<Desc/Clms Page number 1>
"APPAREIL POUR REUNIR AUTOMATIQUEMENT LES FILS QUI SE CASSENT LORS DU FONCTIONNEMENT DE MACHINES A FILER EN CONTINU".
Le brevet principal a notamment pour objet un dispo- sitif automatique pour raccorder les file cassés dans une machine à filer continue ou analogue comprenant un chariot adapté pour se déplacer en façade et le long des broches de filage d'une ou plusieurs machines et comprenant un déteoteur qui, en l'absence d'un des fils se déplaçant vers les bobines fixes, arrête le chariot, démarre les mécanismes de raccordement de fils, les moyens mobiles le long des anneaux guides du baladeur, et les déplaoe en position appropriée pour être enfilés avec le fil, un extracteur pour extraire l'extrémité rompue du fil de la bobine et des moyens
<Desc/Clms Page number 2>
pour enfiler cette extrémité dans le baladeur,
des moyens pour relever l'extraoteur en même temps que l'extrémité de fil rompu et des moyens pour enfiler ladite extrémité dans le guide-fil ainsi qu'un système pour saisir le fil relevé par l'extracteur et pour couper le fil en excès, et aotionné de façon à placer un tel fil en contact avec la mèche filée provenant des rouleaux de production, tous ces éléments étant branchés à un mécanisme d'entraînement approprié pour réaliser les différentes phases.
Un tel dispositif nouveau a permis de supprimer tota- lement la main-d'oeuvre en cas de rupture de fils dans les machi- nes, en continu à filer. Cette rupture, dans le cas de ces machi- nes, se produit toujours dans la partie comprise entre les deux cylindres d'étirage et la couche supérieure des fils enroulée sur la bobine correspondante. La réunion des fils cassés avant l'invention se faisait toujours à la main, mais le dispositif de l'invention a permis de supprimer totalement cette main-d'oeuvre.
Le dispositif conforme au brevet principal a fonctionné aveo entière satisfaction. Mais il s'est avéré possible de là simplifier sans changer en rien le lieu et l'ordre des diverses opérations qui sont nécessaires pour aboutir au but recherché.
Dans le brevet principal, le chariot déplacé par mo- teur électrique se déplace avec ses roues sur des rails montés dans la machine à filer. Le chariot supporte tous les moyens nécessaires pour réaliser le raboutissage et qui sont déclenchés lorsque le détecteur a découvert un fil rompu. Au-dessus de ce chariot, et à une distance déterminée invariable de la même plaque fixe, se trouve la plaque horizontale déplaçable vertica- lement vers le haut et vers le bas, décrite dans le brevet princi- pal, et représentée particulièrement à la figure 28 dudit brevet.
Cette plaque subit obligatoirement les déplacements ascendants ,
<Desc/Clms Page number 3>
descendants du levier.
Ce fonctionnement de principe ne peut varier, mais les moyens mécaniques décrits dans le brevet principal sont perfectionnés par la présente invention caractérisée paroe que la montée et la descente de la plaque mobile sont commandées simplement par un palpeur électrique qui, lors du déplacement oscillant du levier, transmet tous les ordres nécessaires au mouvement de la plaque à un servo-moteur de vitesse réglable.
Ce perfectionnement apporté au brevet principal apporte une amélioration en donnant une facilité d'adaptation de l'appareil à divers types de machines, de qualités de produits textiles et à diverses vitesses de fabrication.
Le servo-moteur comman@é par le détecteur ou palpeur peut déplacer divers organes mécaniques pour monter ou descendre la plaque horizontale, tels que câbles, chaînes, crémaillères, bielles et manivelles. L'exemple décrit ci-après se rapporte à une combinaison d'une vis sans fin avec un écrou. Le servo- moteur agit sur une vis verticale qui traverse la plaque dans un bloc fileté intérieurement et du fait que la plaque ne peut pas tourner, à chaque rotation de la vis dans un sens ou dans l'autre, elle s'élève ou s'abaisse avec les mécanismes montés sur elle.
