CH298467A - Mécanisme d'alimentation d'une machine textile. - Google Patents

Mécanisme d'alimentation d'une machine textile.

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CH298467A
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CH
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apron
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air
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English (en)
Inventor
Matthew Buresh Francis
Corporation Curlator
Original Assignee
Matthew Buresh Francis
Curlator Corp
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    • DTEXTILES; PAPER
    • D01NATURAL OR MAN-MADE THREADS OR FIBRES; SPINNING
    • D01GPRELIMINARY TREATMENT OF FIBRES, e.g. FOR SPINNING
    • D01G23/00Feeding fibres to machines; Conveying fibres between machines
    • D01G23/02Hoppers; Delivery shoots

Description


      Mécanisme        d'alimentation        d'une        machine    textile.    La présente invention a pour objet un  mécanisme d'alimentation d'une machine tex  tile, par exemple un mécanisme d'alimenta  tion chargé de présenter des matières fi  breuses à une machine destinée à former des  nappes de     fibres    en vrac ou non     tissées,    ou à  une machine cardeuse; à une     démêleuse    ou  autre.  



  Le mécanisme d'alimentation qui fait  l'objet de l'invention est     caractérisé    en ce  qu'il comprend une trémie destinée à rece  voir de la matière fibreuse, un transporteur  sans fin, monté de façon à se déplacer à tra  vers la matière contenue dans la trémie et  présentant des pointes destinées à saisir des  touffes de matière à partir de la trémie et à  les amener sur le trajet parcouru par un  courant d'air, et des moyens destinés à faire  parcourir ledit trajet à ce courant d'air en  vue d'enlever la matière des pointes et de la  transporter vers ladite machine.  



  Le dessin annexé représente, à titre  d'exemples, deux formes d'exécution du mé  canisme faisant l'objet de l'invention, ainsi  qu'un détail d'une variante de la seconde  forme.  



  La     fig.    1 est une     vue    d'une première forme  d'exécution du mécanisme d'alimentation, des  plaques latérales de couverture ayant été       enlevées.     



  La     fig.    2 est une élévation de bout de ce  mécanisme vu à partir de la droite de la       fig.    1,     certaines    pièces étant     arrachées.       La     fig.    3 est une vue partielle en perspec  tive d'une plaque de débourrage et d'un dé  bourreur oscillant de ce mécanisme.  



  La     fig.    4 est une vue latérale montrant  les organes     d'entraînement        des    'divers élé  ments du mécanisme, les plaques de protec  tion de ces organes étant enlevées.  



  La     fig.    5     est    une coupe verticale longi  tudinale d'une deuxième forme d'exécution du  mécanisme - d'alimentation.  



  La     fig.    6 est une élévation latérale de  cette seconde forme d'exécution, montrant les  organes 'd'entraînement des divers éléments,  les plaques de protection de ces organes étant       enlevées.      La     fig.    7     est    une vue en plan de cette  forme d'exécution,     certaines    pièces étant arra  chées.  



  La     fig.    8 est une vue partielle, à plus  grande échelle, des détails d'un tablier élé  vateur et de pointes coopérantes d'un     débour-          reur    oscillant, disposées le long de la partie  supérieure du brin postérieur de ce tablier.  



  La     fig.    9 est une vue partielle d'une autre  portion du brin postérieur du tablier, de  pointes qui coopèrent avec ce brin et de per  sienne qui admettent l'air destiné à évacuer  les rebuts et les saletés et à enlever de ces  pointes les amas de fibres, et  la     fig.    10 et une vue partielle .d'une va  riante.  



  Sur les     fig.    1 à 4 qui se rapportent à une  première -forme d'exécution du mécanisme,      50 désigne un bâti dans lequel est disposée  une trémie 51 formée par des plaques laté  rales 52     .du    bâti, une plaque postérieure 53 et  une plaque antérieure 54.     Les        plaques    53 et  54 sont fixées sur les plaques latérales et       elles    sont inclinées par rapport à la verticale  de façon à converger vers le fond du bâti.  



  Les fibres à amener à une machine textile  sont déversées ou     introduites    dans cette tré  mie. Elles sont     entraînées    vers le haut de la  trémie par     les        pointes    55 d'un tablier 56 cons  titué par une courroie sans fin. Ce tablier  56 porte     des    barreaux 57 dans lesquels sont  enfoncées les pointes 55. Le tablier s'enroule  autour de cylindres 58 et 59 calés sur des  arbres 60 et 61 respectivement, qui touril  lonnent dans les     parois    latérales 52 du bâti.  



  Un cylindre     débourreur    65, tourillonnant  entre les parois     latérales    52 du bâti, au voisi  nage du sommet. du tablier et en regard de  son     brin    qui se déplace vers le haut, est calé  sur un arbre 66. Des barreaux longitudinaux  portés par ce cylindre 65 sont armés de  pointes     débourreuses    67.

   Le cylindre est monté  près du brin du tablier 56 qui se dirige vers  le haut et il est entraîné dans le sens     dextror-          sum    -de telle sorte que     les    paquets de fibres  qui sont entraînés vers le haut. de la trémie  sur les pointes du tablier     viennent        aii    contact  des pointes du cylindre     débourreur.     



  L'excès de fibres est, par suite, enlevé des  pointes 55 -du tablier, en laissant de petits pa  quets ou touffes sur les     pointes    individuelles  du tablier élévateur. Le cylindre     débourreur          est    entraîné     constamment    en rotation pendant  le fonctionnement du mécanisme.  



  Le cylindre     débourreLlr    a lui-même besoin  d'être nettoyé de l'excès de fibres. A cet effet,  le mécanisme comprend -un second cylindre       débourreur    70, destiné à osciller et armé de  pointes 71. La matière est enlevée de ce second  cylindre par le passage     des    pointes 71 à tra  vers des fentes 73     (fig.    3.)     d'Lme    plaque     dé-          bourreuse    72, lors des oscillations du cylindre  70. La plaque 72 est fixée sur une plaque       transversale    74 qui     constitue    une cloison dis  posés entre les parois     latérales    52 du bâti.

