CH692068A5 - Boîte de montre munie de moyens de commande. - Google Patents

Description

  



  La présente invention concerne une boîte de montre du type comportant une paroi avec une face intérieure, qui définit un logement destiné à recevoir un mouvement de montre, et une face extérieure, et des moyens de commande pouvant se présenter au moins dans un premier et dans un deuxième état, qui comprennent un élément mobile monté coulissant sur la face extérieure de ladite paroi et pouvant occuper au moins deux positions, chaque position correspondant à l'un desdits états. 



  De telles boîtes sont connues. Elles sont utilisées pour habiller notamment des montres dites "réveil" ou "à répétition" et qui comportent un dispositif de sonnerie. Une montre de ce type est fait l'objet du brevet CH 672 868. La solution décrite dans ce document comprend un verrou extérieur coulissant sur la surface externe de la boîte, le verrou extérieur étant relié mécaniquement, à travers une ouverture pratiquée dans la boîte, à un verrou intérieur. Un joint, formé d'une feuille en matériau souple et étanche, est disposé entre le verrou intérieur et la paroi de la boîte de montre. Des moyens de blocage sont déplaçables par rapport au verrou extérieur, entre une position pour laquelle le joint est comprimé et une position pour laquelle le joint n'est pas comprimé. 



  Dans cette boîte, l'étanchéité n'est garantie que lorsque les moyens de blocage ont été déplacés de manière que le joint soit comprimé. En d'autres termes, si l'utilisateur oublie de déplacer ces moyens de blocage, l'étanchéité de la montre n'est pas garantie. 



  On sait par ailleurs qu'il est difficile d'assurer l'étanchéité d'un trou qui n'est pas de forme cylindrique. Cette difficulté est augmentée par le fait que le déplacement pour la commande et le blocage se font selon des axes sensiblement perpendiculaires. 



  La solution décrite dans la demande de brevet FR 2 592 186 permet de pallier cet inconvénient. Elle consiste à monter symétriquement deux poussoirs mutuellement opposés, dans deux trous alignés et traversant totalement la paroi de la carrure. Les poussoirs sont reliés entre eux par un levier qui commande un contact de sonnerie. Chacun des poussoirs est muni d'un joint d'étanchéité. La commande de l'alarme s'effectue en poussant l'un ou l'autre des poussoirs. 



  Une telle solution permet certes d'obtenir une meilleure étanchéité. Toutefois, le fait de devoir pratiquer deux trous dans les parois de la boîte ne peut qu'augmenter le risque de fuite. 



  En outre, les trous ne pouvant avoir une orientation radiale, leur usinage en est rendu plus difficile. 



  L'invention a donc pour but principal de proposer un mécanisme de commande tel que défini ci-dessus, offrant un maximum de garanties au niveau de l'étanchéité, tout en étant de conception simple et peu coûteuse. 



  A cet effet, l'invention a pour objet une boîte de montre comportant une paroi avec une face intérieure, qui définit un logement destiné à recevoir un mouvement de montre, et une face extérieure, et des moyens de commande pouvant se présenter au moins dans un premier et dans un deuxième état, qui comprennent un élément mobile monté coulissant sur la face extérieure de ladite paroi et pouvant occuper au moins deux positions, chaque position correspondant à l'un desdits états, caractérisé en ce que lesdits moyens comportent en outre un poussoir, monté coulissant dans un trou traversant ladite paroi et muni d'une extrémité intérieure destinée à coopérer avec ledit mouvement, d'une extrémité extérieure coopérant avec ledit élément mobile et d'un corps en contact avec un joint d'étanchéité, intercalé entre ledit poussoir et ladite paroi. 



  D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée suivante d'un exemple de réalisation donné à titre illustratif et non limitatif en liaison avec le dessin annexé dans lequel: 
 
   la fig. 1 représente une montre comportant une boîte selon l'invention; 
   la fig. 2 est une vue partielle à une échelle agrandie, de la boîte de la fig. 1, une partie de celle-ci ayant été arrachée pour laisser apparaître les moyens de commande qui se trouvent dans une première position; 
   les fig. 3 et 4 sont des coupes selon respectivement les lignes III-III et IV-IV de la fig. 2; 
   la fig. 5 est une vue similaire à celle de la fig. 2, dans laquelle les moyens de commande se trouvent dans une deuxième position; et 
   la fig. 6 est une coupe selon la ligne VI-VI de la fig. 5. 
 



