CH104944A - Dispositif de démarrage pour moteurs électriques. - Google Patents

Dispositif de démarrage pour moteurs électriques.

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CH104944A
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Electro-Mecanique Compagnie
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Cem Comp Electro Mec
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      Dispositif    de démarrage pour moteurs électriques.    Au brevet principal n <B>100795</B>     e     date du  20 janvier 1922, est décrit un dispositif pour  le démarrage de moteurs électriques au moyen  de contacteurs dont la     manoeuvre    est con  trôlée par des relais d'accélération mécanique  ment indépendants     desdits    contacteurs et  comportant deux enroulements : l'un sous  l'influence du courant principal, monté en  série avec le moteur et servant de limiteur  d'intensité, l'autre servant au verrouillage et  au déverrouillage du relais sans l'emploi d'or  ganes en liaison mécanique avec les contac  teurs;

   les enroulements des bobines de ver  rouillage sont en fil fin et montés en série  dans un circuit de verrouillage distinct du  circuit de     manoeuvre    et contenant, aussi en  série, au moins un relais à minima, ces deux  circuits pouvant être alimentés indépendam  ment l'un de l'autre et     indépendamment    du  moteur par des sources de courant quelconques  et les bobines de verrouillage étant rendues  inopérantes par mise en court-circuit de leur  enroulement.  



  Dans chaque relais d'accélération, les cir  cuits magnétiques sur lesquels agissent les  deux enroulements peuvent être disposés les    uns par rapport aux autres d'une manière  quelconque, pourvu que leurs armatures soient  solidaires.  



  La présente invention a pour objet un  dispositif de démarrage pour moteurs élec  triques au moyen de contacteurs et de relais  d'accélération, ces derniers comportant une  bobine série dite de réglage et une bobine  à fil     fin    dite de verrouillage, suivant le bre  vet principal, et dans lequel les relais d'accé  lération ont des formes et des dimensions  telles que l'effort exercé sur l'armature par  la bobine de verrouillage suffise pour attirer  et     maintenir    attiré l'ensemble de l'équipage  mobile du relais sans le secours d'aucun autre  dispositif.  



  Les dessins ci-annexés, à titre d'exemple,  montrent l'objet de l'invention appliqué au  démarrage de moteurs à inversion de marche,  tantôt dans le cas d'un moteur à courant  continu, tantôt dans le cas d'un moteur d'in  duction triphasé à     bagues;    pour l'homme de  l'art, il est évident que le système s'applique  dans les mêmes conditions au cas de courant  monophasé ou biphasé. De même les simpli  fications à apporter aux schémas de montage      pour des moteurs à marche dans un seul  sens sont évidentes.  



  La     fig.    1 est un schéma d'un dispositif  de démarrage automatique suivant le brevet  principal, au cas d'un moteur d'induction  triphasé à bagues avec commande par mani  pulateur;  La     fig.2    montre ce dispositif modifié  suivant la présente addition, en substituant  à la résistance additionnelle montée dans le  circuit de verrouillage la résistance des en  roulements des bobines des contacteurs de  marche ou d'inversion;  Les     fig.    3 et 4 représentent, en coupe  verticale et en élévation, un exemple d'exé  cution du relais d'accélération à courants  alternatifs suivant l'invention;

    La     fig.    5 montre le cas d'un moteur triphasé à  bagues avec un dispositif de démarrage dans  lequel la bobine de verrouillage de chaque  relais d'accélération est montée en série avec  la bobine de     manoeuvre    du contacteur précé  dent dans l'ordre de fermeture et dans lequel  les contacteurs opèrent eux-mêmes le ver  rouillage et le déverrouillage des relais res  pectifs;  La     fig.    6 illustre le     même    dispositif que  la     fig.    5, mais dans le cas du moteur shunt  à courant continu;

    La     fig.    7 comporte, dans le cas du mo  teur triphasé à bagues, l'excitation des bo  bines de réglage des relais d'accélération pour  un courant proportionnel au courant     stato-          rique    du moteur et le     shuntage    des contacts  auxiliaires des relais par les contacteurs, en  vue de supprimer les vibrations des relais en  fin de démarrage et les battements des con  tacteurs en cas de pointes de courant.

   La  commande du moteur s'effectue ici par des  boutons poussoirs;  La     fig.    8 montre un autre mode de ver  rouillage électrique des contacteurs et des  relais entre eux pour assurer la fermeture  des contacteurs dans l'ordre voulu; le système  est représenté, à titre d'exemple, dans le cas  du moteur triphasé à bagues à commande  par boutons poussoirs et l'alimentation des    bobines de verrouillage et des bobines de  réglage des relais d'accélération se fait ici  encore par un courant proportionnel au cou  rant du stator du moteur.  



  Dans toutes ces -figures, le circuit princi  pal est indiqué en traits forts, les circuits  de contrôle, se subdivisant en circuits de  commande, de     manoeuvre    et de verrouillage,  sont en traits fins. Les contacteurs intercalés  sur le courant principal entre l'interrupteur  général et le moteur seront appelés contac  teurs de marche et aussi contacteurs d'inver  sion dans le cas de moteurs à marche réver  sible.

   Les contacteurs servant à mettre pro  gressivement en court-circuit les résistances  de démarrage sont dits     contacteurs    de dé  marrage et à chacun d'eux est associé un  relais d'accélération, comme il a été dit au  brevet principal et désigné par le même in  dice; ainsi le relais<I>Rai</I> correspond au con  tacteur de démarrage     Cdi   <I>;</I> le relais<I>Rat</I> au       contacteur        CV=    et ainsi de suite.

      Les     contacteurs    de marche ou d'inversion,  de même que ceux de démarrage, sont du type  shunt, c'est-à-dire à une seule bobine de     ma-          naeuvre    en fil fin; ils sont représentés sché  matiquement par leurs contacts principaux,  leur bobine de soufflage magnétique en série  avec lesdits contacts principaux, leur bobine  de     manoeuvre    et leurs interrupteurs auxiliaires  (contacts auxiliaires), en nombre variable  suivant le cas.

   Ces     interrupteurs        auxiliaires     sont ici sans exception du type à ouverture,  c'est à-dire que leurs contacts sont séparés  lorsque le     contacteur    est ouvert, mais sont,  lorsque le contacteur est fermé, reliés     métal-          liquement    entre eux par une pièce de contact,  généralement en forme de disque, solidaire  de l'armature mobile du contacteur, mais isolée  électriquement de ladite armature. Le sens  de rotation de l'organe mobile des contac  teurs est donc indifférent     cri    soi pour la com  préhension des schémas.  



  Dans le cas du     courant    triphasé, les con  tacteurs de démarrage employés sont généra  lement du type bipolaire; les contacteurs de  marche ou d'inversion sont bipolaires ou tri-      polaires suivant que, dans la position d'arrêt,  l'on peut ou non laisser l'une des phases du sta  tor reliée à la ligne. La liaison mécanique des  deux ou trois éléments des contacteurs est       indiquée    par les traits en     tireté.    Normale  ment, on se contente de contacteurs bipolaires.  



  Le dispositif de démarrage de la     fig.    1 est  représenté et sera décrit ci-après pour faciliter  la suite de l'exposé; il n'est autre en     effet     que celui qui a été décrit au brevet principal,  appliqué au cas du courant triphasé et utili  sant des relais d'accélération ayant des cons  tantes magnétiques et électriques     choisies    de  telle sorte que     l'effort    exercé sur l'armature  par leur bobine à fil fin (bobine de verrouil  lage) soit suffisant, non seulement pour main  tenir attiré, mais aussi pour attirer l'ensem  ble de l'équipage mobile du relais sans le  secours d'aucun autre dispositif.  



