BE572532A - - Google Patents

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BE572532A
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Publication of BE572532A publication Critical patent/BE572532A/fr

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    • GPHYSICS
    • G11INFORMATION STORAGE
    • G11BINFORMATION STORAGE BASED ON RELATIVE MOVEMENT BETWEEN RECORD CARRIER AND TRANSDUCER
    • G11B25/00Apparatus characterised by the shape of record carrier employed but not specific to the method of recording or reproducing, e.g. dictating apparatus; Combinations of such apparatus
    • G11B25/06Apparatus characterised by the shape of record carrier employed but not specific to the method of recording or reproducing, e.g. dictating apparatus; Combinations of such apparatus using web-form record carriers, e.g. tape

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  • Impression-Transfer Materials And Handling Thereof (AREA)

Description


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   La présente invention concerne les machines de reproduction du son, utilisant des enregistrements magnétiques sur ruban, et plus particulièrement une telle machine étudiée spécialement pour transcrire des discours, des con- férences, des textes dictés, etc... 



   L'un des buts de l'invention est de réaliser une machine de ce genre facile à transporter, dont l'utilisation soit simple et pratique et qu'on ne puis- se pas pratiquement faire fonctionner dans de mauvaises conditions ou utiliser d'une manière non appropriée. 



     Un.autre   but de l'invention est de réaliser une machine de ce type, dont la fabrication soit économique et que l'on puisse vendre en quantitéscommer- ciales. 



   L'invention se propose également de réaliser une telle machine, dont le fonctionnement soit extrêmement efficace, la réponse rapide, et qui soit ce- pendant extrêmement robuste et sûre au point de vue fonctionnement. 



   Tous ces buts ainsi que d'autres buts, apparaîtront et seront en partie soulignés dans la description qui va suivre. 



   Pour transcrire des discours, des conférences, des textes dictés, etc... de grande longueur à partir d'un enregistrement, la dactylographe écoute généralement une partie de l'enregistrement, arrête celui-ci, tape ce qu'elle a entendu, écoute ensuite une autre partie de l'enregistrement, tape cette autre partie et ainsi de suite. Elle doit fréquemment faire revenir en arrière l'en- registrement pour lui faire répéter une partie qu'elle n'a pas bien comprise la première fois. Par conséquent, il faut nécessairement, pendant la transcription d'un seul enregistrement, faire démarrer la machine de reproduction, l'arrêter, la faire revenir en arrière, la faire démarrer de nouveau et ceci un grand nombre de fois.

   Pendant le fonctionnement normal, la machine est donc soumise à une usure et à des efforts considérables; elle doit donc être construite d'une manière particulièrement robuste pour fournir un fonctionnement sûr. D'autre part, pour faciliter autant que possible la tâche du transcripteur utilisant la machine, il est essentiel que l'utilisation de celle-ci soit particulièrement commode et facile et que la machine réponde à ses commandes avec le retard le plus réduit possible. La présente invention réalise une telle machine, qui est d'autre part assez petite et assez légère pour être transportée facilement d'un endroit à un autre endroit, suivant les besoins. 



   Les machines d'enregistrement sur ruban, que l'on trouve dans le commerce, telles que celles utilisées pour enregistrer et jouer de la musique à la maison, sont conçues principalement pour fonctionner à une vitesse constante pendant de longues périodes ininterrompues. Certaines de ces machines possèdent des boutons-poussoirs pour le démarrage, l'arrêt et le rembobinage ;   d'autresmachines comportent même à cet effet des commandes actionnées au pied ; pour des raisons variées, aucune de ces machines n'est absolument satisfaisante   quand on les utilise pour la transcription. Ce qui précède est également vrai pour les quelques machines qui sont vendues principalement pour la transcription. 



  Une difficulté sérieuse se présente avec ces machines, du fait qu'elles peuvent fonctionner dans de mauvaises conditions quand elles sont utilisées par un opérateur inexpérimenté. Il arrive souvent par exemple que, pendant le démarrage ou l'arrêt, la machine applique une tension excessive au ruban d'enregistrement, qui est fragile et délicat et risque par conséquent de se rompre. La machine peut au contraire ne pas maintenir une tension suffisante sur le ruban, comme cela arrive quelquefois; il en résulte qu'une bonne partie du ruban se déroule à partir de ses bobines. Même quand une machine ne présente pas ces troubles de fonctionnement, son fonctionnement peut être lent et délicat et son utilisa- tion est alors incommode et difficile.