  La montre représentée à la fig. 1 dispose d'un dispositif d'alarme en plus de l'affichage de l'heure. Elle comporte une boîte 1, de forme générale circulaire, deux tiges de correction 2 et 3, des moyens de commande 4 et des moyens d'affichage 5. Ces derniers sont formés d'un cadran 5a portant les chiffres des heures, de deux aiguilles d'affichage de l'heure 5b et 5c et d'une aiguille d'affichage d'une heure d'alarme 5d. 



  La tige 2, placée en regard du chiffre 3 du cadran 5a, permet la correction de la position des aiguilles 5b et 5c. La tige 3, placée en regard du chiffre 4 du cadran 5a, permet de changer la position de l'aiguille d'alarme 5d. Les liaisons entre les tiges 2 et 3 et les aiguilles correspondantes sont réalisées au moyen de mécanismes de mise à l'heure traditionnels, connus de l'homme du métier. Ils ne seront par conséquent pas décrits. 



  Les moyens de commandes 4 assurent l'enclenchement et le déclenchement du dispositif d'alarme. Ils seront décrits de manière plus détaillée ci-après. 



  Ainsi qu'on peut le voir sur les fig. 2 à 5, la boîte 1 comprend une paroi latérale formant une carrure 6 qui définit un logement dans lequel se trouve un mouvement de montre 7 représenté schématiquement et partiellement. Ce mouvement 7 porte et entraîne des moyens d'affichage 5. 



  Les moyens de commande 4 comprennent un élément mobile 8 ainsi qu'un poussoir 9, tous deux montés sur la carrure 6. 



  La carrure 6 comprend un trou 6a traversant sa paroi radialement, de part en part. Elle est munie d'une creusure 6b, dans laquelle l'élément mobile 8 est monté coulissant. La creusure 6b est définie par un fond 6c, et deux parois latérales 6e. 



  Le trou 6a occupe sensiblement la partie centrale du fond 6c. Une protubérance 6f prolonge vers l'extérieur le trou 6a. Quatre gorges 6g, pratiquées deux à deux dans les parois latérales 6e et de part et d'autre du trou 6a, définissent ensemble une coulisse. 



  La carrure 6 comprend en outre deux décrochements 6h placés de part et d'autre de la creusure 6b. Ils comportent chacun un fond 6i qui présente un bossage 6k. 



  Le mouvement 7 est muni d'un ressort 7a et d'un contact 7b, qui coopère avec le ressort 7a, pour commander la fonction d'alarme. 



  L'élément mobile 8 comprend une paroi externe 8a qui s'inscrit dans la forme de la carrure 6. Elle porte des cannelures 8b facilitant son entraînement. Les deux extrémités de la paroi externe 8a se terminent chacune par un bras élastique 8c, muni d'une protubérance 8d. Chacun des bras est logé dans l'un des décrochements 6h. Les protubérances 8d coopèrent chacune avec l'un des bossages 6k. 



  L'élément mobile 8 comprend encore quatre jambes 8e, chacune munie d'un cran 8f engagé et accroché dans l'une des gorges 6g formant coulisse (voir plus particulièrement la fig. 4). L'élément mobile 8 est ainsi rendu solidaire par enclenchement sur la carrure 6, tout en gardant sa mobilité dans le sens défini par les gorges 6g. Il forme ainsi un coulisseau. 



  L'espace compris entre les jambes 8e a la forme d'une came 8g et comporte en outre un doigt 8h. 



  Le poussoir 9 est de forme générale cylindrique. Il est monté coulissant dans le trou 6a traversant la carrure 6. Il comprend une extrémité intérieure 9a, et une extrémité extérieure 9b. L'extrémité intérieure 9a coopère avec le ressort 7a. 



  L'extrémité extérieure 9b, en forme de tête arrondie, travaille avec l'élément mobile 8, et plus particulièrement la came 8g. Le corps du poussoir 9 présente une gorge 9c, dans laquelle est positionné un joint d'étanchéité 10. 



  Le doigt 8h assure le blocage du poussoir 9, comme cela sera précisé ci-après. 



  Le dispositif tel qu'il vient d'être décrit permet la commande du mécanisme d'alarme de la montre. Cette fonction est réalisée en déplaçant l'élément mobile 8 de l'une à l'autre des positions représentées respectivement aux fig. 2 et 5. 



  Lorsque l'élément mobile 8 occupe la position représentée à la fig. 2, la came 8g de l'élément 8 se trouve dans une position dans laquelle elle appuie sur l'extrémité extérieure 9b du poussoir 9. Ce dernier est ainsi enfoncé dans la boîte 1. Le ressort 7a est plié et touche le contact 7b, commandant ainsi l'enclenchement du dispositif d'alarme. 



