Machine servant à munir un élément filiforme d'un enveloppement hélicoïdal. Cette invention est relative à une machine servant à munir un élément filiforme, tel que par exemple un fil métallique, animé d'un mouvement longitudinal, d'un envelop pement hélicoïdal, par exemple de ruban ou matière analogue.
Cette machine est caractérisée par le fait qu'elle comprend une tête de guipeuse pré sentant un moteur électrique, un support ro tatif actionné par ce moteur, une broche porte-bobine pouvant tourner sur ce support, un frein magnétique agissant sur cette bro che pour empêcher sa rotation sur le support lorsque ce frein est excité, un circuit permet tant d'exciter ce frein, ce circuit comprenant un interrupteur de commande, un dispositif sollicitant cet interrupteur vers la position de fermeture et un .dispositif, agissant en antagonisme au précédent, tendant à empê cher la fermeture dudit interrupteur lors qu'un ruban est déroulé d'une bobine montée sur la broche.
Il est prévu avantageusement un type de frein perfectionné et automatique qui agit de façon à arrêter immédiatement la canette lorsque le ruban employé vient à se rompre.
On prévoit avantageusement, conjointe ment avec le frein dont il vient d'être ques tion, un frein destiné à la tête de guipeuse sur laquelle est montée la canette, de façon à provoquer également l'arrêt de ladite tête lorsque le ruban casse.
On peut employer un interrupteur auto matique qui, lorsque le ruban casse, se ferme pour arrêter la machine et provoque le fonc tionnement des deux freins.
Aux dessins annexés sont représentées, à titre d'exemples, trois formes d'exécution -de la machine faisant l'objet de l'invention.
Fig. 1 est une coupe transversale verti cale centrale d'une tête de guipeuse que com prend la première forme d'exécution de la machine, certaines pièces étant représentées en élévation; Fig. 2 est une vue en plan de cette tête, quelques pièces étant brisées;
Fig. 3 est une coupe transversale d'un commutateur; Fig. 4 est une coupe transversale verticale centrale, à grande échelle, d'une broche porte- canette de cette tête de guipeuse et montre, en élévation, un frein automatique de cette broche;
Fig. 5 est une vue, en. plan, de l'interrup teur automatique et @du frein automatique de la broche à canette et représente l'arbre en section; Fig. 6 est une coupe transversale suivant 6--r6 de la fig. 5; Fig. 7 est une coupe transversale suivant 7-7 de la fig. 5;
Fig. 8 est un schéma ,des connexions de circuit .se rapportant à la première forme d'exécution de la machine dont fait partie la tête de guipeuse représentée, cette tête de guipeuse présentant deux bagues collectrices; Fig. 9 est un schéma des connexions de circuit d'une seconde forme d'exécution, dans laquelle la tête .de guipeuse ne présente qu'une bague collectrice;
Fig. 10 est un schéma se rapportant à une troisième forme d'exécution présentant également une tête de guipeuse avec une seule bague collectrice.
La première forme .d'exécution, représen tée en fig. 1 à 8, comprend une tête de .gui peuse supportée par une console 1 qui est destinée à être assujettie au montant princi pal de la machine en position convenable et, à cette console 1, est fixé de toute manière appropriée un moteur 2 de la;
tête de gui- peuse. Ce moteur est muni d'un arbre 3, qui est percé de part en part -d'un conduit axial dans lequel un fil métallique W passe longi- tudinalement. A l'extrémité supérieure du moteur est fixé, à l'arbre 3, un palier 4 sup porté par un bâti 5 faisant partie -de la pla que d'extrémité supérieure ,du moteur, comme représenté en fig. 1.
Le bâti 5 est prolongé sous forme d'une plate-forme radiale munie d'une paroi verticale à sa périphérie. Une plaque -de base rotative 7, qui possède la forme générale ,d'un disque, présente un moyeu central inférieur 8. Cette plaque est figée au palier 4 qui, tournant avec l'arbre 3, fait tourner conjointement la plaque -de base. Le moyeu inférieur 8 est muni d'un anneau isolant périphérique 9 sur lequel sont mon tées des bagues collectrices continues 10 et 11.
