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La présente invention concerne des machines à laver et est applica- ble en particulier, mais pas exclusivement, à des machines à laver automa- tiques du type qui exécutent automatiquement une opération d'essorage cen- trifuge en plus d'une opération de lessivage, et éventuellement une ou. plusieurs opérations derinçage.
Suivant la présente inverti-on,@une machine à. laver comprend un panier destiné à recevoir le linge, qui soit constitue une cuve pour le liquide de lessivage, soit est placé dans cette cuve, et qui est monté de façon àtourner autour d'unaxe horizontal ou oblique, un agitateur en forme de disque monté dans une extrémité du panier de manière à tourner coaxiale- ment à ce dernier, et des dispositifs pour faire tourner le panier et l'agi- tateur simultanément ainsi que l'un par rapport à l'autre pour laver le linge.
Les dispositifs d'entraînement sont de préférence agencés pour faire tourner l'agitateur à une vitesse beaucoup plus élevée que le panier, pour le lessivage, et pour faire tourner l'agitateur et le panier en sens inverses, pour le lessivage.
Si la machine n'est destinée qu'au lessivage, le panier peut .être étanche à l'eau. En variante lorsque la machine sert également comme essoreuse centrifuge, le panier peut être perforé et être monté dans une cu- ve fixe étanche à l'eau. Dans ce dernier cas, les dispositifs d'entraîne- ment peuvent être agencés pour entraîner le panier à une vitesse peu élevée pour le lessivage et le rinçage et à une vitesse sensiblement plus élevée pour l'essorage centrifuge.
Dans un agencement, l'extrémité du panier éloignée de l'agitateur est ouverte pour procurer--une ouverture de chargement servant à introduire le linge.
Dans une forme d'exécution de la présente invention, l'axe de l'agitateur et du panier est oblique, l'agitateur étant monté dans l'extré- mité inférieure du panier.
L'axe peut, par exemple, être incliné sur l'ohorizontale en formant un angle tel que la partie supérieure de l'agitateur ne soit en substance pas située au-dessus de la partie inférieure de l'ouverture de chargement.
Le panier rotatif contient de préférence un certain nombre de ner- vures agencées pour soulever le linge et lui permettre de tomber dans le voisinage de l'agitateur.
Lorsque l'axe est horizontal, les nervures doivent être inclinées hélicoïdalement mais si l'axe est oblique, les palettes peuvent être disposées soit hélicoidalement soit dans des plans passant par l'axe.
Le panier peut être étroitement entouré par un habillage extérieur qui reste fixe tandis que le panier tourne, la capacité de la partie infé- rieure de l'habillage extérieur n'étant pas plus élevée que celle du panier de manière à avoir le maximum d'espace disponible pour le linge dans une quantité donnée d'eau.
La présente invention comprend également un procédé pour lessiver du linge suivant lequel on immerge le linge dans un liquide de lessivage contenu dans un panier pourvu d'un agitateur en forme de disque, on fait tourner le panier et l'agitateur simultanément ainsi que l'un par rapport à l'autre, de préférence en sens inverses l'agitateur tournant à une vitesse beaucoup plus élevée que le panier.
On a utilisé autrefois beaucoup de types de machines à laver dont les unes comprenaient un panier ou tambour rotatif et les autres un agitateur en forme de disque monté dans une paroi latérale d'un habillage fixe.
Les machines à laver du premier type se prêtent facilement à l'essorage centrifuge puisque l'eau peut être vidangée de la machine et le panier tourne
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alors à une vitesse plus élevée afin de chasser le liquide du linge par centri- fugtion Mais l'efficacité du lessivage d'une telle machine de ce genre est assez pauvre.
Les machines du type à agitateur en forme de disque monté dans une paroi latérale sont extrêmement compactes et assurent une bonneefficacité de lessivage, mais ne comportent aucun dispositif pour l'essorage centrifuge.
L'agencement conforme à la présente invention, comprend un agita- teur en forme de disque et un panier rotatif, dont 1!axe est incliné de manière que le trou d'accès puisse être situé au-dessus du niveau de l'eau tandis que l'agitateur se trouve au-dessous de ceniveau, présente de notables avantages par rapport aux deux types de machines mentionnés plus haut.
Il permet en particulier l'obtention d'un lessivage efficace avec une quantité d'eau relativement réduite.
Dans une variante de la présente invention appliquée à une machine à laver automatique, la machine comprend également un réservoir, un dispositif pour transférer du liquide de lessivage de la cuve dans le réservoir, et un dispositif pour renvoyer le liquide du réservoir dans la cuve.
L'invention peut recevoir en pratique différentes formes d'exé- cution dont l'une sera décrite à titre d'exemple avec référence aux dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue extérieure en perspective de l'ensemble d'une machine à laver et à essorer automatique; la figure 2 est une vue de face en perspective d'une machine à laver dépourvue de son habillage, vue de droite; la figure 3 est une vue arrière en perspective, vue de gauche; la figure 4 est une coupe longitudinale des pièces actives principales de la machine à laver ; la figure 5 est une coupe fragmentaire à plus grande échelle suivant la ligne 5-5 de la figure 4, montrant la section d'une nervure ; la figure 6 est une vue semblable à une partie de la figure 4 montrant une coupe de la boîte à engrenages à plus grande échelle;
la figure 7 est une vue d'un des embrayages à ressort hélicoïdal, avec arrachement progressif ; la figure 8 est un schéma de câblage électrique ; et, la figure 9 est un programme horaire du cycle de lessivage et d'essorage complet.
