CH414449A - Appareil pour cercler des colis à l'aide de feuillard - Google Patents

Description

  
 



  Appareil pour cercler des colis à l'aide de feuillard
 Cette invention se rapporte aux appareils pour cercler des colis ou paquets et concerne plus particulièrement un appareil de ce genre du type comprenant essentiellement un organe pour tendre une boucle de feuillard ou autre lien flexible autour du colis et un équipage de jonctionnement pour relier l'une à l'autre les parties chevauchantes de ce feuillard.



   Un appareil comportant ces particularités essentielles est décrit dans le brevet suisse   No    371040 du 10 avril 1959 appartenant à la même Société et comporte un moteur approprié à l'actionnement de l'organe tendeur. Le but de l'invention est d'indiquer un dispositif permettant l'actionnement d'une manière plus efficace d'un semblable appareil.



   L'invention permet à la puissance du moteur d'actionnement de l'appareil d'être dirigée alternativement vers l'organe tendeur ou vers l'équipage de jonctionnement sous la commande manuelle de l'opérateur. Le moteur prévu à cet effet peut fournir un entraînement en rotation réversible transmis par l'intermédiaire d'embrayages à roue libre agissant en sens opposés à l'organe tendeur et à l'équipage de jonctionnement, de telle sorte que l'actionnement de chacun sans l'autre soit assuré automatiquement par son embrayage respectif pour un seul sens de rotation du dispositif d'entraînement. Dans ce cas, le moteur peut être n'importe quel type de moteur rotatif à inversion convenable, et il suffit que la commande soit exercée pour la mise en marche et l'arrêt de ce moteur dans un sens ou dans l'autre.

   A titre de variante, la commande peut intervenir pour embrayer sur l'arbre de sortie d'un moteur tournant dans un seul sens et indépendamment soit vers l'organe tendeur, soit vers l'équipage de jonctionnement.



   Le moteur, quand il actionne l'organe tendeur, peut être à l'arrêt automatique en présence de la résistance offerte par la tension intégrale requise. Cet organe tendeur est, de préférence, capable de maintenir n'importe quelle tension appliquée indépendamment de ce moteur. Un moteur de type pneumatique et capable de demeurer en fonctionnement jusqu'à ce qu'il s'arrête quand cette tension est atteinte en le maintenant simplement en prise avec une source d'air comprimé peut trouver avantageusement son emploi ici et peut être du type à aubage et à rotor ou du type semblable aux turbines à ailettes.



   L'équipage de jonctionnement comprend, de préférence, un organe pour séparer le feuillard d'une partie de celui-ci sur laquelle agit l'organe tendeur, et l'actionnement de cet équipage peut être tel qu'un cycle opératoire de celui-ci doive simplement être amorcé, puis abandonné de manière à prendre fin automatiquement.



   Les caractéristiques fonctionnelles susdites sont indépendantes du fait que le moteur est réversible ou capable de tourner dans un seul sens, mais le fonctionnement au moyen d'un moteur pneumatique réversible peut être assuré manuellement de façon particulièrement simple et commode au moyen d'une seule vanne commandant l'arrivée d'air à ce moteur dans ses sens de rotation respectifs. Ainsi, une pareille vanne de commande a simplement besoin d'être maintenue ouverte dans un sens pour assurer cette rotation en sens inverse en vue du jonctionnement du feuillard. La vanne prévue est, de préférence, étudiée de manière à s'ouvrir pour amorcer simplement la rotation requise pour le jonctionnement, suivie immédiatement du lâchage de cette  vanne de façon qu'elle se ferme.

   Elle peut à cet effet être associée à une dérivation formant     by-pass  >     commandée par une vanne auxiliaire elle-même capable d'être automatiquement ouverte par l'équipage de jonctionnement au début et fermée par lui à la fin du cycle opératoire.



