Machine à écrire. L'objet de la présente invention est une machine à écrire du type dans lequel les barres de caractères sont silencieusement pressées contre le ruban au moyen d'une arti culation comprenant deux parties articulées l'une à l'autre, et dont, d'autre part, l'une est articulée sur la barre et l'autre pivote en un point fixe, cette articulation exerçant ladite pression lorsque les trois points d'articulation sont ramenés sur une ligne droite.
Cette machine se caractérise en ce que la dernière période du mouvement amenant les points d'articulation de ladite articulation sur une ligne droite est effectuée sous l'influence de masselottes mises en mouvement par l'ac- tionnement de touches et agissant sur la pre mière articulation en vue d'en amener lesdits points d'articulation en ligne droite, par l'in termédiaire d'une articulation auxiliaire ayant de même deux parties articulées l'une à l'autre et dont l'une est articulée à une par tie de la première articulation et l'autre à un point fixe, ces parties, lorsqu'elles occupent la position normale, étant disposées de manière telle que les pivots se trouvent pratiquement en ligne droite,
le pivot réunissant lesdites par ties étant situé extérieurement aux deux au tres pivots.
Le dessin annexé représente, â titre d'exemple, une machine à écrire portative, constituant une forme d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 en est une coupe centrale verti cale, effectuée d'avant en arrière (certaines parties étant omises); La fig. 2 est une vue en plan de la même machine; La fi-. 3 est une vue de profil "squelet- tique" de l'un des dispositifs d'actionnement centraux, montré en position d'action; La fig. 4 est une vue de détail, à plus grande échelle, et en perspective, représentant l'un des dispositifs de connexion entre un le vïer de touche et le levier secondaire qui en dépend;
La fig. 5 est une vue en plan par-dessous, fragmentaire, représentant une portion de la plaque-support, et les dispositifs de fixation de l'une des montures de levier secondaire; La fig. 6 est une vue de profil fragmen taire, à plus grande échelle, montrant certains détails, avec certaines parties en coupe, d'un groupe de quatre leviers secondaires, et des parties qui leur correspondent; La fig. 7 est une vue de détail, à plus grande échelle, et en coupe, de la tige pivot des leviers de touche, et des parties qui leur sont associées, la section étant faite suivant la ligne 7-7 de la fig. 2, en regardant en di rection des flèches indiquées à la même fi gure;
La fig. 8 représente les mêmes organes, en même temps qu'un levier de touche, et montre la méthode d'introduction et de mise en place des leviers de touche; La fig. 9 est une vue de profil schémati que de quatre leviers de touche de différentes longueurs, et de certaines des connexions d'actionnement qui en sont solidaires; Les fig. 10 et 11 montrent, à plus grande échelle, la plaque-support pour les leviers se condaires, l'un des leviers secondaires et sa monture étant indiqués à la fig. 10; Les fig. 12 et 13 sont des vues en coupe de ladite plaque-support, ces coupes passant respectivement par les lignes l2-12 et 13-13 de la fig. 10; les flèches accompa gnant chacune de ces lignes de coupe indi quent la direction suivant laquelle ces sec tions sont vues;
La fig. 14 montre en perspective, et en éléments détachés, le dispositif de commande de la barre de caractères; La fig. 15 est une vue en coupe fragmen taire, et à plus grande échelle, passant par la ligne 15-15 de la fig. 1, pour un observateur regardant en direction des flèches accompa gnant cette ligne de coupe; La fig. 16 est une vue en coupe fragmen taire, là plus grande échelle et montrant cer tains détails, passant par la ligne 16-16 de la fig. 1, et telle qu'elle apparaît à un obser vateur regardant en direction des flèches ac compagnant cette ligne de coupe.
Il est désirable, d'ordinaire, dans les ma chines du type dit silencieux, de rendre la course de la barre de caractères aussi réduite que possible, du fait que, plus la course de la barre est longue, plus on est exposé, d'ordi naire, à provoquer des bruits lors de l'action- nement des dispositifs de commande des ca ractères.
D'ordinaire, il est également vrai que plus la course de la barre de caractère est longue, plus la force de l'organe accumulateur de force vive est grande, lorsque l'on emploie un tel organe, et cette circonstance est égale ment en mesure .de conduire à la production d'un bruit plus accentué, lors de l'actionne- ment du dispositif de commande des caractè res.
Bien qu'il soit désirable, d'ordinaire, pour les raisons ci-dessus et pour d'autres raisoas, de réaliser un dispositif d'actionnement de ca ractères possédant des barres de caractères ayant une course très réduite, il n'est pas tou jours possible de réaliser un tel dispositif d'actionnement. Ainsi, par exemple, lorsque l'on doit employer un nombre relativement élevé de dispositifs d'actionnement dans une machine à écriture visible, par exemple lors que l'on veut établir une machine à 88 ca ractères, avec clavier standard à quatre ran gées -de touches, avec un seul déplacement du chariot,
de sorte qu'il doit y avoir 44 dispo- sitifs -d'actionnement de caractères, il est es sentiel que la distance entre le point d'im pression et les têtes de caractères, lorsque ces derniers sont au repos, soit plus grande que lorsqu'un nombre plus faible de dispositifs d'actionnement de caractères est prévu dans la machine.
Ceci est nécessaire afin que le nombre requis de dispositifs d'actionnement de caractères puisse être logé dans un espace segmentaire comparativement étroit, tout en conservant un intervalle suffisant entre les éléments des différents dispositifs .d'action- nement.
