CH713702A2 - Mécanisme de compensation de couple, mécanisme à force constante, mouvement de pièce d'horlogerie et pièce d'horlogerie. - Google Patents

Mécanisme de compensation de couple, mécanisme à force constante, mouvement de pièce d'horlogerie et pièce d'horlogerie. Download PDF

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CH713702A2
CH713702A2 CH00425/18A CH4252018A CH713702A2 CH 713702 A2 CH713702 A2 CH 713702A2 CH 00425/18 A CH00425/18 A CH 00425/18A CH 4252018 A CH4252018 A CH 4252018A CH 713702 A2 CH713702 A2 CH 713702A2
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Fujieda Hisashi
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Abstract

L’invention concerne un mécanisme de compensation de couple (21) comprenant une première roue de puissance (25) qui tourne autour d’un premier axe de rotation, une seconde roue de puissance (26) qui est disposée de manière coaxiale avec la première roue de puissance, ainsi qu’un ressort de puissance en spirale (27) qui est disposé entre la première roue de puissance et la seconde roue de puissance et qui transmet de l’énergie stockée, à la première roue de puissance et à la seconde roue de puissance. A une extrémité (27b) du ressort de puissance sont prévus un second segment de mise en prise (47) qui est en prise de manière réversible avec un premier segment de mise en prise (46) prévu sur la première roue de puissance et qui définit une position en direction radiale de l’extrémité susmentionnée, ainsi qu’un élément de limitation (48) qui vient en contact avec une partie de limitation de rotation prévue sur la première roue de puissance et qui limite la rotation de l’extrémité susmentionnée autour du premier axe de rotation en fonction de la déformation du ressort de puissance.

Description

Description
ARRIÈRE-PLAN DE L’INVENTION 1. Domaine de l’invention [0001] La présente invention concerne un mécanisme de génération de couple, un mécanisme à force constante, un mouvement de pièce d’horlogerie et une pièce d’horlogerie. 2. Description de l’art antérieur afférent [0002] En général, dans une pièce d’horlogerie mécanique, si le couple (la puissance) transmise depuis le pont de barillet jusqu’à l’échappement varie avec le fait que le ressort de barillet se désarme, l’angle d’oscillation du balancier-spiral varie en fonction de la variation du couple de manière à causer que la marche diurne (le degré de retard ou d’avance de ia pièce d’horlogerie) de la pièce d’horlogerie change. Par conséquent, afin de supprimer que le couple transmis à l’échappement varie, il est connu de prévoir un mécanisme à force constante au sein de la transmission de puissance depuis le pont de barillet jusqu’à l’échappement.
[0003] Dans un mécanisme à force constante de ce type, afin de supprimer les variations de couple affectant le couple de sortie, on souhaite utiliser un ressort de puissance (un ressort à force constante) qui peut assurer un angle de déviation important. Comme exemple d’un tel ressort de puissance, on connaît un ressort en spiral et un ressort à spires. Parmi les ressorts, le ressort à spires est largement utilisé du point de vue de sa supériorité en termes de section transversale, c’est-à-dire de supériorité pour une réduction d’épaisseur. Par exemple, le document de brevet 1 (Demande de brevet européen ayant le numéro de publication 2 034 374) divulgue un mécanisme à force constante comprenant un ressort en spirale en tant que ressort de puissance.
[0004] Toutefois, dans le mécanisme à force constante conventionnel, comme méthode générale pour fixer un spiral au sein d’un balancier-spiral, une extrémité extérieure du spiral est fixée à un piton par, par exemple, collage ou matage. Par conséquent, une roue côté source de puissance et une roue côté échappement, lesquelles sont accouplées l’une à l’autre par le ressort de puissance, sont combinées intégralement au moyen du ressort de puissance de manière à constituer un composant assemblé. Par conséquent, en particulier, durant une révision, l’extrémité extérieure du ressort en spiral et le piton ne peuvent pas être disjoints à moins que le collage, le matage ou analogue de l’extrémité extérieure du ressort en spiral et du piton soit rendu ineffectif. Par conséquent, l’aptitude à être maintenu en état est faible. Lors de l’assemblage du mécanisme à force constante, puisqu’on doit assembler les éléments constitutifs tout en maintenant une quantité d’armage du ressort en spiral après l’armage du ressort en spiral d’une quantité donnée, la faisabilité de l’assemblage est faible. En outre, puisque l’extrémité extérieure du ressort en spirale et le piton sont couplés intégralement le caractère réalisable de, par exemple, la lubrification dans le cadre de l’entretien est également faible.
RÉSUMÉ DE L’INVENTION
[0005] La présente invention a été conçue au vu de telles circonstances et un but de la présente invention est de proposer un mécanisme de génération de couple, un mécanisme à force constante, un mouvement de pièce d’horlogerie et une pièce d’horlogerie qui présentent une meilleure aptitude à être manipulés.
[0006] (1) Un mécanisme de génération de couple selon la présente invention comprend: une première roue de puissance qui tourne autour d’un premier axe de rotation; une seconde roue de puissance qui est disposée de manière coaxiale avec la première roue de puissance et qui est à même de tourner de manière relative par rapport à la première roue de puissance, autour du premier axe de rotation; et un ressort de puissance en spirale qui est disposé entre la première roue de puissance et la seconde roue de puissance et qui transmet de l’énergie stockée, à la première roue de puissance et à la seconde roue de puissance. A une extrémité du ressort de puissance sont prévus un second segment de mise en prise qui est en prise de manière réversible avec un premier segment de mise en prise prévu sur la première roue de puissance et qui définit une position en direction radiale de l’extrémité susmentionnée, ainsi qu’un élément de limitation qui vient en contact avec une partie de limitation de rotation prévue sur la première roue de puissance et qui limite la rotation de l’extrémité susmentionnée autour du premier axe de rotation en fonction de la déformation du ressort de puissance.
[0007] Avec le mécanisme à force constante selon la présente invention, le second segment de mise en prise prévu au niveau de l’extrémité susmentionnée du ressort de puissance (c’est-à-dire une extrémité circonférentielle du ressort de puissance) est en prise de manière réversible avec le premier segment de mise en prise prévu sur la première roue de puissance. Par conséquent, on peut facilement dissocier le ressort de puissance et la première roue de puissance au moyen d’une opération simple consistant à mettre fin à la prise du second segment de mise en prise par rapport au premier segment de mise en prise.
[0008] Par conséquent, il est possible d’améliorer l’aptitude à être maintenu en état et il est possible d’effectuer facilement une révision ou analogue. Comme le ressort de puissance et la première roue de puissance peuvent être aisément dissociés, on peut également facilement réaliser un travail d’entretien tel qu’une lubrification.
[0009] En outre, lorsque l’assemblage est réalisé simplement en mettant en prise le second segment de mise en prise avec le premier segment de mise en prise, il est possible de combiner intégralement le ressort de puissance, la première roue de puissance et la seconde roue de puissance et il est possible de définir et d.-j positionner la position en direction radiale de l’extrémité susmentionnée du ressort de puissance. Par conséquent, il est possible d’armer le ressort de puissance et de produire et stocker de la puissance (couple) dans le ressort de puissance, en faisant tourner la première roue de puissance et la seconde roue de puissance l’une par rapport à l’autre, en sens contraires, autour du premier axe de rotation, tout en maintenant en position l’extrémité susmentionnée du ressort de puissance. Par conséquent, il est possible d’accroître la faisabilité d’assemblage.
[0010] En outre, pendant l’armage du ressort de puissance, l’élément de limitation prévu à l’extrémité susmentionnée du ressort de puissance peut être amené en contact avec la partie de limitation de rotation. Par conséquent, il est possible de limiter la rotation de l’extrémité susmentionnée autour du premier axe de rotation avec, par exemple, le couple de mise en rotation lié à la déformation élastique du ressort de puissance. Par conséquent, il est possible d’armer le ressort de puissance tout en évitant que les segments de ressort au sein du ressort de puissance viennent en contact les uns avec les autres. Par conséquent, il est possible d’empêcher qu’il se produise une différence de couple (hystérésis) entre le moment d’armage du ressort de puissance et le moment de libération de puissance par le ressort de puissance. De plus, pendant l’armage du ressort de puissance, comme l’élément de limitation vient en contact avec la partie de limitation de rotation plus fortement de manière graduelle en fonction de l’armage, i! est aisé de déterminer une quantité d’armage, c’est-à-dire de précontraindre le ressort de puissance.
[0011] (2) Le premier segment de mise en prise peut être formé selon une direction circonférentielle tournant autour du premier axe de rotation et avoir la forme d’un trou à glissement ouvert vers un côté de la direction circonférentielle, tandis que le second segment de mise en prise peut être mis en prise avec le premier segment de mise en prise par un mouvement de coulissement.
[0012] Dans ce cas, lorsque l’assemblage est réalisé, comme le second segment de mise en prise peut être mis en prise par un mouvement de coulissement, il est possible d’améliorer encore plus la faisabilité d’assemblage. Lorsque l’énergie emmagasinée dans le ressort de puissance décroît pour une raison ou pour une autre, c’est-à-dire lorsque la précontrainte diminue, le second segment de mise en prise cesse d’être en prise avec le premier segment de mise en prise. Par conséquent, il est possible d’éloigner le second segment de mise en prise de l’intérieur du trou à glissement, qui forme le premier segment de mise en prise. Par conséquent, on peut rapidement appréhender visuellement un changement touchant la relation positionnelle relative entre le premier segment de mise en prise et le second segment de mise en prise. On peut aisément et assurément appréhender que la puissance stockée dans le ressort de puissance diminue, par exemple que la quantité d’armage a diminué jusqu’à être nulle.
[0013] (3) Un mécanisme à force constante selon la présente invention comprend: le mécanisme de génération de couple; et un mécanisme de commande de cycle qui fait tourner de manière intermittente la seconde roue de puissance par rapport à la première roue de puissance et qui fournit de la puissance au ressort de puissance.
[0014] Avec le mécanisme à force constante selon la présente invention, comme ce mécanisme à force constante comprend un mécanisme de commande de cycle, il est possible d’alimenter en puissance le ressort de puissance. Par conséquent, il est possible de maintenir constante la puissance du ressort de puissance. Par exemple, il est possible d’actionner de manière stable l’échappement, avec un couple constant.
[0015] En particulier, le maintien en état, la faisabilité de l’entretien et la faisabilité de l’assemblage sont améliorés. Comme le mécanisme à force constante comprend le mécanisme de génération de couple qui est excellent quant à l’aptitude à être manipulé, il est possible de parvenir à un mécanisme à force constant utile lui-aussi excellent quant à l’aptitude à être manipulé.
[0016] (4) Le mécanisme de commande de cycle peut comprendre: une première roue de commande qui tourne autour d’un deuxième axe de rotation en fonction de la rotation de la première roue de puissance; une seconde roue de commande qui est disposée de manière coaxiale avec la première roue de commande et qui est à même de tourner de manière relative par rapport à la première roue de commande, autour du deuxième axe de rotation, et qui engrène avec la seconde roue de puissance; et un mécanisme planétaire qui est disposé entre la première roue de commande et la seconde roue de commande et qui cause, de manière intermittente, en fonction de la rotation de la première roue de commande, qu’un cliquet de mise en prise équipant la première roue de commande se met en prise avec et se libère d’avec une roue d’arrêt équipant la seconde roue de commande, il est possible que la première roue de puissance et la première roue de commande transmettent de la puissance du ressort de puissance à l’échappement. Il est possible que la puissance provenant d’une source de puissance soit transmise à la seconde roue de puissance ou à la seconde roue de commande.
[0017] Dans ce cas, lorsque la première roue de puissance tourne, il est possible de faire tourner la première roue de commande. Il est possible de transmettre de la puissance du ressort de puissance à l’échappement, par l’intermédiaire de la première roue de puissance ou de la première roue de commande. Par conséquent, il est possible d’actionner l’échappement. Le mécanisme planétaire qui provoque de manière intermittente que le cliquet de mise en prise se met en prise avec et se libère d’avec la roue d’arrêt en fonction de la rotation de la première roue de commande est prévu entre la première roue de commande et la seconde roue de commande. Par conséquent, il est possible de faire tourner de manière intermittente la seconde roue de puissance par rapport à la première roue de puissance et de réaliser une commande de cycle au moyen de la mise en prise et de l’absence de mise en prise du mécanisme planétaire.
[0018] La puissance résultant de la différence entre la puissance provenant de la source de puissance et la puissance provenant du ressort de puissance agit sur la seconde roue de puissance et sur la seconde roue de commande. Toutefois, lorsque le cliquet de mise en prise et la roue d’arrêt sont en prise, une rotation de la seconde roue de puissance et de la seconde roue de commande est empêchée par la prise (le fait d’être en prise). Lorsque la première roue de commande tourne en fonction de la rotation de la première roue de puissance à partir de cet état, puisque le cliquet de mise en prise et la roue d’arrêt ne sont pas en prise, la seconde roue de puissance et la seconde roue de commande tournent toutes les deux avec la puissance résultant de la différence entre la puissance provenant de la source de puissance et la puissance provenant du ressort de puissance. Par conséquent, il est possible de faire tourner de manière intermittente la seconde roue de puissance par rapport à la première roue de puissance. Il est possible de fournir de la puissance au ressort de puissance. Par conséquent, il est possible de maintenir constante la puissance du ressort de puissance. Il est possible d’actionner l’échappement avec un couple constant.
[0019] On notera que, de manière simultanée avec la fourniture de la puissance au ressort de puissance, le cliquet de mise en prise et la roue d’arrêt se mettent de nouveau en prise en fonction de la rotation de la seconde roue de commande. Par conséquent, ii est possible de répéter la mise en prise et la libération entre le cliquet de mise en prise et la roue d’arrêt. Il est possible de faire tourner de manière intermittente la seconde roue de puissance par rapport à la première roue de puissance.
[0020] (5) Un mouvement de pièce d’horlogerie selon la présente invention comprend le mécanisme de génération de couple.
[0021] (6) Un mouvement de pièce d’horlogerie selon Sa présente invention comprend le mécanisme à force constante.
[0022] (7) Une pièce d’horlogerie selon la présente invention comprend le mouvement de pièce d’horlogerie.
[0023] Dans ce cas, il est possible de parvenir à un mouvement de pièce d’horlogerie utile et à une pièce d’horlogerie utile qui sont excellents quant à la capacité à être manipulé.
[0024] Selon la présente invention, il est possible d’obtenir un mécanisme de génération de couple, un mécanisme à force constante, un mouvement de pièce d’horlogerie et une pièce d’horlogerie dont la capacité à être manipulé est améliorée.
BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS
[0025]
La fig. 1 est une vue extérieure d’une pièce d’horlogerie représentant un mode de réalisation de la présente invention.
La fig. 2 est un schéma synoptique d’un mouvement représenté à la fig. 1.
La fig. 3 est une vue en perspective d’un mécanisme à force constante représenté à la fig. 2.
La fig. 4 est une vue de dessus du mécanisme à force constante représenté à la fig. 3.
La fig. 5 est une vue en coupe selon la ligne A-B représentée à la fig. 4 et représente le mécanisme à force constante.
La fig. 6 est une vue en perspective représentant une partie d’une seconde roue de puissance représentée à la fig. 3.
La fig. 7 est une vue de dessous du mécanisme à force constant représenté à la fig. 3.
La fig. 8 est une vue en perspective représentant une partie d’une deuxième roue de commande et de la deuxième roue de puissance représentée à la fig. 3.
La fig. 9 est une vue en perspective représentant une partie de la deuxième roue de puissance représentée à la-fig. 3.
La fig. 10 est une vue en perspective représentant la deuxième roue de commande et un mécanisme à engrenage planétaire représenté à la fig. 3.
La fig. 11 est une vue en plan représentant un état de mise en prise entre une pierre formant palette de mise en prise et une dent d’arrêt représentée à la fig. 10.
La fig.12 est une vue en coupe de la roue de commande et d’une roue d’arrêt représentée à la fig. 10.
La fig. 13 est une vue en plan représentant un état de mise en prise entre la pierre formant palette de mise en prise et la dent d’arrêt représentées à la fig. 11.
La fig. 14 est une vue en plan représentant un état dans lequel la pierre formant palette de mise en prise commence à se libérer de la dent d’arrêt à partir de l’état représenté à la fig. 13.
La fig. 15 est une vue en plan représentant un état dans lequel la pierre formant palette de mise en prise se libère plus de la dent d’arrêt, à partir de l’état représenté à la fig. 14.
La fig. 16 est une vue en plan représentant un état dans lequel la pierre formant palette de mise en prise et la dent d’arrêt sont libérées l’une de l’autre, à partir de l’état représenté à la fig. 4.
La fig. 17 est une vue en plan représentant un état dans lequel un élément de support de la roue d’arrêt et une seconde pièce de levier entrent en contact, à partir de l’état représenté à la fig. 4.
La fig. 18 est une vue en coupe selon la ligne A-C représentée à la fig. 4 et représente le mécanisme à force constante.
La fig. 19 est une vue en perspective du mécanisme à force constante et un diagramme pour expliquer un mécanisme de réglage de puissance.
