Machine électrique commandée par clavier. Les dispositifs de frappe ou d'impression utilisés dans les machines commandées par un clavier, telles que les machines à écrira ou à calculer et les téléscripteurs connus peu cent être classés en deux catégories princi pales: n) Dispositifs dans lesquels chaque bloc à: caractère est commandé individuellement par une chaîne cinématique, aboutissant à la. tou- elre correspondante, chaîne qui lui est propre et qui se répète autant de fois qu'il y a de blocs à caractères.
En ce qui concerne les ma chines de ce, type, on connaît, outre l'exécu tion normale manuelle, fatigante et bruyante, (les variantes électriques ou silencieuses qui réduisent au minimum la fatigue de l'opéra teur et respectivement le bruit du travail, mais on ne connaît. pas de combinaison de ces deux constructions, à cause de la trop -rande complication que cela comporterait.
b) Dispositifs dans lesquels les caractères sont portés en bloc ou en groupes par un élé ment unique, respectivement par un petit nombre d'éléments, secteurs, navettes, tanr- bour.s, etc., une sélection étant opérée par. chaque touche afin de déplacer l'élément porte-caraetère par rotation etlou translation d'une quantité variable correspondant à la arise en position d'écriture du caractère choisi.
Ces dispositifs, assez lents à cause de la masse relativement grande mise en jeu à chaque frappe, ont été généralement abandonnés à l'avantage des premiers, sauf exceptionnelle ment lorsque le changement d'écriture, rendu aisé par le remplacement en bloc de l'élément porte-caractère, est un avantage jugé plus intéressant que la vitesse. Ainsi, notamment dans les machines à écrire utilisant les dispo sitifs de frappe connus, subsistent les incon vénients dus à la fatigue ou au bruit ou en core à la lenteur du travail, seules des exécu tions spéciales parfois très compliquées pou vant supprimer une partie de ces inconvé nients.
L'invention a pour objet une machine élec trique commandée par clavier d'un type diffé rent de ceux faisant partie des deux catégo ries indiquées ci-dessus et comprenant un rotor sur le pourtour duquel sont disposés de façon à pouvoir pivoter des supports à carac tères, un dispositif de commande d'une rota tion relative entre les supports à caractères et le rotor qui les porte étant prévu, dispositif obligeant le point central de la surface impri mante du caractère choisi à suivre sur une partie de son trajet une courbe de forme géné rale correspondant à une cycloïde présentant un point de rebroussement à l'endroit où doit se faire l'impression, la tangente à la courbe en ce point étant perpendiculaire à la surface du cylindre de la machine.
Cette machine est caractérisée par le fait que tous les mouve ments impartis aux supports à caractères sont provoqués uniquement par des cames pour éviter tous chocs.
Le dessin annexé représente, schématique ment et à titre d'exemple, une forme d'exécu tion préférée de la machine selon l'invention, dans le cas particulier une machine à écrire électrique.
La fig. 1 est. une vue en plan de la ma:. chine. ' La fig. 2 est une coupe partielle suivant I-I de la fie. 1.
La fig. 3 est une coupe partielle suivant II-II de la fig. 1.
La fig. 4 est un schéma, en plan, repré sentant les différentes positions caractéris tiques d'un caractère au cours de son cycle de travail; la figure, qui, pour raison de clarté, ne représente qu'un seul caractère, est valable sans réserve pour n'importe quel autre carac tère non représenté.
La<U>fi-.</U> 5 est un détail, à plus grande échelle, de la fig. 4.
La, fig. 6 est un détail de construction en perspective.
La fig. 7 est le schéma électrique du dis positif de sélection des caractères par les tou ches du clavier.
La fig. 8 représente une variante du sup port à caractères.
La fig. 9 représente la variante d'un dé tail de la fig. 3.
Les fig. 10 et 11 montrent, en coupe par tielle selon X-X de la fig. 9, en deux posi tions différentes du fonctionnement, un détail de cette variante.
La fig. 12 est une coupe selon XII-XII de la. fig. 9.
La. fig. 13 est une variante de détail de la. fie. 9.
La fig. 14 est une autre variante de détail. DarLs toutes les figures, les mêmes numéro-, désignent. les mêmes organes; pour ne pas, nuire à la clarté de l'exposé, on a volontaire ment omis la représentation et la description détaillée d'éléments ou dispositifs connus.
