CH693754A5 - Dispositif de commande à poussoir pour montre. - Google Patents

Description

  



   La présente invention se rapporte aux dispositifs de commande à poussoir  pour montres munies d'une couronne destinée à la mise à l'heure et,  lorsqu'elles comportent une source d'énergie mécanique, au remontage  du barillet. De manière plus précise, elle concerne les montres comportant  un poussoir coaxial à la couronne. De telles montres sont, par exemple,  décrites et représentées dans l'ouvrage intitulé "Le Chronographe",  B. Humbert, Scriptar SA, Lausanne 1955. Il s'agit généralement d'un  chronographe ou d'un compteur. 



   Dans le cadre de le présente description, les positions des différents  composants disposés à la périphérie de la montre sont définies en  référence à la position qu'occuperait une aiguille des heures à un  temps donné. 



   Le fait de placer le poussoir concentriquement à la couronne simplifie  la structure de la boîte et peut conférer à la montre une esthétique  particulière. Dans la plupart des cas, la couronne se trouve à 3  heures. Cette position est ergonomiquement favorable pour assurer  le remontage et la mise à l'heure de la montre. Par contre, une pression  sur un poussoir occupant cette position nécessite des mouvements  peu naturels. Le but de la présente invention est de pallier cet  inconvénient. 



   A cet effet, le dispositif selon l'invention est caractérisé en ce  qu'il comporte, en outre, un levier monté pivotant sur ladite boîte  par l'une de ses extrémités, mobile dans un plan sensiblement parallèle  au plan de la montre, comportant, dans sa partie médiane, un point  de contact destiné à coopérer avec le poussoir et, à son autre extrémité,  une portion de commande, de forme concave. 



   Pour que le dispositif remplisse pleinement sa fonction, il est nécessaire  que le levier soit fixé solidement à la boîte et disposé de manière  à éviter toute action intempestive. C'est pourquoi, dans un premier  mode de réalisation, le poussoir comporte un bouton partiellement  engagé dans la couronne et 



     formant une protubérance. La boîte comprend, en outre un étrier  chevauchant la couronne et le poussoir. Cet étrier est fixé par ses  deux extrémités à la carrure. Le levier est monté pivotant sur Pétrier,  et s'étend entre la partie chevauchante et le bouton, puis au-delà  de l'étrier pour former la portion de commande. 



   Avantageusement, la boîte comporte un tube dans lequel sont disposés  le poussoir et la tige, alors que l'étrier est muni d'une bride fixée  à ses deux extrémités et enserrant ce tube. 



   Selon un second mode de réalisation, permettant également de fixer  solidement le levier à la boîte et éviter toute manoeuvre intempestive,  le poussoir comporte une portion annulaire interposée entre la couronne  et la carrure et le levier est intercalé entre cette portion annulaire  et la couronne. 



   Afin d'assurer une fixation solide et fiable, la carrure est munie  d'un plot sur lequel le levier est monté pivotant. 



   De telles solutions sont particulièrement avantageuses lorsque la  couronne se trouve à 9 heures et la portion de commande à 8 heures  environ, car les organes protubérants se trouvent dans une partie  bien protégée, puisque placée du côté du coude. De la sorte, le risque  d'accrochage est sensiblement réduit. 



   D'autres avantages et caractéristiques de l'invention ressortiront  de la description qui va suivre, faite en regard du dessin annexé,  dans lequel:      Les fig. 1 et 2 montrent un dispositif de commande  selon un premier mode de réalisation de l'invention, vu respectivement  de dessus et en coupe selon la ligne ll-ll de la fig. 1, et     Les fig. 3 et 4 représentent un dispositif selon un second mode  de réalisation, vu de dessus en plan et en coupe.  



   Les fig. 1 et 2 montrent une partie de montre comportant une boîte  10 comportant notamment une carrure 12 et un tube 14 chassé dans  un trou de la carrure. Un mouvement de montre, non représenté au  dessin, est logé dans    la boîte 10. Il est de type chronographe,  commandé par une tige 16 et par un poussoir 18. 