La fig. 20 est un diagramme montrant les variations de couple impliquées lors de la mise en prise de la pierre formant palette de mise en prise avec la dent d’arrêt et lors de la libération de celles-ci l’une par rapport à l’autre.
La fig. 21 est une vue en perspective représentant un état antérieur à l’assemblage d’un mécanisme de génération d’un couple représenté à la fig. 3 et c’est un diagramme représentant un état dans lequel la première roue de puissance est placée au-dessus de la seconde roue de puissance à laquelle est assemblé un ressort à force constante.
La fig. 22 est un diagramme montrant un état dans lequel la première roue de puissance et la seconde roue de puissance sont mises l’une au-dessus de l’autre de manière qu’un segment de définition se trouve dans une ouverture d’un trou à glissement, à partir de l’état représenté à la fig. 11.
La fig. 23 est un diagramme représentant un état dans lequel la première roue de puissance et la seconde roue de puissance sont tournées l’une par rapport à l’autre dans des sens opposés et le segment de définition est en prise avec le côté intérieur du trou à glissement, à partir de l’état représenté à la fig. 22.
La fig. 24 est un diagramme représentant une variante selon la présente invention et c’est une vue en plan représentant un état de mise en prise entre la pierre formant palette de mise en prise et la dent d’arrêt dans une partie à denture fixe d’un type à engrenage externe.
La fig. 25 est une vue en plan représentant un état dans lequel la pierre formant palette de mise en prise commence à se libérer de la dent d’arrêt, à partir de l’état représenté à la fig. 24.
La fig. 26 est une vue en plan représentant un état dans lequel la pierre formant palette de mise en prise est encore plus libérée de la dent d’arrêt, à partir de l’état représenté à la fig. 25.
La fig. 27 est une vue en perspective représentant une variante du mécanisme de génération de couple selon la présente invention.
La fig. 28 est une vue en perspective représentant une autre variante du mécanisme de génération de couple selon la présente invention.
DESCRIPTION DES MODES DE RÉALISATION
[0026] On va expliquer ci-dessous un mode de réalisation conforme à la présente invention, en se référant aux dessins. Il convient de noter que, dans ce mode de réalisation, une pièce d’horlogerie mécanique est expliquée à titre d’exemple d’une pièce d’horlogerie. Sur les dessins, les proportions (les échelles) des composants sont modifiées quand cela est approprié par la nécessité de montrer les composants à des tailles reconnaissables visuellement.
Constitution de base de la pièce d’horlogerie [0027] De manière générale, un corps de machine comprenant une partie d’entraînement d’une pièce d’horlogerie est appelé le «mouvement». L’état du produit fini obtenu en attachant un cadran et une aiguille au mouvement et en montant le mouvement dans une boîte de pièce d’horlogerie est appelé une pièce d’horlogerie «à l’état complet».
[0028] Parmi les deux côtés de la platine formant un bâti de la pièce d’horlogerie, le côté où se trouve la glace de la boîte de pièce d’horlogerie (c’est-à-dire le côté où se trouve le cadran) est appelé le «côté arrière» du mouvement. Parmi les deux côtés de la platine, le côté où se trouve le fond de boîte de la boîte de pièce d’horlogerie (c’est-à-dire le côté opposé au cadran) est appelé le «côté avant» du mouvement.
[0029] Il y a lieu de noter que dans les explications qui suivent dans ce mode de réalisation, le sens cadran vers fond de boîte est défini comme le sens vers le haut et que le sens opposé est défini comme le sens vers le bas. Un sens de rotation dans le sens des aiguilles d’une montre telle que vue depuis le haut, autour d’axes de rotation, est appelé le sens des aiguilles d’une montre, tandis qu’un sens de rotation dans le sens inverse des aiguilles d’une montre telle que vue depuis le haut, autour d’axes de rotation, est appelé le sens inverse des aiguilles d’une montre.
[0030] Comme le montre la fig. 1, une pièce d’horlogerie à l’état complet 1 dans ce mode de réalisation comprend, à l’intérieur d’une boîte de pièce d’horlogerie comprenant un fond de boîte non représenté et une glace 2, un mouvement 10 (le mouvement de pièce d’horlogerie conforme à la présente invention), un cadran 3 comprenant une échelle indiquant des informations relatives au moins à l’heure, ainsi que des aiguilles 4 parmi lesquelles une aiguille des heures 5, une aiguille des minutes 6 et une aiguille des secondes 7.
[0031] Comme le montre la fig. 2, le mouvement 10 comprend un barillet de mouvement 11, qui est une source de puissance, une roue de rouage côté source de puissance 12 associée au barillet de mouvement 11, un échappement 14 réglé par un régulateur de vitesse 13, une roue de rouage côté échappement 15 associée à l’échappement 14, ainsi qu’un mécanisme à force constante 20 disposé entre la roue de rouage côté source de puissance 12 et la roue de rouage côté échappement 15.
[0032] il y a lieu de noter que la roue de rouage côté source de puissance 12 dans ce mode de réalisation désigne une roue de rouage se trouvant plus vers le côté du barillet de mouvement 11, qui est la source de puissance, que ne l’est le mécanisme à force constante 20 lorsque l’on regarde depuis le mécanisme à force constante 20. De manière semblable, la roue de rouage côté échappement 15 dans ce mode de réalisation désigne la roue de rouage se trouvant plus du côté de l’échappement 14 que ne l’est le mécanisme à force constante 20, lorsque l’on regarde depuis ce mécanisme à force constante 20.
[0033] Dans ce mode de réalisation, le mécanisme à force constante 20 est prévu au niveau d’un emplacement équivalent à un mobile de moyenne formant généralement une roue de rouage avant. Une fonction du mobile de moyenne est remplie par l’ensemble des roues que sont une première roue de puissance 25, une seconde roue de puissance 26, une première roue de commande 55 et une seconde roue de commande 56 expliquée plus bas.
[0034] Il y a lieu de noter que, comme le montre la fig. 3, la première roue de puissance 25 et la deuxième roue de puissance 26 tournent autour d’un premier axe de rotation 01. La première roue de commande 55 et la seconde roue de commande 56 tournent autour d’un second axe de rotation 02 disposé au niveau d’une position décalée selon une direction dans le plan d’une platine non représentée, par rapport au premier axe de rotation 01.
[0035] Comme le montre la fig. 2, le barillet de mouvement 11 est supporté axialement entre la platine et un pont de barillet non représenté. Un ressort de barillet 16 est logé à l’intérieur du barillet de mouvement 11. Le ressort de barillet 16 est armé moyennant une rotation d’une tige de remontoir non représentée accouplée à une couronne 17 représentée à la fig. 1. Le barillet de mouvement 11 tourne grâce à la puissance (le couple) mise en jeu par le désarmage du ressort de barillet 16 et transmet la puissance au mécanisme à force constante 20, par l’intermédiaire de la roue de rouage côté source de puissance 12.
[0036] Il y a lieu de noter que, dans ce mode de réalisation, l’exemple expliqué est celui dans lequel la puissance en provenance du barillet de mouvement 11 est transmise à un mécanisme à force constante 20 par l’intermédiaire d’une roue de rouage côté source de puissance 12. Toutefois, la transmission de la puissance à partir du barillet de mouvement 11 n’est pas limitée à ce cas. Par exemple, la puissance en provenance du barillet de mouvement 11 peut être transmise directement au mécanisme à force constante 20, sans passer par la roue de rouage côté source de puissance 12.
[0037] La roue de rouage côté source de puissance 12 comprend principalement un mobile de centre 18.
[0038] Comme le montrent les fig. 3 et 4, le mobile de centre 18 est supporté axialement entre la platine et un pont de roue de rouage non représenté et il tourne autour d’un troisième axe de rotation 03, de par la rotation du barillet de mouvement 11. Le troisième axe de rotation 03 est disposé au niveau d’une position décalée dans une direction du plan de la platine, par rapport au second axe de rotation 02.
[0039] Il y a lieu de noter que, lorsque le mobile de centre 18 tourne, cela conduit à ce qu’une chaussée non représentée tourne. L’aiguille des minutes 6 représentée à la fig. 6 est assujettie à la chaussée. L’aiguille des minutes indique les «minutes» en fonction de la rotation de la chaussée. L’aiguille des minutes 6 tourne à une vitesse de rotation réglée par l’échappement 14 et le régulateur de vitesse 13 à raison d’un tour par heure.
[0040] Lorsque ie mobile de centre 18 tourne, cela fait qu’une roue des minutes non représentée tourne. De plus, une roue des heures non représentée tourne de par la rotation de la roue des minutes. Il y a lieu de noter que la roue des minutes et la roue des heures sont des composants de pièce d’horlogerie constitutifs de la roue de rouage côté source de puissance 12. L’aiguille des heures 5 représentée à la fig. 1 est assujettie à la roue des heures. L’aiguille des heures 5 indique les «heures» en fonction de la rotation de la roue des heures. L’aiguille des heures 5 tourne à une vitesse de rotation réglée par l’échappement 14 et le régulateur de vitesse 13, par exemple à raison d’un tour toutes les 12 heures.
[0041] Comme le montre la fig. 2, la roue de rouage côté échappement 15 comprend principalement un mobile des secondes 19.
[0042] Comme le montrent les fig. 3 et 4, la roue des secondes 19 est supportée axialement entre la platine et le pont de roue de rouage et tourne autour d’un quatrième axe de rotation 04, en fonction de la rotation de la première roue de puissance 25 décrite plus bas, constitutive du mécanisme à force constante 20. Le quatrième axe de rotation 04 est disposé au niveau d’une position décalée selon une direction du plan de la platine, par rapport au premier axe de rotation 01. L’aiguille des secondes 7 représentée à la fig. 1 est assujettie au mobile des secondes 19. L’aiguille des secondes 7 indique les «secondes», en fonction de la rotation du mobile des secondes 19. L’aiguille des secondes 7 tourne à une vitesse réglée par l’échappement 14 et le régulateur de vitesse 13, par exemple à raison d’un tour par minute.
[0043] L’échappement 14 comprend principalement un mobile d’échappement non représenté et une ancre non représentée.
[0044] Le mobile d’échappement est supporté axialement entre la platina et le pont de roue de rouage et engrène avec le mobile des secondes 19. Par conséquent, la puissance en provenance d’un ressort à force constante 27 décrit plus bas, au sein du mécanisme à force constante 20, est transmise au mobile d’échappement par l’intermédiaire du mobile des secondes 19. Par conséquent, le mobile d’échappement tourne avec la puissance en provenance du ressort à force constante 27.
[0045] L’ancre est supportée entre la platine et un pont d’ancre non représenté de manière à être pivotante (basculante) et elle comprend deux pierres formant palette non représentées. Les deux pierres formant palette sont alternativement en prise avec et libérées d’avec une denture d’échappement au sein du mobile d’échappement, selon un cycle prédéterminé par le régulateur de vitesse 13. Par conséquent, le mobile d’échappement est à même d’être libéré selon le cycle prédéterminé.
[0046] Le régulateur de vitesse 13 comprend principalement un balancier-spiral non représenté.
[0047] Le balancier-spiral comprend un arbre de balancier, une roue de balancier, ainsi qu’un spiral, et il est supporté axialement entre la platine et un pont de balancier non représenté. Le balancier-spiral effectue un mouvement de rotation alternatif (il tourne régulièrement avec inversion de sens) ayant un angle d’oscillation fixé, au moyen du spiral comme source de puissance.
Constitution du mécanisme à force constante [0048] Comme le montrent les fig. 2 à 4, le mécanisme à force constante 20 est un mécanisme prévu pour supprimer les variations (variations de couple) affectant la puissance transmise à l’échappement 14. Le mécanisme à force constante 20 comprend principalement un mécanisme de génération de couple 21 et un mécanisme de commande de cycle 22.
Constitution du mécanisme de génération de couple [0049] Le mécanisme de génération de couple 21 comprend la première roue de puissance 25 qui tourne autour du premier axe de rotation 01, la seconde roue de puissance 26 qui est disposée coaxialement avec la première roue de puissance 25 et qui est à même de tourner de manière relative par rapport à la première roue de puissance 25, autour du premier axe de rotation 01, ainsi que le ressort à force constante 27 (le ressort de puissance selon la présente invention), qui est disposé entre la première roue de puissance 25 et la seconde roue de puissance 26 et qui transmet la puissance stockée à la première roue de puissance 25 et à la seconde roue de puissance 26.
[0050] Il y a lieu de noter que la première roue de puissance 25 est placée au-dessus de la seconde roue de puissance 26.
[0051] Comme le montre les fig. 3 à 6, la seconde roue de puissance 26 est supportée axialement entre la platine et le pont de roue de rouage. La seconde roue de puissance 26 comprend un arbre 30 s’étendant selon la première direction de rotation 01, une partie à denture d’accouplement 31 formée d’un seul tenant avec l’arbre 30, une première partie à denture de réglage de couple 33 assemblée de manière monobloc avec la partie à denture d’accouplement 31, ainsi qu’une seconde partie à denture de puissance 35 qui comprend un sautoir de réglage de couple 34, qui est en prise de manière libérable (de manière réversible) avec une dent d’accouplement 32 au sein de la partie à denture d’accouplement 31 et est reliée à la partie à denture d’accouplement 31 par l’intermédiaire du sautoir de réglage de couple 34.
[0052] On notera que la seconde roue de puissance 26 tourne avec la puissance transmise depuis le ressort à force constante 27.
[0053] Comme le montre la fig. 5, l’arbre 30 s’étend vers le haut au-delà de la première roue de puissance 25.
[0054] La partie à denture d’accouplement 31 est prévue entre la portion médiane dans le sens du haut vers le bas et l’extrémité inférieure de l’arbre 30 et possède une épaisseur prédéterminée. Comme le montre la fig. 6, plusieurs dents d’accouplement 32 sont formées sur la surface circonférentielle extérieure de la partie à denture d’accouplement 31, à intervalle les unes des autres selon la direction circonférentielle de cette partie à denture d’accouplement 31.
[0055] Chacune des dents d’accouplement 32 comprend une première surface de mise en prise 32a tournée vers le côté dans le sens inverse des aiguilles d’une montre autour du premier axe de rotation 01 et une seconde surface de mise en prise 32b tournée vers le côté dans le sens des aiguilles d’une montre autour de ce premier axe de rotation 01.
[0056] La première surface de mise en prise 32a est formée selon la direction radiale orthogonale au premier axe de rotation 01. D’un autre côté, la seconde surface de mise en prise 32b s’incline de manière à s’étendre progressivement vers le côté dans le sens inverse des aiguilles d’une montre vers le côté extérieur dans la direction radiale, à partir de la surface circonférentielle extérieure de la partie à denture d’accouplement 31.
[0057] Comme le montre la fig. 5, la première partie à denture de réglage de couple 33 a une forme annulaire entourant la partie à denture d’accouplement 31, à partir du côté extérieur selon la direction radiale. La première partie à denture de réglage de couple 33 est ajustée sur une portion se trouvant plus bas que les dents d’accouplement 32 au sein de la partie à denture d’accouplement 31. Par conséquent, la première partie à denture de réglage de couple 33 et la partie à denture d’accouplement 31 sont combinées comme si elles étaient d’un seul tenant l’une avec l’autre, comme expliqué plus haut.
[0058] Comme le montre les fig. 5 et 7, des premières dents de réglage de couple 33a, avec lesquelles engrènent des secondes dents de réglage de couple 111 a d’une seconde partie à denture de réglage de couple 111 décrit plus bas, sont formées sur toute la longueur de la surface circonférentielle extérieure de la première partie à denture de réglage de couple.
[0059] Comme le montrent les fig. 5 et 6, la seconde partie à denture de puissance 35 a une forme annulaire entourant les dents d’accouplement 32, à partir du côté extérieur selon la direction radiale, et elle est placée sur la première partie à denture de réglage de couple 33 de manière à être à même de tourner autour du premier axe de rotation 01. Dans l’exemple représenté sur les figures, la seconde partie à denture de puissance 35 est formée de manière à présenter un diamètre plus grand que la première partie à denture de réglage de couple 33.
[0060] Des secondes dents de puissance 35a, avec lesquelles engrènent des secondes dents de commande 62a au sein d’une seconde partie à denture de commande 62 décrites plus bas, sont formées sur toute la longueur de la surface circonférentielle extérieure de la deuxième partie à denture de puissance 35.
[0061] Dans la seconde partie à denture de puissance 35, est formée une ouverture 36 (portion ouvrante) qui traverse verticalement de part en part la deuxième partie à denture de puissance 35 et qui découvre (donne accès) les dents d’accouplement 32 sur une plage fixée. Le sautoir de réglage de couple 34 est d’un seul tenant avec la seconde partie à denture de puissance 35 de manière à se trouver dans l’ouverture 36.
[0062] De manière spécifique, une extrémité proximale 34a du sautoir de réglage de couple 34 est d’un seul tenant avec la seconde partie à denture de puissance 35 et, formée comme une extrémité libre, une extrémité distale 34b du sautoir de réglage de couple 34 est déformable de manière élastique autour de l’extrémité proximale 34a de manière à se déplacer selon la direction radiale.