  Suivant le brevet principal, cette bobine  de verrouillage sera     rendue    inopérante au mo  ment voulu en la fermant en court-circuit  sur elle-même, comme il a été dit déjà et  dans un autre but qui sera expliqué plus loin.  A la     fig.    1, le circuit principal partant des  barres du tableau comporte un     interrupteur     principal<B>19,</B> puis sur chaque pôle un fusible       F    et sur deux des phases un relais à maxima       RM,        RJ1,    destinés à protéger le moteur  contre une augmentation inadmissible de l'in  tensité.

   L'un des relais RU est relié direc  tement à l'une des bornes du stator du mo  teur M, tandis que les deux autres phases  se bifurquent de manière à traverser soit le  contacteur d'inversion bipolaire     Criai,    soit le  contacteur d'inversion bipolaire     Cni2    suivant  le sens de marche désiré. Après les contac  teurs, les deux branches de chaque phase se  relient,     comme    indiqué au dessin, pour aboutir  respectivement aux deux autres bornes du  stator du moteur.  



  Les balais du rotor sont reliés respecti  vement aux phases de la résistance de dé  marrage<I>R D;</I> les phases de cette résistance  sont divisées en sections aux points marqués  <I>D, L',</I>     F,   <I>Di, Fi,</I>     Fi    etc... de manière à  pouvoir être mises graduellement en     court-          circuit    par la fermeture des contacteurs de    démarrage     Cdi,        Cd2,        Cde    etc... prévus ici  comme contacteurs bipolaires et intercalés  sur deux phases, tandis que la troisième  phase ,aboutit à travers la bobine de réglage  d'un relais à un point neutre commun aux  trois phases.  



  Le circuit de contrôle qui peut être ali  menté par une source indépendante, mais  aussi comme la     fig.    1     l'indique,    par une dé  rivation entre deux fils de ligne du réseau,  est constitué comme il est dit au brevet prin  cipal;

   protégé par deux fusibles Fi, F2, il  est subdivisé en deux circuits    1  Le circuit de     manoeuvre    des contac  teurs, qui part du fusible     F1    et alimente,  d'une part, les bobines des contacteurs d'inver  sion     Cnii,        Cn2,    d'autre part, les bobines des  contacteurs de démarrage     Cdi,        Cd2    etc... re  liées par une de leurs extrémités aux tou  ches c,<I>d, e, f,</I> du manipulateur à travers  les contacts marqués respectivement des mê  mes lettres sur les relais d'accélération<I>Rai,</I>  Rat etc...

   Ce circuit se ferme par la     manceu-          vre    du manipulateur; en effet, la touche h de  cet appareil est reliée à la borne h du relais  à minima     Rm;    lorsque le relais     Rin    attire  son armature, les deux bornes     g    et h du relais  sont reliées     métalliquement    entre elles et à  la phase médiane L2 du réseau à travers les  contacts des deux relais à maxima     RM.     



       2     Le circuit de verrouillage des relais,  partant du fusible Fi à travers la résistance  additionnelle Ri pour alimenter en série les  bobines de verrouillage à fil fin des relais  d'accélération<I>Rai, Rat,</I> etc... allant ensuite  à la bobine du relais à minima     Rni,    reliée  par sa borne h à la borne h du manipulateur,  puis par la borne g du même manipulateur à  la borne g du relais     Rm,    où le circuit de  verrouillage rejoint le circuit de     manoeuvre    et  se referme avec lui sur le fil de la phase  médiane L2 du réseau au-delà de F2.  



  La bobine de verrouillage de chacun des  relais d'accélération a ses deux extrémités  reliées respectivement à deux contacts auxi  liaires portés par le contacteur précédent dans  l'ordre de démarrage ou de fermeture, ce qui      permet à ce contacteur de la mettre en     court-          circuit    lorsqu'il se ferme, quel que soit le  sens de marche. Par exception, la bobine de  verrouillage du premier relais d'accélération  est reliée aux contacts auxiliaires de chacun  des contacteurs d'inversion<I>Ont,</I> et     Cya2,    ou  du contacteur de marche s'il s'agit d'un mo  teur non réversible.

      Outre le circuit de     manoeuvre    et le cir  cuit de verrouillage, le dispositif comporte  encore un troisième circuit à fil fin, qui sera  désigné sous le nom de circuit de     commande.     Ce circuit branché dans la     fig.    1, aux mêmes  points que les précédents,     comporte    les bo  bines de     manoeuvre    des contacteurs de mar  che ou d'inversion, montées en parallèle et  aboutissant respectivement aux deux touches  1 et 2 du manipulateur qui commandent la  marche, soit avant, soit arrière.

   Ce circuit  est ouvert quand la manette du manipulateur  est au zéro (arrêt); sur les positions de mar  che dans les deux sens, il est fermé à travers  l'un des segments correspondants du mani  pulateur, qui sont reliés électriquement entre  eux et avec les bornes     g    et     h.     



  Le manipulateur Ma est représenté déve  loppé dans sa position zéro ou d'arrêt, avec  cinq positions pour marche avant (à gauche)  et cinq pour la marche arrière (à droite).  



  Le fonctionnement est le suivant  1      Marche    avant. L'interrupteur     principal          1y    étant supposé fermé, le courant s'établit  dans le circuit de verrouillage à partir du  fusible     Fi,    en traversant la résistance addi  tionnelle Ri, les bobines à fil fin des relais  d'accélération     Rai,   <I>Rat</I> etc...

   le relais à mi  nima<I>Raya,</I> les bornes     h    et g du manipulateur,  la borne g du relais     Rrn    et les contacts des  relais à maxima     RIT1,    le relais à minima     R z     attire son armature et court-circuite les     cou-          ducteurs    allant aux bornes     h    et 9 du mani  pulateur.  



  Lorsqu'on met le cylindre du manipula  teur sur la position 1 A V, le courant de       manoeuvre    suit le parcours suivant: du fusible  Ri, par la bobine shunt du contacteur d'in  version     Cmi,    à la borne     l    du manipulateur,    de là à sa borne     h,    puis à la borne     h    du  relais     Rin,    et, par les contacts auxiliaires des  relais     Rrii    et     R < ll,    à la deuxième phase du  circuit principal après le fusible     I'a.     



  Le contacteur     Cuti    se ferme et établit le  courant sur le stator du moteur, qui démarre  avec toutes les résistances<B>BD</B> dans le cir  cuit du rotor. La fermeture de     Liai    a établi  le courant     dans    la bobine série du premier  relais d'accélération     Rai    (qui commande l'in  terrupteur c) et a mis en même temps en  court-circuit la bobine de verrouillage dudit  relais. Par suite de l'accélération du moteur,  la tension baisse entre les bagues dudit mo  teur et comme conséquence, le courant dimi  nue dans la résistance de démarrage ainsi  que dans la bobine série du relais Rai jusqu'à  la valeur minimum assignée par le réglage  de celui-ci.  



  Dès lors son armature retombe et ferme       l'interrupteur    en c. Si à ce moment on amène  le manipulateur sur la position 2, le courant  de     manoeuvre    traverse le contacteur     Cdi    et  le ferme, mettant ainsi en court-circuit la  section     DDi-I        Ti-M        i    de la résistance de  démarrage, ce qui détermine un à-coup de  courant et marque le début d'une nouvelle  période d'accélération du moteur.  



  La fermeture du contacteur     Cdi    ayant  d'autre part court-circuité la bobine shunt du  deuxième relais     Ptra2,    lorsque la vitesse aura  augmenté, l'armature de ce relais pourra re  tomber et fermer l'interrupteur d; le courant  de     manoeuvre    traversera donc le contacteur       Cd2    dès que le manipulateur sera sur la po  sition 3.  



