Procédé et appareil pour fournir à des moules, à travers un ouvreau, des usasses de verre en fusion formant chacune la charge d'un moule. L'invention comprend nu procédé pour fournir à des moules à travers un ouvreau des masses de verre en fusion formant cha cune la charge d'un moule, et un appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé.
Ce dernier est caractérisé par le fait que ces masses formant la charge d'un moule sont détachées d'une masselotte cri suspension au- dessous de l'ouvreau, masselotte dont la con formation est déterminée en faisant varier pendant qu'elle se forme les conditions d'é coulement du verre à travers l'ouvreau.
L'appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé comporte un four de verrerie et un ouvreau d'écoulement du verre en fusion. Il est caractérisé par un piston monté vertica lement au-dessus de l'ouvreau et pouvant se déplacer clans l'axe de cet ouvreau saris entrer en contact avec ses bords, de manière à per mettre de régler les conditions d'écoulement du verre à travers l'ouvreau, et par des moyens pour détacher chaque fois la charge de la masselotte formée. Le dessin annexé représente, à titre d'ex emple, une forme d'exécution de cet appa reil.
La fig. 1 est une vue antérieure en élé vation de l'ensemble de la partie supérieure de la machine; La fig. 2 est une vue latérale correspon dante prise de la droite (fig. 1) partielle ment en coupe faite suivant la ligne 2-2 de la fig. 1, un mécanisme de sectionnement étant supprimé; La fig. 3 est une vue latérale partielle prise de la droite (fig. 1), montrant la partie inférieure de la machine; .La fig. 4 e'st une vue antérieure en élé vation de la partie inférieure de la machine, supprimée en fig. 1;
La fig. 5 est une coupe horizontale faite suivant la ligne 5-5 de la fig. 7; La fig. 6 est une vue antérieure en élé vation avec parties en coupe, faite suivant la ligne 6-6 de la fig. 7; La fig. 7 est une coupe faite suivant l'axe médian 7-7 de la fig. 6; La fig. 8 est une élévation de détail montrant titi porte-couteau et soir couteau; La fig. 9 est une vue en plan correspon dante de ce détail; La fig. 10 en est une coupe horizontale faite suivant la ligne 10-l0 de la fi-. 8;
La fig. 11 en est une coupe verticale faite suivant la ligne 11-11 de la fig. 8; La fig. 12 est une autre vue de détail montrant en coupe verticale l'axe d'oscilla tion du levier de commande du couteau de droite de la machine (fig. 1); La fig. 13 est une coupe horizontale cor respondante faite suivant la ligne 13-13 de la fig. 12; La fig. 14 est également une vire de détail montrant en élévation une came com mandant un organe de poussée et les roues dentées qui l'actionnent;
Les fig. 15, 16 et 17 sont des coupes faites respectivement suivant les lignes 15 15, 16-16 et 17-17 de la fig. 14; Les fig. 18 et 19 sont des vues en coupe semblables à celle de la fig. 15, montrant les positions de réglage extrêmes de la came de l'organe de poussée; La fig. 20 montre à part cri élévation le dispositif de réglage à vis sans fin pour la came de l'organe de poussée; Les fig. 21 et 22 montrent des variantes de la forme des éléments de ladite carne; Les fig. 23 à 26 montrent divers types de moules avec leurs charges de verre;
Les fig. 27 à 31; 32 à 36 et 37 à 38 montrent des phases de la formation des charges pour les moules représentés respecti vement aux fig. 23, 24 et 26'; .
Les fig. 39 et 40 expliquent la manière d'étrangler le col d'une masselotte suspendue; Les fig. 41 à. 45 montrent des phases de la formation d'une colonne de verre sortant comme un jet; Les fig. 46 à 49 montrent diverses for mes de pistons, et Les fig. 50 et 51 sont des vues schéma tiques d'une came et du galet actionnant l'un des couteaux.
