Montre hermétique à remontoir. La vogue des montres-bracelets a remis en honneur la question .des montres hermétiques, c'est-à-dire des montres dont le mouvement est- à l'abri de l'humidité. Pour les montres bracelets, presque constamment en contact avec la peau du porteur, cette question joue un rôle très important, surtout dans les pays chauds.
En ce qui concerne l'étanchéité d'une montre, le point délicat est la tige de re montoir. En effet, celle-ci pénètre de l'exté rieur jusqu'au mouvement, et comme elle doit pouvoir tourner librement sur son axe et même, souvent, coulisser parallèlement à celui-ci, on doit prévoir autour d'elle un très léger jour par où pénètre l'humidité.
On a déjà proposé, pour supprimer ce défaut, de mettre la boîte -de montre toute entière, avec le pendant et la couronne, dans une seconde boîte, complètement fermée; mais alors, chaque fois qu'on veut remonter la montre ou la mettre à l'heure, on est obligé de la sortir de cette enveloppe. On a aussi eu l'idée de recouvrir la couronne et le pendant d'un capuchon se vissant sur la boîte; pour le remontage ou la mise à l'heure, il faut alors dévisser le capuchon, le mettre de côté et le visser -de nouveau une fois l'opération terminée, ce qui est très .désagréable vu la petitesse de la pièce.
Le procédé le plus pratique paraît bien être celui qui consiste à utiliser la couronne de remontoir elle-même comme capuchon. A cet effet, cette couronne peut se dévisser et se visser sur une partie correspondante " de la boîte tout en restant en relation avec la tige de remontoir.
Lorsque la couronne est vissée à fond, elle forme un joint tout ù fait suffisant et lorsqu'elle est dévissée, on peut la manaeuvrer comme d'habitude pour le re montage ou la mise à l'heure. Mais dans les solutions -de ce genre, proposées jusqu'à ce jour (voir par exemple le brevet suisse N 114.948), la couronne est solidaire en rotation de la tige -de remontoir, ce qui a pour résultat divers inconvénients; par exemple celui-ci:
Supposons qu'après avoir remonté la montre à fond, on revisse la couronne (il faut pour cela tourner cette der nière dans le sens contraire de celui du re montage), cette couronne une fois vissée ne pourra plus être dévissée pendant un eer- tain temps, par exemple pour une mise à l'heure; en effet, pour la dévisser il faut la tourner dans le sens du remontage et la tige se trouve temporairement immobilisée dans ce sens-là.
La présente invention a pour but d'é=li miner ces inconvénients. Elle se rapporte à une montre hermétique à remontoir compre- liant une couronne de remontoir qui peut se visser ou se dévisser sur une partie de la boîte tout en restant en liaison avec, la, tige de remontoir.
Cette montre est < .aractérisée en ce que ladite tige est faite en deux parties pénétrant l'une dans l'autre et dont l'une est montée sur le mouvement, tandis que l'aulr(# porte la couronne, ces deux parties pouvant coulisser librement l'une par rapport à, l'autre lorsque la couronne est vissée ou dévissée et: présentant des organes qui les solxdarie#nt entre elles au moment où la, couronne est Îe, fond de course de dévissage.
Le dessin ci-annexé représente, à titre d'exemple et partiellement, une forme d'exé- cution de l'objet. de l'invention.
La, fig. 1 montre la<B>,</B> tige de remontoir de cette forme d'exécution ait repos, c'est-à-dire la couronne vissée Î)fond sur la<B>,</B> partie cor respondante de la boîte. La fig. 2 est une vue analogue. à 90 de la. première, la tige de remontoir étant en position de travail, c'est-à-dire prête pour le remontage ou la. niis@# à l'heure.
La fig. 3 est une coupe par III-III de fig. I et la, fig. 4 une coupe par IV IV de fig. ?. La. fig. 5 montre un détail en perspective.
