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DISPOSITIF DE COMMANDE A ARBRE TOURNANT CONSTAMMENT, NOTAMMENT POUR
MACHINES A COUDRE.
La présente invention concerne un dispositif de commande notam- ment pour machines à coudre.
Par machines à coudre, il faut entendre ici des machines de tous types servant à coudre, donc par exemple également des machines à faire des piqures de toutes natures, à point arrière ou toutes autres sortes de machi- nes spéciales à coudreo ,
Tandis que dans des machines à coudre pour 19usage privé ou mé- nager, on n'a pas d'exigence particulière quant à la vitesse, on demande qu' une grande vitesse, pouvant être atteinte en pratique immédiatement, soit possible dans des machines à coudre destinées à l'industrie de la confec- tiono A cette fin, on a étudiée pour des machines à coudre de ce genre un dispositif de commande dans lequel l'arbre de commande tourne constamment et la machine à coudre est embrayée par un organe d'accouplement à cet ar- bre tournant en continu,
de sorte que la vitesse de travail de la machine à coudre prend sa pleine valeur de suite après 19 embrayage
Ces dispositifs d'embrayage connus sont agencés de telle manière qu'un organe d'embrayage est fixé à l'arbre intermédiaire, qui est relié 'de son côté, par exemple par une courroie de transmission, à la machine à cou- dre proprement diteo Cet organe d'embrahage peut être déplacé entre deux po- sitions9 de telle manière qu'il soit accouplé dans l'une d'elles à l'arbre de commande, tandis qu'il est accouplé à un organe de freinage dans la secon- de position;
on obtient ainsi, d'une part, une mise en marche immédiate à pleine vitesse de la machine à coudre et, d'autre part, un freinage arrêtant immédiatement la machine lors du débrayageo
Mais., avec un tel freinage, les pièces mobiles de la machine à
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coudre s'arrêtent au hasard dans une position quelconque lorsque le débra- yage est effectué. Or, c9est là un inconvénient, car, dans certains travaux de couture, l'aiguille doit se trouver dans sa position inférieure lorsque la machine s'arrête pour permettre de tourner la pièce d'ouvrage, tandis que dans d'autres cas il faut que l'aiguille se trouve dans sa position su- périeure lors de l'arrêt de la machine, par exemple pour retirer la pièce d'ouvrage de la machine.
Jusqu'à présent, pour que l'aiguille soit arrêtée dans-la posi- tion désirée, la personne conduisant la machine à coudre tournait le volant de celle-ci à la main lorsque les pièces mobiles de la machine ne se trou- vaient pas dans la position désirée lors de l'arrêt. Mais une telle rectifi- cation faite après coup à la main de la position de l'aiguille est irration- nelle et prend beaucoup de temps. Elle exige pour la personne conduisant la . machine retire une main de la pièce d'ouvrage et une analyse du temps de travail montre qu'une telle rectification faite après coup entraîne une per- te relativement importante de plus d'un quart du temps total de travail.
En se basant sur cette constatation, là présente invention vi- se principalement à créer un dispositif de commande, notamment pour machi- nes à coudre,qui permet à l'arbre de commande de tourner en continu et qui fait arrêter la machine dans une phase voulue, c'est-à-dire lorsque les piè- ces mobiles de la machine à coudre se trouvent dans la position désirée, après que l'organe d'accouplement a été amené dans la position de débrayage.
L'invention crée en conséquence un dispositif particulièrement applicable aux machines à coudre, comportant un arbre de commande se trou- vant en rotation continue, auquel un dispositif à entraîner peut être ac- couplé à l'aide d'un organe d'embrayage mobile et dans lequel l'organe d'em- brayage est accouplé, dans sa position de débrayage, à un organe de freina- ge ; elle est notamment caractérisée en ce que pour obtenir le résultat in- diqué ci-dessus l'organe de freinage peut tourner et est relié à un dispo- sitif de commande auxiliaire.
Par suite, l'invention se différencie des dispositifs de com- mande connus jusqu'à présent du type mentionné en ce que l'organe d'embray- age mobile, relié à l'arbre intermédiaire, peut être accouplé, outre l'ar- bre de commande, également au dispositif de commande auxiliaire par l'orga- ne de freinage.