   La présente invention réalise une machine d'enregistrement sur ruban, qui ne présente pas ces difficultés et qui est re- marquable comme machine de transcription grâce à ses nombreuses caractéristiques désirables 

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La machine d'enregistrement conforme à l'invention comporte un méca- nisme d'entraînement comprenant deux broches, sur lesquelles sont montées les bobines du ruban et qui sont entraînées chacune par un embrayage séparé. Ces deux embrayages sont identiques et chacun d'eux peut se trouver dans trois conditions différentes de fonctionnement, qui sont l'entraînement normal, l'entraînement rapide et la condition neutre.

   La structure de ces embrayages permet de réaliser   une machine de faibles dimensions et d'un bon rendement ; leurconception est   telle qu'il est facile de réaliser entre eux une interconnexion mécanique. Ainsi, il est facile de placer l'un des embrayages dans la condition d'entraînement rapide, tout en plaçant l'autre embrayage dans la condition neutre, de manière à rebobiner le ruban à grande vitesse. D'autre part, quand les deux embrayages sont dans la condition d'entraînement normal, ils appliquent à leurs broches respectives des forces de patinage égales et commandées avec précision, de ma- nière que les deux broches aient tendance à tourner en sens inverse l'une par rapport à l'autre.

   Les bobines portées par les broches tendent alors légèrement une certaine longueur du ruban entre elles, et, du fait qu'elles sont soumises à des couples équilibrés, elles ne tournent pas tant que le ruban n'a pas été engagé par un cabestan d'entraînement. Quand le ruban est engagé par le cabestan, il est entraîné vers l'avant à une vitesse normale, la résistance de patinage des embroyages servant à maintenir le ruban tendu et à garantir qu'il s'enroule et se déroule correctement par rapport aux bobines. 



   Un dispositif d'enclenchement de l'action des embrayages et de l'ac- tion du cabestan est également prévu dans le mécanisme d'entraînement que l'on vient de décrire. Ainsi, quand on passe par commutation électrique de l'entrat- nement normal à l'entraînement à grande vitesse, dans l'un ou l'autre sens, il n'y a ni augmentation, ni diminution importantes de la tension du ruban. Il en résulte que les risques de rupture ou de déroulement du ruban sont éliminés dans toutes les conditions. 



   En lisant la description qui va suivre et en se référant au dessin annexé, on comprendra mieux l'invention et on appréciera mieux ses nombreux avantages. Sur le dessin annexé : 
La figure 1 est une vue en perspective d'une machine de transcription à enregistrement sur ruban, conforme à l'invention; cette vue, qui comporte des arrachements partiels, est obtenue en regardant la machine vers le bas et vers le coin avant de gauche. 



   La figure 2 est une vue en perspective du coin avant de droite du mécanisme de manipulation du ruban de la machine de la figure 1, les autres parties de la machines n'étant pas représentées. 



   La figure 3 est une vue en plan par-dessous du mécanisme représenté sur la figure 2, certaines parties, qui se trouvent en dessous de celles repré- sentées, ayant été omises pour plus de clarté. 



   La figure 4 est une vue analogue à la figure 3, mais représente les parties inférieures non représentées sur la figure 3, et omet au contraire les parties situées plus haut. 



   La figure 5 est une vue agrandie et partiellement coupée d'une broche de bobine et de son embrayage, cette vue étant prise suivant la ligne 5-5 de la figure 1. 



   La figure 6 est une vue agrandie encore davantage et aussi partielle- ment coupée, d'un embrayage de broche, cette vue étant prise suivant la ligne 6-6 de la figure 5. 



   La figure 7 est une vue agrandie, en perspective, des éléments de commande d'embrayage représentés sur la figure 2, ces éléments étant vus par le dessous du mécanisme de la figure 2, mais étant représentés suivant un angle légèrement différent. 

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   La figure 8 est une vue schématique du câblage de la partie de comman- de du circuit électrique de la machine de la figure 1. 