[0063] Une portion de l’extrémité distale 34b du sautoir de réglage de couple 34 est en saillie vers la partie à denture d’accouplement 31 et elle est disposée de manière à pénétrer entre les dents d’accouplement 32 adjacentes les unes aux autres selon la direction circonférentielle. A ce moment, l’extrémité distale 34b du sautoir de réglage de couple 34 est poussée par une force de ressort prédéterminée (force de rappel élastique) de manière à pénétrer entre les dents d’accouplement 32 adjacentes les unes aux autres selon la direction circonférentielle.
[0064] Par conséquent, l’extrémité distale 34b du sautoir de réglage de couple 34 est en prise avec la première surface de mise en prise 32a de celle des dents d’accouplement 32 adjacentes l’une à l’autre selon la direction circonférentielle se trouvant après, dans le sens des aiguilles d’une montre, l’extrémité distale 34b et est en prise avec la seconde surface de mise en prise 32b de l’autre dent d’accouplement 32 se trouvant après, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, l’extrémité distale 34b du sautoir de réglage de couple 34.
[0065] Comme expliqué plus haut, la première surface de mise en prise 32a est formée selon une direction radiale, tandis que la seconde surface de mise en prise 32b est inclinée. Par conséquent, lorsque la partie à denture d’accouplement 31 tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, il est possible de mettre en prise, selon la direction circonférentielle, l’extrémité distale 34b du sautoir de réglage de couple 34 avec la première surface de mise en prise 32a de la dent d’accouplement 32 se trouvant plus loin dans le sens des aiguilles d’une montre que l’extrémité distale 34b du sautoir de réglage de couple 34. Il est possible de causer que la deuxième partie à denture de puissance 35 tourne conjointement dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, par l’intermédiaire du sautoir de réglage de couple 34, dès lors que l’extrémité distale 34b et la première surface de mise en prise 32a ne sont pas en prise.
[0066] On notera que, lorsque le couple dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, dans lequel l’extrémité distale 34b du sautoir de réglage de couple 34 et la première surface de mise en prise 32a de la dent d’accouplement 32 ne sont pas en prise (non accouplées), est appliqué à la partie à denture d’accouplement 31, l’extrémité distale 34b du sautoir de réglage de couple 34 et la première surface de mise en prise 32a ne sont pas en prise (ne sont pas accouplées). Par conséquent, la dent d’accouplement 32 se déplace dans le sens inverse des aiguilles d’une montre tout en franchissant l’extrémité distale 34b du sautoir de réglage de couple 34 dans la direction circonférentielle. Par conséquent, il est possible de faire tourner la partie à denture d’accouplement 31 de manière relative, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, par rapport à la deuxième partie à denture de puissance 35.
[0067] De l’autre côté, lorsque la partie à denture d’accouplement 31 tourne dans le sens des aiguilles d’une montre, l’extrémité distale 34b du sautoir de réglage de couple 34 est poussée vers l’extérieur selon la direction radiale, tout en glissant sur la seconde surface de mise en prise 32b avec l'inclinaison de cette seconde surface de mise en prise 32b de la dent d’accouplement 32 se trouvant après, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, l’extrémité distale 34b du sautoir de réglage de couple 34.
[0068] Par conséquent, l’extrémité distale 34b du sautoir de réglage de couple 34 et la seconde surface de mise en prise 32b ne sont pas en prise (ne sont pas accouplées, sont libérées). La dent d’accouplement 32 se déplace dans le sens des aiguilles d’une montre tout en franchissant l’extrémité distale 34b du sautoir de réglage de couple 34 selon la direction circonférentielle. Par conséquent, il est possible de faire tourner de manière relative la partie à denture d’accouplement 31 dans le sens des aiguilles d’une montre, par rapport à la seconde partie à denture de puissance 35.
[0069] En d’autres termes, le sautoir de réglage de couple 34 et les dents d’accouplement 32 fonctionnent comme un mécanisme à rochet (mécanisme à encliquetage) qui, lorsque la partie à denture d’accouplement 34 tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, amène la seconde partie à denture de puissance 35 à tourner conjointement et qui, lorsque la partie à denture d’accouplement tourne dans le sens des aiguilles d’une montre, autorise une rotation relative de la partie à denture d’accouplement 31 par rapport à la seconde partie à denture de puissance 35.
[0070] On notera qu’une force de ressort (un rappel élastique) du sautoir de réglage de couple 34 est réglée de manière que, lorsque la partie à denture d’accouplement 31 est tournée dans le sens inverse des aiguilles d’une montre avec un couple Tj, l’extrémité distale 34b du sautoir de réglage de couple 34 et la première surface de mise en prise 32a de la dent d’accouplement 32 ne sont pas en prise (sont désaccouplées). Dans l’explication qui suit, le couple Tj est appelé le couple de sautoir Tj du sautoir de réglage de couple 34.
[0071] En outre, la force de ressort (le rappel élastique) produite par le sautoir de réglage de couple 34 est réglée de manière que, lorsque la partie à denture d’accouplement 31 est tournée dans le sens des aiguilles d’une montre avec un couple Tk, l’extrémité distale 34b du sautoir de réglage de couple 34 et la seconde surface de mise en prise 32b des dents d’accouplement 32 ne sont pas en prise (sont désaccouplées). Dans les explications qui suivent, le couple Tk est appelé le couple de sautoir Tk du sautoir de réglage de couple 34.
[0072] Comme le montre la fig. 5, une bague de limitation 37 qui empêche l’extrémité distale 34b du sautoir de réglage de couple 34 de se déplacer vers le haut est disposée au-dessus de la deuxième partie à denture de puissance 35.
[0073] La bague de limitation 37 a une forme annulaire entourant la partie à denture d’accouplement 31 à partir du côté extérieur selon la direction radiale. Dans un état où il n’y a pas de contact avec la deuxième partie à denture de puissance 35, la bague de limitation 37 est ajustée dans une portion se trouvant au-dessus de la dent d’accouplement 32 au sein de la partie à denture d’accouplement 31.
[0074] Par conséquent, il est possible d’empêcher que l’extrémité distale 34b du sautoir de réglage de couple 34 saute ou flotte vers le haut, il est possible de stabiliser (d’assurer) la mise en prise de l’extrémité distale 34b du sautoir de réglage de couple 34 et de la dent d’accouplement 32 l’une avec l’autre.
[0075] Comme le montrent les fig. 3 à 5, la première roue de puissance 25 comprend un corps cylindrique rotatif 40 disposé coaxialement (centré sur) le premier axe de rotation 01, ainsi qu’une première partie à denture de puissance 41 solidaire du corps cylindrique rotatif 40 comme s’ils étaient d’un seul tenant.
[0076] On notera que la première roue de puissance 25 tourne dans le sens des aiguilles d’une montre avec la puissance transmise depuis le ressort à force constante 27. On notera que la première roue de puissance 25 et la deuxième roue de puissance 26 sont à même de tourner en sens contraires l’une par rapport à l’autre, autour du premier axe de rotation 01, avec la puissance transmise depuis le ressort à force constante 27.
[0077] L’arbre 30 de la seconde roue de puissance 26 est insérée dans (passe à travers) le corps cylindrique rotatif 40, par en-dessous. L’arbre 30 saille au-dessus du corps cylindrique rotatif 40. Des pierres 42 formées comme des anneaux, à partir de bijoux (pierres précieuses) tels que le rubis sont chassés dans les intérieurs des extrémités supérieure et inférieure du corps cylindrique rotatif 40. L’arbre 30 de la deuxième roue de puissance 26 est inséré dans l’intérieur des pierres 42. Par conséquent, la première roue de puissance 25 et la deuxième roue de puissance 26 sont assemblées de manière à être à même de tourner l’une par rapport à l’autre autour du premier axe de rotation 01, avec un faible jeu.
[0078] On notera que les pierres 42 ne se limitent pas à celles réalisées en des pierres artificielles et peuvent être réalisées, par exemple, en d’autres matériaux fragiles et en des métaux tels que les alliages à base d’acier.
[0079] La première partie à denture de puissance 41 comprend plusieurs bras 41a disposés à intervalle les unes des autres selon la direction circonférentielle autour du premier axe de rotation 01, ainsi qu’un corps principal de partie dentée 41b formé comme un anneau et accouplé aux extrémités extérieures des bras 41a.
[0080] Dans l’exemple représenté sur les figures, quatre bras 41a sont formés à intervalle régulier, qui est de 90 degrés, autour du premier axe de rotation 01. Toutefois, le nombre, la disposition et la forme des bras 41a ne sont pas limités à ce cas et peuvent être changés librement.
[0081] Des premières dents de puissance 41c, avec lesquelles engrènent des premières dents de commande 71 d au sein d’une première partie à denture de commande 71 décrite plus loin sont formées sur toute la longueur de la surface circonférentielle extérieure du corps principal de partie dentée 41b. Les premières dents de puissance 41c engrènent également avec un second pignon 19a constitutif du second mobile 19. Par conséquent, la première roue de puissance 25 est à même de transmettre une puissance en provenance du ressort à force constante 27, vers le second mobile 19, c’est-à-dire la roue de rouage côté échappement 15 associée à l’échappement 14, comme l’indique la flèche R1 représentée à la fig. 2.
[0082] On notera que, dans ce mode de réalisation, l’exemple expliqué est celui dans lequel la puissance en provenance du ressort à force constante est transmise à l’échappement 14 par l’intermédiaire de la roue de rouage côté échappement 15. Toutefois, la transmission de la puissance en provenance du ressort à force constante 27 ne se limite pas à ce cas. Par exemple, la puissance en provenance du ressort à force constante 27 peut être transmise directement à l’échappement 14, sans que soit prévue la roue de rouage côté échappement 15.
[0083] En outre, la première partie à denture de puissance 41 est formée avec un diamètre égal au diamètre de la seconde partie à denture de puissance 35. Toutefois, les diamètres ne sont pas limités à ce cas. La première partie à denture de puissance 41 et la seconde partie à denture de puissance 35 peuvent avoir des diamètres différents.
[0084] Le ressort à force constante 27 est un ressort en plaque fine fait d’un métal tel que l’acier ou le nickel ou bien encore un alliage, et il a la forme d’une spirale. De manière spécifique, le ressort à force constante 27 a la forme d’une spirale s’étendant selon une courbe d’Archimède dans un système de coordonnées polaires ayant comme origine le premier axe de rotation 01. Par conséquent, le ressort à force constante 27 s’enroule sur plusieurs tours ou spires adjacentes les unes aux autres, à intervalles sensiblement réguliers selon la direction radiale lorsque l’on regarde depuis le premier axe de rotation 01.
[0085] Comme le montrent les fig. 8 et 9, parmi les extrémités du ressort à force constante 27, l’extrémité extérieure 27b (une extrémité selon la présente invention), qui est une extrémité circonférentielle, est accouplée du côté de la première roue de puissance 25 et l’extrémité intérieure 27a (l’autre extrémité), qui est l’autre extrémité circonférentielle, est accouplée du côté de la deuxième roue de puissance 26. Par conséquent, le ressort à force constante 27 est à même de transmettre l’énergie stockée, respectivement à la première roue de puissance 25 et à la seconde roue de puissance 26.
[0086] On notera qu’une partie de la portion circonférentielle la plus à l’extérieur dans le ressort à force constante 27 a la forme d’un segment arqué éloigné vers l’extérieur, selon la direction radiale, au moyen d’un segment de changement de forme 27c et ayant un rayon de courbure plus grand que le rayon de courbure des autres portions. L’extrémité du segment arqué est formée comme étant l’extrémité extérieure 27b du ressort à force constante 27.
[0087] Le ressort à force constante 27 est armé d’une quantité d’armage prédéterminée dans le sens inverse des aiguilles d’une montre vers l’extrémité extérieure 27b, avec l’extrémité intérieure 27a choisie comme position de début d’armage. Le ressort à force constante 27 est déformé élastiquement pour diminuer de diamètre par armage (par enroulement) et est appliqué avec une précontrainte. Par conséquent, la puissance d’un couple Te est générée dans le ressort à force constante 27 et de l’énergie est stockée dans le ressort à force constante 27.
[0088] L’énergie stockée est transmise à la première roue de puissance 25 et à la seconde roue de puissance 26, du fait que le ressort à force constant 27 se déforme pour revenir élastiquement à sa forme initiale. Par conséquent, la première roue de puissance 25 est à même de tourner dans le sens des aiguilles d’une montre et la seconde roue de puissance 26 est à même de tourner dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Dans les explications qui suivent, le couple Te est appelé le couple de mise en rotation Te produit par le ressort à force constante 27.
[0089] On va maintenant décrire en détail la constitution pour fixer le ressort à force constante 27 à la première roue de puissance 25 et à la seconde roue de puissance 26.
[0090] Comme le montrent la fig. 5, la fig. 8 et la fig. 9, l’extrémité intérieure 27a du ressort à force constante 27 est fixée à un anneau fixe 45 assujetti à l’arbre 30 de la seconde roue de puissance 26.
[0091] L’anneau fixe 45 est, par exemple, ajusté sur une portion se trouvant entre l’anneau de limitation 37 et le corps cylindrique rotatif 40 au sein de la première roue de puissance 25 dans l’arbre 30. L’extrémité intérieure 27a du ressort à force constante 27 est fixée à l’anneau fixe 45 par, par exemple, matage ou soudage.
[0092] Comme le montrent la fig. 3, la fig. 4, la fig. 8 et la fig. 9, au niveau de l’extrémité extérieure 27b du ressort à force constante 27, un segment de définition 47 (le second segment de mise en prise selon la présente invention) qui est en prise de manière réversible dans un trou à glissement 46 (le premier segment de mise en prise selon la présente invention) prévu du côté de la première roue de puissance 25 et définit une position, selon la direction radiale, de l’extrémité extérieure 27b, et un levier de limitation 48 (l’élément de limitation selon la présente invention) qui vient en contact avec le corps cylindrique rotatif 40 (le segment de limitation de rotation selon la présente invention) au sein de la première roue de puissance 25 et empêche l’extrémité extérieure 27b de tourner autour du premier axe de rotation 01 du fait d’un retour élastique du ressort à force constante 27 vers sa forme initiale sont prévus.
[0093] Le trou à glissement 46 est formé dans le bras 41a de la première partie à denture de puissance 41. Le trou à glissement 46 a une forme s’allongeant selon la direction circonférentielle autour du premier axe de rotation 01 et il est débouchant du côté dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
[0094] Comme le montrent la fig. 8 et la fig. 9, le segment de définition 47 comprend un arbre 50 qui possède une forme colonnaire s’étendant verticalement et est en prise avec le côté intérieur (le bord intérieur) du trou à glissement 46, une tête 51 prévue au niveau de l’extrémité supérieure de l’arbre 50, ainsi qu’une jambe 52 ayant une forme fourchue formée au niveau de l’extrémité inférieure de l’arbre 50. Dans l’arbre 50, un segment de diamètre augmenté 53 ayant un diamètre plus grand que la tête 51 est formé dans une portion entre la tête 51 et la jambe 52.
[0095] L’extrémité extérieure 27b du ressort à force constante 27 est fixée à la jambe 52 par, par exemple, collage ou matage, dans un état dans lequel l’extrémité extérieure 27b est insérée dans l’intérieur de la jambe 52. Par conséquent, l’extrémité extérieure 27b du ressort à force constante 27 et le segment de définition 47 sont combinés comme si ils étaient monobloc.
[0096] Le segment de définition 47 constitué de cette manière est inséré dans le trou à glissement 46 selon un mouvement glissant. Par conséquent, l’arbre 50 est en prise avec le côté intérieur (la paroi intérieure) du trou à glissement 46. En particulier, l’extrémité extérieure 27b du ressort à force constante 27 est tirée dans le sens des aiguilles d’une montre par le couple de mise en rotation (couple d’armage) mis en jeu dans le retour élastique du ressort à force constante 27 vers sa forme initiale. Par conséquent, le segment de définition 47 est tiré vers le côté paroi extrémité circonférentielle du trou à glissement 46. L’arbre 50 est poussé contre et est en prise avec la paroi circonférentielle. De cette manière, le segment de définition 47 est en prise avec le côté intérieur (la paroi intérieure) du trou à glissement 46 et définit une position, selon la direction radiale, de l’extrémité extérieure 27b du ressort à force constante 27.
[0097] On notera que le bras 41a, dans lequel est formé le trou à glissement 46, est disposé de manière à être tenu entre la tête 51 et le segment de diamètre augmenté 53. Par conséquent, le segment de définition 47 en prise avec le côté intérieur (la paroi intérieur ou le bord intérieur) du trou à glissement 46 est empêché de glisser dehors, vers le haut et vers le bas.
[0098] Comme le montre la fig. 9, le levier de limitation 48 est combiné avec le segment de définition 47 de manière à être comme d’un seul tenant avec celui-ci. Dans l’exemple représenté sur la figure, l’extrémité proximale du levier de limitation 48 est combinée avec une portion se trouvant entre le segment de diamètre augmenté 53 et la jambe 52 au sein de l’arbre 30 au sein du segment de définition 47. Une extrémité distale 48a du levier de limitation 48 est en contact avec le corps cylindrique rotatif 40 au sein de la première roue de puissance 25, à partir du côté extérieur selon la direction radiale.
[0099] Par conséquent, le levier de limitation 48 est employé pour limiter la rotation de l’extrémité extérieure 27b du ressort à force constant 27 autour du premier axe de rotation 01 du fait du couple de mise en rotation qu’implique le retour élastique du ressort à force constant 27 vers sa forme initiale.
