Pont de balancier avec raquette. L'objet de la présente invention est un pont de balancier avec raquette. Cet ensem ble est caractérisé en ce que la raquette est assemblée au pont par l'intermédiaire d'un tourillon, ajusté librement dans un trou rond du pont, et par des moyens d'assemblage qui sont appliqués sur le tourillon et qui assurent, en même temps, le mouvement rotatif gras de la.
raquette, et en ce que les deux parties du palier, celle percée traversée par le pivot et celle qui sert de butée à l'extrémité de ce pi vot, sont logées coaxial.ement au tourillon, de façon que l'une au moins de ces parties sont maintenue en place par des moyens de fixation et soit amovible, la raquette restant assemblée au pont.
Le dessin ci-annexé représente, à titre d'exemple, différentes formes d'exécution de l'objet de la présente invention.
Les fig. 1 à 4 concernent la première forme d'exécution; les fig. 1 et 2 en sont deux vues en plan, l'une de dessus et l'autre de dessous; la fig. 3 est une coupe par III-III de fig. 1; la fig. 4 montre un détail.
Les fig. 5 à 8 concernent la seconde forme d'exécution; les fig. 5 et 6 en sont deux vues en plan, l'une de dessus et l'autre de dessous; la fig. 7 en est une coupe axiale et la fig. 8 'montre un détail.
La fig. 9 est une vue en plan de dessous de la troisième forme d'exécution et la fig. 1U en est une coupe axiale; la fig. 11 montre une variante d'un détail.
La fig. 12 est une vue en plan de dessous et la fig. 13 une coupe axiale de la quatrième forme d'exécution; les fig. 14 et 15 sont deux vues se rapportant à la cinquième forme d'exécution.
Les fig. 16 à 19 représentent chacune une coupe d'une variante.
Dans la forme d'exécution des fig. 1 à 4, 1 est le pont de balancier et 2 le pivot supé rieur de l'axe de balancier 3. 4 est la raquette montée à force sur un tourillon 5 qui est ajusté librement et sans jeu dans le pont.
A sa partie inférieure, ce tourillon présente une rainure circulaire 6, dont la paroi inférieure 7, plane, est située dans un plan perpendicu laire à l'axe du balancier, 8 est un ressort dé coupé en forme de<B>U</B> (voir fig. 4)
dont les deux branches sont cambrées lonbiluditiale- ment. Ce ressort est logé dans un passage 9 pratiqué dans la face inférieure du pont et ses deux branches pénètrent dans la rainure 6 en exerçant sur le système raquette-tou- rillon une traction parallèle à l'axe du balan cier qui le maintient en place tout en assurant le mouvement rotatif gras de la raquette par rapport au pont. Une rondelle 10 est inter calée entre la raquette et le pont pour préser ver ce dernier, contre toute détérioration, lors qu'on fait tourner la raquette.
Le tourillon présente deux creusures cylindriques 11 et 12 qui servent de logement au palier du pivot supérieur \? de l'axe de balancier 3. Ce palier comprend la partie percée du palier 13, c'est- à-dire un chaton, dans lequel est fixée la pierre percée 14 et est montée librement dans une noyure concentrique la pierre contre- pivot 15.
Ce chaton présente extérieurement une surface cylindrique 16, ajustée exacte ment dans la creusure 11, et au-dessus de cette partie cylindrique, une surface de butée transversale 17 reposant sur le fond de la creusure 12. Le palier est maintenu en place par un canon 18, porté par un ressort-lame 19, et appuyant par deux saillies diamétrale ment opposées 20 sur le contre-pivot 15. Ce ressort, préalablement arqué, sa concavité en vue, est fixé à l'une de ses extrémités par la vis 21, prenant dans un canon chassé dans le pont, et à l'autre par la vis 24 dont la partie ?3, avec portée, est partiellement en tourée par une encoche 23, pratiquée au res sort.
Pour libérer le contre-pivot, il suffit de dévisser légèrement les deux vis 21 et 24, puis de dégager le ressort de la vis 24, en le faisant tourner autour de la vis 21.