En d'autres termes, conformément à l'invention, l'organe de freinage, par lequel l'organe d'embrayage des machines connues jusqu'à pré- sent est freiné pour l'arrêt complet peut tourner et peut être entraîné à une vitesse convenable pour l'arrêt dans une position désirée au moyen du dispositif de commande auxiliaire.
Ceci permet de régler la continuation du mouvement de la machi- ne après le freinage de l'organe d'embrayageo On peut réaliser le disposi- tif de commande auxiliaire de manière que son mouvement soit si lent que la personne conduisant la machine puisse arrêter par un actionnement arbitrai- re également le mécanisme d'entraînement du dispositif de commande auxiliai- re lorsque les pièces mobiles de la machine à coudre se trouvent dans la position désirée, ou encore de manière qu'un arrêt automatique des pièces mobiles de la machine à coudre dans la position désirée se produise automa- tiquement à l'aide de moyens convenables.
Suivant une forme de réalisation particulière de l'invention, le dispositif de commande auxiliaire est constitué par un moteur électri- que particuliero On peut prévoir dans le circuit de ce moteur des interrup- teurs ou commutateurs qui sont actionnés arbitrairement, dans chaque cas selon les circonstances, ou dont l'actionnement est synchronisé avec le mou- vement d'un organe de la machine à coudre pour obtenir un arrêt de cette dernière dans une position tout-à-fait déterminée de ses pièces mobileso
Selon une autre forme de réalisation de l'invention,
le disposi- tif de commande auxiliaire peut aussi être un dispositif de commande pure- ment mécanique entraîné par l'intermédiaire d'une démultiplication depuis
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l'arbre de la commande principalo L9invention est expliquée avec plus de détails, à titre dexem- ple non limitatif, à 1'aide des dessins annexes.
La figure 1 est une vue en perspective d'une machine à coudre industrielle comportant une commande individuelle au moteur et un disposi- tif selon une forme de réalisation de linventiono
La figure 2 est une coupe à plus grande échelle du dispositif d9embrayage utilisé dans le moteur
La figure 3 est une vue en partie schématique du dispositif com- portant un mécanisme automatique pour l'arrêt de la machine à coudre avec l'aiguille dans une position désiréeo
La figure 4 représente un détail du dispositif de la figure 3.
La figure 5 représente un dispositif analogue à celui de la fi- gure 3 comportant un mécanisme pour l'arrêt de. la machine à coudre avec les pièces mobiles dans deux positionsdifférenteso
La figure 6 est un schéma électrique utilisé dans le cas de la commande arbitraire du dispositif dentraînement, de préférence avec sens de mouvement réversibleo
La figure 7 est une vue en perspective d'une forme de réalisa- tion particulière d'un système de pédale utilisé dans le dispositif confor- me à 15invention.
La figure 8 représente une variante de la réalisation de la fi- gure 5.
La figure 9 montre une autre forme d'exécution avec commande mé- canique du dispositif d'entraînement auxiliaireo
Bien que l'invention soit expliquée dans ce qui suit en liai- son avec une machine à coudre à commande électrique, elle n'est pas limi- tée à cette application. L'invention est utilisée ici à la mise en marche en atteignant pratiquement de suite la pleine vitesse et au freinage immé- diat de la machine avec possibilité d'arrêt des pièces mobiles de la machi- ne dans une position désirée, en particulier dans les machines à coudre in- dustrielles; mais il n'y a aucun empêchement à l'application de l'invention également dans d'autres machines de travail dans lesquelles des problèmes analogues se posent.
En outre, si l'invention est expliquée dans ce qui suit en li- aison avec une machine agencée pour commande individuelle, c'est-à-dire u- ne machine à coudre possédant son propre moteur électrique, ce n'est éga- lement pas là une condition nécessaireo Le nouveau dispositif d'embrayage peut tout aussi bien être utilisé dans une machine qui est commandée à par- tir d'un arbre moteur commun à plusieurs machines. Par conséquent, lors- qu'il est question dans ce qui suit d'un moteur de commande, il faut enten- dre par là sous le sens le plus large une commande motrice de la machineo
A la figure 1? 10 désigne le plateau de la table d'une machine à coudre 12 à poulie d'entraînement 14. Le plateau 10 est supporté par des pieds ou bâtis 16, 18, reliés entre eux par une traverse 20 à leur partie inférieure.
