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Perfectionnement à la télécommande des appareils électriques,
Un certain nombre d'installations électriques, en par- ticulier celles qui sont utilisées dans les mines, comportent, à distance, des coffrets contacteurs d'alimentation de machines, contacteurs qui doivent être actionnés par des boutons de comman- de placés près des machines commandées.
On sait que l'on a déjà résolu ce problème par l'uti- lisation d'un certain nombre de fils pilotes actionnant à distan- ce des relais. Si la machine à commander ne comporte qu'un seul sens de marche, les schémas classiques conduisent à utiliser un minimum de trois conduoteurs pilotes ( l'un d'entre eux pouvant
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être la terre) entre la machine et le contacteur. Si lamachi- ne est à deux sens de marche, il est nécessaire d'utiliser dans les schémas classiques au moins quatre conducteurs.
La présente invention a pour objet un perfectionne- ment à ces dispositifs de télécommande, perfectionnement per- mettant, même pour la commande de l'inversion de marche d'une machine, de n'utiliser qu'un seul circuit pilote à deux con- ducteurs entre la machine et le boîtier contacteur.
Un circuit pilote de télécommande selon l'invention comporte le montage en série de deux interrupteurs à boutons poussoirs, l'un dit de marche et l'autre d'arrêt, le bouton de marche étant shunté par une résistance qui, dans le circuit pi- lote, laisse passer un courant suifisant pour conserver l'ex- citation du contacteur commandé, mais insuffisant pour provo- quer son enclenchement, tandis que le contact* d'arrêt se trouve fermé au moins lorsqu'on appuie sur le bouton de marche et res- te ultérieurement dans cette position tant qu'une pression n'est pas exercée sur ce bouton d'arrêt.
Ainsi, en appuyant sur le bouton de marche, on met la résistance en court-circuit et on lance, dans le circuit, un courant suffisant pour actionner le contacteur. En abandonnant le bouton de marche, le circuit fermé par la résistance main- tient l'excitation de la bobine de ce contacteur.
On associe avantageusement à ce dispositif électri- que une liaison mécanique entre les deux boutons de marche et d'arrêt, telle/que le bouton d'arrêt se trouve verrouillé en po- sition ouverte lorsqu'il est positivement actionné et que ce verrouillage disparaisse lorsque l'on appuie sur le bouton de marche. On obtient ainsi l'avantage de supprimer tout courant dans le circuit pilote lorsque la machine n'est pas utilisée.
Pour pouvoir commander avec un circuit pilote unique l'inversion du sens de marche de la machine, on place le cir- cuit pilote sous la tension d'une ou plusieurs sources donnant
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un courant, comportant des composantes susceptibles d'être triées, et on dispose dans ce circuit, d'une part des moyens sélecteurs de ces composantes, subordonnés aux boutons de mar- che disposés près de la machine, et d'autre part près des con- tacteurs des moyens susceptibles de trier les composantes sé- lectionnées pour actionner un relais convenable. Parmi les com- posantes demeurant susceptibles d'être triées on retiendra les alternances d'un courant alternatif, ou la superposition d'un courant alternatif et d'un courant continu ou redressé.
Pour trier les alternances, on utilise des dispositifs redresseurs tandis que pour trier la superposition d'un courant continu et d'un courant alternatif on,peut monter en parallèle une self importante avec un condensateur. Les alternances détectées peu- vent aussi être triées par des relais polarisés.
On peut évidemment utiliser des composantes plus complexes telles que des impulsions ou des fréquences différen- tes, toutefois l'utilisation de ces composantes impose des mon- tages générateurs et récepteurs compliqués et délicats et ne se prêtent pas aussi bien que les composantes simples envisagées à la protection, par le circuit pilote, de l'installation.
