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La présente invention concerne une machine à percer et à mon- ter les corps de brosses, dans laquelle les porte-brosses sont dépla- cés par la machine, suivant des directions qui se croisent,devant ou sous les outils de perçage ou de montage, de façon correspondant à la réparti- tion des trous des corps de brosses à percer ou à monter.
On connait des machines-de ce genre', qui commandent les mouve- ments des porte-brosses au moyen de cames de séries de broches ou de séries de trous, qui sont ménagés sur de grands disques, tambours,bandes ou ana-" logues à savoir, par des moyens de transmission, mécaniques tels que rou- es dentées, crémaillères,leviers, tiges set analogues.
Les inconvénients der ces machines consistent entre autres en ce que les tambours ou disses, qui sont employés comme supports de cames de séries de broches ou de trous,ne sont pas économiques en raison de leurs grandes dimensions et de leur fabrication difficile et ne permet- tent également pas des vitesses élevées de travail. Les bandes d'actionne- ment ou de commande plus simples il est vrai, travaillent d'une part, de façon inexacte et, d' autre part ne permettent que des possibilités très limitées de commande, de sorte qu'elles restent limitées à peu de cas d' application.
Il est également onnu de disposer, sur un disque actionné pas à pas, des pièces de contact, qui peuvent fermer des circuits de manière à exciter des électroaimants qui produisent par l'intermédiaire de cliquets, un déplacement des porte-brosses dans l'une ou l'autre direction.'
Les pièces de contact sur le disque de commande ne peuvent toutefois déterminer que la direction des déplacements, mais non l'amplitude de ceux-ci.Les possibilités de commande sont par suite, dans le cas de ces machines, également très limitées.
La présente invention permet 1?utilisation d'un organe de, com- mande qui est à peine soumis à des efforts, mécaniques,qui se laisse facilement fabriquer et modifier, mais qui permet de déterminer de façon continue le trajet et 1' amplitude des déplacements commandés.Ceci est obtenu par le fait qu'un support approprié est muni, en des endroits déterminés, de bossages ou de dépressions, de grandeurs différentes,qui actionnent les interrupteurs et qui ferment des circuits dans lesquels sont intercalés des accouplements électromagnétiques.Ces accouplements produisent alors le mouvement des porte-brosses dans des directions choisies à volonté et d'une amplitude correspondant à la durée du contact.
L'actionnement direct de contacts par l'organe de commande évite des tâteurs cellules photoélectriques et analogues compliqués et coûteux, avec leurs installations de relais et d' amplificateurs,et éite ainsi également les occasions de dérangements qui en résultent et la surveillance difficile.
Gomme des accouplements électro-magnétiques ne sont reliés a la commande que par des conducteurs pour le courant, dont le changement de place à volonté n' entraîne par de difficultés, la disposition de commande sur la machine-est complètement indépendante du mécanisme commandé, de sorte qu'on peut choisir la disposition la plus appropriée à cet effet.
En même temps que les accouplements, des freins correspondants peuvent être actionnés électro-magnétiquement,de sorte que les porte-brosses sont freinés à l'état de repos, alors que les freins sont desserrés pendant la durée de l' actionnement des accouplements.
Comme conformément à 1-*invention,une position déterminée des porte-brosses n'est pas assurée par la commande,mais seulement chaque fois une opération de déplacement déterminée, peu importe la position dans laquelle les porte-brosses se trouvent exactement et dans guelle-position ils arrivent alors , - il se produirait rapidement , dans là repartition régulière des trous, des irrégularités , si les déplacements n'
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étaient pas contrôlés et corrigés de faîon continue.
Ceci s' effectue, d' une manière en soi connue et simple, en ce que au porte-brosses ou au chariot ou analogue supportant les porte-brosses est relié un disque perforé, qui présente des perforations correspondant exactement à la ré-
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partition u-?sirée des trous du corps de brosse, de sorte qti'une broche tâteuse de trous, montée sur le bâti de la machine, pénètre successivement dans les trous et oblige par sa pointe le disque perforé, et les porte-brosses y reliés, à occuper exactement la position qui correspond au trou du disque perforé. Conformément à 1' invention, les freins du
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système de transmission de mouvement sont desserrés, en ce que la brache.tâ- #e'..rotionne#s contacts correspondants avant de pénétrer dans un trou d1 disque perforé.