La. tige de remontoir est constituée par deux tronçons coulissant l'un dans l'autre, à savoir, d'une part, une tige 1 pivotée sur hi. platine, destinée à. recevoir le pignon de re montoir et le pignon coulant et à venir en prise avec la tirette et, d'autre part, tin canon \? visé dans la couronne de remontoir 3; celle-ci présente un pas de vis intérieur 4 destiné à s'engager avec un pas de vis corres pondant 5 pratiqué sur la boîte. Un ressort à boudin -6 est disposé entre les tronçons 1 et \? et tend constamment .à les éloigner l'un de l'autre.
Le canon 2, dont l'extrémité inférieure est représentée en perpective en fïg. 5, est fa briqué de la façon suivante:
on part d'une lige pleine dans laquelle on pratique un pre mier forage d'un diamètre d' s'étendant sur toute la longueur dit canon, puis un second forage, de plus grand diamètre, d_-, s arrê- tant à quelque distailee# de l'extrémité itif(- rieure du canon:
on forme ainsi. à l'extréinW inférieure de celui-ci et intérieurement uii épaulement circulaire 7 que l'on fend :_ < ur toute sa, hauteur et sur toute l'épaisseur dit canon en deux points diamétra=lement op posés, au moyen d'une fraise, de façon à. ob tenir les deux fente: 8 (dont une seule. est visible en fi,,. a), Jusqu'à maintenant, le bout inférieur du canon est resté plan;
on lui fait encore- une forme crénelée par quel ques coups de lune donliés à plat parallé@e- nient -à la, direction du dianiMire des fentes 8 ou aussi au moyen d'iuw fraise;
on obtient ainsi deux merlons 9 (la. moitié seulement de chacun de ces merlons e@iant visible en fig. 5,? et: deux embrasures <B>10</B> (dont une seule est. visible en fig. Ci).
Quant à la 1,<B>(Ah-</B> se termine à , < i partie supérieure par une tête cylindrique 17 de diamètre d 2 et pr(,>e-ntr@, un peu en dessous de cette tête, deux saillie12 ,dont la ]on- gueur totale cl.'un lmu1: Îi l'autre est a,is:
si égale à. d@.
supposolis illailiteliant que l'on veuille remonter la montre ou la mettre ii l'heure.
En position de repos, la. couronne ; est: vissée ii fond sur le pas de vis 5 formant ainsi un ,joint étanche empêchant de façon tout à. fait suffisante le passage de l'hunii- dité de l'extérieur de la. montre à, la tige de remontoir. Dévissons la couronne: au moment où les pas de vis d et 5 seront séparés, l'épau lement 7 du canon 2 arrive en contact avec les saillies 12; il suffira de tourner légère ment ce canon pour amener ces -saillies en regard des fentes 8;
en ce moment-là., le res- sort 6 qui tend toujours à séparer les deux tronçons 1 et 2 fera traverser aux saillies 12 les fentes 8 et ces saillies viendront se loger chacune dans l'une des embrasures 10.
Si l'on tourne alors la couronne, dans tm sens ou dans l'autre; chacun des merlons 9 viendra appuyer sur l'ûne des saillies 12 et entraînera ainsi en rotation la tige 1; lors que pendant ces rotations en sens contraire, les saillies 12 viendront en regard des fentes 8, elles ne pourront pénétrer dans celles-ci grâce au ressort 6 qui tend à éloigner entre clles@ les parties 1 et 2.
Polir mettre à l'heure, si l'on a une montre à tirette, on tirera la couronne vers l'extérieur; l'épaulement 7 venant appuyer contre la tête<B>11</B> entraînera également vers l'extérieur la tige 1 et la tirette, et celle-ci mettra les différents or ganes intérieurs du remontoir à la position de mise à l'heure. Pour effectuer cette der nière, il suffira de tourner la couronne dans un sens ou dans l'autre comine lors du re montage.
