Appareil pour débiter dit verre fondu. L'invention a pour objet un appareil pour débiter du verre fondu en quantités ou masses de volume uniforme, d'un four ou de tout autre source d'alimentation de verre fondu à une machine pour presser, souffler ou manu facturer de tout autre manière le verre pour lui donner sa forme commerciale.
Cet appareil comporte un récipient, pour le verre, muni d'un orifice de débit, et des moyens pour propager des ondes successives de verre dans la direction et à travers cet orifice, de faon à faire échapper par celui-ci la quantité voulue de verre à chaque onde.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple; une forme d'exécution de l'appaieil objet de l'invention, destiné à débiter et à couper en masses détachées du verre fondu.
Fig. 1 est une élévation de front repré sentant à échelle réduite l'ensemble de la machine; Fig. 2 est une coupe faite suivant la ligne 2-2 de fig. 1; Fig. 3 est une élévation de face à plus grande échelle de la partie supérieure de la machine; Fig. 4 est une élévation en bout partielle ment" en coupe faite suivant la ligne 4-4 de fig. 3; Fig. 5 est une élévation en bout partielle ment en coupe faite suivant la ligne 5-5 de fig. 3; Fig. 6 est une vue en plan du mécanisme supérieur;
Fig. 7 est une élévation de front faite partiellement en coupe, faite suivant la ligne 7-7 de fig. 6 ; Fig. 8 est une élévation de front d'une partie du mécanisme de découpage représenté partiellement en coupe faite suivant la ligne 8-8 de fig. 9; Fig. 9 et 10 sont respectivement une élévation en bout et un plan du mécanisme de fig. 8; Fig. 11 et 12 sont des coupes faites sui vant la ligne 12-12 de fig. 5 et montrent le mécanisme de découpage dans deux posi tions différentes dont celle d'arrêt;
Fig. 13 est une élévation arrière des mêmes parties dans la position représentée fig. 11 ; Fig. 14 est une élévation en bout, et Fig. 15 une vue en plan d'une partie du mécanisme de balayage, fig. 14 étant repré sentée partie en coupe faite suivant la ligne 14-14 de fig. 15, et fig. 15 également par tiellement eu coupe faite suivant la ligne 15-15 de fig. 4; Fig. 16 est une vue du support du pous soir avec partie eu coupe faite suivant la ligne 16-16 de fig. 4;
Fig. 17 est une vue par dessous d'un robinet pneumatique; Fig. 18 est une élévation latérale, et fig.19 une vue en plan d'un mécanisme de coin- Mande d'une machine pour former le verre, qui peut être associée à la présente machine; Fig.20 est une élévation latérale par tiellement en coupe du poussoir, de la con duite et de la glissière; Fig. 21 et 22 sont des élévations mon trant le goulot ou conduite en coupe, et in diquant le plan des couteaux en traits inter rompus x.
La machine représentée est adaptée à être montée entre un four de fusion du verre et une machine pour donner une forme à ce dernier. Le verre étant recueilli d'un goulot ou conduit 10 du four et amené en petites masses séparées à la machine associée pour donner au verre sa forme commerciale, l'ali mentation se faisant par l'intermédiaire d'une coulisse amenant le verre à ces moules. Cette machine forme un tout qui peut être déplacé d'une pièce d'un four de fusion à un autre.
Elle est montée sans roue sur un plateau de base 11, lequel peut avoir des roulettes sous lui ou petit être porté par une fonda tion contiguë du four de fusion. Les sup ports verticaux ou colonnes 12 et 13 reposent sur ce plateau 11, la machine entourant le goulot ou conduit 10, qui s'étend (le la chambre de fusion du four (non représenté).