La machine à coudre est entraînée par une courroie 22 depuis une poulie 60 d'un moteur 26. L'embrayage du moteur avec la poulie 60 commandé par une pédale de manoeuvre 148, reliée par une tringle de traction 146 à un étrier pivotant 66, par lequel un plateau d'embrayage 62 (figure 2) re- lié au moteur est déplacé entre deux positionso Une autre pédale 152, re- liée par une tringle 150 à un bras 151 d'un commutateur ou d'un interrup- teur 149, permet, comme cela est expliqué avec plus de détail dans ce qui suit, en particulier à l'aide de la figure 6 à la personne conduisant la machine, d'effectuer une autre commande de cette dernière, après avoir dé- brayée au moyen de la pédale 148,
pour arrêter la machine avec l'aiguille dans une position désiréeo
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Le moteur représenté avec plus de détail à la figure 2 peut être de toute construction quelconque, avec stator 27 et rotor 29. Le rotor est disposé sur un arbre 38, porté par des paliers 36, 37, disposés dans un cou- vercle intérieur 35 et dans un couvercle extérieur 33.
Un couvercle d'extrémité 34, recevant le mécanisme d'embrayage et de débrayage, est disposé à l'opposé du couvercle d'extrémité 33. Un volant !.il est fixé sur l'extrémité de l'arbre de commande 38; une couronne 44 en matière de friction convenable,par exemple en fibre durcie ou autre analogue, est logée dans une rainure annulaire 42 de la surface latérale du volant 40 opposée à celle tournée vers le moteuro
Le couvercle 34 comporte une partie intérieure tubulaire 48, dans laquelle est placé, de façon à pouvoir coulisser axialement, un man- chon 50 contenant à ses extrémités des paliers 52 et 54 pour un arbre ro- tatif 56. Sur l'un de ses côtés,, le couvercle 34 comporte un évidement 58, dans lequel est placé un petit moteur auxiliaire 59 (voir aussi la figure 1).
Ce moteur auxiliaire est fixé. de manière convenable, non représentée en détail, dans l'évidement 58 au moteur principale L'arbre 6 s'étend d'un coté jusqu'à l'extérieur du palier d'extrémité du couvercle-carter 34, où il porte la poulie 60, puis de l'autre côté dans le carter du moteur, où il porte un disque d'embrayage 62 dans l'extrémité du manchon 50. Ce man- chon s'étend aussi à l'extérieur du couvercle d'extrémité 34 et porte ici un bras 64, portant l'étrier 66 (voir figure 1). Cet étrier peut aussi a- voir une autre forme. On peut également se contenter du bras 64.
Le man- chon 50 comporte en outre une fente hélicoïdale 70, dans laquelle s'enga- ge, un ergot d'un doigt 72, supporté dans un alésage 73 du couvercle d'ex- trémité dans lequel il est fixé de façon convenable, par exemple par une vis 75 s'engageant dans une gorge 77 du doigt 72.
Un organe annulaire 76 est supporté de façon à pouvoir tourner sur l'extrémité tournée vers le disque 62 du manchon tubulaire 48; cet or- gane est empêché de se déplacer axialement du fait qu'il s'applique sur l'un des côtés contre un épaulement 79 du manchon 48 et qu'il est fixé sur l'au- tre côté par une bague 81 s'engageant dans une gorge du manchon et mainte- nue par exemple élastiquement dans cette gorge. L'organe annulaire 76 est conformé avec un col 82, dans lequel est placé, dans une rainure annulaire 86, une couronne 88 en une matière de friction convenable, par exemple en fibre durcie. Cette couronne 88 a avantageusement le même diamètre que la couronne 44 du volant 40. En face de ces deux couronnes, le disque d'embray- age 62 présente des bords annulaires saillants 74 et 90.
