Mécanisme d'alimentation d'une machine textile. La présente invention a pour objet un mécanisme d'alimentation d'une machine tex tile, par exemple un mécanisme d'alimenta tion chargé de présenter des matières fi breuses à une machine destinée à former des nappes de fibres en vrac ou non tissées, ou à une machine cardeuse; à une démêleuse ou autre.
Le mécanisme d'alimentation qui fait l'objet de l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend une trémie destinée à rece voir de la matière fibreuse, un transporteur sans fin, monté de façon à se déplacer à tra vers la matière contenue dans la trémie et présentant des pointes destinées à saisir des touffes de matière à partir de la trémie et à les amener sur le trajet parcouru par un courant d'air, et des moyens destinés à faire parcourir ledit trajet à ce courant d'air en vue d'enlever la matière des pointes et de la transporter vers ladite machine.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemples, deux formes d'exécution du mé canisme faisant l'objet de l'invention, ainsi qu'un détail d'une variante de la seconde forme.
La fig. 1 est une vue d'une première forme d'exécution du mécanisme d'alimentation, des plaques latérales de couverture ayant été enlevées.
La fig. 2 est une élévation de bout de ce mécanisme vu à partir de la droite de la fig. 1, certaines pièces étant arrachées. La fig. 3 est une vue partielle en perspec tive d'une plaque de débourrage et d'un dé bourreur oscillant de ce mécanisme.
La fig. 4 est une vue latérale montrant les organes d'entraînement des 'divers élé ments du mécanisme, les plaques de protec tion de ces organes étant enlevées.
La fig. 5 est une coupe verticale longi tudinale d'une deuxième forme d'exécution du mécanisme - d'alimentation.
La fig. 6 est une élévation latérale de cette seconde forme d'exécution, montrant les organes 'd'entraînement des divers éléments, les plaques de protection de ces organes étant enlevées. La fig. 7 est une vue en plan de cette forme d'exécution, certaines pièces étant arra chées.
La fig. 8 est une vue partielle, à plus grande échelle, des détails d'un tablier élé vateur et de pointes coopérantes d'un débour- reur oscillant, disposées le long de la partie supérieure du brin postérieur de ce tablier.
La fig. 9 est une vue partielle d'une autre portion du brin postérieur du tablier, de pointes qui coopèrent avec ce brin et de per sienne qui admettent l'air destiné à évacuer les rebuts et les saletés et à enlever de ces pointes les amas de fibres, et la fig. 10 et une vue partielle .d'une va riante.
Sur les fig. 1 à 4 qui se rapportent à une première -forme d'exécution du mécanisme, 50 désigne un bâti dans lequel est disposée une trémie 51 formée par des plaques laté rales 52 .du bâti, une plaque postérieure 53 et une plaque antérieure 54. Les plaques 53 et 54 sont fixées sur les plaques latérales et elles sont inclinées par rapport à la verticale de façon à converger vers le fond du bâti.
Les fibres à amener à une machine textile sont déversées ou introduites dans cette tré mie. Elles sont entraînées vers le haut de la trémie par les pointes 55 d'un tablier 56 cons titué par une courroie sans fin. Ce tablier 56 porte des barreaux 57 dans lesquels sont enfoncées les pointes 55. Le tablier s'enroule autour de cylindres 58 et 59 calés sur des arbres 60 et 61 respectivement, qui touril lonnent dans les parois latérales 52 du bâti.
Un cylindre débourreur 65, tourillonnant entre les parois latérales 52 du bâti, au voisi nage du sommet. du tablier et en regard de son brin qui se déplace vers le haut, est calé sur un arbre 66. Des barreaux longitudinaux portés par ce cylindre 65 sont armés de pointes débourreuses 67.
Le cylindre est monté près du brin du tablier 56 qui se dirige vers le haut et il est entraîné dans le sens dextror- sum -de telle sorte que les paquets de fibres qui sont entraînés vers le haut. de la trémie sur les pointes du tablier viennent aii contact des pointes du cylindre débourreur.
L'excès de fibres est, par suite, enlevé des pointes 55 -du tablier, en laissant de petits pa quets ou touffes sur les pointes individuelles du tablier élévateur. Le cylindre débourreur est entraîné constamment en rotation pendant le fonctionnement du mécanisme.
Le cylindre débourreLlr a lui-même besoin d'être nettoyé de l'excès de fibres. A cet effet, le mécanisme comprend -un second cylindre débourreur 70, destiné à osciller et armé de pointes 71. La matière est enlevée de ce second cylindre par le passage des pointes 71 à tra vers des fentes 73 (fig. 3.) d'Lme plaque dé- bourreuse 72, lors des oscillations du cylindre 70. La plaque 72 est fixée sur une plaque transversale 74 qui constitue une cloison dis posés entre les parois latérales 52 du bâti.