Sur la bague 11 frotte un balai 13 monté pour coulisser dans un tube porte-balai 12. Sur la plaque 6 est monté, .dans des supports convenables, comme représenté, d e façon qu'il soit isolé de cette plaque à l'intérieur du tube 1:2, un ressort 14 qui prend appui contre le balai 13 pour le pousser contre la bague collectrice 11 et qui est maintenu en place par un chapeau fileté isolant 15. Un balai 16, destiné à la bague collectrice 10, est monté d'une manière analogue de l'autre côté de la machine.
-Sur la plaque de base 7 sont montés, à 90 les uns. par rapport aux autres, quatre guides rotatifs 17 habituellement utilisés avec les têtes de guipeuses de ce type. La plaque de base 7 présente une cavité cen trale 18 débouchant sur sa face supérieure et possédant une forme circulaire en section.
Dans cette cavité est montée, sur l'arbre 3, une cuvette cylindrique 19, en fer ou en acier. Cette cuvette tourne avec l'arbre 3 sur lequel elle est montée par un assemblage coulissant à rainure et languette. Des res sorts 19' sont intercalés entre le fond de la cavité et la face de dessous de la cuvette 19, -de façon,à constituer un siège élastique pour cette dernière.
La cuvette 19 renferme un organe annulaire 20 muni d'une nervure circulaire verticale centrale 21 dont le bord supérieur est arrondi, comme on le voit dans la fig. 6. L'organe annulaire 20 est monté pour tourner dans la cuvette 19 sur un rou lement à billes 27. Dans la paroi interne de la cuvette 19 est ajusté exactement un enrou lement magnétisable 22 de forme annulaire.
L'organe annulaire 20 est relié à la cu vette 19 par un ressort à boudin 23 dont l'extrémité inférieure est logée dans une fente de la cuvette (voir fig. 6) et dont l'extrémité supérieure est logée dans une fente de la pièce annulaire 20.
De cette façon, la pièce 20. est verrouillée là la cuvette 19 et à l'arbre 3, mais peut effectuer un cer tain mouvement relatif par rapport à cet ar bre, grâce à. l'accouplement -à ressort prévu entre ces organes.
Entre l'enroulement 22 et la pièce 20 est montée une équerre 2.6 à laquelle est figée une vis de butée réglable 25. La position de cette vis est telle qu'elle peut entrer en con tact avec un bras 24 figé à la pièce 20 et muni d'une lèvre inférieure destinée là entrer en contact avec la vis de butée. De l'autre côté de l'anneau 20 est figé un autre bras 28 auquel est figé un contact. La position de ce contact est telle qu'il entre en prise avec un contact fixe 29 monté :dans un support 30 et isolé de ce support, ce dernier étant fixé à la cuvette 19. Le ressort 23 est disposé de telle sorte qu'il fait normalement tourner la pièce 20 sur son palier de façon à appliquer le contact du bras 28 contre le contact 29.
Dans la cuvette 19 sont figés en deux points diamétralement opposés deux supports 31 munis de rebords qui surplombent la pièce annulaire 20 de façon à l'empêcher de se mouvoir longitudinalement sur l'arbre 3.
Comme représenté clairement dans la fig. 4, sur une partie voisine de l'extrémité supérieure de l'arbre 3 est montée, à l'aide de roulements à galets 34 et 35, la broche 32 -de la canette. On utilise ordinairement des broches de ce genre .dans les têtes de guipeuses de ce type. Ces broches sont des tinées à recevoir la bobine de ruban ou ma tière analogue destinée à être enroulée au tour du fil métallique.
La broche constitue un noyau magnétisable par le fait qu'à son extrémité inférieure est fixé un disque de fer ou d'acier .33 dont la position est telle qu'il touche non seulement le bord arrondi de la nervure 21, mais qu'il est alors à proxi mité immédiate des bords de la cuvette 19. L'extrémité supérieure de la broche est en contact avec un roulement à. billes 3 7 qui exerce une pression convenable sur cette extrémité grâce à un écrou à main 36 ré glable verticalement.
On peut ainsi conve nablement régler la pression de la broche et de l'ensemble de la cuvette 19 et de tous ses éléments sur les ressorts 19' de façon à espa cer le ruban de la canette sous une tension convenable à mesure que ce ruban se déroule de cette canette. L'extrémité supérieure de l'arbre,3 présents une fente longitudinale 39, possède une forme conique et est assemblée par un pas de vis avec un écrou réglable 40 conique intérieurement.
