Appareil électrique ménager mélangeur-broyeur On connaît déjà des appareils ménagers rotatifs mélangeurs - broyeurs, couramment appelés Mixers , constitués par un socle sur monté d'un bol contenant des couteaux qu'un moteur électrique, logé dans le socle, entraîne en rotation rapide. En particulier, on a réalisé ainsi des moulins à café dits électriques qui pulvérisent le café avec une très grande vitesse. Ce genre d'appareil présente toutefois un inconvénient lors de nombreuses opérations et, en particulier, pour la mouture du café : l'u sager est obligé d'apprécier lui-même la durée de fonctionnement de l'appareil, car la qualité du résultat de l'opération dépend beaucoup de cette durée.
Dans le cas du café, par exem ple, une durée de fonctionnement trop courte laisse des morceaux de grains insuffisamment broyés, tandis qu'une durée de rotation trop longue pulvérise le café en une poudre impal pable.
L'usager disposant d'un bouton interrupteur pour commander la marche du moteur, on lui recom ande habituellement de compter un certainiombre de secondes à partir de l'ins tant où il appuie sur le bouton jusqu'au mo ment où il le lâche. Cette estimation du temps de fonctionnement est très imprécise et con duit souvent à des mécomptes.
La présente invention a pour objet un ap- pareil conçu de manière à eviter cet inconvé nient.
Selon l'invention, un appareil électrique ménager mélangeur-broyeur comporte, pour la commande d'un moteur électrique monté dans le socle de l'appareil, un interrupteur actionné par une minuterie, qui est destinée à déterminer le temps de fermeture de cet inter rupteur.
La minuterie peut être avantageusement- constituée par un mouvement d'horlogerie à ressort moteur. De préférence, un organe ma noeuvrable à la main permet, à la fois, la fer meture de l'interrupteur et le remontage du mou vement d'horlogerie qui, au bout d'un temps prédéterminé, rouvre cet interrupteur. .
Dans une forme avantageuse d'exécution de l'invention, cet organe est constitué par un levier de remontage du mouvement d'horlogerie qui est relié à ce mouvement par un dispositif à rochet<B>;</B> dans sa position de repos, ledit levier, sous la poussée du ressort moteur, maintient ledit interrupteur ouvert. Ainsi lors que l'on déplace ce levier dans le sens du remon tage, le ressort moteur est bandé grâce au rochet et l'interrupteur se ferme automatiquement ; ensuite, lorsque, après remontage, le levier est abandonné à lui-même, il revient vers sa position de repos et, sous la poussée du ressort moteur, rouvre en fin de mouvement ledit interrupteur.
Il est avantageux de compléter l'appareil par un avertisseur acoustique qui est déclenché à la fin du temps déterminé par la minuterie.
Ainsi, lorsque le moteur s'arrête, l'usager, même si l'appareil est très silencieux, est averti que le travail est accompli et, si cet appareil est bruyant, au moment de l'arrêt, le fonctionne ment du signal acoustique avertit l'usager que cet arrêt est bien voulu et qu'il n'est pas dû à un incident de fonctionnement.
L'avertisseur acoustique peut être à fonc tionnement électrique ; en particulier, l'inter rupteur du moteur peut être à fermeture élasti que et peut être réalisé sous forme d'interrup- teur-inverseur, de façon que son ouverture pro voquée par le retour du levier entraîne la fer meture d'un contact de sonnerie, par exemple.
De préférence, cet avertisseur acoustique est mécanique et actionné par le seul mouvement de retour de ce levier.
Le dessin annexé représente, à titre d'exem ple, une forme et des variantes d'exécution de l'appareil objet de l'invention, réalisées sous forme d'un moulin à café.
La fig. 1 est une vue en perspective d'un -moulin à café dit électrique .
La fig. 2 est une vue en plan d'une platine montée dans le socle de ce moulin qui porte un mécanisme temporisateur de commande de l'interrupteur.
La fig. 3 est une vue en coupe suivant la ligne 11I-III de la fig. 2.
La fig. 4 est une vue en plan analogue à la fig. 2 d'un mécanisme comportant un interrup teur à fermeture élastique et un timbre aver tisseur.
La fig. 5 est une vue en coupe suivant la ligne V-V de la fig. 4.