Une plaque 75, montée dans la trémie au- dessus du cylindre débourreur 65 et du cy lindre @58 du tablier, constitue im pont s'éten dant de l'une des parois latérales 5'2 du bâti à la paroi opposée. Cette plaque 75 présente une partie horizontale située à proximité du cylindre 65. et de l'enroulement supérieur de la courroie 56 du tablier, et une partie verti cale parallèle à la cloison 74.
La. plaque postérieure 54 de la trémie porte à son extrémité supérieure une tige 77 qui s'étend d'une plaque latérale 52 du bâti à l'autre. Cette tige supporte un plateau 78, concurremment avec une tige parallèle 79, également supportée par les parois latérales 52 du bâti. Le plateau 78 s'étend également en travers du bâti, d'un de ses côtés à l'autre. Un coffre 80, à tamis est disposé au-dessus d'une plaque d'alimentation 21' de la machine textile. Ce coffre a une paroi postérieure 28' et une paroi antérieure 29' disposées en tra vers du bâti, d'un de ses côtés à l'autre. Des prolongements des parois latérales 52 du bâti constituent. les parois latérales de ce coffre.
La paroi postérieure 28' est réunie à la plaque 75 qu'elle sert ainsi à supporter.
Deux cylindres 30' montés dans le coffre, sont calés sur deux arbres parallèles 32', sup portés dans les parois latérales du bâti. Les cylindres 30' constituent. un support sur le quel s'enroule une courroie perforée sans fin 31' formant tamis.
Des rouleaux 25' tourillonnant. entre les parois latérales du bâti, au=dessous du brin inférieur de la courroie 31', constituent le fond du coffre. Le brin inférieur de la courroie 31' est incliné par rapport à un plan tangent aux rouleaux 25' et il converge vers ceux de ces rouleaux qui sont- situés à l'extrémité infé rieure de droite dLi coffre, de telle sorte que la courroie transporte la matière vers l'avant sur ces rouleaux et la décharge sur la plaque d'alimentation 21' de la machine. Une ouver ture 35', pratiquée dans le # couvercle du coffre, est. fermée par un tamis 37'.
Un con duit 34' (fig. 1 et 2), raccordé à cette ouver ture 35', aboutit à un ventilateur 8@5 monté sur le socle du bâti. L'air est aspiré par le ventilateur 85 à tra vers une ouverture 69 délimitée entre la partie verticale de la plaque 75 et la cloison 74, et le courant. d'air est dirigé en travers du cy lindre débourreur oscillant. 70 et du cylindre débourreur rotatif 65, entre la plaque 75 et l'extrémité supérieure du tablier 56, sur la plaque 78, à travers le tamis 31', et à travers le tamis 37' pour s'écouler par le conduit 34'.
L'air est également aspiré par le ventilateur à travers les espaces délimités entre les rou leaux 25',à travers les tamis 31' et 3T, pour s'ééouler par le conduit 34'. Le courant d'air qui passe au-dessus des cylindres 70 et 65, de l'extrémité supérieure du tablier 56 et sur la plaque 78, constitue un pont d'air et détermine le poids des paquets de matière transportés dans l'ouverture d'alimentation délimitée par les rouleaux '25' et le brin inférieur du tamis 31',
ainsi qu'on le décrira plus en détail ci- après. Un volet 81 constitue une liaison étanche à l'air entre le tamis 31' et la cloi son 28'. ' Le ventilateur 85 est. entraîné par un mo teur 86 (fig. 1), monté sur le socle du bâti, par l'intermédiaire d'une poulie 88, d'une courroie 89 et d'une poulie 90, cette dernière étant. calée sur l'arbre du ventilateur. Ce der nier débouche dans l'atmosphère à travers une ouverture d'évacuation 87.
Le tablier 56 et les cylindres 6,5 et 70 sont entraînés à partir d'une unité 98 constituée par un moteur et un engrenage -démultiplica- teur (fig. 4), également montée sur le socle du bâti. Cette unité entraîne un arbre 91, lequel à. son tour entraîne le cylindre 65 et le cy lindre 58 d'entraînement .du tablier par l'in termédiaire d'une poulie 92 calée sur l'arbre et d'une courroie 93.
Celle-ci s'enroule autour de poulies 94 et 95, calées sur les arbres 66 et 60 respectivement, sur lesquels sont calés les cylindres 65 et 58. Un cylindre fou 96, calé sur un arbre 97 tourillonnant entre les parois latérales du bâti, sert à rattraper la tension de la courroie 93. L'arbre 91 .entraîne également le cylindre oscillant 70 par l'inter médiaire d'une poulie 99 calée sur l'arbre, d'une courroie 100 et d'une poulie 101 calée sur un arbre 102 tourillonnant entre les pa rois latérales du bâti. Un bras 103, fixé sur l'arbre 1'02, est relié par un; bouton de mani velle 104 avec l'extrémité inférieure d'une bielle 106.
Celle-ci est articulée à son extré mité supérieure sur un bras 107 fixé sur l'ar bre 76 sur lequel est calé le cylindre oscil lant 70. .
