Procédé et appareil pour Pétirage du verre en feuille. L'invention est. relative à un procédé pour étirer le verre en feuille à partir d'une masse de verre fondu et à un appareil pour l'exécution de ce procédé. Elle a pour but de permettre d'éviter le rétrécissement de la feuille en communiquant une tension latérale à celle-ci pendant sa période de formation.
Suivant ce procédé, on exerce des forces d'extension longitudinales sur les bords de la feuille à une série de points espacés, à des vitesses d'étirage croissant successivement à mesure que la feuille s'éloigne de sa source.
L'invention peut être appliquée, par exemple, au perfectionnement du procédé Colburn d'étirage du verre en feuille, décrit par exemple dans le brevet des. Etats-Unis no' 1248809 du 4 décembre 1917. Dans ce procédé la feuille de verre est continuelle ment tirée vers le haut de la surface d'une masse peu profonde de verre fondu, et lors que la feuille a été en substance établie, mais pendant qu'elle est encore un peu plastique, elle est repliée horizontalement autour d'un rouleau plieur refroidi, puis transportée à travers un mécanisme d'étirage et d'aplatis- serrent convenable et à l'intérieur du four à recuire. Deux petits rouleaux servant à for mer les bords serrent chacun des bords de la feuille près de son point de départ.
Ces rou leaux sont actionnés à une vitesse périphéri que considérablement inférieure à celle à la quelle le verre est tiré autour du rouleau plieur. De cette façon, ces rouleaux ont non seulement pour effet que le verre de la masse de verre fondu est entraîné à une vitesse dé terminée vers le haut et à l'intérieur des bords de la feuille, mais aussi que les parties marginales du brin vertical de la feuille sont retenues en arrière par rapport au reste de la feuille et ainsi soumises à un effort d'extension.
De cette façon, les rouleaux coopèrent avec le rouleau plieur pour main- tenir la feuille à une largeur sensiblement constante et contrecarrent la tendance natu relle de la feuille à se rétrécir près de son point de départ. Toutefois, on remarquera qu'il n'existe pas d'autre moyen exerçant une tension latérale sur une partie quelconque du brin vertical de la feuille entre son point de départ et les rouleaux plieurs et;
par suite de la tendance naturelle de la feuille à se con tracter en se refroidissant ainsi .que par suite de l'allongement longitudinal à laquelle la feuille est soumise pendant cette période, la feuille devient plus étroite près du rouleau plieur qu'au point de départ. Il est en outre probable que l'absence d'une tension latérale dans la feuille pendant cette période est une des causes de certaines ondulations ou irré gularités que présente l'épaisseur de la feuille et qu'on retrouve quelquefois dans la feuille étirée.
La, présente invention peut, dans ce cas, être appliquée de la façon suivante: On pré voit une seconde paire de rouleaux de ser rage qui agissent sur le bord de la feuille en un point de son brin vertical compris entre le point de départ et l'organe plieur. Ces rou leaux sont actionnés à une vitesse périphéri que intermédiaire entre celle des rouleaux formant les bords et celle du rouleau plieur, c'est-à-dire que leur vitesse périphérique est plus grande que celle des rouleaux formant le bord, mais plus faible que celle du rou leau plieur ou dispositif tirant la, feuille.
De cette façon, une tension longitudinale est maintenue dans la. partie du bord de la feuille comprise entre les deux paires de rou leaux serrant les bords et, en même temps, une tension longitudinale est maintenue entre les rouleaux intermédiaires serrant les bords et le rouleau plieur. Par suite de ces diffé rentes vitesses des organes agissant sur la feuille et de la tension longitudinale qui en résulte, la feuille peut être maintenue d'une façon continue entre les paires supérieures de rouleaux et contrainte à suivre un trajet plus exactement vertical que si l'on ne faisait pas usage de ces rouleaux auxiliaires.
En d'au tres termes, la. tendance de la feuille à se con tracter immédiatement au-dessus des rou leaux formant les bords est contrecarrée dans une mesure telle que la, feuille finie aura une largeur plus grande qu'antérieurement et, en même temps, pendant sa période de forma tion, la feuille sera soumise à un effort laté ral continu dans la. zone située immédiate ment au-dessus de son point de départ, ce qui tendra à supprimer les ondulations ou autres inégalités susceptibles de résulter du défaut d'une tension latérale adéquate.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'appa reil pour la. mise en oeuvre du procédé selon l'invention.