Comme le montre la figure 1, la machine à laver et à essorer combinée comprend un habillage 10, rectangulaire dans l'ensemble, dont l'arête supérieure avant est à pan coupé de manière à procurer un panneau d' accès incliné 11 percé d'un trou 12 par lequel on introduit et on retire le linge,'le trou étant normalement fermé par une porte 13 qui peut, si on le désire, être pourvue d'un regard vitré.
La porte est montée sur des charnières 14 à son bord inférieur et est pourvue à son bord supérieur d'un loquet 15, qui la maintient fermée.
Des cadrans de commande 16 et 17 sont prévus à gauche et à droite du trou, cadrans qui sont destinés à une minuterie et à un interrupteur à trois positions, chaud-automatique-froid respectivement, ces organes étant décrits plus loin.
Comme le montrent les figures 2 et 3, l'habillage contient un bâti
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20, formé par des profilés, dans lequel est suspendue une cuve fixe 25.
Un carter de boîte d'engrenages 29 est rigidement fixé à une extrémité de la cuve, carter qui contient une boite d'engrenages et despaliers pour un panier rotatif de lessivage et d'essorage centrifuge 30, et pour un agita- teur en forme de disque 31 monté coaxialement dans l'extrémité du panier d'essorage centrifuge, comme le montre la figure 4.
L'agitateur peut se présenter sous une forme habituellement utilisée dans les machines à laver Hoover bien connues, qui est décrite dans le brevet belge n 465.726 et le brevet anglais n 624.191 de la Demanderesse.
La cuve 25 est suspendue dans le bâti 20 par des courroies de caout- chouc 32 et des tirants de fil métalliques 33, et le bâti est pourvu d'amortisseurs ou butoirs supérieur et inférieur 34 et 35, et d'amortisseurs latéraux 36. Lorsque la cuve est remplie de liquide elle repose légèrement sur l'amortisseur inférieur 35.
Lorsqu'elle est vidangée avant l'essorage centrifuge, comme décrit plus loin, elle se soulève hors de contact de l'amortisseur, son poids étant supporté par les tirants métalliques et les courroies de caoutchouc, qui assurent une élasticité et un amortissement.
Lorsqu'elle vibre de façon excessive, la cuve peut porter contre un des amortisseurs qui sert d'arrêt pour contrarier cette vibration.
La cuve est pourvue près de son embouchure de quatre poids 37 qui augmentent l'inertie de la partie non rotative du système suspendu et réduisent ainsi les effets d'un manque d'équilibrage de la partie rotative.
Comme le montre la figure 4, la panier d'essorage centrifuge est en tôle perforée et a la forme d'une surface de révolution, comprenant une paroi arrière 38 circulaire, place dans l'ensemble, présentant un évidement 39 pour l'agitateur, et dont la périphérie extérieure aboutit à une paroi peu profonde en forme de cône tronqué 40 qui est percée d'une bande étroite de trous relativement grands 41 qui contribuent à un remplissage rapide.
Cette paroi aboutit à son tour à une partie 42, cylindrique dans l'ensemble, dans laquelle sont ménagés la plupart des trous 43 et qui aboutit à une partie conique plus profonde 44, qui se rétrécit pour former une embouchure servant à introduire et retirer le linge, située à l'extrémité opposée à la boîte d'engrenages et disposée près du trou 12 ménagé dans le panneau supérieur avant incliné de 1'habillage.
La cuve extérieure fixe 25 est de forme identique et comprend également une paroi d'extrémité conique 47, une partie cylindrique 48 et une partie rétrécie 49, et enferme étroitement le panier. La cuve fixe est construite en deux parties comportant des brides fixées l'une à l'autre dans un plan perpendiculaire à l'axe, de manière à permettre l'assemblage.
La partie inférieure de la cuve est entourée par un collecteur 50 plus ou moins en forme de croissant, comme le montrent les figures 2 et 3, et la paroi de la cuve est fendue ou omise comme le montre la figure 4 pour permettre au collecteur de communiquer avec la cuve.
Dans les dessins, le collecteur représenté est fabriqué séparément de la
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cuve mais il est préférable qu'il fasse'partie de 'oettè 'dei'Í1:è're' so'u.s": "";,..: . forme d'un léger renflement ou d'une protubérance communiquant avec la cuve.
L'embouchure de la partie rétrécie 49 de la cuve est reliée au trou 12 ménagé dans l'habillage par un soufflet annulaire 55 en matière élastique moulée, telle que du caoutchouc, formant un joint étanche à l'eau tout en permettant à la cuve d'osciller ou de vibrer.
Comme le montre la figure 4, le bord arrière du soufflet est formé par une bague arrière 56 en caoutchouc moulé qui est fixée à la cuve et qui s'étend dans l'embouchure du panier pour recouvrir le passage interca- laire.
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Le bord avant du soufflet est formé pa: Luaebagup va=+ 57 c-:out.,1;.Oï:: m01J: ?cm- portant une rainure destinée à recevoir le bord da trou 12 ménagé dans le panneau d'accès avant incliné 11 et formant un joint d'étanchéité avec une nervure annulaire 58 de la porte 13.
Un tuyau de draînage 59 s'étend à partir du bas du soufflet pour drainer dans le collecteur le liquide qui peut venir se déposer à cet endroit.
Un trou 61 prévu au sommet du soufflet sert d'évent pour la cuve.
Le panier rotatif possède intérieurement cinq nervures 60 de sec- tion bien arrondie qui s'donont à partir du trou d'accès vers l'extrémité arrière de la partie cylindrique 42, et qui sont disposées de façon générale dans des plans passant par l'axe.
La figure 5 montre la coupe d'une nervure à son point le plus haut.