Constitution du mécanisme de commande de cycle [0100] Comme le montrent les fig. 2 à 5, le mécanisme de commande de cycle 22 est un mécanisme prévu pour faire tourner de manière intermittente la seconde roue de puissance 26 par rapport à la première roue de puissance 25 afin de fournir de la puissance au ressort à force constante 27, comme l’indique la flèche R2 sur la fig. 2. Le mécanisme de commande de cycle 22 est placé au niveau d’une position décalée en plan, à partir du mécanisme à force constante 20.
[0101] Le mécanisme de commande de cycle 22 comprend la première roue de commande 55 qui tourne autour du deuxième axe de rotation 02 de par la rotation de la première roue de puissance 25, la seconde roue de commande 56 disposée de manière coaxiale avec la première roue de commande 55 et à même de tourner de manière relative par rapport à la première roue de commande 55, autour du deuxième axe de rotation 02, ainsi qu’un mécanisme planétaire 57 disposé entre la première roue de commande 55 et la seconde roue de commande 56.
[0102] On notera que la première roue de commande 55 est disposée au-dessus de la seconde roue de commande 56.
[0103] Comme le montrent la fig. 3 et la fig. 5, la seconde roue de commande 56 est supportée axialement entre la platine et le pont de roue de rouage. La seconde roue de commande 56 comprend un arbre 60 s’étendant selon le deuxième axe de rotation 02, un second pignon de commande 61 qui est d’un seul tenant avec l’arbre 60 et qui engrène avec le mobile de centre 18, ainsi qu’une seconde partie à denture de commande 62 comprenant des secondes dents de commande 62a qui engrènent avec les secondes dents de puissance 35a au sein de la seconde roue de puissance 26.
[0104] L’arbre 60 s’étend au-delà de la première roue de commande 55 vers le haut.
[0105] Le second pignon de commande 61 est prévu entre la portion centrale, selon la direction haut vers bas, de l’arbre 60 et l’extrémité inférieure de cet arbre 60. Puisque le second pignon de commande 61 engrène avec le mobile de centre 18, le second pignon de commande 61 tourne en fonction de la rotation du mobile de centre 18. Par conséquent, la puissance en provenance du barillet de mouvement 11 est transmise à la deuxième roue de commande 56 par l’intermédiaire du mobile de centre 18, c’est-à-dire de la roue de rouage côté source de puissance 12.
[0106] On notera que la seconde roue de commande 56 tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre autour du deuxième axe de rotation 02. La puissance du couple Tb est transmise à la seconde roue de commande 56, à partir du barillet de mouvement 11. Dans l’explication qui suit, le couple Tb est appelé le couple de mise en rotation produit par le barillet de mouvement 11. On notera que, lorsque le ressort de barillet 16 dans le barillet de mouvement 11 est armé d’une quantité d’armage prédéterminée, le couple de mise en rotation Tb est choisi de manière à être plus élevé que le couple de mise en rotation Te produit par le ressort à force constante 27.
[0107] Comme le montrent la fig. 5, la fig. 7 et la fig. 8, la seconde partie à denture de commande 62 comprend plusieurs bras 62b disposés à intervalle (avec un intervalle entre eux) selon la direction circonférentielle autour du deuxième axe de rotation 02, un corps principal de partie dentée ayant une forme comme un anneau et accouplé aux extrémités extérieures des bras 62b, ainsi qu’une plaque de support 62d d’un seul tenant avec les bras 62b.
[0108] Les secondes dents de commande 62a sont formées sur toute la longueur de la surface circonférentielle extérieure du corps principal de partie dentée 62c. Par conséquent, le couple de mise en rotation Te prévu pour faire tourner la seconde roue de commande 56 dans le sens des aiguilles d’une montre est transmis à la seconde roue de commande 56, à partir de la seconde roue de puissance 26 qui tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
[0109] A ce moment, le couple de mise en rotation Tb plus grand que le couple de mise en rotation Te comme expliqué plus haut et agissant dans le sens opposé au couple de mise en rotation Te est transmis à la seconde roue de commande 56, par l’intermédiaire de la roue de rouage côté source de puissance 12. Par conséquent, on empêche la seconde roue de commande 56 de tourner dans le sens des aiguilles d’une montre.
[0110] Cependant, quand le couple de mise en rotation Tb produit par le barillet de mouvement 11 est plus petit que le couple de mise en rotation Te produit par le ressort à force constant 27, par exemple parce que le ressort de barillet 16 dans le barillet de mouvement 11 est désarmé ou quand la seconde partie à denture de réglage de couple 111 tourne de manière forcée dans le sens inverse des aiguilles d’une montre par un mécanisme de réglage de puissance 110 décrit plus bas, la seconde roue de commande 56 est à même de tourner dans le sens des aiguilles d’une montre.
[0111] Comme le montrent la fig. 3 et la fig. 5, la première roue de commande 55 comprend un corps cylindrique rotatif 70 disposé de manière coaxiale avec le deuxième axe de rotation 02, ainsi qu’une première partie à denture de commande 71 accouplée au corps cylindrique rotatif 70 de manière à être comme d’un seul tenant avec celui-ci.
[0112] L’arbre 60 de la seconde roue de commande 56 est insérée dans (passe à travers) le corps cylindrique rotatif 70, depuis le dessous. L’arbre 60 saille de manière à dépasser au-dessus du corps cylindrique rotatif 70. Des pierres 72, qui sont les mêmes que les pierres 42, sont chassées dans les intérieurs des extrémités supérieure et inférieure du corps cylindrique rotatif 70. L’arbre 60 de la seconde roue de commande 56 passe à travers l’espace intérieur des pierres 72. Par conséquent, la première roue de commande 55 et la seconde roue de commande 56 sont combinées de manière à être à même de tourner de manière relative autour du deuxième axe de rotation 02 avec un jeu moindre.
[0113] La première partie à denture de commande 71 comprend plusieurs bras 71a disposés à intervalle (décalés les uns des autres) selon la direction circonférentielle autour du deuxième axe de rotation 02, ainsi qu’un corps principal de partie dentée ayant une forme comme un anneau et accouplé aux extrémités extérieures des bras 71a.
[0114] Dans l’exemple représenté sur les figures, trois bras 71a sont prévus. Deux des trois bras 71a sont prévus avec un intervalle de 180 degrés entre eux autour du deuxième axe de rotation 02. Par conséquent, une ouverture 73 (espace d’ouverture) s’étendant beaucoup selon la direction circonférentielle est obtenue entre les bras 71a décalés avec un intervalle de 180 degrés entre eux autour du deuxième axe de rotation 02.
[0115] Toutefois, le nombre, la disposition et la forme des bras 71a ne sont pas limités à ce cas et peuvent être librement modifiés.
[0116] Des premières dents de commande 71c, qui engrènent avec les premières dents de puissance 41c au sein de la première roue de puissance 25, sont formées sur toute la longueur de la surface circonférentielle extérieure du corps principal de partie dentée 71b. Par conséquent, la roue de commande 55 tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre autour du deuxième axe de rotation 02, en fonction de la rotation de la première roue de puissance 25.
[0117] On notera que la première partie à denture de commande 71 est formée avec un diamètre égal au diamètre de la seconde partie à denture de commande 62. Toutefois, les Diamètres ne sont pas limités à ce cas. La première partie à denture de commande 71 et la seconde partie à denture de commande 62 peuvent être réalisées de manière à avoir des diamètres différents.
[0118] Le mécanisme planétaire 57 comprend une pierre formant palette de mise en prise 80 (le cliquet de mise en prise selon la présente invention) qui est prévue du côté de la première roue de commande 55 et qui tourne autour du deuxième axe de rotation 02 en fonction de la rotation de la première roue de commande 55, une roue d’arrêt 81, qui est une partie planétaire à denture qui est prévue côté seconde roue de commande 56 et qui effectue des révolutions autour du deuxième axe de rotation 02 tout en tournant en fonction de la rotation de la seconde roue de commande 56, ainsi qu’une partie à denture fixe 82 prévue pour faire effectuer des rotations et des révolutions à la roue d’arrêt 81. Le mécanisme planétaire 57 provoque de manière intermittente que la pierre formant palette de mise en prise 80 se mette en prise avec et se désengage d’avec (se désaccouple d’avec) la roue d’arrêt 81 en fonction de la rotation de la première roue de commande 55.
[0119] La pierre formant palette de mise en prise 80 est réalisée en un bijou (une pierre précieuse) artificiel tel que du rubis et elle est assujettie à un levier de support 85 qui tourne autour du deuxième axe de rotation 02 en fonction de la rotation de la première roue de commande 55.
[0120] On notera que, comme les pierres 42 et 72, la pierre formant palette de mise en prise 80 ne se limite pas à celle réalisée en un bijou artificiel et peut être réalisée, par exemple, en d’autres matériaux fragiles et en des métaux tels que des alliages à base d’acier.
[0121] La pierre formant palette de mise en prise 80 peut être d’un seul tenant avec le levier de support 85, au lieu d’être réalisé comme un élément distinct du levier de support 85.
[0122] Comme le montrent lafig. 5, lafig. 8, lafig. 10 et lafig. 11, le levier de support 85 est accouplé à une portion comme s’il était d’un seul tenant avec cette portion, qui se trouve en-dessous de la première partie à denture de commande 71, au sein du corps cylindrique rotatif 70 au sein de la première roue de commande 55.
[0123] Le levier de support 85 comprend une première pièce de levier 86 et une seconde pièce de levier 87 s’étendant selon la direction radiale de la première roue de commande 55, à partir du côté du corps cylindrique rotatif 70, vers le corps principal de partie dentée 71b. La première pièce de levier 86 et la seconde pièce de levier 87 sont disposées avec un intervalle fixe entre eux selon la direction circonférentielle et sont disposées de manière à s’ajuster dans l’intérieur de l’ouverture 73 dans une vue en plan.
[0124] Dans l’exemple représenté sur les figures, la première pièce de levier 86 et la seconde pièce de levier 87 sont réalisées de manière à avoir la même forme et la même taille. Toutefois, les formes et les tailles de la première pièce de levier 86 et de la seconde pièce de levier 87 ne sont pas limitées à ce cas. La première pièce de levier 86 et la seconde pièce de levier 87 peuvent être réalisées de manière à avoir des formes différentes et des tailles différentes.
[0125] La roue d’arrêt 81 est disposée entre la première pièce de levier 86 et la seconde pièce de levier 87. On notera que la première pièce de levier 86 est disposée plus loin du côté dans le sens inverse des aiguilles d’une montre que la roue d’arrêt 81, tandis que la seconde pièce de levier 87 est disposée plus loin du côté dans le sens des aiguilles d’une montre que la roue d’arrêt 81.
[0126] Comme le montre la fig. 11, une portion de support de pierre formant palette 88 débouche vers la roue d’arrêt 81 en étant prévue du côté de l’extrémité extérieure de la première pièce de levier 86. La portion de support de pierre formant palette 88 porte la pierre formant palette de mise en prise 80 au moyen de cette ouverture. La pierre formant palette de mise en prise 80 est maintenue dans un état où cette pierre formant palette de mise en prise 80 saille vers la roue d’arrêt 81, plus que la portion de support de pierre formant palette 88. Sur une portion en saillie de la pierre formant palette de mise en prise 80, une surface latérale tournée vers l’intérieur selon la direction radiale forme une surface de mise en prise 80a, avec laquelle est à même d’être en prise une surface de travail 95a décrite plus bas au sein de la roue d’arrêt 81 et dont peut se désaccoupler cette surface de travail 95a. Dans l’exemple représenté sur la figure, la surface de mise en prise 80a est formée comme une surface plate qui est plate sur toute la surface.
[0127] Comme le montrent lafig. 8, lafig. 10 et lafig. 12, entre la première pièce de levier 86 et la seconde pièce de levier 87, la roue d’arrêt 81 est supportée axialement entre la plaque de support 62d au sein de la seconde roue de commande 56 et un élément de support 90 fixé à la plaque de support 62d.
[0128] L’élément de support 90 comprend une plaque inférieure 91 fixée à la plaque de support 62d, ainsi qu’une plaque supérieure 92 dressée vers le haut, à partir de la plaque inférieure 91, et saillant au-dessus de la roue d’arrêt 81. Dans l’exemple représenté sur la figure, la plaque inférieure 91 est fixée par des moyens de fixation tels que des tiges de fixation, des vis de fixation ou analogue. Toutefois, la fixation de la plaque inférieure 91 n’est pas limitée à ce cas.
[0129] Des pierres 93 réalisées en un bijou artificiel (pierre précieuse artificielle) tel que le rubis sont prévues respectivement dans la plaque de support 62d et dans la plaque supérieure 92, de manière à être opposée verticalement l’une à l’autre. On notera que les pierres 93 peuvent être réalisées, par exemple, en d’autres matériaux fragiles ou en métaux tels que des alliages à base d’acier.
[0130] La roue d’arrêt 81 est disposée entre la plaque de support 62d et la plaque supérieure 92, supportée axialement par les pierres 93 formées dans la plaque de support 62d et la plaque supérieure 92, et elle est à même de tourner autour d’un cinquième axe de rotation 05.
[0131] La roue d’arrêt 81 comprend une partie à denture d’arrêt 96 comprenant plusieurs dents d’arrêt 95 à même de se mettre en prise avec et de se désaccoupler d’avec la surface de mise en prise 80a de la pierre formant palette de mise en prise 80, ainsi qu’un pignon d’arrêt 97 qui est prévu en-dessous de la partie à denture d’arrêt 96 et qui engrène avec la partie à denture fixe 82.
[0132] Comme le montrent la fig. 5 et la fig. 10, la partie à denture fixe 82 comprend un corps principal de partie dentée 100 formée comme un anneau et disposée entre la première roue de commande 55 et la seconde roue de commande 56 et de manière coaxiale avec le deuxième axe de rotation 02, ainsi qu’un bras fixe 101 formé d’un seul tenant avec le corps principal de partie dentée 100 et fixé à un composant fixe non représenté. Dans l’exemple représenté sur les figures, le corps principal de partie dentée 100 est formé de manière à présenter un diamètre légèrement plus petit que la première partie à denture de commande 71 et que la seconde partie à denture de commande 62. Des dents fixes 100a, avec lesquelles engrène le pignon d’arrêt 97, sont formées sur toute la longueur de la surface circonférentielle interne du corps principal de partie dentée 100. Par conséquent, la partie à denture fixe 82 dans ce mode de réalisation est du type à denture interne.
[0133] Puisque la partie à denture fixe 82 est du type à denture interne, comme le montre la fig. 11, la roue d’arrêt 81 effectue des révolutions dans le sens inverse des aiguilles d’une montre autour du deuxième axe de rotation 02 tout en tournant dans le sens des aiguilles d’une montre autour du cinquième axe de rotation 05 en fonction de la rotation dans le sens inverse des aiguilles d’une montre de la seconde roue de commande 56. Comme le montre la fig. 10, la roue d’arrêt 96 est disposée au-dessus de la partie à denture fixe 82 et elle est à même de tourner (d’effectuer des rotations et des révolutions) sans venir en contact avec la partie à denture fixe 82 et l’élément de support 90.
[0134] Comme le montre la fig. 11, les dents d’arrêt 95 sont au nombre de douze. Toutefois, le nombre de dents n’est pas limité à cela et il peut être modifié de manière adaptée. Sur la dent d’arrêt 95, une surface latérale tournée vers le sens des aiguilles d’une montre forme une surface de travail 95a qui se met en prise avec et se désaccouple d’avec la surface de mise en prise 80a appartenant à la pierre formant palette de mise en prise 80. Une trajectoire de rotation M suivie par les bouts des dents d’arrêt 95 en fonction de la rotation de la roue d’arrêt 81 est appelée la trajectoire de rotation de la partie à denture d’arrêt 96.
[0135] La pierre formant palette de mise en prise 80 et la roue d’arrêt 81 constituées comme expliqué plus haut sont dans une relation dans laquelle la pierre formant palette de mise en prise 80 et la roue d’arrêt 81 se mettent en prise de manière intermittente l’une avec l’autre et se désaccouplent de manière intermittent l’une de l’autre en fonction de la rotation de la première roue de commande 55. Ce point va être expliqué en détail.
[0136] La surface de travail 95a de la dent d’arrêt 95 se met en prise avec la surface de mise en prise 80a de la pierre formant palette de mise en prise 80 en fonction de la rotation et de la révolution de la roue d’arrêt 81. Après la mise en prise, le levier de support 85 et la pierre formant palette de mise en prise 80 tournent dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, autour du deuxième axe de rotation 02, en fonction de la rotation dans le sens inverse des aiguilles d’une montre de la première roue de commande 55. Par conséquent, le levier de support 85 et la pierre formant palette de mise en prise 80 se désaccouplent progressivement de la partie à denture d’arrêt 96 (c’est-à-dire sort progressivement de la trajectoire de rotation M).