Suivant une autre caractéristique de la présente invention, on évite l'ascension de la plaque qui porte l'orifice d'aspiration décrit dans le brevet principal, depuis le plan horizontal jusqu'à la couche supérieure de la bobine, où il aspire l'extrémité du fil rompu. L'ascension est limitée à la hauteur des cylindres d'étirage. On évite ainsi .le frottement excessif du fil aspiré sur l'intérieur de l'embouchure lorsqu'il glisse en opposition à la traction produite par le courant d'air d'aspiration.
Pour éviter cet inconvénient qui produit quelquefois
<Desc/Clms Page number 4>
une nouvelle rupture du fil, il est prévu, dans l'exemple décrit ci-après, sur le tube aspirant connecté à l'appareil aspirateur, une prolongation de l'embouchure à partir d'une courte partie horizontale, s'élevant verticalement jusqu'au-dessus dans tous les cas du niveau des cylindres d'étirage, et ensuite une courte partie en sens opposé de la courte partie inférieure mentionnée.
Tous ces tronçons du tube aspirant présentent sur toute leur lon- gueur une rainure étroite qui permet la sortie latérale du fil aspiré dans la courbe supérieure du tube aspirant d'où le tube se dirige vers le bas pour se terminer dans l'aspirateur.
De cette manière, on obtient que le fil soit tendu entre la couche supérieure de la bobine et un point situé plus haut que les cylindres d'étirage avec un minimum de parc ours de la plaque mobile, dont les mouvements sont commandée par le palpeur comme mentionné plus haut.
Dans le cas d'un type @e fil plus fin et moins résis- tant, le soulèvement du fil jusqu'à une hauteur supérieure à celle des cylindres d'étirage, pourrait être réalisée au moyen d'une pince mobile qui élève le fil verticalement depuis l'embouchure d'aspiration située dans le plan des têtes supérieures de la bobine jusqu'à la hauteur mentionnée évitant que les fils plus fins ou moins résistants puissent se détériorer.
L'invention prévoit en outre que l'organe qui enfile le fil dans le guide-fil est indépendant.
L'appareil destiné à rabouter le fil rompu est pourvu, suivant une autre caractéristique de l'invention d'un dispositif qui arrête le fonctionnement de l'appareil une fois qu'a été décelé un fil rompu, lorsque oelui-oi se balance et obstrue, dans son mouvement alternatif de montée et de descente, le passage libre vers le disque rotatif déplaçable, et qui a pour rôle
<Desc/Clms Page number 5>
d'arrêter le fuseau et do le faire tourner en sens inverse, et de remettre en marche l'appareil quand le levier a déjà quitté cette zone jusqu'à sa prochaine descente.
L'invention s'étend également aux caractéristiques résultant de la description ci-après et des dessins annexés ainsi qu'à leurs combinaisons possibles.
La description se rapporte à des exemples de réali- sation de la présente invention représentés aux dessins aveo les mêmes chiffres de référence que dans les dessins du brevet principal.
- la figure 1 est une vue en perspective de l'appareil avec indication des modifications ooncernant le tube d'aspiration vertical aveo rainure et le mécanisme de déplacement d3 la plate- forme mobile par vis sans fin et servo-moteur ; - la figure 2 est une vue latérale de l'embouchure et du tube d'aspiration avec la position relative du levier de raboutissage du fil ; - la figure 3 est une vue latérale du système d'élé- vation du fil depuis l'embouchure d'aspiration jusqu'en haut au moyen, d'une pince ; - la figure 4 est une vue frontale du mécanisme de la figure 3 ; - les figures 5 à 10 représentent diverses phases du cycle de l'appareil utilisant le système d'aspiration tubulaire vertical de l'invention ;
- la figure 11 est une vue latérale du mécanisme de déplacement de la plaque pour le système de vis et servo-moteur ; - la figure 12 est une vue frontale du système de la figure 11 - la figure 13 montre le mécanisme de l'organe d'en- filage du guide-fil ;
<Desc/Clms Page number 6>
- la figure 14 montre le détecteur avec son inter- rupteur électrique au moyen duquel l'appareil arrête son fonctionnement quand le doigt frontal du levier rend impossible le passage du disque rotatif chargé d'arrêter le fuseau et le faire tourner en sens inverse, et le remettre en marche quand le levier a quitté cette zone de passage.
