Le rattachage des mèches peignées arrachées dans une nappe en peignage continu est effectué à la manière habi- tuelle en tournant les cylindres arracheurs en sens inverse pour ramener la mèche peignée précédemment arrachée sur une partie de sa longueur de façon que la mèche peignée suivante se superpose à elle avec un chevauchement partiel. 

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  Contrairement à la pratique antérieure, toutefois, chaque mèche peignée successive est recouverte sur plus de la moitié de sa longueur par rapport à la mèche qui la précède immédia- tement, de sorte que la nappe peignée qui en résulte est faite, en tous les points de sa longueur, d'au moins deux mèches peignées superposées. Avec les organes réglés pour produire une mèche peignée de la longueur indiquée, les cylindres arracheurs sont disposés pour tourner en sens inverse d'une distance en déplacement de surface de 10 cm. environ, ce qui produit une amplitude exactement correspon- dante du retour en arrière de la nappe peignée et une ampli- tude à peu près correspondante du recouvrement des mèches peignées successives, lorsqu'elles sont superposées.

   Par exemple, avec une longueur de mèche peignée de   1,6   cm. et un recouvrement d'approximativement 10cm. de chaque mèche. sur la précédente, on forme une nappe peignée à épaisseurs multiples telle que montrée à la figure 12. Dans cette figure, la nappe est de quatre épaisseurs en tous les points de sa longueur. La figure 13 montre schématiquement comment est formée une telle nappe avec les extrémités de tête et de queue de la première mèche peignée indiquées en a,a et en b,b pour la seconde mèche, etc. Dans la phase re- présentée, l'extrémité de queue de la dernière mèche arrachée e,e s'est élevée du point X de retour en arrière maximum et la bordure peignée est en cours d'étirage avant l'arracha- ge.

   Toutefois, comme la densité de fibres s'abaisse à chaque extrémité de chaque mèche peignée et que les parties d'ex- trémité s'effilent sur une longueur de 25 mm., ou à peu près, à chaque peignage de mèche, pour finir en bord duveté, la partie antérieure effilée de chaque mèche à la surface supérieure de la nappe peiguée, est égalisée ou compensée à la surface inférieure de la nappe par la partie extrême 

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 arrière effilée de la mèche précédente peignée qui est effi- lée en sens inverse, les deux extrémités effilées se combinant pour donner une épaisseur qui est sensiblement l'équivalent de celle des parties intermédiaires de l'une quelconque des mèches peignées.

   Entre ces deux parties d'extrémités effilées, se tiennent les parties intermédiaires à épaisseur complète d'au moins   deux'autres   mèches peignées, de sorte que la nappe peignée qui en résulte est faite de l'équivalent. de trois épaisseurs complètes, en tous les points de sa lon- gueur, comme sur la fig. 12. Cette nappe peut être amenée à quatre épaisseurs ou plus comme indiqué sur la fig.13. On donne ainsi à la nappe peignée une densité de fibres sen-   siblement   uniforme dans toutes les parties de sa longueur,   enrattachant   les mèches peignées successives.

   Cette densité uniforme de fibres,   lorsqu'elle/est   obtenue, devient un caractère permanent des mèches formées en condensant la nappe peignée lorsqu'elle quitte le dispositif de peignage, et ce caractère persiste pendant l'étirage et les opérations ultérieures, y compris le tissage, en donnant un fil plus uniforme et, par suite, plus fort pour le même numéro et la même matière, et un tissu plus fort, plus uni et plus du- rab le. L'uniformité initialement conférée à la mèche élimine ou réduit considérablement l'emploi des retordages et la mul- tiplicité d'étirages que ces retordages imposent dans la filature.

   On réduit ainsi le travail nécessaire pour remplir et compenser les endroits minces de la mèche créés par le mode de rattachage utilisé dans les peigneuses antérieures et qui produisent une nappe peignée qui présente des bandes caractéristiques du fait des endroits minces et épais alter- nés.

   Il n'est pas nécessaire de réunir l'extrémité antérieure d'une mèche peignée en ligne droite avec l'extrémité posté- rieure de la troisième qui précède, ou de toute autre mèche 

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 puisque l'épaisseur multiple de la nappe peignée rend la variation en pourcentage de la densité de fibres beaucoup plus faible au commencement et à la fin de chaque mèche, spé- cialement du fait de l'étendue prolongée   des.-parties   extrêmes effilées obtenue avec la machine conforme à l'invention, qu'elle ne l'est dans les nappes peignées antérieures à une épaisseur et à deux épaisseurs alternées. 



   Le cylindre antérieur supérieur arracheur 10 sert à aider les deux autres cylindres à presser chaque mèche peignée successive en adhérence avec la précédente, et à consolider les mèches superposées en une nappe résistante. et cohérente. De même, en travaillant avec le cylindre su- périeur arrière 8, on conforme chaque mèche successive à la courbure du cylindre inférieur 7, en imprimant une cour- bure à cette mèche et aux couches précédentes sous-jacentes. 



     Cet Le   conformation a pour effet de les amener à suivre étroi- tement la surface du cylindre inférieur 1 comme sur la figure 
13, lorsqu'on revient en arrière pour le rattachage, de sorte que les mèches tendent à être hors de contact avec le cylindre de peignage   1.   On empêche la dernière mèche de s'ef- filocher ou on empêche l'arrachage des fibres de cette mèche par les aiguilles ou autres parties de ce cylindre, et on 
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 évite ainsi la néc':2sité de donner au cylindresupérieur arriéra un mouvement d'ensemble flottant, en arrière et en avant, sur le rouleau arracheur inférieur.

   Lorsque lacotation d'arrachage et d'étirage du cylindre vers l'avant est effectuée à très grande vitesse et occupe moins d'un quart du cycle de la machine, l'équilibrage de cette dernière est réalisé et il est utilisé pour le retour en arrière on pro- duisant un mouvement facile qui laisse les mèches ramenées en arrière suivre   étroitement[la   surface du cylindre 1 et, en même temps, réduit la secousse sur la nappe peignée qui se produit dans les machines antérieures par le tirage en ce point. 