L'axe est incliné sur l'horizontale en formant avec cette dernière un angle approprié, à savoir 35 , les dimensions étant telles que le point le plus bas du trou d'accès soit situé légèrement au-dessus du point le plus élevé de l'agitateur, de sorte que le niveau de l'eau puisse venir au-dessus de l'agitateur mais en dessous du trou d'accès.
Un moteur électrique d'entrainement principal 70 est boulonné à la boîte d'engrenages 29 à l'effet d'entraîner l'agitateur 31 ainsi que le pa- nier de lessivage et d'essorage 30, soit à une vitesse peu élevée en sens inverse de l'agitateur pour le lessivage, soit à une vitesse élevée pour l'essorage centrifuge.
Comme le montre la figure 4, la carcasse du moteur porte une buse- lure 71 reliée à un amortisseur de vibrations 72.
Ce dernier comprend une pièce moulée en caoutchouc, formée par des bagues intérieure et extérieure, 73 et 74 reliées l'une à l'autre par un certain nombre de bras 75 en forme de S.
La bague extérieure est fixée dans une bague profilée 76 fixée à une plaque in- dliée 77 portée par le bâti 20 de la machine.
L'agencement de la boîte d'engrenages est montré sur la figure 6.
On peut voir que l'agitateur 31 a la forme d'un disque dont la surface exposée comporte un certain nombre de nervures radiales légèrement cintrées et qui est tourillonné sur un arbre central 81.
L'arbre 81 de l'agitateur est entouré par un arbre creux 82 auquel est rigidement fixé un moyeu ou croisillon 83, servant à renforcer et supporter l'extrémité du panier de lessivage et d'essorage centrifuge 30.
L'organe entraîné 84 d'un embrayage de surcharge à friction est monté rigi- dement sur l'arbre creux 82 du panier, l'organe entraîneur 85 présentant une douille avant intérieure 86 et une douille avant extérieure 87 auxquelles on se réfère plus loin.
Le moteur d'entraînement principal possède un arbre 90 entraînant un pignon conique 91 qui attaque une paire de pignons coniques entraînés 92 et 93 et entraîne ces derniers.
Le moteur est monté de façon que son axe ne soit pas parfaitement perpen- diculaire à l'arbre 81 de l'agitateur, et le pignon conique entraîné arrière 92 est légèrement plus grand que le pignon conique entraîné avant 93 de sorte que ce dernier tourne un peu plus rapidement que le premier.
Chaque pignon conique 92, 93 présente également une seconde denture conique 94; 95 ; ces dentures ont le même nombre de dents et attaquent une paire de pignons satellites coniques 96, portés par des arbres radiaux 97, constituant un croisillon faisant partie intégrante d'une douille intérieure arrière 98 dont l'extrémité avant est placée bout à bout contre la douille intérieure avant 86 mentionnée plus haut.
Le pignon conique entraîné avant 93 présente une douille extérieure arrière 99 dont l'extrémité avant est placée . bout à bout contre la douille extéri-
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eure avant 87.
On se rendra compte que la rotation du pignon conique entraîneur 91 fait tourner le pignon conique entraîné avant 93 dans-, un sens, tout en faisant tourner le pignon conique entraîné arrière 92 en sens inverse, à une vitesse légèrement moins élevée.
La vitesse du croisillon correspond à la moitié de la somme algébrique des vitesses des deux pignons coniques entraînés 92 et 93, et cela étant, le croisillon tournera dans le même sens que le pignon entraîné avant 93, mais à une vitesse beaucoup moins élevée.
Les douilles intérieures avant et arrière 86 et 98 sont accouplées au moyen d'un embrayage intérieur à ressort hélicoïdal 104 qui les encercle.
Cet embrayage n'est pas commandé à la main et agit comme roue libre pour transmettre la force motrice du croisillon au panier, à une vitesse peu élevée, tant que le panier n'est pas entraîné à une vitesse plus élevée par un autre dispositif.
En même temps, la douille extérieure avant 87 et la douille exté- rieure arrière 99 sont accouplées par un embrayage extérieur à ressort hélicoïdal 105.
L'embrayage à ressort 105, représenté à plus grande échelle sur la figure 7, est commandé par un solénoïde 106.
Le ressort est entouré par un collier 107, qui présente une fente 108 dans laquelle s'accroche l'extrémité avant recourbée 109 du ressort.
Le collier présente également une saillie 110 emboutie et le solénoïde commande un arrêt 111, qui peut être amené par un ressort (non représenté) dans le chemin de la saillie ou peut être retiré par la mise sous tension du solénoïde.
L'embrayage fonctionne de la façon suivante : lorsque le solénoïde est mis sous tension pour retirer l'arrêt, le déplacement du pignon 93 entraîne le ressort et le serre autour des douilles extérieures 87 et 99, de manière à les verrouiller l'une à l'autre.
Cependant, lorsque le solénoïde est mis hors circuit, l'arrêt est sollicité par le ressort dans le chemin de la-saillie de manière à arrêter la rotation du collier, arrêtant ainsi le déplacement de l'extrémité avant du ressort et obligeant ce dernier à se dérouler en s'ouvrant, de manière à ne plus être en prise avec les douilles extérieures.
Cela étant, lorsque le solénoïde 106 est mis sous tension, le panier est accouplé au pignon conique 93 et comme ce dernier tourne à une vitesse beau- coup plus élevée que le croisillon, le panier sera entraîné à une vitesse élevée correspondante et l'embrayage intérieur à ressort hélicoïdal 104 patinera et fonctionnera comme une roue libre.