Il est possible de monter 44 dispositifs d'actionnement de caractères, deux caractères appartenant à. chaque barre, dans la machine envisagée; il est également possible de pré voir un seul déplacement du chariot et -d'u tiliser un clavier standard à quatre rangées de touches, les faces des caractères étant pla cées à une distance d'environ 70 mm du point d'impression, et se déplaçant sur un angle d'environ 62 .
On est en mesure de réaliser ces conditions, tout en établissant un dispo sitif d'actionnement silencieux, ou pratique ment silencieux, dont les frais d'établisse ment sont comparativement minimes, de tou che très légère, rapide et très efficace à l'usage, et de réalisation si compacte qu'il est possible de construire de la sorte une ma chine à écrire de faibles dimensions, com pacte elle-même, et légère, donc portative, en établissant la machine conformément à l'in vention. On comprendra cependant que l'in vention n'est pas limitée à sa réalisation comme machine portative, mais peut au con traire être également appliquée à des machi nes standard, de dimensions relativement im portantes.
Le châssis de la machine à écrire repré senté comprend des plaques latérales 1, rigi dement reliées par une plaque ou barre trans versale arrière désignée en la, deux plaques intermédiaires dites "segments", et d'autres pièces que l'on mentionnera plus loin. Le segment supérieur est désigné, dans son en semble, par 2, et est assujetti aux plaques latérales au moyen de vis 8, alors que le seg ment inférieur est désigné dans son ensemble par 4, et est assujetti aux plaques latérales au moyen de vis 5.
Le segment supérieur 2 est formé de fa çon à donner naissance à des logements 6 destinés aux bobines de ruban, et possédant des entailles 7 dans leur paroi interne, pour permettre le passage de ce ruban. Une por tion en forme de joug, s'étendant vers l'ar rière, et appartenant au segment 2, constitue un support pour un guide de caractères 9 assujetti au joug au moyen de vis 10. Le joug est désigné en 8. Les segments 2 et 4, et les plaques latérales 1, ainsi que la plaque transversale arrière la, sont de préférence établis en aluminium, ou en un alliage -d'a luminium.
Le segment inférieur 4 possède une série de traits de scie ou entailles, ou fentes de guidage 11, sur son arête arrière concave, et une seconde série d'entailles disposées radia- lement, ou fentes de guidage 12, ménagées sur son arête antérieure convexe. Les en tailles 11 et 12 sont destinées à être utilisées solidairement, chacune à. chacune, et sont donc disposées respectivement dans le même plan radial, chacun de ces plans venant con verger immédiatement en avant du point d'impression.
Des barres de caractères 13, disposées suivant un arc de cercle, sont articulées dans les entailles radiales 11, sur une pièce 14 formant pivot, et sont susceptibles de jouer sur un angle. d'approximativement 62 , pour parvenir au point d'impression; lorsque les barres de caractères reposent sur la corbeille., les caractères sont situés à une distance d'en viron 70 mm du point d'impression. Ceci ré serve un emplacement suffisant dans la cor beille à.. caractères pour qu'il soit possible d'y monter 44 barres à caractère, tout en ré servant un intervalle suffisant entre elles.
Chaque bloc de caractères comporte deux ca ractères établis de la même façon que dans la machine Remington Noiseless ne 6, et cha que bloc de caractères agit en liaison avec le guide -de caractères 9, qui possède des faces de guidage latérales, mais n'agit pas dans le sens du contrôle du bloc de caractères en ce qui concerne ses déplacements vers le haut et vers le bas; c'est du pivot de la barre de ca ractères que l'on fait usage dans ce but.
Chaque bloc de caractères repose norma lement sur un tampon en arc de cercle, ou butée de caractère 15, supportée par le seg ment 2.
En examinant la fig. 1, on verra que 12 plan de la pièce 14 formant pivot est orienté suivant un angle de 90 par rapport à un plan passant tangentiellement au rouleau, par la ligne d'impression. En construisant et en disposant les pièces -de la manière que l'on vient de décrire et de montrer, il est pos sible de réaliser des barres de caractères ne comportant pas de coudes latéraux, aux extré mités du système, chaque .barre de caractère, dans tout l'ensemble de ce système, étant une barre rectiligne, c'est-à-dire dépourvue de toute courbure latérale.
Grâce à cette cir constance, on est en mesure d'employer un plus grand nombre de barres de caractères, dans un espace donné, par rapport à ce qu'il est possible de faire dans les constructions où les barres de caractères sont coudées latéra lement, aux extrémités du système, ainsi que c'est ordinairement le cas.
La portion de chaque barre de caractères correspondant au pied est pourvue de dents 16, s'étendant vers le bas, logées dans l'en taille de guidage 11 correspondante, et en grenant avec des dents 17, s'étendant vers le haut, et appartenant à un élément d'action- nement correspondant, constitué par une pièce coulissante 18. Chaque pièce coulissante est logée, et travaille radialement, dans l'entaille de guidage correspondante 11, et est main tenue en place dans celle-ci au moyen d'une bande en arc de cercle 19, formant support, et montée de façon détachable à la face in férieure du segment 4, au moyen de vis 20.
On comprendra, d'après ce que l'on vient d'exposer, que les pièces coulissantes 18 sont disposées radialement en vue de coïncider avec les entailles 11 et les barres de caractè res qui y sont logées.