Si un déplacement des porte-brosses est produit d'une façon défectueuse, de telle manière que la pointe de la broche tâteuse bute complètement à côté d'un trou du disque perforé, il est, conformément à l' invention, actionné un interrupteur; par lequel la machine est mise hors d' action , de ,sorte qu'il n'est pas produit de dommage plus grave.
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L' invention utilise par-suite de<-instruments et éléments con"- nus en eux-mêmes et parvenus à un haut degré de perfectionnement, de ma- nière à obtenir par leur réunion- une construction économique et un foncti-
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onnement sûr. L' invention évite "JI& ..grandes et lourdes masses en mouve- ment et permet un freinage instantané des déplacements après chaque opération. de commande, de sorte qu'on atteint des vitesses opératoires élevées.
Comme supports des bossages déterminent le contact, on peut utiliser des disques, tambours, bandes, chaînes ou analogues. Comme ces éléments ne sont ¯que pas soumis à des efforts mécaniques, ils peuvent être faits en une. matière mince et légère, de sorte qu'on peut les tenir en réserve en grand nombre et qu'ils exigent peu de place. En particulier, l' utilisation de chaînes, conformément à l' invention, présente des avantages importants, qui consistent entre autres en ce qu'on peut facilement, comme on le désire, composer deschaînes sans fin, de toute lon-
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gueur nécessaire, à partir d' éléments tenus en réserve et améliorer ces chaînes, les modifier, les raccourcir ou les allonger.
L'invention permet d' employer des machines à percer et à monter les corps de brosses, à commande automatique, d'une façon écononique également lorsqu'il s'agit seulement de petites quantités de corps de brosses du.même genre ou de beaucoup de genres différents.
L'invention est représentée sur les dessins ci-joints, sur lesquels-,
La fige 1 est une vue en élévation d' ensemble d'une machine
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selon 1' invention, dans une con1fibruction simplifiée ez schématisée-;
La fig. 2 représente une coupe suivant la ligne A-@ sur la fig, 1 destinée à montrer le mécanisme;
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La fig. 3 est une vue en élection partieue d'une machine selon la fi g. 1;
La fige 4 représente une chaîne de commande avec iqter-rupteur selon l' invention;
La fig. 5 est une autre vue de la chaîne de commande selon la fige 4;
La fig. 6 représente une autre chaîne de commande;
La fig; 7 représente un tâteur de trous selon l' invention avec interrupteur ; @
La fige 8 représente un schéma des circuits et connexions pour une machine selon l' invention.
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Une machine à percer ou/et à monter des corps de brosses, selon
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1' invention, présente la disposition huoituelle des outils de perçage ou/et de montage, ainsi que des porte-brosses.
Dans l'exemple de :Mali- sation représenté, sur un bâti 1 de la machine une broche de perçage ou foret 2 est, d'une part, monté de manière à pouvoir être déplacé longi- tudinalement dans un guide 3 et est déplacé au moyen d'un levier 4 par une came ou un excentrique 5 , qui est animé d'un mouvement de rotation par l'arbre principal 6. D' autre part, sur le oâti 1 de la machine, en regard du foret 2, est disposé un guidage à glissière la, dans lequel peut coulisser vers le haut et vers le oas un chariot 7, qui est de son
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côté muni d'un guidage à gli ssière 7a, qui croise le' guidage du chariot 7.
Sur ceguidage à glissière 7a peut coulisser un chariot 8, qui supporte le ou les porte-brosses 9, ainsi qu'un disque perforé 10, qui est fixé de manière amovible sur ce chariot. Le porte-brosse 9, dans lequel le ou les corps de Drosses 11 peuvent être fixés, est disposé de telle manière qu'il se trouve exactement en regard d'un outil de perçage ou de
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montage. De façon correspondante, une broche tâteuse de trous 12 est guiàbe dans une douille 13 en regard du disque perforé et peut, avec la douille être déplacée ,dansun guidage lb du bâti 1 de la machine , par rapport au disque perforé 10, au moyen d'un levier 14, qui coopère avec la came ou excentrique 5.