Fig. 1 est une coupe verticale transver sale du récipient contenant la. masse de verre fondu, les organes servant à étirer les bords de la feuille et à plier la. feuille étant repré sentés en élévation; Fig. 2 est une élévation analogue à plus grande échelle d'un jeu d'organes formant les bords de la feuille et la tendant; Fig. 3 est une vue en bout du mécanisme de la fig. 2; Fig. 4 est un plan d'un des jeux supé rieurs de rouleaux serrant les bords et du mé canisme de support et de commande de ces rouleaux;
Fig. 5 est. une élévation à plus grande échelle d'engrenages de commande à l'aide desquels les deux jeux de rouleaux sont ac tionnés simultanément à la vitesse désirée. Cette vue est prise approximativement sui vant la ligne 5-5 de la. fig. 1; Fig. 6 est une coupe verticale longitudi nale représentant schématiquement les posi tions relatives des organes à étirer la feuille, à plier la feuille et à former les bords de la feuille. Cette coupe est prise approximative ment suivant la ligne 6-6 de la fig. 1: Fig. 7 montre une variante de détail.
La feuille de verre 1 est tirée vers le haut depuis la masse de verre fondu 2 que ren ferme le récipient 3, puis pendant qu'elle est encore un peu plastique, est pliée horizontale ment autour du rouleau plier refroidi .1. Elle est alors tirée sur des rouleaux de support convenables 5 à l'intérieur d'un mécanisme d'étirage et d'aplatissement 6. Ce mécanisme 6 fournit la force de traction servant à tirer continuellement la. feuille de verre 1 depuis la masse de verre fondu 2.
Chacun des bords de la feuille 1 est serré près de la masse 2 par une paire de rouleaux commandés 7, présentant usuellement une surface rugueuse ou molletée qui assure une prise positive sur le verre fondu passant en tre les rouleaux. Ces rouleaux 7 sont montés sur les extrémités internes d'arbres rotatifs 8. Les rouleaux auxiliaires 9 servant à étirer les bords peuvent posséder en substance la même forme que les rouleaux 7 et sont mon tés aux extrémités internes d'arbres 10 ana logues à tous égards aux arbres 8.
Les dispositifs de support et de com mande prévus pour chaque paire d'arbres 8 et 10 de chaque côté de la feuille sont en substance identiques et la description d'un de ces dispositifs suffira. Un des arbres de chaque paire d'arbres 8 ou 10 est supporté dans un palier fixe 11 porté par une plaque de support 12 ou faisant corps avec cette pla que. L'autre arbre de la. paire tourillonne dans un palier semblable 13 pivotant en 14 sur la plaque de support 12 de façon que le rouleau 7 ou 9 porté par cet arbre puisse être rapproché ou éloigné par pivotement du rou leau coopérant.
Un ressort 15, dont la com pression est réglable à l'aide d'une vis 16, est monté entre les paliers 11 et 13 de façon à obliger normalement les deux rouleaux 7 ou 9 à se rapprocher l'un de l'autre. Une manette 17 fixée sur le côté du palier mobile 13 constitue un organe commode pour faire pivoter le rouleau mobile à l'écart du rou leau coopérant en vue de permettre à la feuille d'être engagée entre les deux rou leaux. Lorsqu'on lâche la manette 17, le res sort 15 oblige les deux rouleaux à se mou voir l'un vers l'autre et à entrer élastique- ment en contact avec le bord de la feuille.
La plaque de support 12 est munie à l'un de ses bords d'une aile 18 engagée dans une creusure complémentaire d'un bâti de support 19 porté par une poutre fixe 20 disposée sur le côté de la machine. Des vis de blocage 21 passant à travers le côté opposé du bâti 19 agissent sur le bord opposé 22 de la plaque 12 pour maintenir celle-ci dans toute position fixe désirée. En desserrant les vis 21, on peut déplacer l'ensemble des rouleaux vers l'inté rieur ou vers l'extérieur par rapport au bord de la feuille de verre 1. Un courant continu d'eau ou d'autre fluide refroidissant pénètre par un tuyau 23 qui s'étend vers l'intérieur de l'arbre creux 8 et arrive à l'intérieur du rouleau 7, cette eau revenant alors par l'arbre 8 autour du tuyau 23 et s'échappant par un tuyau de sortie 24.