Le verre fondu arrivant du four le long du goulot ou conduit 10 est poussé en ondes successives de longueur convenable, au moyen d'un poussoir 15 qui est actionné en avant et en arrière dans le verre, longitudinalement par rapport à la conduite; propageant ainsi des ondes successives de verre qui tombent ou sont projetées en avant à l'orifice 16, ouvert à l'extrémité<B>(le</B> la conduite. L'expul sion de chacune de ces ondes de verre hors. de la conduite et leur sectionnement pour former des charges distinctes sont réalisés d'une manière déterminée par les mouvements du poussoir à la fin de sa course en- avant, aidé cri cela par un mécanisme sectionneur. Une poche 17 conduisant à l'orifice 16 est formée par les parois convergentes 18 et 19 de la conduite.
Le poussoir à la fin de sa course en avant entre dans cette poche et se rapproche plus ou moins près de la paroi située sous l'orifice, cette position extrême du poussoir étant réglée proportionnellement art volume de la charge que l'on veut obtenir.
Le poussoir 15 est suspendu de manière à pouvoir être soumis à un mouvement latéral d'oscillation, à un bras 20 dont l'extrémité supérieure pivote autour d'un axe horizontal 21. Pour permettre de soulever et d'abaisser alternativement le poussoir pendant son rnouve- ment oscillant latéral, l'axe 21 est porté à une des extrémités d'un levier 22, dont l'ex trémité antérieure pivote autour d'un arbre creux 23. Grâce à cette suspension le pous soir peut être soit soumis à un mouvement latéral d'oscillation autour de l'axe 21 et à un mouvement approximativement vertical de va-et-vient autour de l'arbre 23, indépendants l'un de l'autre, soit à un mouvement com biné d'oscillation latérale et de va-et-vient approximativement vertical.
Ce mouvement combiné est obtenu au moyen de deux cames: une came 25 commandant l'oscillation latérale du poussoir autour de son pivot 21, une came 26 qui commande l'oscillation du levier 22 autour de l'arbre 23 et; par conséquent, le déplacement approximativement vertical du bras 20. Ces carnes et leurs connexions nré- caniques avec leurs bras respectifs sont réglées par des moyens qui peuvent être actionnés soit indépendamment, soit en dépendance l'un de l'autre pendant la marche de la machine, ce qui fait que l'opérateur peut, tout en sur- veillant le débit continu du verre, effectuer le réglage nécessaire soit pour accroître ou réduire le volume des charges,
soit pour re tarder ou avancer leurs moments d'arrivée.
Le dispositif de réglage employé pour effectuer ce retard ou cet avancement est représenté en coupe fig. 7.
Ces cames sont montées côte à côte sur un manchon 27 et sont figées sur ce dernier au moyen d'une clavette 28. Le manchon tourne librement sur un arbre principal 30 et est muni, à une de ses extrémités, d'un pignon d'angle 31 dont les dents engrènent avec un pignon d'angle 32, monté librement sur une cheville 38 portée radialement par rapport à l'arbre principal 30 par un man chon 34, dans lequel l'arbre 30 tourne libre ment. Un -pignon d'angle 35 est chevillé sur l'arbre 30 et engrène avec le pignon d'angle 32, lequel agit comme un pignon intermédiaire pour transmettre le mouvement du pignon 35 au pignon 31 et aux cames 25 et 26.
Le manchon 34 porte en outre sur sa partie opposée le secteur d'un engrenage à vis sans fin, dont les dents engrènent avec une vis sans fin 36. montée dans un palier 38 et solidaire d'un volant ou bouton actionné à la main 39 (fig. 3 et 5) se projetant à l'avant de la machine à portée convenable de l'opéra teur.
Avec ce dispositif, on voit que les cames 25 et 26 sont entraînées par l'arbre 30 air moyen des pignons 35, 32 et 31 dans un sens de rotation opposé à celui de l'arbre principal 30 lui-même.
En faisant tourner le manchon 34 dans le sens de rotation du pignon entraîneur 35, la position angulaire des cames 25 et 26 est déplacée en arrière par rapport à l'arbre principal 30 et les autres mécanismes de la machine; ainsi la formation des charges ou gouttes de verre fondu est proportionnelle ment retardée.
