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Machine à laver et à essorer La présente invention a pour objet une machine à laver et à essorer, comprenant un récipient extérieur, un panier d'essorage monté pour tourner à l'intérieur du récipient extérieur, un moteur d'entraînement réversible, et des liaisons d'entraînement à faible vitesse et à vitesse élevée entre l'arbre moteur du panier, chaque liaison d'entraînement comprenant une poulie agencée de manière à entraîner le panier, une poulie entraînée par l'arbre moteur, une courroie d'entraînement entre les poulies de panier et d'entraînement et un dispositif à roue libre sur une de ces poulies,
les deux dispositifs à roue libre étant agencés de telle manière que dans un sens de rotation du moteur la liaison d'entraînement à vitesse élevée entraîne le panier à une vitesse élevée et la liaison d'entraînement à faible vitesse est en roue libre, et dans l'autre sens de rotation du moteur la liaison d'entraînement à vitesse élevée entraîne le panier à une vitesse élevée et la liaison d'entraînement à faible vitesse est en roue libre, et dans l'autre sens de rotation du moteur le panier est entraîné pour le lavage à faible vitesse par la liaison d'entraînement à faible vitesse tandis que la liaison d'entraînement à vitesse élevée est en roue libre,
la machine étant caractérisée par un agitateur en forme de disque monté coaxialement dans une extrémité du panier pour être entraîné en rotation par rapport à celui-ci et agencé de manière à être entraîné par la liaison à vitesse élevée lorsque le panier est en roue libre. Les liaisons d'entraînement à faible vitesse et à vitesse élevée entraînent, de préférence, le panier dans le même sens et le moteur est agencé de manière à ce que son sens de marche soit réversible instantanément de sorte que le panier puisse s_'accé- lérer en partant d'une faible vitesse à une vitesse élevée sans passer par un arrêt.
Les dispositifs à roue libre sont placés, de préférence, dans les poulies de panier et l'agitateur peut être disposé de manière à être relié pour être entraîné par la poulie de panier à vitesse élevée.
Dans une forme d'exécution particulière, le panier est monté sur un arbre tubulaire traversé par un arbre d'agitateur, la poulie de panier à vitesse élevée étant montée plus loin à partir du panier que la poulie à faible vitesse et étant disposée de manière à être reliée à une partie de l'arbre de l'agitateur faisant saillie de cette extrémité de l'arbre tubulaire.
Un autre dispositif à roue libre peut être prévu entre la liaison d'entraînement à vitesse élevée et l'agitateur et agencé de manière à transmettre ' un entraînement à l'agitateur lorsque la liaison d'entraînement à vitesse élevée est en roue libre mais pour se mettre en roue libre lorsque la liaison d'entraînement à vitesse élevée entraîne le panier.
Pour obtenir une action de lavage différente, l'agitateur peut être débrayé de la liaison d'entraînement à vitesse élevée de sorte que lorsque cette liaison marche en roue libre, le panier est entraîné seul à une faible vitesse. .
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, deux formes d'exécution de la machine faisant l'ob@ jet de la présente invention.
La fi-. 1 est une vue en élévation latérale partiellement en coupe de cette machine.
La fig. 2 est une vue en perspective depuis l'arrière et le dessous de la machine, dans la direction de la flèche 2 de la fig. 1, et montrant les entraînements par courroie.
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La fig. 3 est une vue depuis dessus et l'arrière du boîtier extérieur de la machine et des poulies avec certaines parties représentées en coupe.
La fig. 4 est une coupe longitudinale d'une forme du mécanisme d'entraînement de la machine. La fig. 5 est une vue semblable à la fig. 2 d'une variante du mécanisme d'entraînement.
La fig. 6 est une vue semblable à la fig. 3 mais montrant le mécanisme d'entraînement de la fig. 5. La fig. 7 est une vue d'un embrayage à roue libre. La fig. 8 est une coupe à grande échelle d'un détail de la fig. 7.
La fig. 9 est une coupe par la ligne 9-9 de la fig. 8.
La fig. 10 est un schéma électrique d'une partie du circuit de commande de la machine à laver.
Dans les deux formes d'exécution représentées, la machine à laver est celle décrite dans le brevet suisse N 344702. Elle comprend un récipient extérieur 10 pour du liquide de lavage, monté élastique- ment à l'intérieur d'un boîtier (non représenté).