   La machine à ruban 10, qui est représentée sur la figure 1 et dont les dimensions sont indiquées par rapport à la main représentée, comprend un carter 12, dans lequel est monté un mécanisme 14 de transport du ruban. Ce mécanisme comporte un châssis rigide 16, qui porte les deux broches 18 et 20 (écartées l'une de l'autre), dont les extrémités supérieures sont cannelées pour recevoir les deux bobines du ruban d'enregistrement. Un ruban d'enregistrement peut être tendu entre ces bobines, le long de la partie avant d'un mécanisme de transport, comprenant un cabestan d'entraînement 22 et un galet fou 24 en caout- chouc, au-delà de la tête de reproduction 26. Un aimant 27 d'effacement est monté de l'autre côté du cabestan.

   Le galet fou 24 est monté tournant sur un arbre,qui peut être rapproché ou éloigné du cabestan, de manière à produire ou à supprimer, comme on le désire, le frottement entre le ruban et le cabestan. La commande de ce galet fou 24 est effectuée par un solénoïde et une tringlerie que l'on décrira plus loin. 



   Pendant le fonctionnement de la machine, une force commandée de patinage est appliquée à chaque broche par son embrayage associé, que l'on décri- ra un peu plus loin ; le ruban est engagé ou libéré par le cabestan tournant, qui entraîne le ruban vers l'avant ou qui provoque son arrêt. Pour l'entraînement rapide, vers l'avant ou vers l'arrière, le cabestan est dégagé du ruban et l'une des broches est entraînée à grande vitesse par son embrayage, pendant que l'au- tre broche peut tourner librement à la vitesse demandée par la broche entraînée, quelle que soit cette vitesse.

   Quand on passe par commutation électrique de l'entraînement rapide à l'entraînement normal ou à l'entraînement inverse, chaque broche est freinée indépendamment de manière à s'arrêter rapidement, et les éléments d'entraînement normal ou d'entraînement inverse peuvent ensuite fonction- ner. Ainsi, on évite d'appliquer au ruban une tension trop grande ou trop faible. 



  Pendant que la machine tourne, le cabestan et la partie des deux embrayages se trouvant du côté du moteur tournent continuellement, en même temps que le moteur, même si le ruban est arrêté. On peut régler à la main la vitesse du moteur au moyen d'un circuit électrique approprié de commande de puissance. 



   Comme on le voit sur la figure 1, le cabestan 22 s'étend sur une courte distance au-dessus du châssis 16, dans lequel il peut tourillonner. La partie inférieure du cabestan, c'est- à-dire la partie située en dessous du châssis 16, porte un volant 28 (voir aussi la figure 3), qui est entraîné par sa courroie 30 à partir d'un moyeu monté sur l'une des broches; cette broche est entraînée elle-même par le moteur 32 au moyen de la courroie 33. Le moteur porte des ventilateurs 34 aux deux extrémités de son arbre. 



   Comme on le voit sur la figure 1, un petit aimant permanent 35 est   monté sur le châssis 16, à la gauche du galet fou 24 ; aimant 35 est porté   sur un bras 36 et peut pivoter de manière à venir en contact avec le ruban d'en- registrement, pour effacer les signaux portés par ce ruban. Le bras 36 porte une patte verticale 38, dont l'extrémité supérieure est légèrement repliée vers' l'intérieur, et qui empêche ainsi d'introduire le ruban quand l'aimant 35 est en position d'effacement. 



   Le galet fou 34 tourillonne sur un arbre 40 (figures 2 et 4), qui s'étend vers le bas à travers l'ouverture 42 du châssis 16. L'extrémité infé- rieure de l'arbre 40 est montée sur le bras 44, qui est articulé en 46 sur le châssis. Ce bras 44 est relié par le ressort de tension 48 à un second bras 50 également articulé en 46 sur le châssis. Quand ce bras 50 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre (en regardant la figure 4), il entraîne avec lui le bras 44, en déplaçant ainsi le galet fou 24 vers le cabestan et en le maintenant contre celui-ci avec une pression déterminée par la tension du ressort 48. Le bras 50 est articulé en 52 sur l'armature 54 d'un solénoïde 56.