L'arbre 81 de l'agitateur porte à son extrémité arrière un collier 113, tandis que le pignon conique entraîné arrière 92 porte une douille arrière 114, et un embrayage à ressort hélicoïdal arrière 115 entoure une partie du collier et une partie de la douille arrière, de manière à pouvoir accoupler l'arbre de l'agitateur au pignon conique entraîné arrière 92.
Comme pour l'embrayage 105, l'embrayage 115 est commandé par un solénoïde 116 agissant sur un arrêt 117, qui peut être retiré par le solénoïde du che- min d'une saillie 118 prévue sur un'collier 119. Cela étant, si le solénoï- de 116 de l'agitateur est mis sous tension, alors que le solénoïde 106 du panier ne l'est pas, l'agitateur sera entraîné à une vitesse élevée avec le.pignon conique 92, tandis que le panier sera entraîné lentement, en sens inverse, avec le croisillon 97
Sur la figure 6, les arrêts ommandés par les solénoïdes 106 et 116 sont représentés tournés de 90 autour de l'axe, l'un d'une façon et l'autre de l'autre façon, de manière à être visibles sur la figure.
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En fait, comme le montre la figure 3, ils sont disposés dans des plans perpendiculaires à ceux de la figure 6.
On se rendra compte que l'agencement décrit de la boîte d'engrena- ges procure un certain nomure de vitesses différentes dans un espace très compact.
En particulier, la rotation lente du panier pour le lessivage et l'essorage nécessite un rapport de réduction de l'ordre de 30 = 1.
La rotation rapide du panier ne nécessite qu'un très petit rapport de réduction et il est évidemment souhaitable que cette rotation s'effectue dans le même sens que la rotation lente.
D'autre part, la rotation de l'agitateur ne nécessite que très peu de réduction, mais il est souhaitable qu'elle s'effectue en sens inverse de celle du panier.
L'agencement décrit répond à ces désidérata d'une façon compacte et simple.
Ainsi, dans un cas spécifique, pour une vitesse de rotation du moteur de 1420 t.p.m. les rapports des pignons coniques sont tels que le pignon conique 92 tourne à une vitesse de l'ordre de 650 t/m et le pignon conique 93 à une vitesse de 745 t/m (en sens inverse).
Ce rapport donne au croisillon 97 une vitesse d'environ 47 t/m dans le même sens que le pignon conique 93.
Pour assurer le remplissage automatique de la machine, sont prévus des tuyaux d'admission d'eau froide et d'eau chaude 134 et 135, commandés par des vannes d'admission d'eau chaude et d'eau froide 136 et 137, action- nées par des solénoïdes destinés à l'eau chaude et à l'eau froide 138 et 139.
D'autres tuyaux 140 et 141, partant des vannes 136 et 137, conduisent à la partie supérieure de la machine et débouchent dans un tuyau collecteur atmosphérique 142, dont l'extrémité inférieure communique par l'intermédiaire d'un tuyau flexible à soufflets 143 avec le collecteur 50.
Pour vidanger la cuve, il est prévu une pompe 145 (figure 2), qui est entraînée par un moteur électrique 146 et qui sertà aspirer le liquide du collecteur 50 par un tuyau 147 et à l'évacuer par un tuyau de sortie 148.
Tout le fonctionnement de la machine est commandé automatiquement par une minuterie et par deux interrupteurs sensibles au niveau 151 et 152, reliés par des tuyaux 153'et 154 à des accumulateurs de pression 155 et 156, respectivement.
Un seul tuyau(non représenté) raccordé au bas des deux accumulateurs de pression contourne la partie inférieure de la machine et débouche dans le tuyau 147 de manière à communiquer avec le fond du collecteur.
Chaque accumulateur de pression consiste simplement en un réservoir cylindri- que dont la partie supérieure contient de l'air et la partie inférieure du liquide lorsque l'interrupteur doit être enclenché. Par suite de la section de l'accumulateur, un changement de niveau relativement faible pro- duit le déplacement d'air nécessaire pour actionner l'interrupteur 151 ou
152, déplacement que l'on peut comparer avec celui qui serait nécessaire si la surface du liquide était contenue dans un petit tuyau.
Les interrupteurs 151 et 152 peuvent être de type connu comportant un diaphragme flexible agissant contre un ressort réglable pour actionner des contacts élastiques.
L'interrupteur 151 possède une paire de contacts qui se ferment lorsque la cuve 'est pratiquement vide, tandis que l'interrupteur 152 possède deux paires de contacts, dont l'une se ferme lorsque la cuve est remplie et l'autre lorsque la cuve n'est pas remplie.
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La minuterie 150 consiste en un petil moteur synchrone à auto- démarrage 170 entraînant un certain nombre de cames qui servent à commander huit paires de contacts 171 à 178.
La construction générale de la minuteiie est bien connue et les cames peuvent être disposées de différentes façons, par exemple, une came peut actionner plus d'une cespaires de contacts 171 à 178.
La minuterie est reliée. par des roues dentées 158 et 159 et par une chaîne 160 à son cadran de commande 16.
La figure 8 est un schéma de câblage électrique montrant l'agence- ment du circuit, tandis que la figure 9 est un schéma horaire indiquant les contacts qui sont fermés pendant chacune des 72 divisions d'un cycle de lessivage et d'essorage complet. Il ressort de la description détaillée sui- vante, que les 72 divisions ne représentent pas tout le cycle puisque la minuterie est mise hors circuit pendant les phases de remplissage et de vidange par les interrupteurs sensibles au niveau 151 et 152.
