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APPAREIL COUPE-MATELAS PNEUMATIQUE POUR ASSORTIMENT DE CARDES
La présente invention se rapporte à un appareil coupe.., mate 11. pneumatique pour assortiment de cardes.
Dans les assortiments de cardes classiques le voile détaché du peigneur de la carde plocteuse s'enroule autour d'un tambour pour former un matelas. Lorsque ce matelas atteint une certaine épaisseur, il doit tire détaché et permettre ainsi la constitution d'un nouveau matelas.
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A cet effet, le tambour possède à sa périphérie deux ouvrants commandés par un système de cames et de bielles.
L'ouverture de ces ouvrants déchire le matelas qui est alors happé par deux rouleaux d'appel qui suivent le tambour..
Les dispositifs connus ont comme inconvénients princi". paux :
1) aux grandes vitesses de sortie qui sont habituelles dans le matériel actuellement construit, la commande par cames et bielles ne permet pas une ouverture assez rapide ;
2) la largeur donnée actuellement aux cardes, beaucoup plus importante qu'auparavant, alourdit considérablement le mécanisme ;ce mécanisme par ailleurs devient lui-même délicat et subit des déformations suite aux efforts excès- ' sifs qui lui sont demandés,
La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients et vise à : là donner une grande vitesse de réponse aux impulsions reçues et faire en sorte que l'ouverture des ouvrants s'effectue beaucoup plus rapidement ;
2) permettre au dispositif d'exercer son action en plusieurs endroits sur toute la longueur du tambour sans que ni les ouvrants, ni le mécanisme de commande ne présente des symptômes de déformation.
Ce dispositif est caractérisé en ordre principal en ce que l'ouverture des ouvrants est commandée par des tiges de pistons dont le déplacement dans des cylindres se trouvant à l'intérieur du tambour est commandé par une vanne électro-pneuma- tique produisant l'inversion dans l'arrivée de l'air ou d'un autre fluide sous pression à l'une ou l'autre extrémité du cylin- dre.
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Dans la réalisation pratique de l'invention,. les pistons pneumatiques sont articulés à leur extrémité sur un axe porté par l'ouvrant tandis que les cylindres sont montés sur des axes portés par le tambour.
L'invention sera expliquée et des-exemples de réalisation pratique seront donnés en se référant aux dessins dans lesquels :
La figure 1 est une vue schématique représentant l'ensemble de la carde comprenant le dispositif de coupe- matelas objet de l'invention.
La figure 2 est une vue schématique représentant la chargeuse-peseuse.
Les figures 3 , 3A et 3B et 4, 4A et 4B sont destinées à illustrer la construction et le fonctionnement des pistons et cylindres pneumatiques ; les figures 3 et 3 A montrent les ouvrants en position d'ouverture et les figures 4 et 4A les montrent immédiatement après fermeture..-
Les figures 5, 5A et 5B montrent l'équipement pneumatique et plus particulièrement la coopération des cylindres pneumatiques avec la vanne électro-pneumatique.
Sur la figure 1 des dessins ci-joints, on a repré- senté l'ensemble d'une carde comprenant la chargeuse-peseuse 1, les cylindres d'entrée 2, le cylindre rouletabosse 3, le ; cylindre transporteur 4, le cylindre-tambour 5 sur lequel se trouvent des cylindres travailleurs 6 et des cylindres dépouil- leurs 7 ; un cylindre volant 8 ainsi que deux cylindres évapo- râleurs 9 se trouvent également sur le tambour. A la sortie de est la machine est prévu le cylindre-peigneur 10 ; le voile déta- et ché du eylindre-peigneur par-un peigne Il/est amené au coupe- matelas.
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En 12, on a représenté le tambour autour duquel le voile détaché du peigneur s'enroule pour former un matelas.
La chargeuse comprend (figure 2) un bac 13 dans lequel la matière à carder est placée ; cette matière est diri- gée par un tablier de fond 14 contre un tablier élévateur 15 garni de pointes qui transporte la matière dans un bac peseur 16.
Lorsque le poids désiré de matière dans le bac 16 est atteint, ce bac descend et en descendant agit sur un levier 17 lequel actionne un contact 18 (microswitch) qui coupe un circuit intervenant de manière à arrêter le tablier élévateur 15.
Le bac peseur 16 s'ouvre alors par un système de came et levier et la matière tombe sur un tablier alimentaire 19 (figures 1 et 2) d'où elle est dirigée vers les cylindres d'entrée 2.
Après les cylindres d'entrée 2, la matière entre dans la carde prqrement dite, constituée par un ensemble de cylindres 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, qui ont pour bat d'ouvrir la matière et de rendre les fibres plus ou moins parallèles.