L'organe annulaire 76 comporte en outre sur sa périphérie une denture 92 formant roue hélicoï- dale et engrenant avec une vis sans fin 94, dont l'arbre 96 (voir figure 1) traverse le carter et porte, à l'extérieur de celui-ci, une poulie reliée par une courroie 99 à une poulie correspondante 101 fixée sur l'arbre du moteur auxiliaire 59. Ce dernier peut aussi être en liaison directe avec l'arbre à vis sans fin 96. L'étrier 66 ou l'extrémité du bras 64 est reliée, comme le montre la figure 1, avec la tringle 146 de la pédale 148.
Le circuit du moteur auxiliaire 59 est commandé à l'aide de l'in- terrupteur 149 qui est actionné par la seconde pédale 152 (figure 1).
Le dispositif d'embrayage décrit fonctionne comme suit l'arbre 38 du moteur principal 27, 29 est en rotation constante.
Lorsqu'on actionne la pédale 148, le bras 64 est déplacé par la tringle 164.
Le manchon 50 et, par suite, l'arbre 56 qui y est relié peuvent ainsi être déplacés en va-et-vient au moyen de la rainure hélicoïdale 70 en prise avec l'ergot du doigt 72 de sorte que le disque d'embrayage 62 peut être amené en prise soit avec la couronne de friction 44 du volant !.il du moteur pour l'embrayage de ce dernier, soit avec la couronne de friction 88 pour le dé- brayage et l'arrêt de la machine Il est ainsi manifeste que la machine à coudre est mise en marche immédiatement à pleine vitesse lorsque le disque d'embrayage est accouplé au volant du moteur, tandis qu'elle est arrêtée su- bitement lorsque le disque d'embrayage 62 est amené en prise avec la couron-
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ne de friction 88..Lorsque 1.
aiguille de la machine à coudre ne prend pas la position désirée lors d'un tel arrêt, cette position peut être rectifiée par le moteur de commande auxiliaire 59. Ce dernier peut être mis en marche à volonté, dans la forme de réalisation représentée à la figure 1, en actionnant la pédale ;¯52,.au moyen de l'interrupteur 149, pour brancher le circuit du moteur. Le-moteur auxiliaire peut ainsi être mis en marche et il entraîne par la courroie 99,l'arbre à vis sans fin
96. de sorte que la vis sans fin-94 fait tourner l'organe 76. Le disque
62, alors accouplé dans la position de.débrayage, est ainsi également mis en rotation et entraîne la machine à coudre par la courroie 22 à vitesse relativement faible.
La vitesse est avantageusement réglée si faible que la personne -' conduisant la machine peut:arrêter l'aiguille dans toute posi- tion en coupant le circuit du moteur auxiliaire.
Au lieu de faire effectuer, comme décrit ci-dessus, la coupu- re du circuit du.moteur auxiliaire par la personne conduisant la machi- ne, on peut agencer une manoeuvre automatique du dispositif de commande auxiliaire, de façon que la machine à coudre soit arrêtée avec l'aiguil- le dans une ou deux positions prédéterminées, par exemple en haut ou en bas.
Les figures 3 et 4 représentent en détail une forme de réali- sation dans laquelle l'aiguille est arrêtée' automatiquement dans une po- sition. On a représenté ici un moteur principal triphasé comportant les conducteurs d'alimentation A, B et C. Le moteur auxiliaire'peut par exem- ple être alimenté, de préférence à basse tension, par induction à partir du stator du moteur principal d'une manière décrite en détail à l'aide de la figure 60 Les conducteurs d'alimentation du moteur auxiliaire sont désignés par a, b, c.
La coupure du circuit du moteur se fait dans deux des phases b et.±, au moyen d'interrupteurs, dont, pour plus de clarté, on n'a indiqué en 202 que celui placé dans la phase bo Cet interrupteur est constitué par une lame porte-contact fixe 204 et une lame porte-con- tact mobile 206, qui est disposée sur un bras pivotant 208. Le disposi- tif de contact est monté dans un boîtier 210, dans lequel la lame de con- tact 204 est montée fixement, par exemple sur un support 205 et dans lequel le bras 208 est en même temps articulé sur un autre support 212. Le bras
208 sort à l'extérieur par une ouverture 214 du boîtier et son extrémité
209 est placée dans le trajet d'une came 216, par exemple disposée dans un évidement du volant 218 de la machine à coudre.