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Le déplacement du porte-orossê, 9 ou du chariot 8 a lieu, conformément à 11 invention, à partir de 1' arbre principal 6 par 1' intermêdi- aire d'un mécanisme,qui est situé au pied du bâti 1 de la machine ( fig.1 et 2). L' arbre principal 6 entraîne, par une chaîne 15, un arbre 16 avec roue de commande 17, auquel des roues dentées 18, 19 et 20 sont reliées rigidement. La roue dentée .19 entraîne directement une roue dentée 21, tandis que la roue dentée 18 entraîne, avec interposition d'une roue in-
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termédidire, une roue dentée 22, de sorte que les roues dentées 21 et 22 tournent en sens inverse sur l'arbre 23.
Elles sont reliées à des accouplements électro--magnétiques 24 et' 25, qui accouplent les roues dentées 21
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et 22 à l' arbre 2a lorsqu'ils sont soumis à une tension. L' arbre 2, tournera alors dans l'un ou 1' autre sens, selon l' accouplement qui est soumis à une tension, ou restera immobile, lorsqu'aucun des deux accouplements n' est excité.
Sur l'arbre 23 est fixée une roue à chaîne 26, qui entraîne au moyen d'une chaîne 27, une roue à chaîne 28,qui est fixée sur une tige filetée 29.Cette tige filetée 29 est montée dans des bras le formant paliers, du bâti 1 de la machine, et son mouvement de rotation autour de son axe produit le déplacement de deux écrous 30 et 30.a, qui retiennent entre eux et entraînent un prolongement 8a du chariot 8 ( fig. 3). Ce
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prolongement 8a du chariot comporte une f7èbte longitudinale 8b, à travers laquelle peut passer la tige filetée 29, et les écrous J0 et 30a peuvent être reliés entre eux et leur mouvement de rotation peut être empeché.
L' arbre 16 entraîne, par les roue dentées 19 et 31, un arbre 32, sur lequel sont montées des roues dentées coniques 33 et 34, qui
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sont toutes deux en prise avec une roue dentée conique , 5 , qui est fixée sur une tige de reglage 36, perpendiculaire à l' arbre 32. Cette tige 36 tourne par suite dans l'un ou l'autre sens, selon celle des roues dentées
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3-+ ou 15 qui est accouplée à 1" arbre 32. A cet effet, les roues conique: 34 eT, -,5 sont munies d' accouplements à commande électro-magnétique, 37
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et 38, respectivement .
La 'ige 3b est munie, dans sa partie supérieure, d'un filetage, de sorte que le chariot 7 est, lors du mouvement de rotation de la tige 36, déplacé vers le haut ou, verS' le bas ai moyen de l'écrou 7b, qui est monté sur le chariot 7.
La roue dentée 20 sur l'arbre 16 entraîne, par l' intermédi- aire d'un mécanisme réducteur de vitesse, constitué par les roues dentées
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37 , 38 et 39, un arbre 40, sur lequel sont fixées des roues à chaîne -1. Celles-ci servent à entraîner des chaînes de commande 44, qui passent sur
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les roues à chaîne .1 et 42. Pour permettre de employer des chaînes 4+ de longueurs différentes, les roues à chaîne 42 sont montées sur des bras 43, fixés dans une position règlable sur la bâti 1 de la machine.
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Le déplacement des chariots 7 et 8 peut, cmforpénwnt à 1' in- vention, être frainé,s'il est nécessaire. Ceci a lieu par freinage de l'arbre 23 au moyen d'un frein 145 etpar freinage de la tige de réglage 36 au moyen d'un frein 146.
Les deux freins 145 et 146 sont actionnés électromagnétiquementet sont montés sur le bâti 1 de la machine.