De cette façon, le rouleau 7 et l'arbre creux 8 sont continuellement alimentés de fluide réfrigérant constamment renouvelé. Ceci pro tège le rouleau et l'arbre de la chaleur in tense à laquelle ils sont soumis et, en même temps, exerce une action de refroidissement sur les parties marginales de la feuille, ce qui concourt à la formation de la feuille. Il est bien entendu que chacun des arbres 8 et 10 et des rouleaux 7 et 9 est muni d'un ap pareil de refroidissement individuel analogue.
Un pignon conique 25 fixé à un arbre 8 engrène avec et est actionné par, un pignon conique analogue 26 monté sur un arbre 27 recevant sa commande par l'entremise d'un joint universel 28 d'un arbre moteur 29. Deux pignons droits engrenants analogues 30 fixés respectivement aux deux arbres 8 ac tionnent les deux arbres et les rouleaux 7 à <B>là,</B> même vitesse, mais dans des sens opposés. Un pignon droit 31 fixe à l'un des arbres 8 engrène avec un pignon droit intermédiaire 32 engrenant à son tour- avec un pignon 33 fixé à l'un des arbres 10. Le pignon inter médiaire 32 est monté dans un bâti 34 sup porté à son extrémité inférieure par les deux arbres 8.
Le palier 35 d'un des arbres 8 peut coulisser dans des rainures 36 du corps principal du bâti 34 et permet aux arbres 8 d'être rapprochés ou écartés l'un de l'autre pour modifier la position des rouleaux 7. Deux pignons droits engrenants 37 fixés respectivement aux deux arbres 10 action nent ceux-ci à la même vitesse, mais dans des sens opposés. Les rapports des divers engre nages 31, 32; 33 sont calculés de telle sorte que les arbres 10 tournent à une vitesse un peu plus grande que les arbres 8. De cette façon, la. vitesse" périphérique de la-paire su périeure de rouleaux 9 est un peu plus grande que la vitesse périphérique des rouleaux in férieurs 7 formant les bords.
Dans le fonctionnement normal des ma chines de cet type à étirer les feuilles, comme décrit dans le brevet Colburn susmentionné, les rouleaux 7 formant les bords sont action nés à une vitesse périphérique considérable ment inférieure à la. vitesse linéaire commu niquée au corps de la feuille considérée dans son ensemble par le dispositif d'étirage prin cipal 6.
De cette façon, les rouleaux à com mande positive 7 élèvent le verre fondu de la. masse de verre fondu 2 et l'introduisent dans les bords marginaux de la feuille à une vitesse assez faible, après quoi ce verre mar ginal est tendu ou allongé pendant son mou vement vertical jusqu'au rouleau plieur 4 jusqu'au moment où les parties marginales de la feuille ont atteint la vitesse communi quée à la feuille entière par le mécanisme d'étirage 6. De cette façon, la largeur finale de la, feuille continue est maintenue prati quement constante, mais la. feuille se rétrécit considérablement dans son passage des rou leaux 7 formant les bords au rouleau plieur 4 comme indiqué par les lignes en pointillé 38 de la fig. 1.
Lorsqu'on fait usage des rouleaux d'éti rage supplémentaire 9, on tend la. feuille en core plastique à l'aide de crochets ou d'autres outils convenables jusqu'au moment où elle s'engage entre les rouleaux commandés 9. Comme ces rouleaux 9 sont actionnés à une vitesse plus grande que les rouleaux 7, une tension ou force d'étirage longitudinale sera exercée sur la partie du bord de la feuille comprise entre les rouleaux 7 et 9 et la feuille restera en prise avec les deux paires de rou leaux. En même temps, comme les rouleaux 9 sont actionnés à une vitesse plus faible que le mécanisme d'étirage 6, il y aura aussi une force d'extension entre les rouleaux 9 et le rouleau plieur 4.
On a découvert que le résultat de cette opération d'étirage est. que la largeur de la feuille de verre 1 sera main tenue pratiquement constante depuis la source de verre jusqu'au rouleau plieur 4, point au quel elle s'est solidifiée dans une mesure telle qu'il ne se produit presque plus de contrac tion latérale. En même temps, l'effort d'ex- tension latéral additionnel communiqué à la feuille pendant sa. période de formation tend à supprimer les ondulations ou autres inéga lités superficielles qui pourraient autrement exister dans la feuille.