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   La nouvelle enveloppe 9 qui entoure le cylindre de peignage 1, à peu près à partir du niveau de son axe en s'étendant vers le bas, et qui renferme aussi la brosse de nettoyage 2 constitue un organe important en rendant possible le retour en arrière exceptionnellement long, sans effilo- chement ou arrachement de la nappe peignée par le cylindre de peignage.   L'enveloppe   s'ajuste trds étroitement sur les deux extrémités du cylindre de peignage 1 et s'étend très près de la surface de ce cylindre, à sa partie arrière, tandis que sa paroi antérieure se tient près de la surface cannelée du cylindre   arracheur '7   et dans le plan vertical de   l'axe   de ce dernier.

   A l'intérieur de cette enveloppe, et d'un bout à l'autre de celle-ci, est monté un bouclier ou écran 139 dont le bord supérieur est très près de la surface du cylindre de peignage 1, mais espacé de la surface du cylindre arracheur inférieur et espacé suffisamment de la paroi antérieure de l'enveloppe pour ménager un passage libre entre lui et ce cylindre, et entre la paroi antérieure pour le passage des mèches lorsqu'elles sont ramenées en arrière pour le rattachage. L'air est aspiré continuellement de l'enveloppe pendant le fonctionnement de la machine par des moyens décrits plus loin, et l'agencement de l'enveloppe est tel que, pratiquement, tout l'air aspiré passe sous forme de courant continu entre le cylindre de peignage 1 et le cylindre arracheur 7.

   L'écran 139 écarte ce courant de la surface du cylindre de peignage 1 et le renvoie en avant sous le cylindre arracheur 1 pour le faire descendre entre l'écran et la paroi antérieure de l'enveloppe 9, de sorte que, comme montré sur la fig. 13, les mèches ramenées en arrière sont appliquées contre la surface du cylindre arra- cheur 7, au voisinage du point où cette surface passe par le dessus de la paroi antérieure de l'enveloppe   .   Les mèches redescendent en avançant au-dessous du cylindre arracheur 7. 

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  Cette particularité rend ainsi possibles les retours en arrière   extrêmement   longs de l'extrémité arrière de la mèche peignée, en un point au-dessous du plan horizontal de l'axe 2 du cylindre de peignage. Ces retours, nécessaires selon l'invention, ont lieu sans risque d'écorcher la mèche peignée terminale ou d'en arracher les fibres lorsqu'elle est atta- quée par le cylindre de peignage 1. Cette condition est favorisée en plaçant le cylindre arracheur inférieur '2 assez loin en avant de façon qu'il ne chevauche pas le cy- lindre de peignage 1. L'aspiration dirigée vers le bas, comme on l'a déjà remarqué, évacue le duvet produit pendant le peignage et l'arrachage et une grande partie des boutons, des courtes fibres, des rebuts etc.. arrachés par le peigne supérieur.

   En outre, pour empêcher le dérangement des mèches peignées ramenées en arrière, un prolongement horizontal 141 de l'écran   139   s'étend sur toute la longueur de l'enve-   loppe   avec son bord près de la ligne de contact entre le cylindre de peignage 1 et la brosse   .   Le bord inférieur de l'écran 139 est prolongé horizontalement et vers l'arrière en 143 pour restreindre les courants d'air produits par la rotation de la brosse 5. 



     La   commande de l'arbre oscillant 13 qui effectue la manoeuvre du châssis oscillant et l'entraînement des mors des mâchoires, du cylindre d'alimentation, eu peigne supérieur et des cylindres de nappe dans le ratelier est grandement simplifiée, ce qui réduit le prix de la construc- tion, facilite le fonctionnement, l'installation, le réglage et la conduite, et réduit l'usure.

   Cette commande   comorend   un bras   145   (fig. 6) claveté et bloqué par une vis 147 sur l'arbre oscillant 13 dans une boîte à engrenages 149 à l'extrémité de commande de la machine, ce bras étant pour- vu à son extrémité opposée d'un galet 151 engagé dans une rainure-came 153 taillée dans la face externe d'une grande 

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 roue dentée 155 montée sur l'arbre principal sur lequel sont aussi montés les divers cylindres de peignage 1. La roue 155 est entraînée par un pignon 157 calé sur un arbre 159 entraîné par une poulie 161 extérieure à la boite 149 et reliée par une courroie 171 à une poulie 173 calée sur l'arbre du moteur de commande 175.

   La rainure-came 153 est conformée pour maintenir le châssis oscillant à sa position extrême arrière pendant un# rotation de 90 degrés de l'arbre 2 des cylindres de peignage.   Pendant;   cette période, les   ai -   guilles sur ces cylindres peignent la bordure maintenue par les mâchoires. Après quoi, la came amène le bâti oscillant en avant à vitesse modérée pendant la majeure partie de son oscillation puis, plus lentement, pendant la partie res- tante de cette oscillation, pour amener les fibres de la bordure progressivement dans la zone de serrage des cylindres arracheurs, ce mouvement occupant 120 degrés du cycle. après quoi, la came déplace le bâti oscillant vers l'arrière pendant un angle de 150 degrés jusqu'à son point de départ. 



   Le réglage de l'approche des mors des mâchoires portées par le châssis oscillant, jusqu'à la zone de serrage des cylindres arracheurs pour déterminer la longueur des fibres qui doivent être détachées et rejetées comme déchets, est effectué simultanément pour tous les groupes de peignage de la machine en desserrant l'écrou 162 sur l'extrémité filetée de l'axe 163 du galet de dame 151 et en déplaçant, dans le sens voulu, cet axe dans la saignée 165, au moyen des vis d'arrêt opposées   167   et en resserrant ensuite l'é- crou 162.Le réglage individuel des chassis oscillant des divers dispositifs de peignage   est   effectué en agissant sur les vis d'arrêt 23, comme expliqué précédemment.

   Ordinaire- ment, le seul déplacement de l'axe   163   dans la saignée de bras 145 est la seule opération nécessitée pour le réglage de la machine entière pour peigner des longueurs différentes 

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 de fibres ou pour rejeter un certain pourcentage de déchets. 



  Il est évident qu'il est impossible en pratique de déphaser le châssis oscillant par rapport aux cylindres de peignage. 



   La commande des cylindres arracheurs est, de la mê- me manière, grandement simplifiée. Elle comprend une came 169 fixée sur la face interne d'une grande roue dentée 155 par des vis 177 qui passent dans   de.,,,   fentes   179   concentri- ques, pour permettre de changer l'orientation angulaire de la came sur la roue dentée et régler le phasage des cylin- dres arracheurs. Sur la rampe 181 ménagée sur la face de cet- te came, se déplace un galet 183 monté sur un axe   185   (figs. 



