Lit
La présente invention a pour objet un lit dont le sommier comprend plusieurs sections articulées les unes aux autres et un verrou permettant de bloquer ces sections, le tout de manière que son occupant puisse se donner la position qu'il désire.
Ce lit est caractérisé par le fait qu'il comprend un mécanisme permettant au dit occupant de prendre la position de son choix soit sous l'effet de son poids, soit par l'action d'un moteur.
Le dessin représente, d'une façon schématique et à simple titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en élévation d'une solution d'un lit pour malades, présentée en position horizontale du sommier;
la fig. 2 une vue du lit selon la fig. 1, le sommier en partie en position inclinée, partiellement en coupe, le bâti étant laissé de côté;
la fig. 3 une vue partielle en plan de la fig. 2, le sommier n'étant pas dessiné;
la fig. 4 représente un exemple d'élévateur dessiné à une échelle agrandie;
la fig. 5 donne une coupe partielle d'une bielle réglable, à une échelle agrandie;
la fig. 6 est une coupe à travers un pied, dessiné à l'échelle plus grande;
la fig. 7 représente à l'échelle agrandie l'articulation reliant les sections du sommier.
Dans les fig. 1 à 3, 1 représente le dossier inclinable, 2 le siège mobile, 3 la section de sommier des cuisses, et 4 celle des jambes. Les quatre sections du sommier sont accouplées l'une à l'autre par des accouplements souples 40 en matière plastique. Une bielle de guidage empêche une distension de la matière plastique (fig. 7). Les sections 1 à 4 du sommier possèdent des traverses 1' à 4' pour assurer la liaison des deux parties longitudinales du sommier.
Le bâti 5 possède une traverse longitudinale 5', une transversale 5", qui, à l'endroit de leur croisement, sont reliées par une vis non indiquée. Les longerons gauche et droite du bâti 5 sont en outre reliés par des traverses 52 portant d'une façon connue la fixation des roues 38.
Le bâti 5 possède les pieds 6, dans lesquels sont engagés les pieds mobiles 45. La fig. 6 représente en coupe partielle le pied 6 muni du pied mobile 45. Ce dernier possède à l'extrémité inférieure et fixé par les vis 49" un entraîneur 50 dans lequel pénètrent les vis 49' qui attachent la calotte 46 munie d'une semelle élastique 47 qui, chargée, s'aggrippe au sol et empêche un déplacement involontaire du lit. Un jeu de bielles 43 articulé entres elles et pivotant à une extrémité au bâti 5 (fig. 1) et à l'autre au pivot 44 (fig. 6). Lorsqu'on presse la pédale 42 (fig. 1) les bielles 43 sont amenées dans la position dessinée dans la fig. 1 entraînant par le piton 44, attaché par la vis 49 l'entraîneur mobile 48 vers le bas. Le ressort de compression 51 augmente sa tension et presse le pied mobile 45 contre le soi.
Il est prévu que sur un plancher plat le pivot se trouve au milieu de la fente 45', laissant au pied mobile 45 la liberté de descendre ou monter, afin de s'adapter aux irrégularités du sol. Les roues 38 ne sont pas détachées du sol, mais déchargées par la pression des pieds mobiles 45, de ce fait le lit ne reçoit aucune secousse par la manuvre des pieds mobiles. L'accouplement des quatre jeux de bielles 43 (fig. 1) est une solution connue et n'est pas indiqué sur le dessin. Le bâti 5 possède de chaque côté du lit un support 8, les deux étant reliés par un axe non indiqué sur lequel pivote l'arbre principal 10 (fig. 1 à 3). L'axe porte en outre le cadre inclinable 7 portant les arbres de transmission 19, 19" et 19' et la traverse-supports 22. Les élévateurs 23, disposés de chaque côté (fig. 3), assurent l'inclinaison du cadre 7.
Ils sont articulés d'un bout au bras d'appui 21 de la traverse 5" et de l'autre au bras 21' de la traverse 22. L'arbre de transmission 19 porte les leviers doubles 20 (fig. 1 à 3), dont un bras est lié par la bielle d'accouplement 18 à la traverse 2' du siège 2. Ce dernier possède les supports 14 articulés aux balances 11 qui pivotent sur l'axe de l'arbre principal 10. L'autre bout des balances 11 porte les bielles 13, ces derniers étant accouplés par les supports 12 au dossier 1. Les supports 9 du dossier 1 portent les coussinets, de préférence des roulements à billes, centrés sur des pivots non dessinés que porte le cadre 7. I,'entraîneur 15 composé de deux bras 15 et d'une barre est vissé aux balances 11 et au levier 16.