           Une    plaque 75, montée dans la trémie     au-          dessus    du cylindre     débourreur    65 et du cy  lindre     @58    du tablier, constitue     im    pont s'éten  dant de l'une des parois latérales 5'2 du bâti  à la paroi opposée. Cette plaque 75     présente     une partie horizontale située à proximité du  cylindre 65. et de l'enroulement supérieur de  la courroie 56 du tablier, et une partie verti  cale parallèle à la cloison 74.  



  La. plaque postérieure 54 de la trémie  porte à son extrémité supérieure une tige 77  qui s'étend d'une plaque latérale 52 du bâti à  l'autre. Cette     tige    supporte un plateau 78,  concurremment avec une tige parallèle 79,  également supportée par les parois latérales  52 du bâti. Le plateau 78 s'étend également  en travers du bâti, d'un de ses côtés à l'autre.  Un coffre 80, à tamis est disposé au-dessus  d'une plaque     d'alimentation    21' de la machine  textile. Ce coffre a une paroi postérieure 28'  et une paroi antérieure 29' disposées en tra  vers du bâti, d'un de ses côtés à l'autre. Des       prolongements    des parois latérales 52 du bâti  constituent. les parois latérales de ce coffre.

   La  paroi     postérieure    28' est réunie à la plaque 75  qu'elle sert ainsi à     supporter.     



  Deux cylindres 30' montés dans le coffre,  sont calés sur deux arbres parallèles 32', sup  portés dans les parois latérales du bâti. Les  cylindres 30' constituent. un     support    sur le  quel s'enroule une courroie perforée sans fin  31' formant tamis.  



  Des rouleaux 25'     tourillonnant.    entre les  parois latérales du bâti,     au=dessous    du brin  inférieur de la     courroie    31', constituent le fond  du coffre. Le brin inférieur de la courroie 31'  est incliné par rapport à un plan tangent  aux rouleaux 25' et il converge vers ceux de  ces rouleaux qui sont- situés à l'extrémité infé  rieure de droite     dLi    coffre, de telle sorte que  la courroie     transporte    la matière vers l'avant       sur    ces rouleaux et la décharge sur la plaque  d'alimentation 21' de la machine. Une ouver  ture 35', pratiquée dans le     #    couvercle du  coffre, est. fermée par un tamis 37'.

   Un con  duit 34'     (fig.    1 et 2), raccordé à cette ouver  ture 35', aboutit à un ventilateur     8@5    monté  sur le socle du bâti.      L'air est aspiré par le ventilateur 85 à tra  vers une ouverture 69 délimitée entre la partie  verticale de la plaque 75 et la cloison 74, et  le courant. d'air est dirigé en travers du cy  lindre     débourreur    oscillant. 70 et du cylindre       débourreur    rotatif 65, entre la plaque 75 et  l'extrémité     supérieure    du tablier 56, sur la  plaque 78, à travers le tamis 31', et à travers  le tamis 37' pour s'écouler par le conduit 34'.

    L'air est également aspiré par le ventilateur à  travers les espaces délimités entre les rou  leaux     25',à    travers les tamis 31' et     3T,    pour       s'ééouler    par le conduit 34'. Le courant d'air  qui passe     au-dessus    des cylindres 70 et 65, de  l'extrémité     supérieure    du tablier 56 et sur la  plaque 78, constitue un pont d'air et détermine  le poids des paquets de matière transportés  dans l'ouverture d'alimentation délimitée par  les rouleaux '25' et le brin inférieur du tamis  31',

   ainsi qu'on le décrira     plus    en détail     ci-          après.    Un volet 81 constitue une liaison  étanche à l'air entre le tamis 31' et la cloi  son 28'. '  Le ventilateur 85     est.    entraîné par un mo  teur 86     (fig.    1), monté sur le socle du bâti,  par l'intermédiaire d'une poulie 88, d'une  courroie 89 et d'une     poulie    90, cette dernière  étant. calée sur l'arbre du ventilateur. Ce der  nier débouche dans l'atmosphère à travers une  ouverture d'évacuation 87.  



  Le     tablier    56 et les     cylindres    6,5 et 70 sont  entraînés à partir d'une unité 98 constituée  par un moteur et un     engrenage        -démultiplica-          teur        (fig.    4), également montée sur le socle du  bâti. Cette unité     entraîne    un arbre 91, lequel  à. son tour entraîne le cylindre 65 et le cy  lindre 58 d'entraînement .du tablier par l'in  termédiaire     d'une    poulie 92 calée     sur    l'arbre  et d'une courroie 93.

   Celle-ci s'enroule autour  de poulies 94 et 95, calées sur les arbres 66  et 60 respectivement,     sur    lesquels sont calés  les cylindres 65 et 58. Un cylindre fou 96,  calé sur un arbre 97 tourillonnant entre les  parois latérales du bâti, sert à rattraper la  tension de la courroie 93. L'arbre 91 .entraîne  également le cylindre oscillant 70 par l'inter  médiaire d'une poulie 99 calée sur l'arbre,  d'une courroie 100 et d'une poulie 101 calée    sur un arbre 102 tourillonnant entre les pa  rois latérales du bâti. Un bras 103, fixé sur  l'arbre 1'02, est relié par     un;    bouton de mani  velle 104 avec l'extrémité inférieure d'une  bielle 106.

   Celle-ci est articulée à son extré  mité supérieure sur un bras 107 fixé     sur    l'ar  bre 76 sur lequel est calé le cylindre oscil  lant 70. .  



  Le     tamis    d'alimentation 31' est destiné à  être     entraîné    à partir de la machine     textile    à  laquelle le mécanisme     'alimentation    est ap  pliqué, ceci dans le but. d'être sûr qu'il ne sera  pas     introduit    dans la machine plus de matière  qu'elle ne peut traiter. L'entraînement peut  être assuré à partir d'un arbre 115     (fig,    4)  de la machine, par l'intermédiaire d'une, cour  roie sans fin 116 qui s'enroule autour de deux  poulies 117 set 118 de manière à les entraîner.  La poulie 117 est fixée sur un bout d'arbre  1.1'9 tourillonnant dans le coffre 80.