  8, 10 et 11) porté par un plateau   187   pourvu de six axes 189 également répartis concentriquement autour d'un moyeu central 191 par lequel il se monte pour tourner sur un axe 192, fixé au couvercle   194   de la boite à engrenages par des boulons appropriés. Le plateau   187   est maintenu entre un épaulement sur l'axe et un disque de retenue   196   fixé à l'extrémité de l'axe par une vis.

   Sur le moyeu 191 du plateau   187,   est monté un pignon 193 pourvud'une plus grande denture 195 à une de ses extrémités et d'une petite denture   197   à l'autre extrémité, cette dernière constituant le planétaire d'un train épicycloïdal, et, entre les deux dentures, est ménagé un tourillon 199 sur lequel tourne la toile 201 d'une couronne 293 pourvue d'une denture interne et d'une dentrure externe, cette couronne étant principalement supportée par des billes de roulement 204 disposées dans un chemin de roulement du plateau   187.   Sur les six axes tournent de petits pignons   205   qui constituent les satellites du train.

   Ces pignons sont en prise à la fois avec la denture interne 207 de la couronne et avec le planétaire 197, de sorte   que, si   la couronne   203   est immo- bilisée tandis que le plateau 187 peut osciller de 90 degrés 

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 autour de son moyeu 191 sous la commande de/la came 169, un mouvement d'une amplitude deux fois plus rande dans les sens correspondants est imprimé au pignon 193 et, par la grande denture 195 de .ce pignon, à un pignon   209   fixé à l'ex- trémité d'un arbre 211 qui s'étend sur toute la longueur de la machine et porte les cylindres arracheurs inférieurs 7 de tous les dispositifs de peignage. Cet arbre fait osciller les cylindres arracheurs en avant et en arrière de 180 de- grés, ou plus, dans chaque sens.

   Mais ce mouvement oscillant est modifié par une rotation continue imprimée à la couronne   203   par un train d'engrenages comprenant un pignon   213   en prise avec la denture externe de la dite couronne et une plus grande denture   215   solidaire du pignon   213   mais espacée de celui-ci dans le sens axial, d'une distance de plusieurs centimètres. Cette grande denture   215   est commandée par un pignon   217   fixé sur l'arbre principal 2 des cylindres de pei-   gnage.   Les pignons solidaires   213,     215   sont montés sur un axe 219 fixé sur une plaque elle-même fixée sur la face inter- ne du fond   194   de la boîte à engrenages 149.

   La rotation cons- tante de la couronne ajoute environ 25 mm à la   distande   par- courue par le cylindre arracheur dans sa rotation en avant tan. dis qu'il étire et arrache la mèche, et retranche la même va- leur du mouvement autrement imprimé par la came   169   au cy- lindre arracheur dans le mouvement inverse de rattachage.

   Ces résultats sont atteints avec des organes qui sont constamment en prise au lieu d'embrayages et autres dispositifs qui doi- vent être mis en prise et séparés pendant chaque cycle de la machine, comme dans certaines réalisations antérieures, et qui donnent lieu à de l'usure, à des bruits et à des déré-   glages.   Le seul réglage requis dans la disposition selon l'invention est celui de la position angulaire de la came 169 sur la grande denture 155, réglage utilisé comme on l'a dit pour mettre en phase les mouvements du châssis oscillant et des cylindres arracheurs. 

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   La commande des cylindres 101 comprend un rochet 223 (figs. 5 et 7), dansla boîte à engrenages, fixé à. l'ex-   trémité   d'un arbre 225 qui s'étend sur toute la longueur de la machine et porte les rouleaux antérieurs 101. Un bras   227   fixé sur l'arbre oscillant 13 porte un cliquet 229 rappelé par   laesanteur   et qui comporte une arète transversa- le à son extrémité pour faire avancer le rochet chaque fois que le châssis oscillant avance. Le cliquet est articulé sur   .Le   bras 22 par un axe qui peut être réglé dans une ou- verture radiale de ce bras pour faire varier la vitesse des cylindres 101.

   L'arbre qui supporte le cylindre arrière 101 (fig. 2) est relié par une chaîne   231   et des pignons appro- priés à l'arbre 225 pour tourner en synchronisme avec cet arbre. 



   La brosse de   nettoyage 2   est entraînée par la chaîne 223 (figs. 5 et 7) et les pignons   235   et 237 respec- tivement fixés sur l'arbre 159 et sur l'arbre de grande lon- gueur 239 sur lequel sont montées les brosses. 



   Avec la commande, pour tous les organes précités, simplifiée et rendue assez compacte pour être enfermée dans une boîte à engrenages qui n'occupe que 30 cm de la longueur de la machine, il devient possible, pour la première fois, autant que le Demandeur en est informé, de réaliser le grais- sage continu de tous les organes contenus dans cette boîte. 



  Ce braissage est effectué en utilisant la partie inférieure de la boîte   149   comme pompe à huile dans laquelle plusieurs centimètres d'huile sont constamment maintenus. Une pompe à huile comportant un corps cylindrique 241   (fig.   6) monté sur le fond de la boîte avec son aspiration au-dessous du niveau de l'huile, aspire cette huile par une conduite 243 et la refoule sous forme de jets d'une force sensible par l'extrémité   245   de cette conduite, contre : l'arbre oscillant 

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 13, au milieu de la boite.

   L'huile éclabousse ainsi cons- tamment tous les organes mobiles dans la boîte et   retombe   sur cas organes à partir de l'arbre 13 en les maintenant continuellement et complètement graissés et en évitant   en*   particulier l'usure de la came qui actionne les cylindres arracheurs et les autres organes qui effectuent l'arrachage et le rattachage et qui, antérieurement,.donnaient lieu à des ennuis. Un axe   247   fixé de manière réglable dans une fente d'un court bras 249 s'étendant à partir du moyeu du bras   145,   est relié par la bielle 251 au pis-ton 253 de la pompe pour l'actionner. 



   Les facilités nouvelles et améliorées pour recueil- lir automatiquement et utiliser les déchets produits par le fonctionnement de la machine, comprennent l'utilisation d'une lourde poutre 255 (figs. 1 et 3 en forme d'U renversé, comme bâti ou pièce de résistance de l'ensemble de la ma- chine. En obturant les extrémités de cette pièce et, par exemple, par des parois   227   d'une seule pièce avec elle, et en fermant le fond par des tôles 259 relevées latéralement et fixées par des vis, on transforme la poutre en un conduit à déchets.

