Appareil électrique ménager mélangeur-broyeur On connaît déjà des appareils ménagers rotatifs mélangeurs - broyeurs, couramment appelés Mixers , constitués par un socle sur monté d'un bol contenant des couteaux qu'un moteur électrique, logé dans le socle, entraîne en rotation rapide. En particulier, on a réalisé ainsi des moulins à café dits électriques qui pulvérisent le café avec une très grande vitesse. Ce genre d'appareil présente toutefois un inconvénient lors de nombreuses opérations et, en particulier, pour la mouture du café : l'u sager est obligé d'apprécier lui-même la durée de fonctionnement de l'appareil, car la qualité du résultat de l'opération dépend beaucoup de cette durée.
Dans le cas du café, par exem ple, une durée de fonctionnement trop courte laisse des morceaux de grains insuffisamment broyés, tandis qu'une durée de rotation trop longue pulvérise le café en une poudre impal pable.
L'usager disposant d'un bouton interrupteur pour commander la marche du moteur, on lui recom ande habituellement de compter un certainiombre de secondes à partir de l'ins tant où il appuie sur le bouton jusqu'au mo ment où il le lâche. Cette estimation du temps de fonctionnement est très imprécise et con duit souvent à des mécomptes.
La présente invention a pour objet un ap- pareil conçu de manière à eviter cet inconvé nient.
Selon l'invention, un appareil électrique ménager mélangeur-broyeur comporte, pour la commande d'un moteur électrique monté dans le socle de l'appareil, un interrupteur actionné par une minuterie, qui est destinée à déterminer le temps de fermeture de cet inter rupteur.
La minuterie peut être avantageusement- constituée par un mouvement d'horlogerie à ressort moteur. De préférence, un organe ma noeuvrable à la main permet, à la fois, la fer meture de l'interrupteur et le remontage du mou vement d'horlogerie qui, au bout d'un temps prédéterminé, rouvre cet interrupteur. .
Dans une forme avantageuse d'exécution de l'invention, cet organe est constitué par un levier de remontage du mouvement d'horlogerie qui est relié à ce mouvement par un dispositif à rochet<B>;</B> dans sa position de repos, ledit levier, sous la poussée du ressort moteur, maintient ledit interrupteur ouvert. Ainsi lors que l'on déplace ce levier dans le sens du remon tage, le ressort moteur est bandé grâce au rochet et l'interrupteur se ferme automatiquement ; ensuite, lorsque, après remontage, le levier est abandonné à lui-même, il revient vers sa position de repos et, sous la poussée du ressort moteur, rouvre en fin de mouvement ledit interrupteur.
Il est avantageux de compléter l'appareil par un avertisseur acoustique qui est déclenché à la fin du temps déterminé par la minuterie.
Ainsi, lorsque le moteur s'arrête, l'usager, même si l'appareil est très silencieux, est averti que le travail est accompli et, si cet appareil est bruyant, au moment de l'arrêt, le fonctionne ment du signal acoustique avertit l'usager que cet arrêt est bien voulu et qu'il n'est pas dû à un incident de fonctionnement.
L'avertisseur acoustique peut être à fonc tionnement électrique ; en particulier, l'inter rupteur du moteur peut être à fermeture élasti que et peut être réalisé sous forme d'interrup- teur-inverseur, de façon que son ouverture pro voquée par le retour du levier entraîne la fer meture d'un contact de sonnerie, par exemple.
De préférence, cet avertisseur acoustique est mécanique et actionné par le seul mouvement de retour de ce levier.
Le dessin annexé représente, à titre d'exem ple, une forme et des variantes d'exécution de l'appareil objet de l'invention, réalisées sous forme d'un moulin à café.
La fig. 1 est une vue en perspective d'un -moulin à café dit électrique .
La fig. 2 est une vue en plan d'une platine montée dans le socle de ce moulin qui porte un mécanisme temporisateur de commande de l'interrupteur.
La fig. 3 est une vue en coupe suivant la ligne 11I-III de la fig. 2.
La fig. 4 est une vue en plan analogue à la fig. 2 d'un mécanisme comportant un interrup teur à fermeture élastique et un timbre aver tisseur.
La fig. 5 est une vue en coupe suivant la ligne V-V de la fig. 4.
La fig. 6 est une vue en plan partielle d'un détail de la fig. 4 montrant le fonctionnement du timbre.
La fig. 7 est une vue en coupe selon la ligne VII-VII de la fig. 4. La fig. 8 est une vue en plan analogue aux fig. 2 et 4 d'un mécanisme comportant en guise d'avertisseur acoustique une boite à musi que .
La fig. 9 est une vue en coupe suivant la ligne IX-IX de la fig. 8.
Le moulin représenté dans la fig. 1 est constitué par un socle 1, dont la forme géné rale est de révolution, surmonté d'un bol 2 que ferme un couvercle 3 qui peut être transparent.