La fig. 6 est une vue en plan partielle d'un détail de la fig. 4 montrant le fonctionnement du timbre.
La fig. 7 est une vue en coupe selon la ligne VII-VII de la fig. 4. La fig. 8 est une vue en plan analogue aux fig. 2 et 4 d'un mécanisme comportant en guise d'avertisseur acoustique une boite à musi que .
La fig. 9 est une vue en coupe suivant la ligne IX-IX de la fig. 8.
Le moulin représenté dans la fig. 1 est constitué par un socle 1, dont la forme géné rale est de révolution, surmonté d'un bol 2 que ferme un couvercle 3 qui peut être transparent.
De manière connue, à l'intérieur de ce socle .est disposé un moteur électrique dont l'arbre vertical traverse la partie supérieure du socle, pénètre dans le bol et qui porte des couteaux jouant le rôle de broyeurs. Comme il est usuel, ce moteur peut être mis en marche en pressant sur un bouton 4 qui ferme le cir cuit dudit moteur.
La périphérie de la base du socle présente une fente 5 que traverse l'extrémité 6a d'un levier 6 (fig. 2). Partant de la position d'ori gine représentée en trait plein à la fig. 1, le levier 6 peut être déplacé dans le sens de la flèche F sur une certaine distance et, aban donné à lui-même, il revient au bout d'un temps plus ou moins long, suivant l'amplitude du déplacement qui lui a été imposé, à sa posi tion initiale.
La durée du mouvement de re tour étant ainsi essentiellement déterminée par l'amplitude du déplacement volontaire donné au levier, sur la base du socle et en regard de la fente 5, peuvent être portées des indications correspondant à cette durée, par exemple des nombres de secondes ou plus simplement dans le cas d'un moulin à café, comme on peut le voir à -la fig. 1, des indications G , M , F , c'est-à-dire gros , moyen , fin correspondant à la qualité de mouture désirée.
Comme on peut le voir à la fig. 2, le levier 6 est solidaire d'un axe 7 qui pivote au centre d'une platine 8 montée dans la base te socle et qui y est fixée, par exemple au moyen de pattes 9. Le levier 6 porte un doigt isolant 10a qui est un prolongement d'une pièce en une matière isolante 10 fixée sur ce levier. Ce doigt est en forme de coin mince disposé de manière à pouvoir s'insérer entre des lames élastiques cambrées 11 reliées à des conducteurs 12 con nectés de manière à shunter l'interrupteur 4. Eventuellement, le bouton de l'interrupteur 4 peut être supprimé.
Lorsque le doigt 10a est placé entre les lames 11, le contact est coupé ; lorsqu'il en est écarté, le contact s'établit et le moteur tourne. Lorsque le levier 6 revient à sa position initiale, le doigt 10a s'introduit à nou veau entre les lames 11 et coupe le contact.
L'arbre 7 sur lequel est calé le levier 6 est l'arbre remontoir d'un mécanisme d'horlogerie qui, dans l'exemple représenté, est celui d'une boîte à musique. Ce mécanisme, vu en plan à la fig. 2 et en coupe à la fig. 3, comprend une embase en fonte 13 fixée sur la platine 8. Sur cette embase est fixé un barillet 14 contenant un ressort spiral 15, moteur du mouvement. Le ressort spiral 15 est, par son extrémité centrale, croché à l'axe 7 et, par son extrémité périphé rique, fixé à la paroi latérale interne du barillet 14. Sur l'arbre 7 est monté fou un engrenage de champ 16. La liaison entre l'engrenage 16 et l'arbre 7 est assurée par un dispositif à ro chet.
A cet effet, l'arbre 7 est solidaire d'une bague 31 qui porte une lame élastique 32 for mant cliquet, dont l'extrémité libre coopère avec une denture de rochet plate 16b ménagée sur la face inférieure de l'engrenage de champ 16.