[0137] Par conséquent, comme le montre la fig. 13, à un stade initial de la mise en prise, la surface de travail 95a de la dent d’arrêt 95 est en prise profondément (de manière importante) avec la pierre formant palette de mise en prise 80. Ensuite, comme le montre la fig. 14, la surface de travail 95a de la dent d’arrêt 95 se déplace vers le bout de la pierre formant palette de mise en prise 80, tout en glissant sur la surface de mise en prise 80a en fonction du désaccouplement de la pierre formant palette de mise en prise 80. Ensuite, la prise de la dent d’arrêt 95 et de la pierre formant palette de mise en prise 80 devient progressivement peu profonde (moins importante). Comme le montre la fig. 15, la dent d’arrêt 95 et la pierre formant palette de mise en prise 80 sont désaccouplées à un instant qui a lieu lorsque la surface de travail 95a de la dent d’arrêt 95 passe par-dessus le bout de la pierre formant palette de mise en prise 80.
[0138] On notera que, sur les fig. 13 à 15, le levier de support 85 est représenté de manière simplifiée, tandis que la seconde pièce de levier 87 n’est pas représentée.
[0139] Lorsque la dent d’arrêt 95 et la pierre formant palette de mise en prise 80 sont désaccouplées, comme le montre la fig. 16, le lien entre la première roue de commande 55 et la seconde roue de commande 56 par l’intermédiaire de la pierre formant palette de mise en prise 80 et la roue d’arrêt 81 cesse. Par conséquent, il est possible de faire tourner la deuxième roue de commande 56 dans le sens inverse des aiguilles d’une montre autour du deuxième axe de rotation 02. Par conséquent, la roue d’arrêt 81 tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre autour du deuxième axe de rotation 02 de manière à suivre la pierre formant palette de mise en prise 80 tout en tournant dans le sens des aiguilles d’une montre autour du cinquième axe de rotation 05 en fonction de la rotation de la seconde roue de commande 56. Ensuite, il est possible de causer que la surface de travail 95a de la roue d’arrêt 95 suivante se mette en prise avec la surface de mise en prise 80a appartenant à la pierre formant palette de mise en prise 80.
[0140] Au moyen d’une répétition du fonctionnement expliqué plus haut, il est possible d’amener la pierre formant palette de mise en prise 80 à se mettre en prise avec et à se désaccoupler d’avec, de manière intermittente, la roue d’arrêt 81. On notera que les dents d’arrêt 95 se mettent une par une en prise avec la pierre formant palette de mise en prise 80.
[0141] Depuis le moment où la surface de travail 95a de la dent d’arrêt 95 se met en prise avec la surface de mise en prise 80a de la pierre formant palette de mise en prise 80 comme le montre la fig. 13 jusqu’au moment où la surface de travail 95a et la surface de mise en prise 80a sont désaccouplées comme le montrent la fig. 14 et la fig. 15, le levier de support 85 porte la pierre formant palette de mise en prise 80 de manière qu’une ligne fictive L s’étendant selon une force F3 résultant d’une force de poussée F1, avec laquelle la dent d’arrêt 95 pousse sur la surface de mise en prise 80a, et d’une force de frottement F2 générée par le glissement de la dent d’arrêt 95 sur la surface de mise en prise 80a franchit le deuxième axe de rotation 02.
[0142] Dans ce mode de réalisation, la ligne fictive L franchit le deuxième axe de rotation 02 dans une position intermédiaire P3 représentée à la fig. 14 et se trouvant au milieu entre une position de prise P1 représentée à la fig. 13, où la dent d’arrêt 95 est en prise avec la surface de mise en prise 80a, et une position de fin de prise (position de libération) P2 représentée sur la fig. 15, où la dent d’arrêt 95 cesse d’être en prise avec la surface de mise en prise 80a.
[0143] On notera que, comme expliqué plus haut, lorsque le couple de mise en rotation Tb produit par le barillet de mouvement 11 est plus petit que le couple de mise en rotation Te produit par le ressort à force constante 27 par exemple parce que le ressort de barillet 16 dans le barillet de mouvement 11 est désarmé ou bien quand la seconde partie à denture de réglage de couple 111 est tournée de manière forcée dans le sens inverse des aiguilles d’une montre par le mécanisme de réglage de puissance 110 décrit plus bas, la seconde roue de commande 56 tourne dans le sens des aiguilles d’une montre.
[0144] Dans ce cas, la plaque supérieure 92 de l’élément de support 90 se déplace vers la seconde pièce de levier 87 du levier de support 85 en fonction de la rotation de la seconde roue de commande 56. Par conséquent, ensuite, la plaque supérieure 92 vient en contact avec la seconde pièce de levier 87 comme le montre la fig. 17. Ensuite, il est possible de limiter, au moyen de la seconde pièce de levier 87 qu’une rotation de la seconde roue de commande 56 aille plus loin dans le sens des aiguilles d’une montre.
Constitution du mécanisme de réglage de puissance [0145] Comme le montrent la fig. 3, la fig. 4, la fig. 18 et la fig. 19, le mécanisme à force constante 20 dans ce mode de réalisation comprend en outre le mécanisme de réglage de puissance 110 prévu pour régler la puissance du ressort à force constante 27, par l’intermédiaire de la première roue de puissance 25 ou de la seconde roue de puissance 26.
[0146] On notera que, dans ce mode de réalisation, l’exemple expliqué est celui dans lequel la puissance du ressort à force constante 27 est réglée par l’intermédiaire de la seconde roue de puissance 26. Toutefois, le réglage de la puissance du ressort à force constante 27 n’est pas limité à ce cas. La puissance du ressort à force constante 27 peut être réglée par l’intermédiaire de la première roue de puissance 25 comme expliqué plus haut.
[0147] Le mécanisme de réglage de puissance 110 comprend la deuxième partie à denture de réglage de couple 111 à même d’engrener avec la première partie à denture de réglage de couple 33 au sein de la seconde roue de puissance 26 et un levier basculant 113 qui déplace la seconde partie à denture de réglage de couple 111 entre une position d’engrènement P4 (voir la fig. 19), dans laquelle la seconde partie à denture de réglage de couple 111 et la première partie à denture de réglage de couple 33 engrènent l’une avec l’autre, et une position d’absence d’engrènement P5 (voir la fig. 19), dans laquelle la seconde partie à denture de réglage de couple 111 et la première partie à denture de réglage de couple 33 n’engrènent plus l’une avec l’autre.
[0148] Le levier basculant 113 est disposé entre une platine 115 et un pont de réglage découplé 116 et ii est à même de basculer autour d’une tige de basculement 117 fixée à la platine 115. Une partie en fourche 118 divisée avec une forme en fourche est prévue à une extrémité du levier basculant 113.
[0149] Une tige à excentrique 119 portée par la platine 115 de manière à être rotative est disposée sur le côté intérieur de la portion en fourche 118. La surface circonférentielle interne de la portion en fourche 118 et la surface circonférentielle externe de la tige à excentrique 119 sont en contact glissant l’une avec l’autre.
[0150] La tige à excentrique 119 est découverte du côté extérieur du pont de réglage de couple 116. Par exemple, une gorge négative 119a est formée au niveau de l’extrémité supérieure de la tige à excentrique 119. Ensuite, il est possible de réaliser facultativement une manœuvre de rotation de la tige à excentrique 119 au moyen, par exemple d’un outil d’entraînement employant la gorge négative 119a. Toutefois, les moyens pour la manœuvre en rotation de la tige à excentrique 119 ne se limitent pas à la gorge négative 119a. Des moyens permettant d’effectuer optionnellement une manœuvre de la tige à excentrique 119 doivent seulement être formés au niveau de l’extrémité supérieure de la tige à excentrique 119.
[0151] En tournant la tige à excentrique 119 décrite plus haut, comme le montre la fig. 19, on peut faire basculer le levier basculant 113 autour de la tige de basculement 117. On peut amener l’autre extrémité du levier basculant 113 près de la première portion à denture de réglage de couple 33 ou bien faire que cette autre extrémité du levier basculant 113 se sépare de la première portion à denture de réglage de couple 33.
[0152] Comme le montrent la fig. 7, la fig. 18 et la fig. 19, la seconde partie à denture de réglage de couple 111 est portée par une tige formant guide 112 de manière à être rotative, l’extrémité inférieure de cette tige formant guide 112 étant fixée à l’autre extrémité du levier basculant 113. Des deuxièmes dents de réglage de couple 111a à même d’engrener avec les premières dents de réglage de couple 33a sont formées sur toute la longueur de la surface circonférentielle externe de la seconde partie à denture de réglage de couple 111.
[0153] La seconde partie à denture de réglage de couple 111 est disposée au niveau de l’autre extrémité du levier basculant 113, au moyen de la tige formant guide 111. Par conséquent, on peut déplacer la seconde partie à denture de réglage de couple 111 en faisant basculer le levier basculant 113. On notera que la position où l’autre extrémité du levier basculant 113 est la plus proche de la première partie à denture de réglage de couple 33 est réglée comme étant la position d’engrènement P4. Il est possible de faire que les premières dents de réglage de couple 33a et les secondes dents de réglage de couple 111a engrènent les unes avec les autres.
[0154] D’un autre côté, une position dans laquelle l’autre extrémité du levier basculant 113 est plus à distance de la première partie à denture de réglage de couple 33 est choisie comme étant la position de libération P5. Il est possible de faire que les premières dents de réglage de couple 33a et les secondes dents de réglage de couple 111a cessent d’engrener les unes avec les autres.
[0155] L’extrémité supérieure de la tige formant guide 112 est insérée de manière à être mobile dans une gorge basculante 120, qui est formée dans le pont de réglage de couple 116 comme le montre la fig. 4, le long de la gorge basculante 120. La gorge basculante 120 est formée de manière à s’étendre selon une direction basculante de l’autre extrémité du levier basculant 113. Ensuite, la seconde partie à denture de réglage de couple 111 est portée de manière stable par l’intermédiaire de la tige formant guide 112 avec un jeu moindre et se déplace entre la position d’engrènement P4 et la position d’absence d’engrènement P5 en fonction du basculement du levier basculant 113.
[0156] Comme le montrent la fig. 7, la fig. 18 et la fig. 19, une roue de manoeuvre 121 qui fait tourner la seconde partie à denture de réglage de couple 111 est disposée entre cette seconde partie à denture de réglage de couple 111 et la tige de basculement 117.
[0157] La roue de manœuvre 121 comprend une partie à denture de manœuvre 122 dont des dents de manœuvre 122a engrènent avec les deuxièmes dents de réglage de couple 111a. Les dents de manœuvre 122a sont formées sur toute la longueur de la surface circonférentielle externe de la partie à denture de manœuvre 122. La roue de manœuvre 121 est supportée axialement entre la platine 115 et le pont de réglage de couple 116.
[0158] On notera que la roue de manœuvre 121 est disposée de manière à passer verticalement à travers un trou traversant 123 formé dans le levier basculant 113. Le trou traversant 123 est formé de manière à s’étendre selon une direction de basculement du levier de basculement 112.
[0159] Par conséquent, la roue de manœuvre 121 est axialement supportée entre la platine 115 et ie pont de réglage de couple 116 sans être affecté par le basculement du levier basculant 113. On notera que les dents de manœuvre 122a de ia roue de manœuvre 121 engrènent toujours avec les secondes dents de réglage de couple 111a, quelle que soit la position de la seconde partie à denture de réglage de couple 111.
[0160] L’extrémité supérieure de la roue de manœuvre 121 est découverte du côté de la surface supérieure du pont de réglage de couple 116 comme le montre la fig. 4. Une manœuvre de rotation de la roue de manœuvre 121 peut être réalisée depuis l’extérieur. Dans l’exemple représenté sur les figures, une gorge négative 121a est formée au niveau de l’extrémité supérieure de la roue de manœuvre 121. On peut de manière facultative effectuer une manœuvre de rotation de la roue de manœuvre 121 au moyen, par exemple, d’un outil d’entraînement employant la gorge négative 121a. Toutefois, des moyens permettant d’effectuer la manœuvre de rotation de la roue de manœuvre 121 ne sont pas limités à la gorge négative 121a. Des manœuvres permettant de réaliser de manière facultative la manœuvre de rotation de la roue de manœuvre 121 doivent seulement être formées au niveau de l’extrémité supérieure de la roue de manœuvre 121.
[0161] Puisque le mécanisme de réglage de puissance 110 est constitué comme expliqué plus haut, comme le montre la fig. 19, il est possible de tourner la première partie à denture de réglage de couple 33 par l’intermédiaire de la seconde partie à denture de réglage de couple 111, en effectuant une manœuvre de rotation de la roue de manœuvre 121 après avoir déplacé la seconde partie à denture de réglage de couple 111 vers la position d’engrènement P4. On peut réaliser un armage ou un désarmage du ressort à force constante 27 et facultativement régler la puissance du ressort à force constante 27.
[0162] Ce réglage va être expliqué en détail plus bas.
Action du mécanisme à force constante [0163] Le fonctionnement du mécanisme à force constant 20 constitué comme expliqué plus haut va être expliqué.
[0164] On notera que, dans un état initial, on suppose que le ressort de barillet 16 dans le barillet de mouvement 11 est armé d’une quantité d’armage prédéterminée et que la puissance du couple de mise en rotation Tb est transmise à partir du barillet de mouvement 11 vers la seconde roue de commande 56, par l’intermédiaire de la roue de rouage côté source de puissance 12. On suppose que le ressort à force constante 27 est armé d’une quantité d’armage prédéterminée et que la puissance du couple de mise en rotation Te plus petit que le couple de mise en rotation Tb est transmis du ressort à force constante 27 à la première roue de puissance 25 et à la seconde roue de puissance 26. En outre, on suppose que la seconde partie à denture de réglage de couple 111 est placée dans la position d’absence d’engrènement P5 et que la première partie à denture de réglage de couple 33 et la seconde partie à denture de réglage de couple 111 au sein de la seconde roue de puissance 26 n’engrènent pas l’une avec l’autre.
[0165] Avec le mécanisme à force constante 20 de ce mode de réalisation, puisque le mécanisme à force constante 20 comprend le ressort à force constante 27 comme le montrent les fig. 2 à 4, l’énergie stockée dans le ressort à force constante 27 peut être transmise à la première roue de puissance 25 et la première roue de puissance 25 peut tourner dans le sens des aiguilles d’une montre autour du premier axe de rotation 01. Ensuite, la puissance du ressort à force constante 27 peut être transmise de la première roue de puissance 25 au second mobile 19. Le second mobile 19 peut tourner autour du quatrième axe de rotation 04 en fonction de la rotation de la première roue de puissance 25.
[0166] En d’autres termes, comme l’indique la flèche R1 sur la fig. 2, la puissance peut être transmise du ressort à force constante 27 à la roue de rouage côté échappement 15, par l’intermédiaire de la première roue de puissance 25. L’échappement 14 peut être actionné.
[0167] Puisque la puissance en provenance du ressort à force constante est transmise également à la seconde roue de puissance 26, cette seconde roue de puissance 26 a lieu de tourner dans le sens inverse des aiguilles d’une montre autour du premier axe de rotation 01 avec le couple de rotation Te.
[0168] De manière spécifique, la puissance en provenance du ressort à force constante 27 est transmise à l’arbre 30 et à la partie à denture d’accouplement 31, par l’intermédiaire de l’anneau fixe 45. En outre, la puissance transmise à la partie à denture d’accouplement 31 est transmise à la seconde partie à denture de puissance 35, par l’intermédiaire du sautoir de réglage de couple 34, et ensuite transmise à la seconde partie à denture de commande 62 de la seconde roue de commande 56. Ensuite, la puissance pour faire tourner la seconde roue de commande 56 dans le sens des aiguilles d’une montre autour du deuxième axe de rotation 02 avec le couple de mise en rotation Te est transmise à la deuxième roue de commande 56 depuis le ressort à force constante 27.
[0169] Toutefois, le couple de mise en rotation Tb (couple plus grand que le couple de mise en rotation Te) prévu pour faire tourner la seconde roue de commande dans le sens inverse des aiguilles d’une montre autour du deuxième axe de rotation 02 est transmis à la seconde roue de commande 56 depuis la roue de rouage côté source de puissance 12. Par conséquent, la seconde roue de commande 56 est empêchée de tourner dans le sens des aiguilles d’une montre.
[0170] On notera qu’une puissance résultant d’une différence (le couple de mise en rotation Tb - le couple de mise en rotation Te) entre le couple de mise en rotation Tb transmis depuis la roue de rouage côté source de puissance 12 et le couple de mise en rotation Te transmis depuis le ressort à force constante 27 agit sur la seconde roue de commande 56. Toutefois, puisque la roue d’arrêt 81 et la pierre formant palette de mise en prise 80 sont en prise, la seconde roue de commande 56 et la première roue de commande 55 peuvent être liées grâce à cette mise en prise (grâce à cet accouplement). La seconde roue de commande 56 est empêchée de tourner dans le sens inverse des aiguilles d’une montre autour du deuxième axe de rotation 02.
[0171] Par conséquent, à un stade où la roue d’arrêt 81 et la pierre formant palette de mise en prise 80 sont en prise, la seconde roue de commande 56 est empêchée de tourner autour du deuxième axe de rotation 02. Par conséquent, la seconde roue de puissance 26 est empêchée de tourner autour du premier axe de rotation 01.