L'extrémité antérieure de chaque pièce cou lissante 18 pivote en 21 sur l'un des bras d'un levier secondaire 22, comportant trois bras. Un autre des bras de ce levier pivote en 23 sur une monture 24 elle-même assujettie dans une plaque de support 25 laquelle, à ses ex trémités, est assujettie au moyen de vis 26 aux plaques latérales 1 du châssis. Le bras 27, s'étendant vers l'avant, de chaque levier secondaire pivote en 28 sur une portion 29 d'une rotule ou émerillon en deux pièces. Cette portion 29 est de préférence établie en tôle, avec une portion coudée en retrait, pour former une sorte de col de cygne 30, et un oeilleton disposé pratiquement horizontale ment, et désigné en 31.
L'autre pièce de la rotule comprend un dispositif de raccorde ment présentant pratiquement la forme d'un <B>U,</B> et dont un bras passe dans l'oeillèton 31, la portion du bras placée au-dessus .de l'oeille- ton présentant une tête 3'3 dont la forme est approximativement celle d'un Ï. L'extrémité inférieure de la. seconde pièce 32 de la, rotule forme un crochet ou boucle ouverte dans la quelle le levier de touche correspondant 34. 34a, 34b ou 34e est logé en vue d'y recevoir nu appui, et permet le mouvement de la bou cle, indépendamment du levier de touche cor respondant, comme on l'a indiqué en poin tillé à la fig. 3, dans un but que l'on indi quera par la suite.
Les leviers de touche sont disposés paral lèlement, ou sensiblement parallèlement, et s'étendent depuis l'avant jusqu'à l'arrière de la machine, alors que les leviers secondaires sont disposés radialement, chaque levier se condaire travaillant dans le même plan ra dial que la pièce coulissante correspondante 18, et la barre de caractère 13.
Il résulte donc de ce fait que les leviers de touche et les leviers secondaires correspondants for ment entre eux un angle variant depuis le centre jusqu'aux extrémités du système, comme on s'en rendra compte en examinant la fig. 2, le levier secondaire de chaque barre de caractères extrême étant disposé selon un angle plus grand par rapport au levier de touche correspondant que dans les mécanis mes de touche centraux.
Les. connexions par rotule décrites ci- dessus, en vue de la liaison entre les leviers de touche et les leviers secondaires, sont des liaisons -à auto-ajustage, permettant à celles-ci de se prêter sans difficultés aux rapports angulaires différents entre les le viers de touche et les leviers secondaires avec lesquels ils travaillent, selon leur emplace ment dans le système.
Pour les deux dispositifs d'actionne- ment de caractères centraux, dans le système., l'usage de rotules en vue de la liaison entre les leviers de touche et les leviers secondaires n'est pas nécessaire car ces leviers sont tou jours. dans le même plan, et non pas dans des plans divergents comme dans les autres dis positifs d'actionnement du système.
Ainsi, pour ces deux dispositifs d'actionnement cen traux, on emploie des boucles 32a (fig. 9), analogues aux pièces 32 que l'on a décrites plus haut, avec cette différence que la bran che la plus longue de la boucle pivote direc tement sur le levier secondaire correspondant, comme on l'a indiqué en 28a dans la fig. 9.
On verra, en examinant les fig. 2 et 9, que les extrémités antérieures des bras 27 des leviers secondaires sont toutes disposées sur une ligne droite, dans toute la machine, comme on l'a indiqué par la ligne pointillée de la fig. 9. On observera également que le plan de chacun des leviers secondaires 22 coupe le plan du levier de touche correspon dant, et que le bras 27 de chacun des leviers secondaires se termine directement au-dessus du levier de touche correspondant. En se ré férant plus particulièrement aux fig. 2 et 4, on verra que chaque rotule 29, 32, réunit le levier de touche et le levier secondaire asso ciés sur la ligne où viennent se couper les plans de ces deux leviers, de sorte que l'on évite tout effort latéral dans les dispositifs d'actionnement, dans tout l'ensemble du sys tème.
Les leviers de touche sont tous montés, à leur extrémité postérieure, en vue de s'arti culer sur une tige 35 formant pivot; ils sont de quatre longueurs différentes et pourvus de touches 36, disposées en quatre rangées, en vue de coïncider avec l'arrangement d'un clavier standard à quatre rangs de touches, avec un seul déplacement du chariot ou du rouleau, le rouleau 37, dans le cas envisagé, constituant en fait l'élément déplacé à. cet ef fet. Les leviers de touches de longueurs dif férentes sont désignés par des chiffres de référence différents, parce qu'ils diffèrent l'un de l'autre, dans une certaine mesure, et doivent être décrits séparément.
Dans le cas envisagé, tous les leviers de touche sont pourvus d'une entaille de ver rouillage 38, au moyen de laquelle ils peu vent être montés à leur extrémité, sur la. tige 35 formant pivot, lorsque cette dernière a été tournée dans ses portées en vue de présenter ses portions méplates, de telle sorte qu'elles coïncident avec les entailles de verrouillage ménagées dans les leviers de touche, comme on l'a- représenté à la fig. 8. Lorsque les le viers de touche ont tous été mis en place sur la tige formant pivot, cette dernière est mise en rotation d'un quart de tour, comme montré à. la.
fig. 7, grâce à quoi on donne naissance à une monture de pivotement pour les leviers de touche, et l'on évite qu'ils se déta chent de ladite tige. Une vis d'arrêt 30 peut être engagée jusqu'à une position telle que son extrémité interne vienne porter contre l'une des: surfaces planes de la tige (fig. 7), afin d'éviter que cette dernière puisse acci dentellement tourner dans ses portées. La vis 39 passe dans la portion 40 d'une plaque formant peigne, fixée par des vis 41 aux pla ques latérales 1 du châssis.