Si une formation plus rapide est désirée le manchon 34 est soumis à un mouvement de rotation au moyen du volant 39 par l'inter médiaire de l'engrenage à vis sans fin 36, 37 de telle manière qu'il entraîne le pignon d'angle intermédiaire 32 dans un sens de rotation opposé à celui de son pignon d'en traînement 35 avançant ainsi la position angulaire des cames 25 et 26 par rapport aux autres parties de la machine.
Avec une vis sans fin 36 à filet à droite ce mouvement d'avance sera obtenu en faisant tourner le volant 39 dans la direction de la -flèche (représentée fig. 1).
Pour réaliser le réglage de la position verticale du poussoir, principalement pour régler la -profondeur de son enfoncement dans la masse de verre en fusion le bras htirizon- tal 22 et son bras à came actif 42 sont dis tincts et pivotent tous deux sur l'arbre 23. Ils sont reliés par une vis 43 solidaire d'un volant ou bouton 44 se projetant à portée convenable de l'opérateur. Le bras à came 42 est muni d'une roue antifriction 45.res- tant à la périphérie de sa came 26 et étant maintenue contre la surface de cette came par le poids du poussoir et de ses organes annexes.
La position du poussoir est surélevée en faisant tourner la vis à filet à droite 43 dans la direction de la flèche représentée sur le volant 44 (fig. 1).
Les mouvements d'oscillation horizontaux du poussoir lui sont imprimés au moyen de la came 25 travaillant contre une roue anti friction 47 solidaire du bras à came 48 (fig. 4), lequel est monté librement sur l'arbre pivot 49 qui est porté dans les paliers 50 et 51.
Au moyeu 53 du bras à came est fixée, en outre, une paire de bras en forme de sec teurs 54 reliés d'une manière réglable (comme représenté fig. 14 et 15) au bras de balayage 20. Pour augmenter ou diminuer l'amplitude des oscillations du poussoir 15, les secteurs 54 sont munis de coulisses 55 dans lesquelles se déplace un pivot 56 qui peut être fixé à n'importe quel point de la longueur de la coulisse 55 au moyen d'un écrou 57 (fig. 15). Un écrou 58 tournant librement sur le pivot 56 est vissé sur la vis 59, laquelle est munie d'un volant de bouton 60 qui se projette comme les précédents à portée du bras de l'opérateur.
En faisant tourner cette vis de réglage dans l'écrou 58,. la distance entre les secteurs 54 et 1"ai-bre-pivot 61, au moyen duquel ce dispositif de réglage est relié au bras-poussoir 20, peut être allongée ou rac courcie, et ainsi la position longitudinale du poussoir dans la conduite peut être déplacée.
En faisant tourner le bouton 60 de la vis filetée à droite 59 dans -la direction de la flèche représentée fig. 1, le poussoir est dé placé de l'arrière vers l'avant. Pour éviter que le poussoir 15 ne soit brisé ou détérioré par du verre durci ou lorsque ses mouve ments sont gênés par une cause accidentelle, un dispositif est prévu entre le poussoir et sa came 25 pour céder dans les deux direc tions à cette résistance.
Si cette dernière s'oppose an mouvement en arrière du pous soir, ce sont les ressorts 63 qui retiennent la roue 47 appliquée sur la came 25, dont la force est vaincue par cette résistance, tandis qu'au contraire si elle s'oppose au mouvement cri avant du poussoir c'est le ressort 64 qui cède. Ce ressort 64 est logé à l'intérieur de la douille 65 qui porte, à une de ses extrémités, sur l'arbre-pivot 61 reliant la douille au bras du poussoir 20 (fig. 14 et 15), tandis que son autre extré mité porte sur la vis de réglage 59. laquelle se projette dans la douille 65 et a une ex trémité élargie 66 sur laquelle s'appuie une extrémité du ressort.
L'autre extrémité appuie contre titi bou chon 67 qui est amovible pour faciliter l'as semblage et le démontage de ces parties. Un écrou 68, fixé sur la vis de réglage 59 au moyen d'une petite vis 69, se projette à travers la tête 67 dans la douille 65. La tension du ressort 64 entre l'extrémité élargie 66 de la vis et le bouchon 67 de la douille 65 tend à maintenir l'écrou arrêté par l'épaule ment 70 contre la face extéi-ieui-e du bou chon 67.