  Le démarrage se poursuit ainsi     jusqu'à     ce que la fermeture du dernier contacteur  M ait mis hors circuit la dernière section de  la résistance de démarrage.  



  Le démarrage     s'effectue    exactement dans  les mêmes conditions si le levier du mani  pulateur est poussé. d'un seul coup et d'em  blée sur la position 5 AT'.  



  Pour arrêter le moteur, on ramène rapi  dement le cylindre du manipulateur en arrière  sur la position zéro; le courant de     manoeuvre         est coupé successivement dans les divers  contacteurs de démarrage, ce qui les ouvre  et remet progressivement en circuit les résis  tances de démarrage, puis il est coupé dans  le contacteur de marche avant     Chai,    ce qui  coupe le courant du stator. L'ouverture des  contacteurs remet en circuit également les  bobines de verrouillage des relais, et ces der  niers se retrouvent verrouillés à nouveau, le  tout dans l'ordre inverse de celui qui a été  observé .au démarrage.  



  Pour la marche arrière, on amène le cylin  dre du manipulateur sur la position 1 AR; le  courant de     manoeuvre    traverse alors la bobine  shunt du contacteur d'inversion     Cm2    ce qui  inverse le sens du champ tournant créé dans  le stator du moteur; en même temps, la bobine  de verrouillage du relais d'accélération<I>Rai</I> se  trouve court-circuitée par l'interrupteur auxi  liaire de     Cm2   <I>;</I> le relais<I>Rai</I> est ainsi déverrouillé  et permet la fermeture du contacteur de démar  rage     Cdi,    dès     qu'on    amène la manette du mani  pulateur sur la position 2<I>AR,</I> pourvu toutefois  que le moteur ait pris assez de vitesse pour  que le courant du rotor soit retombé à la  valeur minimum prévue.

   Le démarrage se  continuera dans ce sens de marche comme  il a été expliqué plus haut pour la marche  avant. L'arrêt s'obtient encore de la même  manière que précédemment en ramenant rapi  dement à zéro la manette du manipulateur.  



  Le démarrage     s'effectue    normalement;  quelle que soit la façon dont on actionne la  manette du manipulateur; ainsi le moteur  étant en pleine marche dans un sens, on  peut sans inconvénient ramener     brusquement     ladite manette à la dernière position de mar  che inverse; l'opérateur ne peut que ralentir  la cadence du démarrage en arrêtant plus ou  moins longtemps sa manette sur les positions  intermédiaires; il ne peut l'accélérer.  



  Le     manipulateur    peut naturellement se  remplacer par un simple interrupteur à bouton  d'arrêt et un de marche pour chaque sens,  ou bien par tout autre organe analogue en  usage dans les démarreurs automatiques, in  terrupteurs de fin de course, interrupteurs à         flotteur    etc... comme il a été dit au brevet  principal.  



  Comme il a été expliqué également, le  fonctionnement du moteur est impossible si  le circuit de verrouillage n'est pas en bon  état.  



  Le dispositif représenté par le schéma de  montage     (fig.2)    est une simplification du  précédent, suggérée par le désir de supprimer  la résistance additionnelle     Ri,    qui présente  des difficultés de réalisation dans le cas du  courant alternatif.  



  En     effet,    les bobines de verrouillage absor  bent une tension relativement élevée pour un  courant admissible dans le circuit de     contrôle     ou de     man#uvre.    On a donc été amené à  connecter, suivant l'invention, également en  série dans le circuit de verrouillage, la bo  bine de     manoeuvre    du contacteur de marche  ou d'inversion qui régit le sens de marche  utilisé. Son impédance remplace dans ce cir  cuit celle de la résistance additionnelle sup  primée.  



  A la     fig.    2, le circuit principal du stator  et celui du rotor sont identiques à .ceux de  la     fig.    1. Le circuit de     manoeuvre    alimentant  les contacteurs de démarrage part du fil de  phase La à travers le fusible     F2,    se divise  en deux branches parallèles comportant cha  cune une coupure contrôlée par un interrup  teur auxiliaire s'ouvrant et se fermant en  même temps qu'un des contacteurs de marche  ou d'inversion     (représenté    à droite de     CWi    et  de     Cn2    respectivement);

   puis les deux bran  ches se rejoignent pour se diviser comme  dans le cas de la     fig.    1 entre les bobines de       manoeuvre    des contacteurs de démarrage et  arriver par les contacts auxiliaires<I>c, d, e, f</I>  des relais d'accélération, aux bornes c,<I>d, e,</I>  f du manipulateur. Lorsque la manette du  manipulateur est sur l'une quelconque des  positions de marche, le circuit se complète  par les segments du cylindre, la borne h, du  manipulateur, de là à la borne h et à la borne       g    du relais à minima     Rm,    enfin à travers  les contacts auxiliaires des relais à maxima       RM,    et le fusible     F2,    sur la phase     L2    du  réseau.

        La borne     g    du manipulateur est reliée à  la borne<I>g</I> du relais à minima     Rin,    et l'extré  mité de la bobine de ce relais opposée<I>à</I>     h.     est reliée au fusible Fi.  



  Le circuit de verrouillage va du fusible  Fi à la bobine de verrouillage du relais     Rai,     traverse toutes les bobines de verrouillage en  série, puis se confond avec le circuit de com  mande, c'est-à-dire se bifurque pour alimenter  les     bobines    de     man#uvre    des contacteurs de  marche ou d'inversion     Cni,        Cnas    et de là par  les touches 1 et 2 du manipulateur, se ferme  par la touche     )a    sur la phase L2 du réseau  à travers     F2    dès que le manipulateur est sur  l'une des positions de marche.

   La résistance  de la bobine du contacteur de marche actionné  est donc substituée, dans le circuit de ver  rouillage, à la résistance additionnelle R de  la     fig.    1.  



  Comme dans le cas de la     fig.    1, chaque  contacteur de démarrage court-circuite, en  se fermant, la bobine de verrouillage du re  lais suivant dans l'ordre de fermeture; celle  du premier relais Rai est, ici encore,     court-          circuitée    par le contacteur de marche ou  d'inversion qui régit le sens de marche con  sidéré.  



  Le dispositif fonctionne comme suit:  L'interrupteur général     ly    étant fermé, les  circuits principaux et de contrôle ne sont       parcourus    tout d'abord par aucun courant,  jusqu'à ce qu'on     man#uvre    le manipulateur.  Cependant, le relais à minima se trouve en  circuit par les bornes     g    et     la    du manipulateur  et met en contact ses deux bornes g et     h.     Supposons que l'on amène la manette du  manipulateur sur la position 1 A V. Le cou  rant s'établit aussitôt dans le circuit de com  mande et de verrouillage, les touches     l    et     h     du manipulateur étant reliées alors par le  cylindre.

   Toutes les bobines de verrouillage  des relais d'accélération reçoivent du courant  en même temps que la bobine de     man#uvre     du contacteur d'inversion     Cnai;    les relais  coupent le circuit de     man#uvre    en c,<I>d, e, f,</I>  empêchant ainsi la fermeture des contacteurs  de démarrage, tandis que le contacteur     Crni     se ferme et établit, d'une part, le courant sur    le moteur, et que, d'autre part, il ferme ses  deux interrupteurs auxiliaires.