Le verre en fusion s'écoule du four de verrerie 1 par titi canal 2 (fig. 2) à titi ouvreau 3 où titi piston 13 mobile verticale- nient au-dessus de l'ouverture' de l'ouvreau vient agir sur lui.
Au fur et à mesure qu'il s'écoule pério diquement par l'ouvreau, le verre en fusion forme des masselottes en suspension, des quelles des doses correspondant aux charges des moules sont détachées par des couteaux 4 effectuant un mouvement alternatif au dessous de l'ouvreau.
Les charges ainsi détachées de la masse lotte viennent tomber sur une glissière hu mectée 5 et glissent le long de celle-ci jus qu'aux moules 6, qui sont montés sur la table 7 d'une machine à mouler agissant synchro- niquenient avec la machine à distribuer.
Le conduit 2 est construit en matière réfractaire et est revêtu dessous et de côté d'un isolement calorifuge 11.
Le soubassement 15 supporte le conduit 2 par l'intermédiaire de supports réfractaires <B>10</B> et est muni de deux consoles 16 qui sort tiennent une caisse 14 fixée art moyen de vis 17. Sur les consoles sont montées cri outre des vis de serrage 18, destinées à main tenir la caisse 14 appuyée contre l'extrémité dit conduit, ainsi que des égouttoirs amovi bles 20 destinés à recevoir l'eau réfrigérante retombant des couteaux 4 et des distributeurs d'eau 21.
Au-dessus de l'ouvreau se trouve un cou vercle en matière réfractaire 22 qui est ren fermé clans (tue enveloppe en métal 23 qui sert cri même temps de récipient à des ma tériaux calorifuges 11 qu'une plaque métal lique 24 maintient en place. La plaque 24 et le couvercle 22 sont percés d'ouvertures à travers lesquelles passe le piston ou l'or gane de poussée. En arrière de ce couvercle se trouve, au-dessus du conduit, titi deuxième couvercle 25 en matière réfractaire, qui est disposé de façon à pouvoir contenir un ealori- fuge 11 retenu en place par une plaque mé tallique 26.
Le conduit et l'ouvreau sont chauffés à l'aide d'un dispositif approprié, tel qu'un brûleur à gaz 27 qui pénètre à travers la paroi latérale 30. Des vannes d'admission 31 pour l'air et le gaz permettent de régler la flamme qui remplit partiellement l'espace au-dessus du verre en fusion. Les produits de combustion sont évacués par la cheminée en brique 32 qui est soutenue par des linteaux 33 en matière réfractaire. Un registre 34 qui est monté oscillant sur un axe 35 est réglable -tu moyen d'un levier 36 et d'une barre 37 dont l'extrémité extérieure porte une manette et des encoches 38 pouvant s'enclencher sur un arrêt 40.
Une vanne 41, destinée à régler l'écoule ment du verre, est suspendue par l'intermé diaire de bielles 42 à des bras 43 qui sont montés fixes sur chacune des extrémités de l'arbre 44. Le bras 43 de droite porte une aiguille indicatrice 45 qui sert, en combi naison avec un secteur gradué 46, à indiquer la position de la vanne, laquelle est réglable au moyen d'un volant 50 qui est fixé sur une vis 47 faisant pression sur un bras d'é querre 51 .du levier 43 de droite.
Sous la tête 12 formant l'ouvreau est appliquée une lunette de coulée 52 (fig. 6 et 7) en matière réfractaire. Cette lunette est tenue par une couronne 53 en métal, qui est articulée au moyen d'une charnière ouverte 54 sur un ' axe 55 et est serrée par en des sous contre une butée à l'aide de vis 56.
Entre la lunette de coulée et l'ouvreau est comprimé un joint 57 en argile réfrac taire. Le diamètre de l'orifice de coulée peut être changé à volonté par un changement rapide et facile de la lunette.
