CH631770A5

CH631770A5 - Dispositif de securite pour la circulation routiere.

Info

Publication number: CH631770A5
Application number: CH322379A
Authority: CH
Inventors: Ernest Glaesener
Original assignee: Arbed
Priority date: 1978-04-15
Filing date: 1979-04-05
Publication date: 1982-08-31
Also published as: US4290585A; GB2018866B; ATA267879A; BE875608R; NO791240L; FR2422769A2; NL7902943A; ES242634Y; SE7903148L; JPS54155625A; LU81037A1; IT7948747A0; DE2816487A1; DK152079A; IT1163985B; ES242634U; GB2018866A

Description

L'invention concerne un dispositif de sécurité pour la circulation routière, destiné à empêcher un véhicule et ses occupants de heurter des objets rigides disposés au bord de la route.

Le dispositif de sécurité décrit dans le brevet CH N° 575051 non seulement assure la protection des occupants d'un véhicule, mais protège également le véhicule lui-même de l'impact contre des objets rigides se trouvant au bord de la route, même lorsque ledit véhicule se déplace à vitesse élevée.

Selon ce brevet CH N° 575051, on dispose, dans une zone s'étendant devant l'objet en direction de la circulation, une pluralité de corps fixés verticalement au sol, lesdits corps étant capables de se déformer sous l'effet de l'impact du véhicule et de se replier tout en absorbant de l'énergie cinétique.

L'idée fondamentale du brevet prémentionné consiste en ce que le véhicule doit disposer d'une course de décélération aussi longue que possible; le véhicule heurtant doit être freiné progressivement, et chacun des corps individuels participant à la décélération absorbe de l'énergie cinétique tout en se repliant, si bien que le véhicule peut passer par-dessus. Néanmoins il s'agit d'arriver à un compromis entre le but d'arrêter le véhicule avant qu'il n'ait atteint l'objet rigide placé au bord de la route et une programmation de l'envergure de la décélération, de façon que ni le conducteur ni le véhicule ne subissent de dégâts importants.

Les multiples essais effectués par le déposant ont démontré que le dispositif de sécurité suivant le brevet CH N° 575051 est capable d'arrêter sans grands dégâts les véhicules heurtant ledit dispositif à 100 km/h.

Aux avantages offerts par ce dispositif de sécurité en vue d'une décélération subie sans trop de dommage s'opposent les frais de remplacement occasionnés par la déformation restante des corps lors d'un impact. En effet, tous les corps qui ont été repliés lors de l'absorption d'énergie ne sont plus réutilisables et doivent être remplacés intégralement.

Etant donné que les corps décrits dans le brevet CH N° 575051 sont en tôle d'acier et remplis et/ou enrobés d'une matière synthétique alvéolaire, leur prix de revient représente un facteur non négligeable.

Le but de la présente invention consiste donc à proposer un dispositif de sécurité pour la circulation routière, qui présente, en plus des résultats favorables offerts par le dispositif décrit dans le brevet CH N° 575051, la possibilité d'une réutilisation du moins partielle des éléments du dispositif qui sont sollicités lors de la décélération d'un véhicule.

Dans un dispositif de sécurité suivant le brevet CH N° 575051, qui prévoit une multitude de corps fixés verticalement au sol, dans une zone s'étendant devant un objet fixe, en direction de la circulation, ce but est atteint en ce que, suivant l'invention, les Corps sont cisaillables en absorbant de l'énergie cinétique lors de l'impact d'un véhicule.

L'idée fondamentale suivant l'invention consiste en ce que l'énergie cinétique d'un véhicule freiné est absorbée non seulement par déformation, mais aussi par le cisaillement des corps sollicités, la partie principale de l'énergie étant dissipée par cisaillement; une telle idée est concrétisée par le dispositif de sécurité pour la circulation routière défini dans la revendication 1.