   De larges orifices d'entrée 261 sont pratiqués dans la paroi supérieure de la poutre   255,   au droit de cha- que enveloppe   2-des   dispositifs de peignage, et une plaque 263 est substituée à un des éléments de tôle 259 qui ferment le conduit à sa partie   inf érie ure .   Cette plaque comporte une ouverture centrale pourvue d'une collerette   265   dans laquelle est fixé une des extrémités d'un conduit   267   dont l'autre extrémité est raccordée à l'entrée ou l'ouie d'un ventilateur centrifuge   269   directement accouplé à l'arbre du moteur 175.

   La sortie dù ventilateur soufflant débouche dans une conduite 271 qui aboutit directement dans un coffre à déchets (non représenté) ou à tout autre point de rassem- blement des déchets d'une batterie de machines à peigner. 

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  Tous les déchets détachés de la nappe par la brosse de net-   toyage   et aspirés hors de   l'enveloppe 2.   ainsi que les du- vets produits pendant le peignage et qui sont tous aspirés entre le cylindre de peignage 1 et le cylindre arracheur 1 par le ventilateur   269,   sont continuellement évacués à tra- vers les orifices 261 hors de chaque dispositif de peignage et à travers les conduits   267   et 271 et envoyés automatique- ment au coffre à déchets. De cette manière, on supprime com- plètement la dépense et les inconvénients de l'installation de boites individuelles pour collecter les déchets derrière chaque dispositif de peignage.

   On évite la pratique regret- table qui consiste à laisser la conduite à déchets sur le sol au-dessous de chaque dispositif de peignage, ce qui est disgracieux. On supprime ainsi les difficultés de manu- tention, les risques de souiller les déchets et les dangers d'incendie. La suppression de l'évacuation manuelle des dé- chets réalise une économie sensible dans le prix de revient du travail. 



   Pour déterminer le pourcentage des déchets à re- tirer par un dispositif de   peignage   donné, un tamis   272   est introduit à travers une fente étroite 273 (fig. 3) ménagée entre le fond de   l'enveloppe 2.   et la paroi supérieure du conduit 255 à mi-longuour de la parei postérieur de l'en- veloppe 9, de sorte que ce tamis recouvre l'orifice d'entrée 261 dans le conduit 255. Il est retiré après quelques minutes et la quantité de déchets qu'il a retenue est comparée au poids de matière alimentée pendant le même temps.

   Un trou   275   dans la paroi arrière de l'enveloppe recouvert par un couvercle   277   qui peut osciller verticalement permet l'accès à l'intérieur de l'enveloppe pour le nettoyage de la brosse 5, ou à toute autre fin. 

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  La boita <1',éi,iT>ajjé gfi présente une nouvatle carac- téristique en ce qui concerne la charge des cylindres médians. 



  La   charma   des cylindres de retour est égale à deux fois celle des cylindres médians lesquels, à leur tour, sont deux fois plus chargés que les cylindres antérieurs ou de sortie, et le rapport des charges est automatiquement, et en permanence, fixé   indépendamment   de tout réglage des charges absolues adoptées.

   La mèche à étirer est ainsi maintenue par les rou- leaux de retour plus fortement que la traction qu'elle subit en avant par les cylindres médians, et elle est similaire- ment maintenue avec plus de force par les cylindres médians à mesure qu'elle est tirée en avant par les cylindres antérieurs, de sorte, que seules, les fibres dont les extrémités anté- rieures sont saisies par les cylindres antérieurs et médians, sont tirées en avant, et les fibres sont avancées selon leur ordre propre pour étirer et réduire la mèche graduellement et uniformément, au lieu, que, les fibres soient tirées par faisceau, en détruisant l'uniformité.

   A cet effet, les cy- lindres inférieurs 281 sont montés sur des centres fixes dans la boite d'étirage 279 tandis que les cylindres supé- rieurs   283   ont leurs tourillons   285   montés dans des paliers sur des blocs   287   qui peuvent coulisser verticalement dans des glissières appropriées sur les parois latérales de la boite d'étirage, ces blocs ayant leurs extrémités supérieures en forme de coins obtus pour menager une arête .ou un couteau qui s'étend dans le sens axial des cylindres.

   A chaque extrê- mité des cylindres, les arêtes des deux blocs   287   des cy- lindres supérieurs antérieurs ct médians sont pressés vers le bas par un fléau de balance   289.   Celui-ci est pivoté en un point 291 aux deux tiers de la distance entre son point de contact avec le bloc   287   du rouleau antérieur, et son point de contact correspondant avec le bloc du cylindre médian). 

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 sur un second fléau de balance 293 qui presse sur l'arête du bloc 287 du cylindre supérieur de retour et qui est, à son tour, pivoté en un point 295 (à mi-chemin entre le point de contact avec l'arête et le pivot 291) sur un bras 297 pivoté en 299 sur le bâti de la boite d'étirage.

   Sur les mêmes pivots 299 est aussi monté, de   chaue   côté de la boîte, un bras 301 dont l'extrémité inférieure est pressée dans le sens des aiguilles d'une montre par l'extrémité de plus grand diamètre d'une tige   303   coulissant dans des glis- sières de la boîte d'étirage et poussée horizontalement par un ressort 305 travaillant à l'extension. La tension de ce ressort est réglée par des écrous 307. Dans le bras 301, près de son pivot 299, est pratiquée une portée dans laquelle peut tourner un organe circulaire   309   dans lequel est excentrique- ment fixée une des extrémités d'une tige   311   qui s'étend en travers de la boîte d'étirage et qui est pourvue, à mi-lar- gour de cette dernière, d'un bossage 313 sur lequel est fixée radialement une poignée de manoeuvre 315.

   Le talon de chaque bras 297, au point où. il se rapproche le plus étroitement de chaque extrémité de la tige 311 qui s'étend à partir des or- ganes circulaires 309,est pourvu d'une surface came 317 contre laquelle le côté de la tige   311   s'appuie énergiquement quand la poignée   315   se tient dans la position représentée en transmettant ainsi la réaction du ressort 305 par l'effet de levier du bras 301,au bras 297 pour amener la longue branche de ce dernier à presser vers le bas sur les fléaux de balance 293 et 289 et appuyer sur les cylindres supérieurs dans le rapport cité. La rotation de la tige 311 en contact avec la came 317 transforme, en fait, les deux bras 297 et 301 en un levier de sonnette unique.