Le bâti de la machine est supporté par la plaque de fondation 58 (fig. 3 et 5) et se trouve placé de façon à encadrer le con duit et l'ouvreau. Il se compose de montants 60 sur les extrémités supérieures desquels sont montés l'arbre de commande 61 et plu sieurs axes d'oscillation. L'arbre de commande peut être actionné au moyen d'une poulie 62 et être couplé avec un mécanisme de mou lage, par l'intermédiaire de dispositifs synchro- nisateurs appropriés quelconques. Sur l'arbre 61 sont montées des cames 63 chargées d'ac tionner les couteaux et il sert en même temps d'axe pour les cames actionnant le piston.
Les couteaux 4 sont à encoche comme le montre la fig. 9, de façon . à leur permettre d'enserrer le verre sur tous les côtés et en même temps de le sectionner. Les lames des couteaux sont fixées à des manches 64 mon tés sur des porte-couteaux réglables 65 (fig. 8 à 11). Le manche 64 de chaque couteau est tenu de façon démontable par la partie inférieure fendue 67 d'un chariot vertical 66. Ce chariot 66 est ajusté dans une glissière d'un chariot transversal 71 qui coulisse à son tour dans une glissière 78. Le réglage longi tudinal des couteaux 4 est obtenu en enfon çant leurs manches plus ou moins loin dans les chariots 66 et en les bloquant ensuite au moyen de vis 70.
Le réglage des couteaux dans le sens vertical est obtenu en haussant ou en abaissant chaque chariot 66 au moyen d'une vis 72 et d'un volant 73, une vis 74 et un écrou de serrage 75 servant à bloquer chaque chariot 66 dans sa position voulue. Les couteaux peuvent enfin être réglés dans le sens transversal en déplaçant les chariots transversaux 71 qui sont ensuite bloqués aux moyen des vis 76 et des manchons dé ser rage 77. De cette façon, les couteaux sont réglables dans trois directions dans le but de leur donner la position relative voulue par rapport à l'ouvreau et l'alignement nor mal de l'un avec l'autre.
Les porte-couteaux qui viennent d'être décrits sont montés sur les extrémités de coulisseaux 80 guidés entre des galets de gui dage 79 montés fous sur les montants 60 et protégés par des gaînes 81. Les coulisseaux 80 reçoivent un mouvement alternatif de rap prochement et d'écartement au moyen de leviers 82 portant à leurs extrémités infé rieures des galets 83 qui viennent s'engager dans des coulisses 84 des coulisseaux 80.
Les leviers de commande 82 actionnant les couteaux sont montés oscillants sur des tou- rillons 85, 86 des montants 80 et leurs ex trémités supérieures portent des galets 87 que des ressorts 90 maintiennent constam- ment appliqués contre les cames 63 comman dant les couteaux.
Les couteaux peuvent être immobilisés dans leur position arrière sans interrompre la marche du reste de la machine en plaçant le levier à main 91 dans la position montrée aux fig. 3 à 5.
Cette manceuvre fait osciller l'arbre 92 dont le mouvement est transmis par l'inter- inédiaire du secteur denté 94 et de la roue d'angle 95 à l'arbre 93 sur lequel sont fixées deux cames 96 contre lesquelles sont appli qués les galets 97 de chariots verticaux 98. Des bielles 100 couplent ces chariots avec des leviers 101 qui sont montés oscillants sur les tourillons 85 et 86 et qui viennent s'appuy er contre le dessous des prolongements 10? des leviers de commande des couteaux.
De cette façon, les leviers de commande des couteaux peuvent être écartés complètement des cames qui les actionnent, alors que ces cames continuent à tourner. Le levier 91 peut être fixé dans sa position au moyen d'un verrou 103 actionné à l'aide d'iiii bou ton 104.