   Quand ce solénoïde est excité, le   bxas   50 (figure 4) est tiré dans le sens des aiguilles d'une montre, 

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 malgré la tension du ressort 58, fixé d'une part sur ce bras par un axe 60 et d'autre part sur le châssis en 61. Quand le solénoïde n'est pas excité, ces piè- ces occupent les positions représentées. 



   Comme on le voit sur la figure 4, derrière le bras 50 se trouve un axe 62 s'étendant vers le bas (vers le haut sur cette figure) à partir du bras 36 et à travers une fente 63 du châssis 16. Quand l'aimant 35 du bras 36 se trouve en position neutre, cet axe 62 est disposé près du pivot 46 et permet au solénoïde 56 d'actionner le bras 50. Quand l'aimant 35 se trouve au contraire dans sa position d'effacement, l'axe 62 s'est déplacé vers l'avant dans sa fente et verrouille le bras 50 contre toute rotation, en empêchant ainsi de faire fonc- tionner par inadvertance le mécanisme 14 suivant l'entraînement normal. 



   L'axe 60, monté sur le bras 50, s'étend vers le haut et vers le châs-   sis 16, c'est-à-dire vers le bas sur la figure 4 ; est disposé de manière à   exercer une action de came contre le levier 64, quand le bras 50 pivote dans le   sens des aiguilles d'une montre ; lelevier 64, entraîné par cette action, actionne   une tringlerie en ciseaux 66 pour desserrer les freins des broches. Cette trin- glerie 66 comprend un premier bras 68 à trois branches et un second bras 70 à   trois branches ; cesdeux bras sont articulés sur le châssis respectivement aux   points 72,74.

   Le levier 64 est fixé sur le bras 68 et fait tourner celui-ci dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre, quand le solénoïde 56 est excité, en entraînant ainsi le patin arrondi de freinage 76 du bras 68, de manière à supprimer son contact avec la roue de freinage en caoutchouc 78 portée sur l'extrémité inférieure de la broche 20. En tournant dans le sens in- verse de celui des aiguilles d'une montre, le bras 68 applique une rotation égale et opposée au bras 70, par l'intermédiaire de l'accouplement 80 à téton et fente; le patin de frein 82 du bras 70 est donc rétracté et quitte le contact avec la roue en catouchouc 84 de la broche 18.

   Les patins de frein 76,82 sont mainte- nus engagés contre leurs roues respectives de freinage, comme on le voit sur la figure 4, par le ressort de tension 86 relié d'une part à la branche 88 du bras 68 et d'autre part à la branche 90 du bras 70. 



   Les extrémités extérieures de ces branches 88,90 portent respecti- vement les axes 92,94 qui s'étendent vers le haut à partir du plan de la figure 4 et vers le bas à partir du plan de la figure 7. Ces axes, actionnés comme on l'expliquera ci-dessous, desserrent aussi les deux freins, quand on fait passer par commutation le mécanisme d'entraînement à la marche rapide vers l'avant ou vers l'arrière. Comme on le voit sur la figure 4, les patins de frein 76 et 82 se trouvent légèrement en arrière de la ligne droite passant par les centres des broches 18, 20 et des pivots 72,74.

   En conséquence, même quand les freins sont serrés, la broche 18 peut patiner dans le sens inverse de celui des aiguille: d'une montre par rapport au frein, mais non dans le sens des aiguilles d'une montre, tandis que la broche 20 peut patiner dans le sens des aiguilles d'une montre, mais non dans le sens inverse. On empêche ainsi les bobines de dérouler le ruban, quand on passe de l'entraînement à l'arrêt. 



   Chaque broche de bobine est associée à un embrayage, par lequel elle est entraînée à partir du moteur 32. On voit sur les figures 5 et 6 l'embrayage   100, associé à la broche 20 ; 102, associé à la broche 18, est iden-   tique à l'embrayage 100. L'embrayage 100 comprend un moyeu 104, qui porte sur sa jante extérieure une courroie 106 s'étendant jusqu'à une extrémité du moteur 32. 



  Quand ce moteur tourne ,le moyeu 104 et le moyeu correspondant de l'embrayage 102, entraîné par la uourroie 33, tournent continuellement. Le moyeu de l' embrayage 102 (figure 3) comporte une gorge de courroie à diamètre réduit, qui est identique à la gorge 107 du moyeu 104 (figure 5), et dans laquelle s'engage la courroie 30 pour entraîner le volant 28. 