Grâce à ce dispositif de verrouillage, la filière-guide 38 peut être verrouillée en place. Cette filière est percée centralement d'un petit trou servant à guider le fil métallique. A la filière-.guide 38 est figé un nez 41 sur lequel est à son tour monté un oeillet de guidage 42. Ces organes sont également couramment utilisés dans les dispositifs ,de ce genre.
La plaque de base rotative 7 présente une feuillure périphérique constituant un rebord inférieur 7' de section transversale cylindri que sur lequel passent des rubans de frein 43 et 44 qui sont figés de façon pivotante au rebord de la plaque fige 6, comme indiqué respectivement en 45, 46 (voir fig. 2). Ces rubans de frein supportent une garniture de frein et leurs extrémités libres font saillie, comme on le voit dans les fi-.<B>1</B> et -2. Ces extrémités sont reliées entre elles par un bou lon 47 sur lequel des ressorts 48 sont montés de façon à prendre appui contre les faces externes desdites extrémités.
Au rebord cylin drique de la plaque 6 est fixée une console 53 sur laquelle repose un ressort 51 qui en toure une tige verticalement mobile 49. Cette tige est munie d'une came 52 logée entre les faces latérales extrêmes des prolongements des rubans de frein. L'extrémité inférieure de la tige 49 pivote sur uno armature 54, pivotant elle-même sur une console d'acier 55 faisant partie du noyau d'un électro-aimant 56. On voit que lorsque cet électro-aimant est excité, l'armature, tirée vers le bas, en traîne la tige 49 et la came 52.
Cette came, ainsi forcée entre les extrémités saillantes des rubans de frein, les repousse l'une à l'écart de l'autre et desserre le frein. Chaque fois que l'électro-aimant est désexcité, le ressort 51 tire l'armature, la tige 49 et la came vers le haut et permet aux ressorts 48 de serrer les freins sur la'plaque de base rotative 7.
On décrira maintenant en détail la dispo sition des circuits se rapportant à la machine. La caractéristique du montage électrique que l'on va décrire, et qui est représentée dans la fig. 8, réside dans le fait que deux bagues collectrices sont prévues sur la tête de gui- pense (fig. 1) en combinaison avec des con nexions dé circuit telles que la bobine de frein est excitée chaque fois que la machine est arrêtée soit par un interrupteur de dé brayage automatique, soit par un bouton de débrayage à commande manuelle.
Une source de courant principale est constituée par un réseau de courant alternatif triphasé, repré senté par .des conducteurs 60. 61 représente un interrupteur de commande principal à l'aide duquel toute la machine peut être iso lée de la source d'énergie. Les fils 60 passent aussi par un second interrupteur de com mande 62 qui est actionné en vue de l'exci tation et de la .désexcitation d'un moteur d'enroulement 6:3. Ce moteur sert à actionner une bobine réceptrice sur laquelle s'enroule le produit fini.
Lorsque les interrupteurs 61 et 62 sont fermés, le moteur 63 est directe ment excité pour tourner à une vitesse déter <U>min</U>ée par le réglage de rhéostats 109 reliés au circuit de rotor dudit moteur par .des fils 108. Les fils 60 sont reliés par des fils 64 à l'enroulement de stator ou inducteur d'un moteur 65, qui est directement relié à un alternateur et à une poulie de treuil. 66 re présente, schématiquement, la génératrice, en traînée par le moteur 65.
Le rotor du moteur 65 est relié, par des fils 67, à des résistances 68. Deux de ces résis tances sont reliées, par des fils 69 et 71, à un des contacts de chacune des deux paires supérieures de contacts d'un relais 70. Les contacts correspondants sont connectés entre eux et par un fil 72 à la troisième résistance 68. Ces résistances sont montées dans un cir cuit de potentiomètre et sont munies de prises variables 73, 74 et 75 reliées respectivement à trois résistances 78. Ces prises sont respec tivement connectées par des fils 79, 81 et 82 aux contacts d'un relais 80, comme représenté.
Les autres extrémités des résistances 78 sont connectées par des fils 83, 85 et 86 aux con tacts d'un relais 84, comme représenté. En 87 et 88 se trouvent des minuteries électriques qui actionnent des interrupteurs 93 et 92, respectivement. Ces minuteries, de l'une quel conque des constructions bien. connues, sont du type susceptible d'être réglé pour fonc tionner pendant un temps prédéterminé à l'expiration duquel les interrupteurs qui en font partie se ferment.