La mise à l'heure terminée, on pèsera sur la couronne 3 pour la déplacer vers l'intérieur. En ce moment les saillies 12, qui viennent d'être entraînées par les merlons 9, se trouvent dans l'angle a formé entre la partie verticale -d'un merlon et le fond hori zontal d'une embrasure; ce fond agira donc sur les saillies 12 et repoussera la tige 1 dans sa position de remontage. Après quoi, il suffira de tourner la courone en .appuyant sur elle pour annuler l'action .du ressort 8, lorsque les saillies 12 arriveront en regard des fentes 8 et traverseront alors ces der nières, et le pas de vis 4 de la couronne vien dra en prise avec le pas -de vis 5.
Comme on le voit, cette construction pré sente le grand avantage que la tige de re montoir n'est entraînée en rotation par la couronne que lors du remontage et de la mise à l'heure; le tout fonctionne donc, en ce qui concerne ces deux opérations exactement comme un remontoir ordinaire.
L'invention, bien entendu, n'est pas li mitée à ce qui est représenté au dessin. Les deux parties de la tige et leurs organes réci proques d'entraînement pourraient être tout différents. La montre pourrait aussi pré- senter un pendant et la couronne se visser ou se dévisser le long de ce dernier.
Hermetic watch with winding. The vogue for wristwatches has revived the question of hermetic watches, that is to say watches whose movement is sheltered from humidity. For wristwatches, almost constantly in contact with the wearer's skin, this question plays a very important role, especially in hot countries.
When it comes to the waterproofness of a watch, the tricky point is the winder stem. Indeed, this one penetrates from the outside until the movement, and as it must be able to turn freely on its axis and even, often, to slide parallel to this one, one must envisage around it a very light day. where moisture enters.
It has already been proposed, to eliminate this defect, to put the entire watch case, with the pendant and the crown, in a second case, completely closed; but then, each time you want to wind the watch or set it on time, you have to take it out of this envelope. We also had the idea of covering the crown and the pendant with a cap screwing onto the case; for reassembly or setting the time, it is then necessary to unscrew the cap, set it aside and screw it again once the operation is complete, which is very unpleasant given the smallness of the part.
The most practical process seems to be that of using the winding crown itself as a cap. To this end, this crown can be unscrewed and screwed onto a corresponding part "of the case while remaining in relation to the winding stem.
When the crown is screwed in fully, it forms a completely sufficient seal and when it is unscrewed, it can be operated as usual for reassembly or setting the time. But in solutions -of this kind, proposed to date (see for example Swiss Patent No. 114,948), the crown is rotatably secured to the winding stem, which results in various drawbacks; for example this one:
Suppose that, after winding the watch fully, the crown is screwed in again (to do this, it is necessary to turn the latter in the opposite direction to that of re-assembly), this crown, once screwed in, cannot be unscrewed for a period of time. time, for example for setting the time; in fact, to unscrew it, it must be turned in the winding direction and the rod is temporarily immobilized in this direction.
The object of the present invention is to eliminate these drawbacks. It relates to a hermetic winding watch comprising a winding crown which can be screwed or unscrewed on part of the case while remaining in contact with the winding stem.
This watch is characterized in that said stem is made in two parts penetrating one into the other and one of which is mounted on the movement, while the other (# carries the crown, these two parts being able to slide freely with respect to, the other when the crown is screwed or unscrewed and: having components which solxdarie # nt between them when the, crown is Îe, end of the unscrewing stroke.
The accompanying drawing shows, by way of example and in part, one embodiment of the object. of the invention.
The, fig. 1 shows the <B>, </B> winding stem of this embodiment resting, that is to say the screw-down crown Î) is back on the <B>, </B> corresponding part of the the box. Fig. 2 is a similar view. at 90 from the. first, the winding stem being in the working position, that is to say ready for winding or the. niis @ # on time.