Pour empêcher que cette came frappe à chaque tour du volant
218 contre l'extrémité 209 du bras 208, ce qui produirait un bruit de cli- quetis pendant le fonctionnement, comme le montre la figure 4, la came 216 peut être articulée autour d9un axe 220 et être poussée par un ressort 222 en position de repos contre une butée 224. En donnant un certain poids à la came, on obtient le résultat qu'elle est projetée pendant le fonction- nement de la machine à coudre à vitesse maximum par la force centrifuge dans la position représentée en traits interrompus, dans laquelle sa tra- jectoire ne rencontre plus l'extrémité du bras 208.
Le dispositif décrit à l'aide de la figure 3 fonctionne de la manière que le moteur auxiliaire tourne constamment pendant le fonctionne- ment du moteur principal et cela parce que les interrupteurs 202 sont fermés.
Lorsque le disque d'embrayage 62 est amené en prise avec la couronne 88, en actionnant la pédale 148, la machine à coudre continue d'être entraînée par le moteur auxiliaire, mais à plus faible vitesse. En conséquence, le ressort
222 pousse la came 216 en l'appliquant contre la butée 224. Dans cette posi- tion la came agit sur l'extrémité 209 du bras 208 et soulève ainsi ce bras pour ouvrir l'interrupteur 202. en coupant ainsi le circuit du moteur auxiliaireo La position de la came 216 dans le volant'est réglée de façon que cette interruption du mouvement de 1-'aiguille de la machine à coudre se f as- se dans la position désirée, par exemple dans la position supérieure.
Comme autre possibilité de synchronisation de l'actionnement de ¯¯1'interrupteur avec le mouvement de la machine à coudre, on mentionne que
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l'une des lames porte-contact peut être munie d'une armature magnétique qui est attirée par un aimant permanent disposé sur le volante
Il est également possible de réaliser le dispositif de façon que l'aiguille de la machine à coudre puisse être arrêtée à volonté soit dans la position supérieure, soit dans la position inférieureo La figure 5 représente un tel dispositif. On a intercalé ici dans les deux conduc- teurs de phase b et c un commutateur tétrapolaire U,
qui est actionné di- rectement ou indirectement par la pédale de la machine ou un autre disposi- tif d'actionnement et les conducteurs de phases sont divisés de façon qu'à droite du commutateur ses interrupteurs forment chacun un jeu d'interrup- teurs doubles 202a' et 202b', puis 202aii et 202b" respectivement, ces deux jeux d'interrupteurs doubles étant diamétralement opposés et pouvant être actionnés comme l'interrupteur 202 de la figure 3 par le déclencheur cen- trifuge 2160 Les interrupteurs sont ici du type représenté, qui est utili- sépar exemple dans des installations téléphoniques ou dans des endroits correspondants et, lors de leur actionnement, ils ouvrent simultanément deux jeux de contactso Le commutateur U est commandé dans ce cas par la pédale 152;
Dans l'une des positions du commutateur U, le jeu de contacts inférieur est fermé,, ce qui correspond par exemple à l'arrêt dans la posi- tion supérieure de l'aiguille, tandis que dans la seconde position du com- mutateur U, le second jeu de contacts est fermé, ce qui correspond à l'ar- rêt de l'aiguille dans la position inférieure.
La figure 6 représente un schéma électrique pour le moteur principal et le moteur auxiliaire suivant une variante de réalisation à actionnement manuelo Comme aux figures 3 et 5, les conducteurs d'alimen- tation du moteur principal sont désignés par A, B et C. Le stator du mo- teur principal est désigné par A1, B1, C1 et est représenté en couplage étoileo Trois bobinages a1, b1, c1 également couplés en étoile sont accouplés inductivement aux bobinages du stator ; lesconducteurs a, b, c partant des bobinages a1, b1, ±1 vont au moteur auxiliaire, dont le bobinage de stator est désigné par a', b', c'.