Cela étant, un certain nombre des divisions (en fait, les nos . 5 et 6, 18, 29 et 30, 36, 46 et 47 et 53) sont prolongées par des périodes quelconques qui sont nécessaires à la source d'eau chaude et/ou d'eau froide pour remplir la cuve par l'intermédiaire des vannes d'eau chaude et/ou d'eau froide et par des périodes quelconques nécessaires à la pompe de vidange 145 pour vider la cuve.
Le circuit électrique est montré sur la figure 8. Une borne d'une source de courant 180 est reliée par l'intermédiaire des contacts de la minuterie 171 à une barre collectrice 181, tandis que l'autre borne est reliée par l'intermédiaire des contacts 172 de la minuterie à une barre collectrice 182.
Une barre collectrice 184 commandée par la porte est reliée à la barre collec- trice 181 par l'intermédiaire d'un interrupteur 183 commandé par la porte, qui ne se ferme que lorsqu'on ferme la porte 13. Le moteur d'entraînement principal 70 est connecté entre les barres collectrices 184 et 182.
Le solénoïde 116 de l'agitateur est relié en série avec les contacts 173 de la minuterie aux barres collectrices 184 et 182.
Le moteur 146 de la pompe est relié en série avec les contacts 174 de la mi- nuterie aux barres collectrices 181 et 182.
Une borne du moteur 170 de la minuterie est reliée à la barre collec- trice 184 et l'autre borne est reliée par l'intermédiaire d'un conducteur 185 qui est son tour relié par l'intermédiaire de l'interrupteur 151 sensi- ble au niveau, qui se ferme lorsque la cuve est vide, à la barre collectrice 182.
Une borne du solénoïde d'essorage 106 du panier est reliée par l'intermédiaire des contacts 175',de la minuterie à la barre collectrice 184 et son autre borne est reliée au conducteur 185.
De plus, le conducteur 185 est relié par l'intermédiaire des contacts 176 de la minuterie et des contacts 186 de l'interrupteur sensible au niveau 152, qui se ferment lorsque la cuve est remplie, à la barre collectrice 182.
L'interrupteur "chaud-automatique-froid" 17 possède des paires de contacts 191 à 196. Dans la position automatique normale, une borne du solénoide 138 pour l'eau chaude est reliée par l'intermédiaire des contacts 192 à la barre collectrice 181 et son autre borne est reliée à un con- ducteur 198, qui est lui-même relié par l'intermédiaire des contacts 177 de la minuterie aux contacts 187 de l'interrupteur 152 sensible au niveau, qui se ferment lorsque la cuve n'est pas remplie, et ensuite à la barre collectrice 182.
Une borne du solénoïde 139 pour l'eau froide est normalement reliée par l'intermédiaire des contrats 195 de l'interrupteur chaud-automatique-froid
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à la barre collectrice 181 et son autre borne est reliée par l'intermédiaire d'un conducteur 199 et des contacts 178 de la minuterie au conducteur 193.
Dans la position "chaud" de l'interrupteur chaud-automatique-froid 17, les contacts 191 et 194 sont fermés, et comme les contacts 191 sont reliés en parallèle aux contacts 192, le fonctionnement du solénoïde "chaud" n'est pas affecté, tandis que les contacts 194 ne sont pas reliés, de sorte que le circuit du solénoïde "froid" 139 est inévitablement coupé.
Dans la position "froid", les contacts 193 et 196 sont fermés et comme ces derniers sont en parallèle avec les contacts 195, le fonctionnement du solénoïde "froid" 139 n'est pas affecté.
Les contacts 193 sont en parallèle avec les contacts 178 de la minuterie, de sorte que dans cette position les contacts 178 sont mis en court-circuit et le fonctionnement du solénoïde "froid" ne dépend pas des contacts 178 de la minuterie tandis que le solénoïde "chaud" 138 est mis hors circuit.
On peut suivre la séquence de fonctionnement des contacts de la minuterie à l'aide de la figure 9, dans laquelle la colonne de gauche indique les 72 intervalles ou temps successifs de la minuterie, tandis que dans les huit colonnes suivantes une croix indique le temps de fermeture de chacun des contacts 171 à 178 de la minuterie pendant l'interva.lle considéré. Les colonnes de droite sont explicites et indiquent respectivement les différentes opérations qui se produisent, lorsque la cuve est vide ou pleine et lorsque la minuterie est enclenchée ou non.
PROGRAMME.-
Le programme ducycle complet sera maintenant brièvement décrit.
Pendant les temps ou intervalles 0-3 tous les contacts sont ouverts de sorte que tout le,circuit est isolé de la source de courant et pour démar- rer le cycle il faut amener la minuterie à la main à la position 4.
Pour démarrer le cycle, l'usagère place une charge de linge dans le panier ainsi qu'une quantité appropriée de savon ou de détergent.
Elle ferme ensuite la porte et aussi l'interrupteur 183, et amène à la main la minuterie à la position 4 en tournant le cadran 16.
Dans l'intervalle 4, les contacts 171 et 172 se ferment pour relier les barres collectrices 181 et 182 à la source de courant. Comme ces contacts restent fermés pendant tout le cycle à partir de l'intervalle 4 jusqu'a l'intervalle 68 inclus, il ne semble pas utile de les mentionner à nouveau.
Dans les intervalles 5 et 6, les contacts 176 et 177 se ferment également.
On se rendra compte que pendant tout le cycle de lessivage, pourvu qu'on laisse la porte fermée, le panier continue à tourner à une vitesse peu élevée. Les contacts 176 établissent le circuit de retour du moteur dE a minuterie par l'intermédiaire des contacts 186 qui se ferment lorsque la cuve est remplie pour assurer que la minuterie démarre à nouveau lorsque la cuve a été remplie comme décrit plus loin.