Fig. 3 is a section through III-III of FIG. I and la, fig. 4 a section through IV IV of fig. ?. Fig. 5 shows a detail in perspective.
The winding stem is constituted by two sections sliding one inside the other, namely, on the one hand, a stem 1 pivoted on hi. platinum, intended for. receive the re-mount pinion and the sliding pinion and come into engagement with the zipper and, on the other hand, the barrel \? referred to in the winding crown 3; this has an internal screw thread 4 intended to engage with a corresponding screw thread 5 made on the box. A coil spring -6 is arranged between the sections 1 and \? and constantly tends to move them away from each other.
The barrel 2, the lower end of which is shown in perspective in fig. 5, is made as follows:
we start with a solid line in which we perform a first drilling with a diameter of extending over the entire length of said barrel, then a second drilling, of larger diameter, d_-, stopping at some distailee # of the itif end (- upper barrel:
we train like this. at the lower end thereof and internally a circular shoulder 7 which is split: _ <ur all its, height and over all the thickness said barrel in two diametrically opposed points, by means of a strawberry, so as to. Obtain the two slits: 8 (only one of which is visible at fi ,,. a), Until now, the lower end of the barrel has remained flat;
it is still made into a crenellated shape by a few strokes of the moon given flat parallel to the direction of the dianimire of the slits 8 or also by means of a strawberry;
we thus obtain two merlons 9 (only half of each of these merlons is visible in fig. 5 ,? and: two embrasures <B> 10 </B> (of which only one is. visible in fig. Ci) .
As for the 1, <B> (Ah- </B> ends at, <i upper part by a cylindrical head 17 of diameter d 2 and pr (,> e-ntr @, a little below this head, two protrusions12, whose] total length cl.'one lmu1: the other is a, is:
if equal to. d @.
suppose illailiteliant whether one wants to wind the watch or set it to the time.
In the rest position, the. crown; is: screwed ii bottom on the screw thread 5 thus forming a tight seal preventing everything. makes sufficient the passage of uniformity from outside the. watch at, the winding stem. Unscrew the crown: when the threads d and 5 are separated, the shoulder 7 of the barrel 2 comes into contact with the projections 12; it will suffice to turn this barrel slightly to bring these projections opposite the slits 8;
at that moment, the spring 6 which always tends to separate the two sections 1 and 2 will cause the projections 12 to pass through the slots 8 and these projections will each be housed in one of the embrasures 10.
If we then turn the crown, in one direction or the other; each of the merlons 9 will press on the end of the projections 12 and will thus cause the rod 1 to rotate; when during these rotations in the opposite direction, the projections 12 will come opposite the slots 8, they will not be able to penetrate into them thanks to the spring 6 which tends to move away between clles @ the parts 1 and 2.
Polish the time, if you have a pull-out watch, you will pull the crown outwards; the shoulder 7 coming to rest against the head <B> 11 </B> will also drive the stem 1 and the pull tab outwards, and the latter will put the various internal organs of the winder in the position of setting. hour. To carry out the latter, it will suffice to turn the crown in one direction or the other when reassembling.
Once the time has been set, we will weigh crown 3 to move it inward. At this time the projections 12, which have just been driven by the merlons 9, are located in the angle formed between the vertical part -d'un merlon and the hori zontal bottom of an embrasure; this base will therefore act on the projections 12 and push the rod 1 back into its reassembly position. After which, it will suffice to turn the crown while pressing on it to cancel the action of the spring 8, when the projections 12 will come opposite the slots 8 and will then pass through these latter, and the screw thread 4 of the crown will come into engagement with the thread 5.
As can be seen, this construction has the great advantage that the winding stem is only rotated by the crown during winding and setting the time; the whole therefore functions, as regards these two operations, exactly like an ordinary winder.
The invention, of course, is not limited to what is shown in the drawing. The two parts of the rod and their reciprocal driving organs could be quite different. The watch could also have a pendant and the crown can be screwed or unscrewed along the latter.