Machine à laver. La présente invention est relative à une machine à laver à fonctionnement automati que du genre de celles comprenant une cuve propre à recevoir le liquide utilisé pour le lavage, un récipient pour les objets à laver, monté rotativement dans la cuve pour tourner autour d'un axe horizontal, un dispositif de commande à moteur pour actionner le réci pient et des moyens pour actionner automa tiquement le récipient att cours de plusieurs opérations successives à vitesses réduite et élevée pour effectuer respectivement le lavage et l'essorage, ces moyens comprenant un mé canisme à vitesse réduite relié au dispositif de commande.
Les machines automatiques, dans lesquelles une opération consiste à laver le linge, une ou plusieurs opérations pour rincer celui-ci et finalement une opération pour l'essorer, sont bien connues. Dans certains cas, ces machines sont construites de manière à pouvoir fonc tionner autour d'un axe horizontal et dans d'autres elles fonctionnent autour d'un axe vertical ou oblique. Des circuits et des dispo sitifs électriques compliqués interviennent généralement pour commander ces machines et il est nécessaire d'avoir recours à une com mande directrice.
Avec les machines, présen tant ce genre général et qui sont actuellement en usage, on rencontre souvent des difficultés et comme leur mécanisme est très compliqué, plus spécialement en ce qui concerne les cir cuits électriques, des spécialistes doivent né- eessairement intervenir pour faire les répara tions et les remettre en état. De plus, leur ag-eneement électrique est délicat et risque d'être dérangé par suite de facteurs de très faible importance tels qu'une légère accumu lation de saletés qui viennent s'intercaler entre deux contacts électriques.
La présente invention a pour but, entre autres, de rendre ces machines à laver auto matiques telles que leur durée d'usage sans dérangements soit prolongée, de sorte que le propriétaire peut. compter sur un fonctionne ment plus sûr et plus régulier et que tout agencement électrique compliqué soit évité en faisant intervenir, au contraire, une coin- mande mécanique améliorée et efficace.
La machine qui fait. l'objet de la présente invention est caractérisée en ce que le méca nisme à vitesse réduite est. agencé pour faire tourner le récipient suivant plusieurs tours, d'abord dans un sens et puis dans l'autre pour laver les objets, et en ce qu'un méca nisme à vitesse élevée est relié à une partie du dispositif de commande pour faire tour ner le récipient à une vitesse élevée dans un sens pour l'essorage centrifuge des objets, des moyens de commande étant prévus pour mettre en fonctionnement le mécanisme à vi tesse élevée seulement après les opérations à vitesse réduite et quand le récipient tourne à vitesse réduite dans le sens dans lequel il tourne à vitesse élevée.
A cet effet, on peut avoir recours à un mécanisme inverseur comprenant des em brayages susceptibles d'être serrés en alter nance et des moyens peuvent être prévus pour déclencher le mouvement de débrayage de chaque embrayage à uni moment prédéter miné. Des moyens électriques, propres à ma n#uvrer l'embrayage, peuvent être mis sous tension au moment qui précède de peu le mouvement de l'organe mobile de l'embrayage afin que cet organe puisse être déplacé rapi dement.
Des moyens automatiques peuvent être prévus pour empêcher la rotation du réci pient à la vitesse élevée, nécessaire à l'esso rage, excepté quand le récipient est entraîné dans le même sens, à la fin de la dernière opération de rinçage, que celui qui est prévu pour sa rotation pendant l'opération d'esso rage.
Deux formes d'exécution de l'objet de l'in vention sont montrées, à titre d'exemple, sur le dessin ci-annexé.
Les fia. 1 à 7 montrent, respectivement en vue de côté, en coupe axiale, (à plus pe tite échelle), en coupe transversale (à plus grande échelle) selon 3-3 fia. 2, en coupe selon 4-4 fia. 3, en coupe selon 5-5 fia. 4, en coupe selon 6-6 fia. 3 et en coupe selon 7-7 fia. 5, une machine à laver établie selon une première forme d'exécution de l'inven tion.
La fia. 8 montre, en élévation schémati que, le mécanisme à cames et les organes com mandés par celles-ci, pour cette machine.
La fia. 9 montre, en coupe selon 9-9 fia. 6, certains éléments de cette même ma chine. La fia. 10 montre, en coupe vue suivant la ligne 10-10 de la fia. 5 (à plus grande échelle), la came du galet visible sur la fia. 9.
Les fia. 11, 12 et 13 montrent, respective ment en coupes selon 11-11 fia. 5, selon 12-12 fia. 5 et selon 3-13 fia. 5, d'autres éléments de cette même machine.
La fia. 14 montre, en coupe, la commande pour obtenir le mélange d'eau chaude et d'eau froide, afin que l'on obtienne la température désirée pour l'eau au cours de l'opération.
La fia. 15 montre, en coupe, la pompe uti lisée pour pomper l'eau hors de la cuve.
La fi,g. 16 montre une coupe selon 16-16 fia. 5.
Les fia. 17. 18 et 19 montrent, respective ment en coupe verticale, en coupe selon 18-18 fia. 17 et en coupe selon 19-19 fia. 18, la transmission élastique établie entre le récipient à linge et l'arbre moteur.
La fia. 20 est une coupe selon 20-20 fia. 1, à plus grande échelle.
La fia. 21 montre, en élévation (parties en coupe), l'entrée d'eau et le flotteur qui la commande.
La fia. 22 montre, en plan, le mélangeur d'eau et les entrées pour l'eau chaude et l'eau froide.
La fia. 23 montre, en coupe verticale, les organes de la commande manuelle de la ma chine à laver.
Les fia. 24, 25, 26 et 27 montrent, res pectivement en coupe axiale, en coupe selon 25-25 fia. 24, en coupe selon 26-26 fig.24 et en coupe selon<B>27-27</B> fia. 24, le tamis pour la décharge de l'eau sale.
Les fia. 28, 29 et 30 montrent, respective ment en coupe verticale selon 28-28 fia. 29, en coupe selon 29-29 fia. 28 et en coupe selon 30-30 fia. 29, le mécanisme moteur pour une machine à laver automatique, éta blie selon une deuxième forme d'exécution de l'invention.
Les fia. 31 et 32 montrent, respectivement en vue selon la flèche 31 de la fia. 29 (par ties en coupe) et en vue de côté (parties en coupe) depuis la droite de la fi,-. 31, un ver rou de retenue de l'embrayage.
La fia. 33 est une coupe selon 33-33 fia. 28, à@plus grande échelle.
La fia. 34 est une coupe selon 34-3-1 fia. 29, à. plus grande échelle.
La fia. 35 montre, en vue en bout et à plus grande échelle, une des cames de com mande du ressort pour déplacer l'embrayage, montée sur l'arbre à cames inférieur de la .fia. 29. La fig. 36 montre, en vue de côté, la came pour déclencher positivement le mouvement de l'embrayage inverseur, cette came étant également montée sur l'arbre à cames infé rieur de la fig. 29 à gauche des cames qui commandent les ressorts.
La fig. 37 montre, en élévation, la came montrée sur la fi,,. 36.
La fig. 38 montre, semblablement à la fig. 37, cette même camne après qu'elle a tourné de 90 .
Les fig. 39, 40, 41 et 42 montrent, respec tivement en vue de côté, en coupe selon 40-40 fig. 39, en coupe selon 41-41 fig. 39 et en coupe selon 42-42 fig. 39, la came pour commander l'embrayage à grande et petite vitesse, une des cames de commande des res sorts et l'autre de ces cames de commande.
La fig. 43 montre, en coupe selon 43-43 fig. 39, une des cames de commande.
Les fig. 44, 45, 46 et 47 montrent, respec tivement, une coupe selon 44-44 fig. 28 (à plus grande échelle), une coupe selon 45--45 fig. 28, une coupe selon 46-46 fig. 44 et une coupe selon 47-47 fig. 44.
La fig. 48 montre un développement de la came commandant le débit de l'eau et des doigts coopérant avec cette came.
La fig. 49, enfin, montre, en coupe axiale verticale, la poulie d'entraînement du méca nisme moteur.
Sur les fig. 1 et 2, on a montré l'enve loppe de la machine et qui comprend un socle 10 propre à reposer sur Lin support, par exemple sur un plancher, sur lequel il peut être fixé à l'aide de boulons 11. L'enveloppe est subdivisée, par une cloison 12, en un com partiment de droite 13 et un compartiment de gauche 14. Les bords rabattus des parois de ces compartiments sont appliqués contre la cloison 12, comme visible en 15 et sont fixés à celle-ci par soudure ou de toute autre manière. A droite de la cloison 12 est montée une cuve cylindrique 1.7 dont les bords ra battus de son extrémité ouverte (à gauche de la fig. 2) sont fixés par des boulons à la cloi son 12.
De préférence, on intercale un joint d'étanchéité 16 entre les parties adjacentes de la cuve, de son bord et de la cloison pour empêcher les fuites d'eau. Dans la partie su périeure de la cuve est ménagée une Oliver turc 18 par laquelle le linge peut être intro duit dans la cuve et dégagé hors de celle-ci et cette ouverture 18 se trouve en regard d'une ouverture 19 ménagée dans la paroi supérieure du compartiment 13. Au-dessus des deux ouvertures se trouve un couvercle basculant 20 destiné à fermer l'ouverture 19 et dans ce couvercle peut être établi -Lui pan neau en verre 21 pour la surveillance.
Le compartiment 14 sert de logement au mécanisme moteur et sa paroi de gauche pré sente une ouverture normalement fermée par un volet 22.
L'enveloppe comporte donc, à droite de la cloison 12, une cuve propre à recevoir de l'eau et la lessive du linge se fait dans cette partie de l'enveloppe, alors qu'à gauche de la cloison se trouvent les mécanismes d'entraîne ment et de commande.
Dans la cuve 17 est logé un récipient cylindrique 25 destiné à recevoir le linge et qui présente une série de chicanes 26, répar ties le long de sa périphérie, afin que le linge soit entraîné de la manière voulue pendant la rotation du récipient. Celui-ci comprend des parois terminales 27 et 28 et la face externe de la paroi 27 est reliée à un disque qui est calé sur un arbre engagé dans un palier 32. Ce dernier est fixé dans une ouverture mé nagée dans la paroi terminale de la cuve 17, et au-delà du palier, la. paroi latérale du com partiment 13 présente une ouverture d'accès 34 normalement fermée par un couvercle amovible 35. Une description détaillée du pa lier et des organes voisins sera faite ci-après à propos de la fig. 20.
Sur la face externe de l'autre paroi ter minale 28 du récipient 25 est monté un disque analogue 37 qui fait partie d'une boite 38, en forme de cuvette, dans laquelle sont montés des organes d'entraînement dont il. sera question à propos de la fi-. 17. Un palier 40, pour le mécanisme moteur et également pour la partie de gauche du récipient 25, est monté sur la cloison 12. Le récipient 25 peut donc tourner dans des paliers montés sur la cloi son et sur la paroi terminale externe de la cuve 17. L'extrémité de droite de la cuve est supportée, en plus, par un châssis raidisseur 42 qui s'étend vers le bas en étant fixé au socle 10.
En un endroit de son contour, le réci pient 25 présente une ouverture d'accès 44 par laquelle le linge peut être introduit dans ce récipient et dégagé hors de celui-ci quand la machine est à l'arrêt; cette ouverture se trouve en regard de l'ouverture 18 et du cou vercle 20. Un couvercle 45 est prévu pour l'ouverture 44 et ce couvercle peut être fixé, à l'aide d'une charnière ou autrement, an récipient 25 afin qu'il puisse être écarté lors de l'introduction et de la sortie du linge, après quoi il peut être remis en place quand la machine doit fonctionner.
Il est à noter que le mécanisme moteur peut, d'abord, être fixé à la cloison 12 et au récipient 25 et peut ensuite être soutenu par l'arbre moteur faisant saillie sur ce méca nisme. Ensuite, on engage la cuve 17 axiale- ment sur le récipient et on la fixe sur la cloison 12 après quoi on met en place les pa rois du compartiment 13 en engageant leur ensemble sur la cuve avant de fixer cet en semble à la cloison 12. D'une manière géné rale, tous les organes peuvent être assemblés en mettant en place le mécanisme moteur, le récipient, la cuve et les parois du comparti ment 13 par des mouvements d'emboîtement axiaux.
Avant de décrire le mécanisme qui sert à entraîner le récipient 25, il paraît utile d'in- cliquer, d'abord, d'une manière générale, comment fonctionne la machine, ce qui facili tera la compréhension de ce mécanisme. Après que le linge a été introduit dans le récipient 25 et après que les couvercles 21 et 45 ont été fermés, la machine peut être mise en marche et immédiatement après le récipient commence à tourner dans un sens en faisant plusieurs tours, après quoi son mouvement est inversé et il fait le même nombre de tours mais en sens inverse. Ce mouvement alter natif du récipient continue pendant les opé- rations de lavage et de rinçage.
Quand la machine se met en marche, de l'eau est intro duite dans la cuve dont la vidange est fer mée et après l'opération de lavage, Veau est évacuée automatiquement, après quoi la vi dange se referme et de l'eau propre est intro duite dans la cuve pour un premier rinçage.