Pour pouvoir diriger la formation des extrémités inférieures des masselottes pen dant que la machine marche, le mécanisme de sectionnement est muni de dispositifs pour augmenter ou réduire la vitesse à laquelle les couteaux sectionnent le verre. Les cames 63 (fig. 50 et 51) actionnant ce mécanisme, ont une forme telle qu'elles impriment aux chariots porte-couteaux, vers les extrémités intérieures de leurs courses, une vitesse gra duellement décroissante, de telle sorte que la vitesse du sectionnement peut être variée en variant les positions respectives des cha riots auxquelles le sectionnement commence.
Dans ce but, les parties des tourillons 85 et 86 sur lesquelles sont montés les leviers de commande 8'? des couteaux, sont excentrées par rapport aux parties qui sont logées dans le bâti; l'excentrage du tourillon 86 étant dirigé vers le bas (fig. 12), tandis que celui du tourillon 85 est dirigé vers le haut.
Lors que les excentrages des tourillons sont réglés de façon à rapprocher leurs axes excentrés l'un de l'autre, les couteaux commencent à couper plus tôt, à un moment où les galets respectifs 87 cheminent sur une partie plus rapide de la surface curviligne des cames (fig. 50) de telle sorte que le sectionnement s'effectue à une vitesse plus grande, produi sant ainsi une masselotte à bout plus obtus.
Lorsque les axes des parties excentrées des tourillons 85 et 86 sont au contraire tournés en dehors, les couteaux sectionnent le verre dans une phase plus tardive de leur course, c'est-à-dire à un moment où les galets 87 cheminent sur des parties moins rapides des cames 63 (fig. 51); ils sectionnent par conséquent le verre plus lentement et produi sent un bout plus pointu de la masselotte.
Les traits mixtes 105 des fig. 50 et 51 montrent les pentes respectives du profil de la canne aux deux points du sectionnement.
Les tourillons 85 et 86 sont tournés siuiul- tanément et chaque fois d'un angle équiva lent au moyen de leviers 106 (fig. 1, 1\?, et 13) couplés au moyen d'une bielle 107 dont la longueur est réglable au moyen d'un manchon 108 à filetage droit et gauche. L'un des leviers porte une manette 110. Un sec teur gradué 111, muni de vis de serrage 112, sert en combinaison avec un index 113 à indiquer l'angle de décalage des excentriques.
Entre des coupes successives, les couteaux sont refroidis au moyen de jets d'eau 21 (fig. 1 et 6) alimentés par des tuyaux 114, ré glés par des robinets 115. L'eau des jets vient frapper les couteaux dans leur position à bout de course arrière et est finalement recueillie par les cuvettes 20 d'où l'eau est ensuite évacuée.
Le piston 13, qui sert à régler le moment de la coulée et à régler la coulée et la for mation des masselottes, est en argile réfrac taire et effectue un mouvement vertical alter natif jusque dans la lunette de l'ouvreau, ou au delà étant guidé concentriquement par rapport à ladite lunette par des guides cylin driques 116 et 117, qui coulissent respecti- veinent dans des manchons de guidage 120 et 121 de la cage entourant l'ouvreau (fig. 2, 6 et 7). Sur le guide<B>117</B> est monté un bras 122 auquel est fixée démontable et réglable une tête fendue 123 recevant le piston au moyen de vis de serrage 124 pas sant dans des trous ovalisés de la tête 123 de faon à permettre d'avancer ou de reculer cette tête sur le bras 122.
Le bras 122 est bloqué sur le guide 117 au moyen d'une vis 125 qui permet de le faire tourner par rapport au guide 117. 1 Avec ce dispositif, la tête porte-piston 123 peut être rapprochée ou écartée radialement du guide 117 ou être tournée par rapport à lui et être bloquée une fois réglée, pour placer la pointe du piston dans l'axe de l'ouvreau, dans le but de compenser des déformations du piston ou des différences de formes de pistons différents. Sur le guide 117 est monté en outre un bras auquel est fixé un guide 116. L'extrémité inférieure de ce dernier guide vient se présenter devant l'échelle gra duée 127 qui est solidaire de la cage de l'ouvreau.