Une des bornes du solénoïde de commande du relais 70 est reliée, par un fil 76, à l'une des bornes du solénoïde du relais 80, à l'une des bornes du solénoïde du relais 84, à l'une des bornes de la minuterie 87, à l'une des bornes de la minuterie 88 et à un fil 77 qui est relié à l'une des bornes du solénoïde de frein 56 et à l'une des bornes du secondaire 102 d'un transformateur 101.
L'autre borne du solénoïde du relais 70 est connectée par un fil 89 à l'un des contacts d'un interrupteur de mise en marche 90 et à un fil 91 qui relie entre elles la seconde borne du solénoïde de frein 56 à l'une des bornes de chacun des interrupteurs 92 et 93 des minuteries. Le fil 91 est aussi relié à l'autre borne de la minuterie 88. L'autre borne du solénoïde du relais 80 est reliée, par un fil 94, au second contact de l'interrupteur 93 et la seconde borne du solénoïde du relais 84 est reliée, par un fil 95, à l'autre contact de l'interrupteur 92 et à la seconde borne de la minuterie 87.
Une des bornes de l'interrupteur de débrayage normalement fermé 98 est reliée, par un fil 99, à l'un des contacts de la troi sième paire de contacts du relais 70, en comp tant les paires de haut en bas. Le contact correspondant est relié, par le fil 59, au fil 89. Les contacts restants des interrupteurs 90 et 98 sont reliés par un fil commun 96 à l'un des contacts du relais 97. L'autre contact de ce relais est relié à la seconde borne du se condaire 102.
Un autre secondaire 103 du transformateur 101 est mis à la terre par une de ses bornes et est relié par son autre borne à un fil 104 aboutissant au solénoïde du relais 97 dont l'autre borne est elle-même re liée, par un fil 105, au balai de la bague 11. Le primaire du transformateur 101 est relié par un fil 100 à l'une des phases de la source de courant principale. Le balai de la bague 10 est relié, par un fil 106, à l'un des con tacts de la paire de contacts la plus basse du relais 70. Le contact correspondant est relié, par un fil 107,à un fil 104. On remarquera que les relais 70, 80, 84 et 97 sont représentés dans la position désexcitée.
L'enroulement de stator ou inducteur 111 de la génératrice 66 est relié par des fils 110 à la source de courant principale. Cet enrou lement est bien entendu du type triphasé. Une des bornes est reliée, par un fil 113, di rectement à l'une des bornes de l'enroulement inducteur triphasé 114 du moteur 2 de la tête de guipeuse. Les autres bornes de l'enroule ment inducteur 111 sont reliées, par des fils 112, à un commutateur inverseur 115 et, par l'intermédiaire de ce dernier et de fils 116, aux bornes restantes de l'inducteur 114.
De même, les enroulements du rotor de la géné ratrice sont reliés, par un fil 117, à l'une des bornes de l'enroulement de rotor triphasé du moteur 2 de la tête de guipeuse et, par des fils 118 et par l'intermédiaire du commuta teur inverseur et de fils 119, aux autres bor nes du rotor de la tête de guipeuse.
Le fonctionnement de la machine décrite est le suivant: L'interrupteur inverseur 115 occupe l'une ou l'autre de deux positions, selon le sens de rotation qu'on peut donner à la tête de guipeusë. L'utilité de cette disposition réside dans le fait que, lorsqu'on pose deux ou plus de deux couches d'isolement sur un fil métal lique par un enveloppement hélicoïdal, il est désirable que les couches adjacentes soient enroulées dans des sens opposés, ce qui s'ob tient en inversant le sens de rotation du rotor de la tête de guipeuse.
Les pièces de fig. 8 sont toutes représen tées dans la position complètement désexcitée, l'interrupteur 61 étant ouvert. Bien entendu, l'interrupteur de débrayage 28 est normale- ment ouvert lorsque le ruban destiné à être enroulé sur le fil est soumis à une tension, ainsi qu'il ressort de la description qui précède.