   Une  deuxième poulie 120, calée     sur    cet arbre, en  traîne     l'arbre    supérieur<B>32,'</B>     (fig.   <B>1)</B> par  l'intermédiaire d'une courroie 121     (fig.    4) et  d'une poulie 122 fixée sur l'arbre 32'. La pou  lie 118     est        fixée    sur l'arbre 41' sur lequel est  calé le cylindre 42! d'alimentation de la ma  chine.  



  Lors du fonctionnement de cette forme  d'exécution .du mécanisme, la fibre est sou  levée de la trémie par les pointes 55 du ta  blier 56. Le premier     cylindre        débourreur    65,       en,    tournant, tire hors .des pointes 55 l'excès  de fibres, en laissant de petits paquets ou  touffes sur chacune de ces pointes.

   Le premier  cylindre     débourreur    65 est lui-même     constam-          ment.    débarrassé de l'excès de     matière    par le  second cylindre oscillant 70 de manière qu'il  puisse continuer à fonctionner efficacement;  le cylindre 70 à son tour se nettoie automa  tiquement au fur et à mesure que ses pointes  71 passent, à travers les     fentes    73 (le la plaque  72. Les pointes du tablier et -du cylindre 65  présentent les paquets de fibres au courant  d'air qui s'écoule au-dessus du cylindre et du  tablier 56.  



  Le coffre 80 est     constamment    soumis à la  dépression exercée par le     ventilateur    85 à tra  vers le conduit 34'. Le ventilateur aspire l'air      entre les rouleaux     25f,    à travers les     interstices     de la courroie 31', l'ouverture 35' et le tamis  37' qui recouvre cette ouverture.  



  Les cylindres 30' sont entraînés .dans le  sens     sinistrorsum        considéré    en regardant. la       fig.    1, de telle sorte qu'au fur et. à mesure que  le tamis 31' se déplace autour     desdits    cy  lindres, la     matière    fibreuse qui est introduite  dans le coffre est prise entre la face infé  rieure du tamis 31' et. les     roideaux    215' et dé  versée sur le plateau 21'. Les rouleaux 25'  tournent fous, simplement sous l'effet du       frottement    de la matière fibreuse emprisonnée  entre eux et la face inférieure du tamis 31'.  



  Lorsque le tamis 31' se     déplace    vers  l'avant, en poussant la matière vers le bas sur  les rouleaux 25', l'air aspiré par le ventilateur  et qui s'écoule entre     les    rouleaux 25' et à tra  vers le tamis 31' cherche le trajet. de moindre  résistance. Le courant d'air est. réduit     phis    ou  moins selon que la matière emprisonnée entre  les     rouleaux    25' et le tamis 31' est plus ou  moins compacte.

   S'il se trouve un vide ou une  couche de faible épaisseur en un point quel  conque de cette matière, il se produit une     dé-          pression    en cet endroit et l'air tend à s'y pré  cipiter à partir de la zone     environnante.    Il  entraîne     dans    ce mouvement la     matière    arri  vante, vers ledit vide ou couche de faible  épaisseur.

   Il     s'ensuit    que la matière déchargée       sur    le plateau     d'alimentation    21' a une épais  seur uniforme sur toute la largeur de la zone       d'alimentation:    et qu'elle s'y présente sous la  forme d'une nappe continue de matière  d'épaisseur uniforme, -de la     largeur        désirée.     



  La matière déchargée sur le plateau 2.1'  est déversée par le cylindre 42' par-dessus le  bec du     plateau,    dans la machine textile à la  quelle est appliqué le mécanisme d'alimen  tation.  



  Pour réponde à la dépression du ventila  teur, l'air atmosphérique doit passer     au-          dessus    de la surface du cylindre     165    et du  sommet     dix    tablier 56, à travers le passage  étroit. délimité     entre    les sommets du cylindre  65 et du     tablier    et la plaque 75.

   Il     s'ensuit.     que l'air s'écoule     relativement    rapidement sur  les     pointes    du     déboürreur    et du tablier et que    les petits paquets de fibres accrochés aux  pointes 55 et 67 sont balayés et. entraînés vers  l'étroit     intervalle    délimité entre le tamis 31'  et la plaque 78, puis de, cette plaque dans le  coin formé entre le     -tamis    31' et les rouleaux  25' animés d'un mouvement de rotation.  Inversement, si la     vitesse    de l'air n'est. pas  suffisante au-dessus de ces cylindres et des  pointes, la fibre n'est pas entraînée et dé  posée dans ce coin.

   En réglant l'aspiration  provoquée par le ventilateur 8,5, on peut donc  régler     initialement    le poids, et par suite la       dimension    des paquets de fibres qui sont enle  vés des pointes par le courant d'air et entraî  nés vers le coffre 80.  



  En     supposant    que l'intervalle délimité  entre le tamis 31' et les rouleaux 25' est plein  de fibre amassée en forme de coin qui s'étend  jusqu'au plateau 21',     i1    est évident que la  résistance offerte au passage de l'air s'accroît.  En fait, on peut remplir de fibre ledit. inter  valle dans une mesure telle qu'il ne s'écoule  plus une quantité appréciable d'air     au-dessus     des pointes du     cylindre    et     d        #u        tablier.    Par  suite, il n'est, plus fait. d'appel de fibre et- il  n'en passe plus en travers du pont d'air, en  direction dudit intervalle.

   En. outre, si le cou  rant d'air est inexistant ou faible, la fibre de  meure sur les pointes 55 du tablier, est en  traînée vers le bas par le brin postérieur du  tablier et     revient    dans la trémie. Par suite,  le     mécanisme    peut continuer à fonctionner  indéfiniment sans introduire de fibre dans le  coffre 80,à     moins    que ce dernier ne néces  site de la fibre pour l'introduire dans la ma  chine.  



