Machine comptable comportant des totaliseurs. La présente invention a pour objet une machine comptable comportant des totalsseum et un chariot porte-papier pouvant venir oc cuper plusieurs positions correspondant à dif- férenteks: colonnes.
Cette machine est caractérisée en ce qu'un de ces totaliseurs est un totaliseur-enregis- treur agencé de façon qu'une unité y soit en registrée lorsqu'il est mis en prise avec un organe de commande correspondant, le fonc tionnement de cet organe étant commandé par l'entrée en prise du totaliseur avec cet organe de commande.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme -d'exécution de la ma chine faisant l'objet de l'invention.
La. fig. 1 est une élévation de profil de la partie -de, cette machine nécessaire pour faire comprendre l'invention; la fig. 2 est une élévation .de dos de cer- taines pièces représentées dans la fig. 1. La. machine représentée partiellement au dessin est par exemple du type de celle qui a été décrite et représentée dans: le brevet suisse nc 173800 du 29 décembre 1932.
Comme représenté en fig. 1, quatre tota- liseurs 1 sont montés sur une même ligne verticale à l'arrière de la machine. Ces, tota- liseurs. sont dé signés par les lettres.
.de réfé rence<I>A, B, C</I> et<I>D.</I> Ils peuvent être action nés par des organes de commande constitués par dest crémaillères 2 montées coulissantes dans -dés blocs fixes. 3.
Un levier de com mande 4 -est articulé sur une tige fige 5 et porte un bouton 6 qui s'appuie normalement sur un levier 7 articulé en. 5 et qu'un ressort 8 tend à faire basculer dans le siens du mou vement des aiguilles d'une montre.
Un levier coudé 9 est également articulé en 5 et soumis à l'action -d'un ressort 10 .qui tend à le faire tourner en sens inverse du mouvement 'es aiguilles, d'une montre en relation avec le le vier 7. Lc mouvement relatif entre le levier 7 et le levier coudé 9 est limité par un bouton 11 monté dans une large entaille pratiquée dans l'extrémité de droite du levier 7. Pen- fiant le fonctionnement normal de la machine.
le levier de commande 4 touine dans le sens du mouvement des aiguilleis. d'une montre au tour de son pivot. 5, ce qui permet au ressort 8 d'entraîner le levier 7 avec lui. Après un petit mouvement du levier 7, celui-ci entraîne le levier coudé 9, ce quia pour effet d'abais ser la crémaillère 2, articulée sur ce levier, au moyen du bouton à tête 12. Les pièces 7, 9 et 2 se meuvent ensuite jusqu'à une distance correspondant à la manaeuvre du clavier et. à la fin de ce mouvement, le levier 7 s'arrête, le levier de commande 4 continuant jusqu'à la fin de sa course régulière.
On conçoit qu'il y a un jeu distinct. de pièces 7, 9 et 2 pour chaque rang de chiffres. Ce mouvement permet donc aux crémaillères des différents rangs décimaux de s'abaisser d'une façon différentielle.
Lorsque le levier de commande 4 atteint la position correspondant à son mouvement complet, le totaliseur sélecté vient en prise avec les crémaillères 2 pour être actionné. En suite, un mouvement de retour du levier de commande 4 fait tourner le levier 7 en sens inverse du mouvement. des aiguilles d'une montre et soulève les crémaillères 2 jusqu'à leur position initiale, comme l'indique la figure. Ce mouvement de retour provoque l'enregistrement de la somme appropriée dans le totaliseur.
Si, pendant la rotation des roues de totaliseurs, l'une d'elles tourne de 9 à 0, ce mouvement actionne un mécanisme de re port approprié pour permettre à la crémaillère 2 du rang immédiatement supérieur de mon ter d'un pas' supplémentaire sous l'action du ressort 10. Ce pas supplémentaire permet à. la crémaillère de monter jusqu'à. une position dans laquelle un épaulement 13 de son extré mité inférieure vient buter contre le bloc infé rieur fixe 3. Lorsque les mouvements du bloc sont terminés, le totaliseur est ramené en ar rière et mis hors de prise avec les crémaillères.
Pendant l'opération suivante, une plaque 14 articulée en 15 et portant une tige 17 se prolongeant le long du bord inférieur de la plaque, tourne autour de son pivot dans le sens du mouvement des aiguilles d'une mon- tre. Une biellette 18 porte une saillie verti cale 19 et elle est suspendue par son extrémité postérieure à un bras 20 fixé à une extrémité d'un arbre 21. Un autre bras (non-représenté) semblable au bras<B>20</B> est fixé à l'autre extré mité de l'arbre 21. Une tige 22 est fixée par ses extrémités aux deux bras de façon à bas culer avec eux.
