Dispositif de démarrage pour moteurs électriques. Au brevet principal n <B>100795</B> e date du 20 janvier 1922, est décrit un dispositif pour le démarrage de moteurs électriques au moyen de contacteurs dont la manoeuvre est con trôlée par des relais d'accélération mécanique ment indépendants desdits contacteurs et comportant deux enroulements : l'un sous l'influence du courant principal, monté en série avec le moteur et servant de limiteur d'intensité, l'autre servant au verrouillage et au déverrouillage du relais sans l'emploi d'or ganes en liaison mécanique avec les contac teurs;
les enroulements des bobines de ver rouillage sont en fil fin et montés en série dans un circuit de verrouillage distinct du circuit de manoeuvre et contenant, aussi en série, au moins un relais à minima, ces deux circuits pouvant être alimentés indépendam ment l'un de l'autre et indépendamment du moteur par des sources de courant quelconques et les bobines de verrouillage étant rendues inopérantes par mise en court-circuit de leur enroulement.
Dans chaque relais d'accélération, les cir cuits magnétiques sur lesquels agissent les deux enroulements peuvent être disposés les uns par rapport aux autres d'une manière quelconque, pourvu que leurs armatures soient solidaires.
La présente invention a pour objet un dispositif de démarrage pour moteurs élec triques au moyen de contacteurs et de relais d'accélération, ces derniers comportant une bobine série dite de réglage et une bobine à fil fin dite de verrouillage, suivant le bre vet principal, et dans lequel les relais d'accé lération ont des formes et des dimensions telles que l'effort exercé sur l'armature par la bobine de verrouillage suffise pour attirer et maintenir attiré l'ensemble de l'équipage mobile du relais sans le secours d'aucun autre dispositif.
Les dessins ci-annexés, à titre d'exemple, montrent l'objet de l'invention appliqué au démarrage de moteurs à inversion de marche, tantôt dans le cas d'un moteur à courant continu, tantôt dans le cas d'un moteur d'in duction triphasé à bagues; pour l'homme de l'art, il est évident que le système s'applique dans les mêmes conditions au cas de courant monophasé ou biphasé. De même les simpli fications à apporter aux schémas de montage pour des moteurs à marche dans un seul sens sont évidentes.
La fig. 1 est un schéma d'un dispositif de démarrage automatique suivant le brevet principal, au cas d'un moteur d'induction triphasé à bagues avec commande par mani pulateur; La fig.2 montre ce dispositif modifié suivant la présente addition, en substituant à la résistance additionnelle montée dans le circuit de verrouillage la résistance des en roulements des bobines des contacteurs de marche ou d'inversion; Les fig. 3 et 4 représentent, en coupe verticale et en élévation, un exemple d'exé cution du relais d'accélération à courants alternatifs suivant l'invention;
La fig. 5 montre le cas d'un moteur triphasé à bagues avec un dispositif de démarrage dans lequel la bobine de verrouillage de chaque relais d'accélération est montée en série avec la bobine de manoeuvre du contacteur précé dent dans l'ordre de fermeture et dans lequel les contacteurs opèrent eux-mêmes le ver rouillage et le déverrouillage des relais res pectifs; La fig. 6 illustre le même dispositif que la fig. 5, mais dans le cas du moteur shunt à courant continu;
La fig. 7 comporte, dans le cas du mo teur triphasé à bagues, l'excitation des bo bines de réglage des relais d'accélération pour un courant proportionnel au courant stato- rique du moteur et le shuntage des contacts auxiliaires des relais par les contacteurs, en vue de supprimer les vibrations des relais en fin de démarrage et les battements des con tacteurs en cas de pointes de courant.
La commande du moteur s'effectue ici par des boutons poussoirs; La fig. 8 montre un autre mode de ver rouillage électrique des contacteurs et des relais entre eux pour assurer la fermeture des contacteurs dans l'ordre voulu; le système est représenté, à titre d'exemple, dans le cas du moteur triphasé à bagues à commande par boutons poussoirs et l'alimentation des bobines de verrouillage et des bobines de réglage des relais d'accélération se fait ici encore par un courant proportionnel au cou rant du stator du moteur.
Dans toutes ces -figures, le circuit princi pal est indiqué en traits forts, les circuits de contrôle, se subdivisant en circuits de commande, de manoeuvre et de verrouillage, sont en traits fins. Les contacteurs intercalés sur le courant principal entre l'interrupteur général et le moteur seront appelés contac teurs de marche et aussi contacteurs d'inver sion dans le cas de moteurs à marche réver sible.
Les contacteurs servant à mettre pro gressivement en court-circuit les résistances de démarrage sont dits contacteurs de dé marrage et à chacun d'eux est associé un relais d'accélération, comme il a été dit au brevet principal et désigné par le même in dice; ainsi le relais<I>Rai</I> correspond au con tacteur de démarrage Cdi <I>;</I> le relais<I>Rat</I> au contacteur CV= et ainsi de suite.
Les contacteurs de marche ou d'inversion, de même que ceux de démarrage, sont du type shunt, c'est-à-dire à une seule bobine de ma- naeuvre en fil fin; ils sont représentés sché matiquement par leurs contacts principaux, leur bobine de soufflage magnétique en série avec lesdits contacts principaux, leur bobine de manoeuvre et leurs interrupteurs auxiliaires (contacts auxiliaires), en nombre variable suivant le cas.
Ces interrupteurs auxiliaires sont ici sans exception du type à ouverture, c'est à-dire que leurs contacts sont séparés lorsque le contacteur est ouvert, mais sont, lorsque le contacteur est fermé, reliés métal- liquement entre eux par une pièce de contact, généralement en forme de disque, solidaire de l'armature mobile du contacteur, mais isolée électriquement de ladite armature. Le sens de rotation de l'organe mobile des contac teurs est donc indifférent cri soi pour la com préhension des schémas.
Dans le cas du courant triphasé, les con tacteurs de démarrage employés sont généra lement du type bipolaire; les contacteurs de marche ou d'inversion sont bipolaires ou tri- polaires suivant que, dans la position d'arrêt, l'on peut ou non laisser l'une des phases du sta tor reliée à la ligne. La liaison mécanique des deux ou trois éléments des contacteurs est indiquée par les traits en tireté. Normale ment, on se contente de contacteurs bipolaires.