Un panier perforé 11 est monté de manière à tourner autour d'un axe oblique à l'intérieur du récipient 10, et un agitateur 12 étant monté coaxialement dans une extrémité fermée du panier, cet agitateur ayant la forme d'un disque disposé de telle manière qu'il s'étend normalement au - dessous du liquide de lavage à l'intérieur du récipient 10, qui, avec le panier 11, présente une ouverture de chargement 13 à travers laquelle le linge peut être mis dans le panier.
Des moyens d'entraînement sont prévus grâce auxquels le panier 11 peut être entraîné soit rapidement pour l'essorage soit lentement pour le lavage. Pour chacune de ces conditions, le panier est entraîné en rotation dans le même sens. Lorsque le panier est entraîné rapidement, l'agitateur n'est pas entraîné mais lorsque le panier tourne lentement pour le lavage, l'agitateur tourne rapidement en sens opposé.
Le récipient extérieur 10 (fig. 4) adjacent à l'axe comprend une paire de parties espacées annulaires 15 et 16 assemblées par un moyeu 17 dans lequel est monté un support de roulement 18 pour le mécanisme d'entraînement du panier 11 et de l'agitateur 12. Pour la commodité de la description du mécanisme de la fig. 4, l'extrémité droite de ce mécanisme sera désignée extrémité supérieure puisque l'axe est incliné. Le support de roulement 18 porte entre lui et la partie annulaire supérieure 16 un anneau d'étanchéité 20.
Des chemins de roulement 22 -et 23 qui supportent un arbre creux 25 destiné à avoir un mouvement de rotation par rapport au support 18 est monté dans les extrémités de ce support, cet arbre creux 25 portant un moyeu 26 du panier d'essorage 11 claveté sur lui. Le panier 11 représenté à la fig. 1 comprend un disque de support 27 venu de fabrication avec le moyeu 26. Le reste du tambour est formé par une matière en tôle perforée présentant un bord intérieur replié en 30 et venant en prise jointive avec la partie du disque du tambour.
Une pièce d'étanchéité 31 est disposée entre le moyeu 26 du tambour et le palier supérieur 23, elle comprend un anneau de carbone 32, un organe annulaire en caoutchouc 33 et un ressort 34. Des coussinets 35 sont montés dans chaque extrémité de l'arbre creux 25, ces paliers supportant un arbre d'agitateur 36 qui traverse l'arbre tubulaire 25 en étant espacé. L'agitateur 12 est fixé sur l'extrémité supérieure de l'arbre 36. Un anneau d'étanchéité de section en U est disposé entre l'arbre 36 et le moyeu 26.
Un manchon d'entraînement 41 entoure l'extrémité inférieure de l'arbre tubulaire 25 qui s'étend au-delà des paliers inférieurs 22, ce manchon 41 étant claveté sur l'arbre tubulaire 25 au moyen d'une cheville d'entraînement 40. Un coussinet 43 entoure le manchon 41 et est constitué par une matière frittée et imprégnée de graisse pour fournir une surface de roulement extérieure.
Deux poulies 45 et 46 entourent le coussinet 43, chacune de ces poulies pouvant tourner librement dans un sens sur le coussinet 43 mais lorsqu'elle est entraînée en rotation en sens opposé, elle est reliée à ce coussinet et à l'arbre tubulaire 25 au moyen d'un des embrayages à rouleau 47 décrits ci- après. Ainsi, lorsqu'on regarde à partir de l'extrémité inférieure, c'est-à-dire comme à la fig. 2, chaque poulie marche en roue libre sur le coussinet 43 lorsqu'elle tourne dans le sens anti-horaire (sens inverse de celui des aiguilles de l'horloge)
mais est maintenue par son embrayage respectif 47 sur le coussinet 43 lorsqu'elle tourne dans le sens opposé.
Un moteur électrique 49 (fig. 1 et 2) est monté au moyen d'un support 50 sur la face inférieure du récipient extérieur 10. Une poulie 51 est montée sur l'extrémité gauche de l'arbre du moteur 49 (fig. 2), cette poulie entraînant par l'intermédiaire d'une courroie 54 et d'une paire de poulies folles 52 et 53, la poulie d'entraînement inférieure 46.