Une portion de la plaque formant peigne, s'étendant vers l'a vant, est entaillée en 42, en vue de recevoir les portions arrière d'extrémité des leviers de touche, et de maintenir ceux-ci convenable ment espacés, à leurs extrémités arrière. Les leviers. de touche, à leurs. extrémités antérieu res, passent également dans des entailles de guidage 43 ménagées dans une plaque 44 formant peigne, et assujettie à ses extrémités à des consoles 44a, lesquelles, à leur tour, sont fixées par des vis aux plaques latéra les 1.
Le déplacement vers le haut des leviers de touche, jusqu'à leur position normale, est limité par un tampon 45, supporté dans. une monture métallique appartenant à une pièce 46, fixée aux consoles 44a. -Le mouvement vers le bas des leviers de touche est limité par un tampon 47, supporté dans une monture métallique 48, assujettie aux consoles 44a.
Les différents éléments sont construits et disposés de la manière suivante: En se référant plus particulièrement à la fig. 9, on comprendra que, comme on l'a ex posé plus haut, les leviers de touche sont de quatre longueurs différentes, ceux correspon dant aux touches placées dans la rangée Su- périeure, ou première rangée, étant les plus courts, et ceux correspondant aux touches placées dans la rangée inférieure, ou qua trième rangée, étant les plus longs.
Les bou cles ou rotules d'assemblage interposées en tre les leviers de touche et les leviers secon daires sont toutes diposées sur une ligne droite a, s'étendant transversalement à la ma chine. En vue de compenser les longueurs dif férentes des leviers de touche, compensation qui est nécessaire pour obtenir des, mouve ments égaux des pièces coulissantes 18 par des abaissements égaux des touches, on fait varier la longueur des bras 27 des leviers se condaires 22. Cette disposition est montrée par les lignes pointillées b,- c, d, e, de la fig. 9, par laquelle on voit que le levier de touche le plus court 34 est raccordé au le vier secondaire possédant le bras 27 le plus long, alors que le levier de touche le plus long 34e est raccordé au levier secondaire pos sédant le bras 27 le plus court.
Les leviers de touche 34a et 34b, de manière correspon dante, sont raccordés à des leviers secondai res possédant des bras 27 de longueur con venablement proportionnée, afin de s'accorder aux longueurs des leviers de touche auxquels ils sont reliés.
En vue de réaliser un abaissement uni forme des touches, on prévoit des butées ou faces d'arrêt à des emplacements variables sur les leviers de touche, et destinées à coo pérer avec le tampon d'arrêt 47. Cette dispo sition peut être reconnue par l'examen des fig. 1 et 9, par lesquelles on verra que les faces d'arrêt ou angles de butée 49, 50, 51 et 52 des leviers de touche sont disposés en vue de se trouver à une distance progressivement croissante du tampon d'arrêt 47, lorsque les organes sont en position normale, l'arête de contact 49 du levier de touche le plus court étant placée le plus loin du tampon d'arrêt, et l'arête de contact 52 -du levier de touche lé plus long étant placée le plus près du tam pon d'arrêt, à la position normale.
Par ces moyens, les touches 36 s'abaisseront d'une quantité uniforme, pour l'ensemble du cla vier.
Il est préférable d'établir chacun des le viers de touche 34a, 34b et 34e en une seule pièce, mais il est préférable d'établir de fa-. çon différente chacun des leviers -de touche 34 portant une touche appartenant à la pre mière rangée, ou rangée supérieure. Chaque levier de touche '34 possède en 53 un point -de pivotement auquel se raccorde une tige 54 portant une touche 36 à son extrémité supérieure. Chaque tige 54 est logée et tra vaille dans une fente de guidage 5-5 (fig. 2), ménagée sur le bord d'une plaque de guidage 5,6 fixée par des vis 57 à des oreilles 58 des consoles 44a.
Les parois latérales et la paroi avant des fentes 55 agissent sur les tiges de touche en vue de maintenir celles-ci, et de s'opposer à un mouvement latéral ou à un dé placement vers l'avant desdites tiges, alors que la paroi antérieure -du support -de tampon 46 vient agir sur l'arête postérieure des tiges -de touche, afin de prévenir un mouvement vers l'arrière de celles-ci. Les tiges de tou che 54 sont ainsi guidées dans leur mouve ment vertical, afin d'empêcher des touches ap partenant aux leviers de touche les , plus courts @de vaciller au cours de leur actionne ment.
On a montré plus haut que, quoique les bras 2.7 des leviers secondaires, étaient -de dif férentes longueurs, les extrémités antérieures de ceux-ci étaient en alignement, dans toute la, machine. Il devient ainsi nécessaire non seulement de loger les leviers secondaires dans -des plans radiaux différents, mais aussi de les placer à différentes distances., depuis l'avant jusqu'à l'arrière de la machine, cette distance dépendant de la longueur des bras 2'7. Ceci pourra être compris par l'examen des fig. 6 et 9 -où l'on constate la distance varia ble des pivots. 23 des leviers secondaires, par rapport à la ligne pointillée a de la fig. 9.