Le tamis d'alimentation 31' est destiné à être entraîné à partir de la machine textile à laquelle le mécanisme 'alimentation est ap pliqué, ceci dans le but. d'être sûr qu'il ne sera pas introduit dans la machine plus de matière qu'elle ne peut traiter. L'entraînement peut être assuré à partir d'un arbre 115 (fig, 4) de la machine, par l'intermédiaire d'une, cour roie sans fin 116 qui s'enroule autour de deux poulies 117 set 118 de manière à les entraîner. La poulie 117 est fixée sur un bout d'arbre 1.1'9 tourillonnant dans le coffre 80.
Une deuxième poulie 120, calée sur cet arbre, en traîne l'arbre supérieur<B>32,'</B> (fig. <B>1)</B> par l'intermédiaire d'une courroie 121 (fig. 4) et d'une poulie 122 fixée sur l'arbre 32'. La pou lie 118 est fixée sur l'arbre 41' sur lequel est calé le cylindre 42! d'alimentation de la ma chine.
Lors du fonctionnement de cette forme d'exécution .du mécanisme, la fibre est sou levée de la trémie par les pointes 55 du ta blier 56. Le premier cylindre débourreur 65, en, tournant, tire hors .des pointes 55 l'excès de fibres, en laissant de petits paquets ou touffes sur chacune de ces pointes.
Le premier cylindre débourreur 65 est lui-même constam- ment. débarrassé de l'excès de matière par le second cylindre oscillant 70 de manière qu'il puisse continuer à fonctionner efficacement; le cylindre 70 à son tour se nettoie automa tiquement au fur et à mesure que ses pointes 71 passent, à travers les fentes 73 (le la plaque 72. Les pointes du tablier et -du cylindre 65 présentent les paquets de fibres au courant d'air qui s'écoule au-dessus du cylindre et du tablier 56.
Le coffre 80 est constamment soumis à la dépression exercée par le ventilateur 85 à tra vers le conduit 34'. Le ventilateur aspire l'air entre les rouleaux 25f, à travers les interstices de la courroie 31', l'ouverture 35' et le tamis 37' qui recouvre cette ouverture.
Les cylindres 30' sont entraînés .dans le sens sinistrorsum considéré en regardant. la fig. 1, de telle sorte qu'au fur et. à mesure que le tamis 31' se déplace autour desdits cy lindres, la matière fibreuse qui est introduite dans le coffre est prise entre la face infé rieure du tamis 31' et. les roideaux 215' et dé versée sur le plateau 21'. Les rouleaux 25' tournent fous, simplement sous l'effet du frottement de la matière fibreuse emprisonnée entre eux et la face inférieure du tamis 31'.
Lorsque le tamis 31' se déplace vers l'avant, en poussant la matière vers le bas sur les rouleaux 25', l'air aspiré par le ventilateur et qui s'écoule entre les rouleaux 25' et à tra vers le tamis 31' cherche le trajet. de moindre résistance. Le courant d'air est. réduit phis ou moins selon que la matière emprisonnée entre les rouleaux 25' et le tamis 31' est plus ou moins compacte.
S'il se trouve un vide ou une couche de faible épaisseur en un point quel conque de cette matière, il se produit une dé- pression en cet endroit et l'air tend à s'y pré cipiter à partir de la zone environnante. Il entraîne dans ce mouvement la matière arri vante, vers ledit vide ou couche de faible épaisseur.
Il s'ensuit que la matière déchargée sur le plateau d'alimentation 21' a une épais seur uniforme sur toute la largeur de la zone d'alimentation: et qu'elle s'y présente sous la forme d'une nappe continue de matière d'épaisseur uniforme, -de la largeur désirée.
La matière déchargée sur le plateau 2.1' est déversée par le cylindre 42' par-dessus le bec du plateau, dans la machine textile à la quelle est appliqué le mécanisme d'alimen tation.
Pour réponde à la dépression du ventila teur, l'air atmosphérique doit passer au- dessus de la surface du cylindre 165 et du sommet dix tablier 56, à travers le passage étroit. délimité entre les sommets du cylindre 65 et du tablier et la plaque 75.
Il s'ensuit. que l'air s'écoule relativement rapidement sur les pointes du déboürreur et du tablier et que les petits paquets de fibres accrochés aux pointes 55 et 67 sont balayés et. entraînés vers l'étroit intervalle délimité entre le tamis 31' et la plaque 78, puis de, cette plaque dans le coin formé entre le -tamis 31' et les rouleaux 25' animés d'un mouvement de rotation. Inversement, si la vitesse de l'air n'est. pas suffisante au-dessus de ces cylindres et des pointes, la fibre n'est pas entraînée et dé posée dans ce coin.
En réglant l'aspiration provoquée par le ventilateur 8,5, on peut donc régler initialement le poids, et par suite la dimension des paquets de fibres qui sont enle vés des pointes par le courant d'air et entraî nés vers le coffre 80.