L'autre extrémité de l'arbre du moteur 49 entraîne une petite poulie 55 par l'intermédiaire d'un réducteur de vitesse à vis sans fin 56. La poulie 55 entraîne par une courroie 57, en V, la poulie d'entraînement supérieure 45.
Le moteur 49 est réversible. Lorsqu'il tourne dans un sens, la poulie 51 entraîne la courroie 54 et la poulie 46 dans le sens horaire (sens des aiguilles de l'horloge). En même temps la poulie 55 est entraînée en sens inverse de sorte que la poulie 45 est entraînée dans le sens anti-horaire. De façon semblable, le sens de rotation de chaque poulie 45 ou 46 est inversé lorsque le moteur 49 est inversé. Par conséquent, dans chaque sens de rotation du moteur, les poulies 45 et 46 tournent en sens opposé de sorte qu'à chaque moment une de celles-ci se met en roue libre sur le manchon 43 et les autres sont reliées à celui-ci pour entraîner le panier.
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La poulie inférieure 46 (fig. 4) comprend des chevilles 60 diamétralement opposées s'étendant vers le bas à partir de cette poulie dans des manchons 61 montés dans une plaque d'entraînement 62 qui est fixée à une douille d'entraînement 63 montée de façon à tourner sur un palier 64 entourant l'arbre d'agitateur 36. Une bague entraînée 67 est adjacente à la douille 63 et au palier 64, cette bague 67 étant clavetée sur l'arbre d'agitateur 36 et ayant le même diamètre extérieur que la douille d'entraînement 63. Une plaque 68 est fixée sur la bague entraînée 67, et forme une fermeture d'extrémité d'un chapeau 69 qui entoure la douille 63 et la bague 67 en étant espacé de celles-ci et rempli de graisse.
Un ressort hélicoïdal 70 entoure la douille 63 et la bague 67 et, comme il sera décrit en détail, peut relier ces deux organes dans un sens de rotation. Une extrémité 71 du ressort est tournée vers l'extérieur et traverse un trou ménagé dans la paroi du chapeau 69.
Le chapeau 69 (fig. 3) comprend en un point sur sa surface extérieure une saillie 73 qui peut être engagée par une détente 74 portée par un levier 75 de section en U pivoté à une extrémité à un levier 77 monté librement sur l'extrémité de l'arbre d'agitateur. L'autre extrémité du levier 75 est pivotée en 78 à un court levier 79 relié de façon pivotante à un solénoïde 80. Ce dernier est monté au moyen d'un support 81 sur l'extérieur du récipient 10.
Lorsque le solénoïde 80 est excité, il attire le levier 79 et le levier 75 vers l'intérieur de sorte que la détente 74 se place sur le parcours de la saillie 73 du chapeau 69 pour empêcher celui-ci de tourner. De cette manière, l'extrémité 71 du ressort 70 est maintenue fixe et le ressort qui autrement constitue un ajustage à frottement doux sur la douille 63 et la bague 67 se déroule suffisamment pour permettre à la douille d'entraînement 63 d'être entraînée au moyen de la poulie 46 sans transmettre de rotation à la bague entraînée 67.
Lorsque le solénoïde est désexcité (fig. 3), il n'y a cependant rien pour empêcher le chapeau 69 de tourner et la poulie 46 entraîne la douille 63 et tend à forcer le ressort 70 et à transmettre ainsi l'entraînement à la bague entraînée 67 et de là à l'arbre d'agitateur 36.
Une cuvette 85 (fig. 4) est fixée à l'extrémité supérieure du manchon 41 fournissant une surface annulaire extérieure 86 de freinage qui coopère avec un sabot de frein 87 représenté à la fig. 3 monté sur une extrémité d'un levier 88 pivoté au récipient extérieur 10 de la machine en 89. L'autre extrémité du levier 88 est sollicitée vers l'extérieur pour appliquer le frein par un ressort hélicoïdal 90 à travers lequel passe le câble intérieur 91 d'un Bowden fixé au récipient extérieur 10. La gaine extérieure du câble se termine par une bille 92 s'appuyant dans un logement 93 ménagé dans le levier 88.
