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On connaît déjà des palans à moteurs dans lesquel , sont prévus, sous forme d'un ensemble, un tambour d'enroule. ment du câble de levage et un moteur d'entraînement pour ce tambour, l'organe support de charge, par exemple un crochet, étant solidaire du carter qui enferme cet ensemble.
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On connaît également des palans du genre précité dans lesquels le moteur est un moteur pneumatique réversible, le dispositif de commande de ce moteur permettant sa rotation dans les deux sens. Les palans de ce genre présentent souvent l'inconvénient de ne pas être rigoureusement irréversibles et, par conséquent, de ne pas maintenir avec sécurité la charge à la hauteur désirée. D'autre part , ils présentent également l'inconvénient que le tambour d'enroulement du câble, qui se présente généralement sous la forme d'un ruban, est intérieur au carter et, par conséquent,.ne peut pas être atteint facilement.
La présente invention a pour objet un palan du genre précité qui permet d'éviter de manière simple et efficace les inconvénients qui viennent d'être signalés.
Selon une première caractéristique de ce palan, il est prévu un frein à mâchoires agissant sur l'arbre du moteur et qui est en permanence appliqué contre cet arbre lorsque le moteur ne fonctionne pas.
Selon un autre perfectionnement, la commande de desserrage de ce frein se fait automatiquement par suite de l'admission de l'air comprimé au moteur.
Encore un autre perfectionnement consiste à prévoir le tambour d'enroulement du câble à l'extérieur du carter, ce tambour étant de préférence un tambour à gorges recevant un câble rond, et des moyens sont avantageusement prévus pour guider positivement le câble au cours de son enroulement.
Une autre caractéristique de l'invention consiste en ce que le desserrage du frein se fait immédiatement avant l'admission d'air comprimé dans le moteur, ces deux opérations étant synchronisées.
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Dans un mode de réalisation particulier de cette caractéristique, ces deux opérations sont commandées par le même poussoir qui, dans la première partie de sa course, commande le desserrage mécanique du frein et, dans la seconde partie, commande l'admission d'air au moteur.
D'autres caractéristiques de l'invention résulteront de la description ci-après en regard du dessin annexé donné à titre d'exemple non limitatif et dans lequel :
La fig. 1 est une coupe longitudinale d'un palan conforme à l'invention.
Les fig. 2, 3 et 4 sont des coupes transversales du palan représenté fig. 1;
La fig. 5 en est une coupe horizontale.
La fig. 6 est une coupe verticale transversale d'un autre mode de réalisation de l'invention.
La fig. 7 est une coupe par VII-VII de la fig. 6.
Comme on le voit plus clairement sur les figs. 1 et 4, le palan conforme à l'invention comprend un moteur pneumatique 1 dont l'arbre de sortie 2 est en prise avec un planétaire 3 lui-même en prise avec des satellites tels que 4 montés sur un porte-satellites 5 et en prise avec une première couronné 6, qui est une couronne fixe, et une seconde couronne 7 libre de tourner. Cette couronne 7 est solidaire d'un engrenage 8 qui transmet le mouvement de rotation de cette couronne au tambour 9 par l'intermédiaire de pignons tels que 10 en prise avec une denture intérieure 11 solidaire de la face interne de ce tambour.
La commande du motéur se fait par deux poussoirs (fig. 5) tels que 12, agissant sur un distributeur désigné par 13 dans son ensemble et qui permet d'envoyer l'air com-
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primé, soit dans une chambre A, soit dans la chambre B, selon le sens de rotation que l'on désire impartir au moteur.
Ce distributeur n'a pas besoin d'être décrit, étant donné qu'il est d'un type bien connu pour les outils pneumatiques.
Sur la face extérieure du tambour 9 est prévue une gorge 14 en spirale, dans laquelle vient s'enrouler un câble 15 de levage de l'appareil; ce câble est fixé à l'une de ses extrémités par un dispositif quelconque 16, maintenant son extrémité contre ledit tambour. Ce câble est guidé par un galet à gorge 17, mobile le long d'un arbre 18 porté extérieurement par le carter du palan.
Il est en outre prévu une tige 19 parallèle à l'arbre 18 et située à une distance telle du galet que le câble 15 ne puisse pas s'échapper de celui-ci.
Le crochet 20 est rendu solidaire du carter 21 d'une manière quelconque connue, et, de préférence, comme il est représenté fig.l, ce crochet est orientable.