Ainsi, les montures 24 doivent être placées à des positions différentes sur la plaque- support 25, d'une façon que l'on va main tenant indiquer.
On verra que chaque monture 24 possède une oreille perforée 59, s'étendant vers l'ar rière, et à laquelle est raccordée une- extré mité d'un ressort -de rappel 60 travaillant à la traction, l'extrémité opposée de ce ressort étant raccordée à la pièce coulissante corres pondante 18. Ce ressort constitue l'unique ressort de rappel pour l'ensemble du disposi tif d'actionnement de caractères. Chaque monture comporte deux saillies 61 et 62, la saillie<B>61</B> formant un crochet.
La plaque- support 25, comme indiqué aux fig. 10 et 11, est pourvue d'ouvertures avant 63, et d'ou vertures arrière 64, les ouvertures 63 et 64 correspondant respectivement, et appartenant à chaque monture, étant disposées dans un plan radial correspondant pratiquement au plan de la monture solidaire 24, du levier secondaire 22, de la pièce coulissante 18 et de la barre de caractères 13. Chaque ouver ture 64 est d'une longueur suffisante pour recevoir la saillie 61 de la monture corres pondante, et pour lui permettre d'être dépla cée longitudinalement et vers l'arrière, afin d'amener le bec du crochet jusqu'en dessous de la face inférieure de la plaque-support, et de se verrouiller avec celle-ci, comme montré à la fig. 6.
L'extrémité antérieure de la mon ture peut alors être abaissée, pour permettre à la. saillie 62 de pénétrer dans l'ouverture correspondante 63, dans laquelle elle s'ajuste exactement. afin de prévenir tout déplace ment vers l'avant de la monture, résultant de la libération de la saillie 61 par rapport à la plaque-support. Après que la monture a été mise en position, de la manière indiquée, on imprime une légère torsion à l'extrémité inférieure de la saillie 6-2, à l'aide d'une pince, et comme indiqué à la fig. 5, en vue de verrouiller ladite monture, et d'empêcher son détachement accidentel. Le métal .dont est formée la monture sera choisi en sorte qu'il permette cette torsion de la saillie 6,2, que l'on vient d'exposer.
Il est préférable d'en tailler ou couper légèrement le métal, sur l'arête antérieure et sur l'arête postérieure de chaque saillie 62, comme indiqué en 65 à la fig. 6, afin de faciliter un certain ci- saillage du métal en ces points, lorsque l'on procède à la torsion de la saillie, comme il vient d'être indiqué, de sorte que l'on peut effectuer un verrouillage entre chacune des saillies 62 et la plaque-support. \ Chaque levier secondaire 22 comporte une saillie s'étendant vers le bas, ou butée 66; libre de contact avec la plaque-support 25, lorsque les pièces de la machine sont assem blées, et sont à leur position de repos.
Lors que, toutefois, les leviers secondaires sont dé tachés de la barre de caractères et des leviers de touche, le ressort 60 fera tourner légère ment lesdits leviers secondaires, d'une cer taine valeur, et dans un sens inverse de celui de déplacement des aiguilles d'une montre, à partir de la position montrée à la fig. 6, jus qu'à ce que les butées 66 viennent en con tact avec la plaque-support 25, et les arrê tent ainsi, empêchant toute poursuite du mou vement, sous la réaction des ressorts.
Ceci a été prévu afin de permettre que les pièces puissent être maintenues en position, permet tant de procéder aisément aux assemblages entre les leviers secondaires et les leviers de touche, et entre les pièces coulissantes 18 et les barres de caractère, aidant matériellement à l'assemblage et .à la connexion des pièces.
On comprendra que lors de l'assemblage de la machine, chaque barre de caractères doit être abaissée en position dans sa fente de guidage 11, et peut être connectée automa tiquement avec la pièce coulissante correspon dante 18, grâce à l'engagement des dents 16 et 17. La pièce formant pivot est alors enga gée dans l'ouverture de pivotement ménagée dans la barre de caractères, et la barre de ca ractères suivante est mise en place de la même façon, et ainsi de suite.
Dans certains cas, il peut être .désirable de monter d'abord toutes les barres de caractères sur la pièce 14 formant pivot, puis ensuite de faire tourner toutes les pièces coulissantes 18 jusqu'à ce qu'elles viennent engrener avec les barres de caractères; on les fixera ensuite à cette position, en assujettissant la bande de support 19 sur le segment.
On verra que les segments 2 et 4, le pivot 14, les pièces coulissantes 18, la plaque- support 25, le tampon d'appui 15, sont tous supportés suivant un angle d'environ 8 par rapport à l'horizontale, amenant ainsi les ca- ractères à frapper légèrement au-dessus d'une ligne horizontale passant par le centre du rou leau. Ceci donne une visibilité plus grande que dans une construction dans laquelle les caractères frappent sur une ligne horizontale passant par le centre du rouleau, et cependant les barres de caractères sont actionnées sans effort latéral, et avec un rapport de bras de levier uniforme dans tout l'ensemble du sys tème.