En supposant que l'intervalle délimité entre le tamis 31' et les rouleaux 25' est plein de fibre amassée en forme de coin qui s'étend jusqu'au plateau 21', i1 est évident que la résistance offerte au passage de l'air s'accroît. En fait, on peut remplir de fibre ledit. inter valle dans une mesure telle qu'il ne s'écoule plus une quantité appréciable d'air au-dessus des pointes du cylindre et d #u tablier. Par suite, il n'est, plus fait. d'appel de fibre et- il n'en passe plus en travers du pont d'air, en direction dudit intervalle.
En. outre, si le cou rant d'air est inexistant ou faible, la fibre de meure sur les pointes 55 du tablier, est en traînée vers le bas par le brin postérieur du tablier et revient dans la trémie. Par suite, le mécanisme peut continuer à fonctionner indéfiniment sans introduire de fibre dans le coffre 80,à moins que ce dernier ne néces site de la fibre pour l'introduire dans la ma chine.
Dans le mécanisme représenté et qui vient d'être décrit, l'action; entre le cylindre 65 et. le tablier 56 assure non seulement la présence sur les pointes de petits paquets de fibres, mais elle réalise également une certaine ouver ture de ces paquets. Il en résulte qu'on peut. introduire la matière dans la trémie en amas compacts de fibre tels qu'ils peuvent se présenter en balles, sacs, ou en provenance d'un transporteur.
Du fait de l'action d'éti rage ou d'ouverture exercée par les pointes 67 et 55 se déplaçant en: sens inverse au voisi nage les unes des autres, ces amas sont réduits à l'état de petits paquets destinés à être sou mis à l'action de l'air, Les paquets lourds qui n'ont pas été réduits ne sont pas extraits des pointes du tablier ou du cylindre dé'bourreur par l'air, mais ils continuent simplement à circuler et ils sont de nouveau présentés à l'action de débourrage jiuqu'à ce qu'ils soient suffisamment réduits pour être entraînés par le courant d'air.
Le mécanisme assure en outre une alimen tation uniforme. Etant donné que le coffre- 80 a une largeur considérable en. vue de fournir à la machine à laquelle le mécanisme est ap pliqué une largeur convenable de matière, il petit. exister de légères différences dans le tassement de la matière comprise entre le tamis 31' et les rouleaux 25'. Dans ce cas, le courant d'air localisé qui circule dans l'étroit intervalle est suffisamment fort pour enlever la fibre des pointes :des rangées adjacentes 55 du tablier 56, qui est aussi large que ledit intervalle, et la fournir audit intervalle à tra vers le pont d'air.
On obtient ainsi une cons tante égalisation dans le sens transversal de la. matière présentée dans l'intervalle délimité entre le tamis 31' et les rouleaux 25'. On ob tient non seulement cette égalisation dans le sens transversal mais, en: raison du mouvement. continu du tamis 31'; lequel est entraîné par la machine à laquelle le mécanisme d'alimen tation est appliqué, la matière accumulée dans cet intervalle le rend sensible aux variations de l'intensité .du courant d'air en un point quelconque 1-e long des surfaces supérieures du cylindre 65 et du tablier 56.
Il s'ensuit par conséquent également une égalisation de la matière dans le sens longitudinal, laquelle est indépendante de la vitesse linéaire à la quelle le tamis est. entraîné par la machine qui reçoit la fibre en provenance du mécanisme d'alimentation. Par suite, le courant d'air permet de régler la dimension des paquets de fibres introduits dans ledit intervalle et d'as surer que cette fibre est présentée uniformé ment tant dans le sens transversal que longi tudinal. Le mécanisme décrit permet en: outre l'éli mination des morceaux de matière solide qui peuvent être contenus dans la fibre.
Bien que la vitesse de l'air en: circulation au-dessus du cylindre 65 et du tablier 5'6 soit suffisante pour tirer les fibres des pointes 55 et, 67, elle n'a pas une valeur suffisante pour soulever des matières de densité relativement élevée et pour les transporter à travers l'intervalle compris -entre l'écran 31' et les rouleaux 25'.
Par suite, les morceaux de métal, de bois, de bourre, etc., ne sont. pas entraînés vers cet intervalle mais sont. entraînés par le brin pos térieur du tablier 56, qui les ramène dans un plateau 110 situé au bas du tablier. Ce pla teau peut présenter un ensemble de barres formant une grille sur laquelle la fibre peut passer, tandis que les matières étrangères tombent à travers la grille dans le plateau.
La forme d'exécution .du mécanisme repré sentée en fig. 5, 6- et 7 comprend, au fond d'une trémie 130, un: tablier d'alimentation 125 animé d'un mouvement vers l'avant et disposé à peu près horizontalement. Ce ta blier s'enroule sur des cylindres 126 et 127 qui sont calés sur des arbres 128 et 129, les- quels tourillonnent dans les parois latérales opposées de la trémie 130.