   Le moteur dé  marre, en même temps la bobine de verrouil  lage de     Rai    est court-circuitée et le circuit  de     manoeuvre    se trouve rétabli aux contacts  auxiliaires de droite du contacteur     Cmi.    Dès  que     l'à-coup    de courant a cessé l'armature  de relais     Rai    retombe et ferme en c, le cir  cuit de     manoeuvre.    Le contacteur de démar  rage Mi peut donc être excité dès que la  manette du manipulateur est amenée sur la  position 2;

   à ce moment, il se ferme et met  en court-circuit les sections     DDi,        EEi,        FF,     de la résistance de démarrage, en même  temps qu'il déverrouille le relais suivant,<I>Rat.</I>  L'armature de celui-ci ne retombe que lorsque  l'à-coup de courant produit à la fermeture  de Mi a cessé et que le moteur a de nou  veau accéléré son allure. Le démarrage se  poursuit     ainsi    jusqu'à la mise cri court-circuit  complète de<I>RD</I> par la fermeture du contac  teur de     Cd4.     



  Toutes les observations faites dans le  cas de la     fig.    1 pour l'arrêt, la marche arrière,  la possibilité d'intervention de l'opérateur,  sont valables également dans celui de la     fig.    2.  



  Dans ce dernier cas, toutefois, lorsqu'il  faut prévoir la possibilité du réglage de la  vitesse, il y a lieu de mettre en parallèle  avec les bobines des contacteurs d'inversion  une résistance auxiliaire ayant pour but de  maintenir dans les bobines de verrouillage le  courant nécessaire à l'attraction sur toutes  les positions du manipulateur.  



  Dans les deux cas, l'élimination des bo  bines de verrouillage se fait par     court-          circuitage    de ces bobines.  



  Les     fig.    3 et 4 montrent un exemple d'exé  cution du relais d'accélération à courant alter  natif. Il comporte un bâti en fonte 11 fixé  directement au tableau par des vis 12 et  dans la branche supérieure duquel est vissé  un noyau fixe 13 en métal magnétique, dont  l'extrémité inférieure passe dans un évide  ment cylindrique ménagé dans la branche  inférieure du bâti, de manière à laisser un  certain     entrefer    fixe et vient affleurer la base  dudit bâti.      Le noyau 13 porte un solénoïde 14 par  couru par le courant principal ou par un  courant proportionnel au courant principal.

   A  la partie     supérieure,    il s'évase pour la fixation  d'une chambre fermée 15 en acier ou en fonte,  contenant une bobine 16 dite de verrouillage,  munie d'un enroulement en fil fin dont les  extrémités sont représentées en 16'. Cet en  roulement est calculé de telle sorte que l'ac  tion de la bobine 16 soit     suffisante    à elle  seule non seulement pour maintenir attiré,  mais aussi pour attirer l'ensemble du système  mobile sans le secours d'aucun dispositif  mécanique ou autre. La partie du noyau com  prise entre les bobines 14 et 18 est évidée  et alésée à un diamètre égal au diamètre  intérieur de la bobine.

   Dans le logement  ainsi formé vient s'adapter un tube mince  en laiton ou en cuivre 17, dans lequel peut  se déplacer un noyau 18 en métal magné  tique solidaire d'une tige de laiton 19 qui  traverse de part en part le noyau 13 et le  couvercle à travers deux bagues ou fourrures  20, 21 en métal non magnétique, servant de  guidage à chaque extrémité.  



  Une bague 22 en métal non magnétique  est interposée entre le couvercle et le noyau  18 pour éviter tout risque de collage et  assurer le retard au déclenchement.  



  Sur la tige de laiton 19 se trouve gou  pillé un manchon -fileté 23 en laiton, sur       lequel    peut se déplacer une armature mobile  en métal magnétique, dont la hauteur se  règle de manière à laisser entre elle et la  face intérieure du bâti 11, un entrefer déter  miné. La position de cette armature est as  surée par un frein 25.  



  Au-dessous du manchon fileté 23, la tige  19 passe entre les branches d'un levier coudé  26 portant un ressort 27 destiné à amortir  les vibrations. Une bague d'arrêt 28 goupillée  sur la tige 19 assure l'entraînement du levier  26.  



  Ce levier, articulé sur la chape 29, porte  sur sa branche inférieure un disque en char  bon 30, isolé dudit levier.  



  L'entraînement du disque 30 vers les  contacts fixes 31, également en charbon, se  <B>7</B>    fait au moyen d'un ressort en hélice 32. Ce  ressort a pour fonction d'éviter toute rupture  de contact du fait des vibrations et des  chocs dus aux appareils, contacteurs et relais  montés sur la même charpente.  



  Toutes les parties métalliques traversées  par le flux sont convenablement divisées pour  éviter l'échauffement<B>dû</B> aux courants para  sites. La bague de laiton 22 toutefois n'est  pas fendue.  



  Les dispositifs décrits précédemment pré  sentent en commun cette particularité que  la bobine de verrouillage du premier relais  d'accélération se trouve mise en circuit et  hors circuit par le jeu des contacteurs de  marche ou d'inversion. Or, on peut considérer  ces derniers comme précédant le premier  contacteur de démarrage dans l'ordre de fer  meture. On en arrive donc logiquement à  appliquer le même principe à tous les autres  relais d'accélération.  



  La     fig.    5 montre la réalisation d'un tel  dispositif; la bobine de verrouillage de cha  que relais     d*accélération    se monte en série  avec la bobine de     manoeuvre    du contacteur  précédent dans l'ordre de fermeture (par  exemple la bobine de verrouillage de Rat en  série avec la bobine de     manoeuvre    du con  tacteur     Cdi    et ainsi de suite en considérant  comme tels les contacteurs de marche ou  d'inversion et tous les contacteurs, sauf le  dernier, sont munis de contacts auxiliaires à  l'aide desquels ils opèrent eux-mêmes le ver  rouillage et le déverrouillage des relais res  pectifs.  



  On sait que dans un électro-aimant quel  conque à courant alternatif, comme en géné  ral dans tout circuit magnétique à entrefer  variable et excité par du courant alternatif,  le courant dans la bobine varie en raison  directe de l'entrefer; il est maximum au  début de l'attraction et retombe à la fin de  l'opération à une faible fraction de sa valeur  primitive, fraction qui dans les contacteurs uti  lisés est d'environ un huitième. Les relais d'ac  célération employés étant à faible course et leur  armature n'ayant qu'une faible inertie, on a      songé à utiliser ici la pointe de courant qui  se produit au début de l'enclenchement des  contacteurs pour réaliser dans les relais une  attraction rapide de l'armature.

   Les contac  teurs opèrent dès lors, comme il est dit plus  haut, eux-mêmes le verrouillage et le déver  rouillage des relais d'accélération respectifs  en utilisant la pointe de courant qui se pro  duit au début de l'enclenchement desdits  contacteurs, pour réaliser dans les relais une  attraction rapide de l'armature.  



  A la     fig.5,    les contacteurs d'inversion  sont tripolaires, ceux de démarrage sont bi  polaires; chacun n'a qu'une bobine de     ma-          noeuvre.    Les contacteurs d'inversion ont cha  cun un interrupteur auxiliaire pouvant court  circuiter la bobine de verrouillage du premier  relais d'accélération     Rai;    tous les     contacteurs     de démarrage, sauf le dernier     Cd3,    ont deux  interrupteurs auxiliaires solidaires, isolés entre  eux et isolés du contacteur; ils sont repré  sentés superposés:

   celui du haut du contac  teur     Cdi,    par exemple, court-circuite en se  fermant la bobine de verrouillage du relais  <I>Rat</I> et ainsi de suite, celui du bas permet,  en se fermant, l'alimentation du contacteur  suivant dans l'ordre de fermeture; le dernier  contacteur     Cds    ne comporte aucun interrup  teur auxiliaire.    Le manipulateur est indiqué schématique  ment par ses différentes bornes, qui peuvent  être reliées diversement si l'on fait tourner  au moyen de la manette la pièce métallique  en forme de secteur qui est montée     concen-          triquement    aux bornes.