Trois rinçages ont lieu par une ouverture et une fermeture appropriées de la vidange et de l'admission d'eau. Quand le rinçage final est terminé, l'eau est vidangée et la ma chine commence automatiquement à tourner à une vitesse beaucoup plus élevée pour effec tuer l'essorage par un effet centrifuge. Après qu'un temps suffisant s'est écoulé pour pou voir essorer le linge de cette manière, la ma chine s'arrête automatiquement et le récipient est amené, par un mouvement angulaire, à une position pour laquelle son ouverture 44 avec son couvercle 45 se trouvent en regard du couvercle 21, ce qui permet d'enlever le linge.
Comme visible sur les fig. 1 et \?, l'en semble du mécanisme est entraîné par un moteur électrique 50 reposant sur le fond du compartiment 14. Ce moteur entraîne une poulie 51 et une courroie 52, à. section trans versale en V.
Dans la. partie supérieure du compartiment 14, la courroie 52 passe sur une grande poulie 53 qui est calée sur un <B>,</B> -ir .bre 54 pénétrant dans un carter 55 clans lequel est logé le mécanisme de commande principal. Ce carter est fixé par des boulons 56 à la cloison 12 et l'arbre moteur, qui sort du carter pour entraîner le récipient 25, tou- rillonne dans un palier 40.
L'arbre 54 (fig. 3, 4 et 5) est tourillonné dans les parois opposées du carter 55 et porte une vis sans fin 57 engrenant avec une roue hélicoïdale 58, calée sur un arbre 59 dont les extrémités sont. logées respectivement dans des paliers à rouleaux 60 et 61 montés dans les parois opposées du carter (fig. 3 et 4).
A l'intérieur du carter, les extrémités opposée de l'arbre 59 portent respectivement des pi gnons coniques 63 et 64 qui peuvent tourner librement autour de cet arbre et qui sont mu nis de manchons 65 et 66 munis eu.x-mêmes de crabots 67 et 68 star leurs extrémités en regard.
Entre les deux pignons susdits et, par conséquent, entre leurs crabots 6 7 et 68, l'arbre 59 présente une partie rainurée 70 sur laquelle est engagé un manchon 71 muni de nervures ou clavettes longues sur sa face in terne, de manière à être entraîné par l'arbre 59 tout en pouvant coulisser le long clé celui- ci. Les extrémités opposées de ce manchon 71 portent respectivement des crabots 72 et 73 qui peuvent pénétrer respectivement entre les crabots 67 et 68 suivant le sens chu déplace ment axial du manchon 71. Il en résulte que, si le manchon est déplacé dans un sens, le pignon 63 est entraîné et si le mouvement a lieu cn sens inverse, c'est le pignon 64 qui tourne.
Dans la face interne du manchon 71 (fig. 3) sont ménagées des paires d'encoches 75 et 76, diamétralement opposées et qui sont propres à recevoir chacune des billes 77 qui sont logées dans Lui trou diamétral 78 de l'arbre 59 et qui sont pressées vers l'extérieur, jusque dans les encoches de l'une ou l'autre paire, par un ressort 79.
Entre les paires d'en coches, on donne à la face interne du man chon 71 une certaine inclinaison et il en ré sulte, si le manchon est déplacé dans un sens ou dans l'antre, que les billes peuvent se dé gager hors d'une paire d'encoches en passant sur les rampes ainsi formées et se déplacer vers l'intérieur du trou 78 contre l'action du ressort 79 jusqu'à ce que, par suite d'un cer tain déplacement du manchon 71, les billes se présentent à proximité de l'autre paire d'en coches pour pénétrer automatiquement dans celles-ci par l'action de leur ressort.
Par con séquent, si le manchon est déplacé dans un sens ou dans l'autre, les billes doivent d'abord comprimer le ressort 79 d'une certaine quan tité et passer sur les rampes avant qu'elles ne puissent pénétrer dans les autres encoches et il en résulte que le manchon 71 ne peut être déplacé axialement aussi longtemps qu'une certaine résistance à ce mouvement n'a été vaincue.
Un deuxième manchon 82 peut coulisser sur le manchon 71 et tourner librement au- tour de celui-ci et ce manchon 82 est déplacé axialement entre deux cuvettes annulaires 85 et 86, montées respectivement à proximité des extrémités du premier manchon. Ces cuvettes servent d'appui respectivement à une extré mité de deux ressorts 87 et 88 qui entourent le manchon 82 et dont l'autre extrémité bute contre des épaulements 89 et 90 formés sur ce manchon 82. Par conséquent, tout mouve ment axial du manchon 82 par rapport au manchon 71 provoque la compression d'un des ressorts ou (le l'autre, ces deux ressorts étant soumis à une certaine tension préalable.
Lorsque le manchon 82 est déplacé vers le bas, par rapport à la fig. 3, il doit d'abord com primer le ressort 88 jusqu'à ce que sa com pression soit devenue telle qu'il oblige le man chon 71 à se déplacer contre la résistance pro- chuite par les billes 77 et quand la compres sion du ressort 88 parvient à vaincre cette résistance, le manchon 71 est déplacé rapide ment clans un sens pour lequel ses crabots 73 viennent s'engager entre les crabots 68 du pignon 64. Par conséquent, le manchon 71 est déplacé dans un sens ou dans l'autre, après qu'une certaine compression a eu lieu des res sorts 8 7 ou 88, suivant. le cas.
Il en résulte que, si l'on fait, intervenir des moyens pour déplacer le manchon 82, on peut obtenir l'en traînement chi pignon 63 ou du pignon 64.
Pour empêcher que le manchon 82 soit entraîné en rotation quand le manchon 71est entraîné, on a recours à -Lui ergot fileté 91 (fig. 4) vissé dans un côté d'un châssis creux 92 et dont. l'extrémité libre est engagée dans une rainure longitudinale 92 du manchon 82. Un écrou de blocage 94 (fig. 4), engagé sur l'er-ot 91, empêche le dégagement de celui-ci. Le @chàssis 92 est maintenu en place par des vis 95 (fig. 5) engagées dans la paroi ter minale du\ carter 55 et il contourne l'arbre 59 et les manchons qu'il porte.
Sur la face externe du côté vertical du châssis 92, on monte une portée 96 sur laquelle peut tour ner librement une grande roue conique 97 par l'intermédiaire d'un palier à billes 98. Cette grande roue 97 engrène constamment avec les deux pignons 63 et 64 à la fois. La roue 97 est fixée par des vis 99 sur une cuvette annu laire 100 dont le fond est percé d'une ouver ture centrale et des dents radiales 101 (fig. 3) sont réparties le long du bord de cette ouver ture. En des points diamétralement opposés (fig. 3 et 6), la face extérieure de la cuvette 100 présente des ouvertures 102 et 103 dans chacune desquelles est logée une paire de roues dentées 104 et 105.
Les roues dentées 105 (fig. 3) sont enga gées librement sur des axes 106, chaque axe étant logé, par une extrémité, dans un trou 107 ménagé dans le corps de la roue conique 97 alors que son autre extrémité est engagée dans une patte 108 (fig. 6) faisant saillie, vers l'extérieur, sur la cuvette 100. La roue dentée 104 est calée sur le moyeu 109 de la roue 105 correspondante, de sorte que les deux roues sont solidaires entre elles et tournent en même temps. La roue dentée 104 a un dia mètre un peu plus grand que celui de la roue 105 et si l'on suppose que leurs dents sont identiques, on peut ainsi donner à la roue 104 une dent de plus qu'à la roue 105.
Cette roue 105 engrène avec un pignon 114 qui est calé sur urne partie 115, de section moindre, de la portée 96 solidaire du châssis 92 et il en résulte que le pignon 114 ne tourne pas et que la roue dentée 105 roule autour du con tour denté de ce pignon.
Dans la portée 96 est logé librement un manchon 120 qui porte, à une extrémité, un pignon 121 engrenant avec la roue dentée 104. L'extrémité opposée du manchon 120 sert de logement à un ergot 122 qui est ajusté avec serrage ou claveté dans ce manchon, de ma nière à tourner avec celui-ci et cet ergot porte, au-delà de l'extrémité correspondante du manchon 120, une came excentrée 123 qui peut tourner dans une bague 125 dont la face interne est cylindrique et est en contact avec la came 123, alors que sa face externe a un contour carré et est engagée entre les rebords périphériques 126 et 127 du manchon 71.
Le mécanisme, tel que décrit, permet aux pignons coniques 63 et 64 d'être entraînés alternativement et d'actionner la grande roue conique 97 d'abord dans un sens et ensuite dans l'autre, l'agencement étant tel due cette roue 97 est entraînée d'abor d pour faire un certain nombre de tours dans chaque sens avant que l'inversion du sens de marche ait lieu. Ceci sera compris à l'aide du complé ment de description ou fonctionnement donné ci-dessous. Quand la vis sans fin 57 fait tour ner la roue hélicoïdale 58 dans un sens, l'arbre 59 est entraîné dans le même sens et il en est de même du manchon 71. Quand les crabots 67 et 72 sont engagés, la grande roue conique 97 tourne pendant que la roue dentée 10 roule sur la périphérie dentée du pignon file 114.
Par conséquent, la roue 105 tourne au tour de son axe et en même temps elle est entraînée autour de l'axe de la roue 97. Quand la roue dentée 105 tourne, elle entraîne avec elle la roue 104 qui roule autour du contour du pignon 121. Comme ce pignon 121 a une dent en moins que le pignon 114 et comme la. roue 104 a une dent en plus que la roue 1.05. Le pignon 121 est entraîné à une vitesse moin dre que la vitesse angulaire de la grande roue conique 97. Il en résulte que l'ergot 122 et la came excentrée 123 tournent très lente ment.
Après un certain temps, la, came 12:1 aura déplacé le manchon<B>71</B> sur une longueur suffisante pour que les crabots 67 soient dé gagés hors des crabots 7 2 et pour que les cra- bots 73 aient pénétré entre les crabots 68. A ce moment, la grande roue 97 commence à tourner en sens inverse et la came excentrée tourne lentement en sens inverse jusqu'à ce qu'elle déplace à noue eaLt le manchon 71.
Quand le manchon 71 occupe la position montrée sur les fig. 3 et 4, le ressort de droite 87 subit une compression plus grande que le ressort de gauche 88 et il en résulte que, pen dant une partie notable du mouvement de la came excentrée 123, le manchon 71 reste à. sa position de droite pour laquelle les crabots 6 et 72 sont engagés. En un point prédéterminé du mouvement, de la came 123, les effets des deux ressorts se neutralisent, mais le man chon 71 reste encore à l'arrêt pour la. raison que les billes 77 sont logées dans les encoches 76.
Tout mouvement ultérieur de la came 123 provoque la compression du ressort 88 et, quand celui-ci a subi un certain degré de com pression, la pression exercée par ce ressort sur les billes 7 7 est vaincue et le manchon 71 est déplacé vers la gauche, de sorte que les cra- bots 68 et 73 pénètrent les uns entre les autres. Quand le manchon 71 a été ainsi déplacé, les billes 77 s'engagent dans les encoches 75 en maintenant le manchon en place.
On voit sur les fig. 3 et 5 que le manchon 120 et le pignon 121, engagé sur l'extrémité de eelui-ei, forment à eux deux un tourillon pour un arbre nervuré 130 prolongé par une partie cylindrique 131, de diamètre moindre et qui est engagée dans ledit manchon 120 et ledit pignon 121. La partie nervurée de cet arbre est engagée dans un manchon d'accou- plemnent 132 dont la face interne présente des rainures dans lesquelles sont logées les ner vures de l'arbre 130. Une extrémité de ce manchon 132 porte des dents 134 propres à être engagées entre les dents 101 de la cuvette 100 quand le manchon 132 est déplacé vers la droite de la fig. 3.
Le manchon l32 de l'em brayage comprend une partie 136 vissée sur son extrémité opposée à celle où se trouvent les dents 134 et cette partie 136 présente un rebord radial 137. Une bague 138 est engagée librement sur le manchon 732 et cette bague présente également Lun rebord radial 139 voi sin du rebord 137 tout en étant écarté de celui-ci. Un roulement à billes 140 est établi entre les deux rebords, de sorte que la bague 138 peut être utilisée pour la commande d'un embrayage tout en pouvant tourner librement sur le manchon 132 de celui-ci.
L'arbre 130 traverse la paroi latérale du carter 55 et est tourillonné dans le moyeu 146 d'une roue dentée 147 et ce moyeu peut tourner dans un palier à billes 148 logé dans une cage 149 qui, à son tour, est immobilisée dans une ouver ture ménagée dans la paroi latérale du carter.
L'arbre 130 porte, du côté intérieur de la roue dentée 147, un rebord 150 rendu soli daire d'une couronne d'embrayage 152 munie d'ini rebord axial 153 dans lequel sont ména gées dles fentes axiales 154 réparties le long de sa périphérie. Une série de disques d'em brayage 156 entourent le rebord 153 dans le sens axial et ces disques portent des saillie radiales 157 engagées dans les fentes 154 de manière à obliger les disques à tourner avec la couronne 153. Sur la roue dentée 147 est prévu un rebord axial analogue 160 muni de fentes axiales 161 et une série de disques d'embrayage 162 sont logés dans ce rebord 160 avec des saillies radiales 164 engagées dans les fentes 161.
Les disques de l'organe 1.52 alternent avec ceux de la roue dentée 147 de la manière usuelle et, quand ces disques sont serrés axialement les uns contre les autres, il est évident que les deux organes sont reliés par friction entre eux de manière à tourner ensemble.