Cette échelle est graduée de façon à indi quer la position relative de l'extrémité infé rieure du piston par rapport à la face de dessous de la lunette de l'ouvreau.
Le piston est assujetti à sa monture 123 au moyen de vis 128 et peut être rapidement remplacé par un autre piston d'une forme désirée quelconque. Les fig. 46 à 49 inclus montrent différentes formes de pistons desti nées à produire des effets différents.
Le piston et sa monture sont suspendus au moyen d'une bielle 130 et de ses axes d'oscillation 131 et 132 à<B>un</B> levier 133 dont le moyeu 134 est monté oscillant sur l'arbre 135. Sur ce levier est montée une vis de réglage 136 portant un volant 137 (fig. 7).
L'extrémité de cette vis de réglage vient appuyer contre un autre levier 138 monté également oscillant au moyen de son moyeu 140 sur l'arbre 135, de telle façon que les deux leviers sont maintenus l'un à côté de l'autre entre des bagues fixes. Le levier 138 porte à son extrémité supérieure urt tourillon 141 sur lequel est monté ÉQu un galet 1d est maintenu appliqué contre la came 143 actionnant le piston (indiquée en traits mixtes à la fig. 7), par le poids<B>du</B> piston et de sa tête. La came 143 règle ainsi le soulèvement et l'abaissement du piston.
La position angu laire relative des deux leviers 133 et 138 peut être réglée en tournant le volant 137 pour faire tourner la vis de réglage 136, l'effet étant d'élever ou d'abaisser la zone de travail du piston. Le piston peut en outre être maintenu inactif dans sa position supé rieure en engageant le verrou 144 qui est monté sur le levier 133 par dessus un arrêt 145 adopté à l'arbre 146.
La longueur de la course du piston peut être variée en déplaçant l'axe 131 de la bielle 130 dans la coulisse 147 du levier 133 et en modifiant ainsi ' la longeur agissante du bras de levier. Cet axe 131 est muni d'un écrou au moyen duquel il peut être bloqué dans une position désirée quelconque en se guidant sur les indications des graduations le long de la coulisse 147 pour donner au piston la longueur de course désirée.
La came actionnant le piston est compo sée de plusieurs pièces, comme le représen tent les fig. 14 à 19. Les manchons 150 et 151 sont montés fous sur l'arbre de com mande principal 61 et sont respectivement munis de dentures d'angle 152 et. 153 à leurs extrémités extérieures, et de collerettes 154 et 155 à leurs extrémités intérieures. Ces collerettes font partie de la surface cur viligne de la came et servent en même temps d'organes de fixation à des cames rapportées 156 et 157 qui sont amovibles et qui servent à déterminer respectivement le soulèvement et la descente du piston.
La came 156 est montée sur la collerette de droite 155 et y est fixée amoviblement au moyen de vis. de serrage 158 qui viennent se visser dans la came et qui passent dans des fentes 160 de la collerette dans le but de permettre le réglage de la position de la came. .
Sur la collerette de gauche 154 est montée la came 157 qui règle la chute du piston. Cette came est également montée amovible- tuent sur sa collerette 154 au moyen de vis de serrage 161 qui passent dans les fentes 162 de cette collerette et qui maintiennent ainsi la came dans sa position. Gràce à ce dispositif, les deux cames peuvent être dépla cées autour de l'arbre indépendamment l'une de l'autre, de telle sorte que leur position angulaire relative l'une par rapport à l'autre, et à la périphérie de l'arbre, peut être variée dans une certaine limite.
Les fig. 14 à 17 montrent par exemple les cames calées à un intervalle de 17 degrés 1/2 l'une de l'autre, tandis que la fig. 18 les montre appliquées directement l'une contre l'autre.
La fig. 19 les montre séparées par un intervalle maximum de 40 degrés; tu) goujon 159 sert à empêcher de les séparer ail delà des limites permises.