   Mais, quand la poignée   315   est déplacée en sens inverse pour tourner les deux organes 309 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, et pour écarter la tige 311 hors de la trajectoire dutalon du bras 

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 297, toute la pression vers le bas sur les cylindres créée par le ressort 305 est supprimée et le bras   297   et les fléaux de 'balance peuvent être relevés hors du traiet des nappes pour permettre de retirer les cylindres supérieurs afin de les nettoyer, ou à toute autre fin. 



   Un couvercle 319 est prévu sur la boîte d'étirage 279. Dans ce couvercle est logé le nettoyeur (non représenté) pour les cylindres supérieurs. En faisant pivoter complète- ment le couvercle autour de ses pivots   320,   la poignée de l'axe d'excentrique   311   est rencontrée par ledit couvercle et déplacée vers la gauche en rompant la liaison entre les deux bras   297   et   301   et en déchargeant les cylindres qui peuvent être retirés. 



   Les deux cylindres d'étirage sont entrainés à des vitesses successivement plus grandes par des trains d'engre- nages de type courant ou de toute conception désirée, comman- dés par liaison avec l'extrémité de l'arbre 2 du cylindre de peignage. Une caractéristique des perfectionnements selon l'invention consiste en ce que ces engrenages tournent dans l'huile retenue dans une cavité au fond d'une boîte à engre- nages 323 pourvue d'un couvercle amovible muni d'une poignée et sont, de de fait, continuellement graissés. Les cylindres   decalendrage   325 qui tirent la mèche à travers des trompettes (non montrées) sont commandés par les engrenages de la boîte   @ par   un arbre qui s'étend sur toute la longueur de la machine au-dessous de la tale de mèches 327. 



   Grâce à cette construction simplifiée, on a effec- tué une grande réduction du nombre des parties mobiles en comparaison avec les peigneuses antérieures et, en même temps, les portées des parties mobiles restantes sont rendues plus accessibles et conviennent mieux à l'utilisation de roulements à billes et de dispositifs de graissage sous pression ce qui réduit la fréquence et le travail de graissage de l'ensemble de la machine, et réalise une notable économie dans l'entretien 

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 et la conduite, aiasi que dans la consommation de puissance, en plus de la réduction du prix de la construction'.

   Le mé- canisme 329 est du type courant ou de toute conception dé- sirée et il est commandé à partir de la boîte à engrenages   @ REVENDICATIONS   
1 - Un procédé de rattachage des mèches peignées arrachées d'un peigne, consistant à placer l'une par rapport à l'autre deux mèches successives arrachées de fibres peignées, de façon qu'elles se chevauchent, et à appliquer une troisiè- me mèche de fibres peignées arraché de ce peigne de façon que la ligne de jonction entre les deux premières mèches soit située en un point intermédiaire de la longueur de la troisiè- me mèche. 



   2 - Un procédé de peignage des fibres textiles dans' lequel on rattache les mèches peignées arrachées en faisant chevaucher chaque mèche successive de plus de la moitié de sa longueur sur la mèche précédente. 



   3 - Un procédé de peignage des fibres textiles consistant à rattacher les mèches peignées arrachées en fai- sant se chevaucher les mèches successives de façon qu'au moins deux épaisseurs de mèches peignées se trouvent entre l'extré- mité antérieure d'une mèche peignée et l'extrémité postérieu- re la plus rapprochée d'une mèche peignée précédente. 



   4 - Un procédé de peignage des fibres textiles con- sistant à rattacher les mèches peignées arrachées en faisant se chevaucher les mèches successives de façon que la nappe ainsi produite ait, en tous ses points, au moins trois épais- seurs de mèches peignées. 

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Claims (1)

