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La présente invention a pour objet un procédé et un appareil pour la parallélisation des fibres et pour l'étirage préliminaire des rubans dans les machines textiles en général et dans les cardes pour cotonlaine, fibres synthétiques et similaires en particulier.
Spécialement pour ce qui concerne le cycle de fabrication -suivi dans la filature de coton, qui tend à réaliser des fils à titrage diffé- rente il est notoire que les fibres textiles- quelle que soit leur nature- après avoir subi l'opération de cardage au cours de laquelle elles sont séparées et nettoyées d'une manière appropriée, sont successivement réunies sous forme de rubans et, sous telle forme, disposées dans des vases ou pots collecteurs.
En poursuivant ledit cycle de fabrication, on atteint les bancs d'étirage à banc unique les "rings" de filature, considérés- modernes en opposition aux trois bancs à broches! en gros, moyen,en fin,et aux "rings" de filature normale pour ce qui concerne les fils cardés, tandis que pour les fils peignés, le cycle de fabrication s'enriebit ultérieurement de la peigneuse. ruban de carde s'obtient en partant d'un voile constitué de fibres entrecroisées9 qui sont tenues ensemble par torsion naturelle.
En vue d'obtenir un meilleur affinage de ce ruban, il faut que : ies fibres puissant glisser les unes sur les autres, ce qui n'est pas possible à l'état actuel; aussi faut-il avoir recours à l'étirage et au laminage des rubans de carde sur les machines appelées "baness d'étirage".
Ces blancs d'étirage sont alimentés par rubans ou par nappes, ces dernières'provenant de la "reourdisseuse". A l'heure actuelle, les bancs d'étirage sont construits à 4 eu 6 têtes, dont chacune comprend un "train d'étirage" alimenté avec 6 - 8 rubans, ou par une nappe constituée de 16, 18 ou 20 rubans. Ces bancs d'étirage travaillent en assortiment, au normal ils travaillent par groupes de deux passages successifs et fort souvent aussi par groupes de trois passages.
Le nouveau procédé pour la parallélisation et 1-'étirage préli- minaire à la carde, qui forme l'objet de la présente invention, réalise un nouveau procédé de filature, visant la réduction du circuit de travail en partant, au moins, des moyens directeurs suivants-. a) paralléliser et étirer le ruban de chaque carde; b) réduire l'étirage effectif des cardes tout en conservant la morne intensité de cardage; c) obtenir comme résultat un ruban de carde à titrage plus fin pour une production d'égale importance, d) diminuer la quantité des fibres (masse) alimentées aux bancs d'étirage; e) limiter 1-'assortiment aux bancs d'étirage à un seul passage; f) réduire l'intensité d'étirage du band unique pour la même mèche en sortie.
Dans certains cas, l'appareil pour la réalisation du procédé en cause permet des g) supprimer le banc en gros et ses défauts, h) alimenter à ruban le banc intermédiaire habituel à trois cylindrespour la même mèche en sortie, non sans avoir au préalable éliminé le râtelier de venue - désormais superflu -et sans avoir augmenté l'étirage partiel d'entrée de 1,50 à 1,70, possible en tant que l'alimentation se fait par rubans,jusqu'à atteindre un étirage total de 6 à 7,50 environ.
Dans les bancs intermédiaires de type classique, alimentés par bobines du banc en gros, l'étirage partiel d'entrée, ou mieux, "l'étirage
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de rupture de torsion" est maintenu dans des limites de l'ordre de 1,15,-1,22.
Pour ce qui concerne les fils peignés, le procédé, objet de l'invention, permet, en plus des avantages déjà signales: k) de réduire en moyenne à 3% le poids de la blousse, du fait que l'on utilise- avec l'appareil ci-après décrit= grâce au parallélisme réalisé - des fibres d'une longueur utile,qui seraient autrement éliminées par les barrettes ou les dents du peigne.
Dans les deux cas, soit pour les fils cardés que pour les fils peignés, on réalise une sensible amélioration qualitative du fil, malgré la suppression d'un ou de deux passages d'étirage, bien entendu, faut-il toujours que la nappe des battoirs soit suffisamment régulière.
D'autres avantages encore, de caractère technico-économique, caractérisant la nouvelle invention, sont-. i) une augmentation de 30 à 40 % du contenu en poids des pots collecteurs., due à la condensation des rubans de carde; j) un rendement supérieur du banc d'étirage à rubans,dû à la plus grande capacité des pots collecteurs qui dérive de la condensation des rubans et a pour conséquence la diminution du nombre des arrêts.