L'arbre de commande principal 61 tourne dans le sens de la flèche indiquée sur la poulie de commande 62 et actionne les en grenages d'angle 163 et 164 qui sont fixés sur cet arbre. Ces engrenages actionnent les pignons 165 et 1(i6 qui actionnent à leur tour les roues d'angle 152 et 153 et font ainsi tourner les manchons 150 et 151 avec leurs cames. Les pignons sont montés rotatifs sur des porte-pignons 167 (fig. 20) qui sont montés rotatifs sur l'arbre principal 61 et sont munis de secteurs 170 à denture héli coïdale. Avec ces secteurs engrènent des vis sans fin 171 qui sont fixées sur des arbres 172 portant des volants 173 et 174.
En tournant ces volants, les porte-pignons 167 sont tournés sur l'arbre 61 et décalent ainsi les manchons 150 et<B>151</B> par rapport aux roues de commande respectives 163 et 164. Ce mouvement a pour résultat d'avan cer ou de retarder angulairement les man chons 150 et 151 sur lesquels sont montées les cames amovibles 156 et<B>157.</B> La position de ces cames peut ainsi être réglée de façon à les faire agir à n'importe quel moment désiré relativement aux couteaux et l'une par rapport à l'autre. En tournant le volant de droite 174, le manchon 151 de droite est avancé ou retardé, et avec lui la came 156 qui commande le soulèvement du piston.
En man#uvrant le volant de gauche 173, on avance ou retarde la came 157 qui règle la chute du piston, et en tournant les deux volants dans une mesure égale et appropriée, les deux cames peuvent être avancées ou retardées ensemble, modifiant d'une manière correspondante le moment des mouvements du piston par rapport à. celui des mouve ments des couteaux. Par ce moyen, les diffé rentes caractéristiques de l'action du piston peuvent être variées et le moment relatif de son intervention peut être avancé ou retardé par rapport à la manmuvre du sectionnement.
Pour indiquer d'une manière visible ces réglages des carnes de commande du piston; les axes 172- portent des dentures qui engrè nent avec des dentures des cadrans indica teurs 175 qui se déplacent par rapport aux index 150.
Le profil de la came 156 est préférable- ment disposé de façon à imprimer au piston pendant la première phase de sa course ascen dante une vitesse graduellement croissante, de telle sorte -que concurremment a.u déplacement du moment de la course du piston par rap port au sectionnement du verre, la rapidité du mouvement ascendant du piston pendant ce sectionnement peut être variée en avan çant ou en retardant la came 156 relative ment aux cames de commande des couteaux.
Les caractéristiques de la course du piston peuvent encore être modifiées en substituant d'autres cames amovibles produisant un sou lèvement ou une chute d'une nature désirée quelconque. Les cames<B>176</B> et 177 (fig. 21) donnent un soulèvement et une descente plus lents que celles représentées à la fig. 15, tandis que les cames 178 et 179 (fig. 22) donnent au contraire un soulèvement et aile chute plus rapides. Les vis de serrage dont sont munies les cames permettent un démon tage et un remplacement faciles.
La glissière inclinée 5<B>(fi-.</B> 2,<B>5</B> et<B>6),</B> est constituée par une matière poreuse et est humectée au moyeu d'eau amenée par un tube flexible 181 aboutissant à une cavité aménagée à l'extrémité supérieure de la glis sière. Un robinet 183 règle l'arrivée d'edu. Le verre, tombant sur la glissière, transforme cette eau en vapeur et glisse librement sur une mince couche de vapeur pour venir tom ber dans le moule.
Pour le travail, la vanne 41 est levée à la hauteur voulue pour maintenir la hauteur de charge voulue de verre en fusion au-dessus de l'ouvreau et la machine est mise en mar che de façon à imprimer leurs mouvements alternatifs au piston et aux couteaux.