La tension du ressort 64 est augmentée ou diminuée en dévissant la vis de serrage 69 et en maintenant l'écrou 68 fixé pendant qu'on visse ou dévisse la vis 59 dans l'écrou 68 à la distance désirée, après quoi l'écrou est de nouveau fixé sur la vis. Lorsque le mouvement en avant du poussoir est suffi- samment retenu pour surpasser la tension du ressort 64, la vis de réglage 59 et son écrou 68 sont déplacés en dehors de la douille par le mouvement continu de la carne 25, ren dant ainsi la came susceptible de tourner sans briser ou déranger ses connexions avec le poussoir, lesquelles connexions retournent dans leurs positions relatives de marche après que la cause du dérangement a été supprimée.
Pour faciliter l'enlèvement et le remplace ment du poussoir 15, on prévoit un mandrin oscillant (fig. 14, 15 et 16). Ce mandrin pivote en 75 sur les extrémités inférieures des bras du poussoir 20, de manière qu'il puisse être amené de sa position de travail (vue en fig. 4, 5 et 7) à ou près de la posi tion vue fig. 14. Dans cette dernière position s'étendant en avant au-dessus de la conduite, il permet que le poussoir soit facilement séparé de lui. La tige 76 du poussoir est reliée à son siège au moyen d'une mâchoire 77 pivotée en 78 (fig. 1(3) ari corps du man drin 79 et maintenue en place au moyen d'un écrou 80.
Lorsque le mandrin avec le poussoir est déplacé de haut en bas dans sa position de travail représentée (fig. 4, 5 et 7), il est maintenu dans cette position par rap port au bras 20 air moyen d'un verrou bas culant 82 (fig. 14 et 15) tournant librement sur l'arbre-pivot 61 et basculant dans une fourche ou fente 83 à l'extrémité supérieure du bras de mandrin 84, l'écrou à main 85 étant vissé contre la face extérieure du bras de mandrin (fig. 15). Pour libérer le poussoir l'écrou 85 est d'abord dévissé et le verrou basculant 82 est amené au-dessus de la posi tion représentée fig. 14.
Ceci permet que le bras de mandrin et le poussoir soient soumis à un mouvement de rotation qui les amène dans la position représentée fig. 1.4, dans la quelle le bras du mandrin peut être maintenu par le serrage d'un écrou 86 sur le verrou 87 passant à travers une fente circulaire 88 dans le bras de mandrin 84 (fig. 14). L'écrou 81 est alors dévissé et le verrou basculant 80 ramené en arrière. La maohoire de serrage 77 est alors desserrée et le poussoir déplacé. Cette disposition permet de remplacer le poussoir lorsqu'il est brisé ou brûlé, avec. quelques minutes seulement d'interruption dans la marche de la machine.
Pour faciliter le réglage de la position transversale du poussoir dans la conduite le corps du mandrin 79 est maintenu relié au bras de mandrin 84 au moyen de boulons 91 passant à travers des trous élargis ou fentes ménagés dans le bras du mandrin et ce der nier est muni de vis disposées en sens opposé 92, permettant de régler la position latérale du corps du mandrin, lequel est alors ver rouillé par les boulons 91.
Le poussoir 15 ou la portion du poussoir qui travaille dans le verre fondu est fabriquée eu matière réfractaire ayant une tige centrale ou âme métallique renforcée 76, au .moyen duquel le poussoir est relié au mandrin, comme décrit ci-dessus.
On prévoit de préférence une arrivée d'air de refroidissement sur cette tige pour em pêcher qu'elle ne se chauffe à un degré per mettant qu'elle se courbe.
La tige 76 est faite d'une pièce tubulaire, dont l'extrémité inférieure est fixée dans le corps du poussoir au moyen d'une pièce 94 ou de toute autre manière appropriée.