Dans le cas d'alimentation par nappe.-
Un meilleur-rendement du banc à étirage à nappes, réalisé à la machine de réunissage, qui,à parité de volume, présentent un poids de 25- 30% plus grand.
1) Une quantité plus réduite de fibres (masse) fournies aux bancs d'étirage alimentés par rubans ou par nappes, et, par conséquent un travail plus correct permettant de diminuer opportunément l'action d'étirage aux bancs; m) un rendement supérieur du banc intermédiaire alimenté par rubans (moins d'arrêts et, partant, moins de soudures), dérivant de la différence sensible en poids entre le contenu en ruban des pots collecteurse et l'alimentation à bobines du banc en gros;
n) la production d'un fil plus régulier, pour ce qui concerne la résistance et le titrage, par suite des conditions améliorées de travail et des arrêts moins fréquents des machines, provoquant les inévitables "épaisseurs" ou "épaississements" et "amincissements", o) l'obtention de fils beaucoup plus résistants du fait que le temps de traitement des fibres a été raccourci de sorte que celles-ci en sont moins affaibles et moins débilitées; p) l'obtention de fils plus propres, spécialement les fils teints, puisque l'action du peigne est bien souvant suffisante à dévider, ouvrir ou désagréger les tresses, les noeuds, etc..., dont la présence est évidente dans les fils et dans les tissus, spécialement s'ils sont teints, et absorbent de ce fait une plus grande quantité de couleur;
q) un prix de revient moindre de l'installation dû au nombre plus exigu des machines et au rendement supérieur du cycle de production; r) un profit en demi-travaillés, par suite de la manipulation plus limitée de la matière; s) une réduction du nombre des pots collecteurs grâce à la suppresion d'un ou deux passages du banc d'étirage et à l'augmentation du contenu en poids de ruban desdits .pots; t) une circulation amoindrie en "matière première", grâce à l'élimination de quelques machines et à la meilleure condensation des rubanso
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Il s'ensuit : u) un profit en espace dans les installations; v) une sensible économie en force motrice; w) une moindre consommation en lubrifiant; x) une limitation du service d'entretien, des pièces de re- change, des accessoires;
y) une luminosité plus accentuée des locaux de service grâce à la suppression des machines et des râteliers des bancs intermédiaires; z) une économie correspondante en main-d'oeuvre.
L'appareil qui sert à la réalisation du procédé selon l'inven- tion, se caractérise essentiellement en ce qu'il comporte quelques paires de cylindres susceptibles de transformer le voile de carde en ruban, un peigne à boucles tournant chargé de la séparation et de la parallélisation des fibres composant les rubans.
Ces rubans, parallèlisés et étirés au préalable, sont guidés vers la calandre de la carde et passent ensuite dans un entonnoir condensa.teur dont la bouche est d'un diamètre de 2,8 à 3 mm, après quoi les rubans se disposent dans les pots collecteurs respectifs.
Selon une forme de réalisation caractéristique de l'appareil et un exemple d'exécution particulièrement approprié, l'invention comporte un cylindre peigneur à pointes métalliques, interposé entre deux cylindres rainures, destinés à l'introduction et à la sortie du ruban. Sur ces cylindres sont superposés deux cylindres de pression, garnis de caoutchouc ou matière analogue, qui sont maintenus tous les deux simultanément propres à l'intervention d'un autre cylindre, revêtu ou recouvert avec du drap et qui repose' sur les cylindres susmentionnés.
En-dessous du cylindre peigneur, une brosse cylindrique tournante est chargée de nettoyer en continu et simultanément les pointes métalliques dudit cylindre et les deux cylindres rainures. Le cylindre rainuré chargé de l'introduction du voile est prévu en regard d'un entonnoir à ouverture profilée, susceptible de guider l'introduction du voile, tandis que le cylindre rainuré de sortie est placévis-à-viss d'un plateau porte-ruban, muni d'une brosse fixe qui se charge du nettoyage ultérieur des rainures.
D'autres .organes, assumant la commande de la rotation et de la régulation des cylindres, ainsi que des organes facilitant le montage et le démontage de ces éléments - le tout supporté, renfermé et isolé contre les infiltrations d'huile par un bâti protégé et couvert de manière appropriée contre le pénétration de la poussière- complètent l'appareil.