Lorsqu'on ferme l'interrupteur 61, les in ducteurs du moteur 65 et de la génératrice 66 se trouvent excités, et il en est de même du primaire du transformateur 101. Pour démar rer la machine, on ferme l'interrupteur 62, ce qui excite le moteur d'enroulement 63. On ferme l'interrupteur de démarrage 90, ce qui fait passer du courant du secondaire 102 par le relais 97, le fil 96, l'interrupteur 90, le fil 89, le solénoïde du relais 70, le fil 76, l'enroulement de commande de la minuterie 88 et le fil 77 qui ramène ce courant à la seconde borne du secondaire 102. Du courant passe aussi par le fil 76 au solénoïde de frein 56 par le fil 91 et le fil 77 aboutissant au secondaire 102.
La minuterie 88 a été réglée de façon que l'interrupteur 92 se ferme à la fin d'une période de temps prédéterminée dans un but qui sera décrit plus loin. Les interrupteurs commandés par le relais 70 .se ferment et le solénoïde de frein reste excité par le circuit comprenant l'interrupteur 98, le fil 99, l'interrupteur du relais 70, le fil 59, le fil 89 et le fil 91, ce qui desserre le frein de la tête de guipeuse et établit aussi un circuit de blocage destiné au relais 70.
Le fonctionnement du relais 70 a pour effet de relier entre elles et avec un point com mun les extrémités gauches -les résistances 68, par l'intermédiaire -les deux paires de contacts supérieures de ce relais, ainsi qu'il est évident. Le circuit aboutissant à la bobine de frein 22 de la broche .est coupé à la paire de contacts la plus basse du relais 70. Il s'ensuit qu'il suffit d'une fermeture momentanée de l'interrupteur 90.
Tant que l'interrupteur 92 ne s'est pas fermé, la résistance du circuit de rotor du moteur 65 est celle -de 68, c'est-à-dire maxi mum. Le moteur 65 commence alors à fonc tionner et sa vitesse s'élève @à une valeur correspondant à la résistance de son circuit de rotor.
Lorsque l'interrupteur à temps 92 est fermé par la minuterie 88 ù la fin de la période pour laquelle celle-ci a été réglée, le circuit du solénoïde du relais 84 se trouve fermé et l'enroulement de commande de l'in terrupteur de la minuterie 87 excité, ce qui provoque la mise en, marche -de cette minu terie. L'excitation du relais 84 ferme les interrupteurs de ce relais et applique un court-circuit 'à l'extrémité droite des résis tances 78. La résistance du circuit de rotor du moteur 65 est celle des résistances 7 8 augmentée de la résistance -des parties des résistances 68 situées à droite des prises ré glables 7.3, 74 et 75.
La résistance des ré sistances 78 est inférieure à celle des résis tances 68. Il s'ensuit que la vitesse du mo teur continue à augmenter jusqu'à la fin d'une période de temps prédéterminée, la, mi nuterie 87 fermant alors l'interrupteur - 93. Le relais 80 est ainsi excité, un court-circuit étant appliqué en traverse des extrémités gau ches des résistances 7,8. Il en résulte que la résistance du circuit du rotor est celle des parties des résistances 68 situées à droite des prises 73, 74 et 75, c'est-à-dire inférieure à celle constituée par le groupe de con nexions précédent.
Le moteur atteint ainsi sa vitesse de travail finale. Aussitôt que la géné ratrice 66 commence @à fonctionner, le mo teur de la tête de guipeuse commence aussi à fonctionner, son enroulement étant, bien entendu, excité, par la génératrice. La ma chine continue alors à fonctionner jusqu'à ce qu'on ouvre l'interrupteur de débrayage 98. Lorsque ceci a lieu, le circuit de blocage du relais 70, lequel circuit comprend le fil 99, se trouve coupé, ce qui ouvre le circuit de rotor du moteur 65.
En même temps, la bobine de frein 22 de la broche de la canette est excitée par le circuit suivant: secondaire 103, fil<B>107,</B> paire de contacts la plus basse du relais 70, fil <B>106,</B> bague collectrice 10, bobine de frein 22 et terre. Ceci provoque l'arrêt immédiat de la broche à canette, empêche cette broche de tourner sous l'influence de sa force vive et empêche, par suite, un: déroulement fâcheux du ruban porté par la broche .à canette.
En même temps que s'effectue la rupture du circuit de blocage du relais 70, le circuit du solénoïde de frein 56 se trouve coupé, de sorte que les rubans de frein 43 et 44 (fig. 2) peuvent effectuer l'arrêt rapide de la tête de guipeuse.
