CH283271A - Machine hydraulique pour gaufrer et sceller les emballages. - Google Patents

Description

  
 



  Machine hydraulique pour gaufrer et'sceller les emballages.



   La présente invention se rapporte plus particulièrement à une machine destinée à sceller les unes aux autres des feuilles de matière d'empaquetage pour former ou clore des emballages, ainsi que pour fixer des étiquettes ou des couvercles sur ceux-ci, bien qu'elle puisse également s'appliquer à d'autres types de machines destinées à exercer une pression sur une ou plusieurs feuilles de matière.



   On connaît déjà des machines similaires comprenant une paire de mâchoires destinées à recevoir et comprimer ensemble les feuillets, l'une des mâchoires au moins étant initialement rapprochée de l'autre sous basse pression hydraulique pour saisir la matière à comprimer, puis la mâchoire mobile étant ensuite soumise à une pression hydraulique plus forte, pendant un temps déterminé, pour compléter l'opération de compression.



   Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, deux formes d'exécution de la machine objet de l'invention.



   La fig. 1 est une vue en plan, de dessus, de la première forme d'exécution, représentée en position d'arrêt.



   La fig. 2 est une vue en coupe axiale longitudinale, suivant la ligne 2-2 de la fig. 1.



   La fig. 3 est une vue en coupe axiale partielle semblable à la fig. 2, mais montrant les positions occupées par des éléments pendant le mouvement initial de fermeture des mâchoires.



   La fig. 4 est une vue similaire montrant la position des pièces, les mâchoires étant complètement fermées.



   La fig. 5 est une vue en coupe transversale suivant la ligne 5-5 de la fig. 1.



   La fig. 6 est une vue similaire, suivant la ligne 6-6 de la fig. 1.



   La fig. 7 est une vue en coupe horizontale, suivant la ligne 7-7 de la fig. 2.



   La fig. 8 est une vue semblable, suivant la ligne   8-8    de la fig. 2.



   La fig. 9 est une vue en coupe partielle suivant la ligne 9-9 de la fig. 1.



   La fig. 10 est une vue en coupe partielle, suivant la ligne 10-10 de la fig. 2.



   La fig. 11 est une vue en coupe partielle suivant la ligne 11-11 de la fig. 1.



   La fig. 12 est une vue en coupe, suivant la ligne 12-12 de la fig. 11.



   La fig. 13 est une vue en coupe partielle, à échelle agrandie,   d'un    détail de la fig. 2.



   La fig. 14 est une vue en coupe suivant la ligne   14-14    de la fig. 13.



   La fig. 15 est une vue en coupe partielle, à échelle agrandie, d'un autre détail de la fig.   2.      



   La a fig. 16 est une vue en élévation de    face de la machine.



   La fig. 17 est une vue en plan, partielle, à échelle agrandie, d'un détail de la fig.   1.   



   La fig. 18 est une vue en coupe suivant la ligne 18-18 de la fig. 17.  



   La fig. 19 est une vue partiellement en
 coupe des organes de liaison reliant les pis
 tons hydrauliques aux mâchoires.



   La fig. 20 est une vue en élévation de profil des pièces représentées à la fig. 19.



   La fig. 21 est une vue en coupe partielle
 et une élévation de côté de la   seeonde    forme    d'exécution.   



   La fig. 22 est une représentation schéma
 tique du circuit hydraulique et du circuit
 électrique, montrant   l'ageneement    de mâ
 choires représenté à la fig. 21.



   Dans le dessin, 1 désigne le bâti de la   ma-   
 chine qui peut être en fonte et qui est   cons-   
 truit pour être posé et fixé sur une table ou
 tout autre support approprié. A l'avant du
 bâti   s'avaneent,    horizontalement espacés, des
 bras 2 entre lesquels est monté un arbre 3;
 sur celui-ci une mâchoire 4 est montée de ma
 nière qu'on puisse   ]a    faire tourner autour de
 l'axe de l'arbre, afin de pouvoir amener
 sélectivement la face active 5 de la mâchoire
 approximativement dans un plan vertical,
 comme représenté à la fig. 2, dans un plan
 horizontal, comme le montre la fig. 21, ou
 dans des plans obliques par rapport à l'horizontale, afin d'adapter la machine aux diffé
 rents types d'opérations.