En effet, à cette fin, on peut constituer l'un des conducteurs au moins du circuit par une gaine enveloppant le câble qui unit la machine au contacteur, l'autre conducteur du circuit peut être la terre ou un conducteur en tenant liai.* Si le câble vient à être détériorée la gaine protectrice se trouve mise à la terre ( cas d'alimentation d'une machine mo- bile dans la mine ). En conséquence, le système des boutons de commande comportant les organes sélecteurs,placé près de la machine se trouve court-circuité, si bien que toutes les compo- santes de courant traversent le circuit et parviennent jusqu'au contacteur* S'il s'agit de courant alternatif,
on peut alors court-circuiter les bobines d'excitation des contacteurs ou les
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bobines de relais qui commandent ces bobines d'excitation par un condensateur qui, laissant passer les deux alternances de courant alternatif, supprime l'excitation des bobines, donc ar- rête la machine* Si le système des boutons de commande compor- te un élément limiteur d'intensité, la mise en court-circuit fait croître cette intensité, si bien qu'un relais convenable* ment dimensionné est susceptible dans ce cas d'interrompre l'ar- rivée du courant aux bobines des contacteurs et de supprimer l'a- limentation de la machine
Le dispositif,selon l'invention, constitue donc non seulement une simplification de la commande à distance, mais. en- core une protection efficace des circuits commandés.
La description qui va suivre en regard du dessin ane- nexé donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien compren- dre comment l'invention peut être réalisée, les particularités qui ressortent tant du dessin que du texte faisant, bien entendu, partie de ladite invention.
La fige 1 montre un schéma connu de commande à dis- tance pour un seul sens de marche*
La fige 2 est l'application de ce même schéma àdeux sens de marche.
La fig. 3 montre un circuit pilote de télécommande selon l'invention pour un seul sens de marche.
La fig. 4 est une variante de ce schéma comportant un mécanisme de verrouillage mutuel des deux boutons interca- lés sur le circuit.
La fig. 5 montre une variante de ce mécanisme.
La fig. 6 est une application de ce schéma à un cir- cuit pilote commandant deux sens de marche.
La fig. ?a est une variante du montage du bottier à boutons, montré sur la fig. 6.
La fige 7b est une variante du schéma de la fige 6 pour la partie du montage voisine du contacteur.
La fige 8 est une représentation schématique d'un
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système de verrouillage mutuel des différents boutons de com- mande de ce circuit.
Les fig. 9 et 10 représentent deux autres variantes de ce circuit pilote.
La fig. 11 montre une variante de circuit comportant des relais polarisés.
Le dispositif de télécommande représenté sur la fig. l'comprend .une bobine 1 de commande du contacteur qui, action- nant l'armature mobile 2, ferme à la fois les contacts 3 d'ali- mentation d'une machine et un contact 4 de réalimentaion, Le circuit comprend les trois fils pilotes 5,6,7 aboutissant à deux boutons, l'un d'arrêt A, l'autre de marche M. Le bouton d'arrêt A étant supposé fermé, on constate que si l'on appuie sur le bouton M la bobine 1 est excitée. En abandonnant le bouton M, le courant ne passe plus dans le fil 5, mais continue à passer par le fil 6 grâce au contact 4 qui s'est fermé et au bouton A qui lui aussi est resté fermé. En appuyant sur le bouton A la bobine 1 est désexcitée et la tension d'alimentation de la machine est supprimée.
(On notera qu'en règle générale, sur toutes les figu- res, grâce aux ressorts de rappel schématiquement figurés, lors- qu'ils sont libres de toute pression ou accrochage, les boutons de marche sont à la position ouverte et les boutons d'arrêt à la position fermée.
Ce schéma peut s'appliquer à plusieurs contacteurs, par exemple commère montre la fig. 2 à deux bobines 1 et l' com- mandées respectivement, grâce aux fils pilotes 5 et 5', par les boutons MAV et MAR. Lorsque l'on a appuyé sur l'un de ces bou- tons, l'excitation de la bobine correspondante est maintenue par les fils pilotes 6 et 7 en passant par le bouton A et par l'un des contacts de réalimentation 4 ou 4'.
Cette disposition peut s'appliquer en particulier aux deux sens de marche d'une machine, le bouton MAV commandant la marche avant et le bouton MAR la marche arrière.
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On constate toutefois que ce schéma classique né- cessite, pour un sens de marche, trois fils et pour deux sens de marche quatre fils pilotes,
Le but de la présente invention est de réduire, dans tous les cas, le circuit pilote à un fil aller et un fjlderetour, chacun de ces conducteurs pouvant être effectivement compris dans le câble d'alimentation de la machine commandée ou bien l'un d'entre eux pouvant être la terre.
Ce résultat peut être obtenu de la façon la plus simple pour un sens de marche, de la manière montrée sur la fig.
