Machine de sablage La présente invention concerne une ma chine de sablage.
Les anciennes machines de sablage présen taient de nombreuses difficultés relatives par exemple à l'obtention d'une étanchéité adé quate de la zone de sablage, vis-à-vis des par ticules abrasives rebondissant vigoureusement dans toutes les directions et aussi à la réali sation du retournement de la pièce pendant le sablage. Une porte connue ne donne pas, par exemple, satisfaction au point de vue de l'étan chéité d'une machine de sablage, car les guides de porte, s'ils sont disposés pour rendre étan ches les bords de la porte, emprisonnent des particules abrasives volantes qui provoquent le coincement de la porte.
De plus, avec l'ancien mécanisme de bas- culement et retournement des pièces, les pièces à travailler les plus petites, ainsi que de petites projections des pièces les plus grosses, se trou vaient généralement pincées entre les parties du mécanisme mobiles les unes par rapport aux autres, et il en résultait assez souvent une dé térioration des pièces.
La présente invention a pour but de réali ser un équipement de sablage exempt des in convénients indiqués ci-dessus.
Le dessin annexé représente, à titre d'exem ple, quelques formes d'exécution de l'objet de l'invention. La fig. 1 est une perspective, avec certaines parties arrachées, d'une première forme d'exé cution. La fig. 2 est une perspective de détail, avec certaines parties arrachées, d'une portion de la machine de la fig. 1 ; elle représente des détails du mécanisme de commande de la porte.
La fig. 3 est une perspective de quelques détails intérieurs de la machine de la fig. 1 et représente en particulier les caractéristiques du mécanisme de retournement des pièces à trai ter.
La fig. 4 est une perspective, avec certaines parties arrachées, de la portion supérieure de la machine de la fig. 1, et montre avec plus de détails les caractéristiques intérieures de cette portion.
La fig. 5 est une coupe verticale de la ma chine de la fig. 1 et représente avec plus de dé tails l'ensemble de la porte dans la position d'ouverture.
La fig. 6 est une coupe analogue à la fig. 5, avec certaines parties arrachées, et représente, en même temps que la porte en position de fer meture, une variante auxiliaire. La fig. 7 est une coupe horizontale par tielle montrant un détail de l'ensemble de la porte. Les fi-. 8 et 9 sont respectivement une élé vation partielle de face et une coupe verticale partielle, qui représentent à grande échelle des détails de construction de la porte.
La fig. 9A est une coupe verticale d'une portion de la structure de commande de la ma chine de la fig. 1.
Les fig. 10 et 11 sont respectivement une perspective et une coupe verticale d'une portion du mécanisme d'entrainement de la machine de la fig. 1.
La fig. 12 est une coupe verticale montrant une portion du mécanisme de retournement des pièces dans la machine de la fig. 1.
Les fig. 13 et 14 sont des vues respective ment analogues aux fig. 5 et 6, mais représen tent une autre forme d'exécution.
Les fig. 15 et 16 sont respectivement une coupe verticale et une vue en plan d'un détail des caractéristiques du mécanisme de retourne ment des pièces, dans le mode de réalisation des fig. 13 et 14.
Les fig. 17, 18 et 19 sont des coupes faites respectivement suivant les lignes 17-17, 18-18, l9-19, de la fig. 16.
La fi-. 20 est une vue en plan analogue à la fig. 16 et représente une variante du méca nisme de retournement des pièces qui est mon tré à la fig. 12.
Les fig. 21, 22 et 23 sont des vues par tielles analogues respectivement aux fig. 13, 16 et 17, et représentent une autre variante du mé canisme de retournement des pièces.
Les fig. 24 et 25 sont des vues partielles coupées d'une autre variante du mécanisme de retournement des pièces.
La machine de sablage représentée aux fig. 1 à 12 comprend une zone de sablage définie par un carter 30 monté sur des supports laté raux 32. L'avant de ce carter comporte une ouverture 34 à travers laquelle s'opèrent le chargement et le déchargement des pièces. Dans ce carter, comme on le voit le mieux sur la fig. 3, se trouve un transporteur 36 constitué par une courroie sans fin en caoutchouc. Cette courroie passe sur une série de rouleaux 41, 42, 43, dont la disposition générale a une forme concave. Deux disques de guidage 51, 52, sont montés tournants dans les parois du carter, au moyen d'arbres courts 54 tourillon- nant dans des paliers 56.
Ces disques servent de guides et maintiennent la courroie 36 incur vée en forme générale d'U, dans laquelle les pièces basculent et se retournent. Cette auge en forme d'U est inclinée par rapport à la verticale d'une manière bien connue, afin de mieux maintenir les pièces à traiter lorsqu'elles ont tendance à monter avec le brin ascendant de la courroie. La surface extérieure de celle-ci est munie de nervures 58 faisant corps avec elle ; ses bords latéraux peuvent être plus épais que la partie portant les pièces, et leur épaisseur peut être égale, si on le désire, à celle de la partie nervurée. La courroie est entraînée par une poulie 57 calée sur l'arbre 59 qui porte le rouleau 42 ; un moteur électrique 61 fait tour ner la poulie.
Au-dessus de l'auge formée par la courroie est monté dans le carter un dispositif de pro jection représenté sur la fig. 1 sous la forme d'un dispositif 60 à roue à projection centrifuge entraîné par un moteur électrique 62. Le dis positif 60 est entouré par son propre carter dans lequel la roue fait saillie à partir du carter 30. Les détails particuliers concernant cette roue ne font pas partie de la présente invention. On peut utiliser aussi plusieurs roues de projec tion, ou encore un ou plusieurs jets d'air pour projeter les particules abrasives dans le carter 30. Il est préférable que le plan de la roue de projection, quand on en utilise une, soit disposé transversalement par rapport à la courroie de retournement des pièces.
La roue est alimentée en particules abra sives par un couloir de descente 64, alimenté lui-même par une trémie 66 contenant une ré serve de ces particules. Après avoir été pro jetées contre les pièces à traiter, les particules abrasives tombent à travers des perforations 68 prévues dans la courroie et arrivent dans la partie inférieure du carter 30 ; de là, elles sont dirigées vers un élévateur 70 à augets, qui les soulève jusque dans un conduit de retour 72, d'où elles retournent dans la trémie 66 ; elles sont donc automatiquement utilisées de nouveau.