   Un appareil typique à commande pneumatique tel que le prévoit l'invention est décrit ci-après en détail et à titre d'exemple en regard des dessins schématiques annexés dans lesquels
 la fig. 1 est une vue en coupe verticale prise de l'avant, c'est-à-dire en supposant qu'on regarde vers la face de l'outil dans laquelle le feuillard est chargé comme représenté, la plaque-couvercle avant, la vanne de commande et le levier manuel de la pince formant bloqueur d'amarrage étant omis;
 la fig. 2 est une vue en élévation d'arrière de l'appareil en supposant que le levier de la vanne de commande est placé en vue d'exercer la tension sur le feuillard, certaines parties étant supposées omises ou brisées;

  
 la fig. 3 est une vue en élévation d'arrière semblable en supposant que le levier de la vanne de commande est placé en vue de l'actionnement de l'équipage de jonctionnement, certaines parties étant omises ou représentées, les arrachements étant différents;
 les fig. 3A et 3B sont des vues en élévation prises dans la direction des flèches 3A et 3B de la fig. 3;
 les fig. 4A et 4C sont des vues en coupe semblables de la vanne de commande occupant ses trois positions de fonctionnement, c'est-à-dire les positions correspondant respectivement à la tension et à l'amorçage du fonctionnement de l'équipage de jonctionnement, en supposant que la vanne auxiliaire    formant   by-pass   est ouverte, et la position neutre    après que cette vanne auxiliaire s'est fermée automatiquement pour mettre fin à l'opération de jonctionnement.



   Dans cette réalisation, l'appareil est étudié en vue d'agir sur du feuillard métallique formant le lien souple, et sa disposition générale est semblable en principe à celle de l'outil décrit dans le brevet   No    371040 déjà cité.



   Toutefois, au lieu que les matrices de l'équipage de jonctionnement servant à étanchéiser et sectionner le feuillard soient actionnées selon la séquence requise au moyen d'une paire de leviers manuels pivotant en sens opposés, elles sont commandées ici à partir d'un seul arbre d'entraînement 10 qui peut (comme représenté) être l'arbre de l'excentrique   1 i    servant à abaisser la première matrice 12 à faire fonctionner et agissant sur l'arbre 13 de l'excentrique 14 de la seconde matrice 15 portant la lame de sectionnement 16 du côté où s'exerce la tension.

   L'équipage de jonctionnement est ainsi étudié en vue d'être actionné par rotation dans un seul sens, de manière à obtenir les résultats que vise l'invention par l'intermédiaire du pignon final 17 d'une transmission partant du moteur 18, ce pignon pouvant ici être monté rationnellement sur le même arbre 10.



   Le dispositif de tension décrit dans le brevet
No 371040 déjà cité est également étudié ici en vue d'un actionnement semblable par remplacement de son bloqueur à va-et-vient par une roulette ou molette striée 19 capable de tourner dans un seul sens et apte à être relevée manuellement à l'écart d'une enclumette associée 20 sur l'embase 21 de l'appareil en vue de l'insertion de la bande de feuillard   S1    qui doit être tendue et également, si nécessaire, en vue de son enlèvement ultérieur.

   Le dispositif tendeur est, à d'autres égards, essentiellement le même que celui décrit dans le brevet antérieur et comprend une pince 22 pour maintenir la tension appliquée entre cette molette et l'équipage de jonctionnement, cette pince de maintien étant ici suffisamment libérée pour permettre le dégagement susmentionné du feuillard par relâchement soudain de la tension intéressant ce feuillard quand il est sectionné.

   Le relèvement et l'abaissement requis de la roulette de tension 19 peuvent être effectués en la montant en même temps que le pignon final associé 23 sur un bras 24 capable de pivoter vers le haut et dont l'axe 25 (voir la fig. 1) est coaxial à ou (comme représenté) suffisamment voisin de l'axe du pignon suivant 26 (voir la fig. 2) par lequel est transmise la propulsion provenant du moteur, afin de donner la certitude que ces pignons demeurent toujours entièrement ou suffisamment en prise. Le bras 24 peut pivoter vers le haut sous l'action d'un levier manuel approprié 27 malgré l'antagonisme d'un ressort 28 ayant une puissance suffisante pour amener cette roulette en contact de travail avec la bande de feuillard.



   Le moteur à un seul sens de rotation qui est indiqué dans le brevet suisse   N)    371040 déjà cité est remplacé ici par un moteur réversible dont l'arbre de sortie est relié respectivement par l'intermédiaire d'un train d'engrenages aux pignons terminaux 17 et 25 de l'équipage de jonctionnement et à la roue tendeuse, ce train d'engrenages pouvant rationnellement être commun aux deux pignons y compris le pignon précité 26. Pour donner la certitude que la rotation du moteur n'est alors transmise qu'à l'équipage de jonctionnement dans un sens et qu'à la roulette de tension dans l'autre sens, chacun des pignons finaux comprend un embrayage 17a et 28a à roue libre ayant une action appropriée qui peut rationnellement être du type à rochet.