Le verre en fusion s'écoule de l'ouvreau sous l'action combinée de la pesanteur et du piston, lequel règle le moment et les condi tions de son accumulation en masselottes qui restent suspendues les unes après les autres à l'ouvreau et à l'extrémité du piston. A chaque va-et-vient complet du piston corres pond un va-et-vient complet des couteaux qui détachent de chaque masselotte suspendue la charge d'un moule. Après chaque section nement, le bout fraîchement détaché restant sous l'ouvreau et qui forme l'extrémité infé rieure de la masselotte suivante est entraîné vers le haut ou est retardé dans sa descente par l'action du piston.
En réglant d'une manière appropriée les différents dispositifs de réglage, la forme de la tête du corps et de l'extrémité inférieure de la charge du moule peut être variée à vo lonté séparément, de la manière qui sera expliquée plus loin. .
La dimension de la lunette de l'ouvreau est choisie en tenant compte de la forme générale à donner au corps de la charge du moule, les diamètres utilisés pour une charge de moule longue étant plus petits que pour une charge courte. Une allure de travail plus grande nécessite en outre un ouvreau plus grand qu'il ne le faut pour une vitesse moindre, tandis qu'un verre d'une viscosité plus grande exige un ouvreau plus grand qu'un verre d'une viscosité moindre.
La dimension du piston dépend, dans une certaine mesure, de la dimension de l'ouvreau et. aussi de la forme générale désirée de la charge du moule. Pour une charge courte et compacte, on emploie préférablement titi piston à bout plus obtus, tandis qu'un piston plus pointu est préféré pour -une charge plus allongée.
Le poids de la charge d'un moule peut être réglé au moyen de la vanne qui déter mine la hauteur du niveau du verre an-- dessus de l'ouvreau.
Le piston agit sur le verre en partie par déplacement et en partie par l'adhérence du verre à sa surface. Sa poussée en descendant ou son refoulement augmente la vitesse d'é coulement du verre, tandis que l'aspiration produite par sa remontée retarde l'écoulement et petit arriver à intervertir le sens du mou vement du verre.
Le piston contribue aussi à soutenir le verre suspendu. Lorsque le piston dépasse, en dessous de l'ouvreau, son effet de retenue atteint son. maximum et l'un des résultats en est d'élargir le col de la masselotte suspendue.
La poussée produite par la descente ou refoulement peut être. utilisée pour influencer la forme du corps et de l'extrémité supérieure de la masselotte. Un avancement de la came 157 tend à augmenter le diamètre du corps de la masselotte, et un retard de la poussée de refoulement tend à élargir seulement son extrémité supérieure. Urne augmentation de la longueur de course de la poussée descen dante tend à élargir une plus grande partie de la masselotte, le corps et l'extrémité supé rieure réunis par exemple.
D'autres variantes du diamètre peuvent être obtenues en variant la force de l'impul sion, par exemple en abaissant ou en suréle vant la position de travail du piston et en variant sa vitesse star des parties différentes de sa course. L'aspiration produite<B>-</B>par la remontée du piston peut être utilisée en com binaison avec l'action resserrante et tran chante des couteaux pour faire varier la forme de l'extrémité inférieure de la masse lotte. Un mouvement rapide des couteaux pendant la soulevée du tronçon donne un bout à extrémité obtuse, tandis qu'un mou vement de sectionnement lent leur donnerait titi bout plus pointu.
En réglant la came 156 de telle façon que le piston rie remonte qu'une fois que les couteaux ont entamé le verre, on peut obtenir à l'extrémité inférieure de la masselotte un épaulement (fig. 37 et 38) qui peut être rendu plus ou moins accentué par un réglage approprié.