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Les ché1lnes - de commande 44 servent de contacteurs pour com- mander les-,impulsions-de courant, qui actionnent les accouplements électro-magnétiques 24, 25, 38, 39 et les freins électro-magnétiques 145, 146. Conformément à l'invention, la commande a lieu par le passage et l' interruption directs du courant ou par de simples contacts, qui.
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ferment et ouvrent les=circuits des accouplements et des freins".8è:1D.s l'aide de relais, tubes amplificateurs, cellules photo-électriques et analogues.
La figure. 4 représente l' actionnement simple d' interrup-
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teurs par les chaînes du commande 4i. Une chaîne de commande 44 de ce genre peut être faite en maillonsde chaînes de transmission habituelles du commerce, en ce que les flasques de liaison extérieuresnormales 44a sont remplacéespartiellement par des organes de commande du contact 44b
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et 44ëj, c' est-a-dire par des- flasques avec des bossages déterminant un contact ( fig. 4 et 5 ) . Une telle chaine de commande 44 passe devant des
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interrupteurs, les bossages des organes Tab et 44 fermant les contacts des interrupteurs.
Sur la fig4;deux interrupteurs sont logés dans une boite isolante 45, dan s laquelle se trouvent deux paires de contacts 46 et 47, qui sont disposés de manière connue de façon à. être élastiques, et deux leviers 48 et 49, qui transmettent les mouvements de deux tiges 50 et 51 aux ressorts de contact. Sur les leviers 48, 49 sont disposés des tampons isolants 52, pour maintenir les tiges 50 et 51 exemptes de tensionLes tiges 50, 51 sont décalées l'une par rapport à 1' autre, de sorte
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que la tige 50 est déplacée par les organes de cOll1IIlBnde du contact ayant 4d-de la chaîne de commande ., tandis que la tôge 51 -correspond à la série arrière d' organes de commande du contacts.
Si, par exemple un organe de commande du contact44d passe sous et devant la tige 50, cette tige 50 est soulevée, appuie sur le levier 48;, qui transmet la pression à la paire de contacts 46 et ferme ainsi un circuit, dans lequel se trouvent une source de courant et un accouplement magnétique. Le circuit reste fermé jusqu'à ce que le bossage de l'organe de commande du contact 44d soit passé complètement au-delà de la tige 50 et que cette tige puisse s' abaisser à nouveau. La vitesse à laquelle la chaîne de
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commande est déplacée et surtout la longueur du bosS'age dans chaque cas déterminent ainsi la durée de passage du courant.
Pour une même vitesse de la chaîne, la longueur des bossages des organes de commande du contact détermine ainsi la durée du passage du courant et par suite la durée d' embrayage de l' accouplement.
De la même manière, un organe de commande du contact 44e de la série arrière soulève la tige 51 et actionne ainsi l'interrupteur
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47, de façon à feroar un autre circuit, dans lequel se trouve un autre accouplement. Pour chaque accouplement magnétique, il faut un interrupteur, c'est-à-dire une tige avec des ressorts de contact et de même une série
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de organes déterminant le contact sur une olg plusieurs chaînes de commande 44.
La fig. 5 représente une chaîne de commande avec deux séries
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d' organes de commande du contact 4-+,g et '²T,!!. La fig. 6 représente une chaîne de commande avec quatre séries d* organes <de commande du contact
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1, 44g , 44,h, et 441.. Les organes de conmande du contact sont reliés par des éléments de chaîne normaux, tels que des flasques de liaison
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4j et des axes d'articulation avec rouleaux 4b. Les flasques de liaison """'-2 sans bossages déterminent des écartements suffisants entre les bossages consécutifs des flasques de commande du contact et permettent ainsi de dé place r leschaînes de commande à une même vitesse, avec des temps d'arrêt suffisants pour le travail sur les corps de brosses après chaque déplacement.
Les flasques de liaison 44a servent non seulement à relier entre eux les éléments de commande du contact munis de bossages,mais servent aussi d'organes de commande du contact lorsque ceux-ci ne doivent pas présenter de bossages.
Lorsque la broche tâteuse de trous 12 est repoussée en arrière dans sa douille 13, en surmontant la pression d'un fort ressort 53 ( fig.