De manière connue, à l'intérieur de ce socle .est disposé un moteur électrique dont l'arbre vertical traverse la partie supérieure du socle, pénètre dans le bol et qui porte des couteaux jouant le rôle de broyeurs. Comme il est usuel, ce moteur peut être mis en marche en pressant sur un bouton 4 qui ferme le cir cuit dudit moteur.
La périphérie de la base du socle présente une fente 5 que traverse l'extrémité 6a d'un levier 6 (fig. 2). Partant de la position d'ori gine représentée en trait plein à la fig. 1, le levier 6 peut être déplacé dans le sens de la flèche F sur une certaine distance et, aban donné à lui-même, il revient au bout d'un temps plus ou moins long, suivant l'amplitude du déplacement qui lui a été imposé, à sa posi tion initiale.
La durée du mouvement de re tour étant ainsi essentiellement déterminée par l'amplitude du déplacement volontaire donné au levier, sur la base du socle et en regard de la fente 5, peuvent être portées des indications correspondant à cette durée, par exemple des nombres de secondes ou plus simplement dans le cas d'un moulin à café, comme on peut le voir à -la fig. 1, des indications G , M , F , c'est-à-dire gros , moyen , fin correspondant à la qualité de mouture désirée.
Comme on peut le voir à la fig. 2, le levier 6 est solidaire d'un axe 7 qui pivote au centre d'une platine 8 montée dans la base te socle et qui y est fixée, par exemple au moyen de pattes 9. Le levier 6 porte un doigt isolant 10a qui est un prolongement d'une pièce en une matière isolante 10 fixée sur ce levier. Ce doigt est en forme de coin mince disposé de manière à pouvoir s'insérer entre des lames élastiques cambrées 11 reliées à des conducteurs 12 con nectés de manière à shunter l'interrupteur 4. Eventuellement, le bouton de l'interrupteur 4 peut être supprimé.
Lorsque le doigt 10a est placé entre les lames 11, le contact est coupé ; lorsqu'il en est écarté, le contact s'établit et le moteur tourne. Lorsque le levier 6 revient à sa position initiale, le doigt 10a s'introduit à nou veau entre les lames 11 et coupe le contact.
L'arbre 7 sur lequel est calé le levier 6 est l'arbre remontoir d'un mécanisme d'horlogerie qui, dans l'exemple représenté, est celui d'une boîte à musique. Ce mécanisme, vu en plan à la fig. 2 et en coupe à la fig. 3, comprend une embase en fonte 13 fixée sur la platine 8. Sur cette embase est fixé un barillet 14 contenant un ressort spiral 15, moteur du mouvement. Le ressort spiral 15 est, par son extrémité centrale, croché à l'axe 7 et, par son extrémité périphé rique, fixé à la paroi latérale interne du barillet 14. Sur l'arbre 7 est monté fou un engrenage de champ 16. La liaison entre l'engrenage 16 et l'arbre 7 est assurée par un dispositif à ro chet.
A cet effet, l'arbre 7 est solidaire d'une bague 31 qui porte une lame élastique 32 for mant cliquet, dont l'extrémité libre coopère avec une denture de rochet plate 16b ménagée sur la face inférieure de l'engrenage de champ 16.
La denture de champ 16a de la face supé rieure de cet engrenage engrène avec un pignon denté 17 solidaire d'un pignon denté de plus grand diamètre 18. L'arbre commun 19 de ces deux pignons est monté rotativement à l'une de ses extrémités dans le flanc du barillet 14 et à l'autre extrémité dans un support 20 rapporté sur l'embase 13. Habituellement, la partie libre de l'arbre 19, visible à la fig. 2, porte un cylin dre à pointes coopérant avec un peigne en acier à dents de longueur inégale fixé en regard du cylindre sur l'embase 13. Ces deux derniers organes, non nécessaires, n'ont pas été repré sentés à la<B>hg.</B> 2.
Le pignon 18 engrène avec un pignon denté 21 qui est lui-même solidaire d'un pignon denté de plus grand diamètre 22, lequel engrène à son tour avec un pignon denté de très petit diamètre 23 porté par un arbre 24. Sur & e dernier arbre est calée une roue dentée 25, laquelle engrène avec une vis sans fin 26 taillée dans un arbre 27 sur lequel est fixée par simple pinçage une palette de freinage 28. L'arbre commun aux deux pignons 21 et 22, l'arbre 24 et l'arbre 27 sont tous les trois portés dans des pivots ménagés dans des pattes repliées d'une pièce découpée 29.