Le palier fixe, décrit ci-dessus, est spé cial du fait que les deux parties du palier sont logées dans le tourillon tout en étant maintenues assemblées indépendamment de celui-ci et de manière qu'elles soient sépara- bles seulement axialement. La raquette et le tourillon de cet exemple pourraient ne faire qu'un.
Dans les montres usuelles, la pierre percée est fixée dans le coq et la pierre contre-pivot dans une pièce spéciale, appelée coqueret, qui se fixe par des vis sur le coq. La surface extérieure du coqueret est généralement co nique et la raquette, fendue, est montée à frottement gras sur cette surface. Comparée à cette disposition, la forme d'exécution sus- décrite présente les avantages suivants:
La suppression du coqueret et des ajuste ments, coniques habituellement et difficiles à mesurer, du couple coqueret-raquette, sup pression qui entraîne celle, non moins impor tante, des vis de fixation du coqueret avec tous leurs inconvénients et qui autorise une réduction du moyeu de la raquette et une augmentation sensible du diamètre des pierres du palier, ce qui permet la pose et le main tien d'une plus grande quantité d'huile, d'on garantie pour plus longtemps d'une bonne marche de la montre.
La réduction du moyeu de la raquette permet de rapprocher le piton de l'axe du balancier et d'obtenir ainsi, pour un spiral Iiréguet d'une petite pièce, un rayon de courbure normal d'on diminution des chances d'engagement d'une spire du spi ral entre les goupilles de raquette, lors d'un choc, d'une secousse.
Pour ajouter un peu plus d'huile dans le palier ou en nettoyer les pierres et rehuiler, il n'est plus nécessaire de séparer la. raquette du pont et d'enlever celui-ci de la platine, il suffit de sortir le palier en laissant le sys tème raquette-tourillon en place. L'huilage du palier s'effectue, ses deux parties assemblées. le contre-pivot reposant sur l'établi. en intro duisant l'huile et la. faisant couler sur le contre-pivot, comme cela doit se faire.
Avec ce système raquette -tourillon, la ra quette n'étant. plus fendue et dépendant du tourillon pour son centrage par rapport l'axe de balancier, on est sûr, d'une part, de la position des butées pour le spiral et, d'au tre part, que leur rayon ne varie pas lors qu'on tourne la. raquette. En outre, l'assem- Mage de ce système au pont -est facile et très rapide et permet d'obtenir un mouvement ro tatif gras de la raquette très régulier.
Dans la forme d'exécution des fig. 5 à 8, la raquette 4 est ajustée librement et sans jeu sur le tourillon 5, ajusté de la même manière dans le pont. Ce tourillon présente, à sa par tie supérieure, un épaulement circulaire ?5 reposant sur une portée 26 de la raquette et, à sa partie inférieure, deux rainures recti lignes et parallèles 27 dans lesquelles sont en gagées les deux branches d'un ressort en U 28 (voir fig. 8) qui est logé dans un passage 29 du pont, étant légèrement courbé suivant un cylindre dont les génératrices seraient paral lèles à ses deux branches.
La largeur du res sort et l'espace compris entre ses branches sont exécutés suivant les dimensions com prises entre les parois du passage 29 et res pectivement le fond des deux rainures du tou rillon, de façon à limiter le mouvement rota tif de ce dernier jusqu'à le rendre immobile; ce ressort exerce sur le tourillon une traction parallèle à l'axe du balancier qui est suffi sante pour maintenir la raquette entre l'épau lement 25 du tourillon et le pont, de façon que cette raquette tourne à frottement gras entre ces deux parties. Le tourillon 5 contient également un palier semblable à celui de la première forme d'exécution, qui n'est pas re présenté.
Le ressort-lame 19, préalablement cambré comme il convient, maintient en place le palier par une seule vis 30, se vissant aussi dans un canon solidaire du pont, canon qui sert d'appui au ressort.