La denture de champ 16a de la face supé rieure de cet engrenage engrène avec un pignon denté 17 solidaire d'un pignon denté de plus grand diamètre 18. L'arbre commun 19 de ces deux pignons est monté rotativement à l'une de ses extrémités dans le flanc du barillet 14 et à l'autre extrémité dans un support 20 rapporté sur l'embase 13. Habituellement, la partie libre de l'arbre 19, visible à la fig. 2, porte un cylin dre à pointes coopérant avec un peigne en acier à dents de longueur inégale fixé en regard du cylindre sur l'embase 13. Ces deux derniers organes, non nécessaires, n'ont pas été repré sentés à la<B>hg.</B> 2.
Le pignon 18 engrène avec un pignon denté 21 qui est lui-même solidaire d'un pignon denté de plus grand diamètre 22, lequel engrène à son tour avec un pignon denté de très petit diamètre 23 porté par un arbre 24. Sur & e dernier arbre est calée une roue dentée 25, laquelle engrène avec une vis sans fin 26 taillée dans un arbre 27 sur lequel est fixée par simple pinçage une palette de freinage 28. L'arbre commun aux deux pignons 21 et 22, l'arbre 24 et l'arbre 27 sont tous les trois portés dans des pivots ménagés dans des pattes repliées d'une pièce découpée 29.
Cet ensem ble, c'est-à-dire la pièce 29 découpée et pliée et les trois arbres qu'elle porte avec leurs pi gnons et leurs accessoires, est fixé sur le socle par des vis 30 qui permettent le réglage de leur position par rapport au barillet et aux pignons qu'il porte. Le fonctionnement du mécanisme qui vient d'être décrit est le suivant : lorsque, partant de la position montrée à la fig. 2, on fait tourner le levier 6 dans le sens de la flèche F, les lames élastiques 11 se touchent et mettent en marche le moteur électrique ; le cliquet 32, glissant sur la denture 16b, le mouvement du levier 6 bande le ressort spiral 15.
Lorsqu'on abandonne le levier 6, le ressort 15 en se détendant tend à entraîner le levier 6 vers sa position initiale, mais l'arbre 7, étant rendu solidaire, par le cli- quet 32 qui, dans ce sens, coopère avec la den ture de rochet 16b, de l'engrenage 16, entraîne dans ce mouvement de retour la série des roua ges jusqu'à la palette de freinage; le mouve ment de retour est ainsi régulièrement freiné et s'accomplit d'un mouvement lent et "uniforme.
En fin de mouvement de retour, le ressort 15, auquel, de préférence, on a conféré une cer taine tension initiale, est encore suffisamment puissant, malgré sa détente, pour forcer le doigt 10a à s'introduire entre les lames 11 ; les lames étant écartées, le moteur électrique de l'appareil s'arrête.
Pour l'utilisation normale sur un moulin réservé exclusivement à la mouture du café, l'interrupteur 4 est inutile. Cependant, on peut conserver cet interrupteur, soit lorsque l'appa reil peut servir à d'autres moutures ou mélan ges dont la durée n'est pas déterminée, soit pour une action complémentaire de quelques secondes seulement si l'on estime que le résul tat obtenu avec l'interrupteur à minuterie n'est pas satisfaisant.
' Dans la forme d'exécution représentée, le levier 6 peut être calé à demeure sur l'arbre 7 ; il peut aussi être fixé à cet arbre par l'intermé diaire d'un emmanchement facilement démon table, de manière à permettre, en cas de fati gue du ressort moteur 15, d'augmenter au moyen d'une clef de remontage la tension ini tiale de ce ressort, cette tension étant nécessaire pour assurer en fin de mouvement de retour du levier l'ouverture correcte de l'interrupteur.
Le mécanisme représenté à la fig. 4 est ana logue dans ses grandes lignes à .celui que mon tre la fig. 2 et les mêmes organes portent les mêmes chiffres de référence. Toutefois, par rapport à la fig. 2, l'arbre 19 est supprimé et la dimension du socle 13 diminuée.
En outre, dans cette variante d'exécution, le contact élastique est constitué par deux la mes élastiques, la première 40 pliée en forme du chiffre 2 , la seconde 41 en forme d'équerre (fig. 7). Ces deux lames, auxquelles aboutissent respectivement les deux conduc teurs 12 d'alimentation du moteur, sont fixées sur une plaquette 42 en une matière isolante qui ferme une ouverture de la platine métalli que 8 de l'appareil.