Un petit ressort à lame 94 . est agencé pour empêcher une vibration du mécanisme de freinage.
Ainsi, le câble Bowden est disposé de manière à être tendu lorsqu'une porte (non représentée) de la machine est fermée, de sorte que le levier 88 maintenu dans une position telle que le sabot de frein 87 soit séparé de la surface de freinage 86. Lorsque la porte est ouverte, le câble Bowden est détendu et le ressort 90 sollicite le levier 86 dans le sens horaire à la fig. 3 pour appliquer le frein et arrêter ainsi le mouvement de rotation de l'arbre tubulaire 25 et de là le panier 11.
La construction de chacun des embrayages de roue libre pour chaque poulie 45 et 46 est représentée aux fig. 7 et 8. Dans ces figures, les parties à décrire s'appliquent à chacune des poulies 45 et 46. Ainsi, le moyeu 100 de la poulie représentée. à la fig. 7 entoure le coussinet 43 qui, à son tour, entoure le manchon d'entraînement. 41 claveté à l'arbre tubulaire 25.
Le coussinet 43 (fig. 7) présente deux parties découpées ou fentes 101 diamétralement opposées l'une à l'autre mais ayant leurs parois longitudinales 102 et 103 inclinées par rapport à des rayons du coussinet de sorte que les deux fentes 101 apparaissent en fait être légèrement déplacées dans le sens horaire à partir d'un diamètre s'étendant parallèlement à ses surfaces (un diamètre vertical par rapport à la feuille du dessin). La surface du manchon d'entraînement 41 dans ces régions présente des plats 104 (fig. 8)
disposés symétriquement par rapport à ce diamètre de sorte que, bien que l'extrémité droite du plat 104 ne s'étende pas aussi loin que son extrémité associée de la fente 101, l'autre extrémité du plat s'étend sous la paroi d'extrémité opposée 103 de la fente 101. Un rouleau 107 s'étend à travers chaque fente et entre chaque rouleau et l'extrémité 103 de sa fente est disposé un ressort à lame 106 cintré qui sollicite le rouleau 107 vers la paroi 102 de sorte qu'il s'appuie contre le plat 104 et la paroi intérieure du moyeu de la poulie.
En se référant à la fig. 8, si la poulie est entraînée en sens anti-horaire, elle tend à chasser le rouleau 107 vers la gauche de la fente 101 contre l'action du ressort 106. Cette extrémité de la fente est bien entendu plus profonde que l'extrémité droite puisque l'extrémité gauche surplombe le plat 104 dans le manchon intérieur 41. De cette manière, par conséquent, le rouleau ne porte pas sur le moyeu 100 et .la poulie tourne librement sur le coussinet 43.
Si d'autre part, la poulie est entraînée en rotation en sens opposé, c'est-à-dire dans le sens horaire, le rouleau 107 est forcé vers l'extrémité droite 102 de la fente 101 ménagée dans le coussinet 43 et coincé entre le moyeu 100 de la poulie et le manchon 41. Etant donné que ce manchon 41 est claveté sur l'arbre tubulaire 25, celui-ci est également entraîné. Les ressorts à lame 106 servent à maintenir les rouleaux 107 légèrement en prise avec le
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moyeu de la poulie de sorte que l'entraînement est immédiatement relâché lorsque la poulie tourne dans le sens d'entraînement.
Ces ressorts aident également à obtenir une transmission synchrone de charge par les rouleaux au moment approprié. Les ressorts ne sont pas absolument essentiels puisque l'embrayage fonctionne sans eux, mais ils peuvent avoir une tendance à transmettre la charge d'entraînement à partir d'un rouleau seulement au moment du changement de la marche en roue libre à l'engagement.
La fig. 10 est un schéma d'un circuit d'une partie du circuit de commande de la machine à laver concernant les commandes du moteur et de l'agitateur.
Le moteur 49 comprend un enroulement principal 134 et un enroulement de démarrage 135 en série avec un condensateur 136.- L'enroulement principal 134 peut être relié au moyen d'un interrupteur 137 aux bornes 138 et 139 d'une alimentation.