En effet, la décélération d'un véhicule ayant dévié du droit chemin, opérée à l'aide du dispositif de sécurité suivant l'invention, se déroule de façon que le véhicule, heurtant les premiers corps disposés verticalement ou glissant par-dessus ces corps, rencontre une résistance programmée à une valeur maximale, si bien qu'il est freiné de manière progressive. Au moment où la résistance atteint sa valeur maximale, le corps est cisaillé au ras du sol et, au cas où le véhicule n'est pas encore arrêté, le même processus se répète, mettant en cause les corps suivants jusqu'à l'arrêt total du véhicule. La cisaillabilitê est réalisée en ce que les corps se composent, dans une forme spéciale d'exécution, de trois parties, à savoir une douille supérieure située au-dessus du niveau du sol, une douille d'ancrage enfoncée dans le sol et assurant la fixation du corps, ainsi qu'un élément rigide de raccordement qui assure la jonction entre la douille supérieure et la douille d'ancrage. Cet élément de raccordement est de préférence en fonte moulée et constitue une pièce de rupture. La douille supérieure, qui est exposée en contact direct avec le véhicule à freiner, protège ce dernier des dégâts importants à prévoir lors d'un contact direct avec les pièces de raccordement. L'élément de raccordement lui-même sert à la dissipation proprement dite de l'énergie cinétique du véhicule freiné, et sa résistance est programmée par avance par le choix de ses dimensions et de la configuration de la section de rupture.

Dans une forme d'exécution, la douille supérieure consiste au moins partiellement en tôle d'acier d'une épaisseur de 0,5 à 2 mm, de préférence galvanisée.

Cette douille supérieure est avantageusement remplie et/ou enrobée d'une matière synthétique alvéolaire. On a constaté qu'il est avantageux d'utiliser à cet effet une mousse synthétique qui présente une densité inférieure à 150 kp/m3. En plus, du fait que la mousse

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synthétique assure une meilleure protection contre la corrosion, elle présente l'avantage d'atténuer la déformation du corps en question.

Dans une forme spéciale d'exécution, la douille d'ancrage qui sert à la fixation du corps consiste en un tube d'acier qui est enfoncé dans le sol. Lorsque le sol présente une résistance suffisante, on peut 5

enfoncer les douilles d'ancrage directement, tandis que, en présence d'un sol mou, il y a lieu d'introduire les douilles d'ancrage dans une infrastructure formée par une plaque de béton.

Dans une forme spéciale d'exécution, l'élément intermédiaire auquel incombe le rôle principal lors de l'absorption d'énergie d'un véhicule freiné consiste essentiellement en une partie supérieure destinée à être introduite dans l'ouverture de la douille supérieure,

ainsi qu'en une partie inférieure qui, elle, est introduite dans la douille d'ancrage; il comporte un collier situé entre la partie supérieure et la partie inférieure et qui forme assise sur l'embout supérieur de la douille d'ancrage tout en délimitant la section de rupture.

Dans une forme spéciale d'exécution, il s'est révélé utile de dimensionner le diamètre de la partie inférieure par rapport à celui de 2g la douille d'ancrage, c'est-à-dire de le rendre supérieur à celui de la partie supérieure de l'élément. Ainsi, on obtient une meilleure assise de l'élément intermédiaire à l'intérieur de la douille d'ancrage.

Selon une autre forme spéciale d'exécution du dispositif de sécurité suivant l'invention, les corps peuvent être reliés entre eux par 25 l'intermédiaire de chaînes, respectivement de câbles. Grâce à cette mesure simple, on évite un amoncellement de plusieurs corps cisaillés devant le véhicule non encore arrêté. Par la même mesure, on évite que des corps cisaillés puissent être projetés au travers de la route, ce qui pourrait constituer un danger pour d'autres véhicules. 30

La disposition des divers corps constituant le dispositif de sécurité sera judicieusement choisie de manière que leurs dimensions augmentent en direction vers l'obstacle, de sorte que l'effet de freinage atteigne son maximum immédiatement devant l'obstacle même. Les avantages et caractéristiques ressortent de la description 35 des dessins où:

les fig. 1 et 2 représentent une section à travers un corps suivant l'invention;

la fig. 3 représente une vue latérale de l'entité du dispositif de sécurité, et la fig. 4 représente ce même dispositif vu en plan.