Le levier 6 porte une gar niture isolante 43 qui, dans le mouvement de retour de ce levier, lorsque celui-ci atteint la position représentée en traits mixtes à la fig. 4, écarte la lame 41 de la lame 40 et, par consé quent, interrompt la liaison entre les conduc teurs 12 (déplacement du levier dans le sens de la flèche<I>FI).</I>
De plus, dans la variante représentée à la fig. 4, le fond 8 porte un palier 44 dans une ouverture plate duquel peut se déplacer une tige aplatié 45 qui porte, à son extrémité diri gée vers le levier 6, un bouton 46 repoussé en direction dudit levier par un ressort 47. Du côté opposé au bouton, un doigt 48 est articulé en 49 à l'autre extrémité de la tige plate 45. Un ressort à lame 50 est fixé contre le bord de la tige plate 45. Par son talon fixé à la tige 45, il constitue une butée limitant, par son contact avec le palier 44, le déplacement (vers la droite de la fig. 4), de la tige 45 sous la poussée du ressort 47. Ce ressort 50 tend, en outre, à ra mener le doigt 48 dans l'alignement de la tige 45.
Le doigt 48 ne peut cependant, sous la poussée du ressort 50, dépasser la, position d'alignement car il comporte un bec replié 48a (fig. 5) qui, dans cette position d'alignement, vient en contact avec l'extrémité de la tige 45. Le bord du doigt 48 est profilé en forme de rampe inclinée 48b destinée à coopérer avec un étrier fixe 51 dont une des branches pénètre dans le corps du palier 44, tandis que l'autre est fixée sur celui-ci par une vis 52 (fig. 5). L'extrémité 48e du doigt 48 est dirigée vers une lame de ressort 53 pliée en équerre qui porte à son extrémité un marteau 54 destiné à frapper un timbre 55.
La partie pliée de la lame 53 est fixée sur la platine 8.
Lorsque, dans le mouvement de retour du levier 6, le bouton 46 est poussé par celui-ci, le doigt 48 est déplacé et infléchit la lame élas tique 53 puis, par l'action de l'étrier 51 sur la rampe 48b, ce doigt est écarté de cette lame 53, de sorte que le marteau 54 est libéré et vient frapper le timbre 55. Dans les fig. 5 et 6, le marteau 54 prend ainsi successivement les positions 54a et 54b.
Lorsqu'on déplace à nouveau le levier 6 dans le sens des flèches F, sous l'action des ressorts 47, 50, le doigt 48 et la tige 45 re prennent la position initiale et alignée qui est représentée à la fig. 4.
Dans la variante d'exécution représentée dans les fig. 8 et 9, le levier 6 porte un bouton 56 sur lequel est engagée la fente allongée 57a d'une bielle 57.
Dans l'exemple représenté, cette bielle est simplement constituée par un fil métallique de section ronde recourbé sur lui-même de façon appropriée pour former une boucle allongée. L'autre extrémité de cette bielle est articulée à un maneton 58 qui est calé à l'extrémité 59 de l'arbre du barillet 60 d'une boîte à musique usuelle, c'est-à-dire comprenant un cylindre à pointes 61 et un peigne 62.
Un fil élastique 63, plié en forme de potence et terminé en forme d'épingle à cheveux 63a empêche normale ment, par son extrémité 63b, la rotation du régulateur 64 de la boite à musique (posi tion en pointillés sur la fig. 9). Le fil 63 est fixé sur la boîte à musique de telle manière que la boucle de l'épingle à cheveux 63a soit placée sur le trajet du levier 6 dans son mouvement de retour, de sorte que le levier 6, dans sa position initiale, écarte l'ex trémité 63b du régulateur (position en trait plein à la fig. 9).
Lorsqu'on écarte le levier 6 de la butée 9 (fig. 8) en le faisant tourner dans le sens de la flèche F, on agit d'abord sur le ressort de la minuterie identique à celle repré sentée à la fig. 4 qui, à la fig. 8, est schématisée par le rectangle 65. Dans ce mouvement, le bouton 56 se déplace dans la fente 57a.
Lors que le levier atteint la position 6a (fig. 8), le bouton 56 exerce une traction sur la bielle 57, traction qui se transmet au maneton 58 et pro- - voque le remontage partiel du mouvement d'horlogerie de la boîte à musique ; celle-ci est ainsi remontée pendant le déplacement du levier 6 de la position 6a à la position 6b, ce qui amène le maneton 58 dans la position 58a.