   La mâchoire peut
 être maintenue dans la position désirée par
 n'importe quels moyens appropriés, mais dans
 le dessin la mâchoire présente, à chacune de
 ses extrémités, un rebord en arc de cercle 6
 percé d'une rangée d'ouvertures 7 disposées
 en arc de cercle, concentrique à l'arbre 3, que
   l'on    peut amener sélectivement en   coilici-   
   dence    avec des ouvertures 8 percées dans les
 bras juxtaposés 2 du bâti, de manière à pouvoir introduire une cheville 9 dans les ouvertures en regard pour fixer la mâchoire à la
 position voulue.



   Une mâchoire mobile 10, destinée à coopérer avec la mâchoire 4, est également montée sur l'arbre 3, de manière à pouvoir tourner, et e] le est pourvue de rebords en arc de cercle
 11 présentant chacun une rangée d'ouvertures 12, disposées en arc de cercle que   l'on    peut amener sélectivement en coïncidence
 avec une ouverture 13 percée à l'extrémité d'un premier levier articulé 14 pour y introduire un goujon 15 qui forme axe   dilrticula-    tion de la mâchoire à ce levier.

   Cette   eons-    truction permet d'ajuster la mâchoire mobile 10 sur l'arbre 3, de manière à lui donner la position correspondant à celle de la mâchoire fixe 4, comme le montrent les fig. 2 et 21, et régler la distance   séparant    les faces actives 5 et 16 respectivement de la mâchoire fixe 4 et de la mâchoire mobile 10.



   La mâchoire   mobile    10 est actionné par un mécanisme hydraulique et, comme représenté à la fig. 2, l'autre extrémité du levier 14 est articulée en 17 à l'extrémité   d'un    second levier à double articulation 18 qui est monté à pivot en 19 entre des biellettes 20 qui sont également articulées sur une tête 21 clavetée à l'extrémité d'une tige 22 d'un piston hydraulique auxiliaire 23 qui est animé   d'un    mouvement de va-et-vient dans un   cy-    lindre vertical 24, ménagé dans le bâti de la machine, piston qui est normalement repoussé vers le bas par un ressort de   eompression    25.



   L'autre extrémité du levier 18 est montée à pivot en 26 sur un levier coudé à deux bras 27 qui est monté à pivot par son coude en 28 sur des bras de support verticaux 29, placés à la partie supérieure du bâti de la machine. Le levier coudé 27 est pourvu à l'extrémité   d'un    de ses bras   d'un    galet 30 qui porte sur l'extrémité supérieure d'une tige 31 d'un piston hydraulique principal 32 animé d'un mouvement de va-et-vient dans un cy  lindre vertical 33 ménagé é dans te bâti de la    machine, ce piston étant normalement poussé vers le bas par un ressort de compression 34 dont on peut régler la   tciision    au moyen d'un bouchon tubulaire fileté 35.



   Normalement, les pistons 23 et 32 se trouvent à l'extrémité inférieure de leur course et les mâchoires sont ouvertes, comme le montre la fie. 2. Pour fermer les mâ  choies,    on applique une basse pression hydraulique au piston   auxiliaire    23 pour le faire remonter, soulever le levier 18 et faire tourner la mâchoire mobile 10 pour l'amener vers la mâchoire fixe 4, comme le montre la fig. 3.

   Si rien ne s'oppose à la   fermeture    des  mâchoires, par exemple les doigts de l'opérateur accidentellement introduits entre celles-ci, le piston auxiliaire continue à remonter jusqu'à ce que l'extrémité arrière 14a (fig. 1) du levier 14, opposée au point de fixation de ce levier à la mâchoire, vienne buter sous l'axe 19 (fig. 4), après quoi la pression hydraulique est appliquée au piston principal 32 pour   ]e    forcer à remonter et à appliquer une forte pression hydraulique aux mâchoires par l'intermédiaire du levier coudé 27 et du levier 18, comme le montre la fig. 4.