L'ouverture 34 prévue dans le carter 30 comporte des rainurés latérales de guidage 76 entre lesquelles est monté coulissant un pan neau de porte 80. Ce panneau est flexible lon gitudinalement et son extrémité supérieure s'en roule et se fixe sur un rouleau supérieur 82. Sur la portion inférieure du panneau 80 est fixée une extrémité d'un rideau flexible 84, dont l'autre extrémité est attachée à un support fixe 86. Le rideau 84 pend entre ses deux extrémités en formant une boucle. Il est préfé rable que cette boucle soit sollicitée vers le bas, par exemple par un rouleau 90 qui repose librement dans la boucle de manière que son poids tire celle-ci vers le bas aussi loin que possible.
Le panneau 80 est constitué de préférence par une toile métallique doublée de caoutchouc. Comme on le voit sur les fig. 8 et 9, on peut réaliser une toile métallique appropriée en apla tissant des hélices 81 en fil métallique et en les réunissant par des tiges d'assemblage 83 rela tivement longues. Quelques-unes de ces tiges 83, ou des tiges séparées 85 qui sont également enfilées à travers les hélices, dépassent les bords latéraux du panneau et portent des galets d'extrémité 92. qui s'adaptent dans les rainures de guidage 76. On peut empêcher les tiges de glisser à l'extérieur en les soudant, ou en les brasant, ou en les fixant d'une autre manière sur une ou plusieurs spires de l'une des hélices assemblées par chaque tige.
Les tiges 83, 85 peuvent être par exemple brasées chacune à une extrémité ou aux deux extrémités sur les hélices. Les galets 92, maintenus par des ron delles 91 et des goupilles 93 ou par des bagues à déclic, sur les extrémités de quelques-unes des tiges ou de toutes les tiges, facilitent le sou lèvement et l'abaissement de la porte. Il n'est pas nécessaire que toutes les hélices aplaties soient identiques ; quelques-unes peuvent être plus larges ou moins larges que les autres.
Près de l'extrémité supérieure du panneau, on prévoit des hélices plus étroites pour réaliser à cet endroit une augmentation désirable de flexibilité, de manière que cette extrémité du panneau s'enroule plus facilement autour du rouleau 82, dont le diamètre est relativement faible. On peut utiliser une hélice plus large à l'endroit où se fixe le rideau 84, afin de pou voir introduire dans cette hélice une barre de fixation 99, dans laquelle on visse des vis 101 de fixation du rideau, comme on le voit sur les fig. 8 et 9. Des rondelles 103 assurent un en gagement correct entre les têtes des vis 101 et le rideau flexible 84 ; on peut remplacer ces rondelles par une bande continue courant sur toute la largeur du rideau.
L'extrémité du panneau, qui est fixée sur le rouleau 82, est munie d'une plaque d'extré mité 87, et des parties marginales de la toile métallique sont enfilées dans des perforations de cette plaque. Celle-ci est fixée commodé ment sur le rouleau 82 au moyen de fentes ou entrées de serrure 94 dans lesquelles se ver rouillent des tétons 95. Les fentes 94 ont des dimensions telles que la tête de chaque téton passe à travers la partie inférieure de plus grand diamètre d'une fente 94, mais ne passe pas à travers la partie supérieure de celle-ci ; par contre, les tiges des tétons 95 peuvent pas ser à travers ces parties supérieures et plus étroites des fentes 94.
Au montage, on place la plaque 87 contre le rouleau 82, de manière que les fentes 94 viennent s'engager en glissant par dessus les têtes des tétons 95 ; on tire ensuite la plaque vers le bas, de manière à amener les parties étroites des fentes sur les tiges des té tons, et les deux organes se trouvent ainsi ver rouillés l'un sur l'autre. Des vis supplémentaires 88 peuvent être alors engagées dans le rouleau 82, dans une position où elles empêchent la plaque 87 dé remonter jusqu'à sa position d'en gagement des fentes sur les tétons. Le bord su périeur de la porte ne peut donc pas être déta ché par inadvertance.
Ce procédé de fixation réalise une attache sûre, bien que flexible, et facile à manipuler, qui permet à la porte de se centrer d'elle-même sur le contour du rou leau 82.
La toile métallique, ou la portion de celle- ci qui sert à recouvrir l'ouverture 34, est re couverte par une feuille de caoutchouc 89, qui est collée de préférence sur la toile métallique, bien que cela ne soit pas nécessaire, soit avec de la colle, soit par vulcanisation.
Pour permettre de manoeuvrer la ferme ture, le rouleau 82 est monté sur un arbre 98, qui porte également un pignon de chaîne<B>100.</B> Une chaîne 102 passe sur ce pignon, ainsi que sur un pignon de manivelle 104 disposé à la partie inférieure du carter. Un pignon fou in termédiaire 106 peut aussi être prévu pour maintenir la chaîne correctement tendue. L'ar bre 98 se prolonge à l'extérieur d'un côté, et sur son prolongement est fixée une roue à ro chet 108 qui coopère avec un cliquet 110. Ce cliquet est porté par une collerette 112 qui fait partie d'un collier pouvant tourner libre ment autour de l'arbre 98.
Ce collier est en touré par des mâchoires de frein 114 qui le serrent et l'empêchent de tourner, sauf dans le cas où la force de rotation est assez grande pour faire patiner les mâchoires. Le cliquet 110 est sollicité de telle manière qu'il permet à la roue à rochet 108 de tourner librement dans le sens de l'ouverture du panneau sans faire tourner le collier et la collerette 112. Au con traire, quand l'arbre 98 tourne dans le sens de l'abaissement du panneau, le cliquet 110 est engagé par le rochet et tend à entraîner le col lier auquel est appliquée la résistance de frei nage. La roue de chaîne 104 est reliée conve nablement à une manivelle<B>116,</B> qui sort du carter, sur un côté de celui-ci, à travers un couvercle 117, et permet de manoeuvrer la porte.
On voit que la fermeture se compose de deux parties séparées, qui sont espacées l'une de l'autre et dont chacune est assez grande pour recouvrir complètement l'ouverture 34. On remarquera, en considérant la fig. 6, que, quand le panneau extérieur 80 est en position de fermeture, la boucle du rideau 84 descend très près de la partie adjacente du transporteur 36. Le rideau fournit donc par lui-même une très bonne étanchéité.
En conséquence, il n'est pas indispensable que le panneau 80 soit ajusté avec précision d'une manière étanche dans ses canaux laté- raux de guidage 76, et on peut se contenter de laisser ses bords supérieur et inférieur che vaucher simplement sur les bords de l'ouverture 34. Ainsi, il n'est pas nécessaire de munir le bord inférieur de cette ouverture d'organes quelconques d'étanchéité venant en contact avec le panneau. On évite par conséquent les dispositions de construction, qui entraînent l'emprisonnement, dans la partie inférieure de l'ouverture de la porte, de particules suscepti bles d'empêcher une fermeture correcte.