Dans les dessins annexés, illustrant à titre purement indicatif, nullement limitatif de la portée de l'invention, une forme de construction et d'application de l'invention, est montrée une réalisation préférée de l'appareil en question.
Dans ce dessins la figure 1 montre une coupe transversale de l'appareil; la figure 2 une vue frontale de l'embouchure de l'entonnoir pour le passage du voile de carde; la figure 3 représente une coupe du cylindre peigneur à pointes métalliques- la figure 4 représente une vue du système articulé agissant sur les cylindres de pression;
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la figure 5 est une vue perspective du système de commande des cylindres rainurés; la figure 6 représente une roue perspective du système de commande du cylindre peigneur et des brosses de nettoyage tournantes; la figure 7 montre une coupe de l'organe -de commande à friction; la figure 8 représente une coupe de l'organe commandant l'en- clanchement du cylindre peigneur et de la brosse tournante;
la figure 9 est une vue perspective de l'appareil appliqué à une carde représentant l'entrée du ruban dans l'entonnoir du condensateur des calandres alimentant le pot collecteur (carde de type normal avec un seul voile,un ruban:, un distributeur et un pot collecteur).; la figure 10 montre une coupe de l'entonnoir condensateur avec le ruban en train de passer à travers les cylindres des calandres;. la figure 11 montre une coupe du ruban passant des calandres au pot collecteur.
Référant aux figures de 1 - 11 montrées dans les dessins.-
Le voile 1 provenant de la manière bien connue du peigneur de la carde, passe à travers l'embouchure d'un entonnoir 2, comportant une ou- verture préférablement rhomboïdale, indiquée en 1,, dans le but d'aplatir au préalable le voile de carde et de la forcer à entrer, sous forme de ruban et de renforcer, opportunément, les lisières de ce ruban lui-même.:
Ledit ruban -passe entre deux cylindres 4 et 5, dans lesquels la vitesse périphérique est évidemment celle indispensable pour un travail spécifique et qui sera sensiblement égale à la vitesse du peigneur.
Le cylindre,¯4 sera commandêp de préférence, à l'aide d'une transmission appropriée, par le mouvement mécanique de la carde, et con- stitué d'un cylindre en acier à surface rainurée dans le sens axial, alors que le cylindre de pression 5, superpose ', sera préférablement revêtu de caoutchouc ? ou d'une matière similaire, en vue de, réaliser un moyen de prise et d'entrainement de sûreté absolue.
Une paire de cylindres analogues'.6. et 7. (cylindres de sortie) dont le cylindre 6, comme le cylindre 4 présente une surface métallique rainurée et le cylindre 7, comme le cylindre 5, est garni de caoutchouc ou similaire, effectue l'étirage nécessaire selon un rapport de vitesse périp- hérique existant entre eux et ledit rapport pourra à titre d'exemple varier de 1,30 à 1,70 et selon la matière qui doit etre travailléeo
Sous l'action des cylindres ¯4 et 5, 6 et 7, le ruban 1 est for- cément entraîné sous l'action du peigne 8,qui tourne entre les deux couples, tandis que ses pointes passent à 1 mm de la surface du cylindre 6.
Ledit peingne 8 (hérissons) est constitué par un petit tubenenn bronze, garni de pointes d'acier à section circulaire, inclinées vers le peigneur d'un angle déterminé par rapport à la position radiale et retenues au centre, sur l'arbre comportant le peigne, par deux disques latérauxo
Ces pointes sont disposées sur ledit peigne selon des lignes réciproquement déportées, par rapport aux lignes des génératrices, pour provoquer la séparation des fibres élémentaires; en outre, la position de travail dudit peigne est prévue telle, que les pointes s'introduisent jus- qu'au fond du champ d'aiguilles (surface du tube) dans le ruban, qui présente, par rapport à elles., un glissement horizontal dans la même direction.