Un tablier éléva teur 135, coopérant avec le tablier 125, s'en roule autour clé cylindres 136 et 137 qui sont calés sur des arbres 138 et 139, lesquels tou- rillonnent -dans les parois latérales de la tré mie. Le tablier 1315 est incliné d'un angle inférieur à 90 par rapport an tablier 125, de façon à permettre à la matière de retomber en vue d'être mélangée. Un cylindre débour- reur 145, monté au voisinage de l'extrémité supérieure du tablier 135, est calé sur un arbre 146 qui tourillonne dans les parois laté rales de la trémie.
Le cylindre 145 est entraîné à vitesse éle vée et se nettoie automatiquement sous l'effet de la force centrifuge. Il est entraîné par un moteur 148 (fig. 6) monté sur un socle 149 fixé sur l'un des côtés de la trémie. Le mo teur 148 entraîne l'arbre 146 par l'intermé diaire d'une poulie 150, d'une courroie 151 et d'une poulie 152 calée sur l'arbre 146. Les tabliers 125 et 135 sont. entraînés par un ensemble 155, constitué par un moteur et une transmission de démultiplication, monté sur un support, le long de la trémie. Cet en semble entraîne un arbre 157 par l'intermé diaire d'une démultiplication.
L'arbre 157 porte une poulie 1158 qui entraîne une poulie 159 par l'intermédiaire d'une courroie 160. La poulie 159 est calée sur l'arbre 139 sur lequel est. calé le cylindre 137 d'entraînement du ta blier 135. Une autre poulie 162, calée sur l'arbre 139, entraîne une poulie 163. par l'intermédiaire d'une courroie 164. La poulie 163 est. calée sur l'arbre 129 d'iëntraînement du cylindre 127 du tablier 1'25.
Les tabliers 125 et 135 peuvent être d'un type convenable quelconque. Le tablier 125 représenté est formé par des barreaux métal liques 165 articulés (fig. 7) et qui peuvent être munis ou non de pointes. Ces barreaux peuvent être entraînés positivement par le c.T- lindre 127 à la manière habituelle, ce dernier comportant à cet effet des dents de pignon à chaîne. Le tablier 135 peut être du même type à barreaux articulés, mais munis de pointes 167. ' Dans cette forme d'exécution également, un courant d'air entraîne les petits paquets de fibres vers le coffre à tamis.
Ce dernier peut être identique à celui de la fig. 1 et fonc tionner de manière analogue. On a désigné en conséquence par les mêmes numéros de réfé rence que sur cette figure les éléments corres pondants du coffre. Le trajet. parcouru par l'air sera décrit en détail ci-après.
On a constaté, dans certains cas, que les cylindres déboiirreurs ne réalisent pas de fa çon pleinement efficace la réduction des pa quets accrochés aux pointes à une dimension telle qu'ils soient susceptibles d'être entraînés par le courant d'air. En d'autres termes, en outre des paquets qui sont enlevés par le cou rant d'air, des paquets de fibres non ouverts échappent à l'entraînement de l'air et redes cendent avec le brin postérieur du tablier élé vateur, en étant entraînés par les pointes de ce tablier.
Le mécanisme représenté sur les fig. 5 à. i permet d'assurer une ouverture plus com plète et un meilleur nettoyage des fibres du fait qu'il comporte deiLx séries d'éléments à pointes oscillants destinés à coopérer avec le brin descendant du tablier élévateur pour tirer et ouvrir les paquets de fibres qui res tent accrochés aux pointes<B>167</B> au fur et à mesure que celles-ci effectuent leur trajet vers le bas sur le brin postérieur du tablier, vers le fond de la trémie.
Ces paquets de fibres non ouverts sont ainsi ouverts et ré duits à la dimension de touffes par l'action à laquelle ils sont soumis sur le brin postérieur chi tablier élévateur.
Une plaque 170, disposée au-dessus du cylindre débourreur 145, recouvre également la partie supérieure du tablier 135 et descend le long du brin postérieur et à peu près pa rallèlement à ce dernier. C'est dans le canal délimité entre cette plaque et le brin posté- rieur du tablier que les pointes<B>167</B> entraî nent les paquets de fibres non ouverts.
A la partie supérieure de ce canal sont montés quatre arbres transversaux 172 sur lesquels sont montées des pointes 1113. Ces arbres tournent simultanément par paires et les deux arbres .d'une même paire sont montés de telle sorte qu'ils peuvent osciller, de manière telle que les pointes 173 saisissent et maintiennent des fibres .des pointes 167 et les lâchent ensuite, alternativement.
A cet effet, les deux arbres de chaque paire oscillent simultané ment dans des directions opposées, chacun des arbres oscillant de 90 environ, les oscil lations des arbres consécutifs étant synchro nisées de telle sorte que lorsque les fibres sont relâchées à un moment quelconque par l'une quelconque des rangées de pointes 173, la ran gée de pointes qui la suit immédiatement se soulève en vue de retenir les fibres pour que les pointes 167 du tablier les ouvrent lors de leur mouvement de descente.