7), l'extrémité arrière de cette broche actionne un interrupteur 54 et Berne un circuit, de manière à actionner un relais, qui est intercalé dans le circuit du moteur de . commande , de sorte que ce relais met le moteur en circuit ou hors circuit. On peut également relier la machine au moteur de commande par l' intermédiaire d'un accouplement électro-magnétique et actionner cet accouplement au moyen de la brocne tâteuse 12
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et de le interrupteur z4. Mais la machine et le moteur de commande peu- vent également être reliés entre eux par un accouplement mécanique,' qui peut être débrayé par un électroaimant, lorsque celui-ci est mis sous tension par l'interrupteur 54.
La douille 13 de la broche tâteuse 12 porte sur sa partie avant, un bossage 13a, qui, à chaque mouvement d' avancement et de retour de la douille, actionne un interrupteur 56, comprenant un levier
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de trz-.msmissicn 55 et des ressorts de contact 56, qui sont disposés dans une boîte isolée 57.
Pour expli quer le mode de fonctionnement de la machine selon 1' invention, il est encore reprééenté sur la fig. 8 un schéma des circuits et connexions. Ce schéma montre, à sa partie supérieure de gauche, l' amenée. de courant à partir d'une source de courant continu et d'un interrup-
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teur bipolaire blo A l'extrémité inférieure du schéma est représentée une connexion pour le courant force triphasé, qui conduit, en passant par un interrupteur principal 58 avec des fusibles de sûreté 58a et par un relais 59, au teur de commande 60. Des pôles de l'interrupteur 61, des conducteurs vont au relais 59.
Une ligne partant de celui-ci est interrompue par deux interrupteurs montés en ,parallèle, à savoir, par un interrupteurs à main ou touche 62 et par une interrupteur àpoussoir 54 à l' extrémité arrière de la douille 13 de guidage de la broche tâteuse. Si les interrupteurs 58 et 61 sont fermés, il suffit d'une courte pression sur la
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touche 62, pour faire démarrer, par l' intérm'diaire du relais 59, le moteur de commande 60. Ce moteur est mis hors d' action lorsqu'on appuie à nouveau sur la touche 62 ou si l'interrupteur à poussoir 54 est actionné par le mouvement de retour de la broche tâteuse 12.
De l' interrupteur 61,
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une ligne conduit aux interrupteurs 46,+7, 63, rez4 etc... , qui sont actioor- nés par les chaînes de commande 44, et de ceux-ci aux accouplements magnétiques 24, 25, 38, 39 etc.. A partir des accouplements magnétiques, une
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ligne revient à 1' interrupteur 6l. Il est indiqué de façon symbolique que les accouplements magnétiques agissent sur les tiges filetées 29 et 36 servant à déplacer le ou les porte-brosses.Le freinage de ces tiges filetées 29 et 36 par les freins magnétiques 145 et 146 est indiqué également de façon symbolique. Il est visible d' après les connexions, que les freins magnétiques reçoivent une tension dès qa'un contact approprié est réalisé
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par les criaînes de commande 44-.
Dés que, par 1' intermédiaire de 1' un des interrupteurs 46, 47) etc... 1' un des accouplements magnétiques 24 , 25, etc... est mis sous tension et que l' une des tiges filetées 2;, 36., etc...doit recevoir un mouvement de rotation autour de son axe, le frein magnétique correspondant 145 ou 146, etc ... reçoit également une tension
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et est ainsi desserré. Les circuits des accouplements magnétiques et des freins magnétiques sont ainsi fermés et ouverts ensemble par les inter-
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rupteurs influences par les chaînes de commande, de sorte que, immediateme:tl1ï t rés que le mouvement de rotation d'une tige filetée est termine , le frein correspondant entre en action et empêche la tige filetée de continuer à tourner.
, 'Mais les-freins magnétiques sont encore reliés à un circuit additionnel, qui est fermé et ouvert par la douille 13 de la broche tâteuse 12 par l' intermédiaire de l'interrupteur 56. On obtient ainsi que les freins magnétiques sont desserrés dés que la broche tâteuse 12 commence à pénétrer dans un trou du disque perforé 10.