Lorsque le levier 6 a été écarté de sa posi tion initiale, les lames 40 et 41 sont venues en contact et le moteur de l'appareil s'est mis en marche ; en même temps, l'extrémité 63b du fil élastique 63, libérée par le déplacement du levier 6, est venue en regard du régulateur 64, de sorte que la rotation de celui-ci est empê chée et que la boîte à musique reste silen cieuse. Le levier étant abandonné dans la po sition 6b, il accomplit son mouvement de re tour dans le sens de la flèche<I>FI</I> en étant tem porisé par la seule action de la minuterie 65. En effet, la fente 57a est suffisamment longue pour que le bouton 56 ne rencontre pas, avant que le levier soit revenu vers sa position ini tiale, l'extrémité de cette fente 57a située du côté du maneton 58.
Lorsque le levier revient au voisinage de cette position de repos, il sé pare les lames 40 et 41, ce qui arrête le moteur électrique et, en fin de course, il vient, en agis sant sur la boucle 63a; soulever l'extrémité 63b du fil<B>63';</B> le régulateur 64 est alors libéré et le maneton 58, qui avait pris la position 58a, revient à la position 58 en ramenant la bielle 57 à la position représentée en trait plein à la fig. 8. Pendant le retour du maneton 58, la boîte à musique fonctionne ; une butée 67 est avantageusement prévue pour limiter la course de retour du maneton 58.
Ainsi, comme on a pu s'en rendre compte, le mécanisme de la boîte à musique est remonté pendant la fin du déplacement à la main du levier 6, ce. mécanisme n'influence pas la temporisation du mouvement de retour de ce levier et il se dé clenche seulement à la fin de la course de retour dudit levier.
Comme le montre, en outre, la fig. 9, pour éviter d'avoir à pratiquer une fente dans le corps 1 de l'appareil pour le passage du levier 6, cette fente est ménagée entre le bord relevé 68 de la platine 8 formant le fond de l'appareil et le bord inférieur 69 .du corps vertical de cet appareil (voir fig. 1). Pour traverser cette fente, le levier 6 est contre-coudé et il est relevé ver ticalement en 70 pour former la manette per mettant le déplacement à la main du levier.
Household electric mixer-grinder appliance Rotary mixer-grinder household appliances are already known, commonly called Mixers, consisting of a base mounted on a bowl containing knives that an electric motor, housed in the base, drives in rapid rotation. In particular, so-called electric coffee grinders have thus been produced which pulverize the coffee with a very high speed. However, this type of device has a drawback during many operations and, in particular, for grinding coffee: the user is obliged to assess the operating time of the device himself, because the quality of the result the operation depends very much on this duration.
In the case of coffee, for example, a too short operating time leaves pieces of beans insufficiently ground, while too long a rotation time pulverizes the coffee into an impalable powder.
Since the user has a switch button to control the running of the motor, it is usually recommended to count a certain number of seconds from the moment he presses the button until he releases it. This estimate of the operating time is very imprecise and often leads to miscalculations.
The object of the present invention is an apparatus designed in such a way as to avoid this drawback.
According to the invention, a household electric mixer-grinder appliance comprises, for the control of an electric motor mounted in the base of the appliance, a switch actuated by a timer, which is intended to determine the closing time of this inter breaker.
The timer can advantageously be constituted by a motor spring clockwork movement. Preferably, an organ that can be operated by hand enables both the closing of the switch and the winding of the clockwork movement which, after a predetermined time, reopens this switch. .
In an advantageous embodiment of the invention, this member is constituted by a lever for winding the clockwork movement which is connected to this movement by a ratchet device <B>; </B> in its rest position , said lever, under the pressure of the mainspring, keeps said switch open. Thus, when this lever is moved in the winding direction, the mainspring is charged by the ratchet and the switch closes automatically; then, when, after reassembly, the lever is left to itself, it returns to its rest position and, under the pressure of the mainspring, reopens said switch at the end of its movement.
It is advantageous to supplement the device with an acoustic warning device which is triggered at the end of the time determined by the timer.