   La commande requise du moteur en vue d'assurer sa rotation dans des sens opposés est assurée par une vanne désignée dans son ensemble par 29 qui peut être avantageusement montée du côté du moteur situé au-dessus de l'arbre d'entraînement 10 de l'équipage de jonctionnement. Cette vanne peut comprendre un noyau rotatif 30 muni d'un levier manuel 31 et capable de venir occuper l'une quelconque de trois positions. Dans la première de ces positions (voir les fig. 2 et 4A) cette vanne relie un orifice 32  du moteur à une source d'air comprimé par l'intermédiaire d'un orifice d'entrée 33 et d'un autre orifice 34 à l'échappement 35.

   Dans la seconde position (voir les fig. 3 et 4B) cette vanne relie cet autre orifice 34 à l'arrivée d'air et ce premier orifice 32 à   ltéchappement,    les deux orifices étant fermés dans la troisième position formant la position intermédiaire ou neutre (voir la fig. 4C). On remarquera que les tuyaux assurant effectivement la communication entre ces orifices et le moteur ne sont pas représentés dans les dessins.



   L'actionnement de la vanne 29 entre cette position neutre et sa première position, c'est-à-dire la position assurant la rotation du moteur dans le sens propre à faire tourner la roulette de tension 19, est de préférence entièrement positif de manière à permettre à l'opérateur de sentir par la baisse de régime du moteur qui en est la conséquence que l'achèvement de la tension est atteint. Sa limite peut d'ailleurs être déterminée par un clapet de détente réglable 36 placé dans le canal partant du noyau rotatif 30 et allant au premier orifice 32.



   La vanne 29 est cependant, de préférence, sollicitée par un ressort convenable 37 à partir de sa seconde position, c'est-à-dire de sa position assurant la rotation du moteur dans le sens d'actionnement de l'équipage de jonctionnement avec retour dans la position neutre précitée pour permettre une simple ouverture momentanée de la vanne dans ce sens, suivie de sa libération en vue de son retour à la position neutre, ce qui permet à l'actionnement de l'équipage de jonctionnement d'être tout juste amorcé par l'opérateur puis être achevé automatiquement.



  Une vanne auxiliaire 38 soumise à la charge d'un ressort et prévue à cet effet commande par l'intermédiaire d'un canal 39 formant   by-pass  , ménagé dans le boisseau de la vanne, le passage entre   l'ami-    vée 33 de l'air et l'orifice 34 ; elle est actionnée par une came 40 montée à nouveau de préférence sur l'arbre d'entraînement sus-mentionné 10 de l'équipage de jonctionnement, de manière à ouvrir ce canal formant   by-pass   quand cet équipage commence à fonctionner (voir la fig. 4B) et à demeurer ouverte sous l'influence de cette came jusqu'à ce que cette dernière lui permette de se fermer en terminant ainsi le cycle opératoire de l'équipage.



   L'extrémité libre S2 de la bande de feuillard   esÉ    amarrée comme indiqué dans le brevet français précité au moyen d'une pince de maintien 41 montée sur l'embase 21 de l'outil du même côté de l'équipage de jonctionnement que l'organe tendeur, cette pince étant fermée par un levier manuel 42 mais pouvant être ouverte automatiquement sous l'action d'une autre came 43 montée sur l'arbre d'entraînement 10 et qui exerce sur ce levier une poussée par l'intermédiaire d'un piston plongeur 44 pendant la partie finale du fonctionnement de cet équipage de jonctionnement.



   Suivant une variante possible, un moteur ne tournant que dans un sens qui peut, le cas échéant, fonctionner continuellement pendant le travail de l'appareil, peut être employé en combinaison avec un embrayage convenable à deux voies capable de diriger l'effort moteur alternativement par l'intermédiaire de deux transmissions séparées respectivement à l'organe tendeur et à l'équipage jonctionneur, cet embrayage pouvant comporter une position intermédiaire. Une pareille disposition n'exige pas de vanne de commande, bien que le clapet de détente 36 servant à limiter la tension appliquée et la vanne auxiliaire 38 formant   by-pass   puissent être conservés dans l'arrivée d'air au moteur à condition que, dans le cas d'un clapet de détente, la pression minimum requise pour assurer la tension dépasse celle qui est nécessaire pour actionner l'équipage de jonctionnement.