Le dispositif de démarrage de la fig. 1 est représenté et sera décrit ci-après pour faciliter la suite de l'exposé; il n'est autre en effet que celui qui a été décrit au brevet principal, appliqué au cas du courant triphasé et utili sant des relais d'accélération ayant des cons tantes magnétiques et électriques choisies de telle sorte que l'effort exercé sur l'armature par leur bobine à fil fin (bobine de verrouil lage) soit suffisant, non seulement pour main tenir attiré, mais aussi pour attirer l'ensem ble de l'équipage mobile du relais sans le secours d'aucun autre dispositif.
Suivant le brevet principal, cette bobine de verrouillage sera rendue inopérante au mo ment voulu en la fermant en court-circuit sur elle-même, comme il a été dit déjà et dans un autre but qui sera expliqué plus loin. A la fig. 1, le circuit principal partant des barres du tableau comporte un interrupteur principal<B>19,</B> puis sur chaque pôle un fusible F et sur deux des phases un relais à maxima RM, RJ1, destinés à protéger le moteur contre une augmentation inadmissible de l'in tensité.
L'un des relais RU est relié direc tement à l'une des bornes du stator du mo teur M, tandis que les deux autres phases se bifurquent de manière à traverser soit le contacteur d'inversion bipolaire Criai, soit le contacteur d'inversion bipolaire Cni2 suivant le sens de marche désiré. Après les contac teurs, les deux branches de chaque phase se relient, comme indiqué au dessin, pour aboutir respectivement aux deux autres bornes du stator du moteur.
Les balais du rotor sont reliés respecti vement aux phases de la résistance de dé marrage<I>R D;</I> les phases de cette résistance sont divisées en sections aux points marqués <I>D, L',</I> F, <I>Di, Fi,</I> Fi etc... de manière à pouvoir être mises graduellement en court- circuit par la fermeture des contacteurs de démarrage Cdi, Cd2, Cde etc... prévus ici comme contacteurs bipolaires et intercalés sur deux phases, tandis que la troisième phase ,aboutit à travers la bobine de réglage d'un relais à un point neutre commun aux trois phases.
Le circuit de contrôle qui peut être ali menté par une source indépendante, mais aussi comme la fig. 1 l'indique, par une dé rivation entre deux fils de ligne du réseau, est constitué comme il est dit au brevet prin cipal;
protégé par deux fusibles Fi, F2, il est subdivisé en deux circuits 1 Le circuit de manoeuvre des contac teurs, qui part du fusible F1 et alimente, d'une part, les bobines des contacteurs d'inver sion Cnii, Cn2, d'autre part, les bobines des contacteurs de démarrage Cdi, Cd2 etc... re liées par une de leurs extrémités aux tou ches c,<I>d, e, f,</I> du manipulateur à travers les contacts marqués respectivement des mê mes lettres sur les relais d'accélération<I>Rai,</I> Rat etc...
Ce circuit se ferme par la manceu- vre du manipulateur; en effet, la touche h de cet appareil est reliée à la borne h du relais à minima Rm; lorsque le relais Rin attire son armature, les deux bornes g et h du relais sont reliées métalliquement entre elles et à la phase médiane L2 du réseau à travers les contacts des deux relais à maxima RM.
2 Le circuit de verrouillage des relais, partant du fusible Fi à travers la résistance additionnelle Ri pour alimenter en série les bobines de verrouillage à fil fin des relais d'accélération<I>Rai, Rat,</I> etc... allant ensuite à la bobine du relais à minima Rni, reliée par sa borne h à la borne h du manipulateur, puis par la borne g du même manipulateur à la borne g du relais Rm, où le circuit de verrouillage rejoint le circuit de manoeuvre et se referme avec lui sur le fil de la phase médiane L2 du réseau au-delà de F2.
La bobine de verrouillage de chacun des relais d'accélération a ses deux extrémités reliées respectivement à deux contacts auxi liaires portés par le contacteur précédent dans l'ordre de démarrage ou de fermeture, ce qui permet à ce contacteur de la mettre en court- circuit lorsqu'il se ferme, quel que soit le sens de marche. Par exception, la bobine de verrouillage du premier relais d'accélération est reliée aux contacts auxiliaires de chacun des contacteurs d'inversion<I>Ont,</I> et Cya2, ou du contacteur de marche s'il s'agit d'un mo teur non réversible.
Outre le circuit de manoeuvre et le cir cuit de verrouillage, le dispositif comporte encore un troisième circuit à fil fin, qui sera désigné sous le nom de circuit de commande. Ce circuit branché dans la fig. 1, aux mêmes points que les précédents, comporte les bo bines de manoeuvre des contacteurs de mar che ou d'inversion, montées en parallèle et aboutissant respectivement aux deux touches 1 et 2 du manipulateur qui commandent la marche, soit avant, soit arrière.
Ce circuit est ouvert quand la manette du manipulateur est au zéro (arrêt); sur les positions de mar che dans les deux sens, il est fermé à travers l'un des segments correspondants du mani pulateur, qui sont reliés électriquement entre eux et avec les bornes g et h.
Le manipulateur Ma est représenté déve loppé dans sa position zéro ou d'arrêt, avec cinq positions pour marche avant (à gauche) et cinq pour la marche arrière (à droite).
Le fonctionnement est le suivant 1 Marche avant. L'interrupteur principal 1y étant supposé fermé, le courant s'établit dans le circuit de verrouillage à partir du fusible Fi, en traversant la résistance addi tionnelle Ri, les bobines à fil fin des relais d'accélération Rai, <I>Rat</I> etc...
le relais à mi nima<I>Raya,</I> les bornes h et g du manipulateur, la borne g du relais Rrn et les contacts des relais à maxima RIT1, le relais à minima R z attire son armature et court-circuite les cou- ducteurs allant aux bornes h et 9 du mani pulateur.
Lorsqu'on met le cylindre du manipula teur sur la position 1 A V, le courant de manoeuvre suit le parcours suivant: du fusible Ri, par la bobine shunt du contacteur d'in version Cmi, à la borne l du manipulateur, de là à sa borne h, puis à la borne h du relais Rin, et, par les contacts auxiliaires des relais Rrii et R < ll, à la deuxième phase du circuit principal après le fusible I'a.
Le contacteur Cuti se ferme et établit le courant sur le stator du moteur, qui démarre avec toutes les résistances<B>BD</B> dans le cir cuit du rotor. La fermeture de Liai a établi le courant dans la bobine série du premier relais d'accélération Rai (qui commande l'in terrupteur c) et a mis en même temps en court-circuit la bobine de verrouillage dudit relais. Par suite de l'accélération du moteur, la tension baisse entre les bagues dudit mo teur et comme conséquence, le courant dimi nue dans la résistance de démarrage ainsi que dans la bobine série du relais Rai jusqu'à la valeur minimum assignée par le réglage de celui-ci.