Pour presser les disques de l'embrayage axialemerit les uns sur les autres, on a recours à une bague 165 qui appuie sur le disque extérieur rendu solidaire de la roue dentée 1-17 et cette bague présente une nervure 166 à angle relativement aigu sur sa face externe pour venir en contact avec un ressort conique 1.67 constitué par un disque. La périphérie du disque est engagée dans une rainure annu laire 170 formée entre l'extrémité du rebord 160 et la bague 171 vissée sur ce rebord, alors que son bord interne est engagé radialement sur le rebord 137 du manchon de commande 132 de l'embrayage.
Lorsque ce manchon 132 est déplacé axialement vers la gauche, par rapport à la fi-. 3, le bord intérieur du disque 167 fléchit axialement alors que son bord extérieur reste immobile, de sorte qu'une partie intermédiaire de ce disque refoule la bague 165 et serre les disques d'embrayage les uns contre les autres. Un ressort hélicoïdal 17'2 entoure l'arbre 130 entre sa partie nervurée et le rebord 150 et sollicite normalement le manchon d'embrayage 132 vers sa position de débrayage, c'est-à-dire vers la droite, pour la quelle les dents 101 et 134 sont engagées.
Les moyens pour obtenir le déplacement du man chon 132 vers la gauche seront décrits ci- après en se référant au dispositif de com mande automatique pour le fonctionnement de la machine à laver.
Le bord extérieur de la roue dentée 147 porte des dents 175 qui engrènent avec une roue dentée 176 montée sur l'extrémité de l'arbre moteur 54. Lorsque la roue 147 est entraînée constamment par l'arbre 54 et lorsque le manchon de commande 132 de l'em brayage est déplacé vers la gauche pour serrer les disques les uns contre les autres, la roue dentée 147 agit pour entraîner l'arbre 130. Par contre, si le manchon 132 est refoulé vers la droite par le ressort 172, l'arbre 130 est libéré de la roue dentée 147, mais sera lié, en entraînement, à la cuvette 100 par l'engage ment des dents 101 et 134. Dans ce cas, l'arbre 130 est entraîné par la grande roue dentée 97.
Finalement et suivant la position occupée par le manchon 71, cette roue 97 tourne tantôt dans un sens et ensuite dans l'autre, de sorte que l'arbre 130 sera entraîné d'abord dans une direction et après dans l'autre quand l'embrayage 132 est déplacé vers la droite.
On voit sur les fig. 2 et 17 que l'arbre l30 traverse la cloison 12 et le palier 40 et pénètre dans le compartiment contenant le récipient 25. Son extrémité dépassante porte des dents ou nervures 180 qui sont engagées dans des rainures prévues sur la face interne d'un man chon 181. L'extrémité nervurée de l'arbre 130 et le manchon 181 engagé sur celle-ci sont logés tous deux dans une ouverture centrale de la boîte 38 fixée sur le récipient 25. Dans cette boîte est logé un organe d'entraînement élastique pour relier l'arbre 130 et le man chon 181 à la cuve et cet organe d'entraîne ment comprend un ressort hélicoïdal 783 propre à entraîner ladite cuve dans un sens et un ressort analogue 184, mais enroulé en sens inverse, pour entraîner la cuve dans l'autre sens.
Comme bien visible sur les fig. 17, 18 et 19, on forme à l'extrémité extérieure du res sort 183 un crochet 185 engagé sur un ergot 186 qui traverse des pattes 187 et 188 d'une pièce annulaire 189 à section en forme de U, qui est fixée rigidement à la boîte 38 par sou dure. De cette manière, l'extrémité extérieure du ressort est reliée à la boîte et au récipient 25. Dans l'extrémité interne de ce ressort est ménagée une encoche 190 (fig. 17 et 19) dans laquelle est logé un ergot 191 prévu sur une saillie 192 solidaire du manchon 181. On voit plus spécialement sur la fis. 18, si le man chon est entraîné dans le sens dextrogyre, que l'extrémité interne du ressort 183 se déplace avec le manchon et que, par l'intermédiaire de ce ressort, le récipient 25 est entraîné.
Un deuxième ressort 184 présente égale ment une encoche 194 dans son extrémité in terne clans laquelle est logé un ergot 195 prévu du côté opposé du manchon 181, de sorte que, lorsque ce manchon est entraîné dans l'autre sens, le deuxième ressort sera également entraîné. L'extrémité extérieure du ressort 184 porte un crochet 198 engagé sur un ergot 199 relié également aux pattes 787 et 188 de la pièce annulaire 189 pour que le deuxième ressort 184 puisse agir sur le réci pient. Il en résulte que l'arbre entraîne le récipient par un ressort hélicoïdal dans l'un ou l'autre sens, de sorte que, si l'arbre vient à être arrêté brusquement ou si le récipient.
rencontre une résistance importante en tour nant, l'entraînement, sera amorti et permettra un certain mouvement relatif pour éviter toute détérioration qui pourrait résulter d'un arrêt brutal ou d'une mise en marche trop brusque.
La boîte formée par les disques 3 7 et. 38 est fixée à une bride 200 (fig. 7.7) qui fait partie d'un manchon 201 tourillonné dans un palier à billes 202 qui fait partie du support général 40 dont il est question plus haut. Le palier à billes est maintenu sur le manchon 201 par une bague fendue 204 logée dans tune gorge ménagée dans l'extrémité du manchon et prenant appui sur la cage interne du pa lier et celui-ci est maintenu en place par le manchon 149 qui est relié au carter 55 con tenant le mécanisme entraîneur. Un joint approprié 205 empêche les fuites clé l'eau le long du manchon 201.
Le palier 32 (fig. 20), établi de l'autre côté du récipient 25, com prend un manchon 27.0 fixé à la paroi termi nale 42 et ce manchon maintient un palier à billes 211 qui reçoit un bout d'arbre 212 relié au disque 29 faisant. partie du récipient 25. Sur la. face interne du manchon 210 et en un endroit compris entre le palier à billes 2l1 et le récipient 25 est prévu un rebord radial 213, orienté vers l'intérieur, ainsi qu'une paroi axiale 214. Entre cette paroi 214 et L'arbre 212 est établi un joint 2l6.
Une rondelle 217, portant des dlents 218 et 219 en des points diamétralement opposés de sa périphérie et qui sont engagées respectivement dans des fentes ménagées dans la paroi axiale 214, sert à exercer une pression axiale sur le joint 216 pour serrer celui-ci contre le rebord 213 et contre l a paroi 2714 tout- en empêchant la rota tion du joint par le contact de son extrémité avec le disque 29 faisant partie de la paroi du récipient 25. Une bague 222, intercalée entre la rondelle 217 et le disque 29, sert à exercer une pression sur le joint. A son extré mité externe, le manchon 210 comporte un re bord radial 225 qui est fixé, par des boulons 226, à la paroi 42 du compartiment 13.
A son extrémité externe, l'arbre 212 est engagé dans un bras 227 qui est obligé de tourner avec l'arbre et qui est maintenu en place par un écrou 228 engagé sur l'extrémité de celui-ci. A l'extrémité libre du bras 227 est établi un axe 230 qui traverse une bague 231 logée dans l'extrémité d'une bielle 232. Une tête 233, solidaire de l'axe, sert à maintenir ces organes en place sur le bras 227 tout en permettant la rotation de la bielle 233 par rapport audit axe. La bielle 233 (fig. 1) est reliée, à son extrémité opposée, par un long ressort hélicoïdal 235 accroché, par son autre bout, à un ergot 236 fixé sur la paroi 42.
Le ressort 235 présente une tension préalable et sollicite le récipient 25 vers une position telle que le ressort et la bielle 233 soient en aligne ment avec l'axe 212, comme visible sur la fig. 1. Il est à noter que, lorsque le ressort et la bielle occupent ces positions, l'ouverture 44 du récipient 25 se trouve à la partie supé rieure (le la machine et, par conséquent, en regard des ouvertures ménagées dans la cuve et dans l'enveloppe, de sorte que, lorsque le couvercle de l'enveloppe est enlevé, le cou vercle du récipient se trouve à la partie supé rieure et en dessous de l'ouverture ménagée dans la paroi supérieure de ladite enveloppe. L'eau est introduite dans la cuve 17 par deux conduits 240 et 241 (fig. 11 et 22), le conduit 241 contenant l'eau froide et le con duit 210 l'eau chaude.
Ces conduits aboutis sent à des raccords fixés sur la paroi arrière de l'enveloppe. Les deux conduits d'eau sont reliés à un distributeur mélangeur 2.14 com mandé par un thermostat et dont il sera ques tion ci-après quand on expliquera les moyens de commande par lesquels on obtient le fonc tionnement cyclique de la machine à laver. Un seul conduit. de décharge 245 part du distri buteur 211 et. ce conduit est relié à. iin tube en cuivre 246.
On voit sur la fig. 21 que le tube en cuivre 246 aboutit à une commande à flotteur 217 comprenant une boîte 248 avec un diaphragme en caoutchouc 249 percé d'une ouverture cen trale 250. Le diaphragme est maintenu en place par une douille filetée 252 qui est. vis sée dans l'extrémité inférieure de la boîte 218. Un organe tubulaire 253 appuie sur la, face supérieure du diaphragme et l'extrémité de cet organe est fixée à une saillie tubulaire 254 prévue sur la boîte. La saillie, à son tour, est connectée à un tube 255 aboutissant à la partie supérieure de la cuve par l'intermé diaire d'im raccord 256 qui traverse la cloi son 12.
En dessous du diaphragme 249, on fixe à la boîte 248 une chambre à flotteur 260 qui contient un flotteur 261 dont la, tige 262, montée sur sa. face supérieure, supporte un pointeau conique 263. La tige 262 traverse un joint 261 logé dans l'ouverture de la douille 252 et le pointeau peut. obturer l'ouverture 250 ménagée dans le diaphragme. L'extrémité inférieure de la chambre à flotteur est reliée à un conduit 265 qui aboutit à un raccord 266 relié à la partie inférieure de la cuve. Il en résulte que le niveau de l'eau dans la cuve contrôle la position du flotteur.
Celui-ci porte sur sa face inférieure un raccord 270 qui peut coulisser dans un trou ménagé dans une pièce 271, en forme de cuvette, et fixée sur le fond de la chambre à flotteur, cette pièce étant percée de trous pour permettre le passage de l'eau. Le tube 246, venant du distributeur, contrôlé thermostatiquement, est relié à la boîte 248 en un point qui se trouve au-dessus du diaphragme et quand les organes occupent la position montrée sur la fig. 20, de l'eau, provenant du conduit 246, ne peut pas péné trer dans la cuve, puisque le diaphragme est pressé vers le haut contre le bord inférieur de l'organe tubulaire 253. Si le niveau de l'eau descend dans la cuve, le flotteur 261 est dé placé vers le bas et le diaphragme suit ce mouvement par suite de la pression exercée par l'eau sur sa face supérieure.
Il en résulte que le diaphragme s'écarte du bord inférieur de l'organe tubulaire 253 et que l'eau peut couler dans la cuve.
Au distributeur mélangeur 244 aboutit un conduit 241 pour l'eau froide et un conduit 240 pour l'eau chaude et à partir de ce distri buteur l'eau s'écoule par un conduit de dé charge 245 et le tube en cuivre 246. On voit sur la fig. 14 que le distributeur mélangeur comprend une boîte avec deux compartiments 273 et 274, le compartiment 273 ayant des passages annulaires 275 et 276 ménagés dans sa paroi latérale alors que le compartiment 274 présente des passages annulaires analo gues 277 et 278.
Le conduit d'eau chaude 240 communique avec les deux passages annulaires 275 et 277 alors que le conduit d'eau froide 241 communique avec les deux passages annu laires 276 et 278, le débit de l'eau depuis les passages annulaires dans le compartiment 273 est réglé par un tiroir 280 qui peut régler, d'une manière variable, les quantités d'eau chaude et d'eau froide qui pénètrent dans ce compartiment suivant la position donnée au tiroir.
Un couvercle 281, relié au tiroir, porte une tige réglable 282 vissée dans ledit cou vercle et cette tige est reliée à un élément thermostatique 284. Un ressort 285, prenant appui sur le couvercle 281, tend à déplacer le tiroir vers la gauche de la fig. 14, et un second ressort 286 intervient pour faciliter le déplacement de ces organes, suivant une di rection opposée, quand le mouvement est per mis par l'élément thermostatique. Ce dernier ne fait pas partie de l'invention et ne doit donc pas être décrit en détail. Dans le com partiment 274 est logé un tiroir analogue 288 commandé par un autre thermostat 289. Les deux thermostats sont réglés différemment de manière que l'eau, admise dans le comparti ment 273, ait une température d'environ 60 C alors que la température de l'eau dans le deuxième compartiment est d'environ 38 C.
A côté des compartiments 973 et 274 est prévu un passage 292 qui aboutit au conduit 245 par lequel se fait la décharge de l'eau et qui est muni d'une entrée d'eau 293 par la quelle l'eau peut arriver depuis le comparti ment 273 et une deuxième entrée d'eau 294 pour recevoir l'eau provenant du comparti ment 274. L'entrée 293 peut être fermée par un diaphragme élastique 296 et l'entrée 294 par un diaphragme 297. Dans le cas où, comme montré, le diaphragme 296 est écarté de l'entrée 293, l'eau s'écoule hors du eom- partiment 273 par un passage 298 qui se trouve au-delà du passage 293 et contourne le diaphragme écarté de son siège pour aboutir au passage 292.