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   Comme on le voit sur la figure 6, le moyeu 104 est monté tournant sur le coussinet en bronze 108, dont l'extrémité supérieure est ajustée avec serrage dans le fond de la dépression en forme de cuvette 110 du châssis 16. 



  La broche 20 est montée tournante dans le coussinet 108 et s'étend au-dessus de celui-ci ; la roue de freinage 78 est disposée dans la cuvette 110 (figure 4), qui est échancrée sur un côté pour permettre à un patin de freinage 76 d'agir sur la roue. 



   Comme on le voit sur la figure 6, l'extrémité inférieure de la broche 20 est cannelée en 112 et s'applique contre un téton de l'arbre 116, de manière que cet arbre puisse se déplacer longitudinalement, mais ne puisse pas tourner par rapport à la broche. Un ressort 118 est disposé entre l'arbre 116 et la broche pour pousser l'arbre vers le bas, comme on le voit sur la figure. Un dis- que d'embrayage 120 est fixé sur l'extrémité inférieure de l'arbre 116; il peut se déplacer vers le haut et s'appliquer contre la bague de feutre 122, de manière à s'engager avec friction contre le moyeu. Cette bague 122 est formée avantageu- sement par du feutre de Dacron. On décrira plus loin la tringlerie   d'interconhex-   ion par laquelle le disque d'embrayage 120 est entraîné en même temps que le disque correspondant 124 de l'embrayage 102. 



   Comme on le voit sur la figure 6, l'extrémité inférieure de la broche 20 porte une bague de retenue 126, qui s'appuie vers le haut contre un palier de poussée 128, placé entre cette bague et la face intérieure du moyeu 104. 



  Un second palier de poussée 130 est disposé entre la face supérieure du moyeu 104 et le fond de la cuvette 110. 



   Comme on l'a indiqué précédemment, chaque embrayage peut se trouvér dans trois conditions réalisant respectivement :  l'entraînement   normal, l'entraî- nement rapide et le débrayage. Sur la figure 6, l'embrayage 100 est représenté en position débrayée. Pour le placer en condition d'entraînement normal, le disque 120, qui porte sur sa face inférieure la bille d'appui 132, est poussé par la tête de vis 134, qui vient en contact avec cette bille et entraîne le disque vers le haut, contre la bague de feutre 122. Comme on le voit sur les figures 2, 3, 5 et 7, la force exercée par la tête 134 est déterminée par un ressort 136, dont on peut   régla*la   tension au moyen de la vis 138, portée sur le châssis 16 au moyen de la console 140. Cette console est fixée par des vis au châssis 16 en des points 141.

   La tête de vis 134 est portée sur un bras en porte-à-faux 142, dont l'autre extrémité est articulée sur l'arbre fixe 144 por- té par la console 140; cette extrémité articulée du bras 142 comporte une patte 146 s'étendant vers l'avant et fixée sur une extrémité du ressort 136. Ainsi, la tension de ce ressort tend à faire tourner le disque d'embrayage 120 vers le haut (en regardant la figure 5). 



   Comme on le voit sur les figures 3 et 7, sur l'arbre 144 est monté tournant en relation avec l'autre disque d'embrayage 124, un bras analogue articulé 150, portant une tête dé vis 152 et poussé contre le disque 124 par un ressort réglable de tension 154. Pendant le fonctionnement avec l'entraînement normal, les ressorts 136,154 poussent avec des forces égales leurs disques respectifs d'embrayage, pour les appliquer avec friction contre les bagues de feutre portées par les moyeux en rotation continue des embrayages. 



   La figure 7 représente la branche 56 s'étendant vers le haut à l'arrière du bras articulé 142 et la branche analogue 158 du bras articulé 150. 



  Les extrémités supérieures de ces deux branches portent respectivement les pieds 160, 162, qui s'appliquent par leurs faces avant contre les axes 92,94 (faces représentées séparées de ces axes). Ceux-ci sont montés sur les extrémités des branches 88, 90 (figure 4), qui commandent les patins 76,82 de freinage des broches. Le déplacement de l'axe 92 ou de l'axe 94 vers l'avant (figures 4 et 7) provoque le desserrage des deux freins. 