Les mêmes opérations s'effectuent auto matiquement si le ruban T vient à se rompre. Lorsque ceci a lieu, l'interrupteur 28 se ferme en raison de sa construction décrite au sujet des fig. 5, 6 et 7, ce qui établit un circuit aboutissant au solénoïde de commande du relais 97 par le fil 105, le fil 104 et le se condaire 103. Le relais 97 s'ouvre alors de nouveau, ce qui coupe le circuit de blocage du relais 70 et le circuit du solénoïde de frein 56.
La disposition qui vient d'être dé crite effectue par suite l'arrêt ou débrayage automatique de la machine et empêche la broche à canette de continuer à tourner aussi bien lorsque la machine a été arrêtée de la manière normale par la maneeuvre de l'in terrupteur de débrayage 98 que lorsqu'elle a été arrêtée dans une opération d'urgence par la rupture -du ruban - o-d la diminution de sa tension à une valeur assez faible pour permettre la fermeture de l'interrupteur 28.
La fig. 9 est le schéma des connexions pour une seconde forme d'exécution comprenant une tête - de guipeuse ne présentant qu'une seule bague collectrice. Dans cette forme d'exécution, la bobine de frein .de la broche à canette ne s'excite, que lorsque la machine est arrêtée par l'interrupteur automatique, cette bobine n'étant pas excitée lorsqu'on ouvre l'interrupteur de débrayage.
On n'a représenté dans la fig. 9 que la partie du schéma qui est nécessaire pour faire ressor tir le changement apporté aux connexions, mais il est bien entendu que le circuit de fig. 9 ne se rapporte - qu'à une partie de la dite seconde forme d'exécution. Dans cer tains cm, les mêmes nombres de référence ont été utilisés pour indiquer les pièces cor respondantes. Une source de courant prin cipale est représentée en 60, comme précé demment, et un interrupteur principal est représenté en 61.
Les trois fils 60 sont reliés respectivement à l'un des contacts des trois paires supérieures d'un relais 70. Les con tacts correspondants sont reliés par des fils 132 à l'inducteur d'un moteur 65. Dans ce cas, le circuit du rotor contient des résis tances réglables 68, mais il est évident que la disposition à potentiomètre de minuterie et de relais reliés entre eux pourrait être appliquée pour effectuer la mise en marche automatique de ce moteur.
La disposition de fig. 9 est un équivalent manuel de cette disposition à potentiomètre, la mise en cir cuit de la résistance dans le circuit du rotor étant effectuée graduellement par une opé ration manuelle. Le primaire d'un transfor mateur 136 est excité par une des phases du circuit principal, à l'aide de fils 135. Une des bornes du solénoïde 70 est reliée par un fil 134 à l'un des fils 60, et l'autre borne est reliée. par un fil 133, à un fil 137 qui relie un des contacts de l'interrupteur de démarrage 90 à l'un des contacts de la paire de contacts la plus basse du relais 70.
Un des contacts de l'interrupteur de dé brayage 98 est relié, par un fil 138, à l'un des contacts du relais normalement fermé 97, dont l'autre est relié, par un fil 139, au se cond contact de la paire inférieure du relais 70. Les deux autres contacts des interrup teurs 90 et 98 sont reliés par un fil com mun à l'un des fils 135. Une des bornes du solénoïde du relais 97 est reliée à la terre à travers le secondaire du transformateur 136, et l'autre borne est reliée, par un fil 140, au balai de la bague collectrice 10. Avec cette disposition, lorsqu'on ferme l'interrupteur 61, le primaire du transformateur 136 se trouve excité.
Pour exciter le relais 70, on ferme l'interrupteur de démarrage 90, ce qui fait passer le courant :de la source par l'inter rupteur 90, le fil 137, le fil 133, le solénoïde du relais 70 et le fil 134 ramenant ce cou rant à la source. Un circuit de blocage du relais s'établit alors comme suit: interrup teur de débrayage 98, interrupteur du relais, 97, fil 139, paire inférieure de contacts du relais 70 et fils 137 et 133.
Pour arrêter la machine pendant le fonc tionnement normal, il suffit d'ouvrir l'inter- rupteur 98, ce qui ouvre le circuit de blocage et désexcite le relais 70. Toutefois, la bobine de frein 22 de la broche à canette n'est pas excitée. Si, pendant le fonctionnement de la machine, le ruban déroulé de la canette vient à se rompre, l'interrupteur 28 se ferme, ce qui établit un circuit passant par le fil 140 et excitant le relais 97 de façon à couper le circuit de blocage du relais 70. En même temps, la bobine de frein 22 se trouve exci tée, ce qui effectue l'arrêt rapide de la bro che à canette.