L'eau, provenant du compar timent 274, s'écoule par un passage annulaire 299 et si le diaphragme 297 est écarté de son siège, l'eau peut s'écouler dans le passage 292. Il résulte de ce qui précède que chaque compartiment peut fournir de l'eau à une température différente et que, suivant les positions occupées par les diaphragmes, l'eau fournie à la cuve peut être ou bien à basse température ou bien à température élevée. Les moyens automatiques pour régler les po sitions des deux diaphragmes, afin que l'eau soit fournie à la cuve à des moments oppor tuns, seront décrits ci-après.
En se référant à. nouveau à la fia. 1, l'eau est fournie à la partie inférieure de la euve par un raccord.<B>31.0</B> qui est. relié à un tube 311 aboutissant à un organe tubulaire 312 monté sur une boîte de filtration 313. Un. deuxième organe tubulaire :314, partant (le cette boîte, est relié par un conduit 315 à l'entrée 316 ,d'une pompe 317 (fig. 15) q11i comprend un carter en deux parties 319 et 320 reliées entre elles par des vis 331.
La, partie 319 dll carter comprend un palier 322 dans lequel est tourillonné l'arbre 324 sur lequel est fixé le moyeu 325 de plusieurs ailettes 326. L'extrémité externe (le l'arbre 324 porte la poulie 227 qui entraîne le rotor de la pompe. Un joint 328, logé dans le car ter et engagé sur l'arbre 324, empêche les fuites d'eau. La poulie 327 est entraînée par une courroie 330, en V, engagée sur une deuxième poulie 331 calée sur l'arbre du mo teur 50. Il en résulte que le rotor tourne constamment quand le moteur marche.
la deuxième partie 320 du carter com prend une busse 332 qui aboutit à une boîte à soupape 333 qui communique avec la buse 332 par une ouverture dont le bord forme le siège 334 de la soupape 335 avec une tige 336 qui traverse uni couvercle 337 vissé dans l'extrémité supérieure de la boîte. Un ressort hélicoïdal 338 entoure cette tige et est logé dans un prolongement tubulaire 339 du cou vercle pour solliciter la soupape 335 vers sa position de fermeture.
Quand la soupape 335 est ouverte, de l'eau est pompée hors de la cuve par le con duit 310 aboutissant à la boîte de filtration et s'écoule ensuite clans la boîte 333 et passe par la soupape 335 et la pompe 317 pour être évacuée, finalement, par le raccord 340 qui relie le carter de la pompe à une vidange. Il résulte de ce qui précède que l'eau est vi dangée hors de la cuve quand la soupape 335 est ouverte et que la vidange peut donc se faire, à des moments opportuns, par la simple ouverture de la soupape.
Pour résumer, d'une manière générale, le fonctionnement du mécanisme décrit jus qu'ici, on peut dire que l'on dispose d'un mo teur électrique, qui fonctionne constamment pendant la lessive, un inverseur qui fait tourner le récipient contenant le linge tantôt dans un sens et tantôt dans l'autre, un em brayage qui interrompt la. liaison entre l'in verseur et le récipient et relie ce dernier à un entraînement à grande vitesse pour le faire tourner à une vitesse élevée pour esso rer le linge, et une pompe qui est entraînée d'une manière continue pour vidanger la cuve aux moments voulus sous le contrôle du fonc- tionneinent d'une soupape.
On dispose égale ment d'une commande pour le mélange de l'eau, pour fournir de l'eau à la. cuve et à la température désirée, ainsi qu'une commande par flotteur qui empêche la pénétration de l'eau dans la cuve après qu'elle a atteint, un certain niveau dans celle-ci. Le fonctionne ment de la machine à laver est automatique après sa mise en marche et jusqu'à ce que la. lessive soit terminée, et on v a décrire ci-des sous la commande automatique par laquelle on, obtient les différentes opérations dans l'ordre voulu.
Quand le circuit d'alimentation du moteur est fermé, le récipient contenant le linge commence à tourner immédiatement d'abord dans un sens et puis en sens inverse et la pompe de vidange commence à tourner, mais la soupape, qui règle l'évacuation de l'eau hors de la cuve, est fermée. Quand le moteur vient d'être alimenté, de l'eau à la tempéra ture désirée pénètre dans la cuve et continue à être admise dans celle-ci au cours du la vage jusqu'à ce que son débit soit arrêté par la commande à. flotteur ou sous le con trôle du distributeur mélangeur.
Quand le lavage a duré pendant un temps prédéter miné, pendant lequel le récipient est entraîné tantôt dans un sens et tantôt dans l'autre, la soupape de vidange de la pompe est ouverte automatiquement et l'eau s'écoule rapidement hors de la cuve puisque la pompe fonctionne. I' eu après, de l'eau propre commence à péné trer dans la cuve, par suite de la manoeuvre automatique du distributeur mélangeur et la vidange se ferme. L'admission .d'eau est alors interrompue pendant une courte période, le linge est rincé après quoi la soupape de vi dange s'ouvre à nouveau pour permettre l'évacuation de cette eau.
Quand l'eau est, en substance, vidangée hors de la cuve, on admet de nouveau de l'eau propre dans celle-ci et un deuxième rinçage se produit. On obtient alors la fermeture de l'admission et, quand le rinçage s'est fait, pendant un certain temps, la vidange est ouverte et cette eau est éva cuée. Un troisième rinçage a lieu de la même manière et, après cela, la soupape de vidange reste ouverte alors que le distributeur d'ad mission reste fermé.
Après le troisième rinçage, l'embrayage par lequel on obtient l'entraînement à grande vitesse du récipient contenant le linge est serré et, pendant que l'eau peut s'écouler, le linge est essoré par la force centrifuge. L'embrayage est alors ramené à une position intermédiaire ou neutre et le moteur s'arrête. Le linge peut ensuite être enlevé hors du récipient. La commande automatique de la machine est obtenue comme suit On voit, sur les fig. 4 et 5, que le carter 55 est muni d'un couvercle creux 341 fixé sur celui-ci par des vis 342. Dans ce couvercle est logé un arbre de commande ou à cames 343 qui peut tourner dans des paliers 344 et 345 prévus aux extrémités opposées du cou vercle 341 et fixés sur celui-ci par des vis 346.
Cet arbre est entraîné, à une vitesse très réduite, par un bras 347 qui pénètre dans le carter 55 et dont l'extrémité libre inférieure est engagée dans une rainure 348 ménagée dans la partie supérieure du manchon 82 et il est à noter que l'engagement de cette extré mité dans la rainure se fait automatiquement quand le couvercle 341 est fixé sur le carter 55. On rappelle que le manchon 82 est d'abord déplacé dans un sens et ensuite dans l'autre lorsque se fait l'inversion du mouve ment du récipient 25 contenant le linge et, pendant ce mouvement alternatif du man chon, on obtient l'oscillation du bras 347.
On voit sur la fig. 4 que le bras 347 pré sente une ouverture cylindrique 350 dans la quelle est logé un organe entraîneur et cylin drique 351 calé en 352 sur l'arbre à cames 343 (fig. 5). Au-dessus de l'organe entraî neur 351, une rainure 353 est ménagée dans le bras 347 et dont le bord extérieur forme, de pair avec la face latérale de l'organe entraîneur 351, une encoche tangentielle dont les bords s'écartent légèrement dans le sens dextrogyre. Dans cette encoche est logé un rouleau 355 sollicité dans le sens lévogyre par un ressort 356 qui se trouve dans un trou 357 ménagé dans le bras 347. Le bras 347 est sollicité normalement, dans le sens lévogyre, par un ressort 360 qui prend appui sur l'extrémité supérieure du bras et qui est logé dans une douille 361, vissée dans le couvercle 341.
Le mouvement angulaire du bras, dans le sens lévogyre, est limité d'une manière réglable par une butée réglable 362, vissée dans le couvercle 341 et dont l'extrémité interne est propre à venir en contact avec le bras en un point en dessous de l'arbre 343. Quand la machine fonctionne et quand le manchon 82 est à sa position de droite (fig. 4), le bras est maintenu dans sa position de droite par le ressort 360. Quand le manchon 8<B>2</B> est ensuite déplacé vers la gauche, le bras 347 tourne dans le sens dex trogyre autour de l'axe de l'arbre 343 et, comme le rouleau 355 vient se coincer entre la face latérale de l'organe entraîneur 351 et. la, paroi 354 de la rainure du bras 3-17, cet organe tourne avec le bras.
Il en résulte que l'arbre Ô-13 est entraîné dans le même sens, mais suivant un mouvement angulaire de faible amplitude. Quand le manchon 82 se déplace vers la droite, le bras 347 suit. ce mouvement et tourne librement autour de l'organe entraîneur 31 (puisque le rouleau 355 s'efface) jusqu'à être arrêté par la bu tée 362.
Comme visible sur les fig. 5 et 7, l'organe entraîneur 351 comprend une tête 364 dans laquelle est ménagée une encoche 365 en substance analogue à. l'encoche 353 du bras 347 et dans laquelle est logé un deuxième rouleau 366 sollicité dans le sens lévo-yre par un ressort 367. Le déplacement de la tête 364 dans le sens lévogyre est empêché par une butée réglable 368, vissée dans le cou vercle 341, et le mouvement de la tête, dans le sens dextrogy re, est empêché par une deuxième butée 369, vissée dans la paroi op posée du couvercle.
La tête permet donc la rotation dextrogyre de l'organe entraîneur 351, mais empêche le mouvement lévogyre de celui-ci. Quand le bras 347 tourne dans le sens dextrogyre, par rapport à la fi-. 4, il entraîne l'organe 351 et l'arbre 343, mais le mouvement, en sens inverse, de l'organe en- traîneur 351 est empêché par la tête 361. Il en résulte que l'organe entraîneur 351 et l'arbre 343 sont entraînés, dans le sens dextrogyre, suivant de faibles amplitudes et que le mouvement en sens inverse de l'arbre 343 est empêché positivement.
Sur la fig. 5, on voit due l'organe entrai- lieur 351, L'arbre 343 et la tête 364 sont assemblés par des bagues 370 et 371 engagées sur les extrémités de l'organe entraîneur 351, de pair avec une partie centrale 372, de plus grand diamètre, de l'organe entraîneur 351.
L'arbre 343 (fig. 5) porte, immédiatement à gauche du mécanisme d'entraînement dé crit ci-dessus, une came 375 qui est engagée à clavette longue à l'aide de deux rainures diamétralement opposées 376 et 377 ména gées dans le bord clé l'ouverture de la came 375 et d'une goupille 378 traversant diamé tralement l'arbre 343. Dans l'extrémité de droite de la came 375 est ménagée une enco che qui forme, entre la paroi latérale de cette came et l'arbre 343, un intervalle annulaire dans lequel est logé un ressort hélicoïdal 379 engagé sur cet arbre et qui prend appui sur le fond de cette encoche et sur la bague 371. Ce ressort sollicite normalement la came<B>375</B> vers la gauche.
L'extrémité de gauche de la came 375 bute contre une tête 380, de con tour sensiblement rectangulaire et qui est montée sur l'extrémité inférieure d'une tige 381. qui peut tourner dans le moyeu 382 d'une roue dentée 383 et qui est tourillonné dans un bossage 384 faisant partie du couvercle 341. La face inférieure de cette tête 380 pré sente deux encoches concaves 385 et 386 (fig. 16) de longueurs différentes et qui se coupent à angle droit, ces encoches pouvant servir chacune de logement à la partie supé rieure de l'arbre 343.
La tige 381 est sollicitée vers le bas par un ressort 387 qui prend appui sur l'extré mité inférieure du moyeu 382 et sur la tête 380, de sorte que celle-ci est appliquée élasti- quement sur l'arbre 343. La came 375 (fig. 5) est maintenue contre la grande face de la tête 380 et occupe donc une position axiale fixe, mais si l'on fait tourner la tige 381, celle-ci monte suffisamment pour permettre la, rotation de la tête 380 d'un angle de 90 , de sorte que l'encoche plus longue 386 s'en gage sur la partie supérieure de l'arbre 343. Par ce mouvement, la came 375 est déplacée latéralement pour se rapprocher davantage de la bague 371 et elle est alors maintenue dans cette position jusqu'à ce que la tige 381 ait tourné à nouveau de 90 .
Il est à observer que la tige 381 peut être déplacée vers le haut par le moyeu 382 et que son extrémité supérieure est reliée, par une liaison à fente et nervure, à un organe rotatif 388 qui fait saillie sur l'extrémité supérieure du moyeu 382 et qui est terminé par un bout carré 389 à l'aide duquel on peut le faire tourner.
La came 375 commande l'admission d'eau et son fonctionnement général est montré sur les fi,g. 11 à 14 et 22. Le distributeur mé langeur 2-11 est monté sur le couvercle 311 en un point voisin de la came<B>375</B> et il comprend deux plongeurs 100 et 101 qui peuvent cou lisser dans des ouvertures ménagées dans la paroi du couvercle et ils aboutissent à proxi mité de la came 375. Les extrémités internes des plongeurs 400 et 101 appuient respecti vement contre des tiges 102 et 103 qui, à leur tour, sont respectivement en contact avec les parties centrales des diaphragmes 296 et 297.
Ces tiges ont des extrémités internes coni ques qui peuvent venir obturer les trous mé nagés dans les parties centrales des dia phragmes en même temps que ceux-ci sont refoulés vers leurs positions de fermeture. Quand chacune des tiges est libre de se dé placer, un ressort 101 engagé autour de cette tige provoque son mouvement dans le sens inverse, de sorte que le passage est ouvert.