3. La bobine 1 d'excitation du contacteur est disposée en série dans un circuit comprenant les fils pilotes d'aller et retour 8 et 9, circuit qui se ferme par deux boutons interrupteurs à pression M et A montés en série* Le bouton M est court-circuité par une résistance 10, telle que si l'on n'agit pas sur le bou- ton, le bouton A restant fermé, le courant qui traverse la bo- bine 1 est insuffisant pour provoquer le fonctionnement du con- tacteur commandé par la bobine 1 mais qui, le contacteur étant actionné, maintient dans la bobine 1 une excitation suffisante pour que le contacteur ne déclenche pas.
On peut, grâce à ce circuit pilote 8 et 9, assurer la sécurité de l'installation en disposant dans ce circuit un redresseur 11 et en shuntant la bobine 1 par un condensateur 12.
Grâce au redresseur 11, le circuit 8-9 alimenté en courant al- ternatif ne laisse passer qu'une alternance de courante Cette alternance est normalement arrêtée par le condensateur 12. Si l'on suppose que le conducteur 9 est la terre ( ou un fil mis en relation avec celle-ci ) et que d'autre part le conducteur 8 est une gaine enveloppant le câble alimentant la machine, tout dommage que subit ce câble met à la terre la gaine 8. En consé- quence, l'ensemble des boutons A et M et du redresseur 11 se trouve court-circuité. si bien que les deux alternances parvien-
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nent aux bornes du montage en parallèle de la bobine 1 et du condensateur 12. Le courant passe donc par le condensateur 12, si bien que le contacteur déclenche.
On peut objecter à ce montage de nécessiter un bouton d'arrêt fermé en permanence, sauf au moment ou l'on appuie sur ce bouton pour arrêter la machine*. En conséquence, pendant les périodes d'arrêt de la machine, le circuit 8-9 reste sous tension, ce qui entraîne une consommation de courant et un échauffement inutiles des appareils*
Pour remédier à cet inconvénient, le système cons- titué par l'ensemble des deux boutons M et A peut être rendu in- terdépendant de la manière montrée sur la fig. 4, c'est-à-dire que le bouton d'arrêt se trouve verrouillé en position ouverte lorsque l'on arrête la marche, tandis qu'il reprend sa position active si l'on appuie sur le bouton de marche.
A cette fin, par exemple le bouton de marche se prolonge par une tige 13 compor- tant à son extrémité une rampe 14 coopérant avec une rampe 15 portée par une pièce mobile 16 pourvue d'un bec d'arrêt 17* Le bouton A de son côté est pourvu d'une tige 18 portant à son ex- trémité une saillie 19 susceptible de coopérer avec le bec 17.
La pièce 16 est soumise à l'action d'un organe de rappel 20, Lors que l'on appuie sur le bouton d'arrêt, la saillie 19 vient s'ac- crocher sur le bec 17, ce qui maintient oe bouton A ouvert* Lors- que, désirant remettre en marche la machine, on appuie sur le bouton M, la rampe 14 vient agir sur la rampe 15 provoquant le déplacement vers la gauche de la pièce 16, Ainsi, le bec 17 s'ef- face et le bouton A revient en position active.
Un autre exemple de verrouillage de ce genre est re- présenté sur la fig. 5. La tige 13 qui prolonge le bouton M vient appuyer sur l'extrémité d'un levier oscillant 21 articulé en 22, Par l'intermédiaire d'une pièce isolante 23, ce levier 21 suppor- te une pointe recourbée 24 coopérant avec deux contacts élasti- ques 25. De son côté, le bouton A comporte une tige 26 - - - -
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susceptible de faire effort sur le levier 21 en sens opposé de la tige 13. Si l'on appuie sur le bouton A, le contact 34-25 est rompu et reste ouvert. Lorsqu'on appuie sur le bouton M, on court-circuite la résistance 10 par les plots 27, en même temps que l'on referme le contact 24-25,
La fige 6 montre la généralisation du schéma de la fig. 4 à la commande de deux sens de marche d'une machine.
Le système constitué par les trois boutons MAV, MAR et A comporte les liaisons mécaniques suivantes ; d'une part une pièce 16 comportant des rampes 15 et 15'actionnées par les rampes 14 et 14' des boutons MAV et MAR, de manière à verrouiller le bouton A dans sa position ouverte grâce au bec 17 analogue à celui qui a été montré sur la figé 4 ; d'autre part, un levier oscillant 38 coopérant avec des saillies 29 et 29' portées par les tiges 13 et 13', des boutons MAV et MAR, de telle sorte que l'on ne puisse en- foncer simultanément ces deux boutons.