La machine à écrire représentée comprend un cylindre 17 monté sur un chariot 18, de type connu, se déplaearit horizontalement d'un pas après chaque impression de caractère grâce aux ino,-ens habituels connus.
Un corps de bâti 39 (fh@. 2), de forme générale cylindrique creuse, muni d'un cou vercle supérieur 40 et d'un couvercle inférieur 41, supporte et protège les principaux organes mobiles dit mécanisme d'impression. 1 l'inté rieur dudit bâti, un rotor 1. tourne à vitesse constante dans le sens de la flèche _1 (fig. 1). Son axe vertical 2 est supporté par des roule ments 3 logés dans les couvercles 40 et 41 du bâti 39. Ce rotor est entraîné par le moteur -1 (fig. 3) grâce à des organes de transmission, en l'occurrence les poulies 5 et la courroie 6.
Le rotor 1 porte à sa périphérie, sur un même cercle et également espacés, autant d'ales ver ticaux 7 que la machine comporte de carac tères 8. Les axes 7 peuvent pivoter et coulisser librement clans des alésages 9 du rotor 1. Leur coulissement vertical est limité vers le haut par une butée 10.
Ces axes 7 portent en outre un ergot. à épaulement 11 et urne saillie cons tituée par une goupille 12. L'ensemble sup port à caractère constitué par l'axe 7, le bloc à. caractères 8, la batée 10, l'ergot 11 et la goupille 1? (fig. 6) est sollicité vers le haut par un ressort 1.3;
cet ensemble est retenu en bas, contre l'action dit ressort 13, par l'épaule ment de l'er-ot 11 en#@agé dans une rainure circulaire 14 du rotor 1, contre laquelle ledit ergot est sollicité dans le sens (le la flèche B (fig. 4) par le même ressort 13 qui travaille à la torsion en même temps qu'à la compression, grâce à l'appui que ce ressort prend, d'une part, contre la. butée 1.0 à laquelle il est fixé et, d'autre part, contre le rotor 1.
L'ergot 11 coopère avec une came à rai nure 1.5 fixée an couvercle supérieur -10, lors que le support à caractère est en position supé rieure. Une came-cloche 16, solidaire de la came 17, coopère avec l'extrémité supérieure des axes 7, extrémité qui est arrondie à cet effet.
Cette cam.e-cloche 16 présente une partie descendante j-a. (fie. 4) et. une partie mon tante cc-b, la course axiale qu'elle peut im primer au support à. caractère correspondant approximativement aux deux positions, infé rieure et supérieure, de celui-ci.
Une armature ferromagnétique souple 19 (fig. 3 et 4), fixe en 20, comporte à son extrémité libre un taquet 21 qui est destiné à coopérer avec la goupille 12 en position infé rieure lorsque l'armature 19 est commandée par l'électro-aimant 22 fixé au couvercle infé rieur 41.
La. bobine d'excitation 23 dudit élec tro-aimant est alimentée par un circuit repré senté schématiquement en fig. 7, qui com prend notamment Une source de courant continu 24; un con- clerrsateur 25 de capacité suffisante pour ac tionner l'armature<B>1.9</B> par sa décharge dans la bobine 23, la durée de la décharge ne devant pas être plus longue que le temps de passage (le deux goupilles 12, au-dessus du taquet 21;
un collecteur 26 fixé aussi au couvercle infé rieur 41, comportant autant de lamelles qu'il @- a de touches 28; un interrupteur 27 unique, eonrmandé par chacune des touches 28 du cla vier grâce à la barre universelle 29; des inter- rupteurs 30, dont un contact 31, connecté avec une lamelle du collecteur 26, se répète autant de fois qu'il y a de touches 28, et dont l'autre contact 32 est commun à toutes les touches;
un eontaeteur 33, mécaniquement solidaire du collecteur 26deux balais 34 et 35 connectés entre eux et tournant. avec le rotor 1, le pre rrrier, 35, coopérant avec le collecteur 26 et le >eeond, 34, avec le contacteur 33.
Le circuit comporte en outre un interrup teur 83 connecté en parallèle avec l'interrup teur 27 et commandé par une touche de ser- \Ïce 84.
Toutefois, en variante, l'électro-aimant pourrait être alimenté par un circuit. indé pendant, contrôlé électroniquement par le cir cuit décrit, de manière que les contacts de celui-ci ne soient parcourus que par des cou- rants relativement faibles.