Un côté de la bobine de démarrage 135 est relié au moyen d'un conducteur 140 à un interrupteur centrifuge indiqué d'une façon générale en 141. Bien que cet interrupteur ne soit pas représenté en détail, il est muni de deux paires de contact A et B, chaque paire étant connectée à un conducteur 140 par l'intermédiaire de levier à contact à ressort 143 qui maintiennent normalement les contacts fermés. L'interrupteur centrifuge comprend un levier (non représenté) qui est sollicité vers une position dans laquelle il vient en prise avec l'un ou l'autre des leviers de contact pour ouvrir le contact respectif A ou B.
Lorsque le moteur est fixe, le levier est maintenu écarté des leviers de contact par un manchon habituel sollicité par ressort et qui peut être déplacé axialement contre son ressort par des poids centrifuges lorsque la vitesse du moteur s'élève. Un tel déplacement axial permet au levier de le déplacer vers les leviers de contact. Le levier est cependant monté de telle manière qu'il puisse basculer légèrement dans un plan généralement perpendiculaire à l'axe du moteur.
Par conséquent, lorsque le moteur démarre pour tourner dans un sens, le manchon sollicité par le ressort déplace le levier légèrement dans le sens de rotation de sorte que, s'il se déplace axialement, il ne peut venir en prise qu'avec un des leviers de contact 143, de sorte que seule une des paires de contacts A et B est ouverte suivant le sens de rotation.
Les contacts fixes des paires A et B sont reliés respectivement aux bornes C et G d'un interrupteur de commande 150 à deux positions. Cet interrupteur comporte entre ces bornes C et G une troisième borne E qui est reliée au condensateur 136.
L'interrupteur 150 comporte deux autres bornes D et F qui, dans la position représentée à la fig. 10, sont connectées respectivement aux bornes C et E. De cette manière, le condensateur 136 est connecté à la borne 139 de l'alimentation par les bornes E et F tandis que le côté de l'enroulement de démarrage opposé au condensateur 136 est con- necté par les contacts A de l'interrupteur centrifuge et les bornes C-D aux bornes d'alimentation 138.
Dans la position en trait plein de l'interrup- teur 150, c'est-à-dire lorsque les contacts C-D, E-F ont connectés, le moteur tourne dans le sens dans lequel les poulies 45 et 46 entraînent respectivement le panier lentement et l'agitateur rapidement dans les sens opposés. Ceci réalise la condition de lavage.
Si d'autre part, l'interrupteur à deux positions est déplacé vers l'autre position en pointillé pour relier les bornes E-D, G-F, les connexions entre les bornes d'alimentation et l'enroulement de démarrage 135 et son condensateur 136 sont inversées. Ainsi, dans ce cas, l'enroulement de démarrage 135 connecte la borne d'alimentation 139 par les contacts B de l'interrupteur centrifuge. Le sens du moteur est inversé et le panier entraîné en rotation rapidement pour l'essorage.
Lorsque l'interrupteur de commande est dans la position en trait plein, le levier basculant de l'interrupteur centrifuge ouvre des contacts A de l'interrupteur centrifuge lorsque le moteur est à sa vitesse maximum. Le levier basculant n'influence cependant pas les contacts B et par conséquent ceux-ci restent fermés. Si maintenant l'interrupteur de commande 150 est inversé pour fermer ces contacts EDGF, l'enroulement de démarrage peut être immédiatement excité par les contacts B. En conséquence, l'enroulement principal 34 n'a pas à être désexcité et le moteur ne ralentit pas pour fermer les contacts A avant que l'enroulement de démarrage soit excité dans le sens opposé par le contact B.
De cette manière, l'enroulement de démarrage forme en fait un frein jusqu'à ce que le rotor soit stoppé et -ensuite il le remet en marche instantanément dans le sens inverse. Dès que le sens du moteur s'inverse, le levier basculant de l'interrupteur centrifuge est déplacé de sorte qu'il est capable d'ouvrir les contacts B lorsque le moteur est à sa vitesse maximum.
La commande précise de la machine par ces interrupteurs peut naturellement être modifiée mais en pratique on prévoit que les paires de bornes de l'interrupteur de commande 150 font partie d'un mécanisme de commande de programme de sorte que les paires appropriées de bornes sont fermées au moment voulu-dans un cycle de lavage pour exciter l'enroulement de démarrage et entraîner en rotation le moteur dans le sens requis.