Jusqu'à présent, on a décrit la machine sans se référer aux moyens de commande des barres de caractères associés à chaque dispo sitif d'actionnement de caractères. La com mande desdites barres est telle que les barres de caractères subissent un ralentissement de leur mouvement lorsqu'elles approchent de la position d'impression, parce que le mouve ment des leviers de touche est arrêté avant que les barres de caractères n'arrivent à la position d'impression, la poursuite dudit mou vement jusqu'au point d'impression étant ef fectuée par l'énergie accumulée dans un dis positif de mise en réserve de force vive, et par des pièces solidaires, après que la touche d'impression a été arrêtée, grâce à quoi on réalise une frappe pratiquement silencieuse. Ces moyens vont être décrits maintenant.
Chaque barre de caractères, à proximité de son extrémité externe, comporte une ouver ture recevant une fourrure<B>67,</B> comme montré à la fig. 15. Un rivet 68 passe dans cette fourrure, et par des ouvertures correspon dantes 69 ménagées dans deux biellettes pa rallèles 70, le rivet étant ensuite pourvu d'une tête à ses extrémités. Les biellettes 70, pivotant de la sorte sur la barre de carac tères, constituent un élément d'un dispositif d'articulation qui pivote de manière analo gue, au moyen d'une fourrure 71 et d'un ri vet 72, sur le second élément 73 de l'articula tion.
L'élément 73 est simple, et, à son extré mité antérieure, est logé et guidé dans une en taille radiale de guidage 74 appartenant au segment 2, entaille dans laquelle ledit élé ment est assujetti et pivote sur un axe d'os- cillation 75 porté par ledit segment.
En examinant les fig. X et 3, on verra que l'articulation 70, 73 joue vers le bas, pour quitter sa position horizontale et sensiblement en ligne .droite répondant à la position d'im pression, et montrée en pointillé à la fig. 3, et qu'en retournant à la position normale la force de gravité des éléments de l'articulation aide à l'accomplissement de son retour rapide, en même temps que cette disposition rend pos sible de maintenir la. hauteur de la machine dans les limites requises par les barres de ca ractères elles-mêmes.
En se référant plus particulièrement aux fig. 1, 14, 15 et 16, on verra qu'un prolonge ment antérieur ou bras 7 6 de chaque pièce d'articulation 73 est percé en 77 en vue de re cevoir une fourrure 78. Ce bras percé, en même temps que la fourrure qu'il comporte, est logé dans une entaille 79 ménagée dans une masselotte ou accumulateur de force vive 80 possédant des ouvertures 81 dans les pa rois latérales de sa portion entaillée. Un rivet 8,2 passe par les ouvertures 81 et 77, et par l'ouverture centrale de la fourrure 78, assem blant et faisant ainsi pivoter la masselotte 80 sur la pièce d'articulation correspondante 73.
La masselotte 80 est, d'autre part, perforée en 83, afin de recevoir un pivot 84, dont les ex trémités sont rétrécies afin de pouvoir être in troduites dans une ouverture 85 d'une pièce d'articulation sensiblement verticale, compre nant deux plaques latérales parallèles 86, as semblées à leurs extrémités inférieures, et réunies au moyen d'une pièce transversale 87, comme montré à la fig. 14. L'extrémité infé rieure des pièces .86, 87 est logée dans une en taille radiale de guidage 12 appartenant au segment 4, et est perforée en 88 afin de re cevoir une tige 89 en arc de cercle formant pivot, et portée par ledit segment.
Le bras 90 de chaque masselotte 80 situé entre les pivots 82 et 84 de celle-ci, constitue le second bras ou élément de la seconde pièce d'articulation, dont l'autre bras ou élément est constitué par les pièces 86, 87.
On comprendra que les entailles 11, 12 et 74 correspondant à, chaque dispositif d'action- nemenü de caractère sont disposées dans le même plan radial, et que chaque barre de ca ractère, sa double articulation 70, 7d, 86, 90, sa masselotte 80, sa pièce coulissante 18, ainsi que son levier secondaire 22, travaillent tous fans le même, ou pratiquement dans le même plan radial, oiù sont placées les entailles 11, 12 et 74.
Une plaque de butée métallique 91, en arc de cercle, et légèrement élastique, est fixée le long d'une arête ou à la base du segment 4, au moyen de vis 92, son bord supérieur libre étant placé dans le trajet des bras d'articula- lion 86.
En examinant le tracé en pointillé montré à la fig. 3, on comprendra qu'à peu près an moment où une barre de caractères se trouve en position d'impression, le bras d'arti culation solidaire 86 viendra agir sur la pla que de butée 91, et que cette dernière ne s'op posera pas seulement à ce que les pièces d'ar ticulation 73, 76 et 86, 90, dépassent dans leur course leur position en ligne droite, c'est-à-dire la position où les trois points d'articulation sont en ligne droite, constituant la position d'action, mais tendra à provo quer un rappel rapide du caractère, depuis sa position d'impression, et un retour rapide des pièces à la position normale.
En se référant plus particulièrement aux fig. 1 et 3, on comprendra qu'à la position normale des pièces les pivots 82, 84 et 89 de chaque dispositif d'actionnement de carac tères sont disposés pratiquement suivant une ligne droite, et que chaque articulation 86, 90, à cet instant, occupe une position répondant à sune ligne pratiquement droite, alors que cha que masselotte 80 est éloignée latéralement de cette ligne, la force de gravité de chaque mas- selotte étant exercée dans le sens tendant à mettre en ligne droite l'articulation solidaire 70, 73, et à déplacer la barre de caractères correspondante vers la position d'impression.
