Perfectionnement au dispositif de marche au ralenti de carburateurs de moteurs à, explosions. L'objet de l'invention est un perfectionne ment au dispositif pour la marche au ralenti que comportent en général les carburateurs de moteurs à explosions sous la forme d'un gicleur auxiliaire avec rentrée d'air, perfec tionnement d'après lequel une prise d'air supplémentaire, de section relativement grande par rapport à celle dudit gicleur de ralenti, est ménagée en Lui point du conduit qui amène le mélange combustible du même gicleur de ralenti au tuyau d'admission du moteur,
ladite prise d'air supplémentaire pouvant être obturée plus ou moins com plètement au moyen d'un organe que l'on actionne à distance, dans le but de diminuer à volonté, et pendant la marche, la dépression audit gicleur et par suite son débit et la vitesse du moteur.
On sait que la- plupart des carburateurs pour moteurs à explosion comporteqt un dis positif dit de "marche au ralenti" consistant en un petit gicleur auxiliaire fournissant de l'essence à Lui conduit qui débouche dans le tuyau d'aspiration près du papillon ou du boisseau destiné au réglage de la vitesse et, par rapport à ce dernier, du côté de la culotte d'admission.
Ce petit gicleur a une ou plu sieurs entrées d'air dont la section invariable est déterminée une fois pour toutes d'après la teneur en essence que l'on désire donner au mélange fourni au départ du moteur, c'est- à-dire lorsque, le papillon étant prësque en tièrement fermé, la dépression ne se fait sentir que sur l'orifice du conduit de cedit gicleur.
Dans le brevet suisse n 92799 la Société demanderesse a décrit un obturateur qui permet par une manoevre très simple d'augmenter le débit d'essence du gicleur de ralenti, par exemple pour faciliter la mise en marche du moteur froid; mais cet obturateur ne permet pas un réglage très exact.
L'objet de la présente invention a au contraire pour but de permettre un réglage précis de la quantité d'essence aspirée à la marche au ralenti à n'importe quel moment, notamment en -marche, et à la volonté du conducteur. Le dessin annexé représente trois formes d'exécution de l'objet de l'invention données à titre d'exemple.
Fig. 1 est un schéma de la première forme, et Fig. 2 un schéma de la seconde; Fig. 3 est une coupe verticale par l'axe du gicleur de ralenti selon le schéma fig. 1, et Fig. 4 en est une vue latérale; Fig. 5 est une coupe verticale par l'axe du gicleur de ralenti de la troisième forme d'exécution, et Fig. 6 en est une vue latérale.
Dans ces figures les organes jouant le même rôle sont désignés par les mêmes numéros.
?? est le tuyau d'aspiration conduisant le mélange combustible fourni par titi car burateur principal non figuré sur le dessin, à la culotte d'admission d'un moteur. 6 est le papillon, figuré fermé, permettant de régler la vitesse du moteur. 1 est un puits qui contient de l'essence lui parvenant d'une cuve à niveau constant non figurée; 5 est un conduit amenant cette essence mélangée à de l'air-dans le tuyau d'aspiration. 22 oit il débouche près du papillon 6.
Dans les fig. 1, 3 et 4, 2 est un gicleur, calibré de façon à limiter à une valeur fixée d'avance le débit d'essence sous la dépression maximale qui puisse régner dans le tuyau d'aspiration 22. 3 est titi orifice de très faible section faisant communiquer le conduit avec l'air atmosphérique. 21 est une prise d'air supplémentaire qui peut être obturée plus ou moins complètement en 7 au moyen d'un pointeau 8 solidaire d'un poussoir 9 ;
un ressort 13 tend à maintenir le pointeau 8 constamment éloigné de sort siège 7 ; une came 10 (actionnée, par exemple, du siège du conducteur au moyen de tringles) permet au contraire de le rapprocher de son siège et même d'obturer celui-ci complètement. Une butée réglable 12, solidaire de la came 10, permet de limiter dans le sens de l'ouverture du pointeau le jeu du levier 11 et par con séquent la section maximale d'entrée d'air entre ledit pointeau 8 et son siège 7.
D'après la fig. 3, le gicleur 2 est fixé à l'extrémité d'un tube 23 plongeant dans titi puits d'essence 1, tube qui est lui-même solidaire d'rrrr corps cylindrique 18, fermant le puits à sa partie supérieure et qui est percé d'un petit orifice de rentrée d'air 3 situé au-dessus du niveau supérieur 11- de l'essence. Le corps 18 comporte un trou axial, dont le bord supérieur constitue le siège 7 d'rrrr pointeau 8, et tin trou latéral mettant le tube 23 en communication avec le conduit 5.