   Les embrayages 17a et   23a    formant roues libres sont bien entendu inutiles en pareil cas, mais à tous autres égards cette variante de réalisation de l'appareil peut être similaire à la première construction.
  

Claims (1)

1. REVENDICATION Appareil pour cercler des colis ou d'autres objets, caractérisé en ce qu'il comporte un moteur dont la puissance de sortie peut être dirigée alternativement vers l'organe tendeur ou vers l'équipage de jonctionnement en fonction d'une commande manuelle exercée par l'opérateur.

   SOUS-REVENDICATIONS 1. Appareil de cerclage suivant la revendication, caractérisé en ce que le moteur assure une propulsion par rotation réversible qui est transmise par l'intermédiaire d'embrayages formant roues libres agissant en sens opposés à l'organe de tension et à l'équipage de jonctionnement, de telle sorte que l'actionnement de chacun de ces éléments sans l'autre soit effectué par son embrayage respectif dans un seul sens de rotation de la transmission.

   2. Appareil de cerclage suivant la sous-revendication 1, caractérisé en ce que le moteur est du type rotatif à inversion et en ce que la commande est étudiée pour mettre en marche et arrêter ce moteur dans l'un ou l'autre sens.

   3. Appareil de cerclage suivant la revendication, caractérisé en ce que le moteur est unidirectionnel et en ce que la commande est étudiée pour embrayer son arbre de sortie indépendamment sur l'organe tendeur ou sur l'équipage de jonctionnement.

   4. Appareil suivant la revendication, caractérisé en ce que le moteur, quand il entraîne l'organe tendeur, s'arrête automatiquement en présence de la résistance offerte par la tension intégrale requise, cet organe tendeur étant de préférence capable de conserver n'importe quelle tension appliquée indépendamment de ce moteur.

   5. Appareil de cerclage suivant la sous-revendication 4, caractérisé en ce que le moteur est pneu matique et capable de demeurer en fonctionnement jusqu'à ce qu'il s'arrête quand la tension requise est atteinte, en le maintenant en communication avec sa source d'air comprimé.

   6. Appareil de cerclage suivant la revendication, caractérisé en ce que l'équipage de jonctionnement comprend un organe sectionnant le feuillard ou autre lien flexible pour le séparer de la partie sur laquelle agit l'organe tendeur.

   7. Appareil de cerclage suivant la revendication, caractérisé en ce que l'actionnement de l'équipage de jonctionnement est étudié de telle sorte qu'un cycle opératoire de celui-ci ait simplement besoin d'être amorcé, puis soit abandonné à lui-même pour prendre fin automatiquement.

   8. Appareil de cerclage suivant la revendication, caractérisé en ce qu'un moteur pneumatique réversible est commandé manuellement au moyen d'une seule vanne agissant sur l'arrivée d'air à ce moteur dans ses sens de rotation respectifs.

   9. Appareil de cerclage suivant la sous-revendication 8, caractérisé en ce que la vanne de commande est maintenue ouverte dans un sens pour assurer la rotation dans le sens propre à assurer la tension et pendant aussi longtemps que cela est nécessaire, pour être ensuite ouverte dans un autre sens afin d'assurer la rotation dans le sens opposé en vue du jonctionnement.

   10. Appareil de cerclage suivant les sous-revendications 7 et 8, caractérisé en ce que la vanne de commande est étudiée de manière à être ouverte en vue d'amorcer simplement la rotation nécessaire au jonctionnement, suivie immédiatement de la libération de cette vanne afin qu'elle se ferme.

   11. Appareil de cerclage suivant la sous-revendication 10, caractérisé en ce que la vanne est associée avec une dérivation formant by-pass commandée par une vanne auxiliaire qui s'ouvre automatiquement sous l'action de l'équipage de jonctionnement au début et qui est fermée par elle à la fin de son cycle opératoire.