Carburateur pour moteurs à explosions. La présente invention a pour objet un carburateur pour moteurs à explosions, établi en vue d'un réglage de l'alimentation en car burant suivant les besoins du moteur, et qui comporte des moyens à alimentation en car burant pour produire un mélange gazeux renfermant certaines proportions de carbu rant et d'air pour le fonctionnement normal du moteur et des moyens d e réglage automa tiques pour faire varier les proportions d'air et de carburant suivant la dépression produite par le moteur.
Sur le dessin annexé, on a représenté, à titre d'exemple, trois formes d'exécution de l'objet de l'invention.
La fi-. 1 est: une coupe verticale d'une forme d'exécutio=n avec papillon étrangleur représenté complètement ouvert en traits pleins et fermé en pointillé; La fig. 2 est une coupe analogue par tielle d'une autre forme d'exécution; La fig. 3 est une coupe partielle d'une troisième forme d'exécution; La fig. 4 est une vue en plan, de cette der rière. Si l'on se reporte à la fig. 1, on voit que 10 désigne le corps du carburateur compor tant un réservoir de carburant à niveau cons tant.
De ce réservoir part une conduite 12 par laquelle s'.éooule le carrburant. Sur cette con duite, est monté un gicleur 13, qui se pro longe vers le haut et se termine dans un dif fuseur, cette disposition servant à l'alimenta tion normale, ,en carburant, de ce diffuseur. Un tuyau 140 communique avec la conduite 12,à l'extrémité de celle-ci, qui est située au delà du gicleur 13.
Le tuyau 140 est relié à une chambre horizontale 14 communiquant avec un gicleur 15 qui pénètre dans la cham bre de mélange du corps de carburateur 10, -dessus du gicleur 13, le tuyau 140 et la <B>î</B> au chambre 14 constituant- ainsi une dérivation ou une canalisation supplémentaire pour l'ar rivée de carburant. Un cylindre 17 communi que avec cette dérivation par un canal 16. Un piston 18 est monté dans ce cylindre.
De petites lumières 19 sont percées dans la paroi du cylindre, au delà du piston, et mettent le cylindre en communication avec l'atmosphère. De l'autre côté du -piston, un conduit 20 relie le cylindre au corps de carburateur 10 et débouche dans ce dernier, au delà du papil lon étrangleur. Ainsi le cylindre 17 est sou mis, au-dessus du piston, à l'aspiration du moteur.
Le piston présente, sur sa face infé rieure, une saillie 21. Celle-çi constitue une soupape pouvant s'appliquer sur l'orifice supérieur du canal 16 qui fait. communiquer la dérivation avec l'atmosphère par l'inter médiaire de la partie du cylindre située au- dessous du piston. La saillie 21 ferme le ca nal 16 quand et aussi longtemps que la dé pression qui règne au delà du papillon étrangleur est trop faible pour soulever le piston; par suite, il se produira, à travers la dérivation, vers le corps de carburateur et en deçà du papillon étrangleur, un écoulement de carburant qui enrichira le mélange ga zeux.
Comme le carburant destiné à enri chir le mélange gazeux est prélevé sur la réserve constante du réservoir à niveau cons tant, cet écoulement continuera. aussi Ion temps que les besoins du moteur le nécessi teront et ceci est un avantage important ils cette forme d'exécution, si l'on compare cella- oi avec les dispositifs d'accélération connus dans lesquels la réserve de carburant est li mitée à un tel point que cette réserve pe;
it s'épuiser avant que les conditions de fonc tionnement du moteur changent, ces condi tions nécessitant, pour la reprise, une quair- tit6 supplémenatire de carburant. Lorsque la dépression qui règne au delà du papillon étrangleur est assez grande pour soulever et maintenir soulevée, de dessus son sièoe, la soupape du piston, l'écoulement du carbu rant à travers la dérivation précitée sera inaantanément interrompu à. cause de l'arri vée de l'air dans cette dérivation.