La tension pour le moteur auxi- liaire est avantageusement réduite par un transformateur en basse tension, par exemple 24 voltso Un commutateur-inverseur bipolaire à trois positions est intercalé dans les conducteurs de phases a et.9, la position médiane produit une interruption des conducteurs de phase a et.9, tandis que les deux positions extérieures correspondent à une inversion de la phase dans l'un ou l'autre sens, de sorte que le sens de rotation du moteur auxiliai- re est réversibleo
Tant dans la réalisation de la figure 5 que dans celle de la figure 6, le commutateur U ou 0 peut être actionné par une pédale, comme indiqué à la figure 7.
Ici, la pédale destinée à commander le démarrage ou l'arrêt du moteur principal est en outre agencée de façon à pouvoir contrôler la commande du moteur auxiliaire à l'aide de cette même pédale pour assurer l'arrêt automatique de la machine à coudre avec l'aiguille soit dans la position supérieure, soit dans la position inférieure, ou avec l'ai- guille dans la position inférieure et inversion subséquente du moteur auxi- liaire pour l'arrêt automatique avec l'aiguille dans la position supérieu- reo
La pédale même, qui est désignée par 250 et qui peut pivoter autour d'axes 254 et 256, supportés dans des consoles 258 et 260 placées sur la traverse 20 de la machine à coudre (figure 1) est munie de deux pla- ques 262a, et 262bo Ces plaques peuvent pivoter indépendamment l'une de l'autre autour d'une barre 264,
pouvant avantageusement être celle à l'ex- trémité de laquelle la tringle 146 du moteur principal est fixéeo La liai- son des deux plaques de pédale avec la-barre peut être établie par des oreilles 266 ou d'une autre manière rationnelle.
Les deux plaques de pédale sont agencées à leurs extrémités opposées à leur support pour coopérer avec les extrémités 268a et 268b d'un balancier 268. monté à pivot autour d'un point 270 dans un plan principale- ment perpendiculaire à la direction de mouvement des deux plaques de péda- leo
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Il n'est donc pas possible d'abaisser les deux plaques de péda- le simultanément, parce quun abaissement de 1-lune d'elles produit une élévation de 1?extrémité antérieure de l'autre et vice versao Ce mouvement alternatif des deux'plaques de pédale est utilisé de la manière que chacu- ne des deux plaques est amenée, lorsqu'on l'abaisse, à actionner l'un de deux interrupteurs ou à produire une commutation,
afin de manoeuvrer soit le commutateur U de la figure 5, soit le commutateur 0 de la figure 6 pour l'amener dans l'une ou l'autre positiono
Dans la forme de réalisation représentée, les interrupteurs sont montés dans la pédale 260,dans le côté droit de laquelle des broches de con- tact 272b isolées l'une de l'autre sont insérées sous la plaque de pédale 262b, tandis que des broches de contact 272a sont insérées sous la plaque de pédale gauche 262aoLes plaques de pédale comportent alors en face de ces broches de contact chacune une barre de court-circuit 272aet 272b respecti- vement, avantageusement disposées isolées des plaques de pédale mêmes, au moyen de laquelle une connexion est établie entre les broches de contact lorsqu'on appuie sur l'une ou l'autre plaque de pédale.
Lorsqu'on utilise la disposition des circuits représentés à la figure 5, la machine peut être agencée de manière qu'elle fonctionne de la façon suivante le moteur principal est mis en marche en appuyant avec la pointe du pied sur la pédale pour la faire pivoter dans le sens des aiguilles d'une montre, de sorte que la tringle ;
46 exerce une tractiono Si l'on désire un arrêt automatique de la machine avec l'aiguille dans l'une des positions, il suffit de tourner le pied en arrière en appuyant avec le talon sur celle des deux plaques de la pédale qui correspond à 1?arrêt dans la position dé- siréeo Si, après un arrêt automatique produit de cette.manière?'on désire faire deux points en avant, ceci se fait avec la'pédale abaissée en arrière en appuyant alternativement avec le talon sur les deux plaques, de sorte'que la machine à coudre est entraînée par le moteur auxiliaire de la position su- périeure de l'aiguille à sa position inférieure, etc., tant qué l'on appuie alternativement du talon sur l'une et l'autre plaqueso
Dans le dispositif de pédale suivant la figure 7, on peut en ou- tre monter un commutateur 276,
dont le bras de manoeuvre 278 est placé dans le trajet d'une came 280 ou peut être actionné d'une autre manière par le balancier 268, lorsque celui-ci est pivoté dans un sens.