   Il comporte une po  sition d'arrêt, et, pour chaque sens de mar  che, deux positions de travail, qui sont mon  trées à part au bas de la figure; dans toutes  les positions que peut prendre la manette,  la borne     h.    du manipulateur reste en contact  avec le secteur métallique.  



  Les circuits de contrôle sont branchés  entre les phases     L2    et La, commandés par  un interrupteur bipolaire la et protégés par  deux fusibles Fi<I>F2.</I>  



  Le circuit de     manoeuvre    part du fusible  Fi et comporte des dérivations alimentant    les bobines de     manoeuvre    des contacteurs de  démarrage et portant chacune deux coupures:  ainsi la dérivation alimentant     Cds    passe par  l'interrupteur auxiliaire du relais d'accéléra  tion<I>Ras</I> et l'interrupteur auxiliaire     inferieur     du contacteur précédent     Ca'2;    toutes ces déri  vations sont réunies à une même borne     2#     du manipulateur.

   Le circuit de verrouillage  se     greffe    sur le circuit de     manoeuvre    après le  fusible Fi, traverse la bobine de verrouillage  du premier relais d'accélération     Rai    et se  bifurque pour alimenter les contacteurs de       marche    ou d'inversion, l'une des branches  aboutissant par     Cuti    à la borne     p,    l'autre  par     C 22    à la borne     q    du manipulateur.  



  Le relais à minima     Rm.    est monté comme  dans la     fig.    2 entre les phases L2 et     Ls    du  réseau, ses bornes y et     h    étant reliées res  pectivement aux bornes du même nom du  manipulateur, qui sont reliées à l'arrêt comme  dans les exemples     précédents.     



  Le fonctionnement est le suivant  Les interrupteurs     ly    et la étant     fermés     et le manipulateur à la position "arrêt4', le  relais à minima se trouve relié aux fils     L::     et     Ls    à travers les contacts     g    et     h.    du ma  nipulateur et les contacts auxiliaires fermés  des deux relais à maxima     RIZ;    il est donc  excité; il attire son armature et met en       communication    ses bornes     g    et     h..     



  Si l'on amène alors le manipulateur sur  la position lavant, on relie par le secteur  métallique les bornes     j)    et     h    du manipulateur,  tandis que la liaison entre ces secteurs et  la borne     g    se trouve interrompue.

   Le circuit  commun de commande et de verrouillage est  établi à travers la bobine de verrouillage du  premier relais d'accélération     Rai,    la bobine  de     manoeuvre    du contacteur de marche avant       Cirii,    le contact     p,    le secteur et le contact       h.    du manipulateur, les contacts     h    et y du  relais à     minirna    et ceux des relais à maxima;

    dès lors le contacteur     Ciiti    se ferme, établit  le courant sur le stator du moteur; ce dernier  démarre.<B>En</B>     mème    temps qu'il s'est fermé,  le contacteur     C ti   <I>a</I> fermé son interrupteur  auxiliaire et déverrouillé le premier relais  d'accélération     Rai    en mettant en court-circuit      sa bobine de verrouillage;. il a ainsi préparé,  sans l'obliger, le fonctionnement du contac  teur de démarrage<B>Mi.</B> D'autre part, là-coup  de courant dans le rotor a fait soulever les  armatures des relais d'accélération et coupé  ainsi le circuit des bobines de     manoeuvre    des  contacteurs de démarrage.

   Dès que le courant  dans le rotor est revenu à la valeur minima  prévue, le relais     Rai    retombe et ferme la  coupure prévue entre ses contacts auxiliaires,  préparant le passage du courant dans la bo  bine du contacteur de démarrage     Cdi    et dans  la bobine de verrouillage du relais d'accélé  ration Rat.

   Les choses restent en l'état jus  qu'à ce que l'opérateur ait amené la manette  du manipulateur sur la position     2-avarrt.    Cette       manaeuvre    relie les plots     p    et     h.    du manipu  lateur à son plot     7 ;    le circuit de     man#uvre     du contacteur     Cdi    se trouve complété par la  liaison     h-h;    la bobine de verrouillage de  <I>Rat</I> est excitée, ce relais est momentanément  verrouillé;

   mais le contacteur     Cdi    se ferme  aussitôt, met en court-circuit la première  section des résistances de démarrage<I>RD,</I> ce  qui détermine un nouvel à-coup de courant,  mais ferme d'autre part en même temps ses  deux interrupteurs auxiliaires, dont l'un dé  verrouille le relais<I>Rat</I> en court-circuitant sa.  bobine de verrouillage, tandis que l'autre  ferme la coupure     correspondante    du circuit  de     manoeuvre    du contacteur     Cd2.    Le relais       Rat    retombe graduellement à mesure que le  moteur s'accélère et dès que l'intensité dans  le rotor est revenue à la valeur minimum  prévue, il ferme la deuxième coupure du  même circuit.

   Comme le manipulateur reste  sur la position 2, le contacteur de démarrage       Cd2    se ferme à son tour; à partir de ce mo  ment, le démarrage se poursuit automatique  ment jusqu'à la fermeture du dernier contac  teur     Cds,    qui met cri court-circuit la dernière  section des résistances de démarrage.  



  Après ce qui précède, il paraît superflu de  s'étendre davantage sur le fonctionnement du  dispositif pour l'arrêt du moteur et la marche  arrière; dans cette dernière, le point     p    du  manipulateur est remplacé par le point     q,    ce  qui permet la fermeture du     contacteur    de    marche arrière     Gna2    dès que la manette est  amenée sur la position 1 arrière.  



  Le démarrage serait entièrement automa  tique et s'opérerait à une allure indépendante  de l'opérateur dans le cas où l'on amènerait  d'un seul coup la manette de la position  arrêt à la position 2 avant ou arrière; il en  est de même de l'inversion de marche si l'on  passe     brusquement    de la position, 2 avant à  la position 2 arrière ou vice-versa.  



  L'opérateur conserve seulement la faculté  de rester ou de revenir sur la première po  sition de marche avant ou arrière et de re  tarder le démarrage, une seule section des  résistances de démarrage étant mise en     court-          circuit    par le contacteur     Cdi.     



  Le dispositif qui vient d'être décrit pour  les moteurs à courant triphasé s'applique  également et sans difficulté aux moteurs à  courant continu; pour un moteur shunt, par  exemple, on obtient le schéma de la     fig.    6,  où les contacteurs d'inversion sont bipolaires  et les contacteurs de démarrage unipolaires;

    chacun d'eux n'a qu'une seule bobine de         manoeuvre.     Le circuit principal partant de , la barre  du tableau, comporte un     interrupteur    bi  polaire     Ig    puis successivement un fusible     F     et     Lui    relais à maxima     RIVI    protégeait le mo  teur contre une augmentation de courant inad  missible; ensuite il se     bifurque    en vue de  permettre la marche du moteur dans les  deux sens :

   ainsi le contacteur bipolaire     Crni     étant supposé fermé, par exemple, le circuit  s'établit par     la,    moitié gauche dudit contac  teur, la borne P du moteur, puis sa borne N,  la moitié droite du contacteur; tandis que si  c'est le     contacteur    d'inversion     CW2    qui est  fermé, le circuit comprend la moitié gauche  du contacteur     Cnu,    la borne N du moteur,  puis sa borne P et la moitié droite de     Crn2;

       les deux branches se rejoignent ensuite, après  quoi le circuit comprend les résistances de dé  marrage<I>RD</I> et les bobines série (ou de ré  glage) des relais d'accélération et retourne à  l'autre pôle du réseau à travers     ni,    second  relais à maxima<I>RH</I> et un second fusible     F.         Chaque section de la résistance de dé  marrage<B>BD</B> peut être court-circuitée par un  contacteur     M   <I>...</I>     Cd4    qui relie l'extrémité amont  de cette section à la borne d'aval de la bobine  série du relais d'accélération correspondant.