Quoique la tendance de chaque masselotte 80 soit celle que l'on vient d'indiquer, en elle- même, elle n'est pas, bien entendu, suffisante pour surmonter la résistance des autres pièces, y compris le ressort de rappel 60, mais pro duit cependant. un actionnement de caractère présentant un départ très aisé, ce qui est un facteur important.
On verra en outre que chaque masselotte 80, en se déplaçant depuis sa position normale jusqu'à sa position finale, représentée en pointillé là. la fig. 3, se déplace toujours dans la même direction générale, cor respondant à la direction générale de mouve ment de la barre de caractères; que chaque masselotte ne modifie pas sa direction de mouvement, depuis sa. position normale, jus qu'à ce qu'une impression ait été effectuée; que le trajet de chaque masselotte 80 s'effec tue suivant un arc comparativement réduit;
qu'après que les pièces ont été actionnées, grâce à la dépression de la touche, jusqu'à la position montrée en traits pleins à la fig. 3, et que la touche a été arrêtée par sa butée 47, l'énergie de l'organe accumulateur de force vive ou masselotte 80 complètera le mouve ment des pièces jusqu'à la position d'impres sion montrée en pointillé;
qu'à cet instant l'articulation 86, 90 se trouvera ramenée en ligne droite, position à laquelle les pivots 82, 84 et 89 se trouveront pratiquement en ali gnement, et provoquera la mise en alignement des pièces d'articulation 73 et 70, qu'à, ce mo ment la. force .de gravité de la masselotte 80, de même que le jeu vers le bas des pièces d'articulation 73 et 70 auront pour effet un retour rapide de la barre de caractères depuis la position d'impression, et un remplacement rapide des différentes pièces -à la. position nor male.
En examinant la fig. 1 on verra qu'après qu'une barre de caractères, dans son mouve ment de retour jusqu'à la position normale, a atteint le tampon de repos des caractères 15, la masselotte 80 peut continuer son mouve ment en arrière, comme indiqué en pointillé, jusqu'à ce qu'elle soit arrêtée par un tampon en arc de cercle 93 porté par le segment 2, et logé dans un emplacement correspondant ménagé à la face inférieure de celui-ci.
L'ef fet de ce mouvement continué de renverse ment de la pièce 80, à. ce moment, et après que la barre de caractères a atteint la butée de caractères 15, est de causer l'application d'une force de réaction sur da barre de carat, aères, laquelle force empêchera cette barre de rebondir sur le tampon de butée. On verra que le mouvement continué de renversement de la pièce 80 tend à amener les pivots 82, 84 et 89 à une position plus rapprochée de la ligne droite, et que ce mouvement réagit con tre les pièces d'articulation 73 et 70, résistant à un mouvement de rebondissement de la barre de caractères.
On comprendra que si dans le mouvement de renversement des pièces, les pivots 82, 84 et 89 atteignaient une position en ligne droite, ou si ces éléments conti nuaient leur course jusqu'au delà d'une telle position, on réaliserait un blocage positif de la barre de caractères contre le rebondisse ment. On a préféré se baser sur la simple réaction des pièces décrites, afin de prévenir le rebondissement, plutôt que de recourir au blocage positif de ces parties, et pour cette raison on a prévu la butée du tampon 93, celui-ci venant arrêter la pièce 80 immédiate ment avant que les pivots 82, 84 et 89 attei gnent la position en ligne droite.
La masselotte 80 ne continue pas toujours son mouvement jusqu'à la position montrée en pointillé. La quantité - s'il en existe - dont la pièce 80 continue son mouvement de ren versement, après que la barre de caractères a atteint la position d'arrêt de son mouvement de retour, dépend entièrement de la force avec laquelle ce retour est effectué. On réalise ainsi un Plus la force du mouvement de retour des pièces est grande, plus grande sera la tendance au rebondissement de la barre de caractères et plus grande sera la va leur du mouvement continué de renverse ment de la pièce 80; en conséquence, plus grande sera la réaction contre les pièces, afin de prévenir le rebondissement de la barre de caractères.
On préfère actionner la barre universelle, pour le mécanisme d'échappement du chariot, en partant des barres de caractères et dans ce but on a prévu sur chacune des barres de ca ractères 13 une saillie ou contact 94, sur l'a rête postérieure de celle-ci, et à proximité de leur pied. Lorsqu'une barre de caractères s'approche de sa position d'impression, sa saillie 9.1 vient en contact avec une barre uni verselle formant joug, présentant approxima tivement la forme d'un U. et que l'on dési gnera clans son ensemble par le chiffre 95.
Cette barre universelle est établie de préfé rence en une simple pièce de tôle, possédant une aile faisant saillie vers l'avant, ou por tion de contact 96, avec laquelle viennent tra vailler les saillies 94 des barres de caractère. Les bras latéraux 97 de la barre universelle pivotent en 98 sur des bras-consoles 99 assu jettis par des vis 100 au segment 4. Les mêmes vis fixerït les bras-consoles 101 sur le segment, afin d'assurer un support addition nel à la tige 35 formant pivot.
L'un des bras 97 de la. barre universelle s'étend vers l'ar rière jusqu'au delà de son pivot, pour former un bras d'actionnement 102 portant un galet 103 en antifriction, au moyen duquel l'é chappement du chariot (non représenté) peut être commandé.