Thus, when the engine stops, the user, even if the device is very quiet, is warned that the work is done and, if this device is noisy, when it is stopped, the acoustic signal will work. warns the user that this shutdown is intended and that it is not due to an operating fault.
The acoustic warning device may be electrically operated; in particular, the motor switch can be resiliently closing and can be made in the form of a reversing switch, so that its opening caused by the return of the lever causes the closing of a contact. ringtone, for example.
Preferably, this acoustic warning device is mechanical and actuated by the only return movement of this lever.
The accompanying drawing shows, by way of example, one form and variant embodiments of the apparatus which is the subject of the invention, produced in the form of a coffee grinder.
Fig. 1 is a perspective view of a so-called electric coffee mill.
Fig. 2 is a plan view of a plate mounted in the base of this mill which carries a timer mechanism for controlling the switch.
Fig. 3 is a sectional view taken along line 11I-III of FIG. 2.
Fig. 4 is a plan view similar to FIG. 2 of a mechanism comprising a switch with elastic closure and a warning gong.
Fig. 5 is a sectional view taken along the line V-V of FIG. 4.
Fig. 6 is a partial plan view of a detail of FIG. 4 showing how the patch works.
Fig. 7 is a sectional view along the line VII-VII of FIG. 4. FIG. 8 is a plan view similar to FIGS. 2 and 4 of a mechanism comprising, as an acoustic warning device, a music box.
Fig. 9 is a sectional view along the line IX-IX of FIG. 8.
The mill shown in fig. 1 consists of a base 1, the general shape of which is of revolution, surmounted by a bowl 2 which is closed by a cover 3 which may be transparent.
In known manner, inside this base .is disposed an electric motor whose vertical shaft passes through the upper part of the base, enters the bowl and which carries knives acting as grinders. As is usual, this motor can be started by pressing a button 4 which closes the circuit of said motor.
The periphery of the base of the plinth has a slot 5 through which the end 6a of a lever 6 passes (FIG. 2). Starting from the original position shown in solid lines in FIG. 1, the lever 6 can be moved in the direction of the arrow F over a certain distance and, given to itself, it returns after a longer or shorter time, depending on the amplitude of the displacement which has caused it. been imposed, in its initial position.
The duration of the return movement being thus essentially determined by the amplitude of the voluntary displacement given to the lever, on the base of the base and facing the slot 5, can be given indications corresponding to this duration, for example numbers of seconds or more simply in the case of a coffee grinder, as can be seen in fig. 1, indications G, M, F, that is to say coarse, medium, fine corresponding to the desired grinding quality.
As can be seen in fig. 2, the lever 6 is integral with a pin 7 which pivots in the center of a plate 8 mounted in the base and the plinth and which is fixed there, for example by means of tabs 9. The lever 6 carries an insulating finger 10a which is an extension of a part made of an insulating material 10 fixed to this lever. This finger is in the form of a thin wedge arranged so as to be able to be inserted between arched elastic blades 11 connected to conductors 12 connected so as to bypass switch 4. Optionally, the button of switch 4 can be omitted. .
When the finger 10a is placed between the blades 11, the contact is cut off; when it is removed, contact is made and the engine runs. When the lever 6 returns to its initial position, the finger 10a is introduced again between the blades 11 and cuts off the contact.
The shaft 7 on which the lever 6 is wedged is the winding shaft of a clockwork mechanism which, in the example shown, is that of a music box. This mechanism, seen in plan in FIG. 2 and in section in FIG. 3, comprises a cast iron base 13 fixed on the plate 8. On this base is fixed a barrel 14 containing a spiral spring 15, motor of the movement. The spiral spring 15 is, by its central end, hooked to the axis 7 and, by its peripheral end, fixed to the internal side wall of the barrel 14. On the shaft 7 is mounted a field gear 16. connection between gear 16 and shaft 7 is provided by a rocket device.
To this end, the shaft 7 is integral with a ring 31 which carries an elastic blade 32 for mant ratchet, the free end of which cooperates with a flat ratchet tooth 16b provided on the underside of the field gear 16 .