L'alimen tation en carburant destiné à enrichir 1_e mé- l-e gazeux est entièrement commandée par la dépression qui règne au delà du papillon étrangleur et, par suite, ne dépend pas de la position de celui-ci, en sorte que, par exem ple, aux faibles vitesses, avec un papillon étrangleur largement ouvert, du carburant d'enrichissement sera fourni et que l'a.rrivée de ce carburant complémentaire sera inter- rompue, quand on aura, atteint une vite#5,#e déterminée d'avanoe, par exemple la moitié de la.
vitesse maximum, même s'il arrive que le papillon étrangleur est laissé complètement ouvert. Que l'on marche au ralenti, sous faible charge, ou à grande vitesse, c'est: la dépression régnànt au delà du papillon étrangleur qui soulèvera. la soupape du pis ton, et, dans ce cas, il ne se produira, aucun écoulement de carburant additionnel.
Quand la soupape 21 du piston repose sur son siège et qu'il se produit un écoulement -de carburant additionnel, il peut être à désirer que l'on admette de l'air en faible quantité dans la dérivation précitée, afin d'accélérer l'écoulement du carburant dans le carburateur, et aussi à cause de l'effet d'émulsion produit par l'air admis dans le courant de carburant. Ce r-sultat peut être atteint nu moyen d'une petite lumière ?? per cée dans. la saillie 21 sErv ant de sou pape,
lumière dont la grandeur permet l'admission de l'air saris que l'arrivée de car burant soit interrompue. Comme la lumière d'admission d'air ?? est. au-dessus du niveau de l'essence et n'est à aucun moment noyée dans le carburant, cette lumière ne fait pas fonctionner le dispositif comme un --icleiir d'oii le carburant sort par aspiration.
L.adit@- lumière d'admission d'air 22 peut ecpend@nt être supprimée.
Pour fournir, au dispositif cl'aliment'itiwi un carburant additionnel, du carburant -ii quantité mesurée, on a. recours à un disposi tif mesureur comportant des moyens destin:;- à maintenir, pendant le fonctionnement du dispositif d'alimentation en carburant addi- tionnel. entre les quantités d'air et du car burant, un rapport défini, dont. les variations.
en fonction de la vitesse du moteur, soient rc-- présentées par une courbe donnée.' Dans but, on a, vis4, dan; la dérivation précitée, un bouchon fileté 23 traversé par un canal de gicleur 2-t, ce canal ayant un diamètre infé rieur à celui de la, dérivation qui relie ledit canal au carburateur. Le bouchon ?3 est monté dans rire chambre qui est fermée par une vis amovible<B>25</B> qui permet l'enlèvement de ce bouchon, quand on le désire.
Ledit dis- pôsitif mesureur est logé à l'endroit où le canal 16, qui vient du cylindre 17, se ter mine dans la dérivation précitée.
La section du canal 16 est beaucoup plus grande que la section de la partie située au delà de l'organe mesureur 23, de la dérivation; par suite, quand le papillon étrangleur étant fermé, la soupape 21 du piston 18 est soule vée par la dépression exercée par le moteur, le carburant ne s'écoule pas à travers le dis positif mesureur.
La. paroi du cylindre 17 est munie d'une chemise extérieure 26 qui masque les lumières 19, afin d'empêcher la poussière de pénétrer dans le cylindre.
Le carburateur décrit permet de fournir au moteur une quantité additionnelle de Par burant, quand le moteur se trouve dans des conditions qui l'empêchent de fonctionner d'une manière sltisfaisa.nte ou d'avoir un bon rendement, le moteur ne recevant qu'un mé lange pauvre, avec lequel il pourrait avoir un bon rendement dans ce qu'on peut appeler les conditions normales. Ainsi, jusqu'au mo ment où le moteur est chaud, ou jusqu'au moment où les parties intérieures du moteur, telles que le piston, les parois de la. chambre de combustion, les soupapes et les bougies, atteïgnent leur température normale, il est in diqué qu'une quantité additionnelle de carbu rant soit fournie, et cette quantité addition nelle est nécessaire quand le moteur marche avec.
le papillon étrangleur complètement ou vert et que les pulsationsi,qui se produisent dans le corps de carburateur ont pour résul tat de projeter du carburant, en dehors du courant d'air, sur les parois du corps de car burateur et, par suite, de diminuer la quan tité de carburant fournie au moteur par le fonctionnement ordinaire du carburateur.