En même temps, le bord inférieur du panneau de fermeture fournit l'étanchéité désirée, en coopé ration avec le rideau 84, en s'appliquant tout simplement par-dessus le bord inférieur de l'ou verture 34. Le fait que les glissières latérales 76 de guidage du panneau 80 peuvent être ajus tées avec beaucoup de jeu présente une impor tance considérable ; en effet, les particules qui atteignent les glissières 76 tombent par consé quent facilement le long de celles-ci et s'échap pent par le bas, sans avoir tendance en aucune façon à se coincer entre des parties quelcon ques du panneau 80.
D'autre part, le rideau 84 constitue un écran de protection ou dispositif d'amortisse ment très désirable pour la porte. Les pièces à traiter qui basculent vers la porte sont arrêtées en effet en frappant d'abord le rideau. Il en résulte que la porte n'a aucune tendance à se bomber vers l'extérieur pendant le fonctionne ment, même si une charge importante de pièces très lourdes est retournée à l'intérieur de la ma chine.
Pour être sûr que le rideau pend et qu'il empêche effectivement les particules de s'échap per, on peut le lester avec un rouleau 85, qui repose simplement sur une portion intermé diaire du rideau. Le poids de ce rouleau, ajouté à celui de la partie suspendue du rideau, solli cite celui-ci vers le bas jusqu'à la position re présentée sur la fig. 6. Comme les particules projetées sont dirigées généralement dans l'es pace situé au-dessus du pli du rideau, il faut perforer la partie inférieure du pli, comme on le voit en 87 sur la fig. 6. Les perforations ainsi prévues peuvent s'étendre sur une portion considérable du pli, ou être limitées au con- traire à la portion se trouvant immédiatement sous le rouleau 85, dans le cas où on utilise un tel rouleau.
Dans ce dernier cas, le rouleau doit être conçu de manière que les particules puissent atteindre ces perforations ; on peut par exemple munir à cet effet de nervures d'écarte ment 189 la périphérie du rouleau.
La machine de la fig. 1 est équipée égale ment d'un dispositif de commande 119, com prenant une commande 120 d'écoulement de l'abrasif, représentée ici sous la forme d'un le vier convenablement disposé et connecté par un câble flexible 122 à une valve 124, qui est montée dans le circuit d'alimentation en par ticules abrasives, tout près de l'ajutage adja cent 64. Comme on le voit clairement sur la fig. 9A, la valve 124 peut être une vanne en forme de cuvette, montée pivotante en 125 de manière à pouvoir occuper ou quitter une. position au-dessous d'un ajutage 127, qui cons titue la sortie des particules abrasives au-des sous de la trémie 66.
La vanne 124 est repré sentée en trait plein dans la position de ferme ture (fig. 9A), dans laquelle elle empêche les particules de pénétrer dans l'ajutage 64 d'ali mentation de la roue. Cette vanne fonctionne efficacement malgré le jeu existant entre elle et l'ajutage adjacent 127. Son fonctionnement est basé sur le fait que l'abrasif, en tombant sur une surface forme normalement sur celle-ci un cône dont l'angle à la base est de 30 à 40" environ. En d'autres termes, l'abrasif forme sur cette surface un cône dont l'angle de révolu tion est le complément de cet angle de base.
On choisit la distance entre la base de l'ajutage 127 et les limites périphériques de la vanne 124, de manière que la surface conique pas sant par cette base et ces limites ait un angle de base inférieur à 30 , et même de préférence à 20 . Quand l'abrasif tombe sur la vanne fer mée 124, il s'entasse par conséquent jusqu'à ce que son angle de base lui permette de bloquer l'orifice inférieur de l'ajutage 127, et ceci se produit avant qu'aucune particule abrasive ne soit passée par-dessus les bords de la vanne.
Dans le mode de réalisation représenté, la vanne peut être sollicitée vers sa position d'ou verture représentée en trait pointillé, au moyen par exemple d'un ressort de torsion 129. Par conséquent, si on lâche le levier de commande 120, la vanne 124 s'ouvre automatiquement et l'abrasif s'écoule dans la roue de projection 60. Si on désire couper l'arrivée de l'abrasif, par exemple pendant le déchargement des objets en dehors de la machine, on agit sur la poignée de commande 120 pour tirer la vanne 124 vers le bas jusqu'à la position représentée en trait plein sur la fig. 9A.
Une commande supplémentaire d'alimenta tion en particules abrasives peut être constituée, comme on le voit sur la fig. 9A, par une vanne coulissante 131 convenablement ajustée dans un panneau de guidage d'une forme appropriée disposée au-dessus de l'ajutage 127. Cette vanne coulissante 131 comporte un orifice cen tral d'alimentation 135, que l'on peut effacer en dehors de l'ajutage 127 pour former le pas sage des matières abrasives, ou placer au con traire au-dessus de cet ajutage pour permettre ce passage. On effectue facilement la manoeuvre de cette vanne coulissante 131 au moyen d'une patte rabattue 139.
Comme on le voit sur les fig. 1 et 4, l'extré mité de décharge de la trémie 66 peut compor ter également une ouverture de nettoyage 67, à travers laquelle on peut retirer des corps étrangers ou tout corps obstruant l'alimenta tion, ou encore effectuer un travail d'entretien quelconque. Il n'est pas utile de recouvrir cette ouverture de nettoyage, mais si on la laisse dé couverte, il faut prendre des dispositions pour empêcher les particules abrasives de déborder, et prévoir par exemple à cet effet une paroi 69, qui descend du dessus de l'ouverture jusqu'à un niveau suffisamment bas pour sous-tendre, avec la base de l'ouverture 67, un angle infé rieur à l'angle de base propre à la matière abra sive et mentionné plus haut.
L'intérieur du carter est connecté également à une conduite d'aspiration, qui évacue toutes les matières finement divisées produites pen dant l'opération de sablage et tendant à fuir à l'extérieur dans l'air environnant. A cet effet, une conduite d'aspiration 126 est connectée au carter par l'intermédiaire d'un capuchon 128. L'aspiration peut servir également à séparer les fines particules remontées par le transporteur 70. Une prise supplémentaire 130 d'aspiration est avantageusement connectée par des canaux 132 à la conduite de retour 72. Ces canaux 132 communiquent avec une ouverture 134 dispo sée sous un couloir de descente 136 et aspirent l'air à travers un tamis<B>137</B> recouvrant une ou verture d'admission d'air 138.