Le plongeur 101 peut être déplacé par un organe élastique 105 doublement coudé, alors que le plongeur 100 est sollicité par un organe élastique analogue 106. Ces organes sont fixés sur la face interne du couvercle en étant écartés l'un clé L'autre et l'organe élasti que 105 porte un doigt -107 qui est en con tact avec le plongeur 401, alors qu'un autre doigt 108 appuie sur le contour de la came 375. L'organe élastique 406 porte un doigt 409 qui appuie sur le plongeur 400 alors que son autre doigt 410 est également en con tact avec la périphérie de la came 375, tout en étant écarté axialement du doigt 408.
La came 375 est montrée, en coupe trans versale, sur les fig. 11, 12 et 13, et elle pré sente quatre rainures axiales qui ne s'éten dent pas d'une extrémité à l'autre de la came. Ces rainures commandent la distribution de l'eau, pendant le fonctionnement de la ma chine dans l'ordre suivant: La rainure 412 provoque la première entrée de l'eau et elle aboutit à proximité de chaque extrémité de la came. Quand celle-ci est donc à une po sition axiale analogue à celle de la fig. 5, le doigt 408 est engagé dans la rainure alors que le doigt 410 est engagé sur l'extrémité pleine de la came au-delà de l'autre extré mité de la rainure. Si la came est amenée à son autre position, le doigt 408 ne peut pas pénétrer dans la rainure, alors que le doigt 410 peut pénétrer dans celle-ci.
Cette enco che commande la première admission d'eau dans la cuve et, pour cette raison, un des doigts seulement peut pénétrer dans cette rainure et un des passages seulement du distributeur-mélangeur est ouvert. La came 375 est ensuite déplacée, dans le sens dextrogyre, au-delà de la rainure 412 jusqu'à ce que la rainure suivante 413 atteigne les doigts 408 et 410. Cette rainure est sensi blement la même que la rainure 412 et elle aboutit à proximité des deux extrémités de la came. Quand les doigts passent d'une rainure à l'autre, ils glissent sur la face latérale, de plus grand diamètre, de la came, de sorte que les deux passages sont fermés et que le lavage se fait pendant que les doigts se trouvent entre les deux rainures.
Quand la rainure 413 atteint les doigts et quand la came se trouve à la position montrée sur la fig. 5, seul le doigt 408 peut pénétrer dans la rainure pour permettre à l'eau de pénétrer dans la cuve. Si la came occupait son autre position, le doigt 410 provoquerait l'admission d'eau. La troisième rainure 414 diffère des deux pre mières en ce sens qu'elle est prolongée jusqu'à l'extrémité de gauche de la came, par rapport à la fig. 5, en aboutissant à proximité de l'autre extrémité de la came. Dans ce cas, le doigt 408 pénètre dans la rainure, quelle que soit la position occupée par la came, et le doigt 410 ne peut jamais s'engager dans cette rainure. Par conséquent, l'entrée d'eau est toujours commandée par le doigt 408.
La qua trième rainure 415 est analogue à la rainure 414 et, dans ce cas également, c'est toujours le doigt 408 qui commande.
En général, l'eau peut d'abord pénétrer dans la cuve quand un doigt 408 ou 410 se trouve au fond de la rainure 412. La came est alors déplacée angulairement et le lavage a lieu pendant que la came 375 écarte la rai nure 412 des doigts 408 et 410 et que la rai nure 413 se rapproche de ceux-ci. Quand -uni doigt s'engage dans la rainure 413, de l'eau est, à nouveau, admise dans la. cuve. Quand la came continue son mouvement, l'arrivée de l'eau est interrompue et un premier rinçage a lieu pendant le passage de la rainure 413 à, la rainure 414. Trois rinçages ont lieu successi vement et quand la rainure 415 s'est écartée da. doigt 408, il se produit un essorage pen dant lequel la vidange reste ouverte.
Les or ganes sont agencés de manière telle que, lors que la came 375 occupe sa position, montrée sur la fig. 5, le doigt 408, qui est en contact avec le plongeur 401, commande entièrement l'entrée d'eau et celle-ci est alors fournie à une température de 38 C. Pendant ce temps, l'autre doigt 410 glisse sans effet sur l'autre extrémité de la came sans pénétrer dans au cune de ces rainures.
Par contre, si la came est déplacée axialement jusqu'à son autre po sition, l'admission d'eau est obtenue par l'in termédiaire du doigt 410 et du plongeur 401 pour le lavage et pour le premier rinçage et, pour cette raison, on admet de l'eau à. une température plus élevée, par exemple à 60 C, au cours de ces deux opérations. Le deuxième et le troisième rinçage sont contrôlés par l'autre doigt 408 et par le plongeur 401, de sorte que de l'eau, à. la température plus faible, est fournie pour le deuxième et le troi sième rinçage. A gauche de la came 375 (fig. 5), l'arbre 343 porte une deuxième came 417 calée sur cet arbre par une clavette 418.
Cette came porte une couronne dentée 419 qui engrène avec les dents 383 prévues sur l'extrémité in férieure du manchon 382 et il en résulte que, si l'on fait tourner celui-ci, on entraîne la came 417 et on fait tourner l'arbre 343. De cette manière, on peut effectuer successive ment les différentes opérations de la lessive en faisant tourner le manchon 382 autour de son axe.
La came 417 (fig. 6) porte des bossages 420, 421, 422 et 423 et entre ceux-ci des creux 424, 425, 426 et 427.
Le contour de la came est en contact avec un plongeur 430 qui peut coulisser dans la paroi du couvercle 341 et son extrémité in terne est propre à passer sur les bossages et dans les creux à mesure que la came tourne. L'extrémité externe du plongeur 430 est en contact avec la saillie 431 d'un bras 432 qui est articulé en 433 au couvercle. L'extrémité externe dlu bras 432 est reliée, par une bielle 435, à l'extrémité supérieure de la soupape de vidange 336. Cette liaison articulée est telle que, lorsque le plongeur 430 s'engage dans un creux, la soupape de vidange, montée sur la pompe, se ferme et que, lorsque le plongeur est au sommet d'un bossage, la vidange est ouverte.
A gauche de la came 417, une troisième came 440 est calée sur l'arbre à cames 343 à l'aide d'une clavette 441. Une face latérale de la came 440 est serrée contre un palier de butée 442 qui prend appui sur une bague 443 épaulée contre la face interne du palier 345 de l'arbre 343. La face opposée de la came 440 (fig. 9 et 10) porte un gradin surélevé 444 flanqué de part et d'autre par des rampes 445 et 446. Une encoche 447, à fond arrondi, est prévue entre le gradin 444 et. la rampe 445 et, quand un galet 450 est engagé dans cette encoche, le manchon 132 et les autres organes de l'embrayage viennent occuper leur position intermédiaire ou neutre pour laquelle l'arbre 130 est complètement libéré de son mécanisme entraîneur.
La came 440 (fig. 9) est en contact avec 1e galet 450 monté sur l'extrémité supérieure d'un bras 451 articulé à un pivot 452 qui est. engagé dans des parois opposées du carter (fig. 6). L'extrémité infé rieure de ce bras 451 forme une fourche 453 dont. les branches chevauchent le manchon 132 de l'embrayage.
Quand le galet 450 est engagé sur le gra din 444 (fig. 9), le manchon 132 est déplacé vers la gauche contre l'action du ressort 172 et le récipient 25, contenant le linge, est en traîné à une vitesse élevée. Par la rampe, éta blie à chaque extrémité du gradin, l'em- bray age est serré graduellement, de sorte que les passages de l'entraînement depuis la rota tion alternative jusqu'à la vitesse élevée et vice versa se font progressivement. L'encoche 447 et la rampe 445 permettent d'obtenir une réduction de vitesse adéquate quand le réci pient 25 arrive au bout de sa rotation pour l'essorage.
La came 440 présente une encoche 455 (fi-. 5 et 6) à sa périphérie et dans cette encoche peut venir s'engager l'extrémité arron die d'un organe 456 faisant partie d'un inter rupteur électrique 457 établi dans le circuit. d'alimentation du moteur. Quand l'organe 456 pénètre dans l'encoche 455, le circuit est inter rompu et quand il sort de l'encoche et s'en gage sur le contour de la came 440, le moteur est alimenté.
Il est à noter que la came 440 peut être déplacée angulairement, au début, en faisant tourner le manchon 382 pour faire avancer suffisamment la came jusqu'à ce que le moteur se mette en, marche, et dès que le moteur tourne, tous les organes sont entrai- nés par celui-ci et sont commandés par l'arbre à cames.
On a expliqué plus haut que le manchon 382 (fi-. 5) peut être actionné pour faire tourner l'arbre 343, de manière à mettre le mécanisme en marche ou à faire progresser son fonctionnement. Il a également été dit que le manchon 388, qui peut tourner dans le manchon 382, peut intervenir pour faire va rier la température de l'eau fournie à la cuve. Le fonctionnement de ces deux organes de commande est obtenu à l'aide des dispositifs de man#uvre qui traversent la paroi supé rieure de l'enveloppe (fig. 23). Pour faire tourner le manchon 382, on le relie à une pièce tubulaire 465 qui aboutit à proximité de cette paroi supérieure où il est relié au prolongement tubulaire 466 d'un bouton 467 et qui traverse ladite paroi.
En faisant tour ner ce bouton, le manchon 382 et la roue den tée 383 montée sur son extrémité inférieure peuvent être déplacés angulairement et à vo lonté.
L'organe de liaison 388 est logé dans une douille formée à l'extrémité inférieure d'une tige 468 qui peut tourner dans la pièce tubu laire 465. L'extrémité supérieure de cette tige 468 traverse le prolongement tubulaire 466 du bouton 467 et cette extrémité porte un deuxième bouton 469 qui peut être déplacé angulairement dans une encoche 470 ménagée dans le premier bouton 467. Les deux bou tons sont reliés entre eux par des billes 471 à ressorts logées dans des encoches en regard, ménagées dans les faces adjacentes des deux boutons. Les encoches prévues dans le bord intérieur sont suffisamment profondes pour permettre la compression radiale des ressorts et le recul des billes quand on procède à la mise en place et au démontage du bouton intérieur.
Ces ressorts permettent également le déplacement relatif des boutons, de sorte que chaque organe de man#uvre peut être actionné indépendamment de l'autre.
Pour bien comprendre le fonctionnement général de la machine à laver, on se rapporte, de préférence, à la fig. 8 qui montre les dif férentes cames et les organes commandés par celle-ci superposés les uns aux autres. On admet que la machine est à l'arrêt et l'organe 456 de l'interrupteur est engagé dans l'en coche 455, ce qui interrompt le circuit du moteur. Quand ces organes occupent cette po sition, le doigt 408, qui commande l'admission d'eau, repose sur la face latérale, de plus grand diamètre, de la came 375, mais est sur le point de pénétrer dans la rainure 412 quand la came est entraînée dans le sens dextrogyre. En même temps, le plongeur 430, qui commande la vidange, est sur le bossage 420, de sorte que la vidange est ouverte.
Le galet 450 se trouve au bas de la rampe -145 de la came 440. Pour mettre la machine en marche, l'opérateur fait tourner le bouton 461 dans un sens pour lequel l'arbre à cames 313 et les cames tournent dans le sens dextrogTre et le déplacement angulaire initial et de faible amplitude de cet arbre, obtenu de cette ma nière, dégage l'organe -156 de l'interrupteur hors de l'encoche 45.5 et le moteur se met en marche. A partir de ce moment et jusqu'à ce que cet organe 456 pénètre à nouveau dans l'encoche 455, le fonctionnement devient entiè rement automatique.
Le déplacement angulaire initial de la came 375 fait pénétrer le doigt 408, qui dé termine l'admission d'eau, dans la. rainure 412. après quoi on obtient que de l'eau, à. une tem pérature déterminée, coule dans la cuve. Juste avant l'ouverture du passage pour l'entrée de l'eau, le plongeur 430, qui commande la vi dange, descend du bossage 420 de sa. came et pénètre dans le creux 427, ce qui ferme la soupape de vidange. A peu près au même moment, le récipient 25, contenant le linge, commence son mouvement à, inversion, de sorte que le linge est. entraîné suivant un nombre de tours, d'abord dans un sens et puis dans l'autre, de préférence sept ou huit tours dans chaque sens.
Pendant cette opéra tion, l'arbre à cames tourne lentement et, après qu'il s'est déplacé suivant une certaine amplitude, le doigt 408 sort de la rainure 412 et l'alimentation en eau est interrompue. Le mouvement à inversion du récipient continue alors pendant environ quinze à vingt minutes afin qu'on obtienne une lessive soignée du linge. Quand l'arbre à cames a tourné suffisam ment, pendant que la lessive a lieu, le plon geur 430, qui commande la, vidange, commence à fermer celle-ci en montant sur le bossage 421 de la came 417.
L'eau s'écoule alors hors de la cuve et quand presque toute l'eau a été pompée par la vidange, le doigt 408 pénètre dans la deuxième rainure 47.3, ce qui permet à l'eau propre de pénétrer dans la cuve et, à peu près en même temps, le plongeur 430 pé nètre dans le creux 424 pour fermer la sou pape de vidange. Le premier rinçage a alors lieu et se poursuit pendant que la came 417 tourne jusqu'à ce que le plongeur 430 se soit dégagé hors du creux 424 pour ouvrir la vi dange.