La description qui suit aveo référence aux figures se rapporte en premier lieu à ce qu'il y a de nouveau et ne fait que mentionner les pièces dont le fonctionnement est décrit au , brevet principal.
Le tube d'aspiration 84 (figures 1, 2 et 5 à 10) peut osciller dans le support 83a monté dans la pièce mobile 45 (figure 2). Ce tube 84 dans cet exemple, est coudé deux fois, de préférence à angles droits à partir de l'embouchure d'aspira- tion 85 dirigée vers le bas. A la suite de l'embouchure, il présente une partie courbe horizontale 84b qui s'étend en s'éloi- gnant du fond de la machine à filer, et après un premier coude il est dirigé vers le haut en un second tronçon ascendant 84c assez long qui s'étend jusqu'au niveau supérieur des deux cylin- dres d'étirage 114, 115, où il forme un second coude pour se diriger à nouveau vers la machine en formant le second tronçon horizontal court 84d, qui est situé verticalement au-dessus de l'embouchure 85.
Tous ces trois tronçons de tube 84b, 84c et 84d, désignés dans leur ensemble par 84, présentent sur leur coté dirigé vers la machine et sur toute leur longueur, une rainure étroite 84a suffisamment large pour laisser passer le fil. Après avoir formé un troisième coude à angle droit dans un plan hori- zontal, le tube est connecté au support par une articulation 83a à partir de laquelle le tube ne possède plus la rainure mention- née et il descend jusqu'à l'aspirateur. Ce dernier tronçon
<Desc/Clms Page number 7>
descendant est emmanché télescopiquement avec le tube vertical fixe 86 qui conduit à l'aspirateur. Au lieu de cette jonction télescopique, on pourrait adopter un tube flexible qui permet. trait de suivre les montées et les descentes de la plaque 45 et du support 83a.
Le déplacement du tube avec l'embouchure 85 autour de l'articulation du support 83a est assurée par les moyens décrits dans le brevet principal, c'est-à-dire un levier et une bielle.
Comme il a été dit plus haut, le tube 84 avec ses deux coudes décrits et représentés forme une "courbe" ouverte vers la machine à filer et est pourvu d'une rainure étroite 84a, pour que le fil aspiré puisse sortir latéralement. Mais on insiste expressément sur le fait q la "courbe" ouverte repré- sentée comme exemple, n'est pas impérative et que le tube peut avoir toute autre forme pourvu qu'il soit ouvert du même côté et soit pourvu de la rainure pour la sortie du fil. La forme de cette courbe peut être, par exemple un demi-cercle, une demi- ellipse ou un polygone formé par le tube aspirant dans lequel on a supprimé au moins un côté et d'une forme telle que les deux extrémités libres, qui se trouvent distantes de préférence verticalement,soi '.deux points entre lesquels se place un fil vertical libre et espacé du tube.
L'invention s'étend à toutes ces différentes formes de tube.
Dans les cas où il serait déconseillé, pour ne pas endommager le fil, qui est tendu, et pour supprimer tout frotte- ment à l'intérieur du tube, on peut adopter une variante telle que, une fois que le fil a été aspiré par l'embouchure 85, c'est- à-dire une fois qu'il s 'est détaché de la tête supérieure de la bobine, au lieu de faire tout le parcours à l'intérieur du/
<Desc/Clms Page number 8>
tube, il soit saisi devant la même embouchure par une pince 160 (figures 3 et 4) réunie à une courroie ou une chaîne sans fin 161, qui passe autour d'une poulie 162 qui est entraînée en rotation par le mécanisme général de l'appareil.
En ce qui concerne le déplacement de la plaque mobile 45 au moyen du servo-moteur 152 commandé par le palpeur à micro- interrupteur 150, il est à signaler, comme exemple, qu'en face du rail de bobine 78 (figure 11) est placé le palpeur 150, lequel transmet ses indications par le câble et les relais auxiliaires à l'embrayage 151 et au servo-moteur 152 qui fait tourner la vis sans fin 15@. Le moteur est situé au sommet de la plaque fixe 30 et l'embrayage sert à accoupler ou désaccoupler la vis sans fin 153, laquelle, convenablement appuyée à ses . extrémités, passe à travers l'écrou 154, fixé au centre de la. plaque 45, de sorte que la plaque, suivant le sens de rotation de la vis, peut monter et descendre en concordance avec les déplacements de montée et de descente du rail 78.