La fi-. 2 représente une forme d'exécu tion clans laquelle l'organe 27, qui sert à la fois de piston et de soupape, est soumis à l'action d'un ressort 28, destiné à accélérer le retour, sur son siège, de la soupape qui agi rait de manière à modifier la composition du mélange gazeux; quand l'organe servant de piston et de soupape repose sur son siège, au cun passage n'est ménagé à l'air vers le cou rant de carburant, à travers la dérivation 1-1; la saillie 210 de la soupape est un tube qui peut coulisser sur une tubulure 29 prolon geant le canal 16 branché sur la dérivation 14.
Pour permettre d'appliquer l'invention aux carburateurs tels que celui de la voiture Tord, sans qu'on soit obligé de percer le car burateur, on peut avoir recours à la forme d'exécution représentée sur les fig. 3 et 4. Dans ce cas, le carburateur est pourvu, en tre son corps et la bride de la. tubulure d'as piration du moteur, d'une mince plaque évi dée 30 percée de trous 31 destinés au pas sage de boulons d'assemblage. Un cylindre 32, renfermant un organe 33 qui sert à la, fois de piston et de soupape, est venu de fonte avec ladite plaque, mais pourrait aussi être fixé à celle-ci de toute autre manière.
De l'évide ment central 34 de la plaque 30, qui établit une communication libre entre le corps de carburateur et la tubulure d'aspiration, part un canal 35 destiné à soumettre le piston à la dépression produite par le moteur, dépres sion qui commande le mouvement du piston.
Le piston 33 comporte une tige tubulaire 36; l'extrémité intérieure de cette tige débouche dans l'évidement 34 de la plaque 30 .et s'évase de manière à former une soupape 37 qui re pose sur un siège 38 porté par l'extrémité adjacente d'un tube 39; ce tube fait partie d'une canalisation qui sert à l'arrivée de car burant et qui est reliée avec une tubulure d'alimentation de carburant dont est muni le carburateur;
un gicleur 40 monté dans cette canalisation pulvérise le carburant dans le tube 39 dans lequel se produit un mélange d'air et de carburant, de l'air étant fourni à ce tube par un canal de dérivation 41 qui est en communication avec l'atmosphère par une lumière 42 fermée par une soupape 43 qui assure une dépression sensiblement constante à l'extrémité du gicleur 40, alors que le car burant sort constamment de ce gicleur; on peut opérer un réglage de ce mélange en remplaçant la. soupape à bille par une autre d'un diamètre différent.
Un ressort à boudin 44, monté entre le fond du cylindre 32 et le piston 33, soulève la soupape 3"c de dessus son siège, quand la dépression le permet; l'air arrive alors à tra- vers la tige 36 du piston, dont l'extrémité externe communique avec l'atmosphère par des ouvertures percées dans un chapeau -15 destiné à empêcher l'entrée de la poussière.
Quand le papillon étrangleur est fermé, les rentrée; d'air, qui appauvriraient le mélange g1azeux. sont empêchées par une rondelle 46 en cuir souple ou en une substance analogue, rondelle qui est fixée au piston et qui repose sur l'extrémité du cylindre, quand le piston est déplacé vers l'intérieur par la dépression.
Dans cette exemple d'application à des voitures Ford, le carburateur peut être réglé pour un mélange gazeux pauvre et avoir des reprises rapides, ce qui augmentera le couple ni-iteur et ce qui permettra. d'économiser du cai,burant.
L'ezp(@rience a prouvé qu'une quantité scnsibleinent constante de carburant devra être ajoutée à la quantité de carburant en ali- nientation ordinaire avec le papillon étran- gleur coiriplètement ouvert pour des vitesses comprises entre hait et vingt-neuf l@iloinètres l 'à heure;
cette condition < peut être réalisée ncr les carburateurs décrits.
Vu avantage important de ces ca.rbura- ti@urs est que l'enrichissement du mélange gazeux a.
lien dans (les proportions supé- rieures à celle pour laquelle le c.a.rburatur est rclé, cet enrichissement ayant lieu pendant les pre#miers tours du moteur, quand celui-ci vient., d'être mis en marelle, ou jusqu'au mo ment où il sc produit. dans la tubulure d'as piration du moteur,
une dépression suffisante pour soulever l'organe servant de piston et il- soupape.