Sous l'ouverture 134 une plaque de déflexion 140 est disposée de manière à arrêter les particules les plus lé gères qui tendent à suivre l'air aspiré, et ces particules ainsi déviées tombent dans une ou verture 142 débouchant dans une conduite de rebut 144.
Les particules réintroduites dans le cycle et assez lourdes pour ne pas être déviées tombent à travers un collecteur 146 de fils métalliques, constitué par deux plaques perforées horizon tales, qui sont espacées verticalement et dont les perforations sont décalées. Pour rendre plus commode le nettoyage de ce collecteur, on peut rendre ces plaques solidaires d'un tiroir 148 muni d'une poignée 150, qui permet de retirer et de remettre facilement en place le tiroir.
La trémie 66 est munie également, comme on le voit sur le dessin, d'une conduite de trop- plein 152, à travers laquelle tombent les parti cules remises dans le cycle, quand le total des particules contenues dans la trémie dépasse un niveau prédéterminé.
Les particules passant par cette conduite de trop-plein retournent à l'élévateur en passant par la trémie latérale 154 ; on les voit facile ment à une certaine distance quand elles tom bent dans cette trémie. Quand l'opérateur ne voit pas de particules sortir de la conduite 152, il sait que le niveau est trop bas dans la trémie 66 et qu'il est temps d'ajouter une nouvelle quantité de particules abrasives, par exemple dans une trémie auxiliaire (non représentée) disposée à la base de l'élévateur 70.
Afin d'obtenir les meilleurs résultats, la courroie de caoutchouc 36 du transporteur est guidée dans son trajet en forme d'U autour des disques 52, qui ne sont pas parfaitement perpendiculaires à la courroie. Comme on le voit sur la fig. 12, on préfère monter ces dis ques de manière qu'ils puissent tourner autour d'axes inclinés symétriquement par rapport à l'horizontale et qu'ils soient déportés vers l'ex térieur l'un par rapport à l'autre dans la partie centrale de 1'U. Ce déport même faible vers l'extérieur est avantageux, et i1 suffit de lui donner une valeur de 3 mm à 10 mm par rap port aux parties diamétralement opposées des disques.
Toute disposition convenable quelconque peut être prévue pour rendre possible ce déport des disques vers l'extérieur. Dans le mode de réalisation représenté sur la fig. 12, les disques 52 sont montés sur des arbres courts 54, par exemple au moyen de manchons à collerette 105 qui tourillonnent dans des paliers 107 pré vus dans des carters 109. Ces carters 109 s'étendent à travers des ouvertures 111 prévues dans la paroi du carter principal 30, et cha cun d'eux est maintenu en place d'une manière réglable au moyen d'une série de boulons 11.3, 115 de positionnement.
Cette série de boulons est divisée en deux groupes, dont l'un repré senté sur la figure par le boulon 113 tend à tirer les carters 109 vers l'intérieur du carter 30, et dont l'autre comprenant les boulons 115 tend à pousser ces carters dans la direction opposée. On règle les deux groupes de boulons de manière à obtenir l'inclinaison désirée.
On a constaté également que la courroie de caoutchouc du transporteur a un fonctionne ment plus doux quand le rouleau fou 43 est muni d'un mécanisme de réglage de l'augmen tation de tension, ce mécanisme déplaçant ce rouleau dans la direction suivant laquelle la courroie elle-même se déplace lorsqu'elle approche du rouleau. On a représenté sur les fit-. 1 et 3 une disposition efficace permettant d'atteindre ce but. Dans cette disposition, le rouleau 43 porte des arbres d'extrémité 45, qui font saillie à l'extérieur et qui sont logés chacun dans un bloc mobile 47 de tourillonnement. Ces blocs sont montés coulissants dans un panneau 49 s'étendant verticalement et faisant partie d'un dispositif de guidage 51 fixé à l'extérieur du carter 30.
On effectue le réglage au moyen d'une vis 53 engagée dans un bras fixe 55, avec l'une de ses extrémités butant contre le bloc de tourillonpement 47. Les tourillons 188 du rouleau fou 41 peuvent avoir un emplacement fixe, c'est-à-dire ne pas être réglables.
En faisant tourner les vis 53 d'un côté ou de l'autre du rouleau fou 43, on peut soulever ou abaisser celui-ci de manière à modifier la tension de la courroie 36. Bien qu'il faille pré voir une plus grande amplitude de réglage pour le rouleau fou 43 que dans le cas où le réglage se ferait dans le plan de symétrie, c'est-à-dire dans le plan défini par les arbres 45 et les centres des disques 52, le transporteur fonc tionne tellement mieux avec le dispositif de ré glage représenté que tout supplément de dé pense est totalement compensé.
L'entraînement du transporteur est muni d'un dispositif de protection, à libération auto matique, contre les surcharges. Ce dispositif est très utile dans le cas où le transporteur se coince pour une raison ou pour une autre. Un certain risque d'un tel coincement paraît être inévitable, même si le transporteur portant la pièce est en caoutchouc et ne laisse aucun in terstice dans lequel les petites pièces à traiter ou des projections de grosses pièces à traiter puissent se trouver pincées.
On a représenté sur les fig. 3, 10 et 11, un dispositif de protection contre les surcharges ; ce dispositif se présente sous la forme d'une boîte d'engrenages 183 qui connecte la poulie d'entraînement 57 au rouleau d'entraînement 42. La boîte d'engrenages 183 porte un arbre d'entraînement 185, qui fait saillie à l'extérieur d'un côté de la boîte, et un arbre entraîné 186 qui fait saillie à l'extérieur de l'autre côté de la boîte. Ces arbres tourillonnent dans des pa liers et portent respectivement à leurs extré mités intérieures des roues dentées 155 et 156. L'arbre 186 peut être creux, comme on le voit sur la figure, et l'arbre 185 peut se prolonger jusque dans la partie creuse de l'arbre 188 afin d'améliorer la tenue de ces deux arbres dans leurs paliers.
Un arbre de renvoi décalé 187 tourne éga lement à l'intérieur de la boîte d'engrenages 183 ; cet arbre porte des roues dentées 164, 166 qui engrènent respectivement avec les roues dentées 155, 156. La boîte 183 peut contenir également une certaine quantité de lu brifiant et peut être réalisée en deux parties boulonnées ensemble par des boulons 160, 162.