[0172] On notera que, puisque la puissance résultant de la différence agit sur la seconde roue de commande 56, la surface de travail 95a de la dent d’arrêt 95 de la roue d’arrêt 81 est en prise avec la surface de mise en prise 80a de la pierre formant palette de mise en prise 80 dans un état de forte poussée.
[0173] Lorsque la première roue de puissance 25 tourne avec la puissance en provenance du ressort à force constante 27, la première roue de commande 55 tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, autour du deuxième axe de rotation 02, en fonction de la rotation de la première roue de puissance 25. Lorsque la première roue de commande 55 tourne, le levier de support 85 tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre autour du deuxième axe de rotation 02, en fonction de la rotation de la première roue de commande 55. Par conséquent, la pierre formant palette de mise en prise 80 peut se libérer progressivement de la partie à denture d’arrêt 96 pour retirer la pierre formant palette de mise en prise 80 de la trajectoire de rotation M de la partie à denture d’arrêt 96.
[0174] Par conséquent, comme le montre la fig. 14, la surface de travail 95a de la dent d’arrêt 95 se déplace vers le bout de la pierre formant palette de mise en prise 80 tout en glissant sur la surface de mise en prise 80a en fonction du désaccouplement de la pierre formant palette de mise en prise 80 à partir de l’état représenté à la fig. 13. Comme le montre la fig. 15, à un instant qui est lorsque la surface de travail 95a de la dent d’arrêt 95 passe par-dessus le bout de la pierre formant palette de mise en prise 80, la dent d’arrêt 95 et la pierre formant palette de mise en prise 80 cessent d’être en prise. Ensuite, le lien entre la première roue de commande et la seconde roue de commande 55 par l'intermédiaire de la pierre formant palette de mise en prise 80 et la roue d’arrêt 81 prend fin.
[0175] Par conséquent, la seconde roue de commande 56 tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre autour du deuxième axe de rotation 02, comme le montre la fig. 16, du fait de la puissance (le couple de mise en rotation Tb - le couple de mise en rotation Te) résultant de la différence entre le couple de mise en rotation Tb transmis depuis la roue de rouage côté source de puissance 12 et le couple de mise en rotation Te transmis depuis le ressort à force constante 27.
[0176] Lorsque la seconde roue de commande 56 tourne, la seconde partie à denture de puissance 35 peut tourner dans le sens des aiguilles d’une montre, autour du premier axe de rotation 01. Comme le montre la fig. 6, la seconde partie à denture de puissance 35 est liée à la partie à denture d’accouplement 31 du fait que le sautoir de réglage de couple et la dent d’accouplement 32 sont en prise. Par conséquent, lorsque la seconde partie à denture de puissance 35 tourne dans le sens des aiguilles d’une montre, la première surface de mise en prise 32a sur la dent d’accouplement 32 se déplace de manière relative vers l’extrémité distale 34b du sautoir de réglage de couple 34 et elle est sur le point de franchir l’extrémité distale 34b.
[0177] Toutefois, puisque la puissance agissant sur la seconde partie à denture de puissance 35 est la puissance (le couple de mise en rotation Tb - le couple de mise en rotation Te) résultant de la différence entre le couple de mise en rotation Tb transmis depuis la roue de rouage côté source de puissance 12 et le coupie de mise en rotation Te transmis depuis le ressort à force constante 27 comme expliqué plus haut, la puissance est plus petite que le couple de sautoir Tg produit par le sautoir de réglage de couple 34. Par conséquent, il est possible de maintenir un état dans lequel l’extrémité distale 34b du sautoir de réglage de couple 34 et la première surface de mise en prise 32a de la dent d’accouplement 32 sont en prise.
[0178] Il en résulte que la puissance, qui est transmise à la deuxième partie à denture de puissance 35, peut être transmise à la partie à denture d’accouplement 31 par l’intermédiaire du sautoir de réglage de couple 34. Ensuite, la partie à denture d’accouplement 31 et l’arbre 30 peuvent tourner dans le sens des aiguilles d’une montre, autour du premier axe de rotation 01.
[0179] Par conséquent, le ressort à force constante 27 peut être armé par l’intermédiaire de l’anneau fixe 45 fixé à l’arbre 30. Une puissance peut être fournie au ressort à force constante 27. En d’autres termes, une perte de puissance du fait de la transmission de la puissance à la première roue de puissance 25 peut être compensée au moyen de la puissance transmise depuis le côté du barillet de mouvement 11, qui est la source de puissance. Ensuite, la puissance du ressort à force constante 27 peut être maintenue constante. L’échappement 14 peut être actionné au moyen d’un couple constant.
[0180] On notera que, même lorsque la puissance est fournie au ressort à force constante 27, la première roue de puissance 25 tourne avec la puissance en provenance du ressort à force constante 27 et transmet la puissance en provenance du ressort à force constante 27, à la roue de rouage côté échappement 15.
[0181] Lorsque la puissance est fournie au ressort à force constante 27 comme expliqué plus haut, comme le montre la fig. 16, la roue d’arrêt 81 effectue une révolution dans le sens inverse des aiguilles d’une montre autour du deuxième axe de rotation 02 tout en tournant dans le sens des aiguilles d’une montre autour du cinquième axe de rotation 05 et suit la pierre formant palette de mise en prise 80 en fonction de la rotation de la seconde roue de commande 56. La roue d’arrêt 81 s’attrape avec la pierre formant palette de mise en prise 80 en tournant d’une dent de la roue d’arrêt 95. La surface de travail 95a de la dent d’arrêt 95 est de nouveau en prise avec la surface de mise en prise 80a de la pierre formant palette de mise en prise 80.
[0182] Par conséquent, comme la première roue de commande 55 et la seconde roue de commande 56 sont de nouveau liées, la rotation de la seconde roue de commande 56 et de la seconde roue de puissance 26 est empêchée. La puissance cesse d’être fournie au ressort à force constante 27.
[0183] Moyennant une répétition du fonctionnement décrit ci-dessus, la roue d’arrêt 81 et la pierre formant palette de mise en prise 80 peuvent de manière intermittente être en prise et cesser d’être en prise. En d’autres termes, le mécanisme planétaire 57 peut réaliser de manière intermittente une mise en prise de la roue d’arrêt 81 et de la pierre formant palette de mise en prise 80 et un désaccouplement de celles-ci, et il fait tourner de manière intermittente la seconde roue de puissance 26 par rapport à la première roue de puissance 25 en fonction de la rotation de la première roue de puissance 25 et de la première roue de commande 55. Ensuite, une puissance peut être fournie de manière intermittente au ressort à force constante 27.
[0184] Comme ceci est expliqué plus haut, avec le mécanisme à force constante 20 de ce mode de réalisation, l’échappement 14 peut être actionné au moyen d’une énergie stockée dans le ressort à force constante 27 et la puissance peut être fournie de manière intermittente, depuis le côté barillet de mouvement 11 jusqu’au ressort à force constante 27. Par conséquent, la puissance du ressort à force constante 27 peut être maintenue constante, des propriétés de couple constant peuvent être maintenues et l’échappement 14 peut être actionné dans un fonctionnement où les variations de couple sont supprimées.
[0185] Le mécanisme à force constante 20 de ce mode de réalisation réalise la commande de cycle au moyen du mécanisme planétaire 57. Par conséquent, contrairement à un mécanisme à force constante du type à came classique, il est peu probable qu’un phénomène de sur-libération se produise dans le ressort à force constante 27.
[0186] Comme le montrent la fig. 3 et la fig. 4, le mécanisme de génération de couple 21 et le mécanisme de commande de cycle 22 sont disposés de manière à être décalés en plan (parallèlement à un plan). Par conséquent, l’épaisseur de l’ensemble du mécanisme à force constante 20 peut être réduite comparé à un type classique à engrenage planétaire. En outre, le ressort à force constante 27 est disposé entre la première roue de puissance 25 et la seconde roue de puissance 26. Le mécanisme planétaire 57 est disposé entre la première roue de commande 55 et la seconde roue de commande 56. Par conséquent, un éparpillement dans ie plan peut être réduit. Le mécanisme à force constante 20 peut être disposé dans un espace plan qui est petit comparé au type classique à engrenage planétaire.
[0187] Par conséquent, on peut obtenir le mécanisme à force constante 20 qui réalise un caractère compact et un gain de place à la fois dans le plan de la pièce d’horlogerie 1 et dans le sens de l’épaisseur de la pièce d’horlogerie 1. On peut obtenir le mouvement 10 et la pièce d’horlogerie 1 dont les tailles et les épaisseurs peuvent être aisément réduites.
[0188] En outre, dans le mécanisme à force constante 20 selon ce mode de réalisation, à partir de l’instant où la surface de travail 95a de la dent d’arrêt 95 est en prise avec la surface de mise en prise 80a de la pierre formant palette de mise en prise 80 comme montré à la fig. 13 jusqu’au moment où la surface de travail 95a et la surface de mise en prise 80 cessent d’être en prise comme montré à la fig. 15, le levier de support 95 tient la pierre formant palette de mise en prise 80 de manière que la ligne fictive L s’étendant selon la force F3 résultant de la combinaison de la force de poussée F1, avec laquelle la dent d’arrêt 95 pousse sur la surface de mise en prise 80a, et de la force de frottement F2 résultant de ce que la dent d’arrêt 95 glisse sur la surface de mise en prise 80a, franchit le deuxième axe de rotation 02.
[0189] Par conséquent, lorsque le temps entre la mise en prise et la fin de la mise en prise entre la dent d’arrêt 95 et la pierre formant palette de mise en prise 81 est choisie comme formant un cycle, comme le montre la fig. 20, un couple moyen sur un cycle peut être maintenu constant quand on se concentre sur le couple de mise en rotation généré dans le levier de support 85.
[0190] Comme expliqué plus haut, à l’état initial de mise en prise illustré à la fig. 13, la surface de travail 95a de la dent d’arrêt 95 est en prise profondément avec la pierre formant palette de mise en prise 80. Ensuite, comme le montre la fig. 14, en fonction de la libération de la pierre formant palette de mise en prise 80, la surface de travail 95a de la dent d’arrêt 95 se déplace vers le bout de la pierre formant palette de mise en prise 80 tout en glissant sur la surface de mise en prise 80a. Comme le montre la fig. 15, la surface de travail 95a de la dent d’arrêt 95 et la pierre formant palette de mise en prise 80 cessent d’être en prise à un instant qui a lieu lorsque la surface de travail 95a franchit le bout de la pierre formant palette de mise en prise 80. Dans cette succession d’un cycle, puisque l’angle que fait la surface de mise en prise 80a avec la dent d’arrêt 95 change peu, la direction de la force résultante F3 change en fonction du changement de l’angle.
[0191] A cet instant, au moment où la direction de la force résultante F3 franchit le deuxième axe de rotation 02 sur la fig. 14, le couple de mise en rotation généré dans le levier de support 85 n’est pas généré. D’un autre côté, lorsque la direction de la force résultante F3 se décale à partir du deuxième axe de rotation 02 comme le montre la fig. 13 et la fig. 15, le couple de mise en rotation est généré en fonction de la quantité de décalage.
[0192] En particulier, avant et après que la direction de la force résultante F3 franchit le deuxième axe de rotation 02, des couples de mise en rotation de sens contraires sont générés. En d’autres termes, un couple de mise en rotation T tendant à amener le levier de support 85 vers la roue d’arrêt 81 est généré dans le levier de support 85 comme le montre la fig. 13 et un couple de mise en rotation T tendant à éloigner le levier de support 85 de la roue d’arrêt 81 est généré dans le levier de support 85 comme le montre la fig. 15.
[0193] Par conséquent, comme le montre la fig. 20, bien qu’il y ait une variation de couple du levier de support 85 au cours d’un cycle, un couple moyen par cycle peut être maintenu constant. Il en résulte qu’il est possible d’obtenir un couple constant comme propriété.
[0194] De plus, dans ce mode de réalisation, la ligne fictive L franchit le deuxième axe de rotation 02 dans la position intermédiaire P3 représentée à la fig. 14 se trouvant au milieu entre la position de prise P1 représentée à la fig. 13, où la dent d’arrêt 95 est en prise avec la surface de mise en prise 80a, et une position de fin de prise P2 représenté à la fig. 15, où la dent d’arrêt 95 cesse d’être en prise avec la surface de mise en prise 80a. Ensuite, le couple moyen sur un cycie peut être encore plus maintenu constant de manière stable. Le résultat d’un couple constant peut être obtenu de manière encore plus stable.
[0195] En outre, comme le montre la fig. 19, le mécanisme à force constante 20 de ce mode de réalisation comprend le mécanisme de réglage de puissance 110. Par conséquent, la puissance du ressort à force constante 27 peut être réglée selon les besoins.
[0196] Par exemple, on va expliquer un cas dans lequel le ressort à force constante est armé pour augmenter la puissance.
[0197] Dans ce cas, premièrement, la tige à excentrique 119 est tournée pour basculer le levier basculant 113 autour de la tige de basculement 117. La seconde partie à denture de réglage de couple 111 est déplacée de la position d’absence d’engrènement P5 jusqu’à la position d’engrènement P4. Ensuite, on peut amener la première dent de réglage de couple 33a de la première partie à denture de réglage de couple 33 à engrener avec la seconde dent de réglage de couple 111a de la seconde partie à denture de réglage de couple 111.
[0198] Ensuite, la roue de manoeuvre 121 est tournée dans le sens des aiguilles d’une montre. A cet instant, la roue de manoeuvre 121 est tournée avec un couple d’entrée plus élevé que le couple obtenu en ajoutant le couple de mise en rotation Te produit par le ressort à force constante 27 et le couple de sautoir Tk produit par le sautoir de réglage de couple 34. Ensuite, la seconde partie à denture de réglage de couple peut être tournée dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. La puissance prévue pour tourner la première partie à denture de réglage de couple 33 dans le sens des aiguilles d’une montre autour du premier axe de rotation 01 peut être transmise à la première partie à denture de réglage de couple 33 par l’intermédiaire de la seconde partie à denture de réglage de couple 111.
[0199] La première partie à denture de réglage de couple 33 est combinée avec la partie à denture d’accouplement 31 de manière à être comme d’un seul tenant avec celle-ci. Par conséquent, la puissance pour tourner la partie à denture d’accouplement 31 dans le sens des aiguilles d’une montre autour du premier axe de rotation 01 est transmise à la partie à denture d’accouplement 31. A ce moment, puisque la puissance transmise à la partie à denture d’accouplement 31 constitue le couple d’entrée, la partie à denture d’accouplement 31 représentée à la fig. 6 tourne de manière relative dans le sens des aiguilles d’une montre par rapport à la deuxième partie à denture de puissance 35. En d’autres termes, l’extrémité distale 34b du sautoir de réglage de couple 34 et la seconde surface de mise en prise 32b de la dent d’accouplement 32 peuvent cesser d’être en prise. On peut tourner la partie à denture d’accouplement 31 dans le sens des aiguilles d’une montre tout en mettant fin à la limitation de rotation par le sautoir de réglage de couple 34.
[0200] On notera que les dents d’accouplement 32 se déplacent tout en passant par-dessus l’extrémité distale 34b du sautoir de réglage de couple 34 les unes après les autres selon la direction circonférentielle, de par la rotation de la partie à denture d’accouplement 31.
[0201] Puisque la partie à denture d’accouplement 31 peut être tournée de cette manière, l’anneau fixe 45, fixé à l’arbre 30, peut être tourné dans le sens des aiguilles d’une montre et l’extrémité intérieure 27a du ressort à force constante 27 peut être tournée dans le sens des aiguilles d’une montre. Par conséquent, un armage du ressort à force constante 27 peut être réalisé. Il est possible d’augmenter la précontrainte du ressort à force constante 27 et de régler le couple de mise en rotation Te pour augmenter.
[0202] On notera que, bien que la seconde partie à denture de puissance 35 ne tourne pas pendant le réglage expliqué plus haut, la puissance pour faire tourner cette seconde partie à denture de puissance 35 dans le sens des aiguilles d’une montre est transmise à la seconde partie à denture de puissance 35. La puissance à cet instant est réglée pour un couple de rotation égal ou supérieur au couple de sautoir Tk. Cette puissance est transmise à la seconde roue de commande 56 et agit pour faire tourner cette seconde roue de commande 56 dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, autour du deuxième axe de rotation 02. A cet instant, comme expliqué plus haut, la puissance pour faire tourner la seconde roue de commande 56 dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, autour du deuxième axe de rotation 02, avec le couple de mise en rotation Tb, est transmise à cette seconde roue de commande 56, à partir de la roue de rouage côté source de puissance 12.
[0203] Par conséquent, la puissance obtenue en ajoutant la puissance provenant de la seconde partie à denture de puissance 35 et la puissance provenant de la roue de rouage côté source de puissance 12 agit sur la seconde roue de commande 56. Par conséquent, la surface de travail 95a de la dent d’arrêt 95 de la roue d’arrêt 81 se met en prise avec la surface de mise en prise 80a de la pierre formant palette de mise en prise 80, dans un état de forte poussée. Par conséquent, il est possible d’empêcher de manière appropriée que la seconde roue de puissance 35 tourne. L’armage du ressort à force constante 27 peut être réalisé rapidement, avec une bonne réaction.
[0204] On va maintenant exposer un cas dans lequel le ressort à force constante 27 est désarmé afin de réduire la puissance.