Le corps de bâti 39, avec tous les organes décrits qu'il comporte, peut se déplacer v er- ticalernerrt par rapport, au châssis fixe 42 de la machine, parallèlement à l'axe 2, et com porte à. cet effet des rails en forme de V 43. Le elrâssis fixe 42 comporte aussi des rails en forme de V 44 correspondants et entre les rails 43 et 44 peuvent rouler des billes 45. Des butées fixes 46 sont prévues pour coopé rer avec des butées mobiles 47, solidaires du corps de bâti 39, et en déterminent une posi tion supérieure (fig. 3) et une position infé rieure.
Deux ressorts 48, amarrés d'une part au châssis fixe 42 et d'autre part au bâti mo bile 39, lui assurent une position supérieure de repos pour laquelle le point central 38 de la surface imprimante de l'empreinte minus cule du bloc à caractères 8 se trouve à la hauteur de l'axe du cylindre 17 lorsque le support à caractère est en position supérieure par rapport au rotor 1, c'est-à-dire à la hau teur convenable pour l'écriture.
Le bloc à caractères 8 comporte en outre, de façon connue, une empreinte majuscule dont le point central 49 se trouve aussi à la hauteur convenable pour l'écriture lorsque le bâti mobile 39 est amené en position inférieure contre l'action des ressorts 48. Le mouvement du bâti mobile 39, analogue à celui du panier à caractères des machines connues, est com mandé par des touches 90 du clavier par des moyens qui peuvent être identiques aux moyens connus soit par une transmission di recte purement mécanique, soit par l'intermé diaire d'une servocommande, comme dans la généralité des machines à écrire électriques.
Il est. évident que le même résultat peut être obtenu en supposant le bâti 39 fixe et le cylindre 17 mobile par rapport à celui-ci.
Dans le mécanisme à bâti 39 mobile, qui est le mécanisme préféré, il n'est pas néces saire que le moteur électrique 4 participe à ce mouvement et vienne l'alourdir. Le moteur 4 est fixe et la courroie 6 est, suffisamment lon gue par rapport à la course du bâti 39 pour assurer la transmission de la puissance sans inconvénients.
En variante, le moteur 4 pourrait être monté coaxialement avec l'axe 2 du rotor 1 et en assurer l'entraînement soit par un accou plement direct, le moteur étant solidaire du bâti mobile 39, soit par un accouplement offrant un degré de liberté axiale, le moteur étant, dans ce cas, solidaire du châssis fixe 42. Le fonctionnement. de la machine à. écrire décrite ci-dessus est le suivant Le papier avec les carbones éventuels est enroulé autour du cylindre 17 de la tacon habituelle. Le circuit du moteur électrique<B>-1,</B> étant fermé, celui-ci entraîne le rotor 1 à une vitesse non inférieure à celle correspondant à une frappe par tour. Le condensateur 25 est.
chargé et sous tension, étant. donné que l'in terrupteur 27 qui contrôle le circuit le reliant à la source 24 est fermé, tandis que l'inter- rupteur 30 est ouvert. Tous les supports à caractères sont en position inférieure, et tous les ressorts 13 sont bandés aussi bien en com- pression qu'en torsion.
En pressant une touche quelconque ''8 (fig. <B>7),</B> l'interrupteur 217 est. ouvert et l'in terrupteur 30 est fermé immédiatement après, ce qui insère la bobine 23 de l'électro-aimant 22 dans le circuit du condensateur 25, circuit qui se forme lorsque le balai tournant 35 entre en contact avec la lamelle du collecteur fixe 26 correspondant à. la touche 28 choisie. La fermeture du circuit doit avoir lieu avant le relâchement de la. touche 28, ceci grâce à la vitesse de rotation du rotor. La fermeture a.
lieu pour une position angulaire bien déter minée du rotor 1, position pour laquelle la goupille 12 correspondant au support à carac tère choisi vient coopérer avec le taquet 21 de l'armature 19 qui est soulevée grâce à 1_a dé charge du condensateur 25 dans la bobine 23. La brièveté de la. décharge permet à. l'arma ture de reprendre sa position de repos avant que la goupille 12 du support à caractère qui suit n'entre en coopération avec le taquet 21.