Un ressort 22a tend à d6pla- cer la tige ?2 vers l'arrière de la machine.
La rotation de la plaque 1.4 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, comme cela vient d'être dit. amène la tige 17 en contact avec la saillie 19 et déplace la biellette 18 en avant. Ceci fait basculer la tige 22 vers l'avant de la. machine et tourner, dans le sens du mouvement. des aiguilles d'une mon tre, l'un quelconque d'une série de leviers condés 23 qui avait été amené à, la position de report pendant l'opération précédente. Ce mouvement dextrorsuin des leviers coudés \? 3 ramène le mécanisme de report à sa position initiale, dans laquelle il est de nouveau prêt à fonctionner pendant la pose d'une somme.
Tons les mouvements ci-dessus sont décrits en détail dans le brevet cité plus haut.
Un chariot porte-papier ?4 à déplacement, également décrit dans le brevet cité plus haut, est monté de façon à se mouvoir transversa lement dans la, machine. Ce chariot porte une bande 25 articulée sur le chariot au moyen de deux tiges 26 montées à des extrémités opposées du chariot et dont l'une seulement est représentée sur le dessin. Une patte 27 est fixée à la bande 2 5 et se prolonge jusqu'à, une petite distance au-dessous du bord inférieur de la. bande. La patte 27 comporte deux sur faces 28 formant came:, une de chaque côté.
Un levier coudé oscillant 29 est. articulé sur l'arbre 30 dit totaliseur _-l. appelé par la suite totalise nr-enregistreur, et porte un crochet 31 articulé en 31n à. son extrémité supérieure. Un ressort 32 maintient l'extrémité posté rieure du crochet dans sa position supérieure. Une applique 33 est fixée au bâti de la ma chine au moyen de vis 34 et elle comporte une fente dans laquelle le crochet 31 s'engage pour empêcher tout jeu latéral de celui-ci. L'extrémité supérieure de la, fente limite le mouvement ascendant du crochet sous l'action du ressort de tension 32.
L'extrémité posté rieure du crochet se trouve normalement en arrière du bord inférieur de la patte 27, comme le montre la fig. 1. Le bras inférieur du levier coudé 29 se prolonge en avant -de la machine et s'engage dans une fente pratiquée dans un bouton 35 fixé au bâti de la machine. L'extrémité antérieure ,de ce bras comporte un épaulement rond 36 qui se trouve au-dessus, d'un doigt 37 agencé à l'extrémité supérieure d'un coulisseau 38. Un faible ressort 39 est figé au coulisseau et à une partie fige de la machine.
Un ressort 40 est fixé au bras anté rieur du levier coudé 29 et à une partie fige de la machine, et il tend à faire tourner le levier coudé autour -de son pivot 30 en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre.
La machine comporte encore un levier coudé supplémentaire 23 monté au-dessous du rang des unités et coopérant avec le coulisseau 38 en permettant à la crémaillère 2 du rang des unités de monter d'un pas. L'extrémité inférieure de ce levier coudé comporte un épaulement latéral 41 en prise avec une partie verticale du coulisseau 38. Un ressort 42 tend à faire tourner le levier coudé 23 en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre.
Grâce à. ces pièces, lorsque le chariot atteint une position correspondant à une co lonne et dans laquelle la patte 27 se trouve dans le prolongement du crochet 31, si le tota- liseur-enregistreur A vient en prise, la patte 2 7 empêche le crochet 31 et le bras supérieur du levier coudé 29 de se déplacer en avant, ce qui oblige l'épaulement 36 de se mouvoir vers le haut et en avant jusqu'à une petite distance en surmontant la tension du ressort 40 et en tournant autour du point 31a servant de pivot.
Cette distance est suffisante pour faire monter le coulisseau 38 jusqu'à ce que l'épaulement 41 rencontre un bord incliné 43 du coulisseau 38, après quoi la tension du res sort 10 fait tourner le levier coudé 23 en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre en agissant sur la crémaillère 2, de façon que celle-ci presse @de bas en haut sur un épaulement déporté 44 de ce levier coudé, et elle soulève la crémaillère 2 en surmontant la tension du ressort 39, pour poser une unité dans le totaliseur-enregistreur A.
On conçoit que pendant les opérations qui comportent l'utilisation du totaliseur-enregis- treur A, les touches de sommes ne sont pas abaissées. Toutefois, si l'on désire utiliser ce totaliseur pour une opération d'addition ordi naire, il faut prendre des dispositions pour empêcher la pose de cette unité. Un méca nisme de mise hors d'action est utilisé à cet effet.