Pour faciliter ultérieurement? la pénétration de l'arc du peigne dans le ruban, sa vitesse périphérique est légèrement inférieure la vitesse des cylindres introducteurs et 5, ce qui fait pénétrer les fibres plus aisément dans le champ d'aiguilles respectifs De cette façon, les fibres,
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non tendues s'enfoncent très doucement dans le peigne et sans que les aiguilles pendant leur marche circulaire - soulèvent de flocons, et vien nent déterminer un avancement irrégulier des fibres par rapport à la masse travailléeo
Partant, le peigne 1 est appelé, non seulement à soutenir mais encore à retenir, en même temps, les fibres dont les extrémités antérieures se sont déjà engagées dans les cylindres étireurs, si bien que leurs extré- mités arrière sont tirées,
avec une certaine tension, par les cylindres au travers des aiguilles et par conséquent séparées des fibres suivantes qui n'ont pas encore atteint la paire des cylindres étireurso 0'est en ce moment qu'à lieu l'étirage, le parallélisme et un accroissement du degré de nettoyage de la matière fibreuse sous traitement, qui est une action d'étalage, le champ d'aiguilles et laissera;, après elle, un nombre plus ou moinssemences (motes) , cosses (pin) , fragments de fibres, ainsi que des réssdidus sableux et térfeux enagéméral (sand), etc...
L!éoartement entre le peigne 8 et les paires de cylindres 4 et 5, 6 et est établi de manière fixe pour la longueur des fibres de 12 à 45 mm, c'est-à-dire pour une longueur considérée moyenne, Pour les fibres plus longues de laine, fibres synthétiques et similaires, les diamètres des cylindres rainurés et de pression ainsi que le diamètre du peigne seront naturellement augmentés d'une quantité convenable, et, dans certains cas il sera opportun d'intercaler, entre la paire de cylindres introducteurs et le peigne, une ou deux paires de cylindres de guidage, situés de n'im- porte quelle manière; en tout case l'éoartement sera toujours fixe, augmentable par rapport à l'éoartement actuel., en conformité avec la longueur des fibres.
Le cylindre de pression 7 sera toujours disposé - à sa sortieplûtot vers le peigne ± et, par conséquent désaxé par rapport au cylindre , ceci dans le but de réduire la distance de pinçage entre les pointes des aiguilles et l'engagement du ruban, entre les cylindres et 7,pour éviter une fluctuation des fibres au cours du traitement et pour augmenter l'action! d'étalage desdites fibres.
A sa sortie, le ruban, qui présente un aspect aplati de la largeur de 30 mm environ, rencontre le rouleau guide-ruban 9, en matière antistatique, qui l'entraînera vers les calandres de la oarde; à travers l'entonnoir de oondensation, où il est forcé de prendre une forme de section circulaire et par l'intermédiaire du distributeur, il est introduit dans les pots collecteurs.
La vitesse de rappel des calandres sera sensiblement analogue à la vitesse du ruban sortant de l'appareil formant l'objet de la présente invention.
Il est certain que dans le procédé de peignage, l'appareil susmentionné réduit - à parité de conditions - la blousse de la peigneuse de 3%. Ceci est dû au fait que la peigneuse sélectionne, en soi-même, toutes les fibres n'atteignant pas une longueur déterminée et, puisqu'elle élimine aussi toutes les fibres qui, bien que d'une longueur convenable, se trouvant dans une position transversale par rapport à la direction suivie par le mouvement du peigne, il s'ensuit que la sédection des fibres sera plus grande ou moins grande en fonotion de leur longueur majeure ou mineure et en fonction du parallélisme plus ou moins prononcé, condition évidement fort réduite, en tant que l'appareil en question se charge de redresser et de séparer au préalable les fibres élémentaires, et de les égaliser sous tension en les rendant plus longues.
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Par 10 est indiqué un frotteur ou nettoyeur librequi agit sur les cylindres 5 et 6, et qui est constitué par un rouleau en bois garni de feutre.
11, indique une brosse tournante avec soies radiales, susceptibles de maintenir les aiguilles du peigneur 8. bien brillantes et de nettoyer en même temps, non seulement lesdites aiguilles mais encore les cylindres rainurés 4 et 6, tandis qu'une escoubette 12,située: en position fixe par rapport à un plateau appelé à recevoir le ruban 13, concourt à un nettoyage ultérieur du cylindre rainuré, 6.
Deux barrettes courbées 14, serrées par le levier de pression 15 trouvant son point d'appui sur le tourillon 16 et retenu par une manette à crochet 17, prenant à son tour son point d'appui sur le tourillon 18 et réagissant sous la pression du ressort 19, lorsque la manette 17 prend une position verticale, viennent constituer le système articulé simultané de la pression aux axes des cylindres , et 7, pour l'enclenchement et le déclenche- ment de ceux-ci.