   Le tube 14 est formé d'une première portion 14a, engagée dans la  carrure 12, et d'une seconde 14b disposée du côté extérieur à cette  carrure. La seconde portion 14b comporte une collerette 14c annulaire  et une gorge 14d à orientation parallèle à l'axe du tube. 



   La tige 16 porte, à son extrémité extérieure, une couronne 20 destinée  à la mise à l'heure et, s'il s'agit d'une montre mécanique, au remontage  de la source d'énergie. La couronne 20 comprend une première partie  20a, extérieure et de forme annulaire, une deuxième partie 20b, formant  un noyau solidaire de la tige 16 et une troisième partie, intermédiaire,  constituée de trois rayons 20c orientés radialement et reliant le  noyau 20b à la partie 20a. 



   Le poussoir 18 comporte une pièce tubulaire 22 et un bouchon 23 fixé  à l'extrémité de la pièce 22 pour fermer le trou se trouvant du côté  extérieur à la boîte 10. La pièce tubulaire 22 est munie, dans sa  portion voisine du bouchon 23, de trois gorges 22a s'étendant sur  toute sa partie disposée à l'extérieur du tube 14, dans lesquelles  sont engagés les rayons 20c. On relèvera que la distance axiale du  noyau 20b et des rayons 20c au bouchon 23 est de l'ordre de 1 mm  environ. Il est, de la sorte, possible d'assurer un déplacement suffisant  du poussoir pour commander le mécanisme auquel il est associé et  de la couronne lors de la fonction de mise à l'heure. 



   Le bouchon 23 dépasse de la couronne 20 pour former un bouton destiné  à appliquer une pression pour commander une fonction de la montre.                                                             



   Un étrier 24, formant une boucle autour de la couronne 16 et du poussoir  18, est fixé sur le tube 14 par une bride 26, rendue solidaire de  l'étrier 24 par des vis 28. Plus précisément, l'étrier 24 et la bride  26 comportent une gorge annulaire identifiée par la lettre  a  dans  laquelle la collerette 14a est engagée, ce qui bloque axialement  l'étrier 24. Une creusure 26b est pratiquée dans la bride 26, parallèlement  à la gorge 14d, de même largeur et de même    longueur. Une clavette  30 est disposée dans le logement formé par la gorge 14d et la creusure  26b, bloquant, ainsi, l'étrier en rotation. 



   L'étrier 24 porte un levier 32, monté pivotant par l'une de ses extrémités  32a au moyen d'une goupille 34 engagée dans trous du levier 32 et  de l'étrier 24. Le levier 32 est mobile dans un plan sensiblement  parallèle au plan de la montre, qui est défini par la surface de  son cadran. 



   Le levier 32 comporte, dans sa partie médiane 32b, un point de contact  destiné à coopérer avec le poussoir 18, en prenant appui sur le bouchon  23. L'autre extrémité 32c constitue une portion de commande, de forme  concave. 



   Le dispositif de commande comporte, en outre, un ressort assurant  le retour du poussoir 14 ainsi que des joints d'étanchéités pour  éviter la pénétration d'eau dans le mouvement. Ces pièces ne seront  pas décrites de manière plus détaillées, car ne faisant pas partie  de l'invention. 



   Le dispositif tel que décrit permet s'assurer les fonctions suivantes.                                                         



   Lorsque le dispositif se présente dans la position représentée au  dessin, l'application d'un couple sur la couronne 20 a pour effet  de faire tourner la tige 16, ce qui arme la source d'énergie de la  montre s'il s'agit d'une pièce mécanique. Ce mouvement de rotation  fait également tourner le poussoir 18, sans conséquence. 



   Pour effectuer la mise à l'heure de la montre, il suffit de tirer  la couronne 20 vers l'extérieur. Cela est possible, à cause du jeu  compris entre les parties 20b et 20c de la couronne 20 et le bouchon  23. En tournant ensuite la couronne 20, on corrige la position des  aiguilles, grâce à un mécanisme bien connu, associé au mouvement  de la montre. 



   Le poussoir 18 permet de commander une fonction complémentaire, par  exemple un chronographe, une première pression provoquant le démarrage  du mécanisme de chronographe, une deuxième son arrêt et une troisième  la mise à zéro des aiguilles. Pour commander ces fonctions, il suffit  de presser sur l'extrémité 32c du levier 32 avec un doigt. On relèvera  que la forme    concave de cette extrémité permet de bien positionner  le doigt chargé d'appliquer la pression. 