[0205] Dans ce cas, la roue de manoeuvre 121 représentée à la fig. 19 est tournée dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. A cet instant, la roue de manoeuvre 121 est tournée avec un couple d’entrée plus petit que la différence (Tj-Tc) entre le couple de sautoir Tj du sautoir de réglage de couple 34 et le couple de mise en rotation Te du ressort à force constante 27.
[0206] Par conséquent, il est possible de faire tourner la seconde partie à denture de réglage de couple 111 dans le sens des aiguilles d’une montre. La puissance pour faire tourner la première partie à denture de réglage de couple 33 dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, autour du premier axe de rotation 01, peut être transmise à la première partie à denture de réglage de couple 33, par l’intermédiaire de la seconde partie à denture de réglage de couple 111.
[0207] Par conséquent, la puissance pour faire tourner la partie à denture d’accouplement 31 dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, autour du premier axe de rotation 01, est transmise à la partie à denture d’accouplement 31. Ace moment, puisque la puissance transmise à la partie à denture d’accouplement 31 est le couple d’entrée, il est possible d’amener la partie à denture d’accouplement 31 et la seconde partie à denture de puissance 35 à co-tourner (tourner ensemble) dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, tout en maintenant la prise entre l’extrémité distaie 34b du sautoir de réglage de couple 34 et la première surface de mise en prise 32a de la dent d’accouplement 32.
[0208] Alors, la seconde roue de commande 56 tourne dans le sens des aiguilles d’une montre, autour du deuxième axe de rotation 02, de par la co-rotation (la rotation simultanée). Par conséquent, après que la plaque supérieure 92 de l’élément de support 90 s’est déplacée vers la seconde pièce de levier 87 du levier de support 85, de par la rotation de la seconde roue de commande 56, comme le montre la fig. 17, la plaque supérieure 92 vient en contact avec la seconde pièce de levier 87.
[0209] Par conséquent, il est possible de limiter, au moyen de la seconde pièce de levier 87 que la seconde roue de commande 56 tourne plus dans le sens des aiguilles d’une montre.
[0210] Ensuite, après que la rotation de la seconde roue de commande 56 dans le sens des aiguilles d’une montre a été limitée comme expliqué plus haut, la roue de manoeuvre 121 est plus tournée dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, avec un couple d’entrée plus grand que la différence (Tj-Tc) entre le couple de sautoir Tj du sautoir de réglage de couple 34 et le couple de mise en rotation Te produit par le ressort à force constante 27. A cet instant, puisque la rotation de la seconde roue de commande 56 et de la seconde roue de puissance 26 est empêchée, la partie à denture d’accouplement 31 représentée à la fig. 6 tourne de manière relative dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, par rapport à la seconde roue de puissance 35. En d’autres termes, l’extrémité distale 34b du sautoir de réglage de couple 34 peut cesser d’être en prise avec la première surface de mise en prise 32a de la dent d’accouplement 32. Il est possible de faire tourner la partie à denture d’accouplement 31 dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, tout en libérant le biocage de rotation (limitation de rotation) par le sautoir de réglage de couple 34.
[0211] On notera que les dents d’accouplement 32 se déplacent en passant par-dessus l’extrémité distale 34b, les unes après les autres selon la direction circonférentielle, de par la rotation de la partie à denture d’accouplement 31.
[0212] Comme la partie à denture d’accouplement 31 peut être tournée comme expliqué plus haut, il est possible de faire tourner l’anneau fixe 45 fixé à l’arbre 31 dans le sens inverse des aiguilles d’une montre et il est possible de faire tourner l’extrémité intérieure 27a du ressort à force constante 27 dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Par conséquent, il est possible de désarmer le ressort à force constante 27. Il est possible de réduire la précontrainte du ressort à force constante 27 et de régler le couple de mise en rotation Te pour diminuer (dans le sens d’une diminution).
[0213] On notera que cela n’est pas limité au cas d’un réglage de la puissance. Même lorsque le couple de mise en rotation Tb produit par le barillet de mouvement 11 est plus petit que le couple de mise en rotation Te produit par le ressort à force constante 27 parce que, par exemple, le ressort de barillet 16 dans le barillet de mouvement 11 est désarmé, une rotation excessive de la seconde roue de commande dans le sens des aiguilles d’une montre peut être empêchée comme dans le cas expliqué plus haut. Par conséquent, il est possible d’empêcher que le ressort à force constante 27 soit complètement désarmé.
[0214] Comme expliqué plus haut, puisque le mécanisme à force constante 20 comprend le mécanisme de réglage de puissance 110, il est possible de régler la puissance du ressort à force constante 27 en fonction de ce qui est nécessaire. Il est possible d’actionner de manière plus stable l’échappement 14, avec un couple constant. Il est possible de fournir de la puissance au ressort à force constante 27 après avoir assemblé le mécanisme de génération de couple 21 expliqué plus bas. Par conséquent, il est possible d’améliorer la possibilité d’assemblage. En outre, comme la seconde roue de puissance 26 est disposée en une position décalée de manière planaire du mécanisme de commande de cycle 22, il est possible de fournir le mécanisme de réglage de puissance 110 sans s’occuper (sans avoir à se soucier) du mécanisme de commande de cycle 22. Il est aisé de régler (de monter) le mécanisme de réglage de puissance 110.
[0215] En outre, il est possible de régler la puissance du ressort à force constante 27 de par la rotation de la seconde partie à denture de réglage découplé 111 tournée par l’intermédiaire de la roue de manœuvre 121. Par conséquent, il est possible de réaliser le réglage d’une manière fine et intuitive. Il est aisé de réaliser le travail de réglage (l’opération de réglage). En outre, en plaçant la seconde partie à denture de réglage de couple 111 dans la position d’absence d’engrènement P5, lorsque le réglage de puissance n’est pas réalisé, il est possible d’empêcher qu’une charge malencontreuse de mise en rotation (force malencontreuse de mise en rotation) soit appliquée à la seconde roue de puissance 26.
[0216] En outre, avec le mécanisme à force constante 20 selon ce mode de réalisation, puisque le mécanisme à force constante 20 comprend le mécanisme de génération de couple 21, il est possible d’obtenir en outre l’action et les effets expliqués plus bas.
[0217] En d’autres termes, comme le montrent la fig. 3 et la fig. 4, le segment de définition 47 prévu au niveau de l’extrémité extérieure 27b du ressort à force constante 27 est en prise de manière réversible (de manière libérable) dans le trou à glissement 46 prévu dans la première roue de puissance 25. Par conséquent, le ressort à force constante 27 et la première roue de puissance 25 peuvent être aisément démontés, au moyen d’une opération simple pour désengager le segment de définition 47 de l’intérieur du trou à glissement 46.
[0218] Par conséquent, la maintenabilité du mécanisme de génération de couple 21 peut être améliorée. La révision et analogue peuvent être facilement réalisées. Comme le ressort à force constante 27 et la première roue de puissance 25 peuvent être aisément démontées, un travail de maintenance (d’entretien) tel que la lubrification peut également être aisément réalisé.
[0219] Lorsque l’assemblage du mécanisme de génération de couple 21 est réalisé, simplement en mettant en prise le segment de définition 47 dans le trou à glissement 46, il est possible de combiner la première roue de puissance et la seconde roue de puissance 26 comme si elles étaient d’un seul tenant. Il est possible de définir une position en direction radiale de l’extrémité extérieure 27b du ressort à force constante 27 et de positionner de manière appropriée i’extrémité extérieure 27b du ressort à force constante 27.
[0220] De manière spécifique, comme le montre la fig. 21, la première roue de puissance 25 est placée (réglée) au-dessus de la seconde roue de puissance 26 avec laquelle est combiné le ressort à force constante 27. On notera que, à ce stade, le ressort à force constante 27 est dans un état dans lequel ce ressort à force constante 27 n’est pas déformé élastiquement. Ensuite, comme le montre la fig. 22, la première roue de puissance 25 et la seconde roue de puissance 26 sont posées l’une sur le dessus de l’autre de manière que le segment de définition 47 se trouve dans une portion ouverte (une portion d’accès) du trou à glissement 46. Ensuite, comme le montre la fig. 23, la première roue de puissance 25 et la seconde roue de puissance 26 sont tournées de manière relative, l’une par rapport à l’autre, en sens contraires, autour du premier axe de rotation 01, de manière que le segment de définition 47 pénètre dans le trou à glissement 46. Par conséquent, il est possible de faire aisément progresser le segment de définition 47 dans le trou à glissement 46, de par le mouvement de glissement. Comme le montrent la fig. 3 et la fig. 4, il est possible de mettre en prise le segment de définition 47 avec le côté intérieur du trou à glissement 46.
[0221] Par conséquent, il est possible d’assembler intégralement la première roue de puissance 25, la seconde roue de puissance 26 et le ressort à force constante 27. Il est possible de définir la position, selon la direction radiale, de l’extrémité extérieure 27b du ressort à force constante 27 et de positionner l’extrémité extérieure 27b du ressort à force constante 27.
[0222] Ensuite, en faisant tourner plus la première roue de puissance 25 et la seconde roue de puissance 26 l’une par rapport à l’autre en sens contraires autour du premier axe de rotation 01 tout en maintenant positionnée l’extrémité extérieure 27b du ressort à force constante 27, il est possible d’armer le ressort à force constante 27 et de donner une précontrainte (une précharge) à ce ressort à force constante 27. Il est possible de stocker de l’énergie. Dans ce cas, par exemple, l’armage du ressort à force constante 27 au moyen du mécanisme de réglage de puissance 110 expliqué plus haut peut être réalisé.
[0223] Par conséquent, le mécanisme de génération de couple 21 peut être aisément assemblé. Il est possible d’améliorer le caractère pratique (la praticabilité) de l’assemblage.
[0224] En outre, pendant l’armage du ressort à force constante 27, le levier de limitation 48 prévu au niveau de l’extrémité extérieure 27b du ressort à force constante 27 peut être amené en contact avec le corps cylindrique rotatif 40 de la première roue de puissance 25. Par conséquent, il est possible d’empêcher (de limiter) que l’extrémité extérieure 27b tourne autour du premier axe de rotation 01 avec le couple de mise en rotation mis en oeuvre avec la déformation élastique de retour du ressort à force constante 27 vers son état initial. Par conséquent, il est possible d’armer le ressort à force constante 27 tout en empêchant que des segments de ce ressort à force constante 27 viennent au contact les uns des autres.
[0225] Par conséquent, il est possible d’empêcher qu’une différence de couple (hystérésis) se produise entre un moment d’armage du ressort à force constante 27 et un moment de libération de la puissance de ce ressort à force constante 27. En outre, au moment de l’armage du ressort à force constante 27, le levier de limitation 48 vient en contact, graduellement de manière forte, avec le corps cylindrique rotatif 40, de par l’armage. Par conséquent, il est aisé de maintenir une quantité d’armage, c’est-à-dire une précontrainte ou précharge du ressort à force constante 27.
[0226] Lorsque l’énergie stockée dans le ressort à force constante 27 diminue pour une raison quelconque, c’est-à-dire lorsque la précontrainte diminue, il est possible de libérer le segment de définition 47 de l’intérieur du trou à glissement 46 et d’éloigner le segment de définition 47 de l’intérieur du trou à glissement 46. Par conséquent, un changement affectant la relation de position relative entre le trou à coulissement 46 et le segment de définition 47 peut être aisément identifié, par une reconnaissance visuelle (il peut être facilement vu). Il peut être appréhendé aisément et de manière sûre que l’énergie stockée dans le ressort à force constante 27 décroît, par exemple que la quantité d’armage décroît jusqu’à atteindre 0.
[0227] Comme expliqué plus haut, la maintenabilité, la praticabilité d’entretien et la praticabilité d’assemblage sont améliorées. Une capacité de maniabilité excellente du mécanisme de génération de couple 21 peut être obtenue. Par conséquent, de manière similaire, il est possible d’atteindre que le mécanisme à force constante 20 utile, le mouvement 10 utile et la pièce d’horlogerie 1 utile soient excellents en terme de capacité de maniabilité.
[0228] Un mode de réalisation de la présente invention a été expliqué plus haut. Toutefois, ce mode de réalisation a été présenté à titre d’exemple et il n’entend pas limiter la portée de l’invention. Le mode de réalisation peut être mis en œuvre de diverses autres manières. Diverses suppressions, divers remplacements et diverses modifications peuvent être réalisées dans la portée de l’invention (de l’esprit de l’invention). Le mode de réalisation et les variantes de ce mode de réalisation comprennent, par exemple des modes de réalisation et des variantes que l’homme du métier peut aisément supposer, des modes de réalisation et des variantes sensiblement identiques aux modes de réalisation et aux variantes en question ici, ainsi que les modes de réalisation et les variantes dans la portée des équivalents.
[0229] Par exemple, dans les modes de réalisation, l’agencement pour transmettre la puissance du ressort de barillet 16 logé dans le mouvement de barillet 11 jusqu’au mécanisme à force constante 20 est expliqué à titre d’exemple. Toutefois, la transmission de la puissance n’est pas limitée à ce cas. Par exemple, la puissance peut provenir d’un ressort de barillet 16 prévu dans un composant autre que le barillet de mouvement 11, jusqu’au mécanisme à force constante 20.
[0230] Dans le mode de réalisation décrit plus haut, un mouvement 10 du type à armage manuel pour armer manuellement le ressort de barillet 11 au moyen de la couronne 17 est adopté. Toutefois, le mouvement 10 n’est pas limité à ce cas. Le mouvement 10 peut être, par exemple, un mouvement du type à armage automatique comprenant un rotor.
[0231] Dans le mode de réalisation décrit plus haut, la puissance provenant du barillet de mouvement 11 est transmise à la seconde roue de commande 56 par l’intermédiaire de la roue de rouage côté source de puissance 12. La puissance provenant du ressort à force constante est transmise de la première roue de puissance 25 à l’échappement 14, par l’intermédiaire de la roue de rouage côté échappement 15. Toutefois, la transmission de la puissance n’est pas limitée à ce cas. Par exemple, la puissance provenant du barillet de mouvement 11 peut être transmise à la seconde roue de puissance 26 par l’intermédiaire de la roue de rouage côté source de puissance 12. La puissance provenant du ressort à force constante 27 peut être transmise à la première roue de commande 55 par l’intermédiaire de la première roue de puissance 25 et transmise de la première roue de commande 55 à l’échappement 14 par l’intermédiaire de la roue de rouage côté échappement 15.
[0232] Dans tous les cas, la puissance provenant du barillet de mouvement 11 doit seulement être transmise à la seconde roue de commande 56 ou à la seconde roue de puissance 26. La puissance provenant du ressort à force constante 27 doit seulement être transmise de la première roue de puissance 25 ou de la première roue de commande 55 à l’échappement 14.
[0233] Dans le mode de réalisation décrit plus haut, le mécanisme à force constante 20 est prévu au niveau d’une position équivalente au pignon de moyenne. Toutefois, la position du mécanisme à force constante 20 n’est pas limitée à ce cas. Le mécanisme à force constante 20 peut être prévu, par exemple, au niveau d’une position équivalente au pignon de centre 18 ou au mobile des secondes 19. Dans tous les cas, le mécanisme à force constante 20 doit seulement être prévu entre le barillet de mouvement 11 et l’échappement 14. Dans ce cas, le mécanisme à force constante 20 peut être disposé de manière à faire partie d’un train d’engrenages successifs dans lequel le barillet de mouvement 11 et l’échappement 14 sont reliés en succession. Le mécanisme à force constante 20 peut être librement disposé dans une transmission de puissance (chemin de transmission de puissance) à même de transmettre de la puissance, même dans une position hors du train d’engrenages successifs (hors du rouage).
[0234] Dans le mode de réalisation décrit plus haut, la partie à denture d’accouplement 31 et la seconde partie à denture de puissance 35 sont reliées au moyen du sautoir de réglage de couple 34. Toutefois, la liaison entre la partie à denture d’accouplement 31 et la seconde partie à denture de puissance n’est pas limitée à ce cas. La partie à denture d’accouplement 31 et la seconde partie à denture de puissance 35 peuvent être reliées au moyen, par exemple, d’une structure à glissement et friction.
[0235] Dans le mode de réalisation décrit plus haut, la roue d’arrêt 81 est tournée et inversée au moyen d’une partie à denture fixe 82 du type à denture interne. Toutefois, la partie à denture fixe 82 n’est pas limitée à ce cas. La partie à denture fixe 82 peut être une partie à denture fixe 82 du type à denture externe.
[0236] Dans ce cas, comme le montrent les fig. 24 à 26, il est possible d’inverser la roue d’arrêt 81 dans le sens des aiguilles d’une montre, autour du deuxième axe de rotation 02, tout en tournant la roue d’arrêt 81 dans le sens inverse des aiguilles d’une montre autour du cinquième axe de rotation 05. Même dans ce cas, le sens de rotation de la roue d’arrêt 81 est seulement opposé au sens de rotation présent dans le mode de réalisation décrit plus haut. Il est possible d’obtenir la même action et les mêmes effets. On notera que, dans ce cas, la surface de mise en prise 80a de la pierre formant palette de mise en prise 80 est tournée vers l’extérieur selon la direction radiale.