Dans la forme d'exécution des fig. 9 et 10, la raquette 4 est montée librement et sans jeu sur le tourillon 5 ajusté de la même ma nière dans le pont. Ce tourillon présente, à sa partie supérieure, un épaulement 31, reposant sur une portée 32 de la raquette et, à sa par tie inférieure, une rainure circulaire, dont la paroi inférieure 33 est conique. Dans cette rainure sont engagées les deux branches di vergentes et biseautées 34 et 35, d'un organe d'assemblage 36 logé dans un passage du pont et soumis à l'action d'un excentrique 37 pou- vaut tourner autour d'un tenon 38 du pont.
Grâce à cet excentrique, on peut régler l'en foncement des branches en question dans la rainure et, conséquemment, la traction exer cée sur le tourillon 5 et, par suite, la friction de la raquette, puisque cette traction serre la raquette entre l'épaulement 31 du tourillon et le pont, de façon que la raquette puisse tourner gras entre ces deux pièces. L'organe 36 pourrait être rendu élastique, par exemple, en découpant un trou de forme suivant la ligne pointillée 39, En outre, pour assurer l'immobilité du tourillon, lorsqu'on tourne la raquette,
les deux branches 34 et 35 de l'or gane d'assemblage pourraient être en contact avec deux rainures concourantes du tourillon. La pierre percée et la pierre contre-pivot du palier, de cette forme d'exécution, sont fixées, chacune, dans un chaton 40, respectivement 41.
Ces deux chatons sont logés librement, sans jeu, le 40 surtout, dans une noyure cy lindrique du tourillon et tenus en place contre son fond 42 par une bague fendue 43, main tenue élastiquement dans ladite noyure. On pourrait supprimer cette bague et maintenir en place, contre le fond de la noyure du tou rillon, la partie servant de butée par la partie percée qui posséderait une languette élastique 44 (voir fig. 11) permettant, en l'écartant préalablement un peu, de l'ajuster facilement à frottement gras dans la noyure.
Dans la forme d'exécution des fig. 12 et 13, le tourillon 5, sur lequel la raquette 4 est chassée à force, présente, à sa partie infé rieure, une rainure circulaire 45 dont la pa roi inférieure est tronconique et dans laquelle sont engagées les branches d'un ressort en<B>U</B> 46. Ces branches sont biseautées et leur écar tement est tel, qu'en enfonçant plus ou moins le ressort dans la rainure, on règle la traction qu'il exerce sur le tourillon.
Le chaton contre pivot 48 est chassé dans. un trou central du tourillon dans lequel la partie percée, ou chaton-coussinet 47, est logée librement, sans jeu, et maintenue par un ressort 49, à deux branches, fixé par une vis 50, contre la face inférieure du pont et agissant sur l'extrémité du chaton-coussinet qui dépasse le tourillon. Dans la forme d'exécution des fig. 14 et 15, la raquette 4 est montée librement et sans jeu sur le tourillon qui est ajusté de même dans le pont et est serrée entre un épaulement de ce tourillon et ce pont.
Le système ra- quette-tourillon est assemblé au pont par un ressort fil 51 en forme de<B>U,</B> de section droite rectangulaire avec bords arrondis, s'engageant dans une gorge à paroi inférieure conique du tourillon et disposé dans un logement 52 pratiqué dans la face inférieure du pont et ayant ses parois latérales plus éloignées à l'extrémité d'entrée que vers le fond.
De cette façon, en enfonçant davantage le ressort dans ledit logement, les branches de celui-ci, dont les extrémités prennent appui contre les pa rois susmentionnées, se rapprochent, ce qui augmente la traction exercée sur le tourillon et par suite le frottement gras rotatif de la raquette. Pour bien maintenir le ressort, ces parois pourraient être exécutées en queue d'aronde. Le palier disposé dans ce tourillon est non plus un palier fixe, mais un palier pare-choc, semblable à celui faisant l'objet du brevet suisse no 198992.