  Dans le mécanisme représenté et qui vient  d'être décrit,     l'action;    entre le cylindre 65 et.  le     tablier    56     assure    non seulement la présence  sur les pointes de petits paquets de fibres,  mais elle réalise également une certaine ouver  ture de ces paquets. Il en résulte qu'on peut.  introduire la matière dans la trémie en  amas compacts de fibre     tels    qu'ils peuvent se       présenter    en     balles,    sacs, ou en provenance  d'un transporteur.

   Du fait de l'action d'éti  rage ou d'ouverture exercée par les pointes 67      et 55 se déplaçant     en:        sens    inverse au voisi  nage les unes des     autres,    ces amas sont     réduits     à l'état de petits paquets destinés à être sou  mis à l'action de l'air, Les paquets lourds qui  n'ont pas été réduits ne sont pas extraits des  pointes du tablier ou du cylindre     dé'bourreur     par l'air, mais ils continuent simplement à  circuler et ils sont de nouveau présentés à  l'action de     débourrage        jiuqu'à    ce qu'ils soient  suffisamment réduits pour être entraînés par  le courant d'air.  



  Le mécanisme     assure    en outre une alimen  tation uniforme.     Etant    donné que le coffre- 80  a une largeur considérable en. vue de fournir  à la machine à laquelle le mécanisme est ap  pliqué une largeur convenable de matière, il       petit.    exister     de    légères différences dans le       tassement    de la matière     comprise    entre le  tamis 31' et les rouleaux 25'. Dans ce cas, le  courant d'air localisé qui circule dans l'étroit  intervalle est suffisamment fort pour enlever  la fibre des pointes :des rangées adjacentes 55  du tablier 56, qui est aussi large que ledit  intervalle, et la fournir audit intervalle à tra  vers le pont d'air.

   On     obtient    ainsi une cons  tante égalisation dans le sens transversal de  la. matière présentée dans l'intervalle délimité  entre le tamis 31' et les rouleaux 25'. On ob  tient non seulement cette égalisation dans le  sens transversal     mais,        en:    raison du mouvement.  continu du tamis 31'; lequel est entraîné par  la machine à laquelle le mécanisme d'alimen  tation est appliqué, la matière accumulée dans  cet     intervalle    le rend sensible aux variations  de l'intensité .du courant d'air en un point  quelconque     1-e    long des surfaces supérieures  du cylindre 65 et du tablier 56.

   Il s'ensuit  par conséquent également une égalisation de  la matière dans le sens longitudinal, laquelle  est     indépendante    de la     vitesse    linéaire à la  quelle le tamis est. entraîné par la machine qui  reçoit la fibre en provenance du mécanisme  d'alimentation. Par suite, le courant d'air  permet de régler la dimension des paquets de  fibres     introduits    dans ledit intervalle et d'as  surer que cette fibre est présentée uniformé  ment tant dans le sens transversal que longi  tudinal.    Le     mécanisme    décrit     permet        en:    outre l'éli  mination des morceaux de matière solide qui  peuvent être contenus     dans    la fibre.

   Bien que  la vitesse de l'air     en:    circulation au-dessus du  cylindre 65 et du     tablier    5'6 soit suffisante  pour tirer les fibres     des    pointes 55 et, 67, elle  n'a pas une valeur suffisante pour soulever  des matières de densité relativement élevée et  pour les transporter à travers l'intervalle  compris -entre l'écran 31' et les rouleaux 25'.

    Par suite,     les        morceaux    de métal, de bois, de  bourre, etc., ne sont. pas entraînés vers cet  intervalle mais sont.     entraînés    par le brin pos  térieur du tablier 56, qui les ramène dans un       plateau    110 situé au bas du     tablier.    Ce pla  teau peut présenter un ensemble de barres  formant une grille sur laquelle la fibre peut  passer, tandis que les matières étrangères  tombent à travers la grille     dans    le plateau.  



  La forme d'exécution .du mécanisme repré  sentée en     fig.    5, 6- et 7 comprend, au fond  d'une trémie 130,     un:        tablier    d'alimentation  125 animé d'un mouvement vers l'avant et  disposé à peu près     horizontalement.    Ce ta  blier s'enroule sur des cylindres 126 et 127  qui sont calés sur des     arbres    128 et 129,     les-          quels    tourillonnent     dans    les parois latérales  opposées de la trémie 130.

   Un tablier éléva  teur 135, coopérant avec le tablier 125, s'en  roule autour clé cylindres 136 et 137 qui sont  calés sur des arbres 138 et 139,     lesquels        tou-          rillonnent        -dans    les parois     latérales    de la tré  mie. Le tablier 1315 est incliné d'un angle  inférieur à 90  par rapport an tablier 125, de  façon à permettre à la matière de retomber  en vue d'être mélangée. Un     cylindre        débour-          reur    145, monté au voisinage de l'extrémité  supérieure du tablier 135, est calé sur un  arbre 146 qui tourillonne dans les parois laté  rales de la trémie.  



  Le cylindre 145 est entraîné à vitesse éle  vée et se nettoie automatiquement sous l'effet  de la force centrifuge. Il est entraîné par un  moteur 148     (fig.    6) monté sur un socle 149  fixé sur l'un des côtés de la trémie. Le mo  teur 148 entraîne l'arbre 146 par l'intermé  diaire d'une poulie 150, d'une courroie 151 et  d'une poulie 152 calée sur l'arbre 146.           Les    tabliers 125 et 135 sont. entraînés par  un ensemble 155, constitué par un moteur et       une        transmission    de démultiplication, monté  sur un support, le long de la trémie. Cet en  semble entraîne un arbre 157 par l'intermé  diaire d'une démultiplication.

   L'arbre 157  porte une poulie     1158    qui entraîne une poulie  159 par l'intermédiaire d'une courroie 160. La  poulie 159     est    calée sur l'arbre 139 sur lequel  est. calé le cylindre 137 d'entraînement du ta  blier 135. Une     autre    poulie 162, calée sur  l'arbre 139, entraîne une poulie 163. par  l'intermédiaire d'une     courroie    164. La poulie  163 est. calée sur l'arbre 129     d'iëntraînement     du cylindre 127 du tablier     1'25.     