Le contact mécanique entre l'extrémité de la goupille 12 et le taquet 21 a pour effet, grâce au sens de rotation du rotor 1, de faire sortir de la. rainure 14 l'épaulement de l'ergot 1.1, grâce à une petite rotation de l'axe 7 contre l'effet. de torsion du ressort 13. Le sup port à caractère, sollicité vers le haut par l'effet. de compression du ressort 13, est. alors libéré. L'extrémité supérieure de l'axe 7 entre en contact avec la came 16 (8a, fig. 3 et 4) et monte en suivant. celle-ci.
Pendant. la montée, de c! à. b, l'ergot 11 glisse contre la. partie cylindrique du rotor 1 qui le retient. contre l'effet de torsion du ressort 13 et entre enfin tangentiellement et axialement en coopération avec la came à rainure 15. La butée 10 s'arrête contre le corps du rotor 1 et tout contact avec la came 16 est rompu. Le caractère se trouve en position supérieure<B>Ose,</B> fig. 2 et 4 ) corres pondant à la hauteur convenable pour l'écri ture.
Il est. ainsi dégagé des autres caractères contigus restés en position. inférieure et n'est donc pas gêné par eus pour pivoter. La rota tion du rotor 1 continue régulièrement et la coopération de l'erg-ot 11 avec la came à rai- ii-Lire 15 dans laquelle il est engagé oblige le support à caractère, et en particulier le point central 36 de la. surface imprimante du carac tère à. accomplir une rotation relative par rapport au rotor 1.
Ladite vitesse relative, d'une part, et la vitesse d'entraînement four nie par la. rotation constante du rotor 1, d'autre part, se composent: en chaque instant en une vitesse absolue du point 36. dont la trajectoire absolue 37 dépend de la forme de la. carne 15 et des mitres données géométriques du mécanisme.
Aux trois positions absolues c, e et h (fig. 4) de l'axe 7, la position relative du ca ractère, par rapport au rotor, est. la même; entre c et e, d'une part, et entre e <I>et</I> h, d'antre part, le mouvement relatif est aussi le même et les deus mêmes trajectoires sont décalées d'environ 90 l'une à la suite de l'autre autour de l'axe 2.
Il suffit donc de décrire en détail le mouvement pour l'une d'entre elles, entre e et 3c par exemple, ce qui rend l'exposé plus clair.
Entre e et f, la. rotation relative du carac tère s'accomplit dans le même sens (contraire aux aiguilles d'une montre; que celle du rotor, avec accélération positive d'abord et néga tive ensuite jusqu'en j' où la. vitesse relative est nulle.
En j' le caractère eonimenee à, tour ner en arrière par rapport au sens de rotation du rotor avec accélération positive jusqu'en g, position pour laquelle le centre 36 du ca rac- tère, l'axe 7 du support à caractère et l'axe 2 du rotor 1 se trouvent dans le plan I-I (fi-. 1) perpendiculaire au cvlindre 17.
Dans cette position, le centre instantané de rotation du caractère est. sur le cylindre 17 au point 38 avec lequel eoïneide le point central 36 du caractère, grâce au fait que la tangente t à la came à. rainure 15 au point P où se trouve l'ergot 11 pour ladite position du caractère est perpendiculaire à. la droite tt passant par les points 38 et P. De ce fait, la vitesse relative de translation entre caractère et cylindre est nulle. La rainure 15, au voisinage du point.
P, a une forme telle que le point central 38 de la surface imprimante de chaque caractère choisi décrive une courbe de forme générale corres pondant à. une cycloïde dans les environs du plan g (fig. 5) avec son point de rebrousse ment à l'endroit où doit se faire l'impression. II y a donc roulement de la surface impri mante dit caractère sur le cylindre.
Entre g et h, le caractère continue à tour- ner en arrière par rapport au sens de rotation du rotor, 1, mais avec accélération négative, et en lz. la vitesse relative est nulle. Cette posi tion angulaire correspond au repos de l'ergot 11 contre la surface cylindrique du rotor 1.
En j, l'extrémité supérieure de l'axe 7 (#ntre tangentiellement. en coopération avec la partie descendante j-n de la. came-cloche 16 qui ramène le support à caractère vers le bas contre l'action du ressort 13 travaillant à la compression. L'ergot 11 sort tangentiellement et axialenicnt de la rainure 15 et descend en glissant sur la partie cylindrique du rotor 1 contre laquelle il s'appuie, grâce à l'effet de torsion du ressort 13.