Les contacts 177 ferment le circuit de retour'pour le solénoïde "chaud" 138 par l'intermédiaire des contacts de non-remplissage 187, admettant ainsi de l'eau en provenance de la source d'eau chaude. Aussitôt que le niveau de l'eau dans la cuve monte au-dessus de la marque "vide", l'interrupteur 151 qui est fermé lorsque la cuve est vide s'ouvre et arrête la minuterie, de sorte que l'intervalle 5 ou 6 est prolongé de la période qui peut être nécessaire pour remplir la cuve.
Lorsque la cuve est remplie, l'interrupteur 152 saute des contacts de non- remplissage 187 aux contacts de remplissage 186, libérant ainsi le solénoïde "chaud" et coupant l'admission d'eau chaude.
Pendant le reste de l'intervalle 6, ou des intervalles 5 et 6, plus rien ne
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se produit et le panier continue à tourner à une vitesse peu élevée.
La raison pour laquelle on prévoit deux intervalles 5 et 6, pour le remplissage, est que si le remplissage se fait très lentement, le premier<intervalle peut expirer avant que la marque "vide" n'ait été atteinte et que la minuterie n'ait été arrêtée pour prolonger l' intervalle.
Sans l'intervalle, 6, le processus de fonctionnement peut se poursuivrez et le lessivage peut commencer alors que la cuve ne contient presque pas d'eau. De plus, si l'usagère déplace la minuterie initialement à l'interval- le 5, l'intervalle 6 restera encore disponible pour permettre au niveau d'atteindre la marque "vide".
Pendant les intervalles 7-16, ,les contacts 173 et 176 se ferment, ces derniers servent, comme plus haut, à maintenir la minuterie en fonction- nement à travers les contacts 186,.qui'ferment lorsque la cuve est remplie.
Ils exécutent cette fonction pendant la plus grande partie du cycle et on ne les mentionnera plus. Les contacts 173 excitent le solénoïde 116 de l'agita- teur et entraînent l'agitateur pour un cycle de lessivage.
Dans l'intervalle 17, seuls les contacts 176 restent fermés pour maintenir la minuterie en marche.
Dans l'intervalle 18, les contacts 174 se ferment également et exci- tent le moteur 146 de la pompe pour entraîner la pompe de vidange 145 et commencer à vider la cuve. Lorsque le niveau est tombé en dessous de la marque "plein", les contacts 186 de l'interrupteur 152 qui se ferment lors- que la cuve est remplie, s'ouvrent, et arrêtent ainsi le moteur de la minuterie de manière à prolonger l'intervalle 18 aussi longtemps qu'il le faut pour permettre la vidange de la cuve.
Lorsque la cuve est vide, les contacts 15 se ferment et font démarrer à nouveau le moteur 170 de la minuterie.
Dans les intervalles 19 et 20, les contacts 174 restent fermés de ; sorte que la pompe continue à tourner mais les contacts 176 s'ouvrent.
Ces contacts restent ouverts pendant toute la période d'essorage qui va avoir lieu, afin d'assurer que le circuit de retour pour le solénoïde d'essorage 106 et le moteur de la minuterie 170 s'établisse uniquement par l'interrup- teur 151 qui se ferme lorsque la cuve est vide, comme on l'expliquera de façon plus détaillée plus loin.
Dans les '.intervalles 21 à 25, les contacts 174 restent fermés et les contacts 175 se'ferment, de sorte que la pompe continue à fonctionner et de plus, l'embrayage d'essorage est embrayé, le panier tournant alors à une vitesse élevée .
Il est à remarquer que les circuits de la minuterie et du solénoïde d'esso- rage 106 ne trouvent un chemin de retour que par l'interrupteur 151, qui se ferme lorsque la cuve est vide. Cela étant, si l'eau est chassée du linge en quantité suffisante pour faire monter le niveau dans la cuve au-dessus de la marque "vide", l'embrayage d'essorage sera débrayé et en outre,la minuterie sera arrêtée, jusqu'à ce que la pompe (dont la marche n'est pas affectée par les contacts qui se ferment lorsque la cuve est vide) ait eu le temps d'abaisser à nouveau le niveau.
Cette particularité a beaucoup d'importance puisque, si on essaie de faire tourner le panier à grande vitesse lorsqu'il est immergé dans l'eau à une profondeur notable, le moteur est susceptible d'être surchargé.
Grâce à l'agencement décrit, on évite cette surcharge sans devoir prévoir un grand collecteur ou une pompe puissante.
Une pompe puissante serait inutile puisqu'elle ne doit travailler à capacité maximum que pendant une très petite fraction du cycle, tandis qu'un grand collecteur serait gênant parce qu'il implique l'utilisation d'une plus grande
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quantité d'eau chaude pour le lessivage, et augmente en outre l'énergie et le temps nécessaires pour le remplissage et la vidange.
Grâce à l'agencement Décrit, les dimensions du collecteur et la quantité d'eau nécessaire peuvent être réduites au minimum.
Les capacités pratiques peuvent évidemment varier mais dans un cas spécifique une machine acceptant une charge de linge de 8 livres (3,6 kg) utilise 7 gallons d'au (31,8 1), dont ilyaenviron 1 3/4 gallon (7,9 1) uniquement dans le collecteur et dans l'espace séparant la cuve du panier.
En d'autres termes, 75% du volume total de l'eau sont contenus dans le panier.
L'ouverture des contacts 176 assure qu'il n'y ait pas de circuit de retour passant par les contacts 186 de l'interrupteur 152 qui se ferment lorsque la cuve est remplie.