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   Les axes 92, 94 sont normalement disposés, par rapport aux pieds 160, 162, de manière que le mouvement du bras 142 ou du bras 150 vers le haut, à partir de la position représentée sur la figure 7, mouvement qui permet à ce bras de pousser un disque d'embrayage et de l'engager totalement avec son moyeu correspondant, provoque aussi le desserrage du frein de broche. Cependant, quand les deux embrayages se trouvent dans la condition normale, c'est-à-dire quand les deux disques d'embrayage s'appuient avec les forces de friction égales contre leurs moyeux correspondants, ni l'axe 92, ni l'axe 94 ne s'engage contre le pied 160 ou 162; dans cette condition, les freins sont desserrés par l'axe 60, quand le solénoïde 56 excité applique le galet fou contre le cabestan. 



   Comme on le voit sur la figure 7, les faces avant des pieds 160, 162 peuvent être aussi engagées par les axes 164,166, qui sont portés par les extrémités opposées d'un fléau articulé 168 (figure 4). Ce fléau 168 est arti-   culé sur le châssis en 170 ; ilcomprend deux moitiés, qui sont articulées au   point 170 et sont soumises à un ressort de serrage 172 tendant à les aligner. 



  Grâce à cette disposition, une déviation de l'axe 164, vers l'avant par exemple, provoquée par le pied 160 et suffisante pour déplacer légèrement les deux moi- tiés du fléau 168, de manière à supprimer leur alignement, permet à l'axe 166 d'exercer contre le pied 162 une force dirigée vers l'arrière, dont la grandeur est déterminée par la force de serrage du ressort 172 et non directement par la force appliquée à l'axe 164. De même, une déviation de l'axe 166 vers l'avant qui est suffisante pour faire fléchir le ressort 172, applique à l'axe 164 une force maxima dirigée vers l'arrière et déterminée par ce ressort. Ainsi, quand le disque d'embrayage 120 (figure 6) se dégage de son moyeu, l'abaissement de la tête de vis 134 produit un déplacement du pied 160 vers l'avant (figure 7).

   Il en résulte que le fléau 168 et l'axe 166 pivotent vers l'arrière et s' appliquent contre le pied 162, en même temps que la tête de vis 152 s'élève. 



  Le disque d'embrayage 124 est ainsi poussé et s'engage complètement en position d'entraînement contre son moyeu, avec une force déterminée par la flexion du ressort 172, le mouvement de la vis 134 vers le bas étant suffisant pour réaliser cette flexion. 



   Si on se réfère de nouveau à la figure 7, on voit que la face arrière du pied 160 peut être engagée par l'axe 174, porté sur l'extrémité du fléau 176 en forme d'L. Ce fléau (voir aussi la figure 4) est articulé par son coude 178    sur le châssis 16 ; s'étend vers l'avant et le long du châssis à partir de ce   point d'articulation. Son extrémité avant comporte une patte plane 180, qui peut être entraînée par la came rotative 182 à l'extérieur du châssis, à partir de la position représentée sur la figure 4. Comme on le voit sur la figure 1, cette   came est portée par l'extrémité intérieure du bouton de commande 184 ; on   fait tourner ce bouton dans le sens des aiguilles d'une montre, la machine fonc- tionne dans la condition d'entraînement rapide vers l'avant.

   Comme on le voit sur les figures 3 et 7, le déplacement de la patte d'extrémité du fléau 176 vers l'extérieur permet à l'axe 174 d'entraîner vers l'avant le pied 160; celui- ci dégage l'embrayage 120 et provoque l'engagement total de l'embrayage 124, comme on l'a expliqué précédemment, en desserrant en même temps les freins des broches. 



   L'action de came exercée vers l'extérieur sur la patte d'extrémité du fléau 176 provoque aussi le fonctionnement de l'interrupteur électrique 186 (voir aussi les figures 1 et 2), qui ouvre le circuit électrique du solénoide 56 et empêche le galet fou 24 d'être engagé contre le cabestan pendant l'entraî- nement rapide vers l'avant. Quand on fait tourner le bouton de commande 184 pour le ramener à la position d'entrainement normal, le fléau 176 revient à la   positior   représentée sur les figures 3 et 7, car il est sollicité vers cette position par le ressort de tension 188, fixé sur lui, près de son extrémité avant. Dès que le fléau revient à cette position, les embrayages reviennent à leur position normale et les freins des broches sont serrés.