Selon la fig. 1, la douille supérieure 1 est remplie d'une mousse synthétique 2. La douille supérieure touche le sol dans lequel est enfoncée la douille d'ancrage 4. L'élément intermédiaire 3 raccorde les deux douilles précitées de façon que sa partie supérieure 3a soit logée librement dans une cavité forée dans la mousse synthétique 2, tandis que sa partie inférieure 3b est logée dans la douille d'ancrage 4. Le collier 3c s'appuie sur le bord supérieur de la douille d'ancrage 4 et comporte la section de rupture. Une bride 5 munie d'oeillets est fixée à la douille supérieure et sert de passage aux chaînes 6 moyennant lesquelles les corps sont reliés les uns aux autres.

Le dessin laisse entrevoir avec quelle facilité le dispositif de sécurité suivant l'invention se laisse réparer après l'arrêt d'un véhicule. L'élément intermédiaire 3, brisé en deux à la section de rupture 3c et non récupérable, se laisse facilement enlever. Les douilles supérieures 1, — qui, à l'exception des corps placés en première ligne, ne subissent pas de dégâts sauf quelques légères déformations corrigibles •— peuvent être réutilisés. La remise en état se pratique de la sorte: on introduit un nouvel élément intermédiaire 3 dans la douille d'ancrage 4 et ensuite on superpose une douille supérieure 1 récupérée ou neuve à la partie supérieure de l'élément intermédiaire.

Une autre forme d'exécution est représentée en fig. 2. Le corps représenté ici comporte une douille continue 1 qui présente une section de rupture 3 au niveau du sol. Dans cette forme, on a renoncé à la pièce intermédiaire et au moussage, si bien que le prix de revient baisse sensiblement. Une fois cisaillée, la partie supérieure de la douille 1 peut être réutilisée en combinaison avec un élément intermédiaire.

La fig. 3 montre de quelle manière le dimensionnement général des corps augmente en direction du véhicule s'approchant de l'obstacle 10. Les corps sont liés les uns aux autres moyennant les chaînes 6.

La fig. 4 représente la disposition des corps formant le dispositif de sécurité selon l'invention, autour de l'obstacle 10, et les chaînes 6 qui relient les corps les uns aux autres.

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1 feuille dessin

Claims

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1. Dispositif de sécurité pour la circulation routière, destiné à empêcher un véhicule et ses occupants de heurter des objets rigides disposés au bord de la route, qui prévoit une pluralité de corps fixés verticalement au sol, dans une zone s'étendant devant l'objet en direction de la circulation, caractérisé en ce que, en cas d'impact, les corps sont cisaillables tout en absorbant de l'énergie cinétique."

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les corps comportent essentiellement trois parties; une douille supérieure placée au-dessus du niveau du sol, une douille d'ancrage qui sert à la fixation des corps dans le sol, ainsi qu'un élément intermédiaire rigide qui relie la douille supérieure à la douille d'ancrage, ledit élément étant de préférence en fonte moulée et comportant une section de rupture.

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REVENDICATIONS

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que la douille supérieure consiste au moins partiellement en tôle d'acier d'une épaisseur de 0,5 à 2 mm.

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que la tôle d'acier est galvanisée.

5. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que la douille supérieure est remplie et/ou enrobée d'une mousse synthétique.

6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que la mousse synthétique présente une densité inférieure à 150 kp/m3.

7. Dispositif selon l'une des revendications 5 ou 6, caractérisé en ce qu'un orifice, ayant sensiblement la même forme que la partie supérieure de la pièce de rupture, est prévu dans la mousse synthétique contenue dans la douille supérieure.

8. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que la douille d'ancrage est un tube d'acier qui est enfoncé dans le sol.

9. Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que l'élément intermédiaire comporte une partie supérieure qui est insérée dans la douille supérieure, une partie inférieure qui est logée dans la douille d'ancrage ainsi qu'un collier qui se trouve entre la partie supérieure et la partie inférieure et qui s'appuie sur le bord supérieur de la douille d'ancrage, tout en délimitant la section de rupture.

10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que le diamètre de la partie inférieure dépasse légèrement celui de la partie supérieure.

11. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que les corps sont reliés entre eux à l'aide de chaînes, respectivement de câbles.

12. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que les corps sont disposés de sorte que leur dimensionnement général augmente en direction vers l'obstacle.