On a remarqué que lorsqu'on fait usage des rouleaux de bord additionnels 9, le mé nisque 39, c'est-à-dire le bourrelet de verre élevé de la masse de verre fondu au pied de la feuille, est plus épais et s'élève à une hau teur plus grande qu'antérieurement. Il s'en suit que ces rouleaux auxiliaires se compor tent en quelque sorte de façon à tirer et in troduire réellement dans la feuille une quan tité de verre plus grande et ne tendent pas simplement dans une mesure plus grande le verre tiré par le mécanisme d'étirage 6 et les rouleaux marginaux 7, quoique la. feuille soit en même temps soumise à un effort d'exten sion latéral plus grand qu'antérieurement.
La distance des rouleaux 9 au-dessus des rouleaux 7 peut être modifiée, mais il con vient que cette distance ne soit pas suffisante pour amener les rouleaux 9 à. l'extérieur de la zone de formation initiale de la feuille. Il convient que la. feuille 1 reste suffisamment plastique pour être maintenue engagée par la surface molletée des rouleaux 9.
Il n'est pas nécessaire que les rouleaux 7 et 9 possèdent la forme cylindrique exacte représentée dans les fig. 1, 2 et 4, quoique cette forme ait donné de bons résultats. Les rouleaux inférieurs peuvent posséder la forme représentée en 40 sur la fig. 7 de fa çon à constituer une surépaisseur ou bourrelet sur la feuille. Les rouleaux supérieurs peu vent aussi recevoir cette forme ou, s'ils re çoivent une forme cylindrique comme en 9, ces rouleaux auront une masse de verre plas tique plus épaisse à. serrer, ce qui assurera une prise plus positive sur la feuille. Beau coup d'autres formes de surfaces de serrage pourraient être données à ces rouleaux sans s'écarter de l'esprit de cette invention.
A method and apparatus for drawing sheet glass. The invention is. relating to a method for drawing sheet glass from a mass of molten glass and to an apparatus for carrying out this method. Its purpose is to make it possible to avoid the shrinkage of the sheet by imparting lateral tension to the latter during its period of formation.
In this process, longitudinal extension forces are exerted on the edges of the sheet at a series of spaced points, at stretching speeds increasing successively as the sheet moves away from its source.
The invention can be applied, for example, to the improvement of the Colburn process for drawing sheet glass, described for example in the patent. USA No. 1248809 of December 4, 1917. In this process the glass sheet is continuously pulled up from the surface of a shallow mass of molten glass, and as the sheet has been substantially established, but while still somewhat plastic, it is folded horizontally around a cooled folding roll, then transported through a suitable stretching and flattening mechanism and into the annealing oven. Two small edge-forming rollers clamp each edge of the sheet near its starting point.
These rollers are operated at a peripheral speed considerably lower than that at which the glass is drawn around the folding roller. In this way, these rollers not only have the effect that the glass of the molten glass mass is driven at a defined speed up and inside the edges of the sheet, but also that the marginal parts of the vertical strand. of the sheet are retained behind relative to the rest of the sheet and thus subjected to an extension force.
In this way, the rollers cooperate with the folding roller to hold the sheet at a substantially constant width and counteract the natural tendency of the sheet to shrink near its starting point. However, it will be appreciated that there is no other means exerting a lateral tension on any part of the vertical strand of the sheet between its starting point and the folding rollers and;
as a result of the sheet's natural tendency to contract on cooling so that as a result of the longitudinal elongation to which the sheet is subjected during this period, the sheet becomes narrower near the folding roll than at the point of departure. It is further probable that the absence of lateral tension in the sheet during this period is one of the causes of certain corrugations or irregularities in the thickness of the sheet which are sometimes found in the stretched sheet.
The present invention can, in this case, be applied as follows: A second pair of clamping rollers can be seen which act on the edge of the sheet at a point of its vertical strand between the starting point and the folding organ. These rollers are actuated at a peripheral speed that is intermediate between that of the rollers forming the edges and that of the folding roller, that is to say that their peripheral speed is greater than that of the rollers forming the edge, but lower than that of the edge rollers. that of the folding roll or device pulling the sheet.