Dès lors son armature retombe et ferme l'interrupteur en c. Si à ce moment on amène le manipulateur sur la position 2, le courant de manoeuvre traverse le contacteur Cdi et le ferme, mettant ainsi en court-circuit la section DDi-I Ti-M i de la résistance de démarrage, ce qui détermine un à-coup de courant et marque le début d'une nouvelle période d'accélération du moteur.
La fermeture du contacteur Cdi ayant d'autre part court-circuité la bobine shunt du deuxième relais Ptra2, lorsque la vitesse aura augmenté, l'armature de ce relais pourra re tomber et fermer l'interrupteur d; le courant de manoeuvre traversera donc le contacteur Cd2 dès que le manipulateur sera sur la po sition 3.
Le démarrage se poursuit ainsi jusqu'à ce que la fermeture du dernier contacteur M ait mis hors circuit la dernière section de la résistance de démarrage.
Le démarrage s'effectue exactement dans les mêmes conditions si le levier du mani pulateur est poussé. d'un seul coup et d'em blée sur la position 5 AT'.
Pour arrêter le moteur, on ramène rapi dement le cylindre du manipulateur en arrière sur la position zéro; le courant de manoeuvre est coupé successivement dans les divers contacteurs de démarrage, ce qui les ouvre et remet progressivement en circuit les résis tances de démarrage, puis il est coupé dans le contacteur de marche avant Chai, ce qui coupe le courant du stator. L'ouverture des contacteurs remet en circuit également les bobines de verrouillage des relais, et ces der niers se retrouvent verrouillés à nouveau, le tout dans l'ordre inverse de celui qui a été observé .au démarrage.
Pour la marche arrière, on amène le cylin dre du manipulateur sur la position 1 AR; le courant de manoeuvre traverse alors la bobine shunt du contacteur d'inversion Cm2 ce qui inverse le sens du champ tournant créé dans le stator du moteur; en même temps, la bobine de verrouillage du relais d'accélération<I>Rai</I> se trouve court-circuitée par l'interrupteur auxi liaire de Cm2 <I>;</I> le relais<I>Rai</I> est ainsi déverrouillé et permet la fermeture du contacteur de démar rage Cdi, dès qu'on amène la manette du mani pulateur sur la position 2<I>AR,</I> pourvu toutefois que le moteur ait pris assez de vitesse pour que le courant du rotor soit retombé à la valeur minimum prévue.
Le démarrage se continuera dans ce sens de marche comme il a été expliqué plus haut pour la marche avant. L'arrêt s'obtient encore de la même manière que précédemment en ramenant rapi dement à zéro la manette du manipulateur.
Le démarrage s'effectue normalement; quelle que soit la façon dont on actionne la manette du manipulateur; ainsi le moteur étant en pleine marche dans un sens, on peut sans inconvénient ramener brusquement ladite manette à la dernière position de mar che inverse; l'opérateur ne peut que ralentir la cadence du démarrage en arrêtant plus ou moins longtemps sa manette sur les positions intermédiaires; il ne peut l'accélérer.
Le manipulateur peut naturellement se remplacer par un simple interrupteur à bouton d'arrêt et un de marche pour chaque sens, ou bien par tout autre organe analogue en usage dans les démarreurs automatiques, in terrupteurs de fin de course, interrupteurs à flotteur etc... comme il a été dit au brevet principal.
Comme il a été expliqué également, le fonctionnement du moteur est impossible si le circuit de verrouillage n'est pas en bon état.
Le dispositif représenté par le schéma de montage (fig.2) est une simplification du précédent, suggérée par le désir de supprimer la résistance additionnelle Ri, qui présente des difficultés de réalisation dans le cas du courant alternatif.
En effet, les bobines de verrouillage absor bent une tension relativement élevée pour un courant admissible dans le circuit de contrôle ou de man#uvre. On a donc été amené à connecter, suivant l'invention, également en série dans le circuit de verrouillage, la bo bine de manoeuvre du contacteur de marche ou d'inversion qui régit le sens de marche utilisé. Son impédance remplace dans ce cir cuit celle de la résistance additionnelle sup primée.
A la fig. 2, le circuit principal du stator et celui du rotor sont identiques à .ceux de la fig. 1. Le circuit de manoeuvre alimentant les contacteurs de démarrage part du fil de phase La à travers le fusible F2, se divise en deux branches parallèles comportant cha cune une coupure contrôlée par un interrup teur auxiliaire s'ouvrant et se fermant en même temps qu'un des contacteurs de marche ou d'inversion (représenté à droite de CWi et de Cn2 respectivement);
puis les deux bran ches se rejoignent pour se diviser comme dans le cas de la fig. 1 entre les bobines de manoeuvre des contacteurs de démarrage et arriver par les contacts auxiliaires<I>c, d, e, f</I> des relais d'accélération, aux bornes c,<I>d, e,</I> f du manipulateur. Lorsque la manette du manipulateur est sur l'une quelconque des positions de marche, le circuit se complète par les segments du cylindre, la borne h, du manipulateur, de là à la borne h et à la borne g du relais à minima Rm, enfin à travers les contacts auxiliaires des relais à maxima RM, et le fusible F2, sur la phase L2 du réseau.
La borne g du manipulateur est reliée à la borne<I>g</I> du relais à minima Rin, et l'extré mité de la bobine de ce relais opposée<I>à</I> h. est reliée au fusible Fi.
Le circuit de verrouillage va du fusible Fi à la bobine de verrouillage du relais Rai, traverse toutes les bobines de verrouillage en série, puis se confond avec le circuit de com mande, c'est-à-dire se bifurque pour alimenter les bobines de man#uvre des contacteurs de marche ou d'inversion Cni, Cnas et de là par les touches 1 et 2 du manipulateur, se ferme par la touche )a sur la phase L2 du réseau à travers F2 dès que le manipulateur est sur l'une des positions de marche.
La résistance de la bobine du contacteur de marche actionné est donc substituée, dans le circuit de ver rouillage, à la résistance additionnelle R de la fig. 1.
Comme dans le cas de la fig. 1, chaque contacteur de démarrage court-circuite, en se fermant, la bobine de verrouillage du re lais suivant dans l'ordre de fermeture; celle du premier relais Rai est, ici encore, court- circuitée par le contacteur de marche ou d'inversion qui régit le sens de marche con sidéré.