Arrivé en position infé rieure, le support à caractère y est retenu #@râce à. l'engagement de l'ergot 11 dans la rainure 14.
A ce moment, le support, à. caractère se trouve en a. et peut être libéré pour une nou velle impression au même titre que n'importa quel a -Litre support à caractère.
Tous les mouvements décrits s'accomplis sent sans chocs ni bruit. Le mouvement d'ap proche dit caractère vers le cylindre s'effec tue à vitesse décroissante jusqu'à zéro, et le mouvement d'éloignement à vitesse croissante; -tu contact, il y a roulement entre les surfaces imprimante et imprimée. Il s'agit donc bien d'une véritable impression plutôt que d'une frappe.
De plus, la. touche de service 84 permet la frappe répétée de n'importe quel caractère dont la touche correspondante est maintenue baissée par l'usager de la machine, et ceci aussi longtemps qu'il exercera une pression sur ladite touche. En effet, dans ces condi tions, la source 24 reste connectée dans le cir cuit de la bobine 23.
Cette possibilité pourra être utilisée no tamment pour le trait de soulignement, les points de suspension, etc.
Des variantes du dispositif de retenue des supports à caractères sont représentées aut fig. 8 à 13.
Dans la variante selon les fig. 8 à 12, le support à caractères (fig. 8) comporte tous les éléments décrits précédemment, sauf la goupille 12; il comporte en outre une rainure circulaire 67 pratiquée sur l'axe 7, qui pour rait aussi être remplacée par deux rainure 69 (fig. 14) afin d'augmenter la résistance à la flexion de l'axe 7. L'ergot 11 est prolongé vers le bas par un tourillon coaxial 68.
Le rotor 1 (fig. 9) ne comporte plus la rainure circulaire de retenue 14, mais une rainure circulaire 70 dans laquelle le tourillon 68 est engagé lorsque le support à caractère est en position inférieure et qui l'empêche de tourner aussi longtemps que dure l'engage ment.
Le ressort 13 est un simple ressort de compression, toute action de torsion étant supprimée par l'absence d'encastrement à ses deux bouts.
L'épaisseur de la came-cloche 16 est aug mentée de façon que sa surface cylindrique intérieure 71, en coopérant avec l'ergot 11, empêche toute rotation du support à caractère pendant la montée et la descente de celui-ci.
Des organes de retenue 72, pivotés en 73 sur le rotor 1, sont engagés dans les rainures 67 des supports à caractère grâce à l'effet de ressorts à fil 74 fixés au rotor en 79, d'une part, et engagés, d'autre part, dans un trou 80 des organes de retenue 72. Le sélecteur emporte deux armatures 75 et 76 dont l'écartement à l'état de repos (fig. 10) est suffisant au libre passage des organes 72 et qui sous l'effet du courant de sélection agissant dans l'électro-aimant, se rapprochent l'une de l'antre comme deux mâ choires (fig. 11). La forme desdites arina- tures offre une entrée évasée aux organes<B>72,</B> compte tenu du sens de rotation du rotor.
Chaque organe de retenue 72 comporte en outre deux cornes symétriques 77 et 78, sépa rées des cornes des or-anes de retenue con- til-us par un jeu j (fig. 12).
Le fonctionnement de la variante décrite ci-dessus est le suivant: Le rotor 1 tourne dans le sens de rotation indiqué par la flèche A (fig. 12) et les sup ports à caractères sont retenus en bas contre l'effet du ressort 13 par les organes de rete nue 72 engagés clans les rainures 67 et y sont maintenus grâce aux ressorts 74, Les mâ choires des armatures 75 et 76 de l'électro aimant sont. écartées et laissent passer libre ment les organes de retenue 72. Les tourillons 68 des supports à caractère, engagés dans la rainure 70 du rotor, empêchent. toute rotation de ceux-ci.
Lorsque le courant de sélection agissant dans l'électro-aimant oblige les mâchoires des armatures 75 et 76 à se rapprocher, l'organe de retenue<B>72e</B> (fi-. 12) du support à carac tère c choisi est, freiné et en tournant en arrière autour de son pivot 73 et contre l'ac tion de son ressort 74, sort de la rainure 67c. et libère le support à caractère c qui monte grâce à la. poussée du ressort 13, en suivant la came 16. Le tourillon 11 suit en montant la surface cylindrique intérieure 71 de la came-cloehe 16 jusqu'à son engagement dans la came à rainure 15.