Les leviers 16 montés sur l'arbre principal 10 sont en outre accouplés aux rallonges 20' des leviers doubles 20 par les bielles réglables 17. Les bras 20" portent le pivot 72 de l'élévateur du sommier 24 qui à l'autre extrémité est accouplé à la traverse-support 22 du cadre 7. Articulé à la rallonge 20' des leviers 20 se trouvent les bielles réglables 17' qui commandent les leviers doubles 26 attachés à l'arbre 19'. Les autres bras des leviers 26 sont liés à la traverse 3' de la section 3 par les bielles d'accouplement 18". Un stabilisateur 39 relie les traverses 9t et 3' du siège 2 et de la section 3, afin d'assurer la position horizontale des deux sections du sommier correspondant à la plus petite distance des 2 traverses.
Le sommier des jambes 4 a sa position commandée par les bielles 29 accouplées à la traverse 4' et articulées aux leviers doubles 28. Ces derniers attachés à l'arbre 19" sont liés par des bielles réglables 17", indiqués en pointillé dans fig. 1, aux leviers doubles 26 (fig. 2 et 3).
La fig. 5 représente à l'échelle agrandie un exemple d'accouplement des bielles réglables 17 à 17". La bielle 17 porte à une extrémité un pivot 71 pour supporter le roulement. à billes 70 qui est logé dans les leviers doubles, et possède à l'autre extrémité une vis 68 pénétrant dans l'écrou 69 fixé à un autre levier par le pivot 71 et le roulement à billes 70.
Un verrou déplaçable, connu en soi et non dessiné, permet d'accoupler à la traverse 4' l'une ou l'autre des bielles 29, afin d'obtenir un angle entre les parties 3 et 4 du sommier fig. 3 ou la ligne droite, comme figuré par le pointillé 4".
L'élévateur (fig. 4) représente celui qui commande le sommier, voir 24 des fig. 1 et 3. Les deux parties principales sont la vis 54 engagée dans le tube 55. Les guides 57 des verrous filetés formant écrou, sont liés au tube 55.
Les guides 58 des leviers font également corps avec le tube 55. Les leviers 59 engagés dans une fente des verrous 56 et accouplés par des goupilles pivotent sur une vis les attachant aux guides des leviers 58. Par des bielettes 60 les leviers 59 sont accouplés au curseur 61, lequel guidé sur le tube 55 est sous pression du ressort 63. La butée 62 est aussi guidée sur le tube 55 et est maintenue en position en butant contre et en engageant un nez non dessiné entre les bras 21'. Une bavette de sûreté 62' tenue par la butée 62 et le guide 58 maintient le curseur 61 en bonne position. Ce dernier peut être déplacé par une traction sur le câble 32 attaché au levier 65 qui est relié au curseur 61 par la bielle 64. La vis 54 est logée dans le pivot 72 de l'élévateur (fig. 3).
L'autre extrémité bute en fin de course contre l'arrêt 67 tenu par le tube 55 et traversé par le pivot 66 qui sert de connexion avec les bras 21' de la traverse 22. Les élévateurs 23 (fig. 1 et 3) sont de même exécution que l'élévateur 24 représenté par la fig. 4, avec la différence qu'ils ne possèdent qu'un seul verrou 56, un guide 58 et un levier 59 (voir fig. 1). Ce levier est accouplé au curseur 61 qui est commandé par les éléments de commandes 25, connus en soi, et dont le positionnement en gauche et droite est assuré par le groupe de leviers et axe 25'.
La solution de l'élévateur représentée par la fig. 4 montre une commande de la vis 54 par un moteur électrique 73. La vis 54 est alors logée dans le pivot 72 sur roulement radial et de butée et accouplée au moteur par un accouplement élastique.
Un faux ressort-compensateur est attaché d'un côté au levier fixe 5"' de la traverse 5" du bâti 5, et de l'autre à la rallonge 20' du levier double 20. Le câble 32 (fig. 1 à 3) est commandé par le renvoi 31 fixé au bâti 5 par le support 30 et relié par le câble 32 qui traverse la potence 33 (fig. 1) au levier de commande 35, portant lui-même le câble 32". La potence 33 est pivotante et peut être verrouillée par le blocage 34. Elle est guidée par des coussinets 36' attachés au bâti et à l'étrier 36.
