CH277969A - Machine à mélanger. - Google Patents

Description

  Machine à mélanger.    La présente invention concerne une ma  chine à mélanger et plus particulièrement  une machine de ce genre, utilisable pour mé  langer de lourdes masses de matières     vis-          qneuses    ou pulvérulentes. Elle a pour objet   < le permettre la réalisation d'un malaxeur  convenant pour mélanger des pà tes     panifia-          hies    ou autres, des crèmes, des matières pul  vérulentes ou analogues, plus intimement et  de façon plus efficace que les machines de ce  genre construites jusqu'à présent.  



  La machine à mélanger selon l'invention  comprend deux agitateurs dont le premier  occupe un emplacement invariable dans la  machine, et le deuxième est susceptible d'être  déplacé autour du premier agitateur, chacun  des agitateurs étant muni de saillies destinées  à pénétrer profondément entre celles de l'au  tre     agitateur,    au cours des mouvements rela  tifs des deux agitateurs, de façon à soumettre  les matières à traiter à un malaxage efficace.  



  L'agitateur mobile peut être disposé de  manière à pouvoir tourner autour de son axe  propre pendant son mouvement planétaire  autour de l'agitateur fixe qui est, de préfé  rence, monté de manière à ne pas pouvoir  tourner autour de son axe propre. Ces agita  teurs peuvent être pourvus de nervures, pa  lettes ou     aubes    saillantes ou, plus générale  ment, de parties en saillie présentant un pro  fil irrégulier.  



  De préférence, les axes des deux agita  teurs sont parallèles entre eux et sensible-    ment verticaux, bien que ces axes puissent  être inclinés par rapport à la verticale sous  n'importe quel angle.  



  Le dessin schématique annexé représente,  à titre d'exemple, une forme d'exécution de  la machine selon l'invention.  



  La fig. 1. en est une vue en coupe verti  cale.  



  La fig. 2 est une coupe horizontale, suivant  la ligne A-A de .la. fig. 1., d'une partie de  la machine.  



  Dans la, forme d'exécution représentée, la  machine à mélanger ou malaxer comprend un  socle en métal pesant 1 au-dessus duquel se  dresse une colonne creuse 2 pourvue d'une  plate-forme ou fourche horizontale saillante  3 ou, plus     généralement,    d'un support étudié  pour porter un bol ou une cuve 4 destinée<B>à</B>  recevoir les matières qu'il     s'agit    de mélanger.  Ce support. 3 peut être réglable dans le sens  vertical, par exemple à l'aide d'un     engrenage     à vis sans fin 5 et d'une chaîne 5', fixée d'une  manière non représentée au bras 3' du ;sup  port 3.

   La partie .supérieure d e la colonne  forme un capot. 6 faisant, saillie vers l'avant  et disposé de manière à     siu=plomber    l'ouver  ture de la cuve     -1    quand cette dernière est  convenablement placée sur la. plate-forme de  support. 3.     La    partie inférieure du capot. 6  est conformée de manière à constituer un dis  que circulaire 7 qui peut.     tourner    au moyen  de roulements à billes ou à     rouleaux    8 logés  dans des     gorges        ménagées    dans la surface in-      terne des parois latérales dirigées vers le bas  du capot 6.  



  Dans un bossage 9 solidaire de la paroi  supérieure du capot 6 surmontant la cuve 4  est claveté un arbre 10 s'étendant verticale  ment et traversant, un orifice central du dis  que rotatif 7. L'axe de -cet arbre 10 coïncide  à peu près exactement avec l'axe central de  la cuve 4 lorsqu'elle occupe sa position de  travail ou tout au moins est très voisin de  cet axe. L'orifice central du disque rotatif 7  sert de logement à un manchon cylindrique  11 fixé au disque 7. Dans les extrémités su  périeure et inférieure du manchon 11 sont  logés des roulements à billes ou à rouleaux  12 et 13 montés sur l'arbre central fixe 10.  Un manchon cylindrique analogue 14 est logé  dans un orifice pratiqué     dans    le disque et  écarté radialement d'une distance convenable  dudit. manchon il.

   Ce deuxième manchon 14  supporte, par l'intermédiaire de roulements à  billes ou à rouleaux 15 et 16 logés dans ses  extrémités supérieure et inférieure, un  deuxième arbre 17 qui s'étend parallèlement  à l'arbre central fixe 10, jusque dans la  cuve  Pour la clarté de la description, le  deuxième arbre 17 est appelé ici l'arbre excen  tré. L'extrémité supérieure de cet arbre 17  porte un pignon 18 claveté sur lui et engre  nant avec un autre     pignon    19 claveté sur  l'arbre central 10.