  1. 5 - Un procédé de peignage des fibres textiles consistant à rattacher les mèches peignées arrachées en fai- sant se chevaucher plusieurs moches successives, de façon que <Desc/Clms Page number 39> la nappe ainsi produite présente, en tous les points de sa lon- gueur, une densité de fibres qui soit au moins égale à deux fois celle des mèches individuelles au milieu de leur lon- gueur, ou environ.
    6 - Dans une machine pour peigner les fibres texti- les, en combinaison : des moyens pour alimenter et peigner les fibres, et des moyens comprenant un cylindre d'arrachage pour arracher les fibres peignées en mèches, et pour faire se chevaucher les mèches arrachées l'une par rapport à l'au- tre sur le cylindre d'arrachage, en une nappe qui, en tous les points de sa longueur, présente au moins trois épaisseurs de ces mèches.
    7 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison : des moyens pour alimenter et peigner les fibres, un cylindre d'arrachage et des moyens pour amener les mèches successives peignées à se chevaucher sur le cy- lindre arracheur pour former une nappe d'au moins trois épais- seurs de mèches, en tous les points de sa longueur.
    8- Un procédé de peignage des fibres textiles con- sistant à augmenter la production en fibres peignées en sou- mettant au peignage une nappe d'alimentation d'un poids accru pour la longueur standard de principe, à effectuer les opérations d'arrachage et de rattachage, et à augmenter l'é- tirage effectué sur ladite longueur pour réduire le poids de fibres qui se présente aux opérations d'arrachage de ratta- chage, à un instant donné.
    9 - Perfectionnements au peignage des fibres texti- les par un procédé de peignage, d'arrachage et de rattachage d'une nappe de fibres, dans leque-1 on améliore la qualité du peignage en traitant une longueur accrue de chaque fibre à peigner avant de commencer l'opération d'arrachage, à augmen- ter le poids de la nappe qui doit être peignée afin d'aug- menter la production, et à augmenter l'étirage pendant l'arrachage pour réduire le poids de fibres traité à <Desc/Clms Page number 40> instant donné pendant l'arrachage.
    10 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison : un cylindre arracheur, des moyens d'arrachage et de rattachage des fibres, et des mâchoires inférieure et supérieure pour retenir les fibres pendant qu'elles sont pei- gnées et pour les serrer au maximum aux points sur leurs sur- faces opposées qui sont le plus étroitement rapprochés du cy- lindre de peignage.
    11 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison : un cylindre de peignage, des moyens pour arracher et rattacher les fibres, et des mâchoires inférieure et supérieure pour retenir les fibres pendant qu'elles sont peignées et pour les serrer au maximum aux points où elles émergent d'entre les mâchoires.
    12 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison : un cylindre de peignage, des moyens pour arracher et rattacher les fibres, et des mâchoires inférieure et supérieure pour retenir les fibres pendant qu'elles sont peignées, une au moins des mâchoires étant agencée pour exercer sa pression de serrage principal contre la mâchoire opposée et sur les fibres comprises entre ces mâchoires, dans une direction en principe perpendiculaire à son mouvement de' fermeture.
    13 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison : un cylindre de peignage, des moyens pour arracher et rattacher les fibres, des mâchoires pour retenir les fibres pendant qu'elles sont peignées par le cylindre, et un peigne fixe pénétrant dans la bordure de fibres pei- gnées qui s'étendent à partir des mâchoires, sur plus de la moitié de la longueur des fibres, en arrière du bord an- térie ur de la bordure. <Desc/Clms Page number 41>
    14 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison : des moyenspour alimenter et peigner les fibres, et des moyens d'arrachage et de rattachare comprenant un cylindre arracheur inférieur et deux cylindres fixes arracheurs qui s'appuient contre le cylindre inférieur, ce dernier ayant un diamètre égal en principe à deux fois celui du cylindre fixe postérieur, de façon à constituer un support prolongé pour la nappe peignée lorsqu'elle est rame- née en arrière.
    15 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison : des moyens pour alimenter et peigner les fi- bres, et des moyens d'arrachage et de rattachage comprenant un cylindre arracheur inférieur et deux cylindres arracheurs fixes au moins, le cylindre postérieur de ces deux derniers étant monté pour pouvoir tourner en position fixe et étant entraîné par friction par la surface du cylindre inférieur.
    16 - Dans une machine à peigner les fibres texti- les, en combinaison : des mâchoires, un cylindre d'alimenta- tion pour amener les fibres entre les mâchoires, des moyens pour peigner les fibres maintenues par les mâchoires, des cylindres arracheurs prenant les fibres à partir des mâchoires, et des moyens pour actionner le cylindre d'alimentation et les cylindres arracheurs et pour imprimer un mouvement de surface vers l'avant à ces derniers, au moins vingt fois plus grand que celui du cylindre d'alimentation.
    17 - Dans une machine à peigner les fibres texti- les, en combinaison : des moyens pour alimenter une charge de fibres, un cylindre arracheur, un cylindre tournant sur un axe fixe pour arracher de cette charge les mèches de fibres peignées et les ramener en arrière pour le rattachage, et des moyens pour empêcher le contact des mèches ramenées en arrière avec le cylindre de peignage et ses organes annexes. <Desc/Clms Page number 42>
    18 - Dans une machine à peigner les fibres texti- les, en crmbinaison : un cylindre de peignage tournant, un cylindre arracheur tournant sur un axe fixe, des moyens pour présenter les fibres au cylindre de peignage, puis au cylin- dre arracheur pour l'arrachage d'une mèche peignée de fibres, des moyens pour actionner le cylindre arracheur de façon à ramener en arrière une mèche de fibres peignées, au-dessous du plan horizontal passant par l'axe du cylindre de peignage, et un bouclier fixe espacé du cylindre arracheur et du cylin- dre de peignage pour empêcher le contact de la mèche ramenée en arrière, avec le cylindre de peignage.
    19 - Dans une .machine à peigner les fibres textiles, en combinaison;: des moyens d'alimentation d'une charge de fibres, un cylindre de peignage , un cylindre pour arracher de la charge les mèches de fibres peignées et pour les rame- ner en arrière en vue du rattachage, des moyens pour créer un courant d'air entre le cylindre de peignage et le cylindre arracheur, et un écran disposé également entre ces deux cylin- dres.
    20 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison : des moyens pour alimenter une charge de fibres, un cylindre de peignage, un cylindre arracheur pour arracher de la charge les mèches de fibres peignées et les ramener en arrière pour 1a rattachage, une enveloppe entourant partiellement le cylindre de peignage et le cylin- dre arracheur, des moyens pour aspirer l'air de cette envelop- pe et créer une succion entre ces deux cylindres, et de moyens pour dévier et écarter cette succion du cylindre de peignage.
    21 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison , des mâchoires, des moyens pour imprimer un mouvement oscillant en arrière et en avant aux mâchoires autour d'un centre fixe, un peigne supérieur oscillant autour <Desc/Clms Page number 43> d'un centre fixe différent,. et des moyens pour accoupler directement les mâchoires au peigne de façon à les faire osciller en synchronisme.