Le dispositif fonctionne comme suit: L'interrupteur général ly étant fermé, les circuits principaux et de contrôle ne sont parcourus tout d'abord par aucun courant, jusqu'à ce qu'on man#uvre le manipulateur. Cependant, le relais à minima se trouve en circuit par les bornes g et la du manipulateur et met en contact ses deux bornes g et h. Supposons que l'on amène la manette du manipulateur sur la position 1 A V. Le cou rant s'établit aussitôt dans le circuit de com mande et de verrouillage, les touches l et h du manipulateur étant reliées alors par le cylindre.
Toutes les bobines de verrouillage des relais d'accélération reçoivent du courant en même temps que la bobine de man#uvre du contacteur d'inversion Cnai; les relais coupent le circuit de man#uvre en c,<I>d, e, f,</I> empêchant ainsi la fermeture des contacteurs de démarrage, tandis que le contacteur Crni se ferme et établit, d'une part, le courant sur le moteur, et que, d'autre part, il ferme ses deux interrupteurs auxiliaires.
Le moteur dé marre, en même temps la bobine de verrouil lage de Rai est court-circuitée et le circuit de manoeuvre se trouve rétabli aux contacts auxiliaires de droite du contacteur Cmi. Dès que l'à-coup de courant a cessé l'armature de relais Rai retombe et ferme en c, le cir cuit de manoeuvre. Le contacteur de démar rage Mi peut donc être excité dès que la manette du manipulateur est amenée sur la position 2;
à ce moment, il se ferme et met en court-circuit les sections DDi, EEi, FF, de la résistance de démarrage, en même temps qu'il déverrouille le relais suivant,<I>Rat.</I> L'armature de celui-ci ne retombe que lorsque l'à-coup de courant produit à la fermeture de Mi a cessé et que le moteur a de nou veau accéléré son allure. Le démarrage se poursuit ainsi jusqu'à la mise cri court-circuit complète de<I>RD</I> par la fermeture du contac teur de Cd4.
Toutes les observations faites dans le cas de la fig. 1 pour l'arrêt, la marche arrière, la possibilité d'intervention de l'opérateur, sont valables également dans celui de la fig. 2.
Dans ce dernier cas, toutefois, lorsqu'il faut prévoir la possibilité du réglage de la vitesse, il y a lieu de mettre en parallèle avec les bobines des contacteurs d'inversion une résistance auxiliaire ayant pour but de maintenir dans les bobines de verrouillage le courant nécessaire à l'attraction sur toutes les positions du manipulateur.
Dans les deux cas, l'élimination des bo bines de verrouillage se fait par court- circuitage de ces bobines.
Les fig. 3 et 4 montrent un exemple d'exé cution du relais d'accélération à courant alter natif. Il comporte un bâti en fonte 11 fixé directement au tableau par des vis 12 et dans la branche supérieure duquel est vissé un noyau fixe 13 en métal magnétique, dont l'extrémité inférieure passe dans un évide ment cylindrique ménagé dans la branche inférieure du bâti, de manière à laisser un certain entrefer fixe et vient affleurer la base dudit bâti. Le noyau 13 porte un solénoïde 14 par couru par le courant principal ou par un courant proportionnel au courant principal.
A la partie supérieure, il s'évase pour la fixation d'une chambre fermée 15 en acier ou en fonte, contenant une bobine 16 dite de verrouillage, munie d'un enroulement en fil fin dont les extrémités sont représentées en 16'. Cet en roulement est calculé de telle sorte que l'ac tion de la bobine 16 soit suffisante à elle seule non seulement pour maintenir attiré, mais aussi pour attirer l'ensemble du système mobile sans le secours d'aucun dispositif mécanique ou autre. La partie du noyau com prise entre les bobines 14 et 18 est évidée et alésée à un diamètre égal au diamètre intérieur de la bobine.
Dans le logement ainsi formé vient s'adapter un tube mince en laiton ou en cuivre 17, dans lequel peut se déplacer un noyau 18 en métal magné tique solidaire d'une tige de laiton 19 qui traverse de part en part le noyau 13 et le couvercle à travers deux bagues ou fourrures 20, 21 en métal non magnétique, servant de guidage à chaque extrémité.
Une bague 22 en métal non magnétique est interposée entre le couvercle et le noyau 18 pour éviter tout risque de collage et assurer le retard au déclenchement.
Sur la tige de laiton 19 se trouve gou pillé un manchon -fileté 23 en laiton, sur lequel peut se déplacer une armature mobile en métal magnétique, dont la hauteur se règle de manière à laisser entre elle et la face intérieure du bâti 11, un entrefer déter miné. La position de cette armature est as surée par un frein 25.
Au-dessous du manchon fileté 23, la tige 19 passe entre les branches d'un levier coudé 26 portant un ressort 27 destiné à amortir les vibrations. Une bague d'arrêt 28 goupillée sur la tige 19 assure l'entraînement du levier 26.
Ce levier, articulé sur la chape 29, porte sur sa branche inférieure un disque en char bon 30, isolé dudit levier.
L'entraînement du disque 30 vers les contacts fixes 31, également en charbon, se <B>7</B> fait au moyen d'un ressort en hélice 32. Ce ressort a pour fonction d'éviter toute rupture de contact du fait des vibrations et des chocs dus aux appareils, contacteurs et relais montés sur la même charpente.
Toutes les parties métalliques traversées par le flux sont convenablement divisées pour éviter l'échauffement<B>dû</B> aux courants para sites. La bague de laiton 22 toutefois n'est pas fendue.
Les dispositifs décrits précédemment pré sentent en commun cette particularité que la bobine de verrouillage du premier relais d'accélération se trouve mise en circuit et hors circuit par le jeu des contacteurs de marche ou d'inversion. Or, on peut considérer ces derniers comme précédant le premier contacteur de démarrage dans l'ordre de fer meture. On en arrive donc logiquement à appliquer le même principe à tous les autres relais d'accélération.
La fig. 5 montre la réalisation d'un tel dispositif; la bobine de verrouillage de cha que relais d*accélération se monte en série avec la bobine de manoeuvre du contacteur précédent dans l'ordre de fermeture (par exemple la bobine de verrouillage de Rat en série avec la bobine de manoeuvre du con tacteur Cdi et ainsi de suite en considérant comme tels les contacteurs de marche ou d'inversion et tous les contacteurs, sauf le dernier, sont munis de contacts auxiliaires à l'aide desquels ils opèrent eux-mêmes le ver rouillage et le déverrouillage des relais res pectifs.