  Lorsque l'élément mobile 8 occupe la position représentée à la fig. 5, la came 8g est en retrait. De la sorte, le poussoir 9, sous l'effet du ressort 7a, est rappelé vers l'extérieur. Le doigt 6h est de plus interposé entre la tête de l'extrémité extérieure 9b et la carrure 6. Le poussoir 9 est ainsi bloqué dans la position représentée. En conséquence, même si la montre subissait un choc, le poussoir 9 ne pourrait être enfoncé. Le doigt 6h joue ainsi le rôle de verrou. Il empêche donc un enclenchement intempestif de l'alarme. 



  La position de l'élément mobile 8 est stable aussi bien dans la position de la fig. 2 que dans celle de la fig. 5, à cause des crans que définissent les bras élastiques 8c coopérant avec les bossages 6k. 



  Le passage de l'une à l'autre des deux positions se fait en appliquant une force tangentielle à la carrure, sur les cannelures 8b. 



  Dans le dispositif tel que décrit, l'élément mobile 8 peut occuper deux positions stables. Il est possible de réaliser un même dispositif, mais comportant trois positions stables. Il suffit de modifier la structure de la came 8g, des bras élastiques 8c et la position des bossages 6k. 



  Dans la solution décrite en référence au dessin, le mouvement du poussoir 9 commande un contact électrique. Il pourrait tout aussi bien s'agir d'un mécanisme quelconque. 



  Les moyens de commandes tels que décrits pourraient également être utilisés pour commander un dispositif pouvant prendre une première position, stable, et une deuxième position, armée. C'est le cas notamment des mécanismes dit "à répétition". Un ressort, interposé entre la carrure 6 et l'élément mobile 8 assurerait alors le rappel de ce dernier de la position armée à la position stable. 



  Il est possible d'envisager de nombreuses variantes pour assurer l'assemblage et le guidage de l'élément mobile 8 sur la carrure 6, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. 



  La boîte de montre décrite ci-dessus permet de réaliser un dispositif de commande fiable et étanche permettant l'enclenchement et le déclenchement de fonctions complémentaires de la montre, de manière simple et efficace.

Claims (7)

1. Boîte de montre (1) comportant une paroi (6) avec une face extérieure et une face intérieure, qui définit un logement destiné à recevoir un mouvement de montre (7), et des moyens de commande (4) pouvant se présenter au moins dans un premier et dans un deuxième état qui comprennent un élément mobile (8), monté coulissant sur la face extérieure de ladite paroi (6) et pouvant occuper au moins deux positions, chaque position correspondant à l'un desdits états, caractérisée en ce que lesdits moyens de commande (4) comportent en outre un poussoir (9), monté coulissant dans un trou (6a) traversant ladite paroi (6), muni d'une extrémité intérieure (9a) destinée à coopérer avec ledit mouvement (7), d'une extrémité extérieure (9b) coopérant avec ledit élément mobile (8) et d'un corps en contact avec un joint d'étanchéité (10),

intercalé entre ledit poussoir (9) et ladite paroi (6).

2. Boîte selon la revendication 1, caractérisée en ce que ladite paroi définit une carrure (6) dans laquelle est pratiqué ledit trou (6a) et portant ledit élément coulissant (8).

3. Boîte selon la revendication 2, caractérisée en ce que le trou (6a) pratiqué dans ladite carrure (6) a une orientation radiale.

4. Boîte selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que ledit élément mobile (8) et ladite paroi (6) comportent l'un un bossage (6k) et l'autre un bras élastique (8c) dont l'extrémité libre (8d) coopère avec ledit bossage (6k) pour définir un cran entre deux positions stables.

5.

Boîte selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que ladite paroi (6) comporte une coulisse avec au moins une gorge (6g) et en ce que l'élément mobile forme un coulisseau avec un corps (8a) et au moins une jambe élastique (8e) fixée par une extrémité audit corps et comprenant un cran (8f) à l'autre extrémité, engagé dans la gorge (6g).

6.

Boîte selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'extrémité intérieure (9a) du poussoir coopère avec un organe élastique (7a) générant une force orientée de l'intérieur vers l'extérieur de la boîte (1), en ce que l'extrémité extérieure (9b) du poussoir est arrondie et en ce que l'élément mobile (8) comporte une came (8g), en contact avec l'extrémité extérieure (9b) dudit poussoir, maintenant celui-ci en position enfoncée lorsque l'élément mobile (8) occupe l'une de ses deux positions.

7. Boîte selon la revendication 6, caractérisée en ce que l'extrémité extérieure (9b) du poussoir est munie d'une tête et l'élément mobile d'un doigt (8h), tous deux agencés de manière que dans l'une des positions de l'élément mobile, le doigt (8h) est intercalé entre ladite tête et la paroi (6).