   Le disque rotatif 7 est  muni sur sa face supérieure dans le     voisinage     de sa périphérie (c'est-à-dire à l'intérieur du  capot 6 qui surplombe la cuve 4) d'une cou  ronne dentée 20 engrenant avec un pignon  conique 21 monté sur un arbre rotatif 22 qui  fait saillie à peu près horizontalement dans  le capot 6 à partir de la colonne 2 de la ma  chine. Ce pignon conique 21 est entraîné en  rotation, par l'intermédiaire d'un train d'en  grenages approprié 23, par un moteur élec  trique 24 qui peut être monté sur une console  solidaire de la colonne 2 ou logé dans celle-ci.  



  On voit par ce qui précède que quand le  moteur 24 entraîne le disque rotatif 7, l'ar  bre excentré 17 est non seulement entraîné  autour de l'arbre central 10, mais exécute un    mouvement de rotation autour de son propre  axe, par suite de     l'engrènement    des pignons  18 et 19.  



  Les, extrémités inférieures des deux arbres  10 et 17 sont pourvues de palettes 25  et 26. Ces palettes sont disposées de manière  que, pendant les mouvements relatifs des  arbres, elles s'interpénètrent profondément.  Chacune de ces palettes peut comprendre  deux lames opposées radialement, supportées  par un moyeu 27, respectivement 28. monté  sur l'arbre 10 ou 17; elles peuvent avoir  n'importe quelle forme et n'importe quelles  dimensions appropriées. Les lames d'une pa  lette peuvent être planes et placées dans le  plan de l'axe du moyeu; elles peuvent aussi  être constituées (comme représenté) par des  tronçons d'hélices. Chacun des deux arbres  ou l'un ou l'autre de ceux-ci peut porter plus  d'une palette de ce genre.

   Dans les deux hy  pothèses, les diverses palettes peuvent être  disposées de façon à être placées (comme  représenté) en quinconce angalairement.  Dans la construction représentée, les arbres  10 et 17 présentent des palettes supérieures:  253, 254 et 26s, 264 et des palettes inférieures  251,     \?5'l    eet.     ?6r,        26'2        respectivement.     



  On remarquera qu'il existe certaines limi  tations en ce qui concerne les positions rela  tives des     palettes    sur les deux arbres, compte  tenu -du fait que suivant. le     rapport        d'engrè-          nement.    existant entre les     pignons    calés sur  les deux arbres, il est nécessaire que les pa  lettes exécutent des mouvements de rotation  et de giration     reï.atifs    à des vitesses détermi  nées, tout en s'engageant et se     dégageant    les  unes :des autres. \On remarquera également  que, pendant ces mouvements exécutés par un  arbre par rapport à l'autre.. :

  c'est-à-dire pen  dant les     mouvements        qu'exécutent    les pa  lettes, les matières placées dans la cuve 4 et  au sein desquelles     plongent    les arbres,     sont          alternativement    comprimées entre les palettes  adjacentes, puis     relàchées    lorsque les palettes  se séparent.    Le fonctionnement, sera décrit en se réfé  rant. au jeu de palettes     inférieur    sur les deux      arbres 10 et 17, et il est supposé que, dans la  fig. 2, l'arbre 17 se déplace autour de l'arbre  10 dans le sens des aiguilles d'une montre et  simultanément tourne autour de son axe dans  le sens des aiguilles d'une montre.

   Cependant,  il peut être supposé que les deux rotations  s'effectuent dans le sens opposé avec le même  résultat. De plus, dans la description sui  vante, il est supposé que le rapport entre les  diamètres des pignons 18 et 19 est 2:1 ou 1: 2.  



  Le mode de fonctionnement dépend des  grandeurs relatives des pignons 18 et 19. Si  le pignon 18 est plus grand que le pignon 19,  les palettes coopèrent de la manière suivante:  La face convexe de la lame 261 (fig. 2)  s'approche de la face concave de la lame 251  et ces lames compriment la matière entre  elles; mais un peu avant que le contact ne  s'établisse, le bord externe de la lame 251 ba  laie la face convexe de la. lame 261 en en écar  tant la matière qui s'y trouve. Le bord externe  de la lame 252 balaie alors la face concave  262, ce qui relâche les matières qui sont entre  elles. C'est ensuite au tour de la face con  vexe de la lame 262 de se rapprocher de la  face concave de la lame 251 et par là même  de comprimer la matière qui     se    trouve entre  elles.

   Mais avant que le contact effectif ne  s'établisse, le bord externe de la lame 251 ba  laie la face convexe de la lame 262 en écar  tant la matière qui se trouve sur elle. En dé  finitive, le bord externe de la lame 252 balaie  la face concave de la lame 261, de sorte que  les matériaux ou matières en cours de trai  tement sont relâchés. Le cycle opératoire se  répète ensuite.  