Cette particularité constitue une protection qui assure que le solénoïde d'essorage 106 ne puisse être mis sous tension que lorsque la cuve est vide et non lorsqu'elle est remplie.
Ainsi, par exemple, si l'usagère déplace manuellement la minuterie pendant le cycle de lesivage de manière a interrompre le cycle de vidange (intervalle 18), les contacts 175 peuvent se fermer alors que la cuve est pleine.
De même si la pompe de vidange tombe en panne, ou se bloque, l'intervalle
18 peut se terminer et les contacts 75 peuvent se fermer alors que la cuve est encore pleine.
Le fait que la minuterie est mise hors circuit chaque fois que le solénoïde d'essorage 106 n'est plus sous tension, par l'ouverture de l'interrupteur 151, qui se ferme lorsque la cuve est vide, assure que toute la période d'essorage prévue ne tienne pas compte des périodes pendant lesquelles l'embrayage d'essorage n'est plus sono tension.
Dans l'intervalle 6, les contacts 175 s'ouvrent et dégagent l'embrayage d'essorage tandis que les contacts 174 restent fermés de sorte que la pompe continue à fonctionner.
Dans l'intervalle 27, les contacts 174 s'ouvrent pour arrêter la pompe et en fait, aucun des contacts de la minuterie n'est fermé (à l'excep- tion des contacts 171 et 172).
Dans l'intervalle 28, les contacts 176 se ferment à nouveau en préparation au cycle de remplissage suivant et dans un but que l'on a déjà expliqué plus haut.
Dans les intervalles 29 et 30, les contacts 177 et 178 se fermën't également, ouvrant ainsi la vanne d'eau chaude et la vanne d'eau froide de manière à introduire un mélange d'eau chaude et d'eau froide.
Aussitôt que le niveau monte au-dessus de la marque "vide", l'interrupteur
151 qui se ferme lorsque la cuve est vide, s'ouvre, arrêtant ainsi la minuterie.
Lorsque la cuve est remplie d'eau tiède, la minuterie est remise en marche par les contacts 176 et les contacts 152 qui se ferment lorsque la cuve est pleine.
Deux intervalles 29 et 30 sont prévus pour ce remplissage, comme pour le premier remplissage dans les intervalles 5 et 6, et pour les mêmes raisons.
Dans les intervalles 31 à 34, les contacts 173 se ferment également, de sorte que l'agitateur est entraîné pour une première période de rinçage pendant laquelle le fonctionnement.est semblable à la période de lessivage des intervalles 7-16, excepté que la première période de rinçage est plus courte, l'eau n'est pas si chaude, et il n'y a évidemment pas d'addition de savon dans l'eau.
Dans l'intervalle 35, les contacts 173 s'ouvrent, de sorte que
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l'agitateur s'arrête, mais les contacts 176 restent fermés.
L'intervalle 36, avec les contacts 174 et 176 fermés, est une ré- pétition de l'intervalle 18 pendant lequel la cuve est vide.
Les intervalles 37-45 sont une répétition des intervalles 19 à 28 excepté que l'essorage est un peu moins long..
Les intervalles 46 et 47, le second cycle de remplissage tiède sont une répétition précise des intervalles 29 et 30, le premier cycle de remplis- sage tiède,
Les intervalles 48-52, le second cycle de rinçage, sont une répéti- tion précise des intervalles 31 - 35, le premier cycle de rinçage.
L'intervalle 53, nouvelle vidange, est une répétition précise des intervalles 18 et 36.
Les intervalles 54 - 68, l'essorage final prolongé, sont sembla- bles aux intervalles 19 - 28 et 37 - 45, qui constituent les périodes d'essorage initiales, sauf que l'essorage final est plus long et que la pompe continue à fonctionner pendant un intervalle supplémentaire.
Les contacts-174 se ferment ainsi pendant les intervalles 54 et 55 pour faire fonctionner la pompe; pendant les intervalles 56 - 65 ces contacts restent fermés et la pompe continue à fonctionner tandis que les contacts 175 se ferment également pour faire tourner le panier à la vitesse d'essorage.
Dans les intervalles 66 et 67, les contacts 175 s'ouvrent de sorte que le panier ralentit à nouveau tandis que les contacts 174 restent fermés de sorte que la pompe continue à fonctionner.
Dans l'intervalle 68, les contacts 174 s'ouvrent de sorte que la pompe est arrêtée et, en fait, aucun contact de la minuterie n'est fermé (à l'exception des contacts 171 et 172).
Finalement, à la fin de l'intervalle 68, les contacts 171 et 172 s'ouvrent, arrêtant ainsi le moteur de la minuterie et isolant tout le cir- cuit en coupant les barres collectrices 181 et 182 de la source de courant.
Cela étant, la minuterie reste en position 69 jusqu'à ce qu'elle soit à nouveau déplacée à la main vers la position 4, afin de commencer le cycle suivant
Le cycle a été décrit en supposant que l'interrupteur "froid-auto- matique-chaud" 17 reste dans la position "automatique"o Dans ce cas, le premier remplissage pour le lessivage se fait à l'eau chaude, et chaque remplissage suivant pour le rinçage se fait avec un mélange d'eau chaude et d'eau froide.
L'usagère peut modifier ce mélange à n'importe quel moment en action- nant l'interrupteur 17. Par exemple, si elle désire un rinçage à froid, elle peut amener l'interrupteur à la position "froid" à n'importe quel moment après le remplissage à chaud.
Si l'eau chaude est à température trop élevée pour le lessivage elle peut amener l'interrupteur à la position "froid" pendant une partie de la période de remplissage à chaud et pour régler ainsi latempérature de rinçage, elle peut amener l'interrupteur en position "froid ou chaud" pendant le remplis- sage tiède aussi longtemps qu'il le faut pour effectuer le réglage voulu.