Par suite, la rangée supérieure de pointes 173 pénètre clans les paquets entraînés vers le bas par les dents 167 du brin postérieur du tablier <B>135</B> et tire et sépare les touffes; la rangée suivante de pointes 173 tire et sépare ceux de ces paquets de fibres qui ont été pris par la première rangée de pointes 173;
elle saisit et tire également les fibres hors des pointes 17<B>3</B> qui descendent -et les présente en vue d'une action séparée à la rangée supérieure des pointes 173, ainsi qu'à d'autres pointes 167 qui descendent, arrache ces fibres hors de ces pointes, et ainsi de suite tout le long du brin postérieur du tablier, les touffes entraînées par les pointes 167 étant successivement sai sies, tirées à l'écart, puis de nouveau libérées de ces pointes. La fibre descend ainsi en étant entraînée vers le bas le long du brin posté rieur du tablier, en étant tirée et ouverte pas à pas le long de ce brin.
Au-dessous des pointes 173 sont disposés deux arbres parallèles 174, également mirais de pointes 175. Ces arbres et leurs pointes oscillent de la même manière que les arbres 172, mais ils peuvent être disposés plus près du brin descendant du tablier 135 et être entraînés à une vitesse plais élevée, de ma nière à exercer -une action plus efficace d'ou verture et de nettoyage de la fibre. Des per siennes 176 peuvent également pivoter au tour d'axes 177, supportés entre les parois latérales du bâti.
La persienne supérieure est disposée entre l'arbre supérieur 174 et l'arbre inférieur<B>172</B> et la persienne inférieure est disposée entre les deux arbres 174. Ces per siennes permettent à l'air d'être aspiré au- dessus des pointes 175 des arbres 174 et des pointes 167 qui descendent avec le tablier 135. Cette aspiration facilite la séparation des fibres du tablier. Les arbres 174 et les pointes 175 constituent une section d'ouver ture et de nettoyage. L'air admis à. travers les persiennes alimente le courant d'air, ainsi qu'il sera décrit ci-après, en même temps qu'il se dirige également vers le bas à tra vers les fibres.
Les ébarbures se déposent et sont entraînées par le brin .descendant du ta blier 135 pour venir tomber sur-le tablier 125, lequel les évacue à son tour par-dessus l'extré mité du cylindre d'entraînement<B>127,</B> dans une boîte 179 disposée à la base du cadre de la. trémie et destinée à recevoir les déchets.
En vue de créer le courant d'air, une plaque supérieure 180 est disposée entre l'ar bre 174 le plus bas et la paroi 28' du coffre 80. Le passage pour l'air est limité vers le bas par une plaque 182, des barres transver sales espacées 183 constituant un système de criblage, et iuue plaque 184. La plaque 184 s'étend entre l'extrémité de droite des barres 183 et la barre 79 du coffre à tamis. lia plaque 182 comporte une partie 182' dirigée vers le bas et qui est parallèle à la partie inférieure du brin descendant du tablier 135 et continue le canal formé à l'extrémité supé rieure par la plaque 170.
La plaque 180 a de préférence la forme représentée sur la fig. 5, de manière à cons tituer irae chambre de détente au-dessus des barres 183, en vue de ralentir la vitesse du courant d'air au-dessus de ces barres. Ceci permet aux touffes de fibres, qui sont entraî nées par le courant d'air et qui sont arra chées des pointes 167 du tablier, de ralentir leur vitesse et de laisser tomber à travers les barres de criblage les ébarbures qu'elles con tiennent.
En fait, on peut diminuer la vi- tesse du courant d'air à irae valeur telle que lesdites touffes basculent par-dessus - les barres de criblage avant de se rendre sur la plaque 184 à l'entrée du tamis, ce qui aide encore à élimiriêr les rebuts de ces fibres avant qu'elles ne soient introduites dans le coffre à tamis. De ce fait, les objets lourds de toute nature, tels que des morceaux de métal ou de bois, ou des fragments de paille et de branches ou de feuilles, etc., sont em pêchés d'être entraînés et se déposent pour tomber finalement dans la boîte aux refus 179.
La fibre admise dans le coffre à tamis est évidemment -entraînée par le tamis 31' sur les rouleaux 25' et tombe sur le plateau d'ali mentation 21' d'où elle est admise dans la ma chine textile, de la faon décrite ci-dessus.
Les arbres 172 et 174 sont entraînés à partir clé l'arbre 157 par l'intermédiaire de la poulie 158, de la courroie 186 et la poulie 187, laquelle est calée sur un arbre 188 tou rillonnant dans une paroi latérale de la tré mie 130. Une manivelle 190, fixée sur l'a:r- bre 188, est reliée par un axe avec une bielle 193. Celle-ci est articulée par un axe 194 à une bielle 195 qui est elle-même articulée par des axes 194, 196 et 197 avec des bras 7.98, 199 et 200. Le bras 198 est fixé sur l'arbre inférieur 174. Le bras 199 est fixé sur l'ar bre inférieur 172, tandis que le bras 200 est fixé sur l'avant dernier arbre 172.