  Si, ait contraire, le pignon 18 est plus pe  tit que le pignon 19, la succession des opéra  tions s'opère de la manière suivante:  Le bord externe de la lame<B>262</B> balaie la  face concave de la lame 251 (fig. 2) en en  détachant. la matière qui est ainsi relâchée.  lia rotation continue de l'arbre 17 fait que la  face concave de la lame 261 se rapproche de  la face convexe de la lame 251 et comprime  la matière qui se trouve entre elles. Mais un  peu avant que le contact ne     s'établisse,    le  bord externe de la lame 261 balaie la face    convexe de la lame 251 en en détachant la  matière. Le mouvement continu de l'arbre 17  fait que le bord externe de la lame 262 ba  laie la face concave de la lame 252 en en  détachant la matière qui est ainsi relâchée.

    La face concave de la dame 261 se rapproche       ensuite    de la face convexe de la lame 252 et  eomprime la matière qui se trouve entre elles.  Mais un peu avant que le contact ne s'éta  blisse, le bord externe de la lame 261 balaie  la face convexe de la lame 252 en en déta  chant la matière. Le cycle :décrit se répète en  suite.  



       Il    est à noter que pour un cycle complet,  l'arbre 17 ne     tourne    qu'une fois autour de  l'arbre 10, c'est-à-dire de 360 .  



  Il découle du dessin que la même suite  d'opérations comme décrit précédemment  pour les jeux de lames     inférieurs    a     lieu    entre       les    jeux de lames     supérieurs.     



  Les lames     inférieures        sont    décalées     réla.-          tivement    aux     .lames    supérieures, de sorte que  la compression et l'extension     -dit    matériel  entre les .lames inférieures, d'une     part,    et les  lames supérieures,     d'autre    part., a lieu à des       temps        différents.     



  En outre,     les    matières sont violemment  brassées et mises en circulation très     intense,     de sorte quelles sont intimement mélangées  avec rapidité et sans exiger une dépense  d'énergie exagérée.  



  La pratique permettra :de     constater    qu'il  est possible de prévoir n'importe quel rapport       d'entrainement    entre les arbres 10 et 17. Ce  pendant, les rapports qui     paraissent    donner  les résultats les plus satisfaisants sont 2:1  et 1:2.     Mais    l'invention englobe également la  disposition entre les deux arbres d'une boite  à engrenages formant changement de vitesse  et permettant de faire tourner ces arbres, sui  vant les, exigences pratiques et au gré du con  ducteur de la machine, à n'importe quelle vi  tesse relative l'un par rapport à l'autre.

Claims (1)

1. REVENDICATION: Machine à mélanger, notamment des pâtes panifiables, des crèmes, des matériaux<B>pulvé-</B> rulents, etc., caractérisée en ce qu'elle com- prend deux agitateurs dont le premier oeeupe un emplacement invariable dans la machine, et le deuxième est susceptible d'être déplacé autour du premier agitateur, chacun des agi tateurs étant muni de saillies destinées à pé nétrer profondément entre celles de l'autre agitateur au cours des mouvements relatifs des deux agitateurs, de façon à soumettre les matières à traiter à un malaxage efficace. SOUS-REVENDICATIONS: 1.

   Machine suivant la revendication, ca ractérisée en ce que l'agitateur mobile est dis posé de manière à pouvoir tourner autour de son propre axe pendant sa rotation plané taire autour de l'agitateur fixe. 2. Machine suivant la revendication et la sotts-revendication 1, caractérisée en ce que lesdites saillies sont constituées par des tron çons d'hélices. 3. Machine suivant la revendication et, les sous-revendications 1 et 2, caractérisée en ce que les deux agitateurs sont montés sur des arbres parallèles. 4. Machine suivant la revendication et les sous revendications 1 à 3, caractérisée en ce qu'un engrenage relie mécaniquement les deux arbres. 5.

   Machine suivant la sous-revendication 7 , caractérisée en ce que l'arbre de l'agitateur à mouvement planétaire est monté rotative- ment dans un palier placé excentriquement dans un disque rotatif. 6. Machine suivant la sous-revendication 5, caraetérisée en ce que L'arbre de l'agitateur fixe est supporté par des paliers montés au centre du disque rotatif. 7. Machine suivant la sous-revendication 6, caractérisée en ce que lesdits paliers sont logés dans les extrémités supérieure et infé rieure d'au moins un manchon fixé dans au moins un orifice du disque rotatif. 8.

   Machine suivant la sous-revendication 7, caractérisée en ce que ledit disque rotatif est entraîné en rotation par l'intermédiaire d'un en\rrenage, au moyen d'un moteur élec trique monté dans la maeliine.