   La présence de ce levier 32 fait que la force à appliquer pour commander  le poussoir n'est pas orientée selon l'axe de ce poussoir. Un tel  décalage est favorable. En effet, la couronne de mise à l'heure se  trouve généralement à 3 heures, ce qui correspond à la position la  plus favorable pour remonter la montre. Cette orientation est, par  contre peu propice à exercer une pression. En outre, comme le poussoir  dépasse de la couronne, il existe un risque d'accrochage. 



   Ce risque est éliminé en plaçant la couronne à 9 heures. De plus,  la présence du levier permet de décaler l'orientation de la force  à appliquer selon la direction 8 heures-2 heures, ce qui est nettement  plus favorable. 



   Dans le mode de réalisation du dispositif représenté aux figures  3 et 4, on retrouve la boîte 10, la carrure 12, le tube 14, la tige  16, le poussoir 18, la couronne 20 et le levier 32. Dans cette configuration,  la couronne 20 se trouve à l'extérieur, alors que le poussoir 18,  intercalé entre le tube 14 et la tige 16, est de forme annulaire  et s'arrête, axialement, -au-delà du tube 14, mais laissant, entre  lui et la couronne, un espace dans lequel est logé le levier 32. 



   La carrure 12 comporte un plot 12a muni d'un trou 12b et d'une fente  12c. L'extrémité 32a du levier 32, percée d'un trou 32d, est glissée  dans la fente 12c et montée pivotante sur le plot au moyen d'une  goupille 34 engagée à force dans l'un ou l'autre des trous 12b et  32d. 



   Ce deuxième mode de réalisation permet de placer le poussoir dans  une position normalement inaccessible à une pression d'un doigt,  tout en simplifiant considérablement la structure de l'ensemble,  et plus particulièrement de la couronne et du poussoir. De plus,  il n'est plus nécessaire d'avoir un étrier pour retenir le levier,  celui-ci étant maintenu par la couronne.

Claims (6)

1. Dispositif de commande à poussoir pour montre du type comportant une boîte (10) munie d'une carrure (12), une tige (16) solidaire d'une couronne (20) et montée pivotante dans la carrure (12) et d'un poussoir (18) monté coulissant et coaxial à la tige (16), caractérisé en ce qu'il comporte, en outre, un levier (32) monté pivotant sur ladite boîte (10) par l'une de ses extrémités (32a), mobile dans un plan sensiblement parallèle au plan de la montre, comportant, dans sa partie médiane (32b), un point de contact destiné à coopérer avec ledit poussoir (18) et, à son autre extrémité (32c), une portion de commande, de forme concave.

2.

Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit poussoir forme, par son extrémité extérieure, un bouton (23) protubérant partiellement engagé dans la couronne (20), en ce que la boîte (10) comprend, en outre, un étrier (24) chevauchant la couronne (20) et le poussoir (18) et fixé par ses deux extrémités à la carrure (12) et en ce que le levier (32) est monté pivotant sur ledit étrier (24), et s'étend entre la partie chevauchante et le bouton (23), puis au-delà de rétrier (24) pour former ladite portion de commande (32c).

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que la boîte (10) comporte un tube (14) dans lequel sont disposés le poussoir (18) et la tige (16), et en ce que ledit étrier (32) est muni d'une bride (26) fixée à ses deux extrémités et enserrant ledit tube (14).

4.

Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit poussoir (18) est formé d'un tube entourant ladite tige (16) et dont une première extrémité est logée à l'intérieur de la boîte et une seconde extrémité se trouve entre la couronne et la carrure et en ce que ledit levier (32) est intercalé entre ladite seconde extrémité et ladite couronne (20).

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que ladite carrure (12) est munie d'un plot (12a) sur lequel ledit levier (32) est monté pivotant.

6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5 caractérisé en ce que la couronne (20) et le poussoir (18) sont disposés à 9 heures et la portion de commande (32c) dans une zone comprise entre 7 et 8 heures.