Les résistances 10 et 10' shuntant les boutons MAV et MAR sont montées en parallèle et res- pectivement en série avec deux éléments redresseurs opposés 11 et 11', dont la sortie est reliée au conducteur 84 A son extrémité orientée vers le contacteur, le conducteur 8 se partage en trois branches, l'une commandée par le redresseur 30 orienté comme le redresseur 11, l'autre par le redresseur 30' orienté comme le re- dresseur 11', enfin la troisième shuntant ensemble des deux bo- bines 1 et l'et qui comporte un condensateur 31,
Si l'on suppose que, grâce à un transformateur 32, le circuit 8-9 est alimenté en courant alternatif lorsque l'on appuie sur l'un des boutons MAV ou MAR.il ne passe dans le circuit sous forte intensité que l'alternance compatible avec le groupe de re- dresseurs 11-30 ou le groupe 11'-30'.
L'une ou l'autre des deux bobines 1 ou l'est ainsi excitée. Si l'on suppose que le conduc- teur 8 est une gaine telle que schématisée en 8a enveloppant l'en- semble des conducteurs, la mise accidentelle de cette gaine à la terre, soit par détérioration de l'enveloppe du câble, soit par
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contact des broches d'un manchon de raccordement avec la terre, ferme le circuit des conducteurs 8-9, si bien que le courant alternatif arrive directement au noeud 33 et passe alors par le condensateur 31, d'impédance relativement faible par rapport à celle des branches en parallèle,comportant un redresseur et unebobine. Ainsi toute mise à la terre provoque l'ouverture du contacteur et la suppression du courant dans la machine.
Cette sécurité est particulièrement importante dans les ins- tallations minières.
Les bobines 1 et 1' qui sont alimentées de manière discontinue par une alternance de courant peuvent avantageu- sement comporter des moyens temporisateurs qui empêchent le cou- rant de s'annuler dans l'enroulement entre deux alternances.On peut, à cette fin, utiliser le montage en série d'une résistan- ce et d'un condensateur (60) ou bien court-circuiter une partie de l'enroulement ou encore utiliser un deuxième enroulement bo- biné sur le même noyau que la bobine d'attraction et connecté à celle-ci de manière à lui servir de résistance de décharge.
Cette disposition peut être adoptée chaque fois qu'un bobinage est alimenté par une seule alternance, voir fig.9,10,11,
La variante représentée par la fig. 7a utilise, au lieu de deux résistances 10 et 10' séparées, une résistance unique 34 reliée en son point médian par un conducteur 35 à l'une des bornes du bouton A.Comma précédemment, un faible courant passe en permanence par les redresseurs 11 et 11* Grâce aux boutons MAR et MAV ( verrouillés entre eux comme dans l'exc pie précédent ), on peut favoriser le passage d'une des alter- nances dans l'un des redresseurs 11 ou 11' puisque ces deux boutons permettent de court-circuiter respectivement chacune des deux moitiés de la résistance 34.
Comme dans l'exemple précédent, le courant qui conti- nue à passer dans la résistance 34 lorsque l'on a abandonné le bouton sur lequel on aeppuyé, est suffisant pour maintenir le contacteur enclenché mais non pour l'actionner.
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Les dispositifs décrits en regard des fige 6 et 7 ont l'inconvénient de laisser les deux redresseurs 11 et 11' en permanence sous tension, c'est-à-dire que pratiquement le même courant, réduit il est vrai par la présence des résistances, traverse ces dispositifs redresseurs et par suite les bobines 1 et 1', On peut éviter cet inconvénient, soit par verrouillage électrique, soit par verrouillage mécanique de la partie du cir- cuit traversée par l'une ou l'autre alternance.