The field toothing 16a of the upper face of this gear meshes with a toothed pinion 17 integral with a toothed pinion of larger diameter 18. The common shaft 19 of these two pinions is rotatably mounted at one of its ends in the side of the barrel 14 and at the other end in a support 20 attached to the base 13. Usually, the free part of the shaft 19, visible in FIG. 2, carries a spiked cylinder cooperating with a steel comb with teeth of unequal length fixed opposite the cylinder on the base 13. These last two components, not necessary, have not been represented at <B> hg. </B> 2.
The pinion 18 meshes with a toothed pinion 21 which is itself integral with a toothed pinion of larger diameter 22, which in turn meshes with a toothed pinion of very small diameter 23 carried by a shaft 24. On & e last shaft is wedged a toothed wheel 25, which meshes with a worm 26 cut in a shaft 27 on which is fixed by simple clamping a braking pallet 28. The common shaft of the two pinions 21 and 22, the shaft 24 and the shaft 27 are all three carried in pivots formed in lugs folded over from a cutout 29.
This assembly, that is to say the piece 29 cut and folded and the three shafts that it carries with their pins and their accessories, is fixed to the base by screws 30 which allow their position to be adjusted by compared to the barrel and the pinions it carries. The operation of the mechanism which has just been described is as follows: when, starting from the position shown in FIG. 2, the lever 6 is rotated in the direction of the arrow F, the elastic blades 11 touch each other and start the electric motor; the pawl 32, sliding on the teeth 16b, the movement of the lever 6 bands the spiral spring 15.
When the lever 6 is abandoned, the spring 15 by relaxing tends to drive the lever 6 towards its initial position, but the shaft 7, being made integral by the pawl 32 which, in this sense, cooperates with the ratchet den ture 16b, of the gear 16, in this return movement drives the series of gears up to the braking pallet; the return movement is thus regularly slowed down and is accomplished in a slow and uniform movement.
At the end of the return movement, the spring 15, to which, preferably, a certain initial tension has been conferred, is still sufficiently powerful, despite its relaxation, to force the finger 10a to be introduced between the blades 11; the blades being separated, the electric motor of the device stops.
For normal use on a grinder reserved exclusively for grinding coffee, switch 4 is unnecessary. However, this switch can be kept, either when the appliance can be used for other grinds or mixes for which the duration is not determined, or for an additional action of only a few seconds if it is considered that the result. The state obtained with the timer switch is not satisfactory.
'In the embodiment shown, the lever 6 can be fixedly wedged on the shaft 7; it can also be fixed to this shaft by the intermediary of a fitting easily demon table, so as to allow, in the event of fatigue of the mainspring 15, to increase by means of a winding key the tension ini tial of this spring, this tension being necessary to ensure the correct opening of the switch at the end of the return movement of the lever.
The mechanism shown in fig. 4 is broadly similar to that which my being in FIG. 2 and the same components bear the same reference numbers. However, compared to FIG. 2, the shaft 19 is removed and the dimension of the base 13 reduced.
In addition, in this variant embodiment, the elastic contact is constituted by two elastic mes, the first 40 folded in the form of the number 2, the second 41 in the form of a square (FIG. 7). These two blades, which respectively lead to the two motor supply conductors 12, are fixed to a plate 42 made of an insulating material which closes an opening of the metal plate 8 of the device.
The lever 6 carries an insulating lining 43 which, in the return movement of this lever, when the latter reaches the position shown in phantom in FIG. 4, moves the blade 41 away from the blade 40 and, consequently, interrupts the connection between the conductors 12 (movement of the lever in the direction of the arrow <I> FI). </I>
In addition, in the variant shown in FIG. 4, the bottom 8 carries a bearing 44 in a flat opening which can move a flattened rod 45 which carries, at its end directed towards the lever 6, a button 46 pushed in the direction of said lever by a spring 47. On the opposite side at the button, a finger 48 is articulated at 49 at the other end of the flat rod 45. A leaf spring 50 is fixed against the edge of the flat rod 45. By its heel fixed to the rod 45, it constitutes a stopper limiting, by its contact with the bearing 44, the movement (to the right in FIG. 4) of the rod 45 under the thrust of the spring 47. This spring 50 also tends to lead the finger 48 into the alignment of the rod 45.