La pression exercée sur le train d'étirage qui agit sur le ruban 1 est plus importante sur la paire de rouleaux 6-2. que sur la paire de rouleaux 4 - 5; elle est constante pour n'importe quel service de l'appareil et est limitée une force suffisante à consentir un étirage correct.
Un couvercle intérieur 20, articulé sur le tourillon 16 et comportant les languettes de soutien 21 du rouleau frotteur 10, et le couvercle 22 supportant le rouleau guide-ruban 9, viennent constituer une couverture de protection pour le groupe dit "train d'étirage*'.
Ledit groupe est soutenu et abrité par un bâti approprié, constitué de la base 23. des épaulementslatéraux 24 et du dos 25.
Deux couvercles latéraux 26 et 26; situés sur le côté de chaque épaulement, renferment et protègent les organes de commande, d'étirage et de peignage, de la poussière,
Un groupe de pignons dentés$ 27, 28, 29 et 30, commandés par la chaîne :il, constituent le système de commande des cylindres rainurés 4 et 6,0 Ladite commande s'obtient par la rotation de la roue dentée 32, qui regoit son mouvement d'un rogane tourant prédisposé sur la carde.
Dans l'appareil en question est incorporé un dispositif d'arrêt à friction, de bonne efficacité, qui opère normalement en deux cas:
Entre la roue dentée 32 et le pignon 27 est prévue une friction à disque 33, et le pignon peut tourner fou sur l'arbre ±± de la roue dentée et se rendre solidaire de ce dernier, par 1''intermédiaire d'un système de pression à rondelles élastiques 35, d'une clavette 37 et de quelques écrous régulateurs 38 et 38;
1 casladite friction agira par glissement, lorsque sur le cylindre rainuré 6, le ruban vient s'enrouler de manière partielle ou totale (surtout en manchon) et forcera le plateau 13 appelé à le recevoir de manière à provoquer le déblocage de la friction et par conséquent l'arrêt de l'appareilo
2 casune condition analogue se vérifie dans le cas où le ruban s'enroule sur le cylindre rainuré ± ainsi que sur les cylindres de pression 1 et 7, ce qui va causer l'augmentation du diamètre desdits cylindres, et provoquer un accroissement de pression, en sorte de déterminer le déclenchement de la friction et par conséquent, l'arrêt de l'appareil.
Un segment 39, articulé sur le tourillon !Il prévu fixe sur l'apaulement de l'appareil, contribue à soulever le pignon 29 dans la position voulue et de l'y fixer à l'aide de la vis 41 dans le but de tendre la chaîne 31 commandant le système.
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Un segment 42, situé comme le précédent sur l'épaulement de l'ap- pareil et comportant le pignon fou 43, qui reçoit son mouvement du pignon 44 du cylindre rainuré 4, constitue l'organe déclenchant le mouvement et suscep- tible de commander le cylindre peigneur 1 autant que la brosse ou le balai tournant 11.
Ces organes, c'est-à-dire le peigne 1 et la brosse 11, reçoivent leur mouvement de rotation du fait qu'ils sont supportés par deux soutiens en coulisseau 45 et 45' (celui '= ci non représenté sur le dessin) places sur chaque épaulement de l'appareil, et dont l'un porte les roues dentées 46, !Il et , parmi lesquelles la roue 46 avec le tourillon 49 se charge de la commande du cylindre peigneur , tandis que la roue !Il, prévue folle sur son tourillon 50, est l'organe intermédiaire réalisant la commande de la roue 48, dont l'arbre 51 commande la brosse tournante 11 dans le même sens de rotation que le cylindre peigneur.
Dans le but de pouvoir abaisser simultanément tout le système oomportant le cylindre peigneur et la brosse tournante par rapport aux cylindres rainurés à et 6, lorsqu'on doit introduire le voile au début du fonotionnement de l'appareil, et aussi en vue d'éviter que ce voile ne s'enroule sur le cylindre peineur et pour réaliser le nettoyage des organes tournants tels que cylindre peigneur et brosse et pour pouvoir monter et démonter ces derniers, les deux coulisseaux 45 et 45' peuvent glisser dans leur guide respectif ménagé sur chaque épaulement de l'appareil, et être guides par les plaques 52 et 52' sous l'effet de la pression exercée par une dent 53 sur la tige réglable de chaque coulisseau, ladite dent étant comman- dée par le doigt 55 solidaire du tourillon 16 comportant le couvercle 22 et, cela,
toutes les fois que ledit couvercle est soulevé.