Dans la forme d'exécution de fig. 10, une seule bague collectrice a été prévue, comme dans la forme d'exécution qui vient d'être décrite, et une bobine de frein 22 de la bro che à canette s'excite lorsque la machine est arrêtée par la manaeuvre d'un bouton de dé brayage 98 ou par la fermeture d'un inter rupteur de débrayage automatique 28. Dans cette forme d'exécution, les fils 60 d'un cir cuit principal sont reliés, par l'intermédiaire d'un interrupteur de commande 61, à l'in ducteur d'un moteur 65. Le primaire d'un transformateur 136 est relié, par des fils 135, à la source de courant. Des résistances 68 sont montées dans le circuit de rotor du mo teur.
Dans ce cas encore, comme précédem ment, le circuit de démarrage à potentio mètre automatique représenté dans la fig. 8 pourrait être utilisé. Dans la forme d'exécu tion représentée, une des bornes de la bobine de commande d'un relais 70 est reliée, par un fil 145, à l'un des fils 135 et son autre borne est reliée, par un fil 146, à l'un des contacts d'un interrupteur de démarrage 90 ainsi qu'à l'un des contacts de la troisième paire de contacts du relais, en comptant de haut en bas. Un des contacts de l'interrup teur de débrayage 98 est relié, par un fil 148, l'interrupteur de relais 97 et le fil 149, au second contact de la troisième paire de contacts du relais 70.
Les autres contacts des interrupteurs 90 et 98 sont connectés, par un fil commun 147, à l'autre fil 135. Une des bornes du secondaire, dont l'autre est mise à la terre, du transformateur .136 est connectée à l'une des bornes du solénoïde du relais 97 et à l'une des bornes de la paire de contacts la plus basse du relais 70. L'autre contact de cette paire est relié à. un fil 150 reliant la seconde borne du solénoïde du relais 97 au balai de la bague collectrice 10. Une des bornes des résistances supérieure et infé rieure 68 est reliée, par un fil 151, à l'un des contacts de la première, respectivement de la seconde paire supérieure du relais 70. Les contacts correspondants de ces paires sont reliés par un fil commun 152 à la résis tance restante ou médiane 68.
Dans cette forme d'exécution, les puis sances relatives des bobines 22 et 97 sont telles que, lorsque l'interrupteur 28 s'ouvre, le courant qui traverse ces bobines n'est pas suffisant pour faire fonctionner le relais ou pour influencer la bobine de frein 22 de façon qu'elle exerce une action de freinage sérieuse sur la broche à canette. Lorsqu'on ferme l'interrupteur 61, le primaire du trans formateur 136 se trouve excité, et il en est de même de l'enroulement de stator ou induc teur du moteur 65. Pour mettre la machine en marche, on ferme l'interrupteur 90, ce qui établit un circuit facile à suivre jusqu'au solénoïde du relais 70, excite ce solénoïde et fait fonctionner le relais.
En fonctionnant, le relais établit son propre circuit de blocage par la troisième paire (comptée de haut en bas) de ses contacts. On coupe ce circuit de blocage en manoeuvrant l'interrupteur de dé brayage 98, pour arrêter le moteur 65, ce qui coupe la connexion commune avec les extré mités des résistances 68 montées dans le cir cuit du rotor. En même temps, il s'établit un circuit plus direct entre le secondaire du transformateur 136 et la bobine de frein 22 à travers la paire la plus basse des contacts du relais 70, cette bobine étant alors excitée, ce qui empêche la broche à canette de conti nuer à tourner sous l'influence de sa force vive et court-circuite directement l'enroule ment du relais 97.
Lorsque la rupture du ruban provoque l'arrêt automatique de la ma chine, l'interrupteur 28 se ferme et établit le circuit aboutissant au solénoïde du relais 97 par le fil 150, ce qui coupe le circuit de blocage du relais 70 au relais 97. Dans ce cas encore, le retour du relais 70 à la posi tion de désexcitation représentée court-cir cuite le relais 97 et relie directement la bo bine de frein 22 de la broche à canette au secondaire du transformateur 136.