On sait que dans un électro-aimant quel conque à courant alternatif, comme en géné ral dans tout circuit magnétique à entrefer variable et excité par du courant alternatif, le courant dans la bobine varie en raison directe de l'entrefer; il est maximum au début de l'attraction et retombe à la fin de l'opération à une faible fraction de sa valeur primitive, fraction qui dans les contacteurs uti lisés est d'environ un huitième. Les relais d'ac célération employés étant à faible course et leur armature n'ayant qu'une faible inertie, on a songé à utiliser ici la pointe de courant qui se produit au début de l'enclenchement des contacteurs pour réaliser dans les relais une attraction rapide de l'armature.
Les contac teurs opèrent dès lors, comme il est dit plus haut, eux-mêmes le verrouillage et le déver rouillage des relais d'accélération respectifs en utilisant la pointe de courant qui se pro duit au début de l'enclenchement desdits contacteurs, pour réaliser dans les relais une attraction rapide de l'armature.
A la fig.5, les contacteurs d'inversion sont tripolaires, ceux de démarrage sont bi polaires; chacun n'a qu'une bobine de ma- noeuvre. Les contacteurs d'inversion ont cha cun un interrupteur auxiliaire pouvant court circuiter la bobine de verrouillage du premier relais d'accélération Rai; tous les contacteurs de démarrage, sauf le dernier Cd3, ont deux interrupteurs auxiliaires solidaires, isolés entre eux et isolés du contacteur; ils sont repré sentés superposés:
celui du haut du contac teur Cdi, par exemple, court-circuite en se fermant la bobine de verrouillage du relais <I>Rat</I> et ainsi de suite, celui du bas permet, en se fermant, l'alimentation du contacteur suivant dans l'ordre de fermeture; le dernier contacteur Cds ne comporte aucun interrup teur auxiliaire. Le manipulateur est indiqué schématique ment par ses différentes bornes, qui peuvent être reliées diversement si l'on fait tourner au moyen de la manette la pièce métallique en forme de secteur qui est montée concen- triquement aux bornes.
Il comporte une po sition d'arrêt, et, pour chaque sens de mar che, deux positions de travail, qui sont mon trées à part au bas de la figure; dans toutes les positions que peut prendre la manette, la borne h. du manipulateur reste en contact avec le secteur métallique.
Les circuits de contrôle sont branchés entre les phases L2 et La, commandés par un interrupteur bipolaire la et protégés par deux fusibles Fi<I>F2.</I>
Le circuit de manoeuvre part du fusible Fi et comporte des dérivations alimentant les bobines de manoeuvre des contacteurs de démarrage et portant chacune deux coupures: ainsi la dérivation alimentant Cds passe par l'interrupteur auxiliaire du relais d'accéléra tion<I>Ras</I> et l'interrupteur auxiliaire inferieur du contacteur précédent Ca'2; toutes ces déri vations sont réunies à une même borne 2# du manipulateur.
Le circuit de verrouillage se greffe sur le circuit de manoeuvre après le fusible Fi, traverse la bobine de verrouillage du premier relais d'accélération Rai et se bifurque pour alimenter les contacteurs de marche ou d'inversion, l'une des branches aboutissant par Cuti à la borne p, l'autre par C 22 à la borne q du manipulateur.
Le relais à minima Rm. est monté comme dans la fig. 2 entre les phases L2 et Ls du réseau, ses bornes y et h étant reliées res pectivement aux bornes du même nom du manipulateur, qui sont reliées à l'arrêt comme dans les exemples précédents.
Le fonctionnement est le suivant Les interrupteurs ly et la étant fermés et le manipulateur à la position "arrêt4', le relais à minima se trouve relié aux fils L:: et Ls à travers les contacts g et h. du ma nipulateur et les contacts auxiliaires fermés des deux relais à maxima RIZ; il est donc excité; il attire son armature et met en communication ses bornes g et h..
Si l'on amène alors le manipulateur sur la position lavant, on relie par le secteur métallique les bornes j) et h du manipulateur, tandis que la liaison entre ces secteurs et la borne g se trouve interrompue.
Le circuit commun de commande et de verrouillage est établi à travers la bobine de verrouillage du premier relais d'accélération Rai, la bobine de manoeuvre du contacteur de marche avant Cirii, le contact p, le secteur et le contact h. du manipulateur, les contacts h et y du relais à minirna et ceux des relais à maxima;
dès lors le contacteur Ciiti se ferme, établit le courant sur le stator du moteur; ce dernier démarre.<B>En</B> mème temps qu'il s'est fermé, le contacteur C ti <I>a</I> fermé son interrupteur auxiliaire et déverrouillé le premier relais d'accélération Rai en mettant en court-circuit sa bobine de verrouillage;. il a ainsi préparé, sans l'obliger, le fonctionnement du contac teur de démarrage<B>Mi.</B> D'autre part, là-coup de courant dans le rotor a fait soulever les armatures des relais d'accélération et coupé ainsi le circuit des bobines de manoeuvre des contacteurs de démarrage.
Dès que le courant dans le rotor est revenu à la valeur minima prévue, le relais Rai retombe et ferme la coupure prévue entre ses contacts auxiliaires, préparant le passage du courant dans la bo bine du contacteur de démarrage Cdi et dans la bobine de verrouillage du relais d'accélé ration Rat.
Les choses restent en l'état jus qu'à ce que l'opérateur ait amené la manette du manipulateur sur la position 2-avarrt. Cette manaeuvre relie les plots p et h. du manipu lateur à son plot 7 ; le circuit de man#uvre du contacteur Cdi se trouve complété par la liaison h-h; la bobine de verrouillage de <I>Rat</I> est excitée, ce relais est momentanément verrouillé;
mais le contacteur Cdi se ferme aussitôt, met en court-circuit la première section des résistances de démarrage<I>RD,</I> ce qui détermine un nouvel à-coup de courant, mais ferme d'autre part en même temps ses deux interrupteurs auxiliaires, dont l'un dé verrouille le relais<I>Rat</I> en court-circuitant sa. bobine de verrouillage, tandis que l'autre ferme la coupure correspondante du circuit de manoeuvre du contacteur Cd2. Le relais Rat retombe graduellement à mesure que le moteur s'accélère et dès que l'intensité dans le rotor est revenue à la valeur minimum prévue, il ferme la deuxième coupure du même circuit.
Comme le manipulateur reste sur la position 2, le contacteur de démarrage Cd2 se ferme à son tour; à partir de ce mo ment, le démarrage se poursuit automatique ment jusqu'à la fermeture du dernier contac teur Cds, qui met cri court-circuit la dernière section des résistances de démarrage.