En utilisant ce commutateur dans un des circuits comme commuta- teur inverseur pour deux phases du moteur auxiliaire, la machine peut fonc- tionner comme suit : le moteur principal est mis en marche et arrêté comme décrit ci-dessuso Un arrêt se fait en utilisant la plaque de pédale de droite cor- respondant à un arrêt automatique avec l'aiguille dans la position inférieu- reo
Après arrêt de la machine de cette manière, la plaque de pédale de gauche est abaissée, ce qui inverse le commutateur 2760 De ce fait, le moteur auxiliaire est de nouveau mis en marche, mais en.sens contraire, ce qui commence une couture en arrière, jusqu'à ce que le moteur auxiliaire soit de nouveau arrêté automatiquement,
quand l'aiguille se trouve dans sa position supérieure et cela parce que les interrupteurs 272a sont aussi fermés en ap- puyant sur la plaque de pédale de gaucheo
Au lieu de faire commander la coupure automatique du circuit du moteur auxiliaire par un déclencheur centrifuge 216.,.comme le montre la fi- gure 3 ou 5, on peut utiliser, comme indiqué à la figure 8 un dispositif comportant des contacts glissantso On a disposé ici, sur l'arbre du volant 218 de la machine à coudre, un cylindre, qui pourrait aussi être un disque sans sortir du cadre de l'invention. Deux bagues de contact 230 et 232 sont disposées sur le cylindre ou disqueo Ces bagues de contact sont interrompues le long d9une partie de leur périphérie par des segments isolants 231 et 233.
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Les conducteurs ce et b9 sont reliés par des contacts frottants aux ba- gues de contacts 230 et 23, tandis que les conducteurs c" et b" sont re- liés en des points diamétralement opposés aux bagues de contacto On conçoit de suite que dans l'une des positions du commutateur U, les conducteurs d'alimentation sont coupés dans la position dans laquelle les segments iso- lants 231 et 233 des bagues de contact 239 et 232 sont placés en face des contacts glissants des conducteurs c' et b', donc par exemple conformément à la position supérieure de l'aiguille,
tandis que l'interruption correspon- dant à la position inférieure de l'aiguille dans l'autre position du commu- tateur U se fait par la position diamétralement opposée de l'organe de con- tacto
Alors que dans ce qui précède on a décrit exclusivement des for- mes de réalisation à commande électrique pour le dispositif d'entraînement auxiliaire, la figure 9 montre une forme d'exécution comportant une comman- de purement mécaniqueo
Dans cette réalisation, l'extrémité du couvercle du moteur por- te une plaque 100, munie, des deux côtés de l'extrémité tronconique 30 de l'arbre 38, de consoles 102 et 104, dans lesquelles un arbre 106 est sup- porté de façon à pouvoir coulisser axialement, cet arbre portant des ron- delles coniques 108 et 110 disposées à certaines distances.
L'arbre 106 s'étend par l'une de ses extrémités à l'extérieur de la console 104 et por- te ici une poulie 112,qui est reliée par une courroie 114 à la poulie 98.
L'un des bras 118 d'un étrier 120 est articulé autour d'un axe 116 sur la pl&que 100 et le second bras 122 de cet étrier est supporté d'une manière correspondante, non représentée en détails sur le second couvercle d'extré- mité 58. Le bras 118 comporte un prolongement 124, à l'extrémité duquel est disposé par exemple un galet 126, qui est placé entre un épaulement 128 de la rondelle conique 110 et une rondelle 130 fixée sur l'arbre 106. Par con- séquent, une rotation de l'étrier 118, 120. 122 produit un déplacement de l'arbre 1060
La plaque de base du moteur, par laquelle il est monté sous la table 10, est désignée par 132.