   Après échappement de la pression hydraulique, les pistons sont ramenés dans leur position inférieure normale par leurs ressorts respectifs 25 et 34 et le levier coudé de manoeuvre 27 est rappelé à sa position normale par un ressort de tension 36, afin d'ouvrir les mâchoires, c'est-à-dire de faire tourner la mâchoire mobile 10 pour l'éloigner de la mâchoire fixe 4.



   Pour la production de la pression hydraulique nécessaire, le bâti 1 comporte un réservoir 37 destiné à contenir un liquide, de l'huile par exemple, et dont l'extrémité supérieure est reliée avec tous les cylindres de pistons par un passage commun 37a situé audessus des pistons. Au fond de ce réservoir est montée une pompe 38 de n'importe quelle construction appropriée, destinée à envoyer l'huile sous pression du réservoir aux pistons de manoeuvre. Comme représenté (fig. 10), cette pompe est du type à engrenages, elle comprend un carter fixé au fond du réservoir par des goujons 39 et pourvu d'une chambre 40 dans laquelle sont placés des engrenages   41    montés sur leurs arbres respectifs 42 et 43 qui sont disposés verticalement dans le carter.

   Comme le montre la fig. 2, l'arbre 43 est accouplé en 44 à l'arbre d'un moteur électrique 45 fixé sur la plaque supérieure 46 du réservoir 37. La chambre de la pompe présente un conduit d'admission 47 qui la fait communiquer avec le réservoir, et un conduit de sortie 48 qui aboutit à une boîte à clapet 49 dans   laquelle    est monté un clapet sphérique 50 qui commande une lumière 51 et qui est normalement amené dans sa position de fermeture par la pression de la pompe et par un ressort 52. La lumière 51 est reliée par un conduit 53 au réservoir 37.



   Le clapet est normalement maintenu en position d'ouverture par une tige de commande 54 qui est normalement poussée par un ressort 55 dans le sens d'ouverture du clapet. Lorsque le clapet 50 est ouvert, la pompe fait circuler librement le liquide du réservoir dans le conduit 48, la boîte à clapet 49, la lumière 51 et le conduit 53 qui le ramène au réservoir, la pompe fonctionnant ainsi pratiquement sans pression. Cependant, quand le clapet 50 est fermé, la pompe fait monter dans le conduit 48 une pression qui se transmet par le conduit 56 au cylindre 24 du piston auxiliaire 23 et qui force celui-ci à remonter, comme le montre la fig. 3.

   Le piston 23 continuera à remonter jusqu'à ce qu'il découvre un conduit 57 qui relie le cylindre 24 au cylindre 33 du piston principal; la pression hydraulique est ainsi admise au cylindre principal en passant par un conduit circonférentiel 58 et un conduit 59 qui aboutit à l'extrémité inférieure du cylindre sous le piston principal; celui-ci remonte donc à l'encontre du ressort 34 pour appliquer la pression hydraulique aux mâchoires, comme représenté à la fig. 4. En vissant le bouchon fileté de réglage   3fui,    on peut augmenter la compression ou résistance du ressort sur le piston et réduire ainsi la pression appliquée à la mâchoire mobile par le piston.



   A titre de sécurité, une dérivation   com-    mandée par un clapet de retenue 60 est située entre le conduit de sortie 48 et le conduit de retour du liquide 53.



   Le clapet 50 constitue le clapet de mise en marche et il est automatiquement poussé dans la position de fermeture par un mécanisme électromagnétique commandé par le mouvement de la main de l'opérateur au moment de l'introduction du travail entre les mâchoires. Comme le montrent clairement les fig. 5, 17 et 18, l'extrémité supérieure de la tige de commande 54 est pourvue d'une tête 61 sous laquelle s'engagent normalement des dents 62 de l'extrémité d'un levier d'en    clenchenient    63, pivoté en 64, sur un levier coudé 65, lequel, à son tour, est articulé en 66 sur un support fixé à la partie supérieure du bâti de la machine. Comme représenté, le levier d'enclenchement 63 est soumis à l'action   d'un    ressort de tension 67 qui tend à maintenir les dents 62 en contact avec la tige de commande 54.