Après ce qui précède, il paraît superflu de s'étendre davantage sur le fonctionnement du dispositif pour l'arrêt du moteur et la marche arrière; dans cette dernière, le point p du manipulateur est remplacé par le point q, ce qui permet la fermeture du contacteur de marche arrière Gna2 dès que la manette est amenée sur la position 1 arrière.
Le démarrage serait entièrement automa tique et s'opérerait à une allure indépendante de l'opérateur dans le cas où l'on amènerait d'un seul coup la manette de la position arrêt à la position 2 avant ou arrière; il en est de même de l'inversion de marche si l'on passe brusquement de la position, 2 avant à la position 2 arrière ou vice-versa.
L'opérateur conserve seulement la faculté de rester ou de revenir sur la première po sition de marche avant ou arrière et de re tarder le démarrage, une seule section des résistances de démarrage étant mise en court- circuit par le contacteur Cdi.
Le dispositif qui vient d'être décrit pour les moteurs à courant triphasé s'applique également et sans difficulté aux moteurs à courant continu; pour un moteur shunt, par exemple, on obtient le schéma de la fig. 6, où les contacteurs d'inversion sont bipolaires et les contacteurs de démarrage unipolaires;
chacun d'eux n'a qu'une seule bobine de manoeuvre. Le circuit principal partant de , la barre du tableau, comporte un interrupteur bi polaire Ig puis successivement un fusible F et Lui relais à maxima RIVI protégeait le mo teur contre une augmentation de courant inad missible; ensuite il se bifurque en vue de permettre la marche du moteur dans les deux sens :
ainsi le contacteur bipolaire Crni étant supposé fermé, par exemple, le circuit s'établit par la, moitié gauche dudit contac teur, la borne P du moteur, puis sa borne N, la moitié droite du contacteur; tandis que si c'est le contacteur d'inversion CW2 qui est fermé, le circuit comprend la moitié gauche du contacteur Cnu, la borne N du moteur, puis sa borne P et la moitié droite de Crn2;
les deux branches se rejoignent ensuite, après quoi le circuit comprend les résistances de dé marrage<I>RD</I> et les bobines série (ou de ré glage) des relais d'accélération et retourne à l'autre pôle du réseau à travers ni, second relais à maxima<I>RH</I> et un second fusible F. Chaque section de la résistance de dé marrage<B>BD</B> peut être court-circuitée par un contacteur M <I>...</I> Cd4 qui relie l'extrémité amont de cette section à la borne d'aval de la bobine série du relais d'accélération correspondant.
E est l'enroulement de champ en dérivation du moteur, qui est branché avant les contac teurs de marche, le champ devant être excité avant que l'induit ne reçoive du courant. RP est la résistance de protection bien connue de l'enroulement de champ.
Les circuits de contrôle sont supposés ici alimentés par une source de courant indé pendante; ils sont commandés par l'inter rupteur bipolaire<I>Ta</I> et protégés par des fu sibles Pi Fz; le montage de ces circuits de contrôle est identiquement le môme que dans le cas de la fig. 5.
Chaque contacteur d'in version est pourvu d'un interrupteur auxiliaire pouvant court-circuiter la bobine de verrouil lage du premier relais d'accélération Pa;1 ; tous les contacteurs de démarrage, sauf le dernier M<I>,</I> possèdent deux interrupteurs auxiliaires solidaires, isolés entre eux et isolés du contacteur; ils sont représentés superpo sés: celui du haut du contacteur Cdi par exemple- court-circuite, en se fermant, la bobine de verrouillage du relais<I>Ras</I> et ainsi de suite; celui du bas permet, en se fer- rnant, l'alimentation du contacteur suivant dans l'ordre de fermeture. Le dernier contac teur Cd4 ne comporte aucun interrupteur auxi liaire.
Le manipulateur Ald est indiqué schéma tiquement par ses différentes bornes, qui peu vent être reliées diversement si l'on fait tourner au moyen de la manette la pièce métallique en forme de secteur qui est montée concen- triquement aux bornes. Il comporte une posi tion d'arrêt et, pour chaque sens de marche, deux positions de travail, qui sont montrées à part au bas de la figure; dans toutes les posi tions que peut prendre la, manette, la borne h du manipulateur reste en contact avec le secteur métallique.
Le circuit de manmuvre part du fusible Fi; il comporte des dérivations alimentant les bobines de manoeuvre des contacteurs de démarrage et comportant chacune deux cou pures: ainsi la dérivation alimentant Cclr passe par l'interrupteur auxiliaire du relais d'accélération Rfti et l'interrupteur auxiliaire inférieur du contacteur précédent Cds; toutes ces dérivations sont reliées à une même borne r du manipulateur.
Le circuit de verrouillage se greffe sur le circuit de manoeuvre après le fusible Fi, tra verse la bobine de verrouillage du premier relais d'accélération Pirr, et se bifurque pour alimenter les contacteurs de marche ou d'in version, l'une des branches aboutissant par Crrtr à la borne p, l'autre par Crrz2 à la borne q du manipulateur.
Le relais à minima est monté comme précédemment entre les deux pôles de la source qui alimente les circuits de contrôle, ses bornes g et h. étant reliées respectivement aux bornes de même nom du manipulateur, qui sont reliées à l'arrêt comme dans les exemples précédents.
Les exemples donnés à propos de la fig. 5 permettent de comprendre sans aucune diffi culté le fonctionnement du dispositif.
Dans tous les dispositifs à courant alter natif décrits précédemment, les bobines série des relais d'accélération sont alimentées d'une façon générale par le courant du rotor du moteur. Or on sait que la fréquence de ce courant varie avec la vitesse du moteur; il cri résulte qu'à la fin du démarrage, où le glissement est devenu très faible, ces bobines travaillent avec des fréquences tout à fait basses, de sorte que la bobine série du der nier relais soumise à ce courant imprime à l'armature de ce relais des vibrations très accentuées et gênantes.
On supprime ces vi brations cri alimentant les bobines série (aussi appelées bobines (le réglage) des relais par un courant proportionnel au courant du stator et obtenu par l'intermédiaire' d'un transfor mateur d'intensité, à moins que l'intensité et la tension du stator e permettent l'alirrien- tation directe.
D'autre part, comme les bobines de ré glage des relais d'accélération restent constam- ment en circuit, leur effort d'attraction est soumis à toutes les fluctuations du courant principal, de sorte due s'il se produit des pointes de courant les relais peuvent couper intempestivement le circuit des bobines de manoeuvre des contacteurs de démarrage et occasionner ainsi des battements, c'est-à-dire des successions d'ouvertures et de fermetures desdits contacteurs.
