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Moteur de pièce d'horlogerie, comprenant un ressort spiral logé dans un barillet La revendication du brevet principal a la teneur suivante Moteur de pièce d'horlogerie, comprenant un ressort spiral logé dans un barillet, caractérisé par le fait que l'une des spires du ressort porte un organe limitant le développement de ladite spire, l'agencement étant tel que le ressort ne se désarme pas au-dessous d'un couple prédéterminé.
L'objet de la présente invention est un moteur de pièce d'horlogerie comprenant un ressort spiral logé dans un barillet, caractérisé par le fait que l'une des spires proches du coquillon porte une bride se développant parallèlement au ressort et venant, au cours du développement, à un instant donné, prendre appui sur un organe de façon à arrêter le développement du ressort avant son désarmage total.
Le dessin annexé illustre schématiquement et à titre d'exemple, quatre formes d'exécution de l'objet de la présente invention.
La fig. 1 est une vue en coupe selon AOB de la fig. 2 qui est une vue partielle en plan de la première forme d'exécution.
La fig. 3 est un diagramme relatif à la première forme d'exécution.
Les fig. 4, 5 et 6 sont respectivement des vues partielles en plan des deuxième, troisième et quatrième formes d'exécution.
La première forme d'exécution, représentée par les fig. 1 et 2, comprend un arbre de barillet 1 autour duquel pivote un tambour de barillet 2. Le ressort de barillet 3, fixé au crochet 1B de la bonde 1A, se développe en spiral à l'intérieur du tambour de barillet auquel il est fixé par un crochet ou une bride glissante. Le ressort de barillet porte, soudé en 5 sur son coquillon, une bride 4, élastique, se développant librement et parallèlement au ressort.
Cette bride 4 dépasse, de part et d'autre, la hauteur du ressort de façon à se développer librement dans un dégagement 2A du tambour de barillet lorsque le ressort est armé (position en pointillé du ressort de barillet 3' et de l'extrémité 4'A de la bride) et ensuite, à un instant choisi du désarmage venir prendre appui par son extrémité 4A sur la paroi cylindrique 2B du dégagement 2A afin d'arrêter le développement du ressort.
On a intérêt à avoir une bride très mince (pratiquement de l'ordre de la demi-épaisseur du ressort), car elle prend moins de place et est plus souple, d'autre part il est important que la bride se développe sur l'extérieur de plus d'une demi-spire du ressort de fa- çon à soutenir celui-ci afin qu'il ne se déjette pas du côté opposé au point d'appui 4A de la bride sur la paroi cylindrique 2B.
Il est possible de régler l'instant d'arrêtage en modifiant le diamètre du dégagement 2A, la longueur de la bride et en déplaçant son point 5 de fixation sur le ressort.
La fig. 3 montre le diagramme d'un moteur selon la première forme d'exécution. Les moments de force sont indiqués en ordonnée et les nombres de tours d'armage en abscisse.
Un ressort habituel sans arrêtage présente une courbe qui part de l'origine comme représenté par le pointillé B et se prolonge ensuite pour atteindre le couple maximum. Seule la partie A de la courbe est utilisée.
Cette partie A, utilisée, est limitée par un point C définissant le couple minimum en dessous duquel l'énergie fournie par le barillet n'est plus suffisante pour assurer une bonne marche de la montre. Dans les pièces non munies d'arrêtagë, lorsque le barillet se désarme au-dessous de ce point C, il en résulte une imprécision de marche croissante.
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L'arrêtage selon l'invention bloque le barillet au moment où le couple minimum C est atteint.
Indépendamment du fait que cet arrêtage assure un couple régulier pour toute la durée de marche de la montre, il offre aussi l'avantage de permettre, pour un armage initial très faible de l'arbre de barillet (pratiquement '/6o de tour), de libérer un couple suffisant pour assurer le départ instantané de la montre et une marche précise de celle-ci. Ce dernier caractère est surtout important pour la réalisation de montres à remontage automatique intégral dans lesquelles le mécanisme de remontage doit assurer instantanément la mise en marche de la montre.
La deuxième forme d'exécution, représentée par la fig. 4, comprend un arbre de barillet avec son ressort 3. Une bride élastique 4 est soudée en 5 sur le ressort de barillet, son extrémité 4A appuie élasti- quement sur la surface intérieure de la deuxième spire du ressort, proche du coquillon. Lors de l'arrêtage, l'extrémité 4A de la bride vient prendre appui sur une saillie 6 solidaire du ressort, l'ensemble constitué par le ressort et la bride s'immobilise alors dans une position d'équilibre. Au cours de l'armage, le ressort 3' glisse sur la bride dont l'extrémité 4'A s'éloigne de la saillie 6'.
Cette saillie peut être obtenue par seuil- découpage, emboutissage ou rapportée par soudage ou par collage.
Pour cette deuxième forme d'exécution, comme pour les suivantes, la hauteur de la bride reste toujours égale ou inférieure à la hauteur du ressort, l'épaisseur est importante et doit être déterminée en fonction de la longueur de la bride et de son armage afin d'obtenir une élasticité judicieuse et une certaine rigidité dans la position d'équilibre assurant l'arrêtage.