    E est     l'enroulement    de champ en dérivation  du moteur, qui est branché avant les contac  teurs de marche, le champ devant être excité  avant que l'induit ne reçoive du courant.     RP     est la résistance de protection bien connue  de l'enroulement de champ.  



  Les circuits de contrôle sont supposés ici  alimentés par une source de courant indé  pendante; ils sont commandés par l'inter  rupteur bipolaire<I>Ta</I> et protégés par des fu  sibles Pi     Fz;    le montage de ces circuits de  contrôle est identiquement le môme que dans  le cas de la     fig.    5.

   Chaque contacteur d'in  version est pourvu d'un interrupteur auxiliaire  pouvant court-circuiter la bobine de verrouil  lage du premier relais d'accélération     Pa;1    ;  tous les contacteurs de démarrage, sauf le  dernier M<I>,</I> possèdent deux interrupteurs  auxiliaires solidaires, isolés entre eux et isolés  du contacteur; ils sont représentés superpo  sés: celui du haut du contacteur     Cdi    par  exemple- court-circuite, en se fermant, la  bobine de verrouillage du relais<I>Ras</I> et ainsi  de suite; celui du bas permet, en se     fer-          rnant,    l'alimentation du contacteur suivant  dans l'ordre de fermeture. Le dernier contac  teur     Cd4    ne comporte aucun interrupteur auxi  liaire.  



  Le manipulateur     Ald    est indiqué schéma  tiquement par ses     différentes    bornes, qui peu  vent être reliées diversement si l'on fait tourner  au moyen de la manette la pièce métallique  en forme de secteur qui est montée     concen-          triquement    aux bornes. Il comporte une posi  tion d'arrêt et, pour     chaque    sens de marche,  deux positions de travail, qui sont montrées à  part au bas de la figure; dans toutes les posi  tions que peut prendre     la,    manette, la borne       h    du manipulateur reste en contact avec le  secteur métallique.  



  Le circuit de     manmuvre    part du fusible  Fi; il comporte des dérivations alimentant  les bobines de     manoeuvre    des contacteurs de    démarrage et comportant chacune deux cou  pures: ainsi la dérivation alimentant     Cclr     passe par     l'interrupteur    auxiliaire du relais  d'accélération     Rfti    et l'interrupteur auxiliaire  inférieur du contacteur précédent     Cds;    toutes  ces     dérivations    sont reliées à une même     borne     r du manipulateur.  



  Le circuit de verrouillage se     greffe    sur le  circuit de     manoeuvre    après le fusible Fi, tra  verse la bobine de verrouillage du premier  relais d'accélération     Pirr,    et se bifurque pour  alimenter les contacteurs de marche ou d'in  version, l'une des branches aboutissant par       Crrtr    à la borne     p,    l'autre par     Crrz2    à la borne  q du manipulateur.  



  Le relais à minima est monté comme  précédemment     entre    les deux pôles de la  source qui alimente les circuits de contrôle,  ses bornes     g    et     h.    étant reliées respectivement  aux bornes de même nom du manipulateur,  qui sont reliées à l'arrêt comme dans les  exemples     précédents.     



  Les exemples donnés à propos de la     fig.    5  permettent de     comprendre    sans aucune diffi  culté le fonctionnement du dispositif.  



  Dans tous les dispositifs à courant alter  natif décrits précédemment, les bobines série  des relais     d'accélération    sont alimentées d'une  façon générale par le courant du rotor du  moteur. Or on sait que la fréquence de ce  courant varie avec la vitesse du moteur; il       cri    résulte qu'à la fin du démarrage, où le  glissement est     devenu        très    faible, ces bobines  travaillent avec des fréquences tout à fait  basses, de sorte que la bobine série du der  nier relais soumise à ce courant imprime à  l'armature de ce relais des vibrations très  accentuées et gênantes.

   On supprime ces vi  brations     cri    alimentant les bobines série (aussi  appelées bobines (le réglage) des relais par  un courant proportionnel au courant du stator  et obtenu par l'intermédiaire' d'un transfor  mateur d'intensité, à moins que l'intensité et  la tension du stator      e    permettent     l'alirrien-          tation    directe.  



       D'autre    part, comme les bobines de ré  glage des relais d'accélération restent constam-      ment en circuit, leur     effort    d'attraction est  soumis à toutes les fluctuations du courant  principal, de sorte due s'il se produit des  pointes de courant les relais peuvent couper  intempestivement le circuit des bobines de       manoeuvre    des contacteurs de démarrage et  occasionner ainsi des battements, c'est-à-dire  des successions d'ouvertures et de fermetures  desdits contacteurs.

   Cet     inconvénient    s'évite  en dotant chacun des contacteurs de démar  rage d'un interrupteur auxiliaire     supplémen-          mentaire    monté de manière à pouvoir shunter  les contacts auxiliaires du relais correspon  dant et à annuler ainsi l'action du relais une  fois le contacteur fermé.  



  Les     fig.    7 et 8 s'appliquent à un démar  rage     automatique    à commande par interrup  teurs à bouton poussoir, mais il reste entendu  que le dispositif convient au même titre     pour     les démarrages semi-automatiques tels que  celui de la     fig.    5.  



  La     fig.    7 montre un montage destiné à  supprimer les vibrations des relais d'accélé  ration en fin de démarrage, ainsi que les  battements des contacteurs lorsqu'il se pro  duit des pointes de courant au moteur.  



  Les contacteurs de marche ou d'inversion,  de même que les     contacteurs    de démarrage,  sont montés comme à la     fig.    5, avec cette  seule     différence    que les bobines série ou de  réglage des relais d'accélération sont alimen  tées en     série,    soit par le courant total d'une  phase     Ls    du stator, soit par une fraction de  ce courant, obtenue généralement par l'inter  médiaire d'un transformateur     d'intensité.    Ce  transformateur, figuré en pointillé, à la     fig.    7,  devient indispensable dans le cas de moteurs  alimentés par du courant à haute tension  ou à forte intensité.

   Les bobines de réglage  des relais étant     toujours    ainsi alimentées à  la     fréquence    même du réseau, on n'observe  plus de vibrations gênantes.  



  Le circuit commun de commande et de  verrouillage part, ainsi que le circuit de     ma-          nceuvre,    du fil de ligne     L2,    traverse en série  les bobines de verrouillage des relais d'accé  lération<I>Ras, Rat,</I>     Rai,    puis se bifurque à    travers les bobines de     man#uvre    des contac  teurs     Cni,        Cni2;

      la branche alimentant     Cini     aboutit à la borne inférieure du bouton de  marche     B2,    la branche alimentant<I>Cm</I> aboutit  à la borne inférieure du bouton de marche  en sens inverse     Bs,    les bornes supérieures  de ces deux boutons sont reliées entre elles  et au fil de ligne     In    à travers trois coupures  en série, commandées l'une par un bouton  d'arrêt     Bi,    les autres par chacune un relais  à maxima     RZVI.    On peut évidemment dis  poser autant de boutons d'arrêt et de marche  qu'on le désire, en ayant soin de monter  tous les boutons d'arrêt en série,

   les boutons  de marche avant en parallèle entre eux et  les boutons de marche arrière également en  parallèle entre eux. Chaque contacteur d'in  version est muni de deux     interrupteurs    auxi  liaires représentés superposés. Les deux in  terrupteurs inférieurs sont montés en paral  lèle et, comme dans les dispositifs précédem  ment décrits, servent à mettre en court-circuit  la bobine de verrouillage du premier relais  d'accélération Rai lorsque l'un des contacteurs       Cnii    ou     Cm2    se ferme;

   les deux interrupteurs  supérieurs sont montés respectivement en  parallèle avec les boutons de marche avant  et arrière, de manière que ces boutons soient  shuntés par le contacteur correspondant en  même sens de marche, lorsque ledit contac  teur s'est fermé et que l'opérateur a cessé  d'appuyer sur le bouton. Ce système de com  mande est bien connu.  