Lorsque l'occupant du lit veut changer de position, il exerce une légère traction sur le câble 32", ce mouvement se transmet par le levier 35 au câble 32, puis par le renvoi 31 au câble 32', ce qui provoque un pivotement du levier 65 (fig. 4), un déplacement du curseur 61 en position 61' par l'intermédiaire de la bielle 64, ce qui provoque une tension sur les biellettes 60 et comprise le ressort 63. Les leviers 59, en pivotant en position 59' sous l'effet de la traction des biellettes 60, amènent les verrous 56 en position 56', en libérant ainsi la vis 54 qui peut se déplacer à volonté.
Si l'occupant désire lever le dossier, il introduit légèrement le mouvement de vouloir s'asseoir, le siège obtient une légère pression vers le bas et descend. La position désirée obtenue, il lâche le câble 32 et, sous la pression du ressort 63, le curseur est ramené en position de départ et, sous l'effet de l'angle des biellettes 60, les leviers 59 pivotent et pressent les verrous 56 contre la vis 54, empêchant ainsi un déplacement de cette dernière et, par conséquent, du sommier. L'angle des biellettes 60 est choisi de façon à créer le blocage automatique, de sorte que les verrous ne peuvent lâcher la vis inopinément. Cette disposition permet de créer un mécanisme complet et indépendant. En abaissant le siège 2, les leviers doubles 20 pivotent et entraînent par les bielles 17 les leviers 16 et par les entraîneurs 15 les balances 11 qui, par les bielles 13, lèvent le dossier.
Les supports 14 entraînent également les balances 11 et par leur accouplement aux dernières maintiennent le siège en position horizontale. Le dos de l'occupant est levé automatiquement et sans effort par l'effet de son propre poids.
Afin d'éviter une chute du corps, un ressort compensateur tient à peu près l'équilibre.
En cas de commande par moteur 73, L'occupant presse sur le bouton descente , de ce fait, le moteur fait tourner la vis 54 qui se déplace par rapport aux verrous-écrous 56 en allongeant l'ensemble vis 54-tube 55, ce qui fait pivoter les leviers doubles 20.
Dans les deux cas susmentionnés, les leviers 20, par les bielles 17', influencent également les leviers 26 de l'arbre 19', créant par leurs longueurs appropriées et leur position, l'inclinaison du sommier des cuisses 3, ce qui évite que le malade glisse en direction des pieds et détende les jambes. La rotation de l'arbre 19' se transmet à l'arbre 19" par les leviers 26, 28 et les bielles réglables 17" pour déterminer la position du sommier des jambes 4, permettant un léger pivotement des jambes aux genoux. Dans la position basse du siège, L'occupant du lit a la grande facilité d'entrer ou de sortir du lit, étant même soutenu par le dossier. Désireux de se coucher,
L'occupant tire sur le câble 32" et s'appuie au dossier 1, celui-ci pivote en soulevant le siège et les sommiers des cuisses et jambes par le jeu des leviers et bielles décrit plus haut.
Ce mouvement est facilité par la traction du ressort 53.
En cas d'utilisation du moteur 73, ce dernier tourne dans le sens opposé, la vis rentre dans le tube et entraîne les leviers doubles 20. Il suffit d'une puissance très faible du moteur, lequel est secondé par la traction du ressort 53 et le poids de l'occupant.
Il ressort de la description que le lit peut être actionné librement et au choix par la force du moteur ou le poids du corps.
Lorsque l'occupant doit être couché dans une inclinaison jambes levées au-dessus ou baissées en dessous de la position horizontale, il faut incliner le cadre 7 en rapport. Il suffit pour cela d'empoigner le cadre, de décharger les élévateurs 23, de tirer sur le déclencheur 25 en fermant les mains et de donner au cadre 7 I'in dinaison désirée. En lâchant le déclencheur 25, les écrous se rentrent et bloquent les vis. Du fait que les arbres 19 à 19" sont centrés sur le cadre 7, tous les mouvements du sommier peuvent être utilisés, quelle que soit la position donnée au cadre 7.
Dans une variante, le lit peut être articulé sans le cadre 7. Dans ce cas, les arbres 19, 19' et 19", la traverse 22 et les pivots pour les charnières 19 sont fixés directement au bâti 5.
Le lit peut être déplacé librement lorsque les pieds mobiles 54 sont retirés en levant la pédale. Mis en place, le lit sera bloqué au sol en abaissant les pieds 54 par une pression sur la pédale 42.