Il comprend la par tie percée ou corps de palier 53, dans lequel est fixée la pierre percée et est ajustée libre ment, dans une noyure, la pierre contre-pivot. Cette partie percée présente, pour son cen trage, une surface circulaire tronconique 54 coopérant avec une arête circulaire arrondie 55 du tourillon, ainsi qu'une surface de butée transversale 56 coopérant avec un épaulement 57 du tourillon. Le palier est maintenu en place par un ressort 58.
Dans l'exemple de la fig. 16, le système solidaire raquette-tourillon est assemblé au pont par un ressort semblable à celui de la fig. 8; la pierre percée est chassée directe ment dans un trou central du tourillon 5 et le contre-pivot à chaton est ajusté librement dans une noyure concentrique dans laquelle il est maintenu par un ressort.
La variante de fi* 17 diffère de cette forme d'exécution par le palier contenu dans le tourillon; ce palier pare-choc du genre de celui faisant l'objet\ du brevet. suisse no 200929, comprend une partie percée ou corps de palier 59, dans le- quel est fixée la pierre percée, la pierre contre- pivot, reposant librement dans une noyure coaxiale de ce corps 59.
Ce corps présente, pour son centrage dans le tourillon deux sur faces circulaires tronconiques 60 et 61 coopé rant avec deux arêtes circulaires arrondies 62 et 63 du tourillon.
Dans la variante de fig. 18, la rainure circulaire 66 pratiquée à l'extrémité infé rieure du tourillon 5 a une section droite demi-circulaire et le ressort 67, qui s'engage dans cette rainure, est constitué d'un fil à section droite circulaire recourbé en<B>U.</B> Le pa lier est du genre de celui décrit dans le bre vet suisse no 201043; sa pierre percée est fixée dans un chaton 68 présentant une sur face circulaire tronconique 69 qui coopère pour son centrage avec une arête circulaire arrondie 70 du tourillon qui prend appui, d'autre -part, par son extrémité inférieure 71 contre le fond 72 du logement pour le palier dans le tourillon.
La pierre contre-pivot<B>73,</B> bien libre dans une noyure du tourillon, re pose sur le chaton à une distance suffisante du fond 74 de ladite noyure pour ne pas venir en contact avec lui, même lors d'un choc.
Dans l'exemple de fig. 19, le chaton 75 de la pierre percée présente, pour son centrage, une surface tronconique 76 et une arête circulaire arrondie 77 coopérant respectivement avec une arête circulaire arrondie 78 et une sur face circulaire tronconique 79 du tourillon; la partie du palier servant de butée à l'ex trémité du pivot, dans ce cas, un chaton contre-pivot, est logée dans une noyure du tourillon de la même façon que le contre- pivot de la fig. 18.
Dans l'exemple de la fig. 20, le tourillon 5, chassé dans la raquette 4, possède une rai nure circulaire 80 de section droite rectangu laire; un ressort 81 à deux branches, en forme de<B>U,</B> fait avec du fil de section droite rectan- gulaire, interposé entre le fond 82 du passage dans lequel il est logé et la surface inférieure de la rainure du tourillon, exerce une fric tion tangentielle sur ce dernier tout en main tenant pratiquement dans le pont le système raquette-tourillon sans ébat en hauteur. Pour pouvoir régler cette friction tangentielle, qui assure à la raquette son mouvement rotatif gras,
ce ressort pourrait aussi prendre appui contre les parois du passage du pont, dans lequel il est logé, et qui seraient concourantes, comme dans l'exemple de la fig. 14.
Les branches de ce ressort pourraient être un peu arquées, bien entendu, de façon à produire une tension sur le système raquette- tourillon qui lui assurerait la position en élévation.
Les ressorts découpés des fig. 4 et 8, uti lisés pour assembler le système raquette- tourillon au pont, pourraient être commandés par l'une des extrémités d'une vis se vissant dans le pont, de manière à pouvoir augmen ter et régler sa traction sur le tourillon.