    22 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison : des mâchoires, un arbre oscillant, des moyens sur cet arbre pour supporter lus mâchoires et les faire osciller autour de l'axe dudit arbre, un peigne supé- rieur oscillant autour d'un centre fixe écarté de l'axe de l'arbre oscillant, et des moyens pour imprimer simultanément un mouvement oscillant aux mâchoires et au peigne, à partir dudit arbre oscillant.
    23 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison : des mâchoires, un arbre oscillant, des moyens sur cet arbre pour supporter et faire osciller les mâchoires en arrière et en avant autour de l'axe de l'arbre oscillant lorsque celui-ci oscille, un peigne supérieur oscillant autour d'un centre fixe différent, et une bielle reliant le peigne et lesdits moyens supports pour actionner le peigne.
    24 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison . un bâti fixe, un arbre oscillant, des moyens pour faire osciller cet arbre, des mâchoires relative- ment mobiles supportées par ledit arbre et animées par celui- ci d'un mouvement oscillant en arrière et en avant et des moyens sur le bâti pour s'opposer du mouvement d'une des mâchoires, dans le déplacement d'ensemble en avant et en arrière, pour provoquer l'ouverture et la fermeture des mâ- choires.
    25 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison :une butée fixe, un arbre oscillant, un bâti suspendu audit arbre et oscillant avec lui, une mâchoire inférieure montée pour fonctionner sur ladit bâti, une mâchoi- re inférieure montée sur ce bâti de façon à pouvoir pivoter, <Desc/Clms Page number 44> et des moyens interposés entre la batée et la mâchoire sa- périeure pour retenir cette dernière en arrière lorsque le bâti oscille vers l'avant, et pour la pousser vers l'avant lorsque le bâti revient en arrière, afin de faire osciller la mâchoire autour de son pivot et d'effectuer l'ouverture et la fermeture des mâchoires.
    26 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison : une butée fixe, un arbre oscillant, un bâti suspendu à cet arbre et oscillant avec lui, une mâchoire inférieure montée pour fonctionner sur ce bâti, une mâchoire supérieure, des moyens comprenant un bras pour permettre à la mâchoire supérieure de pivoter sur le bâti, et une bielle reliant le bras à la butée fixe et tirant et poussant alter- nativement sur ce bras pour déplacer la mâchoire supérieure autour de son pivot, lorsque le bâti est alternativement déplacé dans les directions opposées.
    27 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison : un cylindre de peignage, un arbre sur lequel est fixé ce cylindre, un cylindre arracheur pour arracher les mèches de fibres peignées par le cylindre de peignage, un train d'engrenages pour entraîner le cylindre arracheur à partir de cet arbre et comprenant un planétaire et au moins un satellite en prise avec le planétaire, une came sur l'arbre du cylindre de peignage pour produire le mouvement d'ensemble des satellites autour du planétaire, et une roue dentée coaxiale au planétaire, pour entraîner continuellement les satellites.
    28 - vans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison : un cylindre de peignage, un cylindre arra- cheur, des moyens pour présenter les fibres au cylindre de peignage et au cylindre arracheur, et des moyens pour faire tourner ce dernier d'un mouvement alternatif et comprenant une roue dentée d'entraînement du cylindre, aumoins un pi- <Desc/Clms Page number 45> gnon commandant cette roue, une roue à denture intérieure pour commander le pignon, des moyens pour entraîner à vitesse constante cette roue à denture intérieure, et des moyens pour déplacer le pignon d'un mouvement alternatif autour de l'axe de la roue dentée citée en premier lieu.
    29 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison : un cylindre de peignage, un cylindre arra- cheur, des moyens pour présenter les fibres au cylindre de peignage et au cylindre arracheur, et des moyens pour faire tourner ce dernier d'un mouvement alternatif comprenant une roue dentée de commande de ce cylindre, une plaque tournant coaxialement à la roue, un anneau pourvu d'une denture exté- rieure et d'une denture intérieure et tournant coaxialement à la roue de commande ducylindre arracheur, des pignons sur cette plaque entrainés par la denture intérieure et en- traînant la roue de commande du cylindre arracheur, des moyens d'entraînement de l'anneau à vitesse constante par engrènement avec la denture extérieure, et des moyens pour faire osciller la plaque.
    30 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison : un bâti oscillant, des mâchoires et un cy- lindre d'alimentation sur ce bâti, un arbre oscillant suppor- tant et actionnant tout l'ensemble du bâti, un cylindre de peignage, un arbre tournant sur lequel est fixé ce cylindre, un cylindre arracheur, des moyens pour entraîner ce dernier à partir de l'arbre du cylindre de peignage, une came sur cet arbre actionnant l'arbre oscillant et une seconde came sur cet arbre pour inverser périodiquement le sens de rotation du cylindre arracheur, cette seconde came étant réglable angulairement sur l'arbre pour faire varier les instants d'inversion du sens de rotation. <Desc/Clms Page number 46>
    31 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison : un cylindre de peignage, un cylindre arra- cheur, desmâchoires se déplaçant enarrière et enavant entre les deux cylindres, un arbre oscillant supportant les mâchoires, un arbre) sur lequel est monté le cylindre de pei- ;nage, une came sur ce dernier arbre, un bras fixé sur l'ar- bre oscillant, un galet sur ledit bras actionné par la came, et des moyens pour faire varier la position angulaire du galet par rapport au bras oscillant pour déterminer la fermeture des mâchoires par rapport au cylindre arracheur.
    32 - Dans une machine à peigner les fibres texti- les, en combinaison : un cylindre de peignage, des moyens mécaniques pour détacher les fibres de ce cylindre, une en- veloppe entourant lesdits moyens et une partie du cylindre, une cuve à déchets éloignée de la machine, une conduite reliant l'enveloppe et la cuve, et des moyens pour aspirer l'air de l'enveloppe ct pour entraîner les fibres détachées du cylindre et pour envoyer l'air et ces fibres dans la cuve à déchets.
    33 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison : des dispositifs à peignes multiples compre- nant chacun un cylindre de peignage et des moyens de débourra- ge pour le cylindre et une enveloppe renfermant ces moyens de débourrage et une partie du cylindre, un élément creux du bâti supportant les dispositifs de peignage et présentant un passage qui communique avec l'intérieur de l'enveloppe, et des moyens aspirateurs d'air reliés à l'intérieur de l'élément creux du bâti pour créer un courant d'air entraî- nant à travers cet élément creux les fibres détachées des cylindres de peignage.
    34 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison : des dispositifs de peignage multiples dont <Desc/Clms Page number 47> chacun comprend un cylindre de peignage et des moyens de dé- bourrage pour le cylindre et une enveloppe renfermant ces moyens de débourrage et une partie de ce cylindre un élément creux du bâti supportant les dispositifs de peignage et pré- sentant un passage qui communique avec l'intérieur de l'enve- loppe, des moyens aspirateurs d'air reliés à l'intérieur de cet élément creux pour créer descourants d'air entraî- nant à travers cet élément les fibres détachées des cylindres de peignage, et des moyens pour diriger ces courants d'air et les fibres qu'ils entraînent en provenance de tous les dispositifs de peignage, à un réceptacle à déchets commun.