Un petit tube 95 s'étendant à l'intérieur du tube 76, de manière qu'un espace annu laire soit ménagé entre eux, reçoit à son ex trémité supérieure un tube de caoutchouc 96 ou toute autre liaison flexible conduisant à une source appropriée d'air, qui passe ensuite à l'extrémité inférieure du tube intérieur et retourne à travers l'espace annulaire ménagé entre les deux tubes.
En fig. 14, pour raison de convenance pour le dessin, le poussoir est représenté amené dans une position horizontale qui est plus haute qu'il n'est nécessaire, en fait de le relever.
Comme les ondes successives de verre débouchent de l'orifice 16, elles s'affaissent ou se tassent sur l'extrémité du creuset ou conduit, prenant une forme plus ou moins en poire et sont coupées à intervalles régu liers au moyen d*un mécanisme sectionneur actionné par le mécanisme de la machine synchroniquement avec les autres mécanismes. Les couteaux 100 sont portés dans des têtes ou supports (fig. 8, 9 et 10) au moyen desquels les couteaux sont réglés en hauteur et latéralement, relativement à chaque autre couteau et relativement à la conduite, de telle manière qu'ils découpent les charges aux temps voulus pour le meilleur fonctionne ment.
Les manches ou tiges des couteaux 100 sont amoviblement fixés au moyen de boulons 101 à des coulisseaux transversaux 102 qui sont fixés de manière à coulisser transversalement par rapport aux coulisseaux verticaux 103 sur lesquels ils sont fixés en position au moyen de vis 104.
Les coulisseaux verticaux 103 sont montés de manière à pouvoir coulisser verticalement sur les têtes 105 de coulisseaux 106, étant ajustés verticalement au moyen de vis 107 et verrouillés en position par des écrous 108. Les coulisseaux 106 sont fixés de manière à pouvoir glisser dans les logements 109 qui entourent les coulisseaux pour les protéger de la poussière et des éclaboussures du verre.
Les logements 109 sont montés opposés l'un à l'autre sur les colonnes 12 et 13, comme représenté fig. 1, et les coulisseaux '106 sont déplacés dans un sens et dans l'autre au moyen de leviers 111 qui sont reliés avec les coulisseaux 106 au moyen de biellettes 112. Les leviers 111 pivotent sur des chevilles<B>113</B> fixées dans les colonnes 12 et 13.
Les extrémités supérieures de ces leviers sont munies de chevilles 110 portant des roues de friction 114, lesquelles sont maintenues par des ressorts 180 (fig. 5) ap puyées contre les cames 115 et 1.16 fixées sur l'arbre principal 30, les cames étant con formées et calculées de manière à amener les couteaux 100 simultanément l'un contre l'autre pour couper les charges successives aux temps voulus par rapport aux autres organes de la machine. Des moyens sont de préférence prévus pour ramener les couteaux en position de repos aux moments voulus.
Ceci est obtenu a=ü moyen de cames auxi liaires en forme de segments 118 (fig. 11, 12 et 13) qui sont montées de manière à tourner librement sur les moyeux 119 des cames des couteaux 115 et 116. Ces cames auxiliaires, lorsqu'elles sont actionnées, coopèrent avec des roues antifriction supplémentaires 120 portées par les chevilles 110 des roues à canes 114 et entraînent les roues à cames 114 et leur levier<B>111</B> hors de portée des cames 115 et 116 (fig. 11), maintenant ainsi les couteaux dans leur position arrière ou de repos.
Lorsque les cames 118 sont amenées dans leur position inactive représentée fig. 12, les cames 115 et 116 remettent simultanément en marche normale le mécanisme sectionneur. Les cames 118 (fig. 6) sont accouplées en semble et amenées ou sorties de leurs posi tions actives au moyen de pignons dentés 121, portés par l'arbre de connexion 122 et qui engrènent avec des secteurs dentés 123 soli daires des cames 118. Une poignée d'actionne- ment 124 est fixée sur une .partie du mé canisme de manière à être à portée du bras de l'opérateur (dans l'ensemble représenté sur un des secteurs dentés 123, fig. 3 et 5).