Balance bridge with racket. The object of the present invention is a balance bridge with racket. This assembly is characterized in that the racket is assembled to the bridge by means of a journal, freely adjusted in a round hole of the bridge, and by assembly means which are applied to the journal and which ensure, in the same time, the bold rotary movement of the.
racket, and in that the two parts of the bearing, that pierced through by the pivot and that which serves as a stop at the end of this pi vot, are housed coaxially with the journal, so that at least one of these parts are held in place by fixing means and are removable, the racket remaining assembled to the bridge.
The accompanying drawing represents, by way of example, different embodiments of the object of the present invention.
Figs. 1 to 4 relate to the first embodiment; figs. 1 and 2 are two plan views, one from above and the other from below; fig. 3 is a section through III-III of FIG. 1; fig. 4 shows a detail.
Figs. 5 to 8 relate to the second embodiment; figs. 5 and 6 are two plan views, one from above and the other from below; fig. 7 is an axial section thereof and FIG. 8 'shows a detail.
Fig. 9 is a bottom plan view of the third embodiment and FIG. 1U is an axial section; fig. 11 shows a variation of a detail.
Fig. 12 is a bottom plan view and FIG. 13 an axial section of the fourth embodiment; figs. 14 and 15 are two views relating to the fifth embodiment.
Figs. 16 to 19 each represent a section of a variant.
In the embodiment of FIGS. 1 to 4, 1 is the balance bridge and 2 is the upper pivot of the balance axis 3. 4 is the racket force-mounted on a journal 5 which is adjusted freely and without play in the bridge.
At its lower part, this journal has a circular groove 6, the lower wall 7 of which, flat, is situated in a plane perpendicular to the axis of the balance, 8 is a spring cut in the shape of <B> U </ B> (see fig. 4)
the two branches of which are arched longingly. This spring is housed in a passage 9 made in the underside of the bridge and its two branches penetrate into the groove 6 by exerting on the racket-bolt system a traction parallel to the axis of the balance which keeps it in place while ensuring the greasy rotary movement of the racket relative to the bridge. A washer 10 is wedged between the racket and the bridge to protect the latter against any deterioration when the racket is rotated.
The journal has two cylindrical recesses 11 and 12 which serve as housing for the bearing of the upper pivot \? of the balance axis 3. This bearing comprises the pierced part of the bearing 13, that is to say a chaton, in which the pierced stone 14 is fixed and is freely mounted in a concentric hollow with the counter-pivot stone 15 .
This kitten has a cylindrical surface 16 on the outside, exactly adjusted in the recess 11, and above this cylindrical part, a transverse stop surface 17 resting on the bottom of the recess 12. The bearing is held in place by a barrel 18, carried by a leaf spring 19, and pressing by two diametrically opposed protrusions 20 on the counter-pivot 15. This spring, previously arched, its concavity in view, is fixed at one of its ends by the screw 21 , taking in a cannon driven into the bridge, and the other by the screw 24 of which the part? 3, with scope, is partially toured by a notch 23, made in the res sort.
To release the counter-pivot, it suffices to slightly unscrew the two screws 21 and 24, then to release the spring from the screw 24, by rotating it around the screw 21.
The fixed bearing, described above, is special in that the two parts of the bearing are housed in the journal while being held together independently thereof and so that they are only axially separable. The racket and the trunnion in this example could be one.
In usual watches, the pierced stone is fixed in the cock and the counter-pivot stone in a special part, called the cockerel, which is fixed by screws on the cock. The outer surface of the cockerel is generally conical and the racquet, split, is mounted with greasy friction on this surface. Compared with this arrangement, the embodiment described above has the following advantages:
The elimination of the cockle and of the adjustments, usually conical and difficult to measure, of the cockle-racket couple, suppressing which entails that, no less important, of the screws fixing the cockle with all their drawbacks and which allows a reduction of the hub of the racket and a significant increase in the diameter of the bearing stones, which allows the installation and maintenance of a greater quantity of oil, which guarantees a good working order for the watch for longer.
The reduction of the racket hub makes it possible to bring the eyebolt closer to the axis of the balance and thus to obtain, for an unregulated hairspring of a small part, a normal radius of curvature which reduces the chances of engagement of a turn of the spiral between the racket pins, during a shock, a jerk.