[0237] En d’autres termes, comme le montre la fig. 24, à un stade initial de la mise en prise, la surface de travail 95a de la dent d’arrêt 95 se met en prise profondément avec la pierre formant palette de mise en prise 80. Ensuite, comme le montre la fig. 25, la surface de travail 95a de la dent d’arrêt 95 se déplace vers le bout de la pierre formant palette de mise en prise 80, tout en glissant sur la surface de mise en prise 80a, de par le processus de mise fin à la prise de la pierre formant palette de mise en prise 80. Comme le montre la fig. 26, la surface de travail 95a de la dent d’arrêt 95 et la pierre formant palette de mise en prise 80 cesse d’être en prise à un instant du temps qui est lorsque la surface de travail 95a de la dent d’arrêt 95 passe par-dessus le bout formant palette de mise en prise 80.
[0238] A cet instant, le levier de support 85 porte la pierre formant palette de mise en prise 80 de manière que la ligne fictive L (direction du vecteur F3) s’étendant selon la force F3 résultant de la force de poussée F1, avec laquelle la dent d’arrêt 95 pousse sur la surface de mise en prise 80a, et de la force de friction F2, générée par le fait que la dent d’arrêt 95 glisse sur la surface de mise en prise 80a, franchit le deuxième axe de rotation 02. On notera que, dans le cas où la partie à denture fixe 82 est du type à denture externe, le sens de rotation de la dent d’arrêt 81 est contraire au sens de rotation ayant lieu dans le mode de réalisation décrit plus haut. Par conséquent, la force résultante F3 est tournée dans la direction du deuxième axe de rotation 02.
[0239] Même dans le cas d’une partie à denture fixe 82 du type à denture externe, au moment où la direction de la force résultante F3 franchit le deuxième axe de rotation 02 comme représenté à la fig. 25, le couple de mise en rotation généré dans le levier de support 85 n’est pas généré. Lorsque la direction selon la force résultante F3 (la direction de cette force) se décale du deuxième axe de rotation 02 comme le montrent les fig. 24 et 26, un couple de mise en rotation est généré en fonction de la quantité du décalage.
[0240] En particulier, avant et après que la direction de la force résultante F3 franchit le deuxième axe de rotation 02, des couples de mise en rotation de sens contraires sont générés. En d’autres termes, le couple de mise en rotation T pour amener le levier de support 85 vers la roue d’arrêt 81 est généré quand le levier de support 85 est tel que représenté à la fig. 26, tandis que le couple de mise en rotation T tendant à éloigner le levier de support 85 de la roue d’arrêt 81 est généré lorsque le levier de support 85 est tel que représenté à la fig. 24.
[0241] Par conséquent, même dans le cas d’une partie à denture fixe 82 du type à denture externe, lorsque la période allant de la mise en prise jusqu’à la cessation de la prise entre la partie à denture d’arrêt 96 et la pierre formant palette de mise en prise 80 est choisie comme étant un cycle, il est possible de maintenir constant le couple moyen qui est la moyenne sur un cycle du couple de mise en rotation produit par le levier de support 85.
[0242] Dans le mode de réalisation décrit plus haut, l’extrémité distale 48a du levier de limitation 48 est amenée en contact avec le corps cylindrique rotatif 40 au sein de la première roue de puissance 25. Cependant, le contact de l’extrémité distale 48a du levier de limitation 48 n’est pas limité à ce cas. Par exemple, comme le montre la fig. 27, une tige de limitation 130 en saillie vers le haut peut être prévue au niveau de l’extrémité distale 48a du levier de limitation 48. La tige de limitation 130 peut être amenée en contact avec une paroi interne 131 (Se segment de limitation de rotation selon la présente invention) de l’ouverture dans la partie à denture de puissance 41. Dans ce cas, il est possible d’obtenir la même action et les mêmes effets.
[0243] En outre, comme le montre la fig. 28, l’extrémité distale 48a du levier de limitation 48 peut être amenée en contact avec une tige de limitation 135 (le segment de limitation de rotation selon la présente invention) en saillie vers le bas à partir du bras 41a au sein de la première roue de puissance 25. Dans ce cas, il est possible d’obtenir la même action et les mêmes effets.
[0244] On notera que, sur la fig. 28, un trou traversant 136 (le premier segment de mise en prise selon la présente invention) ayant une forme de trou allongé s’étendant selon une direction orthogonale à la direction radiale du premier axe de rotation 01 dans une vue en plan est formé dans le bras 41a. La tête 51 du segment de définition 47 a une forme rectangulaire dans une vue en plan selon le trou traversant 136 et est à même de tourner autour de l’axe central de l’arbre 50. Par conséquent, en tournant la tête 51 après avoir inséré cette tête 51 dans le trou traversant 136, il est possible de mettre en prise le segment de définition 47 avec l’intérieur (côté interne) du trou traversant 136 et il est possible d’empêcher que le segment de définition 47 glisse hors du trou traversant 136.
[0245] Par conséquent, dans ce cas, il est possible de définir la position, selon la direction radiale, de l’extrémité extérieure 27b du ressort à force constante 27. Il est possible d’obtenir la même action et les mêmes effets.
[0246] Dans le mode de réalisation décrit plus haut, l’extrémité intérieure 27a du ressort à force constante 27 est fixée à la seconde roue de puissance 26, par l’intermédiaire de l’anneau fixe 45. Le segment de définition 47 qui définit la position, selon la direction radiale, de l’extrémité extérieure 27b et le levier de limitation 48, qui limite que l’extrémité extérieure 27b tourne autour du premier axe de rotation 01 en fonction du retour élastique du ressort à force constante 27 vers sa forme initiale, sont prévus au niveau de l’extrémité extérieure 27b du ressort à force constante 27. Toutefois, la constitution du ressort à force constante 27 n’est pas limitée à ce cas.
[0247] Par exemple, l’extrémité extérieure 27b du ressort à force constante 27 peut être fixée à la première roue de puissance 25 par l’intermédiaire, par exemple, d’un bouton pression. Un segment de définition qui définit la position, selon la direction radiale, de l’extrémité intérieure 27a et un levier de limitation, qui limite que l’extrémité intérieure 27a tourne autour du premier axe de rotation 01 en fonction du retour élastique du ressort à force constante 27 vers sa position d’origine, peuvent être prévus au niveau de l’extrémité intérieure 27a du ressort à force constante 27.
[0248] Lorsque le ressort à force constante 27 est configuré de cette manière, il est possible d’obtenir la même action et les mêmes effets.
[0249] Dans l’explication du mode de réalisation décrit plus haut, le ressort à force constante 27 est enroulé (c’est-à-dire le nombre de tours est augmenté) par l’opération d’armage effectuée par le mécanisme de génération de couple 21. Toutefois, l’opération d’armage n’est pas limitée à ce cas. Le ressort à force constante 27 peut être déroulé (son nombre de tours peut être réduit) par l’opération d’armage.
[0250] Dans ce cas, par exemple, le ressort à force constante 27 doit seulement être attaché (monté) dans le sens contraire de celui du mode de réalisation décrit plus haut (être renversé). Il n’est pas nécessaire de modifier les composants tels que le trou à glissement 46, le segment de définition 47 et le levier de limitation 48. En outre, il n’est pas nécessaire de changer, par exemple, la position du ressort à force constante par rapport à la première roue de puissance 25 et à la deuxième roue de puissance 26.
[0251] Dans tous les cas, le mécanisme de génération de couple 21 selon la présente invention peut être appliqué dans n’importe lequel des deux cas dans lesquels un enroulement et un déroulement sont réalisés par l’opération d’armage. Il est possible de stocker de l’énergie élastique dans le ressort à force constante 27. On notera qu’une réduction de l’énergie élastique du ressort à force constante 27 est appelée un désarmage.
[0252] En outre, dans le mode de réalisation, le mécanisme de commande de cycle 22 comprenant la première roue de commande 55, la seconde roue de commande 56 et ie mécanisme planétaire 57 est décrit en tant qu’exemple de ce que peut être le mécanisme de commande de cycle. Toutefois, le mécanisme de commande de cycle n’est pas limité à ce cas.
[0253] Par exemple, comme mécanisme de commande de cycle, on peut utiliser celui divulgué dans le brevet japonais N° 6 040 063. Spécifiquement, on peut utiliser un mécanisme de commande de cycle qui comprend un suiveur ou une fourche qui est en prise avec une came reliée à un rouage côté échappement et qui bascule en fonction de la rotation de la came. Cycliquement, le mécanisme de commande se met en prise avec un cliquet de mise en prise et de cessation de prise prévu sur le suiveur ou la fourche avec et cesse d’être en prise avec le cliquet de mise en prise et de cessation de prise à partir d’une roue d’échappement reliée à un rouage côté source de puissance afin de piloter le cycle de mise en prise et d’absence de prise et arme un ressort à force constante entre le rouage côté source de puissance et le rouage côté échappement.
Revendications 1. Mécanisme de génération de couple, comprenant: une première roue de puissance qui tourne autour d’un premier axe de rotation; une seconde roue de puissance qui est disposée de manière coaxiale avec la première roue de puissance et qui est à même de tourner de manière relative par rapport à la première roue de puissance, autour du premier axe de rotation; et

Claims (7)

  1. [0243] En outre, comme le montre la fig. 28, l’extrémité distale 48a du levier de limitation 48 peut être amenée en contact avec une tige de limitation 135 (le segment de limitation de rotation selon la présente invention) en saillie vers le bas à partir du bras 41a au sein de la première roue de puissance 25. Dans ce cas, il est possible d’obtenir la même action et les mêmes effets. [0244] On notera que, sur la fig. 28, un trou traversant 136 (le premier segment de mise en prise selon la présente invention) ayant une forme de trou allongé s’étendant selon une direction orthogonale à la direction radiale du premier axe de rotation 01 dans une vue en plan est formé dans le bras 41a. La tête 51 du segment de définition 47 a une forme rectangulaire dans une vue en plan selon le trou traversant 136 et est à même de tourner autour de l’axe central de l’arbre 50. Par conséquent, en tournant la tête 51 après avoir inséré cette tête 51 dans le trou traversant 136, il est possible de mettre en prise le segment de définition 47 avec l’intérieur (côté interne) du trou traversant 136 et il est possible d’empêcher que le segment de définition 47 glisse hors du trou traversant 136. [0245] Par conséquent, dans ce cas, il est possible de définir la position, selon la direction radiale, de l’extrémité extérieure 27b du ressort à force constante 27. Il est possible d’obtenir la même action et les mêmes effets. [0246] Dans le mode de réalisation décrit plus haut, l’extrémité intérieure 27a du ressort à force constante 27 est fixée à la seconde roue de puissance 26, par l’intermédiaire de l’anneau fixe 45. Le segment de définition 47 qui définit la position, selon la direction radiale, de l’extrémité extérieure 27b et le levier de limitation 48, qui limite que l’extrémité extérieure 27b tourne autour du premier axe de rotation 01 en fonction du retour élastique du ressort à force constante 27 vers sa forme initiale, sont prévus au niveau de l’extrémité extérieure 27b du ressort à force constante 27. Toutefois, la constitution du ressort à force constante 27 n’est pas limitée à ce cas. [0247] Par exemple, l’extrémité extérieure 27b du ressort à force constante 27 peut être fixée à la première roue de puissance 25 par l’intermédiaire, par exemple, d’un bouton pression. Un segment de définition qui définit la position, selon la direction radiale, de l’extrémité intérieure 27a et un levier de limitation, qui limite que l’extrémité intérieure 27a tourne autour du premier axe de rotation 01 en fonction du retour élastique du ressort à force constante 27 vers sa position d’origine, peuvent être prévus au niveau de l’extrémité intérieure 27a du ressort à force constante 27. [0248] Lorsque le ressort à force constante 27 est configuré de cette manière, il est possible d’obtenir la même action et les mêmes effets. [0249] Dans l’explication du mode de réalisation décrit plus haut, le ressort à force constante 27 est enroulé (c’est-à-dire le nombre de tours est augmenté) par l’opération d’armage effectuée par le mécanisme de génération de couple 21. Toutefois, l’opération d’armage n’est pas limitée à ce cas. Le ressort à force constante 27 peut être déroulé (son nombre de tours peut être réduit) par l’opération d’armage. [0250] Dans ce cas, par exemple, le ressort à force constante 27 doit seulement être attaché (monté) dans le sens contraire de celui du mode de réalisation décrit plus haut (être renversé). Il n’est pas nécessaire de modifier les composants tels que le trou à glissement 46, le segment de définition 47 et le levier de limitation 48. En outre, il n’est pas nécessaire de changer, par exemple, la position du ressort à force constante par rapport à la première roue de puissance 25 et à la deuxième roue de puissance 26. [0251] Dans tous les cas, le mécanisme de génération de couple 21 selon la présente invention peut être appliqué dans n’importe lequel des deux cas dans lesquels un enroulement et un déroulement sont réalisés par l’opération d’armage. Il est possible de stocker de l’énergie élastique dans le ressort à force constante 27. On notera qu’une réduction de l’énergie élastique du ressort à force constante 27 est appelée un désarmage. [0252] En outre, dans le mode de réalisation, le mécanisme de commande de cycle 22 comprenant la première roue de commande 55, la seconde roue de commande 56 et ie mécanisme planétaire 57 est décrit en tant qu’exemple de ce que peut être le mécanisme de commande de cycle. Toutefois, le mécanisme de commande de cycle n’est pas limité à ce cas. [0253] Par exemple, comme mécanisme de commande de cycle, on peut utiliser celui divulgué dans le brevet japonais N° 6 040 063. Spécifiquement, on peut utiliser un mécanisme de commande de cycle qui comprend un suiveur ou une fourche qui est en prise avec une came reliée à un rouage côté échappement et qui bascule en fonction de la rotation de la came. Cycliquement, le mécanisme de commande se met en prise avec un cliquet de mise en prise et de cessation de prise prévu sur le suiveur ou la fourche avec et cesse d’être en prise avec le cliquet de mise en prise et de cessation de prise à partir d’une roue d’échappement reliée à un rouage côté source de puissance afin de piloter le cycle de mise en prise et d’absence de prise et arme un ressort à force constante entre le rouage côté source de puissance et le rouage côté échappement. Revendications
    1. Mécanisme de génération de couple, comprenant: une première roue de puissance qui tourne autour d’un premier axe de rotation; une seconde roue de puissance qui est disposée de manière coaxiale avec la première roue de puissance et qui est à même de tourner de manière relative par rapport à la première roue de puissance, autour du premier axe de rotation; et un ressort de puissance en spirale qui est disposé entre la première roue de puissance et la seconde roue de puissance et qui transmet de l’énergie stockée, à la première roue de puissance et à la seconde roue de puissance, en plus de quoi, à une extrémité du ressort de puissance, sont prévus un second segment de mise en prise qui est en prise de manière réversible avec un premier segment de mise en prise prévu sur la première roue de puissance et qui définit une position en direction radiale de l’extrémité susmentionnée, et un élément de limitation qui vient en contact avec une partie de limitation de rotation prévue sur la première roue de puissance et qui limite la rotation de l’extrémité susmentionnée autour du premier axe de rotation en fonction de la déformation du ressort de puissance.
  2. 2. Mécanisme de génération de couple selon la revendication 1, dans lequel le premier segment de mise en prise est formé selon une direction circonférentielle tournant autour du premier axe de rotation et a la forme d’un trou à glissement ouvert vers un côté de la direction circonférentielle, et le second segment de mise en prise est mis en prise avec le premier segment de mise en prise au moyen d’un mouvement de coulissement.
  3. 3. Mécanisme à force constante, comprenant: le mécanisme de génération de couple selon la revendication 1 ou 2; et un mécanisme de commande de cycle qui fait tourner de manière intermittente la seconde roue de puissance par rapport à la première roue de puissance et qui fournit de la puissance au ressort de puissance.
  4. 4. Mécanisme à force constante selon la revendication 3, dans lequel le mécanisme de commande de cycle comprend: une première roue de commande qui tourne autour d’un deuxième axe de rotation en fonction de la rotation de la première roue de puissance; une seconde roue de commande qui est disposée de manière coaxiale avec la première roue de commande et qui est à même de tourner de manière relative par rapport à la première roue de commande, autour du deuxième axe de rotation, et qui engrène avec la seconde roue de puissance; et un mécanisme planétaire qui est disposé entre la première roue de commande et la seconde roue de commande et qui cause, de manière intermittente, en fonction de la rotation de la première roue de commande, qu’un cliquet de mise en prise équipant la première roue de commande se met en prise avec et se libère d’avec une roue d’arrêt équipant la seconde roue de commande, la première roue de puissance et la première roue de commande transmettant de la puissance du ressort de puissance à un échappement, et la puissance provenant de la source de puissance étant transmise à la seconde roue de puissance ou à la seconde roue de commande.
  5. 5. Mouvement de pièce d’horlogerie, comprenant un mécanisme de génération de couple selon la revendication 1 ou 2.
  6. 6. Mouvement de pièce d’horlogerie, comprenant un mécanisme à force constante selon la revendication 3 ou 4.
  7. 7. Pièce d’horlogerie, comprenant un mouvement de pièce d’horlogerie selon la revendication 5 ou 6.
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