Il est en outre alésé en forme d'une chambre 21 dans laquelle peut coulisser un poussoir 9 portant le pointeau 8 et percé à sa partie supérieure de plusieurs orifices de prises d'air 24, poussoir qui est sollicité de bas en haut par un ressort 13. Sur le même corps 18 est fixé ait moyen d'une vis de blocage 17 un support fendu 16, entre deux oreilles duquel se trouve une came 10 portant une vis de réglage 12, fixée elle-même sur l'axe d'un levier de commande 11.
Le support 16 petit tourner, moyennant desserrage partiel de sa vis de blocage, tout autour du corps 18 sur lequel il est néanmoins maintenu par tin cordon en saillie 20 que comporte ce dernier. Ciràce à cette disposition on peut orienter avec la plus grande facilité le levier 11 dans n5inr- porte quelle direction pour l'accoupler à l'or gane qui le commande.
Le fonctionnement de ce dispositif est le suivant: Lorsque le papillon fi et le pointeau 8 sont fermés, la dépression due au fonction nement du moteur fait jaillir d'une part l'es sence au gicleur ? et aspire d'autre part de l'air par l'orifice 3; la section de ce dernier étant très faible et toutes autres prises d'air étant fermées, le mélange combustible intro duit par le conduit 5 est très riche.
Si, le papillon 6 restant fermé, on actionne le le vier 11 de manière à permettre au pointeau 8 de se soulever de soir siège, une rentrée d'air très importante se fait par les orifices 24 et la dépression au gicleur 2 diminue, ainsi na- turellerrrent que la teneur en essence du mé lange; cette dernière peut d'ailleurs être réglée, avec une précision qui ne dépend que de la forme de la came 10, jusqu'à un rnini- muni qui est atteint lorsque la vis 12 bute contre un bec 25 prévu à cet effet sur le support 16.
Dans les fig.5 et 6 on a représenté un dispositif de ralenti dans lequel le gicleur 2 est situé près du niveau supérieur 14' de l'es sence dans le puits 1, dispositif qui est actuel lement bien connu. Comme le montrent ces figures, ce gicleur est constitué par un corps cylindrique 18, auquel est suspendu un aju- tage percé d'un trou 2 constituant le gicleur proprement dit;
la chambre dans laquelle est vissé "cedit corps 18 est fermée au moyen d'un bouchon fileté 19 percé d'une prise d'air 7 qu'obture plus ou moins un pointeau 8 soli daire de pièces semblables à celles des fig. 3 et 4 et décrit ci-dessus.
Sous l'effet de la dépression régnant dans le conduit ô lorsque le papillon de réglage de vitesse est fermé, sont aspirés, d'une part de l'air par de petits orifices 3, au travers d'un.passage annulaire 4, et d'autre part de l'essence à laquelle cet air se mélange intime ment; le mélange très riche traverse des trous 26 et se rend ensuite par le conduit â air tuyau d'aspiration. Mais lorsque, ma- nceuvrant le levier 11, on permet au pointeau 8 de se soulever de son siège 7, une rentrée d'air très importante se produit, qui diminue la dépression au gicleur et par suite la quan tité d'essence aspirée.
Dans la fig. 2 on a supprimé la butée réglable 12 dont l'effet est de limiter la sec tion d'ouverture du pointeau 8 et par suite le volume d'air introduit cri 7 ; par contre on a intercalé sur le conduit reliant cette prise d'air 7 au conduit 5 un pointeau réglable 15, au moyen duquel on peut ajuster d'une façon définitive la section du passage annulaire 14 (cette section étant toujours plus faible que celle de la rentrée d'air 7), et par suite le volume d'air maximum débité par ladite prise d'air, ce qui a le même effet que la butée mécanique figurée dans les deux premières formes d'exécution.
L'objet de l'invention peut d'ailleurs s'ap pliquer à tout dispositif de ralenti constitué par un petit carburateur auxiliaire à gicleur et à rentrée d'air, les détails d'exécution et la forme pouvant naturellement varier avec les applications.
De toute façon, soir adaptation à des car burateurs permet d'enrichir, au départ du moteur, le mélange fourni uniquement par le ralenti, ce qui facilite la mise en route, et d'apauvrir ce mélange lorsque le moteur est chaud ce qui permet d'obtenir une marche parfaitement régulière, toujours au moyen de ce seul ralenti.