In this way, a longitudinal tension is maintained in the. part of the edge of the sheet between the two pairs of rollers clamping the edges and, at the same time, a longitudinal tension is maintained between the intermediate rollers clamping the edges and the folding roller. As a result of these different speeds of the members acting on the sheet and the resulting longitudinal tension, the sheet can be held continuously between the upper pairs of rollers and forced to follow a more exactly vertical path than if the sheet These auxiliary rollers were not used.
In other words, the. tendency of the sheet to contract immediately above the edge rolls is thwarted to such an extent that the finished sheet will have a greater width than before and, at the same time, during its forming period, the sheet will be subjected to a continuous lateral force in the. area immediately above its starting point, which will tend to suppress ripples or other unevenness which may result from the lack of adequate lateral tension.
The accompanying drawing shows, by way of example, an embodiment of the apparatus for the. implementation of the method according to the invention.
Fig. 1 is a vertical cross section of the container containing the dirty. mass of molten glass, the members serving to stretch the edges of the sheet and to bend it. leaf being represented in elevation; Fig. 2 is a similar view on a larger scale of a set of members forming the edges of the sheet and stretching it; Fig. 3 is an end view of the mechanism of FIG. 2; Fig. 4 is a plan of one of the upper sets of rollers clamping the edges and of the mechanism for supporting and controlling these rollers;
Fig. 5 is. a larger scale elevation of control gears by means of which the two sets of rollers are actuated simultaneously at the desired speed. This view is taken approximately along line 5-5 of the. fig. 1; Fig. 6 is a longitudinal vertical section schematically showing the relative positions of the members for stretching the sheet, for folding the sheet and for forming the edges of the sheet. This section is taken approximately along line 6-6 of FIG. 1: Fig. 7 shows a detail variant.
The sheet of glass 1 is pulled upwards from the mass of molten glass 2 in the container 3, then while it is still a little plastic, is folded horizontally around the cooled folding roll. 1. It is then pulled over suitable support rollers 5 within a stretching and flattening mechanism 6. This mechanism 6 provides the pulling force to continuously pull the. glass sheet 1 from the molten glass mass 2.
Each of the edges of the sheet 1 is clamped close to the mass 2 by a pair of driven rollers 7, usually having a rough or knurled surface which ensures a positive grip on the molten glass passing between the rollers. These rollers 7 are mounted on the inner ends of rotating shafts 8. The auxiliary rollers 9 serving to stretch the edges may have substantially the same shape as the rollers 7 and are mounted on the inner ends of shafts 10 the same. respect for trees 8.
The support and control devices provided for each pair of shafts 8 and 10 on each side of the sheet are substantially identical and the description of one of these devices will suffice. One of the shafts of each pair of shafts 8 or 10 is supported in a fixed bearing 11 carried by a support plate 12 or integral with this pla that. The other tree in the. pair journals in a similar bearing 13 pivoting at 14 on the support plate 12 so that the roller 7 or 9 carried by this shaft can be brought together or away by pivoting of the cooperating roller.
A spring 15, the com pressure of which is adjustable by means of a screw 16, is mounted between the bearings 11 and 13 so as to normally force the two rollers 7 or 9 to approach one another. A handle 17 fixed to the side of the movable bearing 13 constitutes a convenient member for pivoting the movable roller away from the cooperating roller in order to allow the sheet to be engaged between the two rollers. When the lever 17 is released, the res exits 15 force the two rollers to move towards each other and to come into elastic contact with the edge of the sheet.
The support plate 12 is provided at one of its edges with a wing 18 engaged in a complementary recess of a support frame 19 carried by a fixed beam 20 placed on the side of the machine. Locking screws 21 passing through the opposite side of the frame 19 act on the opposite edge 22 of the plate 12 to hold the latter in any desired fixed position. By loosening the screws 21, the set of rollers can be moved inward or outward with respect to the edge of the glass sheet 1. A continuous stream of water or other cooling fluid enters through a pipe 23 which extends towards the interior of the hollow shaft 8 and arrives inside the roller 7, this water then returning through the shaft 8 around the pipe 23 and escaping through an outlet pipe 24.
In this way, the roller 7 and the hollow shaft 8 are continuously supplied with constantly renewed coolant. This protects the roll and the shaft from the intense heat to which they are subjected and, at the same time, exerts a cooling action on the marginal parts of the sheet, which contributes to the formation of the sheet. It is understood that each of the shafts 8 and 10 and of the rollers 7 and 9 is provided with a similar individual cooling device.