L'arbre 172 situé le plus haut et celui qui est immé diatement au-dessous sont reliés par des sec teurs dentés 202 et 203. Les deux arbres 172 suivants sont reliés par des secteurs dentés 202' et 203'. Les deux arbres 174 sont reliés par des secteurs dentés 202" et 203''. Par. suite, lorsque l'arbre 187 tourne, les arbres 172 et 174 oscillent alternativement par paires de faon à assurer l'ouverture désirée à travers leurs pointes 173 et 175.
Dans cette forme d'exécution, les pointes supérieures 173 s'ouvrent et tirent les fibres, tandis que la section qui comprend l;es pointes 175 ouvre et tire les fibres et les net toie de la bourre et autres impuretés.
Au lieu d'être fixées sur dés arbres oscil lants 172 et 174 en vue d'assurer l'action d'ouverture et de tirage, les pointes peuvent être fixées sur des barres animées d'un mouvement rectiligne alternatif vers et à l'écart du brin descendant du tablier 135. La fig. 10 représente cette variante. Deux barres transversales 210 y sont figurées, dont ehacune porte deux barreaux parallèles transversaux 211 sur lesquels sont fixées des pointes 212.
Les pointes sont alternativement rapprochées et écartées par un bras oscillant 27.4 monté sur un arbre 215 et qui présente deux patins 216 qui viennent au contact des faces postérieures d'une paire de plaques 210. Le bras 214 est mis en oscillation par une bielle 219 semblable à la bielle 195 de la fig. 6 et qui est entraînée de faon analogue et reliée au bras par un axe 217. Les pointes 212 sont destinées à traverser des trous 220 percés dans une plaque 170' analogue à la plaque 170.
Les plaques 210 comportent des boisseaux espacés 223 (dont un seul est repré senté) fixés sur la face postérieure. Des res- sorts à boudin 224, montés à l'intérieur de chaque boisseau, maintiennent les plaques 210 contre les patins 216. Chaque ressort entoure une tige 222 et est intercalé entre le fond du boisseau et un épaulement formé sur la tige. Celle-ci est soudée ou autrement fixée sur la plaque 170' et traverse un trou percé dans le fond du boisseau.
Dans cette variante, les pointes Q12 sont alternativement projetées et retirées à tra vers les trous de la plaque 170', de telle sorte qu'elles viennent au contact de la fibre qui est portée par les pointes 167 du brin des cendant du tablier 135, en ouvrant et tirant la fibre. Les pointes 212 sont elles-mêmes nettoyées par leur passage à travers les trous 220.
L'action des pointes 912 est analogue à celle des pointes 173. Leur mouvement alter natif de projection et de retrait fonctionne successivement de manière à maintenir les paquets de fibres non ouverts qui n'avaient pas été triés par le courant d'air au point. d'entraînement par ce dernier. Les pointes 167 du tablier traversent ces paquets ainsi maintenus par les pointes 212, après quoi celles-ci se retirent, libérant les fibres qu'elles avaient saisies.
Toutefois, quelques rangées de pointes au-dessous, les pointes 212 dépassent de nouveau à travers leurs trous et saisissent à nouveau les paquets réduits de fibres, per mettant de nouveau aux pointes 167 de fonc tionner, et ainsi de suite en descendant le long du brin postérieur du tablier. La fibre est ainsi alternativement saisie par les pointes 212 en vue d'être présentée aux pointes<B>167</B> du tablier, puis elle descend pour être saisie par une autre rangée de pointes 212 et pôur- suivre sa course vers le bas, etc.
Chaque fois que les paquets sont ainsi saisis et relâchés, ils sont partiellement ouverts, puis peuvent continuer leur trajet au cours duquel ils sont saisis à nouveau et ouverts plus com plètement.
A propos de la forme d'exécution des fig. 5 à 9 et de la variante de la fig. 10, il convient de remarquer que le courant d'air et la disposition d'entraînement par l'air sont réglés et actionnés de manière telle que seules les touffes d'un poids inférieur à un poids prédéterminé sont enlevées des pointes et en traînées par le courant. Le rebut plus dense que la fibre n'est pas entraîné.
Pour cer taines fibres, telles que celles des balles de coton, le rebut est mélangé à la fibre intro duite dans la trémie grâce à l'intense action d'ouverture assurée par le mécanisme d'ali mentation, en particulier dans la section la plus basse du brin descendant, dans laquelle l'aspiration s'ajoute à l'action des pointes 175, le rebut est séparé de la fibre, éliminé et dis posé dans la boîte aux refus.
Les pointes 167 portées par le brin ascen dant du tablier entraînent des paquets de fibres non ouverts, parfois d'assez grande di mension. Ces gros paquets sont généralement arrachés par les pointes 147 du cylindre dé- bourreur 145, en laissant sur les pointes 167 de petits paquets de fibres.