  Les tabliers 125 et 135     peuvent    être d'un  type convenable quelconque. Le tablier 125  représenté est formé par     des    barreaux métal  liques 165 articulés     (fig.    7) et qui peuvent  être munis ou non de pointes. Ces barreaux       peuvent    être entraînés positivement par le     c.T-          lindre    127 à la manière habituelle, ce dernier  comportant à cet effet des dents de pignon à       chaîne.    Le tablier 135 peut être du même type  à barreaux articulés, mais munis de pointes  167. '  Dans cette forme d'exécution également,  un courant d'air entraîne les petits paquets  de fibres vers le coffre à tamis.

   Ce dernier  peut être identique à celui de la     fig.    1 et fonc  tionner de manière analogue. On a désigné en  conséquence par les mêmes     numéros    de réfé  rence que sur cette figure les éléments corres  pondants du coffre. Le trajet.     parcouru    par  l'air sera décrit en détail ci-après.  



  On a     constaté,    dans certains cas, que les       cylindres        déboiirreurs    ne réalisent pas de fa  çon pleinement efficace la réduction des pa  quets accrochés aux     pointes    à une dimension  telle qu'ils soient susceptibles d'être entraînés  par le courant d'air. En d'autres termes, en  outre des paquets qui sont enlevés par le cou  rant d'air, des paquets de fibres non ouverts  échappent à l'entraînement de l'air et redes  cendent avec le brin postérieur du tablier élé  vateur, en étant entraînés par les pointes de  ce tablier.

      Le mécanisme représenté sur les     fig.    5 à.     i     permet d'assurer une ouverture plus com  plète et un meilleur nettoyage     des    fibres du  fait qu'il comporte     deiLx    séries d'éléments à  pointes oscillants destinés à coopérer avec le  brin descendant du tablier élévateur pour  tirer et ouvrir les paquets de fibres qui res  tent accrochés aux pointes<B>167</B> au fur et à  mesure que celles-ci     effectuent    leur trajet  vers le bas sur le brin postérieur du tablier,  vers le fond de la trémie.

   Ces paquets de  fibres non     ouverts    sont ainsi ouverts et ré  duits à la dimension de touffes par l'action à  laquelle ils sont soumis sur le brin postérieur       chi    tablier élévateur.  



  Une plaque 170, disposée     au-dessus    du  cylindre     débourreur    145, recouvre également  la partie supérieure du tablier 135 et     descend     le long du brin postérieur et à peu près pa  rallèlement à ce dernier. C'est dans le canal  délimité entre cette plaque et le brin     posté-          rieur    du tablier     que    les pointes<B>167</B> entraî  nent les paquets de fibres non ouverts.

   A la  partie supérieure de ce canal sont montés  quatre arbres transversaux 172 sur lesquels  sont montées des pointes     1113.    Ces arbres  tournent simultanément par paires et les deux  arbres .d'une même paire sont montés de telle  sorte qu'ils peuvent osciller, de manière telle  que les     pointes    173 saisissent et maintiennent       des        fibres    .des     pointes    167 et les lâchent  ensuite, alternativement.

   A cet effet, les deux  arbres de chaque paire oscillent simultané  ment dans des directions opposées, chacun  des arbres oscillant de 90  environ, les oscil  lations des arbres consécutifs étant synchro  nisées de telle sorte que lorsque les fibres sont  relâchées à un moment quelconque par l'une  quelconque des     rangées    de pointes 173, la ran  gée de pointes     qui    la suit immédiatement se  soulève en vue de retenir les fibres pour que  les pointes 167 du tablier les ouvrent lors de  leur mouvement de descente.

   Par suite, la  rangée supérieure de pointes 173 pénètre  clans les     paquets    entraînés vers le bas par  les dents 167 du brin postérieur du tablier  <B>135</B> et tire et sépare les touffes; la rangée  suivante de     pointes    173 tire et sépare ceux de      ces paquets de fibres qui ont été pris par la  première rangée de pointes 173;

   elle saisit et  tire également les fibres hors des pointes 17<B>3</B>  qui descendent -et les présente en vue d'une  action séparée à la rangée supérieure des  pointes 173, ainsi qu'à d'autres     pointes    167  qui descendent, arrache ces fibres hors de ces  pointes, et ainsi de suite tout le long du brin       postérieur    du tablier, les touffes entraînées  par les pointes 167 étant successivement sai  sies, tirées à l'écart, puis de nouveau libérées  de ces     pointes.    La fibre descend ainsi en étant  entraînée vers le bas le long du brin posté  rieur du tablier, en étant tirée et ouverte pas  à pas le long de ce brin.  



       Au-dessous    des     pointes    173 sont     disposés     deux arbres parallèles 174, également mirais  de pointes 175.     Ces    arbres et leurs     pointes     oscillent de la même manière que les arbres  172, mais ils peuvent être disposés plus     près     du brin descendant du tablier 135 et être  entraînés à une vitesse     plais    élevée, de ma  nière à exercer -une action plus efficace d'ou  verture et de nettoyage de la fibre. Des per  siennes 176 peuvent également pivoter au  tour d'axes 177, supportés entre les parois  latérales du bâti.

   La persienne supérieure est  disposée entre l'arbre supérieur 174 et l'arbre  inférieur<B>172</B> et la persienne inférieure est  disposée entre les     deux    arbres 174.     Ces    per  siennes permettent à l'air d'être aspiré     au-          dessus    des pointes 175 des arbres 174 et des  pointes 167 qui descendent avec le tablier  135. Cette aspiration facilite la séparation  des fibres du tablier. Les arbres 174 et les  pointes 175 constituent une section d'ouver  ture et de nettoyage. L'air     admis    à. travers  les persiennes alimente le courant d'air,     ainsi     qu'il sera décrit ci-après, en même temps  qu'il se dirige également vers le bas à tra  vers les fibres.