Selon une caractéristique de la présentenven- tion, un frein, comportant deux mâchoires 22,23 (fig. 1 et 2) articulées autour d'un axe 24, vient appuyer sur l'arbre du moteur pour l'immobiliser. Ces deux mâchoires sont sollicitées contre cet arbre par deux ressorts, par exemple des ressorts à boudin 25 et 26, logés respectivement dans des chapeaux 27 et 28 vissés dans l'extrémité du carter. Entre les deux extrémités libres 29 et 30 des mâchoires de frein 22 et 23 sont disposés deux pistons 31 et 32, montés en opposition dans un cylindre creusé dans le carter. De l'air comprimé peut être envoyé par les ouvertures 33 et 34 entre ces deux pistons.
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On constate donc que lorsque le moteur est au repos, comme il est représenté fig.2, les deux pistons 31 et 32 sont dans leur position la plus rapprochée et les deux mâchoires 22,23 immobilisent le palan. Si au con- traire l'on envoie de l'air comprimé entre lesdits pis- tons, ceux-ci s'écartent l'un de l'autre et par conséquent @ écartent l'une de l'autre les mâchoires 29 et 30 à l'en- contre des ressorts 25 et 26. Le moteur est alors libre de tourner.
L'air comprimé est envoyé entre les pistons 31 et 32 par un sélecteur désigné dans son ensemble par la référence 35 ; sélecteur est ouvert sous l'action d'une pression dans l'une des chambres A, B, mais il est cons- truit de manière telle qu'il ne fait pas communiquer entre elles ces chambres. Ce sélecteur permet à l'air comprimé de gagner l'espace 36 prévu entre les deux pistons par les canaux 37 et 38.
En conséquence, lorsque l'on envoie de l'air comprimé par le distributeur 13 dans l'une des chambres A ou B, une dérivation de cet air comprimé vient agir entre les pistons 31 et 32 pour desserrer les mâchoires de frein. Sitôt que l'on coupe l'arrivée d'air comprimé, les deux pistons en question se rapprochent et le frein agit à nouveau, immobilisant le mécanisme.
Dans le mode de réalisation représenté aux figs.6 et 7, on retrouve le frein comportant les mâchoires 22 et 23 appuyées sur l'arbre moteur 39 par les ressorts 25 et 26.
Chacune des mâchoires 22,23 est solidaire d'une pièce coulissante 40,41 dans laquelle une vis 42, 43 peut se visser plus ou moins, en vue du réglage. Les vis 42, 43
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sont coaxiales. Entre les extrémités de ces vis vient s'introduire l'extrémité biseautée d'un doigt de commande 44, mobile à l'encontre d'un ressort 45. On constate que si ce doigt est déplacé vers la droite de la figure, sa forme en biseau lui permet d'écarter les deux vis l'une de l'autre/et par suite de desserrer les mâchoires du frein.
Le déplacement du doigt de commande s'effectue à partir de l'un ou l'autre des poussoirs connus 46, 47 agissant sur un levier 48,49. Le levier 48, par exemple, pivote autour de l'axe 50 pour déplacer le tiroir 51 de distribution d'air comprimé. Chacun de ces leviers porte un taquet 52,53 qui appuie contre la face arrière du doigt 44.
Lorsque le levier 48 pivote sous l'action du poussoir correspondant, il déplace simultanément le doigt 44 et le ti- roir 51 ; le doigt 44 agit immédiatement pour écarter les mâchoires du frein, avant que le tiroir se soit déplacé suffisamment pour envoyer l'air comprimé dans le moteur.
Le frein est donc desserré avant que le moteur soit alimenté, de sorte que rien ne s'oppose à un démarrage très progressif du moteur. Comme il résulte de la fig.6, la même manoeuvre s'opère lorsque c'est le levier 49 qui pivote, puisque le taquet 53 porte.également contre la face arrière du doigt 44.
Lorsque l'on cesse d'appuyer sur le poussoir, l'alimentation du moteur est tout d'abord coupée, puis le doigt 44 se retire sous l'action du ressort 45, et le frein serre sous l'action des ressorts 25,26.
Le mode d'exécution de l'invention qui vient d'être décrit n'est bien entendu qu'un exemple non limitatif et l'on peut lui apporter toutes modifications de détail sans franchir pour cela le cadre de l'invention. Notamment, le doigt 10 pourrait commander une admission d'air compri-
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mé entre les deux pistons 31 et 32 de la fig.2 avant que. le tiroir 51 permette l'alimentation du moteur.