Un bras de torsion 170 articulé au moyen d'un axe 172 est suspendu à une partie du carter 30, le long de la boîte d'engrenages 183. L'extrémité inférieure du bras 170 a la forme d'une fourchette destinée à recevoir une pla que de verrouillage 174, qui est montée pivo tante à l'aide d'un axe 176. Une douille 180 prévue dans la plaque 174 a la forme voulue pour recevoir la tête ou un épaulement des boulons 162 ; cette plaque peut être verrouillée dans une position de réception d'un boulon, au moyen d'un plongeur à ressort 182 susceptible de s'engager dans une encoche 184 de posi tionnement.
Une portion de la paroi latérale de la douille 180 peut être maintenue élastique- ment, par exemple par un ressort 181 appuyé à une extrémité contre une partie de la plaque de verrouillage et maintenant à l'autre extré mité la partie mobile de la paroi de la douille.
Avec ces dispositions, la poulie 57 tour nant sous l'action d'un moteur principal 61 tend à entraîner l'arbre 186 au moyen de roues dentées 155, 164, 166, 156. En même temps, ce train d'engrenages a tendance à faire tourner la boîte 183 autour de l'arbre 186. Quand la boîte d'engrenages 183 ne peut tourner du fait qu'elle est verrouillée par le bras 170, l'entraî nement se transmet exclusivement à l'arbre 186.
Au contraire, si l'arbre 186 est soumis à une résistance trop importante s'opposant à sa rotation, le couple appliqué à la boîte 183 fait pivoter la plaque de verrouillage 174 en dehors de la trajectoire de rotation-de la boîte, sous l'action du boulon verrouillé 162, en libé rant ainsi le bras 170, en lui permettant de tomber en dehors du trajet de la boîte 183 et en laissant donc celle-ci tourner librement. Il en résulte que l'arbre 186 n'est plus soumis à aucune force d'entraînement ;
il ne peut donc pas continuer à tourner et à détériorer des piè ces, qui seraient coincées, ou la machine elle- même. Pour rétablir l'entraînement, il suffit de ramener la plaque de verrouillage 174 à sa po sition verrouillée et de l'engager de nouveau avec l'un des boulons 162. Dans le mode de réalisation représenté sur les fig. 13 à 18 inclusivement, la courroie du transporteur est constituée par des plaques mé talliques, au lieu d'être en caoutchouc comme sur les figures précédentes ; par ailleurs, ce mode de réalisation est analogue au mode pré cédent.
L'emploi de plaques métalliques pour le transporteur convient beaucoup mieux pour les transporteurs de plus grande dimension ou pour les pièces plus lourdes. Ces plaques sont maintenues entre des chaînes parallèles pas sant sur des roues dentées 202, 203, 204. Comme dans la construction de la fig. 1, les roues supérieures 202 peuvent servir à entraî ner le transporteur, tandis que les roues 204 servent au réglage de la tension, et que les au tres roues ne jouent qu'un simple rôle de main tien en position. Cependant, on peut prévoir également une roue dentée supplémentaire ou un organe fixe de guidage à friction 210 pour augmenter l'écartement entre les brins supé rieur et inférieur du transporteur.
Dans cet espace entre les deux brins du transporteur, on peut disposer un système collecteur 220 des particules abrasives, ce système se présentant ici sous la forme.d'une rigole 222 et d'une vis sans fin ou spirale 224 s'étendant horizontale ment jusqu'au-dessus de la partie inférieure de la rigole. Un autre dispositif collecteur 230 des particules abrasives peut être disposé sous le brin inférieur du transporteur et utilisé comme rigole collectrice des parois inférieures du car ter principal. Les deux dispositifs collecteurs 220 et 230 peuvent décharger les particules abrasives dans la même trémie latérale d'élé vateur en vue de les réintroduire dans le cycle.
Ces dispositions peuvent convenir également pour le transporteur en caoutchouc de la ma chine de la fig. 1 ; on peut cependant, si on le désire, n'utiliser que le collecteur inférieur 230, avec l'une ou l'autre des deux machines.
On peut aussi utiliser une structure sup plémentaire de guidage du transporteur, sous la forme d'une surface fixe de guidage 234 à fric tion, afin d'améliorer le guidage du brin supé rieur du transporteur le long de son trajet en U.
Les fig. 16 à 18 montrent l'emploi de pla ques de transporteur dont les extrémités sont déportées et ajustées de manière à chevaucher sur les faces extérieures des disques de guidage 251. Ces plaques comprennent une partie cen trale allongée 260, qui porte les pièces à traiter, et des extrémités déportées 262. Celles-ci sont connectées à une chaîne à rouleaux au moyen d'oreilles 264 fixées aux extrémités 262 par des boulons 266. Pour plus de simplicité, ces oreilles peuvent être formées par des prolonge ments des maillons 270, 272 de la chaîne. Les rouleaux 274 montés sur les axes 276, qui re lient les maillons entre eux, sont maintenus en place par des clavettes 278.
Les extrémités des plaques successives sont fixées sur les oreilles des maillons de chaîne successifs, des oreilles étant prévues à la fois sur les maillons inté rieurs 272 et sur les maillons extérieurs 270 de chaque chaîne (fig. 16). Les parties centrales et allongées 260 des plaques sont perforées en 280 et très rapprochées les unes des autres. Elles sont dentelées sur leurs bords adjacents comme on le voit en 284 ; les parties saillantes dés dentelures sont décalées respectivement sur les bords adjacents de manière à engrener les unes dans les autres. L'intervalle entre les bords dentelés doit être suffisant pour que les plaques ne butent pas et ne se coincent pas les unes contre les autres en suivant le trajet courbe de guidage du transporteur.
Le pivotement des extrémités des plaques, qui s'effectue de la manière représentée, permet aux parties centrales portant les pièces de par courir tout leur trajet sans modifier d'une façon appréciable la distance entre les bords adja cents des plaques. On réduit ainsi considérable ment les risques de pincement des pièces à trai ter entre les plaques. Comme on le voit claire ment sur les fig. 15, 17 et 18, du fait que les pivots de montage des plaques sont très voisins du trajet le long duquel se déplacent les surfa ces portant les pièces à traiter, les parties cen trales et allongées des plaques pivotent cha cune autour d'un axe coïncidant avec son axe de symétrie longitudinal.
II en résulte que, pen dant le mouvement de la courroie du transpor teur autour des parties convexes et des parties concaves de son trajet, le jeu entre les plaques adjacentes reste sensiblement constant et égal au jeu existant dans les parties rectilignes du trajet. En réalité, on peut donner à la trajec toire des parties centrales 260 des plaques un emplacement désiré quelconque par rapport à la trajectoire des axes<B>276,</B> en modifiant le dé calage des extrémités 262 et/ou en changeant l'écartement entre les axes 276 et les extrémi tés 262.