   L'extrémité du levier 63 opposée au pivot 64 est reliée par une barre articulée 68 à l'armature 69   d'un    électroaimant 70 monté sur un côté du bâti, comme le montre clairement la fig. 5. La bobine de cet électro-aimant est connectée à un circuit électrique (voir fig.   22)    avec un petit contact normalement ouvert 71 qui est monté à l'arrière de la mâchoire 4 et qui est amené à la position de fermeture par un élément de mise en marche et de protection constitué par deux plaques 72 et 73 reliées   ensemble    par des bandes 74, l'une étant située en avant de la mâchoire fixe 4 et l'autre en avant ou sous la   mâchoire    mobile 10.

   Ces plaques sont en matière calorifuge pour protéger les doigts de l'opérateur du contact des mâchoires lorsque celles-ci sont chauffées, par exemple, par des éléments électriques de chauffage 75, de la manière habituelle. Le côté arrière de la plaque 72 est pourvu d'un support en forme de U 76, dont les bras sont montés à pivot sur des axes respectifs 77 montés dans les rebords en arc de cercle 6 de la mâchoire 4. Ces bras peuvent également coulisser longitudinalement sur ces axes et normalement leur mouvement est élastiquement empêché dans les deux sens par les ressorts de compression 78 (fig. 11). L'un des bras de support 76 présente un prolongement dont l'extrémité 79 est recourbée vers l'intérieur et aboutit à une bille 80 intercalée entre ce prolongement et une tige de commande 81 du contact 71 et librement maintenue par un bras 82.

   Le bord du prolongement 79 présente une encoche formant came 83 (fig. 12) constituant un siège dans lequel la bille 80 vient   normalement    se loger, comme le montrent clairement les fig. 11 et 12. L'une des plaques, dans le cas particulier la plaque 73, porte un bouton 84 disposé sous ladite plaque et faisant saillie sur l'autre face de cette plaque, près d'une extrémité,   comme      on    peut le voir dans les fig. 2 et 16.



   Grâce à cette disposition, la pression exercée par les mains de l'opérateur contre l'une ou l'autre des   plaques 72    et 73, dans le sens faisant tourner les plaques autour des axes 77, repousse la bille 80 contre la tige du contact 71 qui se ferme et excite la bobine de   l'électro-aimant    70. Si on le désire, au lieu d'exercer la pression sur les plaques   72    et 73, l'opérateur peut appuyer sur le bouton 84, de manière à faire   coulisser    ces plaques sur les axes 77 à l'encontre de   l'un    des ressorts 78, ce qui fait mouvoir le prolongement 79 de support 76, et les côtés de l'encoche 83 viennent alors pousser la bille 80 pour actionner le contact. Une cheville   76a    limite l'oscillation du levier 76.



   L'excitation de   l'éleetro-aimant    70 fait tourner vers le bas le levier   d'enclenc.hement    63 et les dents 62 relèvent la tige 54 de   com-    mande du clapet pour permettre la fermeture du clapet de mise en marche 50; puis la fermeture hydraulique des mâchoires précédemment décrite s'effectue.

   Pour maintenir la tige dans cette position, un cliquet d'arrêt 85 est monté à pivot à l'une de ses extrémités sur le pivot 66 sur lequel est articulé le levier coudé 65 (fig. 18);   son    autre extrémité forme une fourche qui chevauche l'axe 64, l'extrémité de   l'un    des bras 86 de la fourche se trouvant sous la tête 61 de la tige de commande du clapet et l'autre 87 remontant et portant contre une   tige-poussoir    à ressort 88, qui normalement pousse le cliquet d'arrêt 85 pour engager le bras 86 sous la tige de commande du clapet.