  Il est à remarquer     que    les bobines de  verrouillage des relais, au lieu d'être asso  ciées, comme il vient d'être dit, en série  entre elles et avec les bobines de     man#uvre     des contacteurs de marche ou d'inversion  pourraient tout aussi bien se brancher d'après  1 a     fig.    5.  



  Le circuit de     manmuvre    des contacteurs  de démarrage part du fil de ligne     L2,    traverse  les bobines de     manmuvre    des contacteurs       Cdi,        Cd2,        Cds,    montées et., parallèle, chaque  dérivation présentant une coupure aux con  tacts auxiliaires du relais d'accélération cor  respondant et se ferme sur le fil de ligne Li.  Chaque contacteur de démarrage comporte un      interrupteur auxiliaire branché de part et  d'autre de la coupure de son circuit de     ma-          nceuvre,    de sorte qu'en se fermant, le contac  teur shunte les contacts de son relais d'accé  lération et annule ainsi l'action de ce relais.

    De cette manière, on empêche, comme il a  été dit au début, les battements des contac  teurs en cas de pointes de courant faisant  jouer     imtempestivement    les relais.  



  Tous les contacteurs de démarrage, sauf  le dernier     (Cda),    portent un deuxième inter  rupteur auxiliaire qui sert pour chacun d'eux  à court-circuiter, comme     précédemment    expli  qué, la bobine de verrouillage du relais d'ac  célération suivant dans l'ordre de fermeture.  



  Le fonctionnement du dispositif se com  prend sans peine  L'interrupteur général étant préalablement  fermé, supposons que l'on appuie sur le bou  ton de marche avant     Bz;    un courant s'éta  blit à partir du fusible Fil à travers les  bobines de verrouillage Ras, Ras,     Rai,    la  bobine de     manoeuvre        Cmi,    l'interrupteur     Ba,     le bouton d'arrêt Bi et les contacts auxiliaires  des relais à maxima     RÎII,    pour se fermer  la ligne Li. Les relais d'accélération attirent  leur armature et sont ainsi verrouillés, aucun       courant    ne peut traverser les bobines des  contacteurs de démarrage.  



  La bobine de contacteur     Cuti    étant excitée,  ce contacteur se ferme et ferme en même  temps ses interrupteurs auxiliaires, dont l'un  (celui du dessus) shunte le bouton de marche       Bz,    qu'on peut dés lors abandonner, tandis  que l'autre (celui de dessous) court-circuite la  bobine de verrouillage du premier relais d'ac  célération<I>Rai</I> et le déverrouille. Le moteur,  recevant du courant, démarre avec toutes les  résistances<B>BD</B> dans le circuit du rotor.

    L'à-coup de courant passé, la bobine de ré  glage du relais<I>Rai,</I> faiblit et finit par fermer  son interrupteur auxiliaire; le courant de       manceuvre    s'établit alors de     I'i    à travers la  bobine de     manceuvre    du contacteur de dé  marrage     C(li    et les contacts auxiliaires de       Rai,    pour se refermer sur la ligne Li.

   Le  contact     Cdi    se ferme, met eu court-circuit la  première section des résistances de démar-    rage; en même temps, par son interrupteur  auxiliaire     supérieur,    il     shunte    les contacts       auxiliaires    du relais     Rai,    dont l'action     N,e     trouve ainsi annulée pour le cas d'une pointe  accidentelle de courant, et par son interrup  teur auxiliaire inférieur,

   il court-circuite la  bobine de verrouillage du relais suivant     Raz.     L'armature de ce dernier ne reste donc plus  que sous     l'influence    du courant     statorique    ou  du courant     proportionnel    traversant sa bobine  de     réglage.    Quand le courant est de nouveau  revenu à sa valeur minimum,     l'armature        Ras     retombe, et établit le courant sur la bobine  de     manceuvre    du contacteur     CDz,    qui se  ferme,

   et le     démarrage    continue ainsi jusqu'à  ce que le     dernire    contacteur     Cdr    en se fer  rnant, ait mis en court-circuit les résistances  <I>RD</I> et shunté les     contacts    du relais     Ra:@.     



  Pour arrêter le moteur, on appuie sur le  bouton     B,;    le circuit de commande et (le  verrouillage étant coupé, le contacteur de mar  che     Cnii    s'ouvre, les contacteurs de démarrage  s'ouvrent et remettent successivement en cir  cuit les sections de la résistance de démar  rage. Le moteur ne recevant plus de courant       s'arrête    et tout est prêt pour un nouveau  démarrage.  



  La marche arrière s'obtient en appuyant  sur le bouton     Bs,    ce qui     permet    l'alimenta  tion du contacteur de marche<I>Cruz.</I>     1i    part  ce détail, tout se passe exactement comme il  vient d'être dit pour la marche avant.  



  Dans tous les montages proposés dans ce  qui précède ainsi que dans le brevet principal,  il est possible de supprimer les battements  des contacteurs,     lorsqu'il    se produit des pointes  de courant susceptibles de faire jouer intem  pestivement les relais d'accélération.

       A.    cet       effet,    on alimente aussi bien les bobines de  réglage des relais d'accélération, que leurs  bobines de verrouillage, à l'exception de     la     bobine de verrouillage du premier relais, par  le courant secondaire d'un transformateur       d'intensité    dont le primaire est intercalé en  série dans une phase du courant principal et  en verrouillant électriquement entre eux les  contacteurs et les relais de telle sorte qu'un      relais ne puisse permettre l'alimentation de  la bobine de     manoeuvre    de son contacteur,  tant que l'armature du relais précédent n'est  pas retombée.  



  La     fig.    8 montre un autre montage que l'on  peut adopter appliqué au cas du courant alter  natif, à titre d'exemple. Le circuit du stator  et celui du rotor sont disposés identiquement  comme dans le cas de la     fig.    7. Le circuit  de     manoeuvre    des contacteurs de démarrage  est branché également de la même manière  entre les lignes L2 et Li, mais toutefois avec  montage en série des contacts des relais et  sans.     shuntage    desdits contacts. Le circuit de  commande des contacteurs de marche ou d'in  version est le même qu'à la     fig.    7, avec cette  seule différence qu'il ne contient en série  avec ces contacteurs que la seule bobine de  verrouillage du premier relais d'accélération  <I>Rai.</I>  



  Par contre, toutes les bobines des relais,  à l'exception de la bobine de verrouillage du  premier, sont montées en série et d'une ma  nière alternée, c'est-à-dire dans l'ordre sui  vant: bobine de réglage de<I>Rai,</I> bobine de  verrouillage de<I>Ras,</I> bobine de réglage de  <I>Rat,</I> bobine de verrouillage de<I>Ras,</I> etc... en  terminant par la bobine de réglage du der  nier relais. Ce circuit est alimenté par un  courant de faible intensité, proportionnel au  courant principal absorbé par le moteur. Dans  le cas du courant alternatif, ce courant sera  obligatoirement pris au secondaire d'un trans  formateur d'intensité dont le primaire sera  intercalé sur une phase du stator; dans le  cas du courant continu, ce courant de faible  intensité sera emprunté à un shunt intercalé  sur le circuit principal du moteur.