A bevel gear 25 fixed to a shaft 8 meshes with and is actuated by a similar bevel gear 26 mounted on a shaft 27 receiving its control through a universal joint 28 of a driving shaft 29. Two meshing spur gears analogues 30 respectively attached to the two shafts 8 actuate the two shafts and the rollers 7 at <B> there, </B> the same speed, but in opposite directions. A spur gear 31 fixed to one of the shafts 8 meshes with an intermediate spur gear 32 meshing in turn with a gear 33 fixed to one of the shafts 10. The medial gear 32 is mounted in a frame 34 supported at its lower end by the two shafts 8.
The bearing 35 of one of the shafts 8 can slide in grooves 36 of the main body of the frame 34 and allows the shafts 8 to be brought closer or apart from one another to modify the position of the rollers 7. Two spur gears gears 37 attached respectively to the two shafts 10 actuate the latter at the same speed, but in opposite directions. The reports of the various gears 31, 32; 33 are calculated such that the shafts 10 rotate at a somewhat greater speed than the shafts 8. In this way, the. peripheral speed of the upper pair of rollers 9 is somewhat greater than the peripheral speed of the lower rollers 7 forming the edges.
In the normal operation of machines of this type for drawing sheets, as described in the aforementioned Colburn patent, the edge rollers 7 are operated at a peripheral speed considerably less than 1. linear speed communicated to the body of the sheet considered as a whole by the main stretching device 6.
In this way, the positively driven rollers 7 lift the molten glass from the. mass of molten glass 2 and introduce it into the marginal edges of the sheet at a fairly low speed, after which this marginal glass is stretched or stretched during its vertical movement up to the folding roller 4 until the moment when the parts Margins of the sheet have reached the speed imparted to the entire sheet by the stretching mechanism 6. In this way, the final width of the continuous sheet is kept substantially constant, but the. sheet narrows considerably in its passage from the rollers 7 forming the edges to the folding roller 4 as indicated by the dotted lines 38 in FIG. 1.
When the additional stretching rollers 9 are used, the. core plastic sheet using hooks or other suitable tools until it engages between the controlled rollers 9. As these rollers 9 are operated at a greater speed than the rollers 7, a tension or Longitudinal stretching force will be exerted on the part of the edge of the sheet between rollers 7 and 9 and the sheet will remain in engagement with the two pairs of rollers. At the same time, since the rollers 9 are operated at a slower speed than the stretching mechanism 6, there will also be an extension force between the rollers 9 and the folding roll 4.
It was discovered that the result of this stretching operation is. that the width of the glass sheet 1 will be kept practically constant from the source of the glass to the folding roller 4, at which point it has solidified to such an extent that hardly any lateral contraction occurs . At the same time, the additional lateral extension force imparted to the sheet during its. period of formation tends to remove ripples or other surface unevenness which might otherwise exist in the sheet.
It has been noticed that when the additional edge rollers 9 are used, the me nisque 39, that is to say the raised glass bead of the mass of molten glass at the foot of the sheet, is thicker and s 'raised to a greater height than before. It follows that these auxiliary rollers behave in some way to actually pull and introduce into the sheet a greater quantity of glass and do not simply tension the glass drawn by the mechanism to a greater extent. 'stretching 6 and the marginal rollers 7, although the. sheet is at the same time subjected to a lateral extension force greater than before.
The distance of the rollers 9 above the rollers 7 can be varied, but it should be noted that this distance is not sufficient to bring the rollers 9 to. outside of the initial sheet formation area. It is appropriate that the. sheet 1 remains sufficiently plastic to be kept engaged by the padded surface of the rollers 9.
The rollers 7 and 9 need not have the exact cylindrical shape shown in Figs. 1, 2 and 4, although this form has given good results. The lower rollers may have the shape shown at 40 in FIG. 7 so as to constitute an extra thickness or bead on the sheet. The upper rollers can also receive this shape or, if they receive a cylindrical shape as in 9, these rolls will have a mass of plastic glass thicker than. tighten, which will ensure a more positive grip on the sheet. Many other forms of clamping surfaces could be given to these rollers without departing from the spirit of this invention.