Le diamètre de la masselotte au-dessus de la partie façonnée par l'opération du sec tionnement peut être diminué en retardant l'impulsion aspirante, ou inversement. La forme de la masselotte peut encore être variée en faisant varier la longueur de la course ascendante du piston, ainsi que sa position relative, sa nature et sa durée. Il est souvent trouvé avantageux de soulever le verre aus sitôt après le sectionnement, de façon à le mettre hors de contact avec toutes les par ties des couteaux, excepté les tranchants 47, dans le but de réduire à son minimum le brusque refroidissement du verre.
La longueur de la partie restante peut étre réglée à son tour en relevant ou en abaissant les couteaux. Cette longueur a une influence sur la longueur de la masselotte, puisqu'une partie restante plus longue ternd â allonger la masselotte et vice-versa.
En combinant l'ensemble des divers ré glages d'une manière appropriée, on petit, par conséquent, faire varier la forme de la mas- selotte et des charges des moules qui en résultent, de façon à l'adapter à des types de moules différents dont quelques exemples sont montrés aux fig. 23 à 26.
La fig. 23 montre un moule pour l'ébau che d'une bouteille à col étroit et à épaule ment fuyant. Les fig. 27 à 31 montrent les phases de la formation de la charge corres pondant à ce moule, laquelle est pour ainsi dire un cône tronqué renversé. Pour former cette charge, on emploie le piston de taille moyenne représenté à la fig. 48. Après avoir achevé sa course ascendante (fig. 28), le piston est abaissé de manière à accélérer l'écoulement du verre et à renfler l'extrémité supérieure de la masselotte (fig. 29).
Il sé- jour-ne dans sa position abaissée pendant une durée définie pendant laquelle la masse- lotte s'allonge. Après cela, le piston remonte et les couteaux sont actionnés de façon à détacher la charge pendant l'intervalle entre les positions indiquées respectivement aux fig. 30 et 31.
La fig. 24 représente un moule de presse dans lequel doit être pressé un gobelet. Pour façonner la charge rassemblée et compacte qui convient à ce moule, le travail est con duit de la manière indiquée aux fig. 32 à 36. On emploie un piston à bout obtus (fig. 49) en combinaison avec une lunette 52 d'un grand diamètre. La came actionnant le piston est réglée de façon à continuer à grossir la masselotte jusqu'au début du sectionnement. Les couteaux sont actionnés à urne grande vitesse qui laisse à la masselotte le moins de temps possible pour s'allonger avant ou pendant le sectionnement.
La fig. 26 montre un moule pour l'ébau che d'un flacon à goulot étroit présentant, au-dessous du col, un épaulement accentué.
Comme l'expliquent les fig. 37 et 38, on emploie un piston pointu (fig. 46). Les cou teaux ne sont pas placés plus bas qu'aux fig. 27 à 31, mais sont animés d'une vitesse de coupe moindre, tandis que le mouvement du piston est réglé de telle façon qu'il re monte plus tard, afin de donner la forme de l'épaulement et de la pointe montrée en 190.
La charge pour le moule cylindrique re présenté à la fig. 25 est façonnée de manière à lui donner aussi approximativement que possible une forme cylindrique, en donnant au verre l'impulsion voulue, et les couteaux sont réglés de façon à couper plus rapide ment qu'aux fig. 37 et 38.
Aux fig. 39 et 40, le mécanisme du pis ton est réglé de façon à obliger le piston à remonter assez rapidement pour former au- dessus de la masselotte un col étranglé avant que la masselotte soit détachée.
Les fig. 41 à 45 expliquent la distribu tion de charges pour moules à une vitesse et une température telles que le verre sort de l'ouvreau cri une colonne assez allongée qui se transforme en un jet entre des inter ruptions. Le piston effectue sa course des cendante entre les positions indiquées aux fig. 42 et 43. Aux fig. 44, 45 et 41 le pis- ton remonte pour retracter la partie restante et l'arrondir.
La machine représentée aux dessins et décrite ci-dessus est seulement une des nom breuses- formes d'exécution possibles et les détails peuvent en être modifiés pour adapter le procédé aux applications ou aux conditions de travail différentes.