Ce mécanisme -est constitué par un bras vertical 45 porté par la bande 25 et compor tant un doigt 46 s'engageant dans le plan ver tical d'un déclic 47 articulé en 48 et qu'un ressort 49 tend à faire tourner en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre. Lorsque l'on désire utiliser le totaliseur-eure- gistreur A pour une simple opération d'addi tion, il suffit de déplacer le bras 45 vers l'ar rière de façon que le doigt 46 passe de l'une à l'autre !des encoches pratiquées dans le dé clic 47.
Ceci a pour effet de déplacer la patte 27 suffisamment vers l'avant @de la machine pour que, lorsque le totaliseur-enregistreur A est en prise, le levier coudé 29 puisse être dé placé en bloc en avant dans la machine sans que ce mouvement soit accompagné du soulè vement .de l'épaulement 36. Pendant ce mou vement, le ressort 40 retient le levier coudé et l'empêche de tourner.
De même, le mécanisme de pose des uni tés ne fonctionnera pas pour poser l'unité, à moins que le chariot ne se trouve dans sa po sition correspondant à la colonne voulue, car si la patte 27 ne se trouve pas dans le prolon gement du crochet 31, l'entrée en prise du to- talisateur-enregistreur A fera simplement coulisser le levier coudé 29 en avant dans la machine.
Les pièces 2, 23, 38, etc. sont ramenées à leur position normale, pendant l'opération subséquente -de la machine, par le déplacement de la tige 22 en avant, comme on l'a dit plus haut. On conçoit que la patte 2 7 peut<I>être</I> assez large pour s'étendre- transversalement devant un nombre quelconque de positions de colonne, ou bien, si on le désire, il peut aussi y avoir plusieurs pattes ?"7 fixées à la bande \?5.
Comme le totaliseur-enregistreur A reste cri prise entre les opérations de la machine. pendant que le chariot passe d'une position à. l'autre, il est nécessaire que la patte 27 com- porte des parties 28 en forme de cames, et due le crochet 31 soit articulé sur le levier coudé 29, pour empêcher toute détérioration des pièces si l'opérateur permettait au chariot d'amener la, patte 27 .dans le prolongement du crochet 31 après une opération dans laquelle le totaliseur-enregistreur A est en prise.
Dans ce cas, la. patte 27 abaisserait simplement l'extrémité postérieure du crochet 31. Le dé gagement subséquent du totaliseur-enregis- treur A ramènerait naturellement le levier coudé 29 et le, crochet 31 à. leur position nor male représentée dans la fig. 1.
Fonctiozzrae-rnen.t. L'un des usages auxquels se prête la ma chine représentée et décrite peut consister il assurer l'impression consécutive automatique de nombres sur des formulaires tels que des relevés de consommation de courant d'éclai rage, des chèques. des notes de taxes, ete. Pour cette opération, le formulaire est intro duit dans la machine et les sommes appro priées y sont inscrites. Après l'impression de la dernière de ces somme, la machine passe automatiquement à. la. position de tabulateur suivante, position dans laquelle la, patte ? 7 vient se placer dans le prolongement, du cro chet 31.
Dans cette position, la, machine sé lecte automatiquement le totaliseur-enregis- teur A et effectue un cycle d'opérations. Comme le totaliseur-enregistreur A est en prise pendant ce cycle, ceci a. pour effet d'-,, ajouter une unité, de la façon expliquée plus haut.
Lorsque ce cycle est terminé, le chariot revient automatiquement à sa. position extrême de droite, après quoi il effectue de nouveau un cycle automatiquement. Pendant ce cycle, le totaliseur-enregistreur A est sélecté, et il vient en prise pour un sous-total. L'établisse ment du sous-total provoque l'impression du nombre consécutif voulu sur le formulaire, qui est ensuite retiré de la machine. On con çoit naturellement que ceformulaires ne por tent chacun qu'nvic :cule ligne horizontale d'inscription.
On conçoit aussi due, si la ma chine fonctionne automatiquement: pour intro duire l'unité dans le totaliseur-enregistreur A, l'opération peut être accompagnée d'un abais sement de l'organe de non-impression, de façon qu'aucun zéro ou autre signe n'ait be soin d'appara.itre dans cette colonne du for- inulaire imprimé.
Les diverses commandes de ces caracté ristiques automatiques telles que la fermeture automatique du circuit du moteur. la. non- impression. la. sélection du totaliseur, l'éta blissement du sous-totYal. la. totalisation et le rappel du chariot peuvent être effectuées par le mouvement transversal du chariot de la façon décrite en détail dans le brevet cité plus haut.