L'arbre des pignons 122 reliant les deux cames 118 est représenté tourillonnant dans l'arbre 23, lequel est de forme tubulaire dans ce but.
L'appareil comporte une roue dentée d'ac- tionnement 130 (fig. 1) solidaire du membre entraîneur 131 d'un embrayage et tournant avec lui librement sur l'arbre principal 30. Le membre entraîné 132 de l'embrayage est claveté ou goupillé 'a l'arbre principal de manière à l'entraîner lorsque l'embrayage est effectué au moyen d'une fourchette 133 portée par une commande d'embrayage 134 montée à portée de la main de l'opérateur.
La com mande de l'embrayage 134 s'étend axialement à travers l'arbre-pivot et porte à son extré mité opposée une poignée d'actionnement 135 au moyen de laquelle l'embrayage est em brayé ou désembrayé pour mettre en marche ou arrêter la machine.
Il peut être fréquemment avantageux d'ac tionner cette machine synchroniquement avec la machinerie de traitement du verre, à la quelle le verre fondu est amené. Lorsque ces deux machines travaillent d'une manière continue elles peuvent être reliées mécaniquement entre elles par un engrenage approprié. lylais si les deux ma chines travaillent d'une manière intermittente il peut être trouvé fréquemment désirable de les relier ou de les commander par un dis positif de synchronisation qui actionne la machine associée seulement lorsque la machine de commande est en marche. Une forme d'un tel dispositif est représentée fig. 3, 4 et 6.
Le membre actionné 132 de l'embrayage porte, fixé sur lui d'une manière réglable, un collier ou, bande 138 ayant un doigt 139 qui touche contre un bras 140 monté sur l'extrémité supérieure de l'arbre 141, lequel tourillonne dans le bâti 13. Cet arbre peut conduire directement à la machine associée et actionne un embrayage ou dispositif à simple révolution, ou tout autre dispositif qui peut être trouvé approprié à ce but.
L'extrémité inférieure de l'arbre sert à actionner une soupape 142, un passage trans versal 143 ménagé dans la tige ou arbre 141 servant à ouvrir et à fermer la communica tion à travers la soupape, lorsque la tige est entraînée à tourner par le doigt<B>139.</B> Un ressort de rappel 144 sert à ramener en posi tion de repos le levier 140 lorsque ce dernier est abandonné par la cheville 139, une butée appropriée 145 étant prévue pour maintenir la tige en position (fig. 3).
La liaison pneumatique à travers la sou pape 142, lorsqu'elle est ouverte ou fermée, selon les nécessités du cas, par le mouvement tournant de la tige, sert à actionner un em brayage pneumatique et ainsi met en marche le mécanisme de la machine associée dans les rapports de temps voulus avec la machine d'amenée du verre fondu.
Ce rapport des temps peut être varié en changeant la position de la cheville 139, ce qui s'obtient en desserrant la vis de serrage 146 et en faisant glisser la bande et la cheville 139 jusqu'à la position désirée, et alors en fixant la bande dans cette position.
Fig. 18 et 19 représentent un mécanisme modifié de liaison pour le dispositif de syn- chromisation. Un bras 150 est fixé à l'extré mité inférieure de la tige 151, correspondant â la tige 141 et est muni d'une tige de connexion 152 conduisant à l'embrayage de anise en marche du mécanisme de la machine associée de traitement du verre.
Les quantités de verre après avoir été coupées par le mécanisme à couteaux tom bent directement dans les moules de forure, si le caractère de la machine le permet.
Dans plusieurs cas cependant on peut trouver incommode ou impraticable de dis poser le mécanisme de traitement du verre assez près du mécanisme d'amenée du verre pour que ce chargement des moules se fasse directement. Dans ces cas, un plan incliné, ou glissière 155, peut être employé; les quantités de verre fondu coupées tombent sur l'extrémité supérieure et glissent le long de cette glissière pour tomber de l'extrémité inférieure dans les moules. Ces glissières sont de préférence faites en charbon ou en une matière analogue.