   Les ébarbures se déposent et  sont entraînées par le brin     .descendant    du ta  blier 135 pour venir tomber sur-le tablier 125,  lequel les évacue à son tour par-dessus l'extré  mité du cylindre d'entraînement<B>127,</B> dans  une boîte 179 disposée à la base du cadre de  la. trémie et destinée à recevoir les déchets.  



  En vue de créer le courant d'air, une    plaque supérieure 180 est disposée entre l'ar  bre 174 le plus bas et la paroi 28' du coffre  80. Le passage pour l'air est limité vers le  bas par une plaque 182, des barres transver  sales espacées 183 constituant un système de  criblage, et     iuue    plaque 184. La plaque 184  s'étend entre l'extrémité de droite des barres  183 et la     barre    79 du coffre à tamis. lia  plaque 182 comporte     une    partie 182' dirigée  vers le bas et qui est parallèle à la partie  inférieure du brin     descendant    du tablier 135  et continue le canal formé à l'extrémité supé  rieure par la plaque 170.  



  La plaque 180 a de préférence la forme       représentée    sur la     fig.    5, de manière à cons  tituer irae chambre de détente     au-dessus    des  barres 183, en vue de ralentir la vitesse du  courant d'air au-dessus de ces barres. Ceci  permet aux     touffes    de fibres, qui     sont    entraî  nées par le courant d'air et qui sont arra  chées des pointes 167 du     tablier,    de ralentir  leur vitesse et de laisser tomber à travers les  barres de criblage les ébarbures qu'elles con  tiennent.

   En fait, on peut diminuer la     vi-          tesse    du courant d'air à irae valeur telle que       lesdites    touffes basculent     par-dessus    - les  barres de criblage avant de se rendre sur la  plaque 184 à l'entrée du tamis, ce qui aide  encore à     élimiriêr        les    rebuts de ces fibres  avant qu'elles ne soient introduites dans le  coffre à tamis. De ce fait, les objets lourds  de toute nature, tels que des morceaux de  métal ou de bois, ou des fragments de paille  et de     branches    ou de feuilles, etc., sont em  pêchés d'être     entraînés    et se déposent pour  tomber finalement dans la boîte aux refus  179.  



  La fibre admise dans le coffre à tamis est  évidemment -entraînée par le tamis 31' sur les  rouleaux 25' et tombe sur le plateau d'ali  mentation 21' d'où elle est admise dans la ma  chine textile, de la faon décrite ci-dessus.  



  Les arbres 172 et 174 sont     entraînés    à  partir clé l'arbre 157 par l'intermédiaire de  la poulie 158, de la courroie 186 et la poulie  187, laquelle est calée sur un arbre 188 tou  rillonnant dans une paroi latérale de la tré  mie 130. Une manivelle 190, fixée sur l'a:r-           bre    188, est reliée par un axe avec une bielle  193. Celle-ci     est    articulée par un axe 194 à  une bielle 195 qui est elle-même     articulée    par  des     axes    194, 196 et 197 avec des bras 7.98,  199 et 200. Le bras 198 est fixé sur l'arbre  inférieur 174. Le bras 199 est fixé sur l'ar  bre inférieur 172, tandis que le bras 200 est  fixé sur l'avant dernier arbre 172.

   L'arbre  172 situé le plus haut et celui qui est immé  diatement au-dessous sont reliés par des sec  teurs dentés 202 et 203.     Les    deux arbres 172  suivants sont reliés par des secteurs dentés  202' et 203'. Les deux arbres 174 sont reliés  par     des    secteurs dentés 202" et 203''. Par.  suite, lorsque l'arbre 187 tourne, les arbres  172 et 174 oscillent alternativement par  paires de faon à assurer l'ouverture désirée  à travers leurs pointes 173 et 175.  



  Dans cette forme d'exécution, les pointes       supérieures    173 s'ouvrent et tirent les fibres,  tandis que la section qui comprend     l;es     pointes 175 ouvre et tire les fibres et les net  toie de la bourre et autres     impuretés.     



  Au lieu d'être fixées sur dés arbres oscil  lants 172 et 174 en vue d'assurer l'action  d'ouverture et de tirage, les pointes peuvent       être    fixées sur des barres animées d'un  mouvement rectiligne alternatif vers et à  l'écart du brin     descendant    du tablier 135. La       fig.    10 représente cette variante. Deux barres  transversales 210 y sont figurées, dont       ehacune    porte deux barreaux parallèles       transversaux    211 sur lesquels sont fixées des  pointes 212.

   Les     pointes    sont alternativement  rapprochées et écartées par     un    bras oscillant       27.4    monté sur un arbre 215 et qui présente  deux patins 216 qui viennent au contact     des     faces     postérieures        d'une    paire de plaques  210. Le bras 214 est mis en oscillation par  une bielle 219 semblable à la bielle 195 de la       fig.    6 et qui est entraînée de faon analogue  et reliée au bras par un axe 217.     Les    pointes  212 sont     destinées    à traverser des trous 220  percés dans une plaque 170' analogue à la  plaque 170.

   Les     plaques    210 comportent des  boisseaux espacés 223 (dont un seul     est    repré  senté) fixés sur la face postérieure. Des     res-          sorts    à boudin 224, montés à l'intérieur de    chaque boisseau, maintiennent les plaques 210  contre les patins 216. Chaque     ressort    entoure  une tige 222 et     est    intercalé entre le fond du  boisseau et un épaulement formé sur la tige.  Celle-ci est soudée ou autrement fixée sur la  plaque 170' et traverse un trou percé dans le  fond du boisseau.  



  Dans cette variante, les pointes     Q12    sont  alternativement projetées et retirées à tra  vers les trous de la plaque 170', de telle sorte  qu'elles     viennent    au contact de la fibre qui  est portée par les     pointes    167 du brin des  cendant du tablier 135, en ouvrant et tirant  la fibre. Les pointes 212 sont     elles-mêmes     nettoyées     par    leur passage à travers les  trous 220.  