L'eau est alors pompée rapidement hors de la cuve et, quand l'eau est vidangée, le plongeur 430 pénètre dans le creux suivant 425 pour fermer la vidange et, à peu près en même temps, le doigt 408, qui commande l'admission d'eau, pénètre dans la rainure 414. Un deuxième rinçage se produit alors et il se poursuit jusqu'à ce que la soupape de vidange s'ouvre sous la commande du bossage 423, étant entendu que le passage d'admission se ferme quand le doigt 408 s'engage sur la face latérale (le la came 375, après avoir quitté la rainure 414.
Après le troisième rin çage, qui a lieu quand le doigt 408 pénètre dans la rainure 415 et quand le plongeur 430 se trouve dans le creux 426, le doigt 408 s'en gage sur la face latérale, de grand diamètre, de sa carne 375 pour fermer le passage d'acl- mission d'eau, alors que la vidange s'ouvre à peu près en même temps quand le plongeur 430 s'engage sur le bossage 420. Le passage d'admission d'eau reste fermé pendant une période de six ou sept minutes et la vidange reste ouverte pendant tout ce temps. A peu près au moment où le passage d'entrée est fermé, après le troisième rinçage, le galet 450, qui commande l.embray age pour l'entraîne ment à brande vitesse, s'engage sur la rampe 446 et provoque le serrage clé cet embrayage.
Dans ces conditions, le mouvement à inver sion dlu récipient est interrompu et il com mence à tourner à sa vitesse élevée pour l'es sorage et ce mouvement continue jusqu'à ce que le galet 450 ait atteint l'encoche 447 de sa came clé commande 440 et, à peu près au même moment, l'encoche 455 atteint l'organe 456 de l'interrupteur et le moteur s'arrête. Le récipient 25, contenant le linge, est arrêté rapidement par le ressort 935 et, dans cette position, son ouverture 44 se trouve en regard de l'ouverture ménagée dans la paroi supé rieure de l'enveloppe. Le linge est alors prêt à être enlevé hors de la machine et à être séché en étant suspendu à une corde.
L'opération de lavage du linge est la même que celle décrite plus haut dans le cas où la came 375, qui commande l'admission d'eau, est déplacée axialement jusqu'à. son autre po sition. Dans ce cas, on obtient l'alimentation avec de l'eau à une température plus élevée au cours des deux première phases du fonc tionnement, c'est-à-dire pour le lavage et pour le premier rinçage. Après quoi intervient le passage par lequel. l'eau à une température inférieure est introduite pour le deuxième et le troisième rinçage.
Ce mode de commande est désirable pour économiser l'eau chaude pendant les deux derniers rinçages tout en permettant l'intervention de l'eau à. tempéra ture élevée quand cela est nécessaire pour le lavage. Il est généralement désirable de se servir, pour la température élevée, d'une eau à environ 60 C pour la lessive de linge ordi naire et d'avoir recours à une température plus basse de 38 C pour laver des pièces en laine. En d'autres mots, la came 375 occupe une position quand on veut laver des articles en laine et son autre position pour la lessive de linge ordinaire.
Il a été dit que l'eau est vidangée à tra vers un filtre 313 (fig. 1) et celui-ci est mon tré en détail sur les fi-. 24 à 27.
Les organes tubulaires 312 et 314 (fib. 24) débouchent dans une extrémité d'une boîte 475 dont l'extrémité opposée est. logée dans une ouverture 476 ménagée dans une paroi latérale de l'enveloppe. Des pattes .177 (fig. 2) sont prévues sur le bord correspondant de la boîte à l'aide desquelles celle-ci peut être fixée sur la paroi par des vis 478.
Dans la boîte est logé un filtre cylindrique avant une paroi latérale perforée 480 et une paroi terminale interne et amovible 481 avec une ouverture centrale dans laquelle est engagé l'organe tu bulaire<B>312.</B> Le filtre est fermé, à son extré mité opposée, par un disque 482 avec des pattes découpées 483 réparties le long d'une circonférence et qui prennent appui sur la face interne de la paroi cylindrique, de ma nière que ces pièces soient fixées d'une ma- nière amovible et avec friction l'une sur l'autre.
Au centre du disque 482 est établi un manchon taraudé 484 dans lequel est vissée la tige filetée 485 d'um volant 486 et qui est maintenue en place à l'aide d'une bague élas tique et fendue 487. Un couvercle 488 est monté sur la tige 485 et le bord extérieur du couvercle appuie sur une bague d'étanchéité 489, en caoutchouc, qui est appliquée sur le bord de l'extrémité ouverte de la boîte 475 pour empêcher les fuites d'eau. Les fuites sont empêchées autour de la tige 485 à l'aide d'une bague 491, en caoutchouc, qui est ser rée contre un organe élastique 492, en forme d'étoile avec quatre branches dont les extré mités libres sont en contact avec le disque 482.
Pour retenir les organes dans la boîte, cette dernière présente des encoches 493, ré parties le long du bord de son extrémité ou verte et qui communiquent avec des rainures périphériques 494. Sur le bord extérieur du disque 482 sont prévues des saillies 495 desti nées à être engagées d'abord dans les enco ches 493 quand le disque est posé contre la boîte et, quand on déplace le disque angu- lairement, ces saillies 495 s'engagent dans les rainures 494 pour maintenir le disque sur la boîte. Un doigt 496, prévu en un point du disque, limite le mouvement angulaire du disque.
Il est évident, si l'on fait tourner le volant 486 dans le sens pour lequel la tige filetée 485 s'engage davantage clans la douille tarau dée 484, que les joints 489 et 491 sont com primés en conséquence. Si l'on désire démon ter le filtre pour le nettoyer, on fait tourner le volant en sens contraire et quand le cou vercle 488 est suffisamment libéré par rap port à la bague en caoutchouc 489, ce cou vercle ainsi que le disque 482 se déplacent angulairement à cause de la pression centrale exercée sur eux par le ressort 492 jusqu'à ce que le doigt 496 arrive à l'autre extrémité de son encoche 493. Les saillies 495 peuvent alors être dégagées hors de leurs encoches, l'en semble peut être enlevé hors de la boîte 475 et la paroi cylindrique 480 petit être séparée de ses parois terminales 481 et 482 pour être nettoyée.
Sur la fig. 28, qui représente une forme d'exécution modifiée de l'invention, une par tie de la paroi de l'enveloppe de la machine est désignée par 1010 et une partie de la cloi son, qui sépare les deux compartiments de cette enveloppe, par 1011. Dans le comparti ment de gauche se trouvent la cuve et le réci pient rotatif pour le linge, alors que dans le compartiment de droite est logé le mécanisme moteur 1012 qui comprend un carter 1014 avec plusieurs pattes 1015 fixées par des vis 1016 à la cloison 1011 afin d'être aisément amovible.
Le mécanisme est entraîné par un moteur électrique (non montré) et une courroie 1018 engagée sur une poulie 1019 calée sur une extrémité d'un arbre 1020 tourillonné dans des paliers 1021 et 1022 montés sur des parois opposées du carter. Dans le carter, l'arbre 1020 porte une vis sans fin 1024 (fig. 29 engrenant avec une roue hélicoïdale 1025 calée en 1026 sur un arbre 1027 établi trans versalement au-dessus de l'arbre 1020. Une extrémité de l'arbre 1027 est tourillonnée dans un bossage 1028 faisant partie d'une paroi du carter alors que l'autre extrémité de l'arbre petut tourner dans un bossage 1029 faisant partie d'un couvercle 1030 obturant une ouverture ménagée dans la paroi latérale cor respondante du carter en étant fixé à celle-ci par des vis 1031.
L'arbre 1027 porte librement des roues co niques 1035 et 1036 dont les faees latérales en regard portent respectivement (les crabots 1037 et 1038. Entre ces roues se trouve un manchon d'accouplement 1040 enragé, à. cla vette longue, sur l'arbre 1027 et dont les extrémités portent des crabots 1041 et 1042 susceptibles d'être engagés respectivement entre les crabots 1037 et 1038. Quand le man chon 1040 est déplacé dans un sens, les cra- bots 1042 pénètrent. entre les crabots 103e et la roue conique 1035 est, entraînée.
Par contre, si le manchon est déplacé dans l'autre sens, les crabots 10.11. et 1037 pénètrent, les uns entre les aLitres, et la roue 1036 est en- traînée. Les roues coniques 1035 et 1036 en grènent avec une couronne dentée conique 1044 en des points diamétralement opposés, de sorte que celle-ci est entraînée dans un sens ou dans l'autre suivant la roue conique qui est actionnée par l'arbre 1027.
La couronne dentée 1044 comprend un moyeu 1045 (fig. 28) tourillonné dans un pa lier 1046i faisant partie du carter 1012 et ce moyeu porte des crabots 1048 sur son extré mité opposée à celle où se trouve la couronne. Les erabots 1048 sont susceptibles (le coopérer avee des crabots 1049 d'un deuxième man- elhon d'aecouplement 1051 engagé par une ela- vette longue 1052 sur Lin arbre 1053 dont l'extrémité interne est tourillonnée clans un palier 1054 logé dans le moyeu 1045.
A son extrémité opposée, le manchon 1051 porte des crabots 1056 qui peuvent coopérer avec des crabots 1057 montés sur une face latérale d'un pignon 1059, relativement grand et engagé librement sur l''arbre 1053. \Ce pignon 1059 engrène avec un pignon plus petit 1060 calé sur l'arbre 1020 et, par conséquent, le grand pignon 1059 tourne constamment à une vi tesse relativement élevée.
L'arbre 1053 traverse la paroi du carter voisine de la cloison 1011 et il tourillonne dans un palier 1064 monté sur cette paroi. A l'extérieur de cette paroi, l'arbre porte, à l'aide dles elavettes 1065, tun manchote 1066 engagé dans un manchon 1067 et entre ces deux manehons est intercalée une couche de caoutchouc 1069 reliée aux deux manchons afin que l'arbre 1053 et le manchon extérieur 1067 soient élastiquenment reliés entre eux. Le manchon 1067 peut être relié par des moyens appropriés au récipient contenant le linge, (le sorte que celui-ci est entraîné par l'arbre 1053 quand celui-ci tourne.
Le manchon 1067 tourillonne, à son extré mité interne, dans un palier 1071 engagé dans un moyeu 1072 dont une partie 1074 traverse la cloison 1011. Ce moyeu est relié rigicdement à la cloison par une bride 1075 établie du côté de la cloison où se trouve le récipient et par un écrou 1076 vissé sur l'extrémité oppo sée de la partie 1074 de l'autre eôté de la cloi- son. Le moyeu 1072 forme un support pour le manchon extérieur ou arbre creux 1067 alors que le palier 1071 est tel que cet arbre creux puisse s'orienter de manière à venir s'aligner, de lui-même, avec l'axe du récipient à linge. Des moyens d'étanchéité appropriés 1077 sont logés dans le moyeu 1072 à proxi mité de l'arbre 1067 pour empêcher que l'axe puisse s'échapper le long de l'arbre.
Si le manchon d'accouplement 1040 occupe une position pour laquelle la couronne den tée 1044 est entraînée dans un sens, le réci pient à linge sera entraîné en rotation du moment que le manchon d'accouplement 1051 est relié à la couronne dentée et le sens de la rotation dépend de ce que les crabots du manchon d'accouplement 1040 sont engagés entre ceux de la roue conique 1035 ou entre ceux de la roue conique 1036.
La rotation avec inversion du sens de marche se produit ainsi constamment, mais si le manchon d'ac- couplenment 1051 est déplacé de manière que ses crabots 1056 sont engagés entre les cra- bots 1057 du grand pignon 1059, le récipient tourne dans un sens seulement et à une vi tesse relativement élevée. Pendant le lavage et les rinçages, le récipient est entraîné par la couronne dentée 1044 et pendant ].'essorage il est actionné par le grand pignon 1.059, de sorte que cet essorage peut être effectué par Lui effet centrifuge.
Pour déplacer le manchon 1010 périodi quement et de préférence après que le réci pient a tourné de sept à dis tours, par exemple, dans un sens, on a recours à une came pour faire coulisser le manchon 1040 à. des intervalles prédéterminés pour obtenir l'inversion du sens de rotation.
Un arbre 1080 à came (fig. 29) est établi en dessous de l'arbre 1027 et cet arbre tourillonne dans des paliers 1081 et 1082 montés sur des parois opposées du carter. _1 l'extérieur dit carter, l'arbre 1080 porte une roue hélicoïdale 1084 (fi-. 30) qui engrène avec une deuxième rote hélieoïdale 1085 montée sur un arbre vertical 1087, établi à l'extérieur du carter et tou- rillonné dans des paliers 1088 et 1089 mon tés respectivement sur le carter et sur le cotl- vercle 1030.
Cet arbre porte une roue héli coïdale 1090 engrenant avec une vis sans fin 1091 calée sur l'extrémité externe de l'arbre 1027 qui entraîne donc l'arbre 1087 et, par suite, l'arbre à came 1080.
Dans le carter, l'arbre 1080 est entouré d'une boîte 1095 dont les parois terminales portent des paliers 1096 et 1097 engagés librement sur l'arbre 1080, de sorte que la boîte peut coulisser sur celui-ci. Un bras 1101 sort de la partie supérieure de la boîte 1095 et porte, à l'aide de vis 1099, un support 1098. Le bras 1101 (fig. 34), qui sert à la commande de l'accouplement, est terminé par une fourche 1102 qui chevauche le man chon 1040 et qui est engagée dans unè gorge annulaire 1104 de ce manchon. Malgré le montage libre de la boîte 1095 sur l'arbre 1080, on empêche, par le chevauchement du manchon 1040 par la fourche du bras 1101, que la boîte 1095 puisse tourner autour de cet arbre.