De cette manière, on peut disposer les parties centrales 260 des plaques, de façon qu'elles se déplacent dans le brin supérieur sur une trajectoire courbe ayant un rayon plus grand que celui de la trajectoire des pivots de plaque, et qu'elles s'écartent ainsi légèrement les unes des autres dans les parties convexes du transporteur. Puisque les pièces à traiter ne se présentent que dans les parties concaves du transporteur, le risque d'un coincement des pièces entre les plaques est encore extrêmement faible.
On peut cependant disposer les plaques de façon qu'elles suivent exactement la même tra jectoire que les axes des rouleaux de chaîne, ou même une trajectoire légèrement à l'inté rieur de celle de ces axes. Dans ce dernier cas, les plaques s'écartent les unes des autres quand elles se déplacent dans les parties concaves de leur trajectoire, de sorte qu'il est absolument impossible qu'elles serrent entre elles les pièces à traiter.
Les parties 260 des plaques peuvent être nervurées, comme en 286, sur leur surface en contact avec les pièces à traiter, de manière à soulever plus facilement celles-ci. De plus, elles peuvent être renforcées, en particulier si elles ont une grande longueur, par des nervures sup plémentaires 288 disposées sur l'autre face. Dans le mode de réalisation représenté, deux nervures 288 sont prévues au dos de chaque plaque ; en outre, un gousset 290 prolonge l'une de ces nervures et se raccorde à l'extré mité déportée 262 pour donner plus de rigidité à la plaque. Les perforations 280 sont assez larges pour que les particules abrasives puis sent les traverser en tombant ; elles peuvent être cylindriques, ou coniques comme on le voit sur la fig. 19.
Comme on le voit sur la fig. 15, les roues dentées sur lesquelles passent les chaînes peu- vent être en deux pièces, en particulier quand elles ont de grandes dimensions. On voit ces deux pièces en<B>291</B> et 292 sur la fig. 15 ; elles sont reliées ensemble par des boulons 294, qui traversent et serrent l'une sur l'autre deux por tions d'un moyeu fendu, ces deux portions étant respectivement solidaires des deux moi tiés de la roue dentée.
Les dentelures des bords des plaques, au lieu d'être pointues comme dans la construc tion de la fig. 16, peuvent avoir une forme plus émoussée, comme on le voit sur la fig. 20, où les faces extérieures des parties saillantes 285 des bords sont parallèles à l'axe longitudinal de la plaque, les parties creuses 287 étant orientées suivant la même direction de manière à mieux engrener avec les parties saillantes 285.
Dans une variante de construction, les pla ques chevauchent les unes sur les autres, c'est- à-dire se recouvrent partiellement ; ce type de construction est particulièrement efficace pour éviter que les pièces à traiter ne soient pincées entre les plaques. On voit sur les fig. 21, 22, 23, une réalisation de ce type de construction. Dans cette réalisation, les plaques 302 compor tent un corps 304 fixé à des portions d'extré mité 306, qui peuvent être déportées comme dans la construction de la fig. 16. Ces parties 306 sont fixées sur le corps 304 par des bou lons 308 à tête noyée 310 (fi-. 22 et 23).
Les corps 304 peuvent être, pour plus de simplicité, des plaques de forme générale rec tangulaire ; ils sont plus larges que leurs extré mités 306 de manière à chevaucher les uns sur les autres comme on le voit en 312 sur la fig. 21. Un chevauchement de 2,5 cm est générale ment plus que suffisant pour empêcher des fen tes de s'ouvrir entre les plaques, comme en 314, sous l'effet d'un mouvement suivant un arc de cercle d'un diamètre pouvant descendre jusqu'à 25 cm, même quand on ne profite pas des avantages décrits plus haut et procurés par le déport ou décalage des extrémités des pla ques.
Les bords des plaques sont avantageuse ment arrondis ou en biseau, comme on le voit en 316 (fig. 21), de manière que les parties chevauchantes des plaques puissent s'incliner les unes par rapport aux autres, quand les pla ques se déplacent autour de la boucle du trans porteur. De plus, les corps des plaques peuvent être eux-mêmes légèrement inclinés par rapport au trajet du transporteur, afin d'orienter conve nablement leur chevauchement ou recouvre ment. Comme dans la construction précédente, les corps des plaques comportent de préférence des perforations<B>31.8</B> à travers lesquelles peu vent tomber les particules abrasives.
Comme on le voit sur le dessin, les extré mités 306 des plaques comportent des pattes 320 de fixation du corps qui sont tordues de manière à fixer le corps avec l'inclinaison dési rée. On peut avoir, comme dans les modes de réalisation mentionnés ci-dessus, une nervure de renforcement dont l'âme 322 se prolonge sous la forme d'un rebord transversal 324. Une nervure supplémentaire de renforcement 326 peut être avantageusement prévue sur les corps 304 des plaques ; cette nervure est fixée par exemple par soudure. Les extrémités 306 des plaques peuvent être légèrement plus étroites que les corps des plaques de manière qu'elles ne chevauchent pas les unes sur les autres.
Le chevauchement des plaques peut être disposé de manière à réaliser des protubérances qui fa cilitent l'engagement des objets à traiter et leur soulèvement par les parties mobiles du brin supérieur du transporteur se déplaçant vers le haut. On peut orienter au contraire le chevau chement dans la direction opposée de manière que l'effet de soulèvement des protubérances ne soit utilisé que pour le déchargement. On peut prévoir cependant, sur la face des corps de plaque en contact avec les pièces, des ner vures supplémentaires destinées à engager celles-ci et constituées par exemple par des bandes métalliques soudées. En réalité, une telle nervure supplémentaire peut remplacer la nervure de renforcement 326.
On peut utiliser la construction simple des corps de plaque, représentés sur les fig. 21 à 23, avec ou sans les extrémités déportées. Quand les extrémités ne sont pas déportées, les corps de plaque peuvent avoir simplement une longueur suffisante pour réaliser la fixa tion nécessaire des chaînes.
On utilise la machine de tablage en plaçant les pièces à traiter dans la portion concave du transporteur et en entraînant celui-ci dans la direction qui amène son brin supérieur de l'extrémité inférieure de 1'U à son extrémité su périeure. Pendant que le transporteur se dé place dans cette direction, les particules abrasi ves sont projetées dans 1'U de manière à venir frapper les pièces à traiter. Celles-ci déplacées par le transporteur sont soulevées vers la face haute du brin supérieur, et quand le transpor teur devient trop incliné pour que les parti cules montent avec lui, elles retombent en arrière sur une partie basse du transporteur.