Les contacts des.interrupteurs peuvent être reliés à des condensateurs, pour obtenir une interruption rapide du courant et réduire la souillure des contacts. Le moteur de commande entraine l'arbre princi- ' pal 6, qui, à chaque tour, déplace une fois 1' outil de perçage ou l'outil de montage des crins, soies ou filaments vers le corps de brosse et le ramène à nouveau en arrière, et déplace également la broche tâteuse
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12 vers le disque perforé 10 et la ramène en arrière. Mais, en>même temps. l'arbre principal 6 actionne les arbres 16,32 et 40, ainsi que les roues dentées 21 et 22, qui peuvent être accouplée s à l' arbre-23.
L' arbre 40 déplace les chaînes de commande 44 lentement et uniformément devant les tiges 50, 51, etc... de commande du contact, de sorte que les interrup-
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teurs t.t6 ,'+7, etc ... sont actionnés par les bossages de ces chaînes de commande, à savoir, à un moment où il n' est pas produit de travail sur les corps des brosses. Les contacts interrupteurs ferment et ouvrent des
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circuits, de fagon correspondant aux bossages des-ehaines de commande.
Les accouplements et freins électromagnétiques, intercalés dans ces circuits, sont ainsi commandés. Ils produisent un mouvement de rotation des tiges filetées 29, 36, etco.. dans l'un ou l'autre sens et par suite un déplacement des chariots 7,8 et éventuellement d'autres chariots dans des directions correspondantes. La longueur des bossages des chaînée'
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de commande lrtd, etc... détermine la durée du contact, et celle-ci, de saÏ. coté, détermine l'amplitude dû èlêp1acem t #s' cbsriQts..On. peut ainsi dépla- cer les porte-brosses 11 sur le chariot 8 à volonté dans différentes directions, de distancesdésirées, pouvant être exactement déterminées d' avance.
Ce déplacement s' effectue chaque fois pendant le temps ou 1' . outil de perçage ou de montage et la pointe tâtduse 12 sont ramenés en
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arrière. Des qu'un bossage d'un organe de conmaÍ1de du contact 4d, , etc... est passé devant une tige 50, 51 etc... , le contact est interrom- pu, l' accouplement correspondant est débrayé, et le frein correspondant entre instantanément en action, de sorte que le mouvement ultérieure de
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rotation de la tige filetée correspondante 29, 36, etc... est iaécU.a - tement arrêté. De préférence, tous les mouvements du porte-brosse 11 sont terminés en même temps, lorsque les outils de perçage et de montage et la broche tâteuse commencent leur mouvement en avant.
Lorsque la broche tâ-
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teuse 12 a avancé d'une d3,atas.ce telle qu'elle commence à pénétrer dans un trou du disque perforé 10, les deux freins 145 et 146 sont desserrés par l' actionnement de l'interrupteur 56. Le filetage sur les tiges 29 et 36 està pas si rapide qu'il n' est plus irréversible. Des que la broche tâteuse 12 ne rencontre pas de façon 'exactement concentrique un trou du disque perforé, mais vient en contact avec le bord du trou , il est exercé sur le disque perforé une poussée unilatérale , qui est transmise au chariot 8 ou au chariot 7 et qui produit un déplacement de ceux-ci par un mouvement de rotation des tiges filetées 29 ou 36.
Pour qu'il ne soit pas exercé, déjà par le poids des chariots 7 et 8,
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une poussée sur 14 tige filetée 36-.et qu'il ne puisse ainsi pas être produit un mouvemant,;indésirable de -¯rotation de celle-ci, le chariot 7 est équilibré de manière connue par des contrepoids ( non représentés).
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Il y a lieu de répartir, sur le disque perforé 10, les trous exactement suivant la disposition que l' on désire obtenir pour les trous et les touffes de soies, crins .ou filaments sur le corps de brosse à travailler. Plus la répartition des trous sur le disque perforé 10 est effectuée de façon précise, plus les corps de brosses sont travaillés de façon précise. Mais la fabrication précise de disques perforés est notablement plus simple que la fabrication précise de cames et analogue s.