Un ressort de,opposition 56, prévu pour chaque coulisseau, réagit sur la tige 57 de ce dernier et tend à maintenir le système tout entier, constituépar l'organe peigneur et la brosse tournante, constamment soulevé dans une position bien définie, lorsque le couvercle 22 est abaissé et que l'appareil fonctionne.
La rapidité et la facilité avec laquelle on peut enlever et remettre en place soit le cylindre peigneur 8, soit la brosse tournante 11, sont telles que montage de ces organes sur l'arbre de commande respectif, est réalisé à l'aide d'un système élastique-télésoopique, prévu sur chaque extrémité de chaque axe, tant dudit cylindre peigneir que de la brosse tour- nanteo
Ce système est constitué par une douille 50 qui glisse sur les extrémités creuses des axes et contient le ressort 59 dont la course est limitée par une fente rhomboïdale @ ,et la dent de retenue 61.
La douille comporte, sur son extrémité plate des broches et des trous susceptibles de correspondre à d'autres broches et trous ménagés sur le disque 62, solidaire de l'arbre des roues dentées motrices 46 et du mécanisme de commande
Un système d'engagement analogue est prévu sur l'extrémité opposée de chaque axe du cylindre peigneur et de la brosse tournante, de sorte que la disposition des trous et des broches d'engagement vient assurer l'embrayage de l'organe de commande dans la position due et prévue pour chaque organe peigneur et frotteur sans possibilité d'erreur, puisque ledit embrayage est consenti seulement dans une position bien déterminée.
Tous les organes de commande, de transmission, de renvoi et de régulation - réciproquement interchangeables - peuvent être disposés sur la droite ou sur la gauche de l'appareil, le tout selon la position de commande de la cardeet tous les organes tournants sont de préférence montés sur roulements à billeso
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Puisque l'appareil à étirer les rubans de carde, qui forme l'objet de la présente invention, est situé - par rapport à la carde- à la place occupée par les calandres disposées sur les cardes aux abords du peigneur, et qui sont ici suppriméesle ruban qui sort de l'appareil est guidé vers le calandre 63 du. distributeur 64 du pot collecteur à travers l'entonnoir de condensation 66.
Cet entonnoir de condensation présente une embouchure de passage limitée à 2 8 = 3 mm selon. le titrage et la mesure des fibres à traiter.
Il transforme le ruban de forme plate en un ruban à section circulaire, de diamètre amoindri, et permet d'augmenter le poids du ruban ( de 30 à 40%) dans le pot collecteur, sans pour cela endommager les fibres. 0'est la conséquence dérivant du parallélisme préalable des fibres réalisé par l'appareil formant l'objet de la présente invention, qui maintient toutefois la pression adoptée inchangée dans les calandres, alors que, ordinairement, le ruban passait à travers un entonnoir dont l'embouchure de passage présentait un diamètre de 6 mm.
Ledit ruban qui change sa forme plate en une forme à section circulaire, reprend sa forme plate à l'entrée du train d'étirage et se dispose sous forme de nappe d'épaisseur uniforme, ce qui permet de réaliser un alignement plus correct des fibres et favorise, en outre, l'action d'étirage.
Tout cela se fait d'une manière différente de celle résultant des moyens antérieurs dans lesquels la condensation est produire par compression dans une rainure ménagée dans les calandres (système adopté par quelques constructeurs) pour réaliser un ruban à section réduite, système qui, non seulement demande une force de compression considérable, mais encore empêche le laminage ultérieur correct sur les organes d'étirage, puisqu?une partie . centrale du ruban reste dure et, surtout, présente des sections variables ce qui porte à l'augmentation de l'écartement et de la pression à l'entrée du train d'étirage et vient notablement préjudicier le développement correct du traitement.
La description qui vient d'être faite, se rapporter l'application de l'appareil sur les cardes de type normal, produisant un voile, un ruban et disposant d'un seul distributeur et d'un seul pot collecteur.