Cet ensem ble, c'est-à-dire la pièce 29 découpée et pliée et les trois arbres qu'elle porte avec leurs pi gnons et leurs accessoires, est fixé sur le socle par des vis 30 qui permettent le réglage de leur position par rapport au barillet et aux pignons qu'il porte. Le fonctionnement du mécanisme qui vient d'être décrit est le suivant : lorsque, partant de la position montrée à la fig. 2, on fait tourner le levier 6 dans le sens de la flèche F, les lames élastiques 11 se touchent et mettent en marche le moteur électrique ; le cliquet 32, glissant sur la denture 16b, le mouvement du levier 6 bande le ressort spiral 15.
Lorsqu'on abandonne le levier 6, le ressort 15 en se détendant tend à entraîner le levier 6 vers sa position initiale, mais l'arbre 7, étant rendu solidaire, par le cli- quet 32 qui, dans ce sens, coopère avec la den ture de rochet 16b, de l'engrenage 16, entraîne dans ce mouvement de retour la série des roua ges jusqu'à la palette de freinage; le mouve ment de retour est ainsi régulièrement freiné et s'accomplit d'un mouvement lent et "uniforme.
En fin de mouvement de retour, le ressort 15, auquel, de préférence, on a conféré une cer taine tension initiale, est encore suffisamment puissant, malgré sa détente, pour forcer le doigt 10a à s'introduire entre les lames 11 ; les lames étant écartées, le moteur électrique de l'appareil s'arrête.
Pour l'utilisation normale sur un moulin réservé exclusivement à la mouture du café, l'interrupteur 4 est inutile. Cependant, on peut conserver cet interrupteur, soit lorsque l'appa reil peut servir à d'autres moutures ou mélan ges dont la durée n'est pas déterminée, soit pour une action complémentaire de quelques secondes seulement si l'on estime que le résul tat obtenu avec l'interrupteur à minuterie n'est pas satisfaisant.
' Dans la forme d'exécution représentée, le levier 6 peut être calé à demeure sur l'arbre 7 ; il peut aussi être fixé à cet arbre par l'intermé diaire d'un emmanchement facilement démon table, de manière à permettre, en cas de fati gue du ressort moteur 15, d'augmenter au moyen d'une clef de remontage la tension ini tiale de ce ressort, cette tension étant nécessaire pour assurer en fin de mouvement de retour du levier l'ouverture correcte de l'interrupteur.
Le mécanisme représenté à la fig. 4 est ana logue dans ses grandes lignes à .celui que mon tre la fig. 2 et les mêmes organes portent les mêmes chiffres de référence. Toutefois, par rapport à la fig. 2, l'arbre 19 est supprimé et la dimension du socle 13 diminuée.
En outre, dans cette variante d'exécution, le contact élastique est constitué par deux la mes élastiques, la première 40 pliée en forme du chiffre 2 , la seconde 41 en forme d'équerre (fig. 7). Ces deux lames, auxquelles aboutissent respectivement les deux conduc teurs 12 d'alimentation du moteur, sont fixées sur une plaquette 42 en une matière isolante qui ferme une ouverture de la platine métalli que 8 de l'appareil.
Le levier 6 porte une gar niture isolante 43 qui, dans le mouvement de retour de ce levier, lorsque celui-ci atteint la position représentée en traits mixtes à la fig. 4, écarte la lame 41 de la lame 40 et, par consé quent, interrompt la liaison entre les conduc teurs 12 (déplacement du levier dans le sens de la flèche<I>FI).</I>
De plus, dans la variante représentée à la fig. 4, le fond 8 porte un palier 44 dans une ouverture plate duquel peut se déplacer une tige aplatié 45 qui porte, à son extrémité diri gée vers le levier 6, un bouton 46 repoussé en direction dudit levier par un ressort 47. Du côté opposé au bouton, un doigt 48 est articulé en 49 à l'autre extrémité de la tige plate 45. Un ressort à lame 50 est fixé contre le bord de la tige plate 45. Par son talon fixé à la tige 45, il constitue une butée limitant, par son contact avec le palier 44, le déplacement (vers la droite de la fig. 4), de la tige 45 sous la poussée du ressort 47. Ce ressort 50 tend, en outre, à ra mener le doigt 48 dans l'alignement de la tige 45.
Le doigt 48 ne peut cependant, sous la poussée du ressort 50, dépasser la, position d'alignement car il comporte un bec replié 48a (fig. 5) qui, dans cette position d'alignement, vient en contact avec l'extrémité de la tige 45. Le bord du doigt 48 est profilé en forme de rampe inclinée 48b destinée à coopérer avec un étrier fixe 51 dont une des branches pénètre dans le corps du palier 44, tandis que l'autre est fixée sur celui-ci par une vis 52 (fig. 5). L'extrémité 48e du doigt 48 est dirigée vers une lame de ressort 53 pliée en équerre qui porte à son extrémité un marteau 54 destiné à frapper un timbre 55.