Comme il a été décrit, lorsque le moteur tourne dans un sens, le panier est entraîné dans le sens horaire pour l'essorage tandis que dans l'autre sens de rotation du moteur, le panier est entraîné dans le sens horaire à vitesse lente et l'agitateur à vitesse élevée dans le sens anti-horaire.
Le solénoïde 80 au moyen duquel l'entraînement de l'agitateur est déconnecté, est montré à la fig. 10 relié entre l'interrupteur principal 137 et le contact E de l'interrupteur de commande 150. Le solénoïde 80 peut être excité soit par un interrupteur
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de sélection de programme 160 actionné manuellement, soit par un interrupteur de réglage chronologique d'un programme 161. L'interrupteur manuel 160 comporte en pratique une paire de contacts dans un mécanisme de sélection de programme de la machine.
Ainsi, si les contacts de l'interrupteur 160 sont fermés par un sélecteur de programme, le solénoïde de l'agitateur est excité chaque fois que l'interrupteur principal 137 est fermé et l'interrup- teur de commande 150 se trouve dans la position en trait plein (position de lavage). De cette manière, l'agitateur peut être empêché de marcher à n'importe quel moment pendant le cycle de lavage.
L'interrupteur 161 d'autre part comporte une paire de contacts qui sont commandés par le mécanisme de réglage chronologique de la machine de manière à n'être fermés que pendant certaine période du cycle de lavage selon les fonctions que la machine doit exécuter.
Le fonctionnement de cette machine est le suivant Le moteur électrique 49 peut tourner dans un sens ou dans l'autre selon la position de l'interrupteur 150. En supposant tout d'abord que si le moteur est vu de la gauche à la fig. 2 et qu'il tourne dans le sens horaire, la poulie 51 et la courroie 54 entraînent la poulie inférieure 46 également dans le sens horaire et l'embrayage à rouleaux entre cette poulie et le coussinet 43 est engagé de sorte que l'arbre tubulaire 25 et le panier 11 sont entrai- nés à une vitesse dépendant du rapport des diamètres des poulies 51 et 46.
Ceci représente une vitesse relativement élevée utilisée pour essorer le linge après qu'il a été lavé.
La poulie 46 par l'intermédiaire des chevilles 60 entraîne également la douille 63 dans le sens horaire pour lequel le ressort 70 tend à se dérouler et par conséquent ne transmet pas d'entraînement à la bague 67, et l'agitateur n'est par conséquent pas entraîné pendant l'essorage. En pratique, l'agitateur tend à tourner puisqu'il est porté par le linge et le frottement du ressort d'embrayage 70.
Pendant ce sens de rotation du moteur électrique 49, l'entraînement à vis sans fin 56 fait tourner la poulie 55, la courroie 57 et la poulie supérieure 45 en sens inverse de celui de la poulie 45 qui tourne librement sur le coussinet 43.
Si le sens du moteur est inversé, la poulie 46 (fig. 2) tourne cependant dans le sens anti-horaire et tourne par conséquent librement sur le coussinet 43 et ne fournit pas de mouvement à l'arbre tubulaire 25. Dans ce sens de rotation de la poulie 46, le ressort 70 est tendu pour transmettre l'entraînement à l'arbre d'agitateur à une vitesse relativement élevée (supposant bien entendu que ni l'interrupteur 160 ni l'interrupteur 161 ne soit fermé et que par conséquent le solénoïde 80 se trouve dans la position représentée à la fig. 3).
Le mécanisme d'entraînement à vis sans fin 56, poulie 55, courroie 57 et poulie d'entraînement supérieur 45 est entraîné dans le sens horaire vu à la fig. 2 et dans ce sens, la poulie 46 est embrayée à l'arbre tubulaire 25 pour faire tourner le panier 11 relativement lentement dans un sens opposé à celui de l'agitateur 12. Ainsi l'agitateur est entraîné plus rapidement en rotation dans un sens et le palier relativement lentement dans l'autre sens. Cette condition est utilisée pour obtenir un mouvement vigoureux de l'eau pour le lavage et le rinçage de la plupart des genres de linge. Pour le programme contenant cette condition on notera que l'interrupteur de sélection 160 reste ouvert.