  L'action des pointes 912 est analogue à  celle des pointes 173. Leur     mouvement    alter  natif de projection et de retrait fonctionne       successivement    de manière à maintenir les  paquets de fibres non ouverts qui n'avaient  pas été triés par le courant d'air au point.  d'entraînement par ce dernier. Les pointes  167 du tablier traversent ces paquets ainsi  maintenus par les pointes 212, après quoi  celles-ci se retirent, libérant les fibres qu'elles  avaient saisies.

   Toutefois, quelques rangées de  pointes au-dessous, les pointes 212     dépassent     de     nouveau    à travers leurs trous et saisissent  à nouveau les paquets réduits de fibres, per  mettant de nouveau aux pointes 167 de fonc  tionner, et ainsi de suite en descendant le  long du brin postérieur du tablier. La fibre  est ainsi alternativement saisie par les pointes  212 en vue d'être présentée aux pointes<B>167</B>  du tablier, puis elle     descend    pour être saisie  par une autre rangée de pointes 212 et     pôur-          suivre    sa course vers le bas, etc.

   Chaque fois  que les     paquets    sont ainsi saisis et relâchés,  ils sont partiellement ouverts, puis peuvent  continuer leur trajet au cours duquel ils  sont saisis à nouveau et ouverts plus com  plètement.  



  A propos de la forme d'exécution des       fig.    5 à 9 et de la variante de la     fig.    10, il  convient de remarquer que le courant d'air  et la disposition d'entraînement par l'air sont  réglés et actionnés de manière telle que seules      les touffes d'un poids inférieur à un poids       prédéterminé    sont enlevées des pointes et en  traînées par le courant. Le rebut plus dense  que la fibre n'est pas entraîné.

   Pour cer  taines fibres, telles que celles des balles de  coton, le rebut est mélangé à la fibre intro  duite dans la trémie grâce à l'intense action       d'ouverture    assurée par le mécanisme d'ali  mentation, en particulier dans la section la  plus     basse    du brin descendant, dans laquelle       l'aspiration    s'ajoute à l'action des pointes 175,  le rebut     est    séparé de la fibre, éliminé et dis  posé dans la boîte aux     refus.     



  Les pointes 167 portées par le brin ascen  dant du tablier entraînent des paquets de  fibres non ouverts, parfois d'assez grande di  mension. Ces gros paquets sont généralement  arrachés par     les    pointes 147 du cylindre     dé-          bourreur    145, en     laissant    sur les pointes 167  de petits paquets de fibres.

   Lorsque les per  siennes 176 sont ouvertes, l'aspiration dans  le conduit 34' provoque l'écoulement d'un  courant d'air sur le brin descendant du  tablier 135, puis dans le passage compris  entre la plaque supérieure 180 et la plaque  inférieure 182,à     travers    les barres 183, et  sur la plaque 184, ce courant d'air enlevant  des     pointes        descendantes    167 les touffes suf  fisamment ouvertes et les introduisant dans  l'intervalle délimité entre le brin inférieur       (lu    tamis 31' et les rouleaux 25'.

   On peut  accroître le volume de ce courant d'air par  celui du courant d'air produit par l'aspiration  dans le conduit 34' et s'écoulant sous la  plaque 170 ou 170'     au-dessus    du cylindre     dé-          bourreur    146 et du sommet du tablier 135,  pour descendre le long du brin postérieur du  tablier et s'écouler     dans    le passage délimité  par la plaque 180 vers le haut et la plaque  182, les barres 183 et la plaque 184 vers le  bas. Lorsque     les    persiennes sont fermées, ce  dernier courant d'air arrache des pointes  167 les touffes     suffisaïnxnent    légères pour  être entraînées par l'aspiration.

   Les paquets  de     fibres    non ouverts sont entraînés au-delà.  du cylindre     débourreur    et de la section d'en  lèvement par l'air et redescendent, avec le  brin postérieur du tablier.    Le mécanisme à pointes 173-175     (fig.    5)  ou 212     (flg.    10) décrit ci-dessus a pour but  d'ouvrir les     paquets    de fibres et de les séduire  sur le brin postérieur du tablier à l'état de  touffes saisies par les pointes individuelles.  Les     pointes    167, qui sont encore chargées de  touffes de fibres après être     passées    à travers la  section de réduction, traversent la trémie  chargée sans :accrocher de nouvelle fibre.

   Ces  pointes se présentent au courant d'air pour  la seconde fois en vue d'être débarrassées de  leur fibre. Les pointes ainsi débarrassées ac  crochent, en descendant avec le brin posté  rieur du tablier, des touffes qui proviennent  des paquets qui ont été entraînés vers les  pointes 173, 175 ou 212 par les pointes<B>167</B>  qui ont reçu leur charge de la trémie. Par  suite du fait de l'action sélective du courant  d'air qui n'entraîne que les paquets ou  touffes légers,     l'excès    de fibres en paquet des  cend le long du brin postérieur,     est    ouvert,  tiré et redistribué sur les     pointes    167 et,  malgré que ces dernières passent de nouveau  à travers la trémie chargée, elles n'entraînent  pas de nouvelle fibre.

   En d'autres termes,  une pointe chargée de touffes ou de petits  paquets n'accroche pas de nouvelle fibre lors  de son passage à travers la trémie chargée.  Seule lune pointe vide     entraîne    de la     nou-          elle    fibre. Le courant d'air n'enlève des  pointes que les     petits    paquets ou touffes.  Tout excès de matière retourne avec le brin  postérieur en vue d'être complètement ouvert  et nettoyé.

   Les touffes ou petits     paquets    de  fibres sont naturellement enlevés des pointes  par le courant d'air et entraînés vers l'inter  valle compris entre le tamis et les rouleaux  du coffre à tamis pour être fournis à la ma  chine     textile    avec laquelle le mécanisme est  utilisé.  



  Bien que, dans la forme d'exécution des       fig.    5 à 9 et -dans la variante de la     fig.    10, le  dispositif d'ouverture et de nettoyage fonc  tionne sur le brin descendant du tablier, il  est évident que, dans d'autres formes d'exé  cution, il pourrait tout     aussi    bien     fonctionner     sur le brin ascendant.