   Il est désirable de pourvoir la machine   d'un    dispositif assurant l'application de la pression aux mâchoires pendant des durées déterminées que   l'on    doit pouvoir faire varier. A cette fin, la fig. 13 représente nue tige de pointeau 90 pourvue d'une extrémité biseautée 91, engagée dans une dérivation   92    qui relie le conduit 57 avec un conduit 93, lequel est à son tour relié par un conduit 94  à   l'extremité    inférieure d'un cylindre 95
 (fig.

   5) dans lequel est placé un piston à déclic à mouvement de va-et-vient vertical 96, qui est normalement repoussé vers le bas du cylindre par un ressort de compression 97 entourant une tige de déclic 98 portée par le piston et destinée à remonter au-delà de la partie supérieure du bâti de la   machine    en engagement avec un doigt 99 fixé sur un bras du levier coudé 65. La soupape à pointeau 90 est vissée dans le bâti comme indiqué en 100; par rotation de celle-ci, on peut donc régler la position de l'extrémité biseautée dans la dérivation 92 pour faire varier la vitesse d'écoulement du liquide dans la dérivation et modifier ainsi le temps requis pour faire   monter sous le piston à déclic 96 6 une pression suffisante pour actionner celui-ci à 1 l'en-    contre du ressort 97.



   En supposant que la forte pression   hy-    draulique est appliquée aux mâchoires, le fonctionnement est le suivant: Le liquide s'écoule du conduit 57 par la dérivation   92    dans le conduit 93, puis par le passage 94 dans le cylindre 95 sous le piston à déclic 96.



  Lorsque la pression a monté suffisamment pour actionner le piston 96, celui-ci remonte en poussant la tige de déclenchement 98 contre le levier coudé 65 qui tourne d'abord seul, jusqu'au moment où l'axe 64 porte contre le bras 87, puis ensuite avec le cliquet 85, ce qui dégage le bras 86 du cliquet 85 de dessous la tête 61 de la tige de commande du clapet 50; cette tige redescend sous l'action de son ressort 55 pour ouvrir le clapet de mise
 en marche 50 et couper la pression   hvvdrau-    lique des pistons de   manoeuvre    23 et 32.



   Les hommes du métier comprendront que lorsque des réchauffeurs sont utilisés dans les mâchoires de fermeture tels que ceux indiqués en 75,   ceux-ci    seront connectés dans un circuit   éleetrique,    représenté à la fig. 22, et un interrupteur thermostatique approprié 102 sera monté sur l'une des mâchoires pour maintenir une température pratiquement uniforme. Les circuits des réchauffeurs peuvent aussi être commandés par des interrupteurs
 manuels 103 et une lampe de signalisation 104 peut également être intercalée dans le   circuit    et   montee    à une position facilement visible sur le bâti pour indiquer l'état de fonctionnement des circuits.
  

Claims (1)

1. REVENDICATION : Machine hydraulique pour gaufrer et sceller les emballages, caractérisée en ce qu'elle comprend des mâchoires montées sur un bâti, mobiles l'une par rapport à l'autre et entre lesquelles est introduite la matière à sceller, et un mécanisme de fermeture de ces mâ choires, comprenant un dispositif principal de manoeuvre constitué par un piston dit principal, coulissant dans un cylindre principal ménagé dans ledit bâti, des organes de liaison reliant ce dispositif principal auxdites mâchoires, un dispositif auxiliaire de manoeuvre constitué par un piston dit auxiliaire, coulissant dans un cylindre auxiliaire ménagé dans ledit bâti, ce dispositif auxiliaire étant relié auxdits organes de liaison et destiné à effectuer une fermeture préliminaire déterminée desdites mâchoires,