Si l'on désire laver du linge de nature délicate tel que des lainages ou du nylon, on peut faire en sorte que l'agitateur soit débrayé pendant tout le cycle de lavage par une sélection appropriée de programme. Dans ce cas, le mécanisme de sélection manuel de progremme fermerait les contacts de l'interrupteur 160 de sorte que le solénoïde d'agitateur 80 est excité (lorsque l'interrupteur 137 du moteur est fermé et que l'interrupteur 150 est dans la position en trait plein) et en conséquence pendant ce programme l'agitateur ne peut pas être entraîné et l'dn obtient ainsi une action de lavage relativement douce en utilisant seulement le panier.
On a également constaté qu'il était préférable de faire tourner le panier 11 relativement lentement alors que le récipient 10 est vidé de sorte que le linge est distribué de façon uniforme autour du panier 11 pour l'opération suivante d'essorage. Alors que le niveau d'eau s'abaisse, il y a danger que si l'agitateur 12 tourne à une vitesse élevée, le linge soit endommagé par celui-ci.
Par conséquent, pendant les périodes de vidange, le solénoïde 80 est excité par la fermeture de l'interrupteur 161 de réglage chronologique de programme de sorte que la détente 74 est déplacée dans le parcours de la saillie 73 sur le chapeau 69 de sorte que l'entrai- nement de l'agitateur est déconnecté.
Le solénoïde 80 ne peut être excité que lorsque l'interrupteur de commande 150 est dans la position en -trait plein puisque dans la position en pointillé il est court-circuité par le contact D sur l'interrupteur principal 137. En conséquence, alors que l'interrupteur 150 est dans la position en pointillé, c'est-à-dire pendant une période d'essorage il est impossible même si par hasard chacun des interrupteurs 160 ou 161 était fermé que la détente 74 soit déplacée sur la trajectoire de la saillie 73 sur le chapeau 69.
Ceci permet d'assurer qu'il est impossible de maintenir l'extrémité 71 du ressort 70 fixe pendant l'essorage puisque ceci endommagerait le mécanisme.
Ainsi, le mécanisme décrit peut fournir les diffé- rents mouvements suivants du panier et de l'agitateur 1) moteur tournant Le panier tourne rapidedans le sens horaire ment dans le même sens pour essorage
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2) moteur tournant a) Le panier tourne lente- dans le sens ment dans le sens ho- antihoraire raire et l'agitateur rapidement dans le sens antihoraire pour lavage vigoureux ou b) (avec agitateur débrayé) Le panier seul tourne lentement dans le sens horaire pour lavage moins vigoureux ou vidange.
Bien que l'on se soit référé à des sens de rotation particuliers, on comprendra que si on le désire, ces sens pourraient être inversés sans modifier l'effica.- cité de la machine.
. Puisque le panier tourne dans le même sens dans chaque condition, c'est-à-dire lorsqu'il tourne lentement pour le lavage ou le rinçage et qu'il tourne rapidement pour l'essorage, le moteur peut être inversé instantanément après le lavage ou le rin- çage et le panier prend de la vitesse immédiatement sans avoir à diminuer tout d'abord de vitesse et inversement. De cette manière le linge est distribué de façon uniforme autour du panier au commencement de la période d'essorage ce qui aide à réduire considérablement les vibrations.
Dans la variante représentée aux fig. 5 et 6, le mécanisme pour entraîner la poulie 46 diffère de la première forme d'exécution autrement la disposition est identique.
Dans cette variante le moteur 49 porte une console 120 supportant une poulie 121 qui s'étend dans le même plan que la poulie d'entraînement infé- rieure 46, une courroie d'entraînement 122 étant disposée entre les deux poulies.
L'arbre du moteur à cette extrémité présente relié à lui un entraînement flexible 123 qui, à son tour, est relié à angle droit au moyeu de la poulie 121 de sorte que cette poulie est entraînée à la vitesse du moteur. De cette manière par conséquent la poulie inférieure 46 est entraînée de la même manière que celle de la première forme d'exécution sauf que les deux poulies folles de cette disposition ont été remplacées par un entraînement flexible. Dans chaque cas, l'axe de l'entraînement rotatif provenant du moteur jusqu'à la poulie entraînée inférieure est à angle droit.