Dans l'exemple de la fig. 7b le verrouillage est élec- trique. Chacune des bobines 1 et 1' comporte un plot de travail ( 61 et 61' ) qui commande l'amenée du courant dans le oontacteur de l'un des sens de marche et un plot de repos ( 62 et 62' ) qui, pour chacune des bobines, commande le courant qui traverse l'au- tre. Les armatures mobiles 63 et 63' sont alimentées en parallèle par le transformateur 32 et comme précédemment le condensateur 31 shunte le montage en parallèle des deux bobines
Lorsque par le bouton MAV on lance dans le circuit 8- 9, l'alternance correspondant au groupe de redresseur 11-30, ce courant passe dans la bobine 1 par l'armature mobile 63' de la bobine 1' non excitée et attire l'armature 63 ; suite le cou- rant ne peut passer dans la bobine 1' et l'alternance compatible avec le groupe de redresseurs 11' 30' est supprimée.
Le même résultat peut être obtenu mécaniquement grâce au montage du système des trois boutons représenté sur la fige 8, montage qui, en outre, offre l'avantage d'un verrouillage effi- cace de ce système dans une position déterminée. Chacun des bou- tons MAV et MAR comporte une plaquette ( 36-36') susceptible de court-circuiter par les plots 37-37' les résistances 10 et 10'; ces plaquettes sont pourvues de prolongements en équerre 38-38' susceptibles d'agir sur les contacteurs basculants 39-39' soumis à l'action de moyens élastiques non représentés (qui tendent à les maintenir dans la position figurée.
Ces contaoteurs viennent
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respectivement coopérer avec des plots 40 et 40' et* arti- culés autour des points 41 et 41', sont pourvus à leur ex- trémité de becs 42 et 42'.
Le bouton d'arrêt A, de son côté, coiffe l'extré- mité de deux leviers élastiques 43-43' incurvés à leur partie supérieure et articulés à leur partie inférieure sur des axes 44 et 44', ces deux leviers sont solidarisés entre eux par un élément rigide 45 et soumis en opposition aux organes élasti- ques de rappel 46 et 46'. Chacun de ces leviers porte un cro- chet ( 47-47' ) susceptible de coopérer respectivement avec les becs 42 et 42',
Enfin, les deux tiges 48-48' qui prolongent les bou- tons MAV et MAR viennent appuyer sur les extrémités d'un balan- cier 49 articulé en 50 par l'intermédiaire de pièces isolantes 51 et 51'.
Ces tiges 48, 48' peuvent être remplacées par les tige 48a 48' agissant directement sur les contacteurs basculants 39, 39' et qui viennent appuyer dans les mêmes conditions que les tiges 48,48' sur un balancier 49a.
Le courant arrive par le conducteur 9 aux axes 41 et 41' des contacteurs basculants 39 et 39'.
Si l'on suppose, comme la figure le montre en poin- tillés, que l'on a appuyé sur le bouton MAV, pendant l'instant où cette pression était exercée, il était impossible à cause du balancier 49 ( ou 49a ) d'agir de la même façon sur le bou- ton MAR,Dans cette opération d'enfoncement du bouton MAV. la plaquette 36 a court-circuité les plots 37 et appuyé sur l'ex- trémité du contacteur basculant 39. Celui-ci en forçant l'élas- ticité du ressort 46 et éventuellement celle du levier 43 est venu dans son mouvement accrocher son bec 42 sur le crochet47, Ainsi, le courant peut passer avec une forte intensité pendant le contact des éléments 36 et 37 dans le redresseur 11 puis continue à passer avec une intensité réduite dans la résistance 10.
Par contre, le courant ne passe pas dans la résistance 10' car le contact basculant 39'n'a pu être manoeuvré et ne pourra
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l'être tant que le contact 39 reste dans la position montrée en pointillés. En effet, dans son mouvement d'accrochage sur le bec 47, le contact 39' a déplacé l'ensemble des leviers 43 et 43', vers la droite, si bien que le crochet 47' empêche, dans sa nou- velle position, le déplacement du contact basculant 39'. La libé- ration des contacteurs 39 et 39' est obtenue en agissant sur le bouton A qui, pinçant les deux leviers 43 et 43', décroche le bec en prise du contacteur basculant enclenché. On ne peut ainsi passer de la marche avant à la marche arrière sans arrêter d'a- bord la machine.