   des moyens pour fournir de l'énergie hydraulique, comprenant un réservoir à liquide et une pompe présentant un conduit d'admission venant dudit réservoir et un conduit de sortie menant à une extrémité du cylindre auxiliaire, un conduit de retour du liquide reliant ledit conduit de sortie audit réservoir, un mécanisme commandant l'application de cette énergie hydraulique audit dispositif auxiliaire pour la fermeture préliminaire des mâchoires, ce mécanisme comprenant un clapet de mise en marche commandant la communication entre-ledit conduit de sortie et ledit conduit de retour du liquide, un dispositif susceptible d'amener sélectivement ledit clapet de mise en marche dans une première position, dite normale, dans laquelle le liquide passe sous faible pression du conduit de sortie au conduit de retour,

   et dans une se conde position dans laquelle le liquide arrive sous pression au cylindre auxiliaire, et un passage reliant le cylindre auxiliaire au cylindre principal, ce passage étant disposé de manière à être obturé par le piston auxiliaire jusqu'à ce que, pendant le mouvement de fermeture des mâchoires, le piston auxiliaire libère ce passage au liquide, lui permettant alors d'actionner le dispositif principal.

   SOUS-REVENDICATIONS: 1. Machine selon la revendication, caractérisée en ce que le piston auxiliaire est disposé et agencé de manière à ne découvrir le passage reliant le cylindre auxiliaire au cylindre principal qu'à la fin de sa course pendant laquelle il amène préalablement les mâchoires dans ladite position de fermeture préliminaire déterminée.

   2. Machine selon la revendication, caractérisée en ce qu'elle comprend un mécanisme actionnant ledit clapet de mise en marche et l'amenant de sa position normalement ouverte en position fermée, et un mécanisme à cliquet d'arrêt bloquant ledit mécanisme actionnant le clapet de mise en marche dans une position qui permet la fermeture de ce clapet.

   3. Machine selon la sous-revendication 2, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de temporisation qui agit automatiquement sur le mécanisme à cliquet d'arrêt de manière à débloquer le mécanisme actionnant le clapet de mise en marche et permettre l'ouverture de ce dernier après un temps déterminé.

   4. Machine selon la sous-revendication 2, caractérisée en ce que le clapet de mise en marche est disposé de manière à être actionné par une tige sous l'action d'un ressort poussant cette tige dans une direction telle que ledit clapet soit normalement maintenu en position ouverte.

   5. Machine selon la sous-revendication 2, caractérisée en ce que ledit mécanisme actionnant le clapet de mise en marche comprend un électro-aimant branché de manière à pouvoir être excité par l'opérateur, pour fermer ledit clapet.

   6. Machine selon les sous-revendications 4 et 5, caractérisée en ce que ledit électroaimant est disposé de manière à pouvoir actionner ledit clapet par l'intermédiaire d'un levier basculant susceptible de saisir ladite tige, ledit mécanisme à cliquet d'arret bloquant ladite tige après qu'elle a été actionnée par l'électro-aimant.

   7. Machine selon la sous-revendication 5, caractérisée en ce qu'elle comprend un interrupteur de mise en circuit de l'électro-aimant actionné par l'intermédiaire d'un élément placé dans le voisinage desdites mâchoires et susceptible d'être actionné manuellement par l'opérateur de la machine au moment où ce dernier a introduit, entre lesdites mâchoires, le matériel destiné à être pressé.

   8. Machine selon la sous-revendication 7, caractérisée en ce que ledit élément est susceptible d'être, à volonté, basculé autour d'un axe et déplacé le long de cet axe, et en ce que des organes permettent de transmettre l'un et l'autre desdits mouvements audit interrupteur, de manière à l'enclencher.

   9. Machine selon la sous-revendieation S, caractérisée en ce qu'une bille mobile est placée entre ledit élément et ledit interrupteur et en ce que ledit élément présente une surface à came coopérant avec ladite bille de telle manière que la bille soit déplacée contre l'interrupteur aussi bien lorsque ledit élément est basculé autour dudit axe, que lorsqu'il est déplacé le long de cet axe.

   10. Machine selon la sous-revendication 3, caractérisée en ce que ledit dispositif de temporisation comprend une soupape actionnée à un moment déterminé par le liquide sous pression, ladite soupape étant montée sur ledit bâti.