L'écrou peut être du type usuel ou être en forme de noix ou de beroeau pour que la résistance de frottement soit minimale.
Le palpeur (figure 11) 150 est monté de telle manière qu'il n'est pas fixé à la plaque 45, mais qu'il peut effectuer un déplacement vertical limité par rapport à celle-oi, ce qui a lieu grâce à un guidage vertical 135, fixé à la plaque,dans lequel le palpeur peut se déplacer dans une ouverture de guidage 156, de telle sorte que,lors de la descente de l'embouchure 85, il se place à l'intérieur de l'anneau (figure 6) par l'aspira- tion du fil, la plaqua 45 pouvant descendre à un niveau inférieur à celui déterminé par le palpeur, ceci pour permettre d'effectuer l'enfilage du fil dans le curseur.
<Desc/Clms Page number 9>
La figure 13 montre le mouvement du levier basculant 108 destiné à faire passer le fil à travers le guide-fil 110.
La plaque inférieure 45 est mobile en va-et-vient ascendant et descendant comme il a été expliqué plus haut et la plaque supé- rieure 30 est fixée. Sur la plaque mobile 45 est montée fixe et verticalement la crémaillère 168, qui suit naturellement les déplacements de la plaque 45 et près de cette crémaillère et engrenant avec elle, se trouve la roue dentée 167 montée sur l'axe horizontal 167a à l'autre extrémité duquel est monté le levier excentrique 166,lequel, suivant la montée ou la descente de la crémaillère 168, tourne dans un sens ou dans l'autre.
Le levier 166 a un profil tel qu'il réponde aux augmentations de hauteur qu'éprouve le guide-fil lorsqu'on effectue son change- ment, en même temps que les petites oscillations correspondant au va-et-vient du levier 108. Naturellement, le levier 166 peut être remplacé par un pignon et la roue 165, par une crémaillère fixe ainsi que la charpente 112.
Sur l'arête supérieure du levier 166 repose une rou- lette 165 sur l'axe saillant du bâti 112 du mécanisme de rotation du bras 108. Lors d'une légère rotation du va-et-vient du levier 126, ce levier est descendu chaque fois au moyen de la roulette 165, le mécanisme pour le placer en position exacte par rapport à la position du balancier 108.
Le mécanisme 112, 108 reçoit son impulsion depuis l'arbre vertical principal 24 de l'appareil (analogue à l'arbre 24 de la figure 28 du brevet principal) qui déplace le levier horizontal 169 monté sur cet arbre moteur 24, et depuis ce levier
169, au moyen du balancier 174 et d'une bielle 175 qui transmet- tent le mouvement à l'arbre vertical 176 qui traverse librement/ la plaque fixe 30.
<Desc/Clms Page number 10>
Sur l'extrémité inférieure de cet arbre 176, est prévu un pignon conique 177 qui engrène avec un autre pignon oonique 178. Sur le même axe que ce pignon 178 est prévu un levier qui, d'après le mouvement précédent de l'arbre principal 24, provoque aussitôt un déplacement rapide du bras 108 qui en- file alors le fil tendu dans le guide-fil 110.
Finalement on voit dans la figure 14 le levier déteo"' teur 179 qui s'appuye sur la partie inférieure du levier 78, la- quelle peut tourner autour de l'articulation 180 située dans la partie supérieure de la plaque inférieure 5 de l'appareil. Ce levier, en montant suivant le déplacement du levier sous l'action du ressort 181, peut se placer en contact aveo deux contacts 182 et 183, le premier desquels 182 seulement effectue une impul- sion de courte durée pendant l'ascension du levier mais reste inactif si l'action du levier 179 se traduit par une descente dudit levier. Le contact 183 correspond à une position du levier dans laquelle il ne peut pas obstruer le passage de la roue 35 et, par conséquent, l'action ascendante du levier 179.