        De même, bien qu'on ait décrit l'entraîne  ment des divers     éléments    du- mécanisme  comme assuré au moyen de courroies et de  poulies, il est évident qu'on pourrait utiliser  à cet effet tous     autres    moyens d'entraîne  ment convenables, tels par exemple que     des     chaînes et pignons à chaîne, engrenages,     etc.     



  Le coffre à tamis     assure    une demande  sélective en fibre et égalise la nappe tant  dans le sens transversal que longitudinal. La  fibre qui ne doit pas être traitée dans le  coffre     est    retournée à la trémie par le brin  descendant du tablier et elle est de nouveau  présentée aux cylindres     débourreurs    jusqu'à  ce que     les    paquets de fibres aient été réduits  suffisamment pour     pouvoir    être entraînés  par le courant d'air.

   Le fait que les paquets  de fibres sont entraînés vers le haut à partir  du fond de la trémie pour être soumis à  l'action d'entraînement     clti    courant d'air per  met aux objets lourds tels que les morceaux  de métal, de bois, de branches,     ctc.,    de retom  ber dans 'une boîte aux refus disposée au  fond de la trémie. Les     mécanismes    décrits  permettent de contrôler l'ouverture de la  fibre de façon à répondre à tous les besoins.  Ils permettent en conséquence de former une  nappe de fibre ouverte uniforme tant dans le       sens    transversal que longitudinal, l'ouverture  s'effectuant simultanément avec l'élimination  du rebut lourd et son accumulation dans     ime     boîte aux refus.

   Ces mécanismes sont, par  suite,     susceptibles    d'avoir un large champ  d'application dans l'industrie textile.

Claims (1)

  1. REVENDICATION: Mécanisme d'alimentation d'une machine textile, caractérisé en ce qu'il comprend une trémie destinée à recevoir de la matière fibreuse, un transporteur sans fin, monté de façon à se déplacer à travers la matière con tenue dans la trémie et présentant des pointes destinées à saisir des touffes de matière à partir de la trémie et à les amener sur le tra jet parcouru par un courant d'air, et des moyens destinés à faire parcourir ledit trajet à ce courant d'air en vue d'enlever la ma- tière des pointes et de la transporter vers la dite machine. . SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Mécanisme d'alimentation selon la reven dication, caractérisé en ce qu'un élément dé bourreur muni de pointes est monté à proxi mité dudit transporteur en vue de venir au contact des touffes de matière entraînées par le transporteur et de les tirer avant qn'elles n'aient atteint le conduit d'air. 2. Mécanisme d'alimentation selon la reven dication et la sous-revendieation 1, caracté risé en ce que ledit élément débourreur est monté pour coopérer avec le brin postérieur dudit transporteur. 3.
    Mécanisme d'alimentation selon la re vendication et la sous-revendication l., carac térisé en ce que le courant d'air est dirigé aussi bien sur ledit élément débourreur que sur le transporteur en vue d'enlever la ma tière accrochée aux pointes de ces deux or ganes. 4.
    Mécanisme d'alimentation selon la reven dication et les sons-revendications 1 et 3, ca ractérisé en ce qü'un second éiénient débour- reur, monté à rotation à proximité du premier élément débourreur, est muni de pointes des tinées à venir au contact de la matière en traînée par les pointes du premier élément de façon à l'ouvrir davantage, et en ce qu'une plaque de nettoyage, fixée sur la. trémie au voisinage de ce second élément, présente des fentes à travers lesquelles passent les pointes dudit second élément, de telle sorte que la matière saisie par les pointes dudit élément en est enlevée.
    5. -Mécanisme d'alimentation selon la, reven dication et les sous-revendications 1 et 2, ca ractérisé en ce qu'il comprend deux éléments oscillants de débourrage montés au-dessus l'un de l'autre et - munis de pointes, situés à proximité l'un de l'antre et le long du trajet suivi par le transporteur, de telle sorte qu'en oscillant, ils enlèvent la matière entraînée par les pointes du transporteur et la séparent. pour la présenter à nouveau au transporteur, ainsi que des moyens destinés à entraîner les- dits éléments en oscillation. 6.
    Mécanisme d'alimentation selon la. reven dication et les sous-revendications 1, 2 et 5, caractérisé en ce que lesdits éléments oscillent en sens contraire. 7. Mécanisme d'alimentation selon la reven dication et les sous-revendications 1 et 2, ca ractérisé en ce que ledit élément débourreur est monté de façon à pouvoir se rapprocher et s'éloigner du transporteur et en ce que des moyens enlèvent la matière des pointes du- dit élément. 8.
    Mécanisme d'alimentation selon la reven dication, caractérisé en ce que le courant d'air passe, au-delà du transporteur, - dans une chambre de détente dont la paroi de fond est percée d'ouvertures à travers lesquelles le rebut contenu dans les touffes de matière en traînées par le courant d'air peut tomber. 9.
    Mécanisme d'alimentation selon la reven dication, caractérisé en ce qu'il comprend un coffre d'alimentation présentant une ouver- ture d'admission et une ouverture d'évacua tion, le courant d'air communiquant avec l'ouverture d'entrée, tandis que l'ouverture de sortie communique avec la machine textile, ledit coffre présentant un fond qui s'étend entre lesdites ouvertures, une courroie per forée montée à l'intérieur du coffre, ayant son brin inférieur incliné vers ledit fond de façon à converger vers lui dans la direction de l'ouverture d'évacuation,
    les moyens des tinés à faire parcourir ledit trajet au cou rant d'air le dirigeant également à travers la dite courroie de façon à enlever la matière des pointes du transporteur et à l'introduire dans l'intervalle compris entre la courroie et ledit fond, des moyens étant prévus afin d'entraîner ladite courroie en vue de présen ter ladite matière au-dessus dudit fond et de la. diriger vers l'ouverture d'évacuation. 10. Mécanisme d'alimentation selon la re vendication et la sous-revendication 9, ca ractérisé en ce que ledit fond est formé par une série de rouleaux parallèles et tournant librement.
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