CH669887A5 - - Google Patents

Description

669 887

Claims (3)

REVENDICATIONS

1. Pétrin mécanique pour la fabrication de pain avec évacuation automatique de la masse, comprenant un corps principal (2) qui constitue la structure rigide et le support d'un récipient rotatif (6), corps sur lequel est fixé un bras rigide et statique (7) qui est partiellement introduit dans la direction axiale dans le récipient (6) et est parallèle à l'axe d'une hélice rotative (8), caractérisé en ce que, parallèlement à l'arbre cylindrique de l'hélice (8) et au voisinage de celui-ci, est disposé un tambour cylindrique (10) qui tourne dans le même sens que l'hélice, de manière que, lorsqu'on souhaite évacuer la masse du récipient (6), on inverse la rotation de l'hélice et du tambour, la masse étant expulsée latéralement grâce au seul sens de rotation, guidée par la rotation du tambour et soutenue par un élément de soutien (13) solidaire avec le corps, et en ce que, lors de l'évacuation automatique de la masse, celle-ci se sépare du tambour au moyen d'un couteau (14) situé au voisinage de celui-ci et fixé au corps (2) du pétrin.

2. Pétrin selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément de soutien (13) de la masse est coplanaire avec le bord du récipient (6), et en ce que ledit élément est plan et possède, sur le côté voisin au périmètre du bord, une forme en arc (15) de rayon égal au rayon de la circonférence du bord du récipient.

3. Pétrin selon la revendication 1, caractérisé en ce que le couteau (14) est disposé verticalement, une de ses arêtes étant parallèle et voisine à la génératrice du tambour, et en ce que le corps du couteau est incliné par rapport à la surface du tambour, présentant une section qui décroît progressivement vers l'extrémité libre.

DESCRIPTION

La présente invention a pour objet un pétrin mécanique pour la fabrication de pain, avec évacuation automatique de la masse.

Le but de l'invention est de réaliser un pétrin qui permette un pétrissage avantageux de la pâte sans qu'il soit nécessaire d'utiliser un appareil de construction ou de fonctionnement compliqués.

A cet effet, le pétrin mécanique selon l'invention est agencé tel que défini dans la revendication 1.

Le pétrin selon l'invention fonctionne comme suit:

On introduit dans le récipient ou le bol les ingrédients appropriés pour constituer la pâte, tels que farine, eau, etc., le dispositif se mettant alors en mouvement.

Après un certain temps et lorsque la masse est formée grâce à la rotation du bol et de l'hélice, le sens de rotation de l'appareil est inversé.

Lors de l'inversion du sens de rotation, l'hélice et le tambour tournent dans le même sens, de manière que l'hélice déplace la masse vers le haut, dans la direction axiale, la masse étant déplacée, une fois arrivée dans la partie supérieure ou partie d'admission du bol, dans une direction radiale vers l'extérieur, suivant le mouvement tangentiel du tambour.

Au cours de son déplacement vers l'extérieur du bol, la masse est soutenue par la portion plane coplanaire mentionnée ci-dessus et ladite masse peut alors être séparée du tambour au moyen du couteau que forme l'organe constituant la branche la plus petite de l'ensemble en L.

Il convient enfin de faire remarquer que l'appareil possède un bras vertical rigide et non mobile qui est solidarisé avec la partie supérieure du corps principal, ledit bras s'étendant le long de l'axe géométrique de révolution du bol. Ce bras est un élément connu en soi commun aux pétrins de ce genre.

Il convient également de faire remarquer que l'hélice du dispositif de l'invention a déjà été utilisée en tant que telle dans d'autres pétrins, mais l'inversion du sens de rotation de celle-ci, ainsi que le fait de munir le dispositif du tambour mentionné, constituent un perfectionnement notable de l'état de la technique en ce qui concerne le fonctionnement, et ce perfectionnement permet une évacuation automatique de la masse du bol ou récipient.

D'autre part, le côté le plus grand du L qui forme l'organe de soutien de la masse, ainsi que le côté le plus petit du L qui constitue le couteau amènent également un perfectionnement essentiel dans ce genre d'appareil.

Pour une meilleure compréhension, non seulement de la structure, mais du fonctionnement et de l'utilisation perfectionnés du pétrin, un exemple pratique d'un mode d'exécution de celui-ci sera décrit par la suite, ce mode d'exécution étant non limitatif.

Aux dessins annexés:

la figure 1 est une vue du pétrin en perspective latérale, et la figure 2 est une autre vue du pétrin en perspective latérale.

Le pétrin I est constitué par un corps principal 2 muni à ses extrémités de deux prolongements parallèles 3 et 4 qui définissent un espace central 5 dans lequel peut se loger un récipient ou bol rotatif 6.

Sur le prolongement supérieur 3 est fixé un bras rigide 7 qui s'étend le long de l'axe géométrique de révolution du bol; également en haut et sur ledit prolongement 3 sont disposés une hélice 8 d'axe 9 et un tambour cylindrique rotatif 10.

L'hélice et le tambour tournent tous les deux dans le même sens, grâce à une transmission appropriée.

Le tambour cylindrique 10 est disposé au-dessus du niveau 11 du bord du bol et est, en outre, décalé de manière telle qu'il dépasse en partie légèrement le bord 11.

Le corps principal est solidarisé, au moyen de supports 12, à deux pièces 13 et 14 qui forment ensemble un L.

La pièce 13 est plane et coplanaire avec le bord du bol et en forme d'arc 15 sur le côté situé au voisinage du bord, agissant comme solution de la masse lorsque celle-ci est évacuée. La pièce 14, qui constitue la branche la plus petite de l'ensemble en L, est verticale et inclinée vers l'extérieur par rapport à la surface du tambour, cette pièce 14 constituant un couteau de séparation de la masse lorsque celle-ci est évacuée automatiquement du bol.

Dans la figure 2, on notera que le pétrin présente un tableau de commande 16 de mise en marche et d'arrêt.

2

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

1 feuille dessins