   Comme il  a été dit plus haut, les contacts auxiliaires  des relais sont montés en série.  



  Les contacteurs et les relais sont dès  lors verrouillés entre eux électriquement et  cela sans nécessiter de contacts supplémen  taires sur les contacteurs; ainsi il faut obli  gatoirement que l'armature du premier relais  soit retombée pour que le deuxième relais  puisse alimenter son contacteur et ainsi de  suite.    La bobine de verrouillage du premier  relais d'accélération est court-circuitée par  l'un ou l'autre des contacteurs d'inversion  suivant le sens de marche choisi. L'inter  rupteur auxiliaire du contacteur     Cdi    court  circuite la bobine de réglage du premier re  lais et la bobine de verrouillage du deuxième.

    Le contact auxiliaire du contacteur     Cds        court-          circuite    la bobine de réglage du deuxième  relais et la bobine de verrouillage du troi  sième. Le contact auxiliaire du dernier con  tacteur de démarrage     Cda    court-circuite la  bobine de réglage du dernier relais.  



  L'interrupteur général étant fermé, sup  posons qu'on appuie sur le bouton de marche  avant     Bs.    Un courant s'établit à partir du  conducteur L2 par le fusible Fi à travers la  bobine de verrouillage du premier relais  d'accélération<I>Rai,</I> la bobine de manoeuvre  du contacteur de marche avant     Cmi,    les bou  tons de marche avant B2 et d'arrêt Bi et  les contacts auxiliaires des relais à maxima       R111    et aboutit à la phase Li.

   Le contacteur       Chai    se ferme. et établit le courant principal  sur le moteur, qui démarre, tandis que des  interrupteurs auxiliaires de     Cmi,    l'un shunte  le bouton B2 que l'on peut dès lors aban  donner, tandis     que    le deuxième shunte la  bobine de verrouillage de<I>Rai;</I> ce relais est  donc déverrouillé. Toutes les autres bobines des  relais alimentées par le transformateur sont  excitées; les relais venant au delà de Rai  sont verrouillés. Le contacteur de démarrage       Cdi    ne peut se fermer que lorsque le courant  du moteur est retombé à la valeur minima  permise et que la bobine de réglage du relais       Rai    a laissé retomber son armature.

   Alors       Cdi    se ferme et met en court-circuit une  partie des résistances de démarrage     RD,    mais  shunte en même temps la bobine de réglage  de<I>Rai</I> et la bobine de verrouillage de<I>Rat.</I>  Le moteur s'accélère à nouveau, tandis que  le relais<I>Rat</I>     e:t    déverrouillé, lorsque l'à-coup  de courant est passé, son armature, qui était  restée attirée retombe sur     ses    contacts, ce  qui permet l'alimentation du contacteur sui  vant et la continuation normale du démarrage  jusqu'à la fermeture du dernier contacteur     Cds.         L'arrêt s'obtient en appuyant sur le bou  ton d'arrêt Bi;

   la marche arrière s'obtient  en appuyant sur le bouton de marche arrière       Ba,    ce qui fait fermer le circuit principal  par le contacteur     CMZ    au lieu de     Cini   <I>;</I> le  démarrage     s'effectue    identiquement comme il  vient d'être dit pour la marche avant.  



  On remarque qu'à la fin du démarrage,  tous les enroulements des relais se trouvent  en court-circuit; dès lors, on peut sans in  convénient mettre également     cri    court-circuit  le secondaire du transformateur d'intensité.  Toutes les bobines étant rendues inopérantes,  il n'y a plus à craindre les battements des  contacteurs en marche normale.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Dispositif de démarrage pour moteurs électriques au moyen de contacteurs et de relais d'accélération, ces derniers comportant une bobine série dite de réglage et une bo bine à fil fin dite de verrouillage, suivant la revendication du brevet principal, caractérisé en ce que les relais d'accélération ont des formes et des dimensions telles que dans cha cun d'eux l'effort exercé sur l'armature par la bobine de verrouillage soit suffisant pour attirer et maintenir attiré l'ensemble de l'équipage mobile du relais sans le secours d'aucun autre dispositif.
    SOUS-REVENDICATION S 1 Dispositif de démarrage suivant la reven dication, caractérisé en ce que le circuit contenant en série les bobines de verrouil lage de tous les relais d'accélération contient, également en série, la bobine de manceu- vre du contacteur de marche qui régit le sens de marche utilisé.
    2 Dispositif de démarrage suivant la reven dication et la sous-revendication 1, pour moteur à courant alternatif à réglage de vitesse, caractérisé en ce qu'une résistance auxiliaire est montée cri parallèle avec chacune des bobines de manoeuvre des contacteurs de marche ou d'inversion, dans le but de maintenir dans les bobines de verrouillage des relais d'accélération l'in tensité de courant nécessaire à l'attraction de leur armature, quelle que soit la position du manipulateur. 3 Dispositif de démarrage suivant la reven dication,
    caractérisé en ce que la bobine de verrouillage de chaque relais d1accélé- ration est montée en série, avec la bobine de niancerivre du contacteur précédent dans l'ordre de fermeture, les contacteurs de marche ou d'inversion étant considérés à cet effet comme précédant le premier relais d'accélération et tous les contacteurs, sauf le dernier, étant équipés pour opérer " eux- mêmes le verrouillage et le déverrouillage des relais respectifs.
    4 Dispositif de démarrage suivant la reven dication, caractérisé en ce que les bobines de réglage des relais d'accélération sont influen cés par un courant proportionnel à celui du stator du moteur, clans le but d'empêcher les vibrations de leur armature en fin de démarrage. 5 Dispositif de démarrage suivant la reven dication et la sous-revendication 3, carac térisé en ce que chaque contacteur de démarrage est pourvu de contacts auxiliaires shuntant les contacts du .-elais d'accéléra tion correspondant, une fois le contacteur fermé, en vue de supprimer tout battement des contacteurs en cas de pointes de cou rant.
    G Dispositif de démarrage suivant la reven dication, caractérisé en ce que la bobine de verrouillage de chacun des relais d''ac- célération, à l'exception de la première, est montée en série avec la bobine de réglage du relais précédent, les contacts auxiliaires des divers relais d'accélération étant associés en série, de manière qu'un relais ne puisse permettre l'alimentation du contacteur correspondant tarit que l'arma ture du relais précédent n'est pas retombée.
    7 Dispositif de démarrage suivant la reven dication, pour moteur à courant alternatif, caractérisé cri ce que les bobines de réglage des relais d'accélération ainsi que leurs bobines de verrouillage à l'exception de 1â première sont alimentées par un courant proportionnel au courant du stator du moteur. 8 Dispositif de démarrage suivant la reven dication, pour moteurs à courants alter natifs, caractérisé par des relais d'accélé ration dont l'armature ne possède qu'une faible course et une faible inertie et utili sant l'à-coup de courant qui se produit au début de l'enclenchement des contacteurs pour réaliser une attraction rapide de ladite armature.
    9 Dispositif de démarrage suivant la reven dication, pour courant alternatif, caractérisé par des relais d'accélération tels que décrits en référence aux fig. 3 et 4 et représentés sur celles-ci.
CH104944D 1922-03-22 1923-03-19 Dispositif de démarrage pour moteurs électriques. CH104944A (fr)

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