Il déter- mine une aotion restrictive ou d'arrêt de la machine dans les positions inférieures du balancier pendant que la descente du levier détecteur 179 à la fin de la mutation de descente du balancier détermine les limitations indiquées pour la mise en marche.
Le fonctionnement des éléments de l'invention est le suivant
On suppose que le détecteur de fila rompus a arrêté le chariot et que l'arbre principal 24 de l'appareil a commencé à tourner mû par le moteur (voir figure 26 du brevet principal).
L'embouchure 85 se trouve à la partie supérieure de la bobine
37 et aspire l'extrémité libre du fil rompu, jusqu'à sa partie
<Desc/Clms Page number 11>
inférieure qui suit tout le parcours du tube jusqu'à arriver au coude du support 83a à partir duquel le tube ne comporte plus de rainure latérale. Dans la suite du tube sans rainure latérale, la force d'aspiration qu'il exerce sur le fil augmente sensible- ment et, en conséquence, ce fil sort latéralement à travers la rainure et se tend sous forme d'un brin vertical de fil libre à l'extérieur du tube, de sorte que, sur ce brin de fil libre, peuvent agir les autres mécanismes du guide-fil pour finalement le soulever jusqu'aux cylindres d'étirage en vue de le réunir à nouveau à la mèche sortante.
Les différentes phases sont expliquées plus spéciale- ment à l'aide des figures 5 à 10 successives.
Dans la figure 5, on vo@@ le processus normal de fila- ture de la mèche sortant entre les cylindres d'étirage 114, 115 et, en raison de la grande vitesse de torsion, la mèche est convertie en un fil 109 qui passe par le guide-fil 110, pour arriver enroulé sur la bobine 37. Dans ce parcours, le fil peut se rompre et la figure 6 montre les mêmes éléments mais sans le fil de sortie des cylindres d'étirage et l'embouchure placée près de la tête supérieure du fil enroulé sur la bobine au moment de la succion*
Dans la figure 7, il s'est formé un brin de fil tendu librement dans l'air et l'embouchure avec son tube est retirée de la bobine.
Le fil est enfilé à nouveau dans le curseur avec les moyens décrits dans le brevet prinoipal et le bras 26 commence son mouvement de rotation jusqu'à la gauche (sur le dessin) et soulève le fil en une position en laquelle, avec l'aide du bras 108, il peut être enfilé dans le guide-fil 110, ce qui a lieu exactement comme représenté dans les figures 8 et 9. Dans la figure 10, le fil enfilé est soulevé jusqu'aux /
<Desc/Clms Page number 12>
cylindres d'étirage terminant ainsi la réparation de la rupture de fil au moyen d'une réunion avec la mèche qui sort pour pouvoir continuer l'enroulement sur le fuseau.
Lorsque, pour les raisons décrites, le soulèvement du fil s'effectue au moyen d'une pince (figures 3 et 4), celle-ci passe devant l'embouchure quand a eu lieu l'absorption du fil et que l'embouchure s'est retirée suffisamment de la bobine, le mouvement du câble ou chaîne 161, qui supporte la pièce, est produit par l'un des pignons et engrenages qui sont entraînés à partir de l'arbre principal 24 de l'appareil. Cette pince soulève le fil verticalement et le déplace dans la partie supérieure autour de la roue 62 jusqu'à ce que le fil soit en position d'en- filage dans la pince et l'oeilleton du levier 26 qui réalise la jonction. Les autres opérations sont identiques à celles décrites à propos des figures 5 et 6, ainsi que celles pour l'élévation du fil dans l'air.
En ce qui concerne le fonctionnement de la plaque mobile 45 au moyen du palpeur 150 de l'embrayage 151 et du moteur 152 (figure 11), il se réalise suivant les indications correspon- dantes, pour le palpeur qui s'appuyé sur le balancier 78 à proxi- mité de l'anneau d'où doit se réaliser l'opération d'enfilage du fil dans le curseur 55 (figures 6 à 10'du brevet principal), de palpeur 150, en son mouvement de soulèvement du balancier 78, au contact de celui-ci, embraye le fuseau 153 avec le moteur 152 qui est en mouvement.