Les trous du disque perforé 10 sont de préférence en forme d' entonnoirs, avec une inclinaison correspondant à l' angle.de la pointe de la broche tâ- .teuse 12. Dés que la pointe de la broche tareusel2 a pénétré dans un trou du disque perforé 10 si profondément que le bord du trou entoure complè- -tement la pointe de la broche tâteuse, le foret ou la broche de perçage 2 ou l' outil de montage a atteint la surface du corps de brosse 11 et commence le perçage du corps de brosse à l' endroit approprié ou le mon- tage d'une touffe de soies, crins ou filaments de la brosse. Pendant ce travail du corps de brosse,le chariot 8 est immobilisé par la pointe de la broche tâteuse 12.
C' est seulement apres que le travail est terminé qu: la pointe¯de la brocne tâteuse 12 est ramenée rapidement en arrière; les freins 145,146 rentrent également ainsi en actiono
Les chaînes de commande 44 se sont entre temps également dé- placées plus loin, de sorte que les flasques de liaison 44a, qui ne comportent pas de bossages, se sont déplacées devant les tiges de commande du contact 50, 51, etco.. Par suite, dés que 1' outil de perçage ou de montage a percé un trou du corps de brosse ou a effectué son tra- vail et est revenu en arrière, le corps de brosse peut être déplacé plus loin jusqu'au trou suivant, de façon correspondant aux bossages suivants sur les chaînes de commande 44.
Ce déplacement commence d' autant plus tôt et dure d'autant plus longtemps que le trajet dans la direction con- sidérée est plus grand, ou que les écartements entre les trous dans une direction sont plus grands.
En modifiant la vitesse de rotation des arbres 23 et 32 de transmission du mouvement ou de l'un de ceux-ci, ou en modifiant les rapports de transmission, en peut, .avec la même chaîne de commande 44, obtenir des déplacements plus courts ou plus longs des chariots 7 et 8 et des écartements plus petits ou plus¯ grands correspondants entre les trous. Il n' est par suitp pas nécessaire d' employer, pour des brosses grossières, avec de grands écartements entre les trous, des organes de commande du contact plus,longs que pour des brosses fines avec des écartements tout ',fait petits entre les trous.
Dans de tels cas, on choisira simplement de façon appropriée les rapports de transmission desroues dentées 19, 21, 31 ou/ et 18, 22 . Mais au lieu d' adapter les rapports de transmission, on peut également modifier dans certaines limites les pas des filetages des tiges 29 et 36 servant à déplacer le porte-orosse, ou employer des tiges filetées avec des filetages de pas différents, pour obtenir, avec les mêmes organes de commande du contact, à volonté, des effets différents ou des trajets de longueurs différentes.
Une machine selon l'invention peut être construite en s' écartant de différentes manières de 1' exemple de réalisation représenté et décrit.
Au lieu de disposer horizontalement lesoutils de perçage et de montage et dè déplacer les corps de brosses devant ceux-ci, on peut par exemple, disposer les outils verticalement et déplacer les corps de brosses par dessous ce ux-ci.
L' inven tion n' est également pas limitée à des machines pour brosses avec des trous et des touffes de soies, crins ou filaments disposés parallèlement l'un à l'autre, mais elle est également applica- ble à des machines pour le travail de brosses avec des positions incli- nées de ces touffes de soies, crins ou filaments.
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On peut également , par une modification de connexions, faire agir les freins de telle manière qu'ils entrent en action lorsqu'ils sont soumis à une tension et qu'ils restent sans action aussi longtemps qu'ils sont sans tension.
Il n' est en outre pas nécessaire d' employer du courant continu pour actionner les accouplements et freins électro-magnétiques, car.il existe des appareils très efficacespour du courant alternatif à basse tension.
On peut, au moyen de la chaîne de commande, commander non seulement les déplacements du porte-brosse dans quatre directions différentes, mais également commander encore d' autres déplacements, par exemple dans une direction perpendiculaire vers les outils et en s' écartant de ceux-ci* Il est à cet effet seulement nécessaire de prévoir, pour chaque direction de mouvement, une série additionnelle d' organes de commande du contact, avec des bossages, et des interrupteurs correspondants avec tiges de comman- de au contact, conducteurs, accouplements, etc...