Un ressort 134 est disposé entre cette pla- que de base de l'étrier 660 En outre,un ressort 163 est disposé entre la plaque de base et l'étrier 120o Ces deux ressorts tirent l'étrier de bas en haute Pour assurer une position médiane neutre de l'étrier 120, dans laquelle aucune des rondelles coniques 108 et 110 n'est en prise avec la rondelle tronconique 30, un ressort de compression 140 est disposé sur la plaque 100, sur une console 138; ce ressort agit sur une barre mobile 142, qui est reliée à son extrémité inférieure par une saillie 144 au bras 118 de 1'étrier.
L'étrier 120 est relié à la tringle 150 de la pédale 152. Dans cette réalisation la manoeuvre est faite tout entière par la personne con- duisant la machine. S'il s'avère après le débrayage du moteur principal que la machine à coudre s'est arrêtée dans une position de l'aiguille ne con- venant pas au travail de couture commencé, la personne conduisant la machi- ne peut faire tourner lentement l'arbre 56 dans l'un ou l'autre sens au moyen de la pédale 152.
Lorsque la pédale 152 est abaissée pour faire descendre l'étrier 120, le galet 126 s'élevée de sorte que l'arbre 106 est déplacé de bas en haut et que la rondelle conique 110 est amenée en prise avec la rondelle conique 1300 Etant donné que cette dernière est fixée sur l'arbre moteur 38 se trottant constamment en rotation;, l'arbre 106 est également mis en rotation. Cette rotation est transmise par la courroie 114 à l'arbre 96 et, au moyen du couple hélicoïdal 92, 94,la couronne 82 est mise en rotation en entraîne de celait le disque d9embrayage 62, ce qui entraîne lentement l'arbre 56.
Par une adaptation convenable du rapport de transmission, on peut obtenir un mouvement si lent que lorsqu'on lâche la pédale 152 la machine à coudre peut être arrêtée avec 1?aiguille dans toute position désirée. En agissant sur la pédale 152 pour relever l'étrier 120, la rondelle conique 108 est amenée en prise avec le disque conique 20 de façon correspondante.,
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de sorte que le mouvement est transmis à l'arbre 56 de façon correspon- dante mais en sens contraire
Dans la forme de réalisation décrite ici,
on a par consé- quent créé un dispositif mécanique de commande auxiliaire de l'arbre d'en- traînement 56 et cela au moyen d'une démultiplication pouvant être enclen- chée et désenolenchée arbitrairement de l'arbre de commandée L9invention nest pas limitée aux formes de réalisation décri- tes ci-dessus et représentées aux dessinso De même, si dans la forme de réalisation représentée on utilise un couple hélicoïdal comme démultipli- cation entre l'organe de freinage et sa commande auxiliaire, l'invention n'est pas limitée à ce dispositif car on peut utiliser, sans sortir de son cadre, également tout type connu de mécanisme,
par exemple à engrena- ges ou à frictiono
L'utilisation d'un mécanisme à vis sans fin ou couple hélicoi- dal présente l'avantage que la transmission peut être à auto-blocage, de sorte que lors de l'accouplement du disque d'embrayage avec le disque de freinage aucune impulsion de mouvement n'est transmise à ce dernier.
Quand on utilise un autre type de mécanisme, par exemple des engrenages, une impulsion de mouvement peut être imprimée au disque de freinage lors de l'accouplement du disque d'embrayage avec ce dernier, ce qui est admissible en particulier dans les formes d'exécution à in- terruption automatique du dispositif de commande auxiliaire, lorsque l'im- pulsion de mouvement n'est pas si grande que la vitesse imprégnée à l'orga- ne de freinage car elle empêche un arrêt du dispositif de commande auxi- liaire à l'instant désiré, c'est-à-dire de façon que l'on soit constamment maître du mouvement du dispositif de commande auxiliaire.