L'extrémité supérieure de la glissière 155 (représentée fig. 1 et 2) est montée sur un pivot 156, et son extrémité inférieure sur un pivot 157. Un système articulé 161, 162, 163 pivotant autour d'un axe 164 fixé au bâti de la machine et commandé par une manette 165, permet de déplacer l'extrémité supérieure de la glissière autour du pivot 157 pour interrompre l'arrivée du verre sur la glissière. Un système de commande quelconque 158, 159 permet de faire osciller l'extrémité in férieure autour de l'axe 156, pour l'amener en regard d'un moule ou la faire coopérer alternativement avec plusieurs moules.
Pour faciliter le glissement des charges de verre fondu le long de ce plan incliné ou glissière et assurer que ce glissement se fasse rapidement et uniformément, il est préférable de lubrifier la surface de la glissière avec de l'eau ou tout autre liquide convenable de manière à réaliser un écran de liquide entre le verre et la surface active de la glissière. Dans ce but, un tuyau 170, dont une partie doit être flexible pour permettre les m.ouve ments de la glissière, est relié à une source d'alimentation d'eau ou de tout autre liquide approprié. Le débit de ce liquide peut être uniformisé et rendu continu.
Cependant, dans certains cas, il est préférable d'interrompre le débit de l'eau pendant que les charges de verre fondu traversent le plan incliné, de nr\nière à empêcher que de l'eau ne soit entraînée avec le verre dans les moules.
Dans ce but, on emploie un dispositif à jet intermittent. Une soupape 171 dont le corps est solidaire du bâti 12, comme re présenté fig. 2, possède un plongeur soumis à un mouvement de va-et-vient, 172, ayant un passage 173 pour le liquide, monté de manière à coulisser verticalement dans le bâti 12, l'extrémité supérieure de la tige s'engageant au moyen. d'une roue antifric tion appropriée avec la came 174 fixée à la face extérieure de la came des couteaux 115. La came 174 peut être réglée et verrouillée dans la position voulue pour commander la soupape 171.
Dans le fonctionnement de cette machine le poussoir 15 est entraîné . en avant et en arrière dans la masse de verre fondu, soit simultanément avec un mouvement de bas en haut et de haut en bas, soit sans que ce mouvement ait lieu.
L'amplitude de ces mouvements et leur courbe sont réglées d'une manière appropriée par les moyens décrits ci-dessus en détail. Pendant ces réglages du mécanisme du pous soir le mécanisme sectionneur et le mécanisme commandant les déplacements de la glissière peuvent être arrêtés. Lorsque ces réglages sont effectués ces deux mécanismes sont remis en marche.
Ces réglages peuvent aussi être faits ou corrigés pendant la marche de la machine au moyen des poignées 39, 44, 57 et 60. En tournant la poignée 39 dans une direc tion les cames du poussoir 25 et 26 sont avancées, entraînant ainsi le poussoir plus en avant par rapport à l'emplacement de l'opéra tion de découpage et donnant ainsi aux charges des moules plus de temps pour s'allonger (comme représenté fig. 22) avant qu'elles ne soient coupées. En tournant la poignée 39 en sens con traire, ces cames 25 et 26 sont amenées en arrière retardant ainsi l'arrivée des charges et lui donnant, par conséquent, moins de temps pour s'allonger avant l'opération de découpage (comme représenté fig. 21).
Ainsi on obtient des charges de formes différentes quoique sensiblement de même poids.
Les dispositifs de synchronisation repré sentés pour maintenir le synchronisme entre la, machine d'amenée du verre et sa ma chinerie associée peuvent être employés ou peuvent être supprimés, étant d'urr caractère auxiliaire, c'est-à-dire non nécessaires au fonc tionnement de l'appareil.
Cela est aussi le cas pour les dispositifs de mise au temps et d'interruption de l'arrivée du liquide lubrifiant.