On verra que les barres de caractères sont disposées à des distances variables des pivots de la barre universelle et que, par suite, ladite barre universelle ne recevrait pas, normale ment, un mouvement d'amplitude uniforme, par la sollicitation des différentes barres de caractères. En vue de compenser la varia tion dans les distances des barres de carac tères jusqu'aux pivots, de la barre universelle, et d'assurer un mouvement d'amplitude uni forme pour celle-ci, en partant de toutes les barres de caractères, les pièces sont ainsi cons truites et ainsi disposées que la barre univer selle est normalement inclinée, en sorte que sa face de contact 96, au centre .de la ma chine, est plus rapprochée des saillies 94, et sera, par conséquent,
actionnée plus tôt par celles appartenant aux barres de caractères disposées au centre (lesquelles sont les plus éloignées des pivots 98) que par les saillies 94 des barres de caractères terminales, les quelles sont les plus rapprochées des pivots 98. Cette disposition assure une compensation à la position des barres de caractères dans la totalité du système, et permet une construc tion simple et efficace en vue de l'obtention d'une amplitude uniforme du mouvement de la barre universelle, malgré la variation des distances des barres de caractères jusqu'aux pivots de la barre universelle.
Lorsque la machine est en action, l'abais sement d'une touche 36 provoque l'actionne- ment de la barre de caractères correspondante, par l'intermédiaire du levier secondaire et de la pièce coulissante 18 correspondants. Au cours de la première partie de l'actionnement de la barre de caractères et jusqu'à ce que les pièces atteignent la position montrée en traits pleins à la fig. 3, la masselotte et les biellettes sont actionnées par la barre de caractères. On verra que cette action se continue tant que dure la dépression de la touche et jusqu'à. ce que celle-ci soit arrêtée par la. butée 47.
A cet instant, et jusqu'à la fin de la course de frappe, la barre de caractères complètera son mouvement grâce à sa force vive propre, et grâce à celle des biellettes doubles et de l'ac cumulateur de force vive 80, et principale ment par l'action de ce dernier, qui met les biellettes en alignement, et applique l'impres sion. On verra que, durant le mouvement des différentes pièces depuis la position montrée en traits pleins jusqu'à la position montrée en pointillés à la fig. 3, la boucle ou crochet de connexion 32 se déplace indépendamment du levier qui lui correspond.
Il est par consé quent essentiel que les connexions soient telles qu'elles permettent ce mouvement indépen dant des pièces; s'il en était autrement, la barre de caractères serait bloquée et ne pour rait accomplir son mouvement jusqu'à la po sition d'impression. .
On comprendra qu'il existe un certain nombre de facteurs qui entrent en considéra tion en vue de la production d'une machine de haut. rendement, du caractère spécifié, cer tains de ces facteurs ayant été désignés, mais seront cependant énumérés ci-dessous.
La connexion, la construction, et la dis position des pièces, et l'arrangement spécial de l'accumulateur de force vive, ou masselotte 80 permettent que ladite masselotte ne se dé place que sur un arc comparativement réduit, ce qui présente un avantage marqué, et en permettant d'effectuer une impression réali sée pratiquement sans bruit. On obtient encore une course rapide de la masselotte, durant la dernière partie du mouvement d'impression de la barre de caractère, et durant la première partie de son mouvement de retour, grâce à quoi on obtient une efficacité plus grande, pour la course comparativement plus longue de la barre de caractères, et avec moins de bruit qu'on en produirait ordinairement de la sorte avec une longue course de la barre de caractères.
Le montage en suspension de la masse- lotte, et le jeu des biellettes vers le bas, con tribuent aussi matériellement à la production d'une machine plus basse et plus compacte, qualité importante pour la réalisation d'une machine portative.
La construction dans laquelle on prévoit la disposition en ligne droite des pivots des biellettes 86 et 90, tant .à la position normale des différentes pièces qu'ià la position d'im pression contribue matériellement à la pro duction d'un dispositif d'actionnement dont le départ est très aisé, et le retour rapide, la gra vité de la masselotte, dans un cas, exerçant sa force en vue de faire avancer la barre de caractères depuis sa position normale, et dans l'autre cas, effectuant un retour rapide de celle-ci, depuis le point d'impression.
La construction permettant à la masse- lotte de continuer son mouvement de retour, après que la barre de caractères a atteint sa. position normale de repos, et permettant à la dite masse, par l'intermédiaire des connexions convenables, d'exercer une réaction contre le rebondissement de la barre de caractère sur la pièce de butée de celle-ci est très avanta geuse.
La construction et l'arrangement des par ties grâce auxquels on réalise une amplitude uniforme -de l'abaissement des touches, dans l'ensemble du système, ainsi que la suppres sion d'efforts latéraux, sont également des facteurs contribuant à la réalisation d'une machine très satisfaisante, d'un actionnement aisé, et possédant une frappe uniforme. On a prévu une enveloppe enfermant la machine, que l'on n'a pas jugé nécessaire de représenter.
On comprendra par ce qui précède qu'on a réalisé une machine à écrire portative, à écri ture visible, de faibles dimensions, mais très efficace, dans laquelle les pièces sont dis posées de façon compacte, pour permettre la réalisation d'une machine du poids minimum, silencieuse ou pratiquement silencieuse dans son actionnement, et dans laquelle les pièces sont construites, disposées, et mises en cor rélation en vue des résultats ci-dessus exposés, et également dans le but de permettre la réa lisation d'une machine comparativement peu conteuse, comportant un dispositif d'actionne- ment de caractères d'une man#uvre facile et rapide, dans lequel on utilise une barre de ca ractères à pivot.