Le boîtier de bouton de contact décrit sur la fig. 8 est avantageusement conjugué avec les bobines de contacteur 1 etl' et un condensateur 31 de la manière montrée sur la partiegauche de - fig. 6. On peut aussi, comme dans le cas de cette figure, utiliser une gaine pour l'un des conducteurs pilotes, l'autre conducteur pouvant être la terre ou un fil en tenant lieu
La variante de circuit pilote illustrée par la fig. 9 comprend le montage en parallèle d'un relais 52 à faible self-in- duction et d'un relais 53 à forte self-induction. En série avec le relais 52 est en outre placé un condensateur 54. Le bouton MAV est susceptible de lancer à forte intensité dans le circuit les deux alternances de courant alternatif fournies par le tranfor- mateur 32., Par contre, le redresseur 55 monté en série avec le bouton MAR filtre une des alternances.
Lorsque l'on appuie sur le bouton MAV, la forte self-induction du relais 53 empêche le passage du courant alternatif dans ce relaie. Par contre, le cou- rant peut traverser le condensateur 54 et le relais 52 à faible self-induction. Au contraire, lorsqu'on appuie sur le bouton MAR, le courant redressé est arrêté par le condensateur 54 et passe au contraire dans le relais 53. On obtient ainsi, comme précédem- ment, la sélection par les boutons MAR et MAV d'une composante de courant et le triage à l'arivée de cette composante. Comme pré-
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cédemment, les boutons MAR,MAV et A doivent être verrouillés mutuellement.
La disposition décrite sur cette fig. 9 est inap- plicable sans adaptation à la protection d'un câble dans les mines. En effet, le court-circuit des câbles 8 et 9 actionne impérativement le relais 52. Dans ce cas donc les fils 8 et 9 doi- vent être des conducteurs isolés. Pour pouvoir utiliser en guise de conducteur 8 une gaine de protection, le montage montré sur la fig. P, est avantageusement modifié de la manière montrée sur la fige 10, c'est-à-dire qu'en série avec le relais 52 et le con- densateur 54 est monté un troisième relais 56 conçu de manière telle qu'il reste déclenché lorsque l'intensité du courant dans le circuit est réduite, mais que par contre il enclenche lorsque cette intensité devient plus forte, comme dans le cas d'un court-circuit.
Dans le circuit est en effet interposée une impédance 58 limitant normalement l'intensité du courant, impédance qui se trouve court- circuitée en cas de liaisons directes des fils 8 et 9- Ainsi, la mise à la terre de la gaine substituée au conducteur 8 ne provoque pas l'enclenchement du relais 52 mais la coupure du circuit qui contient ce relais. La forte impédance du relais 53 l'empêche de fonctionner quelle que soit l'intensité du courant alternatif
En variante de ce montage le relais 56 pourrait être monté entre les bornes du relais 52 de manière à court-circuiter celui-ci en cas de surintensité.
Enfin la fig. 11 montre une variante de réalisation de circuit pilote dans laquelle la sélection est, comme précé-
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demment,obtenuea\8odes dispositifs redresseurs 11 et 111, tandis que le triage à l'arrivée est obtenu au moyen de deux relais po- larisés 57 et 57'.
L'un des boutons MAV ou MAR étant actionné, il ne passe qu'une alternance dans le conducteur 8, alternance qui ac- tionne le relais de polarité convenable. Par contre, si un court- circuit vient à s'établir entre les conducteurs 8 et 9, l'ali-
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mentation des deux relais en courant alternatif empêche leur fonctionnement, étant donné la forte impédance de ces relais.
Ceux-ci sont avantageusement calculés de telle sorte que dans cette éventualité ils déclenchent, coupant ainsi l'alimentation de la machine commandée.
Il va d'ailleurs.de soi que des modifications peu- vent être apportées aux perfectionnements qui viennent d'être décrits, notamment par substitution de moyens techniques équi- valents, sans pour cela sortir du cadre de l'invention.
- REVENDICATIONS -
1.- Un montage de télécommande par fils pilotes ( constitués avantageusement par une gaine isolée et un fil de terre ), comprenant un circuit unique dans lequel sont montés en série une bobine d'excitation de contacteur et deux boutons interrupteurs à poussoirs, l'un de marche et l'autre d'arrêt, le bouton de marche étant shunté par une résistance qui, dans le circuit, laisse passer un courant suffisant pour conserver l'ex- citation de la bobine du contacteur, mais insuffisant pour provo- quer son enclenchement, tandis que le contact d'arrêt se trouve fermé au moins lorsqu'on appuie sur le bouton de marche et reste ultérieurement dans cette position tant qu'une pression positive n'est pas exercée sur oe bouton d'arrêt.