Lorsque les per siennes 176 sont ouvertes, l'aspiration dans le conduit 34' provoque l'écoulement d'un courant d'air sur le brin descendant du tablier 135, puis dans le passage compris entre la plaque supérieure 180 et la plaque inférieure 182,à travers les barres 183, et sur la plaque 184, ce courant d'air enlevant des pointes descendantes 167 les touffes suf fisamment ouvertes et les introduisant dans l'intervalle délimité entre le brin inférieur (lu tamis 31' et les rouleaux 25'.
On peut accroître le volume de ce courant d'air par celui du courant d'air produit par l'aspiration dans le conduit 34' et s'écoulant sous la plaque 170 ou 170' au-dessus du cylindre dé- bourreur 146 et du sommet du tablier 135, pour descendre le long du brin postérieur du tablier et s'écouler dans le passage délimité par la plaque 180 vers le haut et la plaque 182, les barres 183 et la plaque 184 vers le bas. Lorsque les persiennes sont fermées, ce dernier courant d'air arrache des pointes 167 les touffes suffisaïnxnent légères pour être entraînées par l'aspiration.
Les paquets de fibres non ouverts sont entraînés au-delà. du cylindre débourreur et de la section d'en lèvement par l'air et redescendent, avec le brin postérieur du tablier. Le mécanisme à pointes 173-175 (fig. 5) ou 212 (flg. 10) décrit ci-dessus a pour but d'ouvrir les paquets de fibres et de les séduire sur le brin postérieur du tablier à l'état de touffes saisies par les pointes individuelles. Les pointes 167, qui sont encore chargées de touffes de fibres après être passées à travers la section de réduction, traversent la trémie chargée sans :accrocher de nouvelle fibre.
Ces pointes se présentent au courant d'air pour la seconde fois en vue d'être débarrassées de leur fibre. Les pointes ainsi débarrassées ac crochent, en descendant avec le brin posté rieur du tablier, des touffes qui proviennent des paquets qui ont été entraînés vers les pointes 173, 175 ou 212 par les pointes<B>167</B> qui ont reçu leur charge de la trémie. Par suite du fait de l'action sélective du courant d'air qui n'entraîne que les paquets ou touffes légers, l'excès de fibres en paquet des cend le long du brin postérieur, est ouvert, tiré et redistribué sur les pointes 167 et, malgré que ces dernières passent de nouveau à travers la trémie chargée, elles n'entraînent pas de nouvelle fibre.
En d'autres termes, une pointe chargée de touffes ou de petits paquets n'accroche pas de nouvelle fibre lors de son passage à travers la trémie chargée. Seule lune pointe vide entraîne de la nou- elle fibre. Le courant d'air n'enlève des pointes que les petits paquets ou touffes. Tout excès de matière retourne avec le brin postérieur en vue d'être complètement ouvert et nettoyé.
Les touffes ou petits paquets de fibres sont naturellement enlevés des pointes par le courant d'air et entraînés vers l'inter valle compris entre le tamis et les rouleaux du coffre à tamis pour être fournis à la ma chine textile avec laquelle le mécanisme est utilisé.
Bien que, dans la forme d'exécution des fig. 5 à 9 et -dans la variante de la fig. 10, le dispositif d'ouverture et de nettoyage fonc tionne sur le brin descendant du tablier, il est évident que, dans d'autres formes d'exé cution, il pourrait tout aussi bien fonctionner sur le brin ascendant.
De même, bien qu'on ait décrit l'entraîne ment des divers éléments du- mécanisme comme assuré au moyen de courroies et de poulies, il est évident qu'on pourrait utiliser à cet effet tous autres moyens d'entraîne ment convenables, tels par exemple que des chaînes et pignons à chaîne, engrenages, etc.
Le coffre à tamis assure une demande sélective en fibre et égalise la nappe tant dans le sens transversal que longitudinal. La fibre qui ne doit pas être traitée dans le coffre est retournée à la trémie par le brin descendant du tablier et elle est de nouveau présentée aux cylindres débourreurs jusqu'à ce que les paquets de fibres aient été réduits suffisamment pour pouvoir être entraînés par le courant d'air.
Le fait que les paquets de fibres sont entraînés vers le haut à partir du fond de la trémie pour être soumis à l'action d'entraînement clti courant d'air per met aux objets lourds tels que les morceaux de métal, de bois, de branches, ctc., de retom ber dans 'une boîte aux refus disposée au fond de la trémie. Les mécanismes décrits permettent de contrôler l'ouverture de la fibre de façon à répondre à tous les besoins. Ils permettent en conséquence de former une nappe de fibre ouverte uniforme tant dans le sens transversal que longitudinal, l'ouverture s'effectuant simultanément avec l'élimination du rebut lourd et son accumulation dans ime boîte aux refus.
Ces mécanismes sont, par suite, susceptibles d'avoir un large champ d'application dans l'industrie textile.