La partie pliée de la lame 53 est fixée sur la platine 8.
Lorsque, dans le mouvement de retour du levier 6, le bouton 46 est poussé par celui-ci, le doigt 48 est déplacé et infléchit la lame élas tique 53 puis, par l'action de l'étrier 51 sur la rampe 48b, ce doigt est écarté de cette lame 53, de sorte que le marteau 54 est libéré et vient frapper le timbre 55. Dans les fig. 5 et 6, le marteau 54 prend ainsi successivement les positions 54a et 54b.
Lorsqu'on déplace à nouveau le levier 6 dans le sens des flèches F, sous l'action des ressorts 47, 50, le doigt 48 et la tige 45 re prennent la position initiale et alignée qui est représentée à la fig. 4.
Dans la variante d'exécution représentée dans les fig. 8 et 9, le levier 6 porte un bouton 56 sur lequel est engagée la fente allongée 57a d'une bielle 57.
Dans l'exemple représenté, cette bielle est simplement constituée par un fil métallique de section ronde recourbé sur lui-même de façon appropriée pour former une boucle allongée. L'autre extrémité de cette bielle est articulée à un maneton 58 qui est calé à l'extrémité 59 de l'arbre du barillet 60 d'une boîte à musique usuelle, c'est-à-dire comprenant un cylindre à pointes 61 et un peigne 62.
Un fil élastique 63, plié en forme de potence et terminé en forme d'épingle à cheveux 63a empêche normale ment, par son extrémité 63b, la rotation du régulateur 64 de la boite à musique (posi tion en pointillés sur la fig. 9). Le fil 63 est fixé sur la boîte à musique de telle manière que la boucle de l'épingle à cheveux 63a soit placée sur le trajet du levier 6 dans son mouvement de retour, de sorte que le levier 6, dans sa position initiale, écarte l'ex trémité 63b du régulateur (position en trait plein à la fig. 9).
Lorsqu'on écarte le levier 6 de la butée 9 (fig. 8) en le faisant tourner dans le sens de la flèche F, on agit d'abord sur le ressort de la minuterie identique à celle repré sentée à la fig. 4 qui, à la fig. 8, est schématisée par le rectangle 65. Dans ce mouvement, le bouton 56 se déplace dans la fente 57a.
Lors que le levier atteint la position 6a (fig. 8), le bouton 56 exerce une traction sur la bielle 57, traction qui se transmet au maneton 58 et pro- - voque le remontage partiel du mouvement d'horlogerie de la boîte à musique ; celle-ci est ainsi remontée pendant le déplacement du levier 6 de la position 6a à la position 6b, ce qui amène le maneton 58 dans la position 58a.
Lorsque le levier 6 a été écarté de sa posi tion initiale, les lames 40 et 41 sont venues en contact et le moteur de l'appareil s'est mis en marche ; en même temps, l'extrémité 63b du fil élastique 63, libérée par le déplacement du levier 6, est venue en regard du régulateur 64, de sorte que la rotation de celui-ci est empê chée et que la boîte à musique reste silen cieuse. Le levier étant abandonné dans la po sition 6b, il accomplit son mouvement de re tour dans le sens de la flèche<I>FI</I> en étant tem porisé par la seule action de la minuterie 65. En effet, la fente 57a est suffisamment longue pour que le bouton 56 ne rencontre pas, avant que le levier soit revenu vers sa position ini tiale, l'extrémité de cette fente 57a située du côté du maneton 58.
Lorsque le levier revient au voisinage de cette position de repos, il sé pare les lames 40 et 41, ce qui arrête le moteur électrique et, en fin de course, il vient, en agis sant sur la boucle 63a; soulever l'extrémité 63b du fil<B>63';</B> le régulateur 64 est alors libéré et le maneton 58, qui avait pris la position 58a, revient à la position 58 en ramenant la bielle 57 à la position représentée en trait plein à la fig. 8. Pendant le retour du maneton 58, la boîte à musique fonctionne ; une butée 67 est avantageusement prévue pour limiter la course de retour du maneton 58.
Ainsi, comme on a pu s'en rendre compte, le mécanisme de la boîte à musique est remonté pendant la fin du déplacement à la main du levier 6, ce. mécanisme n'influence pas la temporisation du mouvement de retour de ce levier et il se dé clenche seulement à la fin de la course de retour dudit levier.
Comme le montre, en outre, la fig. 9, pour éviter d'avoir à pratiquer une fente dans le corps 1 de l'appareil pour le passage du levier 6, cette fente est ménagée entre le bord relevé 68 de la platine 8 formant le fond de l'appareil et le bord inférieur 69 .du corps vertical de cet appareil (voir fig. 1). Pour traverser cette fente, le levier 6 est contre-coudé et il est relevé ver ticalement en 70 pour former la manette per mettant le déplacement à la main du levier.