La matière est alors sous forme de voile, détachée du cylindre final 10, appelé peigneur, par l'action du mouvement de peigne II. Ce voile s'enroule autour du cylindre 12 du coupe- matelas.
Le coupe-matelas a donc comme but de former par super- position du voile, le matelas proprement dit. Lorsque le matelas a atteint un certain poids ou une certaine épaisseur, le manchon qu'il constitue doit être déchiré d'une manière régulière pour permettre son évacuation. A cette fin, le tambour 12 est muni des ouvrants 25 (figure 4 A) dont l'ouverture a lieu lorsque le matelas doit être détaché pour être dirigé vers les cylindres d'appel 26-27 qui sont deux cylindres lisses, métalliques ou en bois, dont l'inférieur 27 est commandé par des pignons (non repré- sentés) et dont le supérieur est simplement posé sur l'inférieur et entraîné par contact.
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Conformément à l'invention, l'ouverture des ouvrants est commandée, par des tiges 28 des pistons pneumatiques qui sont articulés à leur extrémité sur des axes 29 portés par les ouvrants et qui s'introduisent dans des cylindres 30 montés à pivot sur des axes 31 portés par un support 311 fixé sur l'arbre 32 du tambour 12.
Ces cylindres 30 participent à la rotation du tambour. L'arbre 32 du tambour 12 (figure 5) qui tourne dans des paliers 33 ;figure 3B) possède sur une partie de sa longueur, un conduit 34 servant à l'alimentation en air comprimé d'une vanne électromagnétique 35 (figure 5) commandant l'inversion de l'arrivée de l'air comprimé aux cylindres 30.
Le conduit 34 reçoit l'air comprimé d'une conduit* 36 raccordée à un joint tourant 37 situé à une extrémité de l'arbre 32.
De la vanne 35 partent des canalisations 3-39 (figure 5) allant respectivement à chacune des extrémités des cylindres 30.
Sur l'arbre 32 sont fixées les deux cames 40-41 (figure 3 - figure 3B) portant les ergots 42-43 pouvant agir sur les deux contacts (microswitchs) 44-45 portés par un support 46 et qui coopèrent avec le contact tournant 47 par l'intermédiaire du conducteur 49 (figure 5).
Le contact tournant 48 est relié directement à la source de courant par le conducteur 50 tandis qu'un conducteur 51 venant également de la source de courant est raccordé au microswitch 24 qui est lui-même relié aux microswitchs 44-45 par un conducteur 52.
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Lorsque l'épaisseur ou le poids du matelas désiré est obtenu sur le tambour 12 du coupe-matelas, le contact 24 est fermé.
La commande de ce contact 24 peut se faire de deux manières : a) soit par un index réglable 23, se trouvant sur un levier 21 qui pivote autour d'un axe fixe 22 et qui porte à son autre extré- mité un rouleau tâteur 20,
Suivant l'épaisseur du matelas, le rouleau 20 s'écartera du tambour 12 et, à partir d'une certaine position, fermera le contact 24. b) soit par un compteur mécanique avec présélecteur qui compte le nombre de pesées effectuées par le bac 16 et qui ferme le contact 24 après que le bac 16 a effectué le nombre de pesées présélectionné par 1' opérateur.
Le contact 24 est monté en série avec les contacts 44 et 45 lesquels sont fermés par les ergots 42 et 43 portés par les cames 40 et 41.
Lorsque les contacts 24 et 45 sont fermés (figure 5A), le courant ouvre la vanne électro-pneumatique 35 pour laisser entrer l'air comprimé dans les cylindres 30 ce qui a pour effet que les pistons 28 se déplacent dans ces cylindres et que les ouvrants s'ouvrent (figure 5A).
L'ouverture des ouvrants est donc seulement possible lorsque le matelas aura atteint un certain poids ou une certaine épaisseur, et lorsque le tambour se trouve dans une position déterminée dépendant de la protubérance 42 sur lucarne 40 qui agit sur le microswitch 44,
Il est en effet nécessaire que l'ouverture des ouvrants se fasse à une position du tambour bien déterminée pour pouvoir présenter le matelas aux deux cylindres d'appel 26 et 27.
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La fermeture des ouvrants se fait par la same 41 qui par le microswitch 45 coupe le courant sur la vanne électro- pneumatique (figure 5B).
De ce fait l'arrivée de l'air comprimé se fait de l'autre côté du cylindre, ce qui provoque la fermeture des ouvrants.