La chaîne de commande 4 peut être disposée de toute manière désirée sur la machine ou à côté de la machine, car la commande des portebrosses par la chaine n a lieu que par l' intermédiaire de conducteurs électriques.
Les organes de commande du contact sur la chaîne ou sur un support analogue du. programme de travail peuvent, au lieu de bossages, également comporter des dépressions de longueur appropriée. Les interrupteurs 46, 47, etc... doivent alors être construits de telle manière que les tiges 50, 51, etc... ferment les circuits lorsqu'elles pénètrent dans ces dépressions, et qu'elles ouvrent les circuits lorsqu'elles son% retirées de ces dépressions.
Les bossages ou dépressions déterminant le contact, qui commandent, conformément à l' invention , les déplacements des porte-brosses peuwent également être ménagés sur des disques, tambours ou analogues à mouvement de rotation uniforme; toutefois la chaîne de commande selon l' invention présente des avantages particuliers.
On peut composer une chaîne sans fin avec un nombre désiré quelconque de maillons., S' il se.-.produit après coup des modifications, on peut facilement intercaler des maillons additionnels ou retirer des maillons en excédent ou remplacer par d' autres des maillons individuels.
A partir d' une réserve d'organes de commande du contact avec des bossages de longueurs différentes, on peut composer à volonté des chaînes de commande désirées.
Des chaines ,de commande qui ne sont plus nécessaires peuvent être démontées, pour être employées à nouveau avec une composition réalisée suivant d'autres combinaisons.
On peut ainsi comparer la composition d'une chaîne de commande selon l'invention avec la composition d'un cliché, au moyen de lettres individuelles, pourri* imprimerie.
Commes les bossages ou dépressions, qui servent à commander les déplacements des porte-brosses, sont à peine soumis à des efforts mécaniques et ne s' usent pratiquement-Bas,'la précision une fois atteinte est toujours conservée, et les chaînes de commande, dans leur totalité ou dans des parties individuelles, ne perdent pour ainsi dire jamais de leur valeur.
La chaîne elle-même peut être réalisée de différentes manières.
Une chaîne de commande peut consister -en deux séries de flasques avec des organes de commande du contact et deux séries de maillons intermédiaires, comme représenté sur la fig. 5. Une machine selon l'invention exigera alors plusieurs de ces chaines de commande pour pouvoir commander tous les mouvements nécessaires du porte-brosseo Mais la chaîne de
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commande peut être composée de quatre ou d'un plus grand nombre de sé- ries d'organes de commande du contact et de deux ou d'un plus grand nom- bre de sérias de flasques de liaison, comme représenté sur la fige 6 en un exemple de réalisation.
La fabricatii)n d'une chaîne de commande pour un modèle désiré de brosse est par suite relativement 'Simple et peut être réalisée avec peu de moyens auxiliaires simples. Les éléments individuels de la chaîne peuvent être fabriqués économiquement en grandes quantités, et seuls les organes de commande du contact exigent alors un petit usinage ulté- rieur pour obtenir la longueur précise nécessaire des bossages.
La fabrication simple et peu coûteuse des chaines de commande et leur facilité de démontage, leur réutilisation et leur durabilité augmentent encore le caractère économique de maciiines à percer et mon- ter les corps de orosses à commanda-' automatique, en particulier aussi lorsqu'on ne doit fabriquer avec ces machines que de petites quantités de brossée du même genre.
REVENDICATIONS.
1, Machine à percer ou/et à monter les corps de brosses avec porta-brosses commandés automatiquement par la machine, caractérisée en ce que le déplacement pas à pas des porte-brosses est produit par plusieurs séries de bossages ou. dépressions d'un support du programme de travail à réaliser ( gabarit),qui est de préférence animé d'un mouvement uniforme, cette série de codages ou dépressions déterminant la direction du déplacement, et la longueur de chaque bossage ou dépres- sion déterminant l'amplitude du déplacement.