Cet inconvénient s'évite en dotant chacun des contacteurs de démar rage d'un interrupteur auxiliaire supplémen- mentaire monté de manière à pouvoir shunter les contacts auxiliaires du relais correspon dant et à annuler ainsi l'action du relais une fois le contacteur fermé.
Les fig. 7 et 8 s'appliquent à un démar rage automatique à commande par interrup teurs à bouton poussoir, mais il reste entendu que le dispositif convient au même titre pour les démarrages semi-automatiques tels que celui de la fig. 5.
La fig. 7 montre un montage destiné à supprimer les vibrations des relais d'accélé ration en fin de démarrage, ainsi que les battements des contacteurs lorsqu'il se pro duit des pointes de courant au moteur.
Les contacteurs de marche ou d'inversion, de même que les contacteurs de démarrage, sont montés comme à la fig. 5, avec cette seule différence que les bobines série ou de réglage des relais d'accélération sont alimen tées en série, soit par le courant total d'une phase Ls du stator, soit par une fraction de ce courant, obtenue généralement par l'inter médiaire d'un transformateur d'intensité. Ce transformateur, figuré en pointillé, à la fig. 7, devient indispensable dans le cas de moteurs alimentés par du courant à haute tension ou à forte intensité.
Les bobines de réglage des relais étant toujours ainsi alimentées à la fréquence même du réseau, on n'observe plus de vibrations gênantes.
Le circuit commun de commande et de verrouillage part, ainsi que le circuit de ma- nceuvre, du fil de ligne L2, traverse en série les bobines de verrouillage des relais d'accé lération<I>Ras, Rat,</I> Rai, puis se bifurque à travers les bobines de man#uvre des contac teurs Cni, Cni2;
la branche alimentant Cini aboutit à la borne inférieure du bouton de marche B2, la branche alimentant<I>Cm</I> aboutit à la borne inférieure du bouton de marche en sens inverse Bs, les bornes supérieures de ces deux boutons sont reliées entre elles et au fil de ligne In à travers trois coupures en série, commandées l'une par un bouton d'arrêt Bi, les autres par chacune un relais à maxima RZVI. On peut évidemment dis poser autant de boutons d'arrêt et de marche qu'on le désire, en ayant soin de monter tous les boutons d'arrêt en série,
les boutons de marche avant en parallèle entre eux et les boutons de marche arrière également en parallèle entre eux. Chaque contacteur d'in version est muni de deux interrupteurs auxi liaires représentés superposés. Les deux in terrupteurs inférieurs sont montés en paral lèle et, comme dans les dispositifs précédem ment décrits, servent à mettre en court-circuit la bobine de verrouillage du premier relais d'accélération Rai lorsque l'un des contacteurs Cnii ou Cm2 se ferme;
les deux interrupteurs supérieurs sont montés respectivement en parallèle avec les boutons de marche avant et arrière, de manière que ces boutons soient shuntés par le contacteur correspondant en même sens de marche, lorsque ledit contac teur s'est fermé et que l'opérateur a cessé d'appuyer sur le bouton. Ce système de com mande est bien connu.
Il est à remarquer que les bobines de verrouillage des relais, au lieu d'être asso ciées, comme il vient d'être dit, en série entre elles et avec les bobines de man#uvre des contacteurs de marche ou d'inversion pourraient tout aussi bien se brancher d'après 1 a fig. 5.
Le circuit de manmuvre des contacteurs de démarrage part du fil de ligne L2, traverse les bobines de manmuvre des contacteurs Cdi, Cd2, Cds, montées et., parallèle, chaque dérivation présentant une coupure aux con tacts auxiliaires du relais d'accélération cor respondant et se ferme sur le fil de ligne Li. Chaque contacteur de démarrage comporte un interrupteur auxiliaire branché de part et d'autre de la coupure de son circuit de ma- nceuvre, de sorte qu'en se fermant, le contac teur shunte les contacts de son relais d'accé lération et annule ainsi l'action de ce relais.
De cette manière, on empêche, comme il a été dit au début, les battements des contac teurs en cas de pointes de courant faisant jouer imtempestivement les relais.
Tous les contacteurs de démarrage, sauf le dernier (Cda), portent un deuxième inter rupteur auxiliaire qui sert pour chacun d'eux à court-circuiter, comme précédemment expli qué, la bobine de verrouillage du relais d'ac célération suivant dans l'ordre de fermeture.
Le fonctionnement du dispositif se com prend sans peine L'interrupteur général étant préalablement fermé, supposons que l'on appuie sur le bou ton de marche avant Bz; un courant s'éta blit à partir du fusible Fil à travers les bobines de verrouillage Ras, Ras, Rai, la bobine de manoeuvre Cmi, l'interrupteur Ba, le bouton d'arrêt Bi et les contacts auxiliaires des relais à maxima RÎII, pour se fermer la ligne Li. Les relais d'accélération attirent leur armature et sont ainsi verrouillés, aucun courant ne peut traverser les bobines des contacteurs de démarrage.
La bobine de contacteur Cuti étant excitée, ce contacteur se ferme et ferme en même temps ses interrupteurs auxiliaires, dont l'un (celui du dessus) shunte le bouton de marche Bz, qu'on peut dés lors abandonner, tandis que l'autre (celui de dessous) court-circuite la bobine de verrouillage du premier relais d'ac célération<I>Rai</I> et le déverrouille. Le moteur, recevant du courant, démarre avec toutes les résistances<B>BD</B> dans le circuit du rotor.
L'à-coup de courant passé, la bobine de ré glage du relais<I>Rai,</I> faiblit et finit par fermer son interrupteur auxiliaire; le courant de manceuvre s'établit alors de I'i à travers la bobine de manceuvre du contacteur de dé marrage C(li et les contacts auxiliaires de Rai, pour se refermer sur la ligne Li.
Le contact Cdi se ferme, met eu court-circuit la première section des résistances de démar- rage; en même temps, par son interrupteur auxiliaire supérieur, il shunte les contacts auxiliaires du relais Rai, dont l'action N,e trouve ainsi annulée pour le cas d'une pointe accidentelle de courant, et par son interrup teur auxiliaire inférieur,
il court-circuite la bobine de verrouillage du relais suivant Raz. L'armature de ce dernier ne reste donc plus que sous l'influence du courant statorique ou du courant proportionnel traversant sa bobine de réglage. Quand le courant est de nouveau revenu à sa valeur minimum, l'armature Ras retombe, et établit le courant sur la bobine de manceuvre du contacteur CDz, qui se ferme,
et le démarrage continue ainsi jusqu'à ce que le dernire contacteur Cdr en se fer rnant, ait mis en court-circuit les résistances <I>RD</I> et shunté les contacts du relais Ra:@.