La troisième forme d'exécution, représentée par la fig. 5, fonctionne pratiquement de la même façon que la deuxième forme d'exécution dont elle se différencie uniquement par le fait que la bride 4 est fixée en 5 sur le ressort 3 et que l'extrémité 4A proche du coquillon appuie élastiquement sur la surface extérieure de celui-ci ou de l'une des premières spires et vient, lors de l'arrêtage, prendre appui sur la saillie 6.
La quatrième forme d'exécution est une variante de la troisième forme d'exécution par le fait que la saillie contre laquelle prend appui l'extrémité 4A de la bride 4 est constituée par le crochet 1B de l'arbre de barillet sur lequel le ressort 3 est croché.
Les trois dernières formes d'exécution décrites offrent l'avantage de pouvoir être réalisées en utilisant des barillets existants n'offrant pas de caractéristiques particulières.
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Timepiece motor, comprising a spiral spring housed in a barrel The claim of the main patent has the following content Timepiece motor, comprising a spiral spring housed in a barrel, characterized in that one of the turns of the spring carries a member limiting the development of said coil, the arrangement being such that the spring does not disarm below a predetermined torque.
The object of the present invention is a timepiece motor comprising a spiral spring housed in a barrel, characterized in that one of the turns close to the shell carries a flange developing parallel to the spring and coming, during development, at a given moment, resting on a member so as to stop the development of the spring before it is completely unwound.
The accompanying drawing illustrates schematically and by way of example, four embodiments of the object of the present invention.
Fig. 1 is a sectional view along AOB of FIG. 2 which is a partial plan view of the first embodiment.
Fig. 3 is a diagram relating to the first embodiment.
Figs. 4, 5 and 6 are respectively partial plan views of the second, third and fourth embodiments.
The first embodiment, represented by FIGS. 1 and 2, comprises a barrel shaft 1 around which a barrel drum 2 pivots. The barrel spring 3, attached to the hook 1B of the bung 1A, spirals inside the barrel drum to which it is attached by a hook or a sliding strap. The barrel spring carries, welded at 5 on its shell, a resilient flange 4, developing freely and parallel to the spring.
This flange 4 exceeds, on both sides, the height of the spring so as to develop freely in a clearance 2A of the barrel drum when the spring is loaded (dotted position of the barrel spring 3 'and of the end 4'A of the flange) and then, at a chosen moment of the unwinding, come to rest by its end 4A on the cylindrical wall 2B of the recess 2A in order to stop the development of the spring.
It is advantageous to have a very thin flange (practically of the order of half the thickness of the spring), because it takes up less space and is more flexible, on the other hand it is important that the flange develops on the outside of more than half a turn of the spring so as to support the latter so that it does not come off the side opposite to the fulcrum 4A of the flange on the cylindrical wall 2B.
It is possible to adjust the stopping instant by modifying the diameter of the clearance 2A, the length of the flange and by moving its fixing point 5 on the spring.
Fig. 3 shows the diagram of an engine according to the first embodiment. The moments of force are indicated on the ordinate and the number of winding turns on the abscissa.
A usual spring without stopping has a curve which starts from the origin as represented by the dotted line B and then extends to reach the maximum torque. Only part A of the curve is used.
This part A, used, is limited by a point C defining the minimum torque below which the energy supplied by the barrel is no longer sufficient to ensure proper operation of the watch. In parts not provided with a stopper, when the barrel is disarmed below this point C, the result is an increasing operating imprecision.
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The stop according to the invention blocks the barrel when the minimum torque C is reached.
Regardless of the fact that this stopping ensures a regular torque for the entire running time of the watch, it also offers the advantage of allowing, for a very low initial winding of the barrel shaft (practically '/ 6o of a turn), to release sufficient torque to ensure the instant start of the watch and precise running of the latter. This last character is especially important for the production of fully automatic winding watches in which the winding mechanism must instantly ensure the start of the watch.
The second embodiment, represented by FIG. 4, comprises a barrel shaft with its spring 3. A resilient flange 4 is welded at 5 to the barrel spring, its end 4A resiliently pressing on the inner surface of the second coil of the spring, close to the shell. When stopping, the end 4A of the flange comes to rest on a projection 6 integral with the spring, the assembly formed by the spring and the flange then immobilize in a position of equilibrium. During winding, the spring 3 'slides on the flange whose end 4'A moves away from the projection 6'.
This projection can be obtained by threshold-cutting, stamping or added by welding or gluing.
For this second embodiment, as for the following ones, the height of the flange always remains equal to or less than the height of the spring, the thickness is significant and must be determined according to the length of the flange and its winding. in order to obtain a judicious elasticity and a certain rigidity in the equilibrium position ensuring the stopping.
The third embodiment, represented by FIG. 5, operates practically the same way as the second embodiment from which it differs only by the fact that the flange 4 is fixed at 5 on the spring 3 and that the end 4A close to the shell resiliently bears on the outer surface of the latter or of one of the first turns and comes, during stopping, to bear on the projection 6.
The fourth embodiment is a variant of the third embodiment in that the projection against which the end 4A of the flange 4 bears is constituted by the hook 1B of the barrel shaft on which the spring 3 is checked.
The last three embodiments described offer the advantage of being able to be produced using existing barrels which do not offer any particular characteristics.