To add a little more oil to the bearing or to clean the stones and re-oil, it is no longer necessary to separate the. racket from the bridge and remove it from the plate, all you have to do is remove the bearing, leaving the racket-trunnion system in place. The bearing is oiled with its two parts assembled. the counter-pivot resting on the workbench. by introducing the oil and the. flowing on the counter-pivot, as should be done.
With this racket-tourillon system, the racket is not. more split and dependent on the journal for its centering with respect to the balance axis, one is sure, on the one hand, of the position of the stops for the hairspring and, on the other hand, that their radius does not vary when 'we turn it. racket. In addition, the assembly of this system to the bridge is easy and very fast and allows to obtain a very regular fat rotating movement of the racket.
In the embodiment of FIGS. 5 to 8, the racket 4 is adjusted freely and without play on the journal 5, adjusted in the same way in the bridge. This journal has, at its upper part, a circular shoulder? 5 resting on a bearing surface 26 of the racket and, at its lower part, two recti-line and parallel grooves 27 in which the two branches of a spring are secured. U 28 (see fig. 8) which is housed in a passage 29 of the bridge, being slightly curved along a cylinder whose generatrices would be parallel to its two branches.
The width of the spring and the space between its branches are made according to the dimensions between the walls of the passage 29 and respectively the bottom of the two grooves of the swivel, so as to limit the rotary movement of the latter up to 'to make it still; this spring exerts on the journal a traction parallel to the axis of the balance which is sufficient to maintain the racket between the shoulder 25 of the journal and the bridge, so that this racket rotates with greasy friction between these two parts. The journal 5 also contains a bearing similar to that of the first embodiment, which is not shown.
The leaf spring 19, properly arched beforehand, maintains the bearing in place by a single screw 30, also being screwed into a barrel integral with the bridge, which barrel serves as a support for the spring.
In the embodiment of FIGS. 9 and 10, the racket 4 is mounted freely and without play on the journal 5 adjusted in the same way in the bridge. This journal has, at its upper part, a shoulder 31, resting on a bearing surface 32 of the racket and, at its lower part, a circular groove, the lower wall 33 of which is conical. In this groove are engaged the two di verging and bevelled branches 34 and 35, of an assembly member 36 housed in a passage of the bridge and subjected to the action of an eccentric 37 capable of turning around a tenon. 38 from the bridge.
Thanks to this eccentric, it is possible to adjust the depth of the branches in question in the groove and, consequently, the traction exerted on the journal 5 and, consequently, the friction of the racquet, since this traction clamps the racquet between the 'shoulder 31 of the journal and the bridge, so that the racket can turn fat between these two parts. The member 36 could be made elastic, for example, by cutting a shaped hole along the dotted line 39, In addition, to ensure the immobility of the journal, when turning the racket,
the two branches 34 and 35 of the assembly organ could be in contact with two concurrent grooves of the journal. The pierced stone and the counter-pivot stone of the bearing, of this embodiment, are each fixed in a chaton 40, respectively 41.
These two chatons are housed freely, without play, the 40 especially, in a cylindrical core of the journal and held in place against its bottom 42 by a split ring 43, hand held elastically in said core. We could remove this ring and keep in place, against the bottom of the core of the bolt, the part serving as a stop by the pierced part which would have an elastic tab 44 (see fig. 11) allowing, by removing it a little beforehand. , to adjust it easily to greasy friction in the core.
In the embodiment of FIGS. 12 and 13, the journal 5, on which the racket 4 is forced out, has, at its lower part, a circular groove 45 whose lower pa king is frustoconical and in which the branches of a spring are engaged. B> U </B> 46. These branches are bevelled and their spacing is such that by pushing the spring more or less into the groove, the traction it exerts on the journal is adjusted.
The kitten against pivot 48 is chased in. a central hole of the journal in which the pierced part, or chaton-pad 47, is housed freely, without play, and held by a spring 49, with two branches, fixed by a screw 50, against the underside of the bridge and acting on the end of the kitten-pad which protrudes from the journal. In the embodiment of FIGS. 14 and 15, the racket 4 is mounted freely and without play on the journal which is similarly adjusted in the bridge and is clamped between a shoulder of this journal and this bridge.