   Cependant, l'interrupteur électri- que 186 (figures 1 et 2) est maintenu mécaniquement ouvert pendant un temps court 

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 par le dash-pot 190 ; par conséquent, les broches et les bobines ont le temps de s'arrêter, avant que le galet fou puisse s'engager de nouveau contre l'arbre du cabestan pour entraîner le ruban. Ainsi, on évite d'appliquer au ruban d'enre- gistrement des contraintes exagérées. On décrira ci-dessous le circuit électrique complet du mécanisme d'entraînement du ruban. 



   Pour placer les embrayages de manière à obtenir l'entraînement inver- se, on déplace vers le bas le bras 150 (figure 7), qui entraîne lui-même le bras 142 vers le haut. Le déplacement du bras 150 est effectué par l'intermédiaire de sa partie arrière 192 (voir aussi les figures 2 et 3 , qui est articulée en 194 sur l'armature 196 d'un solénoïde 198. Cette armature est attirée vers le haut, à l'intérieur du solénoïde 198 fixé sur le châssis 16, quand le solénoïde est excité. 



   Comme on le voit sur les figures 2 et 4, une barre 200 est fixée sur l'armature 196 ; l'extrémité opposée de cette barre porte la vis de réglage 202 et peut actionner l'interrupteur électrique 204, quand l'armature pénètre dans le solénoïde. Le fonctionnement de l'interrupteur 204 rend inopérant le solénoïde 56 du galet fou, comme le fait l'interrupteur 186 considéré précédem- ment. Un dash-pot 206 est associé à l'interrupteur 204 ; il retarde le retour de l'interrupteur 204 à sa position de contact, quand le solénoïde 198 perd son excitation. 



   On a représenté schématiquement sur la figure 8 le câblage du circuit électrique commandant le fonctionnement du moteur 32 et des solénoïdes 56,198. 



  Le potentiel du secteur d'alimentation électrique est appliqué aux bornes 250; quand les interrupteurs 252, 254, en série avec les bornes 250, sont fermés, le moteur 32 est alimenté par l'intermédiaire des conducteurs 256. Le moteur 32 est de préférence du type biphasé dans lequel la vitesse peut être réglée, comme il est bien connu, en faisant passer un courant continu variable dans l'une des phases, ce courant étant dérivé d'un redresseur (non représenté) par l'intermé- diaire d'un conducteur 258 et d'un interrupteur 260. Quand le conducteur 258 est excité, la vitesse du moteur est ralentie jusqu'à une certaine valeur, qui est déterminée par un rhéostat de réglage (non représenté), que l'opérateur de la machine peut commander à la main. 



   Une source de courant continu 262, prévue pour actionner les   solénoî-   des 56,198 est connectée, en série avec l'interrupteur 252, aux lignes du secteur d'alimentation en courant alternatif. Le courant de sortie de la source 262 est appliqué au solénoïde 198 en passant par un interrupteur 264, l'interrupteur 266 à bouton-poussoir de marche arrière et l'interrupteur 186 décrit précédemment. 



  Quand ce solénoïde 198 est excité, il fait passer les embrayages dans des posi- tions réalisant l'entraînement arrière. En dérivation sur l'interrupteur 266 de marche arrière se trouve un interrupteur 268, qui est conjugué mécaniquement avec l'interrupteur 260 ; ces deux derniers interrupteurs sont commandés par le bouton 184. Chacun de ces interrupteurs peut occuper trois positions : la po- sition de marche avant, quand la patte 180 maintient ouvert l'interrupteur 186, la position neutre, quand le conducteur 258 est alimenté, et la position de marche arrière quand le solénoïde 198 est excité. 



   Quand le solénoïde 198 est excité, la traction exercée sur son armature 196 agit par l'intermédiaire de la barre 200 et de la vis de réglage 202 pour ouvrir l'interrupteur 204, qui est normalement fermé. La fermeture'de cet interrupteur, après la chute de l'armature 196, est retardée pendant un court instant, comme on l'a déjà indiqué, par le dash-pot 206. L'ouverture de l'interrupteur 204, qui est en série avec le solénoïde 56 du galet fou, empêche la source de courant 262 d'actionner ce solénoïde, même si l'interrupteur 270 à bouton-poussoir d'entraînement normal est fermé. 