Pour les cardes qui produisent 2 voiles, 2 rubans, et qui sont équi-
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µãai,xàvoea E*4x @a%seolleateurs du. ruban, l'appareil ne diffère point de celui décrit plus haut et illustré aux dessins annexés, avec la seule variante, que l'entonnoir, pour l'entrée du voile, comportera deux embou- chures rhomboïdales et que la séparation des rubans, en traitement dans l'appareil, est assurée par un organe guide-ruban de type spécial en matière synthétique, qui est intercalé entre les deux cylindres de pression et est soutenu par les axes desdits cylindres.
Grâce à la disposition différents organes constituant l'appareil à étirer les rubans de carde, on peut réaliser, selon l'exposé précédent, un nouveau procédé dans le domaine de la filature des fibres textiles en général, ainsi qu'un appareil susceptible de procéder à l'étirage préliminaire des rubans et, partant, d'améliorer sensiblement les caractéristiques de filabilité par le fait qu'on a produit préalablement le parallélisme des fibres, contenues dans le ruban de carde, ledit parallèlisme correspondant parfaitement au parallélisme conféré aux fibres par un passage d'étirage aux étireurs, tandis qu'en même temps le travail desdits étireurs est facilité et rationnalisé puisqu'ils sont alimentés avec rubans ou nappes à titrage plus fin, alors que le contient des pots collecteurs, en poids de ruban, est augmenté,
sans compter tous les avantages ultérieurs que nous venons d'é- noncer.
L'appareil susmentionné, dont le fonctionnement ressort clairement de la description précédente ainsi que des dessins annexés, peut être appliqué et adapté aisément à n'importe quel genre de carde, même de modèle
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démoda et demande un minimum d'énergie motrice que toute carde sera à même de fournir sans devoir subir des transformations radicales,
Cet appareil? qui produit des rubans à fibres parallèles et éti- rées, permet, en outre,l'emploi d'un seul passage aux étireurs, quelle que soit leur alimentation et donney comme produiteun fil correct et uni- formebien propre et de bonne résistivité.
De plus, cet appareil - tout en garantissant la même productivité de la carde et un degré d'intensité invariable ,permet de réaliser un ruban de carde à titrage plus fin,préalablement parallélisé et étiré et, sur le même plan de travail et pour la même mèche de sortie, une réduction notable de l'étirage total du banc unique ou la suppression du banc en-gros et une alimentation du banc intermédiaire normal avec du ruban et, enfin, des résul- tats de production absolument meilleurs au point de vue de la qualité.
Il convient de noter qu'en utilisant l'appareil conforme à la présente description, la blousse de peignage est inférieure grâce à la sépara- tion des fibres élémentaires que l'appareil permet d'obtenir et que le meil- leur parallèlisme et allongement des fibres réalisé combiné à la propreté supérieure des fibres, représenté un avantage d'une importance exceptionnelle dans le domaine spécial des produits teints.
En outre, l'appareil, malgré ses dimensions réduites, à le mérite d'utiliser des mécanismes simples, à fonctionnement assuré, facilement interchangeables et aisémentaccessibles et de présenter des avantages technico- économiques appréciables dérivant d'une chaîne plus réduite de fabrication.
Il va sans dire que la forme et les détails de construction des organes d'étirage, de peignage, de régulation, de commande et de condensationpeuvent varier suivant les exigences posées par l'application pratique et être réalisés à l'aide de moyens différents mais toujours équivalents aux moyens plus haut décrits et illustrés,
Ces moyens peuvent, en outre, être combinés à des organes complémentaires, plus ou moins coordonnés, imposés par les exigences d'installation et dapplcation de l'appareil, ou nécessaires pour la facilitation du contrôle, de la mesure etc...., sans pour cela sortir du cadre de l'invention, et partant, du domaine de protection accordée par le présent privilège industriel,,
REVENDICATIONS.
lo-Procédé pour paralléliser, redresser et étirer au cours du cycle de filature, les fibres des rubans sur les machines textiles en général et sur les cardes pour coton, laine, fibres synthétiques et similaires en particulier, dans le but de réduire, à un seul, le passage aux étireurs dans les opérations d'étirage ultérieures des rubans ou nappes, par lequel, le,voile de la carde est d'abord transformé en un ruban à section plate, parallélisé et étiré et successivement réduit en un ruban à section circulaire présentant un parallélisme des fibres correspondant au parallélisme conféré à ces fibres par un passage d'étirage sur les organes étireurs.