Suivant une variante, on peut prévoir à l'extérieur du tambour 12 un cylindre tâteur 20 (figure 3) porté par un levier 21 qui peut osciller autour d'un axe 22 et qui porte un index réglable 23 pouvant agir sur un contact électrique 24 de lorsque l'épaisseur désirée/:-matelas est atteinte.
Le tambour 12 est muni des ouvrants 25 dont l'ouverture , le a lieu lorsque matelas doit être détaché pour être dirigé vers les cylindres d'appel 26-27 qui et deux cylindres lisses métal- ' liquea ou en bois dont l'inférieur 27 est commandé par des pignons (non représentés) et dont le supérieur est simplement posé sur l'inférieur et entraîné par contact.
Conformément à l'invention, l'ouverture des ouvrants est commandée par des tiges 28 des pistons pneumatiques qui sont articulés à leur extrémité sur des axes 29 portés par les ouvrants et qui s'introduisent dans des cylindres 30 montés à pivot sur des axes 31 portés par le tambour 12 à l'intérieur de celui-ci.
Ces cylindres 30 participent à la rotation du tambour,
L'arbre 32 du tambour 12 (figure 5) qui tourne dans des paliers 33 (figure 3B) possède sur une partie de sa longueur un conduit 34 servant à l'alimentation en air comprimé d'une vanne électromagnétique 35 commandant l'inversion de l'arrivée de l'air comprimé aux cylindres 3O.
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Le conduit 34 reçoit l'air comprimé d'une conduite 36 raccordée à un joint tournant 37 situé à une extrémité de l'arbre 32.
De la vanne 35 partent des canalisations 38-39 (figure 5) allant respectivement à chacune des extrémités des cylindres 30.
Sur l'arbre 32 sont fixées des cames 40-41 pouvant agir par des, ergots 42-43 sur des contacts (microswitchs) 44-45 portés par un support 46 et qui coopèrent avec le contact tournant 47 par l'inter- médiaire du conducteur 49.
Le contact tournant 48 est relié directement à la source de courant par le conducteur 50 tandis qu'un conducteur 51 venant égale-, ment de la source de courant est raccordé au microswitch 24 qui est lui-même relié aux microswitchs 44-45 par un conducteur 52.
Le coupage du matelas peut être effectué à l'intervention de la chargeuse-peseuse et dans ce cas, comme expliqué ci-dessus, la matière est dirigée dans le bac peseur 16 et l'arrivée de matière est interrompue lorsque le bac a reçu le poids désiré de matière et à ce moment, le contact électrique 18 est fermé (figure 2).
Ce coupage peut ainsi avoir lieu à l'intervention d'un cylindre tâteur et.dans ce cas, le contact 24 est fermé par l'index réglable 23. (figure 4)
Les contacts 24 ou 18 sont montés en série avec le contact 44-45 lequel est fermé par l'ergot 42 porté par la came 40.
Lorsque les contacts 24 ou 18 et 45 sont fermés (figure 5A), le courant ouvre la vanne électro-pneumatique 35 pour laisser entrer l'air comprimé dans les cylindres 30 ce qui a pour effet que les pistons 28 se déplacent dans ces cylindres et que les ouvrants s'ouvrent (figure 5A).
L'ouverture des ouvrants est donc seulement possible lorsque le matelas aura atteint un certain poids et lorsque le tambour se trouve dans une position déterminée dépendant de la protubérance sur la came 40.
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Il est en effet nécessaire que l'ouverture des ouvrante se fasse à une position du tambour bien déterminée pour pouvoir présenter le matelas aux deux cylindres d'appel 26 et 27.
La fermeture des ouvrants se fait par la came 41 qui par le mioroswitch 44-45 coupe le courant sur la vanne électropneumatique (figure 5B).
De ce fait l'arrivée de l'air comprimé se fait de l'autre coté du cylindre, ce qui provoque la rentrée du piston dans les cylindres et détermine la fermeture des ouvrants.
REVENDICATIONS.
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1. Appareil coupe-matelas pneumatique pour assortiment de cardes comprenant un tambour autour duquel le voile venant du peigneur s'enroule pour former un matelas et qui possède sur sa périphérie deux ouvrants pour permettre le détachement du matelas et la constitution d'un nouveau matelas caractérisé en ce que l'ouverture des ouvrants (25) est commandée par des tiges (28) de pistons dont le déplacement dans des cylindres (30) se trou- vaut,; à l'intérieur du tambour (12) est commandé par une vanne électro-pneumatique produisant l'inversion dans l'arrivée de l'air ou d'un autre fluide sous pression à l'une ou l'autre extrémité du cylindre.