Lorsque, en vertu de la grande vitesse de soulè- vement de la plaque 45 mue de cette manière avec le balancier 78, le palpeur 150 désacoouple à nouveau le moteur 152 dans le fuseau 153, la plaque 45 restant, à nouveau maintenu, jusqu'à ce que le balancier dans un nouveau déplacement ascendant vienne atteindre le palpeur et le cycle se répète comme précédemment.
<Desc/Clms Page number 13>
Lors-que le balancier descend suivant le même parcours mais en sens inverse, la seule différence est que la descente du balanoier permute les connexions du moteur 152 et du palpeur 150 de telle sorte que le moteur tourne en sens inverse,obtenant ainsi que, quand il est embrayé aveo le fuseau 153, la plaque 45 descend et quand le microcontaoteur du palpeur se met en contact avec le balancier, il débraye le moteur d'avec le fuseau 153, jusqu'à ce que la nouvelle séparation du balancier du micro- interrupteur, le mette en marche et ainsi successivement.
En ce qui concerne la description du mouvement de la plaque 45 qui, selon le brevet principal, est réalisé mécanique- ment, est une forme simplifiée et plus moderne. Comme on peut le comprendre, l'état de la technique électrique permet de suivre le mouvement du balancier sans les arrêts successifs de la plaque 45, grâce à l'emploi d'un moteur de vitesse réglable, du type servo-autorégulateur. Celui-ci reçoit du palpeur une information instantanée sur les positions distinctes occupées par le balan- cier et il augmente ou diminue sa vitesse de sorte que la position de le plaque mobile 45 et la position du balancier s'accordant à tout instant en une correspondance parfaite de situations.
De même manière, on doit à ce servomoteur l'indica- tion précise pour que, quand est nécessaire une descente rapide pour situer l'embouchure, ou une ascension pour effectuer l'aspi- ration du fil, ceci se réalise par simple impulsion d'un levier (non représenté) actionné par l'arbre moteur principal 24.
Pour terminer sera décrit le fonctionnement du dispo- sitif de la figure 14 qui a pour but d'arrêter le mouvement de l'appareil quand, une fois qu'a été détecté un fil rompu, la balancier 78 s'est retiré du passage du disque tournant 35 jus- qu'à la base du fuseau 37. Si le dispositif en question n'exitait ;
<Desc/Clms Page number 14>
pas, il se produirait un choc du disque 35 contre le balancier 78 avec toutes les conséquences indésirables. Pour éviter ce choc, le balancier détecteur 179 dans la zone de risque considé- rée,s'appuye sur le bord' inférieur 178a de la branche verticale du balancier au moyen de l'action du ressort 181.
Lorsque, dans son mouvement d'ascension, le'balancier a laissé libre le pas. sage du disque tournant 35 pour que puisse s'accoupler, à la partie inférieure du fuseau 37 dans le but d'arrêter le fuseau et de le faire tourner à l'envers, le levier détecteur 179 touche un contact 182 avec lequel l'appareil de nouage se met en marche et le cycle connu qui commence par le freinage du fuseau et son entraînement à l'envers et avant que le balancier va descendre de nouveau, le disque 35 s'est retiré, de telle'sorte que le balancier peut descendre à nouveau sans heurter le disque.
Quand la zone de va-et-vient du balancier s'élève jusqu'à atteindre une hauteur pour laquelle la position la plus basse de son parcours de descente oscillante est un peu supérieure ou suffisante pour laisser passage au disque tournant 35, le levier 179 atteint alors le contact 183 qui, à son tour, corres- pond à la position supérieure du balancier dans cette zone et produit un contact qui détermine l'annulation du dispositif de limitation décrit, jusqu'à ce que le balancier descende entière- ment pour tirer le connexion. Pour une meilleure compréhension du dessin de la figure 14, il faut tenir compte que l'emplacement des contacts 182 et 183 n'est que schématique.
Il est bien évident que l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci-dessus décrits et représentés et à partir desquels on pourra prévoir d'autres formes et d'au- tres modes de réalisation sans pour cela sortir du cadre de l'invention.