   L'interrupteur 252 est l'interrupteur principal servant à faire démarrer ou à arrêter la machine. On ne ferme l'interrupteur 264, qui est 

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 normalement ouvert, que lorsqu'un ruban d'enregistrement a été placé correcte- ment sur les broches, de manière à empêcher un mauvais fonctionnement. De même, l'interrupteur 254, normalement ouvert, est combiné de manière que la machine ne puisse fonctionner que si son couvercle supérieur est fermé. L'emplacement réel de ces deux derniers interrupteurs est représenté sur la figure 4. On peut combiner les interrupteurs 266,270 à bouton-poussoir dans un dispositif de commande au pied (non représenté), relié à la machine par le câble 274 visible sur la figure 1. 



   Le circuit électrique de.l'amplificateur et de la tête de reproduc- tion n'a pas été représenté, parce qu'il peut être d'un type bien connu quelcon- que. Les éléments du circuit de cet amplificateur et certaines parties du circuit de commande de vitesse du moteur, sont montés dans le carter 12 de la machine, à la gauche du mécanisme d'entraînement du ruban (figure 1). 



   La machine représentée et décrite ici n'est qu'un exemple, qui ne limite en aucune façon le domaine de l'invention. On peut apporter à cette ma- chine de nombreuses modifications, sans sortir pour cela du domaine de l'inven-' tion. 



   REVENDICATIONS. 



   1.- Mécanisme d'entraînement d'un ruban d'enregistrement du son, comprenant deux broches de bobine, montées sur un châssis, deux embrayages mé- caniques, associés chacun à une broche et comportant un moyeu, susceptible de tourner continuellement, ainsi qu'un disque d'embrayage claveté sur la dite broche, caractérisé en ce que le disque d'embrayage peut se déplacer dans la direction axiale par rapport au moyeu pour occuper des positions d'embrayage total, d'entraînement normal et de débrayage, une tringlerie reliant mécanique- ment les disques entre eux de manière que le débrayage de l'un d'eux provoque l'embrayage complet de l'autre et vice-versa.

Claims (1)

  1. 2. - Mécanisme suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend un cabestan d'entraînement, un galet fou, un solénoïde d'entraînement, et un dispositif de retardement pour empêcher le solénoïde d'entraînement de serrer l'un contre l'autre le galet et le cabestan, entre lesquels un ruban d'enregistrement est intercalé, le retard causé par le dit dispositif s'étendant sur un instant court après que le solénoïde a été désexcité.
    3.- Mécanisme suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la tringlerie comprend un fléau, qui comporte deux moitiés articulées en- semble en un point central, ces deux moitiés étant maintenues alignées par un ressort de serrage.
    4.- Mécanisme suivant les revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend un frein pour chaque broche et des dispositifs de desserrage des freins, qui peuvent être engagés alternativement par la tringlerie, ces disposi- tifs de desserrage supprimant l'action des freins sur les deux broches quand 1' un ou l'autre des embrayages est complètement embrayé.
    5.- Mécanisme suivant la revendication 4, caractérisé en ce qu'un levier manuel, susceptible de s'engager avec la tringlerie, peut être actionné sur le panneau avant de la machine pour embrayer complètement un embrayage et pour débrayer en même temps l'autre embrayage.
    6. - Mécanisme suivant les revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la tringlerie comprend un support vertical fixé sur le châssis, au milieu de l'intervalle compris entre les broches, un axe monté sur ce support, un premier bras articulé engageant un disque d'embrayage, un second bras articulé engageant l'autre disque, ces deux bras étant supportés par leurs extrémités arrière sur le dit axe, le fléau pouvant agir sur ces bras pour abaisser l'un quand l'autre est levé, et deux ressorts fixés respectivement entre un point <Desc/Clms Page number 9> du support et un point de l'un des bras, pour maintenir les disques en position d'entraînement normal avec des forces de friction faibles et égales sur leurs moyeux.
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