Le bras 1101 se prolonge à l'inté rieur de la boîte 1095 et son extrémité infé rieure porte un galet 1106 coopérant avec une came 1107 qui sert à déclencher le dé gagement des crabots 1041 ou 1042, suivant le cas, hors des crabots de la roue conique 1035 ou 1036 et ceci est désirable, car il se produit une résistance considérable par frot tement lors de la séparation de ces crabots.
Sur les fig. 36, 37 et 38, on voit que la came 1107 est calée sur un manchon 1108 fixé sur l'arbre 1080 et cette came comprend des parties périphériques 1110 et 1111 sensi blement semi-circulaires et qui sont séparées entre elles par des intervalles 1112 et 1113. Les parties semi-circulaires ne se trouvent pas dans le même plan, la face de gauche de la partie 1110 (fig. 38) étant approximative ment dans le plan de la face de droite de la partie 1111. Une extrémité de la partie 1110 présente une rampe 1115 aboutissant à l'in tervalle 1113 alors que l'autre partie 1111 présente une rampe 1116 aboutissant à l'in tervalle 1112.
Si l'on admet que la came tourne autour de l'axe de l'arbre 1080 et que le galet 1106 est en contact avec la face latérale de la partie 1110 de la came, ce contact continue jusqu'à ce que l'intervalle 1112 ait atteint le galet susdit. Quand l'intervalle passe devant le galet, la rampe 1116 vient en contact avec le galet et déplace celui-ci axialement jusqu'à ce qu'il soit en contact avec la partie 1111, le galet se déplaçant le long de cette rampe jusqu'à ce qu'il atteigne l'intervalle 1113. Quand le galet passe devant l'intervalle 1113, la rampe 1115 déplace ledit galet jusqu'à ce qu'il soit, de nouveau, dans une position pour laquelle il roule le long de la partie 1110.
Les deux rampes 1115 et 1116 servent uni quement à déplacer le galet, après chaque demi- tolu' de l'arbre 1080, alors que les parties 1110 et 1111 de la. came servent à. empêcher que le galet se déplace axialement en sens inverse jusqu'à .ce qu'il soit de nouveau prêt à s'enga ger sur la rampe suivante. Par conséquent, lorsqu'une partie est en contact avec le galet.
le manchon d'accouplement. 1040 est, maintenu dans sa position engagée et quand le galet vient en contact avec la rampe suivante, on dé clenche le mouvement dudit, manchon et, après que celui-ci a été déplacé pour obtenir son engagement avec l'autre roue conique, le galet conserve sa position axiale en étant en contact avec l'autre partie de la came jusqu'à ce que le galet s'engage sur la rampe suivante de celle-ci.
Les deux rampes 1115 et 1116 constituent donc des moyens par lesquels on obtient le coulissement axial du manchon d'accouple ment 1040 et le mouvement ainsi obtenu est relativement lent et il n'est. pas désirable due les crabots soient complètement dégagés par it la rampe pour la. raison que la charge agir, sur une petite partie de ces crabots juste avant que leur dégagement total se produise.
Il est préférable que les rampes de la came déclenchent simplement le mouvement initial des crabots d'accouplement pour vaincre les efforts de friction considérables qui se pro duisent entre ces crabots afin que ceux-ci puissent ensuite être dégagés rapidement et que le manchon puisse passer aisément d'une position à l'autre. Les moyens pour obtenir ce déplacement rapide du manchon. d'accouple ment comportent deux cames 1120 et 1121 montées sur le manchon 1103, ces cames étant identiques, mais décalées l'une par rapport à l'autre de 180 C.
Comme bien visible sur les fig. 29 et 35 on fait porter à chacune de ces cames un bos sage 1122, qui s'étend suivant un angle de 90 , ce bossage comprenant une partie suréle vée 1123 à une extrémité alors que son autre extrémité aboutit à un creux prononcé 1124 Ces cames sont destinées à coopérer avec Lin galet 1126 monté sur une extrémité d'une lame élastique 1127 qui est reliée au support 1098 par des vis 1128. Le galet est en contact avec la came 1121. De cette manière. la lame élastique est courbée vers la gauche de ma nière à solliciter le manchon d'accouplement 1040 dans le même sens.
Toutefois, ce man chon ne peut pas se déplacer vers la gauche jusqu'à ce que le galet 1106 soit arrivé au bout de la partie 1111 de la came 1107 et se trouve clone en regard de l'intervalle 1113 (fig. 37) et, dans cette position, la rampe 1115 déclenche positivement le mouvement du manchon d'accouplement. Dès que ce mouve ment a débuté, la tension de la lame élastique 1127 intervient pour refouler rapidement ledit manchon vers la gauche afin que les cra- bots 1047 et 1041 soient dégagés et que les crabots 1038 soient engagés dans les crabots 1042. A la suite de ce mouvement, le galet 1106 se trouve appliqué contre la partie 1110 de la came 1107, ce qui empêche le retour du manchon d'accouplement.
Quand les cames continuent à tourner, la came 1121 quitte le galet et le bossage 1123 de la came 1120 vient en contact avec celui-ci. Ceci oblige la lame élastique 1127 à fléchir dans le sens opposé et à accumuler une force qui tend à déplacer le manchon d'accouplement vers la droite. Quand le galet 1106 se présente devant l'in tervalle 1112 de la came 1107 et vient en contact avec la rampe 1116, le mouvement positif du manchon d'accouplement est dé clenché dans l'auLitre sens et l'effort accumulé dans la lame élastique oblige ce manchon à passer rapidement à son autre position carac téristique. On obtient ainsi le mouvement cyclique du manchon d'accouplement et, par conséquent, l'inversion du sens de rotation de la couronne dentée 1044 d'une manière abso lument automatique.
Sur la fig. 28, on montre un deuxième arbre à cames tourillonné, à ses extrémités, dans les parois latérales du carter, comme in diqué en 1131 et 1132 et cet arbre est entraîné par un train d'engrenages montré sur les fig. 29 et 30. A son extrémité supérieure, l'arbre vertical 1087 porte une vis sans fin 1134 qui engrène avec une roue hélicoïdale 1135 montée sur un bout d'arbre horizontal 1136 engagé dans une ouverture 1137 ména gée dans la paroi du carter. L'arbre 1136 porte également un pignon 1138 voisin de la roue hélicoïdale 1135 (fig. 30) et ce pignon en grène avec une roue dentée 1140 montée sur un arbre 1141 logé dans le carter. La roue dentée 1140 engrène avec un pignon 1143 calé sur l'arbre à cames 1130.
Cet arbre est donc entraîné par l'arbre 1087 et l'agencement des engrenages est tel que ledit arbre à cames tourne très lentement en faisant, par exemple, un tour complet en 45 minutes.
L'arbre 1130 (fig. 28) porte une boîte 1145 analogue à la boîte 1095 et qui est mon tée sur l'arbre 1130, de manière à pouvoir se déplacer axialement sur celui-ci. Dans ce cas, la boîte porte un support 1146 extérieur et orienté vers le bas et sur lequel est fixé un bras 1147 à L'aide de vis 1148. L'extrémité inférieure de ce bras a la forme d'une fourche (fig. 33) engagée librement dans une gorge 11.49 ménagée dans le manchon d'accouple ment 1051. Par conséquent, si la boîte 1.145 est déplacée axialement, le manchon 1.051 cou lisse dans le même sens.
Les moyens par les quels on. obtient ce coulissement du manchon sont, d'une manière générale, analogues à ceux montés sur l'arbre 1080 pour obtenir la com mande du manchon 1.040. Nais ils en diffè rent en deux points, c'est-à-dire en ce sens que le coulissement du manchon 1051 n'est pas déclenché positivement bien qu'il puisse l'être, si on le désire, et en deuxième lieu en ce sens que des moyens sont prévus pour ame ner ledit manchon 1051 à sa position neutre à la fin de l'essorage.
La raison pour laquelle on ne déclenche pas, d'une manière positive, le mouvement de ce manchon 1051, est que cette précaution paraît superflue, car les efforts de friction, qui maintiennent les cra- bots de ce manchon dans leur position enga gée, sont moindres et peuvent être aisément vaincus par l'action des moyens élastiques prévus à cet effet.
Le bras 1147 pénètre dans la boîte 1145 et coopère avec des moyens de retenue 1160 qui comprennent un manchon 1158 calé sur l'arbre 1130, par des vis de blocage et une douille 1161 calée sur le manchon et qui pré sente un rebord 1162 en son milieu. Le rebord 1162 (fig. 43) présente une encoche 1163 en un point et une deuxième encoche 1164 qui est plus large que la première et dont le fond s'étend tangentiellement par rapport à la péri phérie de la douille 1161. Les deux encoches forment des passages pour l'extrémité du bras 1147 afin que celui-ci puisse être déplacé axialement d'un côté à l'autre du rebord 1162 à des moments prédéterminés.
Les moyens pour obtenir le déplacement de la boîte 1145 et du bras 1147 comportent deux cames 1166 et 1167 fixées sur l'arbre 1130 et qui peuvent coopérer avec un galet 1168 monté sur l'extrémité d'une lame élas tique 1169 fixée sur le support 1167 par des vis 1164'. Les deux cames 1166 et 1167 (fig. 41 et 42) portent respectivement des par ties actives 1170 et 1171 munies de bossages établis entre des endroits appropriés afin que la lame élastique puisse fléchir dans un sens ou dans l'antre suivant le cas.
Quand le man chon d'accouplement 1051 est à sa position de droite, le galet 1168 passe sur le bossage de la came 1167, ce qui fait fléchir la lame élasti que vers la gauche et quand l'encoche 1163 du rebord 1162 de la douille 1161 atteint le bras 1147, l'extrémité de ce dernier passe ra pidement par cette encoche suivant une direc tion axiale et par l'effet du ressort, de sorte que les crabots 1056 et 1057 pénètrent les uns entre les autres. Quand la douille 1161 con tinue à tourner dans le sens dextrogyre, par rapport à la fig. 43, l'encoche 1164 vient en alignement avec le bras 1147 et, entre temps, la lame élastique 1169 a été fléchie vers 1a droite par la came 1166. Pour cette raison, le bras passe donc par l'encoche 1164 en ques tion.
Il est à noter qu'à ce moment le manchon d'accouplement 1051 est seulement déplacé vers la droite depuis sa position correspon dant à la vitesse élevée, intervenant pour l'essorage; à la fin de cet essorage et à ce moment particulier, il est, désirable que le manchon d'accouplement 7.051 soit à sa posi tion neutre pour laquelle tous les crabots sont dégagés, car cela permet que le récipient, con tenant le linge, puisse tourner librement afin que l'opérateur puisse déplacer ce récipient à la main pour l'amener à une position conve nant à l'enlèvement du linge. Par conséquent, quand le manchon d'accouplement 1051 se dé place d'abord vers la droite, il doit s'arrêter.
à sa position neutre et, pour obtenir ce résul tat, on fait intervenir un disque 1175 fixé sur le manchon 1158 (fig. 28) et ce disque com porte une languette recourbée<B>1176</B> qui est en alignement avec l'extrémité de gauche de l'en coche 1164 (fig. 43). Par conséquent, quand l'extrémité du bras 1147 passe par cette eneo- che, il vient en contact avec la languette<B>1176,</B> ce qui arrête le manchon d'accouplement 1.051. Les organes sont donc à leur position neutre et, comme on expliquera ci-après, le moteur est arrêté à ce moment particulier et l'en semble du mécanisme d'entraînement cesse de fonctionner.
Après la mise en marche du moteur, par un circuit .de démarrage auxiliaire, l'arbre à cames 1130 aura tourné suffisamment pour écarter la languette 1176 du bras 1147 et celui-ci peut alors achever son mouvement à travers l'encoche 1164 jusqu'à ce qu'il se trouve à droite du rebord 1162, ce qui, automatique ment, provoque l'engagement des crabots 1048 et 1049.
Le fonctionnement de la machine, quand les crabots 1048 et 1049 sont engagés, continue ainsi jusqu'à ce que l'encoche 1163 se présente devant le bras 1147, et le manchon d'accouplement<B>1051</B> est alors déplacé vers la gauche et le bras 1147 passe à gauche du rebord 1162 jusqu'à ce que l'encoche 1164 se pré sente à nouveau.
Il est à noter, en ce qui con cerne la fig. 43, que le manchon d'accouple ment 1051 est maintenu à droite pendant une période plus longue par suite de l'intervalle périphérique phus grand existant entre les encoches 1163 et 1164, alors que ce manchon est maintenu à sa position de gauche, pen dant laquelle l'essorage du linge a lieu, pen dant un temps relativement court à cause de la distance périphérique moindre existant entre les encoches 1164 et 1163.
Afin que 1'on obtienne la rotation du ré cipient à linge dans le même sens que celui suivant lequel il doit tourner pendant l'esso rage et au moment où le déplacement du manchon d'accouplement 1051 doit se faire, on a recours à des moyens de retenue (fig. 31 et 32) qui comprennent un levier coudé 1180 articulé à un arbre transversal 1181, établi dans le carter, l'extrémité inférieure dudit levier étant en contact avec une came 1813 montée sur L'arbre à cames inférieur 1080. L'autre extrémité du levier porte un bec 1186 qui peut venir en contact avec un doigt 1188 monté sur le bras 1147 qui commande le manchon d'accouplement 1051.