Il en résulte une action de retournement, de sorte que les différentes pièces à traiter présentent toutes leurs surfaces aux matières abrasives projetées après un nombre suffisant de cycles de déplacement du transporteur. On peut ainsi traiter en une seule opération une masse im portante de pièces, qui remplissent complète ment jusqu'à un tiers environ de la surface de 1'U.
Quand le traitement a duré un temps suf fisant, on peut décharger les pièces en ou vrant le panneau de la porte et en inversant le déplacement du transporteur. En raison de la faible hauteur du transporteur à l'endroit de l'ouverture de la porte, les pièces sont facile ment transportées sur l'extrémité avant du transporteur et éjectées par pesanteur en dehors de celui-ci. Elles peuvent être alors recueillies d'une manière appropriée quelconque, par exemple en les recevant tout simplement dans une boîte de transport ou un transporteur transversal disposé sous l'extrémité avant du transporteur de retournement.
Le chargement de la machine peut être réa lisé, soit à la main, soit au moyen d'un char geur automatique, par exemple du type com portant une auge basse montée sur des organes de guidage de manière à s'incliner quand elle est soulevée jusque dans l'ouverture 34 de la porte. L'inclinaison de cette auge est suffisante pour qu'elle vide tout son contenu de pièces dans le transporteur U. Quand le dispositif de projection des parti cules abrasives utilisé dans la machine décrite ci-dessus est du type centrifuge, et consiste par conséquent en une roue rotative à grande iner tie, il est désirable d'arrêter rapidement la rota tion de cette roue quand on ouvre la porte.
Quand on arrête l'écoulement des particules abrasives en fermant la valve 124, la projection ne cesse pas immédiatement, puisque les particules s'amoncellent généralement dans le couloir d'alimentation 64 et qu'il faut d'abord les évacuer. La dernière petite parcelle de ces particules peut ne pas avancer correctement et rester suspendue jusqu'à ce qu'elle soit libérée par des vibrations ou d'une autre manière ana logue. L'arrêt rapide de la roue permet de ne pas attendre que les particules abrasives ne soient plus projetées par la roue. Ce résultat est obtenu commodément en inversant l'excitation du moteur d'entraînement 62 de la roue, de manière à imprimer une décélération rapide au mouvement de rotation de la roue.
Cette in version de l'excitation est réalisée par un moyen convenable quelconque, par exemple par une boîte particulière de commutation de démarrage spécialement conçue pour faire dé marrer le moteur en sens inverse et connectée à la commande d'arrêt de la roue. L'excitation inverse du moteur peut être également combi née avec un mécanisme de freinage du type mé canique ou électrodynamique. Dans tous les cas, le mécanisme de renversement de marche est disposé de préférence de manière à n'être connecté que pendant un court instant, en ces sant automatiquement d'agir avant que la rota tion du moteur ne soit réellement inversée.
Pour diminuer encore davantage les risques quelconques d'un fonctionnement défectueux de la machine, on peut la munir de commandes de verrouillage. Par exemple, un contact de li mitation peut être lié au fonctionnement de la porte ; un tel contact 177 (voir la fig. 2) peut être monté en bout de l'extrémité de l'arbre 98 du rouleau supérieur 82 du panneau de porte 80 et être connecté de manière à arrêter automatiquement la roue de projection quand on ouvre la porte, et à empêcher le démarrage de la roue de projection jusqu'au moment où on ferme de nouveau la porte.
Ce contact de li mitation peut aussi être connecté de manière à empêcher le renversement du mouvement du transporteur, tant que la porte n'est pas suffi samment ouverte pour permettre .aux pièces à traiter d'être déchargées sur l'extrémité avant du transporteur.
Si on désire décharger automatiquement les pièces à traiter à une certaine distance en avant de l'extrémité avant du transporteur, on peut munir celui-ci d'un couloir de décharge conve nablement disposé. Ce couloir de décharge ou déflecteur peut être, soit ajusté extérieurement en dessous de la porte, soit être placé à l'inté rieur du carter principal 30 comme on le voit en 190 sur la fig. 6. Le déflecteur 190 est arti culé en 192, et il est lesté de préférence par un contrepoids 194. Le retrait du déflecteur vers le transporteur doit être limité, par exem ple par une butée 196, si on veut l'empêcher de venir en contact avec le transporteur et d'user celui-ci.
Le contrepoids peut être dis posé de telle manière que, quand le transpor teur tourne dans le sens du déchargement, les pièces à traiter sont transportées sur l'extré mité avant du transporteur, tombent sur le dé flecteur 190 et font pivoter celui-ci vers le bas jusqu'à la position représentée en pointillé sur la fig. 6. Les pièces glissent alors vers le bas sur le déflecteur 190 jusqu'à l'intérieur d'un collecteur disposé convenablement, par exem ple une caisse de transport ou un transporteur à courroie se déplaçant extérieurement.
Le contrepoids est réglé de préférence de manière que le déflecteur 190 reste dans la position basse, même s'il ne supporte aucune pièce de sorte que le déflecteur n'oscille pas vers le haut et vers le bas quand le déchargement est irré gulier. Conformément à une variante, on peut cependant disposer le contrepoids de manière à rétracter automatiquement le déflecteur jus qu'à la position représentée en trait plein sur la fig. 6 ; dans ce cas, l'opérateur n'a aucune surveillance à exercer avant que la porte ne soit refermée.
Au lieu de réaliser le transporteur de re tournement des pièces sous la forme d'une série de plaques ou d'une courroie en caoutchouc, on peut le réaliser de différentes autres maniè res. Quand il s'agit en particulier d'un transpor teur de grandes dimensions celui-ci peut être constitué par exemple par une courroie de caoutchouc maintenue sur une série de plaques analogues à celle représentée sur les fig. 13 et 14. Il n'est pas indispensable que la courroie de caoutchouc, qu'elle soit utilisée seule ou en combinaison avec des plaques, soit une cour roie sans fin ;
elle peut comporter au contraire un raccordement transversal où ses deux extré mités sont vulcanisées ou maintenues ensemble entre des plaques opposées serrées l'une contre l'autre par des boulons. Quand des éléments séparés, tels que des agrafes métalliques, sont utilisés sur la courroie en caoutchouc, et quand ces éléments sont suffisamment saillants pour être usés par tes pièces à traiter et/ou par les particules abrasives, il est préférable de les re couvrir par des pattes de caoutchouc.