    35 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison : un cylindre de peignage, dès moyens de débourrage pour.ce cylindre, une enveloppe renfermant ces moyens et une partie du cylindre, des conduites en communica- tion libre avec l'intérieur de l'enveloppe, des moyens pour créer un courant d'air à travers l'enveloppe et, de là, à travers la conduire pour transporter les fibres détachées par le peignage, et des moyens pour interposer temporaire- ment un écran sur lerajet du courant d'air afin de déter- miner la quantité de fibres à détacher par le peignage.
    36 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison : des moyens pour peigner les fibres et les forcer en mèches, et des moyens pour étirer ces mèches com- prenant trois paires de cylindres tournants d'étirage atta- quant successivement chaque mèche, et des moyens pour cliar- ger les cylindres de façon à appliquer sur les cylindres mé- dians une pression égale en principe à deux fois celle sur les cylindres de sortie, et à appliquer sur les cylindres de retour une pression égale en principe à deux fois celle appliquée sur les cylindres médians. <Desc/Clms Page number 48>
    37 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison : des m.oyens pour peigner les fibres et les forcer en mèches, plusieurs paires de cylindres tournants d'étirage pour étirer la mèche, des moyens pour charger les cylindres comprenant un levier incliné et un second levier disposé entre le premier et les cylindres, un pivot commun à ces deux leviers et constituant point d'appui pour chacun, et desmoyens pour accoupler à volonté les leviers afin de transmettre l'effort du levier incliné aux cylindres , et des moyens pour désaccoupler les leviers et soustraire à l'effet de cette f; rce, le second levier et les cylindres.
    38 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison : (les moyens pour peigner lesfibres et pour les former en mèches, plusieurs paires de cylindres d'étirage comprenant des cylindres supérieurs et inférieurs pour éti- rer la mèche, un levier, un ressort pour incliner ce levier, un second lavier réagissant contre les cylindres supérieurs pour les appliquer vers les cylindres inférieurs, et une came attaquant les deux leviers et actionnée à la main soit pour faire varier leurs positions angulaires relatives et agir de ce fait sur le premier levier pour lui faire ban- der le ressort, soit pour libérer le premier levier et faire cesser la pression contre les cylindres supérieurs.
    39 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison : des moyens pour peigner les fibres et les former en mèches, plusieurs paires de cylindres étireurs comprenant des cylindres supérieurs et inférieurs pour étirer les mèches, un levier, un ressort pour incliner ce levier, un second levier¯ pivoté sur un axe fixe et pressant en direc- tion descendante sur les cylindres supérieurs, des moyens actionnés à la main montés pour tourner sur un levier qui attaque une surface-came sur l'autre levier et agissant soit <Desc/Clms Page number 49> pour transmettre la réaction du ressort au second levier et presser les cylindres supérieurs en direction descendante, soit pour libérer, lorsque le levier¯ pend le contact avec la surface-came,
    le second levier et soustraire les cylindres supérieurs à l'effet de cette réaction du ressort.
    40 - Dans une machine à peigner les fibres texti- les, en combinaison : des moyens pour peigner les fibres et les former en mèches, plusieurs paires de cylindres tournants étireurs pour étirer les mèches, un couvercle support du nettoyeur disposé au dessus des cylindres, des moyens pour charger les cylindres, et des moyens actionnés par le sou- lèvement du couvercle pour mettre les moyens de chargement des cylindres hors d'action et faire cesser la pression sur ces cylindres.
    41 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison :,des cylindres arracheurs,.des levi-ers espa- cés oscillant sur un axe fixe pour appliquer une pression sur les tourillons d'au moins un des cylindres et appliquer ces derniers les uns contre les autres, des moyens élasti- ques agissant sur les leviers pour produire cette pression, et un levier actionné manuellement sur ledit axe fixe pour bander les moyens élastiques, et une détente pour maintenir non positivement le dernier levier en position d'application de l'eff ort.
    42 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison : des cylindres arracheurs, des axes espacés, des leviers pivotés sur ces axes pour appliquer une pres- sion sur les tourillons d'aumoins un cylindre, pour presser les cylindres les uns contre les autres, un bras pivoté sur le même axe que chaque levier, des moyens pour accoupler les bras et leur permettre de se déplacer en un même ensemble, <Desc/Clms Page number 50> des moyens élastiques pour relier ledit levier au bras qui lui correspond, des moyens actionnés à la main pour déplacer les bras, et bander les moyens élastiques et, de ce fait, @ pour incliner les leviers et presser les'cylindres les uns contre les autres, et des moyens actionnés à la main pour maintenir non positivement les bras en position d'application de l' effort.
    43 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison : un dispositif de peignage comprenant des cylindres arracheurs, un levier pivoté en un centre fixe sur chaque côté du dispositif et dont l'une des extrémités est agencée pour appliquer une pression sur un tourillon d'au moins un cylindre arracheur, un bras pivoté au même centre fixe sur chaque côté du dispositif, un organe pour relier les extrémités libres de ces bras et leur permettre de se déplacer en un même ensemble, un ressort pour relier l'autre extrémité de chaque levier aux extrémités libres des bras, ce ressort étant bandé par le mouvement des bras dans un sens, une poignée reliée à au moins l'un des bras pour faire osciller ces derniers autour des centres fixes,
    des moyens actionnés à la main pour accoupler non positivement la poignée avec une partie fixe du dispositif de peignage et pour maintenir les bras en position d'application de l'ef- fort.
    44 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison : un arbre oscillant, des moyens pour faire osciller cet arbre, un bâti animé d'rscillation en arrière et en avunt par ledit arbre, des mâchoires et un cylindre d'alimentation porté par le bâti oscillant et actionnés par les oscillations de ce dernier, des cylindres de nappe, des moyens pour entraîner ces cylindres à partir de l'arbre oscillant, et un peigne supérieur animé également d'oscilla- <Desc/Clms Page number 51> tions en arrière et en avant par les oscillations du bâti oscillant.
    45 - Dans une machine à peigner les fibres textiles, en combinaison : un dispositif de peignage comprenant des cylindres arracheurs, un levier pivoté en un centre fixe de chaque côté du dispositif et dont l'une des extrémités est agencée pour appliquer une pression sur un tourillon d'au moins un cylindre arracheur, un bras pivoté au même centre fixe sur chaque côté du dispositif de peignage, un organe pour relier les extrémités libres de ces bras et leur permettre de se déplacer en un même ensemble, un ressort pour relier l'autre extrémité de chaque levier avec les extrémités libres des bras et bandé par le déplacement daces derniers dans un sens, une poignée accouplée aux bras pour leur imprimer des déplacements d'ensemble par l'intermédiaire de l'organe reliant leurs extrémités libres et pour bander le ressort,
    et des moyens actionnés manuellement pour mainte- nir non positivement la poignée en position d'application de l'effort.
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Publication number Priority date Publication date Assignee Title
WO2016012887A1 (fr) * 2014-07-21 2016-01-28 Maschinenfabrik Rieter Ag Cadre pour une peigneuse
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