Pour arrêter le moteur, on appuie sur le bouton B,; le circuit de commande et (le verrouillage étant coupé, le contacteur de mar che Cnii s'ouvre, les contacteurs de démarrage s'ouvrent et remettent successivement en cir cuit les sections de la résistance de démar rage. Le moteur ne recevant plus de courant s'arrête et tout est prêt pour un nouveau démarrage.
La marche arrière s'obtient en appuyant sur le bouton Bs, ce qui permet l'alimenta tion du contacteur de marche<I>Cruz.</I> 1i part ce détail, tout se passe exactement comme il vient d'être dit pour la marche avant.
Dans tous les montages proposés dans ce qui précède ainsi que dans le brevet principal, il est possible de supprimer les battements des contacteurs, lorsqu'il se produit des pointes de courant susceptibles de faire jouer intem pestivement les relais d'accélération.
A. cet effet, on alimente aussi bien les bobines de réglage des relais d'accélération, que leurs bobines de verrouillage, à l'exception de la bobine de verrouillage du premier relais, par le courant secondaire d'un transformateur d'intensité dont le primaire est intercalé en série dans une phase du courant principal et en verrouillant électriquement entre eux les contacteurs et les relais de telle sorte qu'un relais ne puisse permettre l'alimentation de la bobine de manoeuvre de son contacteur, tant que l'armature du relais précédent n'est pas retombée.
La fig. 8 montre un autre montage que l'on peut adopter appliqué au cas du courant alter natif, à titre d'exemple. Le circuit du stator et celui du rotor sont disposés identiquement comme dans le cas de la fig. 7. Le circuit de manoeuvre des contacteurs de démarrage est branché également de la même manière entre les lignes L2 et Li, mais toutefois avec montage en série des contacts des relais et sans. shuntage desdits contacts. Le circuit de commande des contacteurs de marche ou d'in version est le même qu'à la fig. 7, avec cette seule différence qu'il ne contient en série avec ces contacteurs que la seule bobine de verrouillage du premier relais d'accélération <I>Rai.</I>
Par contre, toutes les bobines des relais, à l'exception de la bobine de verrouillage du premier, sont montées en série et d'une ma nière alternée, c'est-à-dire dans l'ordre sui vant: bobine de réglage de<I>Rai,</I> bobine de verrouillage de<I>Ras,</I> bobine de réglage de <I>Rat,</I> bobine de verrouillage de<I>Ras,</I> etc... en terminant par la bobine de réglage du der nier relais. Ce circuit est alimenté par un courant de faible intensité, proportionnel au courant principal absorbé par le moteur. Dans le cas du courant alternatif, ce courant sera obligatoirement pris au secondaire d'un trans formateur d'intensité dont le primaire sera intercalé sur une phase du stator; dans le cas du courant continu, ce courant de faible intensité sera emprunté à un shunt intercalé sur le circuit principal du moteur.
Comme il a été dit plus haut, les contacts auxiliaires des relais sont montés en série.
Les contacteurs et les relais sont dès lors verrouillés entre eux électriquement et cela sans nécessiter de contacts supplémen taires sur les contacteurs; ainsi il faut obli gatoirement que l'armature du premier relais soit retombée pour que le deuxième relais puisse alimenter son contacteur et ainsi de suite. La bobine de verrouillage du premier relais d'accélération est court-circuitée par l'un ou l'autre des contacteurs d'inversion suivant le sens de marche choisi. L'inter rupteur auxiliaire du contacteur Cdi court circuite la bobine de réglage du premier re lais et la bobine de verrouillage du deuxième.
Le contact auxiliaire du contacteur Cds court- circuite la bobine de réglage du deuxième relais et la bobine de verrouillage du troi sième. Le contact auxiliaire du dernier con tacteur de démarrage Cda court-circuite la bobine de réglage du dernier relais.
L'interrupteur général étant fermé, sup posons qu'on appuie sur le bouton de marche avant Bs. Un courant s'établit à partir du conducteur L2 par le fusible Fi à travers la bobine de verrouillage du premier relais d'accélération<I>Rai,</I> la bobine de manoeuvre du contacteur de marche avant Cmi, les bou tons de marche avant B2 et d'arrêt Bi et les contacts auxiliaires des relais à maxima R111 et aboutit à la phase Li.
Le contacteur Chai se ferme. et établit le courant principal sur le moteur, qui démarre, tandis que des interrupteurs auxiliaires de Cmi, l'un shunte le bouton B2 que l'on peut dès lors aban donner, tandis que le deuxième shunte la bobine de verrouillage de<I>Rai;</I> ce relais est donc déverrouillé. Toutes les autres bobines des relais alimentées par le transformateur sont excitées; les relais venant au delà de Rai sont verrouillés. Le contacteur de démarrage Cdi ne peut se fermer que lorsque le courant du moteur est retombé à la valeur minima permise et que la bobine de réglage du relais Rai a laissé retomber son armature.
Alors Cdi se ferme et met en court-circuit une partie des résistances de démarrage RD, mais shunte en même temps la bobine de réglage de<I>Rai</I> et la bobine de verrouillage de<I>Rat.</I> Le moteur s'accélère à nouveau, tandis que le relais<I>Rat</I> e:t déverrouillé, lorsque l'à-coup de courant est passé, son armature, qui était restée attirée retombe sur ses contacts, ce qui permet l'alimentation du contacteur sui vant et la continuation normale du démarrage jusqu'à la fermeture du dernier contacteur Cds. L'arrêt s'obtient en appuyant sur le bou ton d'arrêt Bi;
la marche arrière s'obtient en appuyant sur le bouton de marche arrière Ba, ce qui fait fermer le circuit principal par le contacteur CMZ au lieu de Cini <I>;</I> le démarrage s'effectue identiquement comme il vient d'être dit pour la marche avant.
On remarque qu'à la fin du démarrage, tous les enroulements des relais se trouvent en court-circuit; dès lors, on peut sans in convénient mettre également cri court-circuit le secondaire du transformateur d'intensité. Toutes les bobines étant rendues inopérantes, il n'y a plus à craindre les battements des contacteurs en marche normale.