Il est recommandé de renforcer les cour roies de caoutchouc en y introduisant au mou lage ou en fixant sur elles des éléments de ren forcement et/ou de raidissement, tels que des toiles textiles, du fil métallique, des tiges ou des plaques. On peut par exemple mouler le caout chouc autour d'un certain nombre de couches de toile appliquées les unes sur les autres, et on peut fixer sur le produit ainsi moulé une série de plaques métalliques en les boulonnant, soit sur la face de la courroie engageant les pièces à traiter ou face avant, soit sur sa face opposée ou face arrière.
Pour diminuer la surface de métal, exposée aux objets à traiter ou aux par ticules abrasives, on boulonne de préférence les organes métalliques de renforcement sur la face arrière de la courroie, les têtes des boulons étant noyées dans des cavités prévues sur la face avant.
On a représenté sur les fig. 24 et 25 une variante qui utilise une courroie de transpor teur en caoutchouc moulé. Dans ce mode de réalisation de l'invention, on prévoit une cour roie de transporteur d'une seule pièce analogue à la courroie 36 de la fig. 3, mais comportant également un moyen pour empêcher d'une ma nière positive le glissement latéral de la cour roie. Comme l'apprécieront les techniciens, cette construction du dispositif de retourne ment des pièces constitue un dispositif de net toyage par projection, dans lequel des quantités importantes de pièces lourdes sont constam ment agitées, la charge imposée aux différents éléments constitutifs du dispositif étant ainsi déplacée par intermittence.
On a trouvé néces saire en particulier, pour les machines de plus grandes dimensions, de réaliser un moyen quel conque pour éviter le mouvement latéral de la courroie sans fin, ce mouvement étant dû aux chocs intermittents des charges variables appli quées à la surface de la courroie pendant que les objets traités basculent vers le bas dans l'auge formée par la courroie. On comprendra d'autre part que le glissement latéral de la cour roie crée encore d'autres difficultés consistant dans une usure inégale et excessive des paliers supportant les poulies folles et les poulies d'en traînement, ce glissement latéral pouvant pro duire en outre une détérioration permanente de la courroie proprement dite.
On supprime d'une manière positive ces in convénients en munissant la courroie sans fin du transporteur d'une nervure centrale en forme de V, qui coopère avec une gorge de même forme prévue dans les poulies respecti ves. Comme on le voit sur les fig. 24 et 25, la courroie 536 du transporteur est sensiblement identique à la courroie 36 de la fig. 3, avec cette différence cependant qu'au centre de la courroie se trouve une nervure 540 prise dans la masse, dirigée vers le bas et en forme de V. On forme de préférence cette nervure 540 en même temps que la courroie par une opération appropriée de moulage qui donne à la courroie tout entière la plus grande rigidité possible dans le sens transversal.
On peut donner à la ner vure en V des dimensions désirées quelconques, mais il est préférable que sa largeur soit légè rement inférieure à l'écartement total entre deux orifices prévus sur une ligne transversale par rapport à la courroie, comme on le voit plus particulièrement sur la fig. 25. On peut, si on le désire, mouler la nervure comme un or gane rectangulaire, et lui donner la forme en V en prévoyant une dépouille sur les faces laté rales opposées du moule de manière à obtenir des parois latérales de nervure faisant entre elles un angle d'environ 42 . On comprendra cependant que le degré d'inclinaison des parois latérales peut varier considérablement.
La courroie nervurée coopère avec des pou lies, qui sont identiques au point de vue cons truction aux poulies 41, 42 et 43 de la fig. 3, mais qui comportent une gorge centrale en forme de V pour recevoir la nervure de même forme portée par la courroie. L'une de ces poulies est représentée sur la fig. 25 ; elle com prend un axe cylindrique 543 muni à ses extré mités de parties plus larges 544 et 545 ; ces deux parties 544 et 545 sont réunies entre elles par des zones opposées 546, 547 d'appui inter mittent de la courroie ; ces zones d'appui se rejoignent par une partie centrale 548 d'un dia mètre plus faible.
Cette zone centrale 548 de diamètre réduit est limitée de préférence par des parois latérales inclinées 549, qui s'élèvent respectivement jusqu'aux surfaces des zones d'appui 546, 547 et qui constituent une zone de réception en forme de V légèrement plus large que la nervure portée par la courroie 536.
Comme on le voit clairement sur la fig. 25, les zones renflées 544 et 545 se rétrécissent lé gèrement suivant la forme d'un tronc de cône vers la gorge centrale de la poulie, de manière â réaliser une zone d'un diamètre progressive ment décroissant, qui sert à supporter la cour roie 546 sur les poulies, avec sa face inférieure en contact avec un quart environ des zones renflées 544 et 545, en des points éloignés res pectivement des zones d'appui 546 et 547 d'une distance égale sensiblement à la moitié de la longueur des zones renflées. Grâce à une telle disposition, la courroie nervurée conserve une tension latérale, avec sa nervure 540 res tant écartée de la gorge 548 de la poulie d'une distance comprise approximativement entre 6 mm et 12 mm.
En même temps, la zone cen trale de la courroie reste écartée des zones d'appui 546 et 547. Grâce à cette disposition, le dispositif de retournement des pièces assure un rôle de rat trapage de mou, qui permet d'éviter les diffi cultés se présentant normalement du fait de la variation intermittente de la charge sur la cour roie normalement tendue.
Comme on le voit sur la figure, la courroie 536 se déplace autour des poulies de support sous l'action de la poulie supérieure, de sorte qu'il existe toujours un jeu appréciable entre la surface de la poulie centrale et la face infé rieure de la courroie ; ce jeu permet à la cour roie de fléchir verticalement sous l'action des chocs intermittents et importants des objets traités ;
pendant cette flexion verticale de la courroie, la nervure en V 540 pénètre dans la gorge en V 548 de manière à placer positive ment la courroie au centre des poulies. Il appa- rait d'autre part que toute tendance de la cour roie à glisser latéralement sous l'action de ces chocs est contrecarrée en raison du contact des parois latérales inclinées de la nervure avec les parois inclinées 549 de la gorge 548, qui coopèrent pour freiner la courroie par un frot tement important le long des zones d'appui 546 et 547, ce frottement exceptionnel compensant la tendance au glissement latéral.
Les poulies 543 à gorge sont réalisées de préférence sous la forme tubulaire et compor tent à leurs extrémités des bouchons amovibles 550, qui sont perforés au centre en 551 et com portent une zone 552 creusée de rainures et destinée à recevoir un arbre cannelé de support, qui repose dans des paliers extérieurs. Un canal approprié 553 est percé dans les parties ren flées 544 et 545 et dans les bouchons d'extré mité 550, dans le but de réaliser un clavetage par un procédé bien connu.