The finger 48 cannot, however, under the pressure of the spring 50, exceed the alignment position because it comprises a folded spout 48a (FIG. 5) which, in this alignment position, comes into contact with the end of. the rod 45. The edge of the finger 48 is profiled in the form of an inclined ramp 48b intended to cooperate with a fixed bracket 51, one of the branches of which penetrates into the body of the bearing 44, while the other is fixed to the latter by a screw 52 (fig. 5). The 48th end of the finger 48 is directed towards a spring blade 53 bent at right angles which carries at its end a hammer 54 intended to strike a gong 55.
The folded part of the blade 53 is fixed on the plate 8.
When, in the return movement of the lever 6, the button 46 is pushed by the latter, the finger 48 is moved and bends the elastic blade 53 then, by the action of the caliper 51 on the ramp 48b, this finger is moved away from this blade 53, so that the hammer 54 is released and strikes the stamp 55. In FIGS. 5 and 6, the hammer 54 thus successively takes positions 54a and 54b.
When the lever 6 is moved again in the direction of the arrows F, under the action of the springs 47, 50, the finger 48 and the rod 45 re assume the initial and aligned position which is shown in FIG. 4.
In the variant embodiment shown in FIGS. 8 and 9, the lever 6 carries a button 56 on which the elongated slot 57a of a connecting rod 57 is engaged.
In the example shown, this connecting rod is simply constituted by a metal wire of round section bent on itself appropriately to form an elongated loop. The other end of this connecting rod is articulated to a crank pin 58 which is wedged to the end 59 of the shaft of the barrel 60 of a conventional music box, that is to say comprising a cylinder with spikes 61 and a comb 62.
An elastic thread 63, folded in the form of a gallows and terminated in the form of a hairpin 63a normally prevents, by its end 63b, the rotation of the regulator 64 of the music box (position in dotted lines in fig. 9) . The wire 63 is fixed to the music box in such a way that the loop of the hairpin 63a is placed in the path of the lever 6 in its return movement, so that the lever 6, in its initial position, pushes aside the end 63b of the regulator (position in solid lines in fig. 9).
When the lever 6 is moved away from the stop 9 (fig. 8) by rotating it in the direction of arrow F, the spring of the timer identical to that shown in fig. 4 which, in FIG. 8, is shown schematically by the rectangle 65. In this movement, the button 56 moves in the slot 57a.
When the lever reaches position 6a (fig. 8), the button 56 exerts a traction on the connecting rod 57, which traction is transmitted to the crank pin 58 and causes the partial winding of the clockwork movement of the music box. ; the latter is thus raised during the movement of the lever 6 from position 6a to position 6b, which brings the crank pin 58 to position 58a.
When the lever 6 has been moved away from its initial position, the blades 40 and 41 have come into contact and the engine of the apparatus is started; at the same time, the end 63b of the elastic thread 63, released by the movement of the lever 6, has come opposite the regulator 64, so that the rotation of the latter is prevented and the music box remains silent . The lever being abandoned in position 6b, it performs its return movement in the direction of the arrow <I> FI </I> being timed by the single action of timer 65. In fact, slot 57a is long enough so that the button 56 does not meet, before the lever has returned to its initial position, the end of this slot 57a located on the side of the crankpin 58.
When the lever returns to the vicinity of this rest position, it separates the blades 40 and 41, which stops the electric motor and, at the end of its travel, it comes, acting on the loop 63a; lift the end 63b of the wire <B> 63 '; </B> the regulator 64 is then released and the crankpin 58, which had taken the position 58a, returns to the position 58 by returning the connecting rod 57 to the position shown in solid line in fig. 8. During the return of the crankpin 58, the music box operates; a stop 67 is advantageously provided to limit the return stroke of the crank pin 58.
Thus, as we could see, the mechanism of the music box is reassembled during the end of the movement by hand of the lever 6, this. mechanism does not influence the timing of the return movement of this lever and it is released only at the end of the return stroke of said lever.
As further shown in FIG. 9, to avoid having to make a slot in the body 1 of the device for the passage of the lever 6, this slot is provided between the raised edge 68 of the plate 8 forming the bottom of the device and the lower edge 69. Of the vertical body of this appliance (see fig. 1). To pass through this slot, the lever 6 is angled and it is raised vertically at 70 to form the lever allowing the lever to be moved by hand.