Les contacts 183 actionnés par la porte commandent tous les circuits,, excepté le circuit de remplissage et le circuit de la pompe, de sorte que si, à un certain moment, l'usagère ouvre la porte et introduit la main dans la machine, le panier et l'agitateur seront arrêtés tous deux et la main ne courra aucun risque d'entrer en contact avec des organes en mouvement.
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D'autre part, puisque les circuits de remplissage sont indépendants des contacts commandés par la porte, l'usagère peut si elle le veut, ouvrir la porte pendant une période de remplissage pour sentir la température de l'eau sans dérégler l'opération de remplissage.
De même, comme le fonctionnement de la pompe est indépendant des contacts commandés par la porte, elle continuera à vider la cuve même si l'usagère ouvre la porte, ce qu'elle est susceptible de faire, par exemple, pendant ou immédiatement après les phases finales d'un cycle d'essorage.
La durée pratique du cyle et de ses différents parties varie avec les circonstances, mais dans un cas spécifique chacun des 72 intervalles de la minuterie (dont le cycle en utilise en fait 65) représente 22 - secondes, ce qui au total donne environ 25 minutes.
On doit ajouter à cela les périodes de remplissage et de vidange dont chaque période de remplissage chaud peut être de l'ordre de 2 minutes et chaque période de remplissage tiède ainsi que chaque période de vidange de l'ordre d' 1 minute, ce qui donne un cycle total de l'ordre de 32 minutes.
D'autre part, on peut dans certains cas réduire certaines périodes sans rien sacrifier, par exemple, les premières périodes d'essorage ainsi que certains intervalles, ce qui réduit la durée totale du cycle jusqu'à environ 25 minutes.
Dans une variante (non représentée) un réservoir est prévu pour emmagasiner le liquide de lessivage après l'avoir utilisé pour le lessivage d'une charge de linge, et le maintenir disponible pour un lessivage ultérieur d'une autre charge de linge.
Une machine de ce genre peut être agencée pour une commande manuelle ou automatique. Dans = .il machine à commande automatique, la construction est en substance identique à celle représentée dans les dessins, excepté que le bâti et la cuve sont unpeu plus hauts pour recevoir un réservoir en dessous de la cuve.
On façonne le réservoir de façon qu'il occupe l'espace disponible aussi efficacement que possible tout en conservant son centre de gravité aussi bas que possible.
Ainsi, lorsque le liquide de lessivage est drainé dans île réservoir, il procure une masse stabilisatrice maintenant la machine bien assise, pendant que le premier tourne à une vitesse élevée pour essorer le linge par l'action de la force centrifuge.
Une vanne supplémentaire est prévue pour amener la pompe à pomper le liquide vers le réservoir au lieu du tuyau de sortie et la pompe ainsi que son moteur sont d'un type réversible pour remplir la cuve en puisant dans le réservoir au lieu de la source d'eau chaude.
Cette vanne ainsi qu'un interrupteur d'inversion pour le moteur de la pompe sont commandés par la minuterie par l'intermédiaire d'une commande principa- le manuelle.
Cela étant, pour le premier cycle de la première charge de linge, on remplit la cuve à la source d'eau chaude et après la période de lessivage, on chasse le liquide de lessivage dans le réservoir, après quoi le cycle se déroule comme décrit avec référence aux dessins.
Pour la seconde charge de linge, on reprend le 'liquide du réservoir pour rempli:! la cuve et après la période de lessivage on vide de nouveau la cuve dans le réservoir.
Lorsque le liquide de lessivage est épuisé, l'usagère tourne la commande manuelle principale de manière que le liquide de lessivage soit évacué à l'égoût au lieu d'être renvoyé au réservoir.
Le réservoir peut être pourvu d'un dispositif de chauffage électrique.
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Ce dernier peut être du type à deux vitesses susceptible d'être actionné soit à charge maximum pour chauffer l'eau aussi rapidement que le permet la source de courant, soit à charge peu élevée pour compenser une perte de chaleur et maintenir la température initiale.
On se rendra compte qu'un dispositif de chauffage semblable peut être placé dans le collecteur de la forme d'exécution représentée dans les dessins.
En outre, la présente invention peut également être appliquée à une machine à laver simple, sans essoreuse, en vue de profiter du lessi- vage très efficace effectué et de l'utilisation économique de l'eau chaude.
Dans ce cas, la cuve peut être omise, le panier rotatif étant fait étanche à l'eau.
Dans chaque forme d'exécution décrite, avec l'axe oblique, on croit que le lessivage efficace et économique est dû en grande partie au mouvement longitudinal du linge qui est soulevé successivement pièce par pièce et retombe verticalement, à savoir dans une direction ayant une composante le' long de l'axe vers l'agitateur.
Un mouvement semblable du linge peut cependant être produit en agençant la machine de façon que son axe soit horizontal et en prévoyant des palettes disposées hélicoïdalement ou obliquement par rapport à l'axe.
REVENDICATIONS.
1.- Machine à laver caractérisée en ce qu'elle comprend un panier- destiné à recevoir le linge qui, soit constitue une cuve pour le liquide de lessivage, soit est placé dans cette cuve, et qui est monté de façon à tourner autour d'un axe horizontal ou oblique, un agitateur en forme de dis- que monté dans une extrémité du panier de manière à tourner coaxialement à ce dernier, et des dispositifs pour faire tourner le panier et l'agitateur simultanément ainsi que l'un par rapport à l'autre, pour laver le linge.