   11. Machine selon la sous-revendication 10, caractérisée en ce que ledit passage reliant les cylindres principal et auxiliaire comprend une dérivation de diamètre réduit conduisant à ladite soupape, cette dernière débloquant ledit mécanisme à cliquet d'arrêt après un temps prédéterminé compté à partir du mo- ment où le liquide est arrivé au cylindre principal.

   12. Machine selon la sous-revendication 11, caractérisée en ce que le débit au travers de ladite dérivation est réglable au moyen d danse soupape à pointeau.

   13. Machine selon ia revendication, caractérisée en ce qu'une première desdites mâchoires est montée de manière à pouvoir pi voter sur le bâti et en ce que le mécanisme de fermeture de cette mâchoire est agencé de manière à ]a faire pivoter autour de son axe et à la rapprocher de la seconde desdites mâchoires.

   14. Machine selon la sous-revendication 13, caractérisée en ce que des moyens permettent de bloquer la seconde desdites mâchoires par rapport au bâti dans différentes positions décalées angulairement l'une par rapport à l'autre autour d'un axe de pivotement de ladite mâchoire.

   15. Machine selon la sous-revendication 13, caractérisée en ce que des moyens réglables sont disposés de manière à pouvoir relier la première desdites mâchoires à un élément de transmission d'énergie dudit mécanisme de fermeture des mâchoires, cette liaison pouvant être effectuée dans différentes positions décalées angulairement l'une par rapport à l'autre autour de l'axe de pivotement de ladite mâchoire.

   16. Machine selon les sous-revendications 14 et 15, caractérisée en ce que les deux mâchoires sont réglables autour du même axe.

   17. Machine selon la sous-revendication 14, caractérisée en ce que lesdits moyens sont constitués par une rangée d'ouvertures con centrique à l'axe de ladite mâchoire, ces ouvertures étant ménagées dans mi rebord en arc de cercle de ]adite mâchoire, et par une ouverture ménagée dans une partie dudit bâti, adjacente audit rebord, une cheville introduite dans l'ouverture du bâti et l'une quelconque desdites ouvertures de la mâchoire permettant de bloquer ladite mâchoire par rapport au bâti dans différentes positions décalées angulairement l'une par rapport à l'autre autour de l'axe de ladite machoire.

   18. Machine selon la sous-revendication 15, caractérisée en ce que lesdits moyens réglables sont constitués par une rangée d'ouvertures concentrique à l'axe de ladite mâchoire, ces ouvertures étant ménagées dans un rebord en arc de cercle de ladite mâchoire, et par une ouverture ménagée dans une partie dudit élément de transmission d'énergie, adjacente audit rebord, une cheville introduite dans l'ouverture dudit élément et l'une quelconque desdites ouvertures de la mâchoire permettant de relier ladite mâchoire audit élément dans différentes positions décalées angulairement l'une par rapport à l'autre autour de l'axe de ladite mâchoire.

   19. Machine selon la sous-revendication 15, caractérisée en ce que lesdits organes de liaison reliant les pistons principal et auxiliaire à ladite mâchoire sont articulés et comprennent deux leviers articulés, le premier de ces leviers étant pivoté à l'une de ses extrémités sur ladite mâchoire et à l'autre extrémité sur le second desdits leviers, des biellettes reliées à une extrémité au piston auxiliaire et à l'autre extrémité au second desdits leviers en mi point situé entre les extréniftés de ce se cond levier, lesdits leviers articulés étant disposés de telle manière que leur pivotement relatif soit limité dans mi sens, ces leviers agissant dans ce dernier cas comme un seul organe rigide,

   et un levier coudé pivoté par son coude sur le bâti et pivoté à l'extrémité de l'un de ses bras sur l'autre extrémité du second desdits leviers, l'extrémité de l'autre bras dudit levier coudé coopérant avec le piston principal de telle manière que le déplacement dans un sens déterminé de ce piston ferme lesdites mâchoires.