Un ressort 1189 est enroulé autour de l'arbre 1181 et une extrémité de ce ressort prend appui sur un ergot fixe 1190 alors que son autre extré mité appuie sur le levier coudé 1180, ce res sort sollicitant ledit levier dans un sens pour lequel le bec 1186 vient en contact avec le doigt 1188 du bras 1147. La came 1183 occupe une position telle, par rapport aux cames qui commandent le mouvement d'in version et qui sont également calées sur l'arbre 1080, que le bras 1147 soit maintenu à sa position de droite (fig. 28) pour laquelle les crabots 1048 et 1049 sont engagés jusqu'à ce que la couronne dentée 1044 tourne dans le même sens que le pignon 1059 par lequel on obtient l'entraînement à vitesse élevée.
Par conséquent, si le bras 1147 est en regard de l'encoche 1163 et est sur le point d'être dé placé par la lame élastique 1169, mais si la couronne dentée 1044 tourne en sens inverse par rapport au pignon 1059 pour la grande vitesse, le bec 1186 est en contact avec le doigt 1188 du bras 1147, ce qui empêche le déplacement en question. Par contre, quand l'arbre à cames inférieur 1080 a tourné suffi samment pour que l'on obtienne l'inversion du sens de rotation de la couronne annulaire 1044, la came 1183 aura déplacé le levier coudé 1180 de manière à libérer le bras 1147.
Il est à noter que l'encoche 1163 est suffi samment large pour que cette retenue puisse se produire, si nécessaire, afin que le bras 1147 dispose d'un espace suffisant pour être déplacé quand lesdits moyens de retenue ces sent d'intervenir.
Pour commander la vidange de l'eau hors de la cuve et pour contrôler le fonctionne ment du moteur électrique, on a recours à une came 1200 montée sur l'arbre à cames supérieur 1130 et la partie active 1201 de cette came peut agir sur un galet 1202 mon té sur une tige 1203 orientée vers le haut et qui traverse un couvercle 1205 du carter tout en pouvant être déplacé verticalement (fi-. 44). Cette tige 1203 peut agir sur tin bras<B>1206</B> articulé à un axe<B>1207</B> monté sur le couvercle et ce bras sert à ouvrir et à fer mer la. soupape de vidange de la cuve. Quand la tige<B>1203</B> est à sa position supérieure, la vidange est ouverte et quand elle est à sa position inférieure, la vidange est fermée.
Il est à noter que la came 1201 présente une face active 1208 relativement longue afin que la soupape puisse être fermée pendant une période assez grande pendant laquelle le linge est lavé. La came de vidange porte également quatre bossages 1210, 1211, 1212 et 1213 qui ouvrent respectivement la sou pape à la fin du lavage, ensuite à la, fin du premier rinçage, ensuite à la fin du deuxième rinea\,,,e et à la fin du troisième rinçage. Entre ces opérations, la soupape est, bien entendu, fermée.
Il est à noter qu'à la. fin du troisième rinçage, la vidange est ouverte pendant une période assez longue par le bos sage 1213 de la came, afin que la soupape soit ouverte pendant l'essorage.
La came 1200 porte également un bos sage 1215 avec une encoche 1216 dans la- quelle peut pénétrer l'organe de commande 1217 de l'interrupteur. Quand cet organe est sorti de L'encoche, un interrupteur 1220, éta bli dans le circuit d'alimentation du moteur, est fermé. Quand l'organe 1217 pénètre dans l'encoche 1216, le moteur est arrêté. Comme indiqué plus haut, on prévoit un circuit auxiliaire pour le démarrage du moteur afin que l'arbre à cames 1130 puisse tourner suf fisamment pour que l'élément de commande 1217 de l'interrupteur soit dégagé hors de son encoche 1216 et ferme ainsi le circuit principal du moteur.
De cette manière, ce cir cuit principal reste fermé jusqu'à ce que l'or gane 1217 pénètre dans l'encoche 1216 et pour que l'arbre à cames puisse tourner suffisam ment pour dégager l'élément de commande 1217 hors de l'encoche 1216, le circuit auxi liaire, alimentant le moteur, est fermé et reste fermé jusqu'à ce que le circuit principal le soit également. Il n'a pas été jugé nécessaire de montrer ces circuits, car les initiés savent très bien comment les établir.
Pour obliger l'eau à pénétrer dans la cuve, une autre came est montée sur l'arbre à cames 1130 et cette came, montrée sur la fig. 48 en développement, présente quatre rainures ou creux 1231, 1232, 1233 et 1234 qui coopèrent avec des doigts élastiques 1235 et 1236 qui sont munis de languettes 1237 et 1238 qui peuvent venir en contact avec la came et d'autres languettes 1240 et 1241 qui peuvent agir respectivement sur des plon geurs 1243 et 1244. Ces plongeurs peuvent coulisser dans une plaque 1245 (fig. 47) fixée par des vis 1246 sur la paroi du carter pour commander respectivement des distribu teurs d'eau 1350 et 1351, le distributeur 1350 réglant l'entrée de l'eau dans la cuve à une température de 60 C alors que le distribu teur 1351 règle celle qui est à 38 C.
Si la came 1230 (fig. 48) est déplacée vers le bas par rapport aux doigts 1235 et 1236, la languette 1237 ne peut pénétrer dans aucune des rainures et la languette 1238 peut s'engager dans toutes les rainures qui se suc cèdent dans le sens périphérique. Ceci signifie lue toute l'eau, fournie à la cuve, sera à une température de 38 C. Par contre, si la came 1230 est déplacée vers la gauche sur une courte distance, la languette 1237 pourra pé nétrer dans les rainures 1233, 1232 et 1231, mais pas dans la rainure 1234, mais la lan guette 1238 pourra s'engager dans la rainure 1234, mais pas dans les autres rainures.
Ceci signifie que l'eau, admise dans la cuve, sera à 60 C pendant les trois opérations corres pondantes (lavage et deux premiers rinçages), alors que pour la quatrième opération (der nier rinçage), à laquelle correspond la rai nure 1234, l'eau est admise dans la cuve à 38 C. La rainure 1231 (fig. 44) occupe une po sition telle qu'au début et lorsque le moteur est mis en marche jusqu'au commencement du fonctionnement de la machine à laver, une des languettes pénètre dans cette rainure 1231 et l'eau coule dans la cuve à 38 ou â. 60 C suivant le doigt 1235 ou 1236 qui intervient.
Après la vidange de l'eau de lessive et après la fermeture de la soupape de vidange, de l'eau à la même température choisie pénètre dans la cuve quand la rainure 1232 atteint le même doigt et cette eau est utilisée pour le premier rinçage. Quand celui-ci est. terminé et quand la vidange a eu lieu, la rainure sui vante 1233 se présente devant. le même doit. et l'eau pour le deuxième rinrage pénkre dans la cuve à la même température choisie. Quand le troisième rinçage doit avoir lieu, le fond de la rainure 1234 est seulement touché par la languette 1238, de sorte que le dernier rinçage se fait toujours avec de l'eau à. la température la plus basse de 38 C.
Pour la lessive ordinaire, la languette<B>1237</B> du doit 1235 commande toutes les opérations exeepté la. dernière. Pour laver des articles en laine, la languette 1\'38 du doigt. 1236 agit pour toutes les opérations pour introduire de l'eau à, la température plus basse.
La came 1230 peut être déplacée dîme position caractéristique à l'autre par un doigt 1235 (fig. 28) susceptible d'être déplacé an- gula.irement autour de son axe et qui traverse le couvercle 1205 du carter et qui porte, à son extrémité inférieure, une saillie excentrée 1240 engagée dans une bore périphérique 1242 de la came 1230. En faisant tourner le doigt 1235, la came 1230 peut ainsi être ame née axialement depuis une position caracté ristique à l'autre. Le doit 1235 est relié à sune commande 1243 qui n'est représentée qu'en partie et qui est prolongée jusqu'à être accessible à l'extérieur de l'enveloppe de la machine.
Sur la fig. 49, on a montré la poulie 1019 autour (le laquelle est engagée la courroie 1018 et qui comprend un moyeu 1250 calé sur l'extrémité externe d'un arbre 1020 à l'aide d'une vis 1251 traversant une rondelle 1252 engagée dans l'extrémité élargie- 1253 (le l'alésage du moyeu. L'extrémité interne du moyeu 1250 présente un rebord radial externe 1255 et sur le moyeu 1250 est engagée une rondelle 1256 appliquée contre ledit rebord 1255. La poulie comprend deux disques 1257 et 1258S clav etés sur le moyeu 1250, le disque 1257 étant en contact avec la rondelle 1256. Entre ces disques sont intercalés deux mitres disques 1260 et 1261 munis à leur périphérie d'un flasque, les deux Flasques formant une gorge annulaire, en forme de V, pour la cour roie 1018.
Par le bord de leur ouverture cen trale, les disques intérieurs 71260 et 1261 sont engagés sur une bague 1263 qui petit coulis ser sur le moyeu 1250 entre les, disques exté rieurs 1257 et 125q et au milieu de cette bague est prévue une nervure périphérique 1264 par laquelle les parties centrales des dis ques 1260 et 1261 sont séparées entre elles. Des plaques de friction 1268 et 1269 sont établies respectivement entre les disques 1257 et 1260 et les disques 1258 et 1261. Dans les disques 1260 et 1261 sont découpées des languettes 1270 et 1271, pour maintenir les plaques susdites dans des positions coaxiales par rapport au moyeu.
Les périphéries des disques 1257 et 1258 portent des pattes re courbées et espacées 1273 (lui sont engagées dans (les trous ménagés dans les plaques, de manière que celles-ci soient rendues solidaires desdits disques pour être entraînées par ceux-ci. Tous les disques sont maintenus sur le moyeu 1250 par une rondelle 1276 appliquée contre la face externe du disque 12â8 et par un écrou 1277 vissé sur l'extrémité extérieure du moyeu. Seul un rebord périphérique 1280 de la rondelle 1276 est. en contact avec le disque 1258 et, lorsque l'écrou 1277 est serré, ce rebord exerce une pression élastique sur le disque qui, à son tour, agit par une pres sion élastique sur les plaques de friction et sur les disques, sur les faces opposées de ceux-ci.
De cette manière, on peut régler le frottement obtenu entre les plaques et les dis ques.
Il est évident, lorsque les disques 1260 et 7261 sont entraînés par la, courroie, que les disques 1257 et 1258 tournent normalement avec les premiers et avec eux l'arbre 1020. On rappelle que l'arbre 1053 est relié à l'arbre 1067 qui entraîne le récipient conte nant le linge, la liaison ayant lieu à l'aide d'un manchon en caoutchouc pour amortir tout choc qui peut se produire quand le sens de la rotation de l'arbre 1053 change. En même temps, la poulie 1019 permet d'obtenir une transmission à glissement à l'aide de la quelle la vitesse de l'arbre 1053 peut être temporairement modifiée en plus ou en moins par rapport, à, celle du moteur d'entraîne ment.
Grâce à ces anodes de liaison, les or ganes mobiles du mécanisme ne sont pas sou mis à des chocs qui, sans cela,, pourraient se produire quand le sens de rotation dit réci pient, contenant le linge, est inversé. De même, ces liaisons élastiques ou à glissement tendent à réduire au minimum tout bruit au cours des inversions de marche ou à tout autre moment du fonctionnement de la ma chine.
Le fonctionnement général de la machine décrite ci-dessus est donc le suivant- Le réci pient, contenant le linge, tourne d'abord dans un sens et puis dans l'autre pendant l'opéra tion du lavage et pendant les trois rinçages, après quoi il est entraîné à. vitesse élevée pendant l'essorage. De l'eau est introduite dans le récipient au début de l'opération de lavage et, à ce moment, la vidange est fer- mée et à la fin de cette opération, la vidange est ouverte pendant un certain temps pour permettre à l'eau de s'écouler hors de la cuve. Après cela, la vidange se ferme et de l'eau propre pénètre dans la cuve pendant un cer tain temps pour effectuer le premier rinçage du linge.
Après une courte période de rin çage, celui-ci est répété, de la même façon, une deuxième et une troisième fois. Après le troisième rinçage, la vidange reste ouverte et le récipient est entraîné à une vitesse élevée. Cet entraînement à vitesse élevée est tou jours déclenché quand le récipient tourne dans le même sens, pendant le rinçage, que celui adopté pour la rotation à vitesse élevée. Par conséquent, l'essorage à vitesse élevée se fait en agissant sur un récipient qui tourne déjà dans le sens qui correspond à celui de l'essorage. A la fin de l'essorage, l'embrayage ou l'accouplement, par lequel on obtient l'en traînement à vitesse élevée, vient à sa posi tion neutre et est maintenu dans cette posi tion jusqu'à ce que le circuit d'alimentation du moteur soit interrompu et les organes s'arrêtent.
Le récipient peut donc être tourné librement à la main jusqu'à ce qu'il occupe une position convenable pour permettre l'en lèvement du linge. La mise en marche de la machine est obtenue à l'aide d'un circuit auxiliaire, pour l'alimentation du moteur, et qui peut être constitué comme à l'ordinaire. Après une courte période de temps, la came qui commande l'interrupteur 1220 du circuit principal du moteur provoque la fermeture de cet interrupteur qui reprend le contrôle du moteur jusqu'à ce que ce dernier s'arrête à nouveau à la fin de l'essorage.