The racquet-trunnion system is assembled to the bridge by a wire spring 51 in the shape of a <B> U, </B> of rectangular cross section with rounded edges, engaging in a groove with a conical lower wall of the trunnion and arranged in a housing 52 formed in the underside of the bridge and having its side walls further away at the entry end than towards the bottom.
In this way, by pushing the spring further into said housing, the branches of the latter, the ends of which bear against the aforementioned walls, come closer together, which increases the traction exerted on the journal and consequently the rotary fatty friction. of the racket. To properly maintain the spring, these walls could be made in a dovetail. The bearing arranged in this journal is no longer a fixed bearing, but a bumper bearing, similar to that which is the subject of Swiss patent No. 198992.
It comprises the pierced part or bearing body 53, in which the pierced stone is fixed and is freely adjusted, in a recess, the counter-pivot stone. This pierced part has, for its centering, a frustoconical circular surface 54 cooperating with a rounded circular edge 55 of the journal, as well as a transverse stop surface 56 cooperating with a shoulder 57 of the journal. The bearing is held in place by a spring 58.
In the example of FIG. 16, the integral racket-trunnion system is assembled to the bridge by a spring similar to that of FIG. 8; the drilled stone is driven directly into a central hole of the journal 5 and the counter-link pin is freely adjusted in a concentric hollow in which it is held by a spring.
The variant of fi * 17 differs from this embodiment by the bearing contained in the journal; this bumper bearing of the kind which is the subject of the patent. Suisse no 200929, comprises a drilled part or bearing body 59, in which is fixed the drilled stone, the counter-pivot stone, resting freely in a coaxial core of this body 59.
This body has, for its centering in the journal two on frustoconical circular faces 60 and 61 cooperating with two rounded circular edges 62 and 63 of the journal.
In the variant of fig. 18, the circular groove 66 made at the lower end of the journal 5 has a semicircular cross section and the spring 67, which engages in this groove, consists of a wire with a circular cross section curved at <B > U. </B> The pa lier is of the kind described in Swiss patent no 201043; its pierced stone is fixed in a kitten 68 having a frustoconical circular surface 69 which cooperates for its centering with a rounded circular edge 70 of the journal which bears, on the other hand, by its lower end 71 against the bottom 72 of the housing for the bearing in the journal.
The counter-pivot stone <B> 73, </B> free in a core of the journal, rests on the kitten at a sufficient distance from the bottom 74 of said core not to come into contact with it, even during a shock.
In the example of fig. 19, the kitten 75 of the pierced stone has, for its centering, a frustoconical surface 76 and a rounded circular ridge 77 cooperating respectively with a rounded circular ridge 78 and a frustoconical circular face 79 of the journal; the part of the bearing serving as a stop at the end of the pivot, in this case a counter-pivot chaton, is housed in a recess of the journal in the same way as the counter-pivot of FIG. 18.
In the example of FIG. 20, the journal 5, driven into the racket 4, has a circular groove 80 of rectangular cross section; a spring 81 with two branches, in the shape of a <B> U, </B> made with wire of rectangular cross section, interposed between the bottom 82 of the passage in which it is housed and the lower surface of the groove of the trunnion, exerts a tangential friction on the latter while keeping the racket-trunnion system practically in the bridge without fray in height. To be able to adjust this tangential friction, which gives the racket its greasy rotary movement,
this spring could also bear against the walls of the passage of the bridge, in which it is housed, and which would be concurrent, as in the example of FIG. 14.
The branches of this spring could be a little arched, of course, so as to produce a tension on the racket-trunnion system which would ensure its elevation position.
The cut-out springs of fig. 4 and 8, used to assemble the racket-trunnion system to the bridge, could be controlled by one end of a screw screwing into the bridge, so as to be able to increase and adjust its traction on the trunnion.