Après le travail dans cette came, le support à caractère est repris en charge par la. came 16 pour la descente, pendant laquelle la surface cylindrique inté rieure<B>71</B> de la came-cloche 16 coopère aussi avec l'ergot 11.
On voit que la rotation libre du support à caractère est. impossible, quelle que soit la phase du cycle opérat.if. Pendant la montée du support à caractère, dès que l'action de freinage des armatures 75 et 76 a cessé d'agir sur l'organe de retenue 72c, celui-ci vient s'appuyer contre la surface lisse de l'axe 7, et y reste appuyé pendant tout le cycle grâce à, l'action du ressort 74.
Lorsque la descente se termine, l'organe de retenue s'engage à nouveau dans la rainure 67 et retient le support à caractère en position inférieure.
Pour que la rotation du support à carac tère choisi autour de son propre axe 7 puisse s'accomplir, il faut que le volume halayé par celui-ci soit entièrement libre (le tout. obstacle pendant le cycle; en particulier, il faut. qu'un certain nombre de supports à caractères con tigus, pratiquement deux, (le part et d'autre, soient en position inférieure, car si l'un de ceux-ci venait à s'en gager dans la came à rai nure 15 en même temps que le support. sélec tionné, la copénétration des trajectoires pro voquerait des ruptures de certains organes.
Pratiquement, seuls les dette supports à carac tères qui suivent immédiatement celui sélec tionné doivent. être verrouillés. En effet, le cas de deux on plusieurs touches du clavier actionnées exactement simultanément ne pro voque que la sélection du caractère qui le premier se présente au-dessus chi sélecteur, tandis que des frappes, presque simultanées, de deux ou trois caractères qui se suivent sur le rotor, et dans le même ordre,
pourraient provoquer la sélection de deux ou trois sup ports à caractères contigus l'un après l'autre et entraîner leur destruction.
Le dispositif décrit obvie à ce danger par le verrouillage de deux supports à caractères qui suivent. celui sélectionné et permet ainsi sans danger la simultanéité partielle des cycles du 1!-, des caractères que la machine com porte, pourvu que le nombre total de ceux-ci soit multiple de 3.
Cette possibilité n'att#iiieiite pas par elle- même la vitesse moyenne d'écriture possible, qui reste d'une frappe par tour de rotor. Tou- iefois, par une judicieuse disposition des ea- ract.ères sur le pourtour du rotor, compte tenu (le la fréquence des suites les plus probables (les lettres qui parla technique dactylographi que sont actionnées habituellement.
avec une vitesse supérieure à la vitesse moyenne, ladite possibilité permet l'écriture correcte, et sans danger pour la machine, de syllabes ou groupes de lettres caractéristiques avec une vitesse supérieure à la. vitesse moyenne per mise par la machine.
Ledit verrouillage, qui est réalisé au moyen (les organes déjà décrits, fonctionne comme suit Lorsque l'organe de retenue<B>72e</B> est, déplacé par l'action de freinage du sélecteur (fig. 12), il se clé;@age de la rainure 67c du support. à caractère c choisi et s'engage dans la rainure 67cl (lu support<I>(l.</I> contigu, en le verrouillant.
Le jeu j entre les cornes 77 et 78 des organes de retenue en position de repos cor respond à leur demi-course angulaire, en sorte que, lorsque l'organe de sélection 72e a accom pli la moitié de son pivotement, sa corne<B>78e</B> entre en contact avec la corne<I>77d</I> qui, de ce tait, est repoussée pendant. la deuxième moitié de la course angulaire de l'organe de sélection 72c, en obligeant l'organe de sélection 72d à accomplir la première moitié de sa propre course angulaire totale, et à s'engager dans la rainure 67e du support à caractère e qui, de ce fait, se trouve verrouillé lui aussi.
A la fin de ce mouvement, la corne 78d sera juste en contact avec la corne 77e, mais ne l'aura pas déplacé. Le support à caractère f n'est. donc pas verrouillé.
On voit que les supports verrouillés sont bien les deux qui suivent celui choisi, et que ce verrouillage subsiste aussi longtemps que le support à caractère choisi n'est pas revenu à sa position de repos.
Les avantages de cette variante, par rap port à. celle décrite précédemment, construc- tivement plus simple, sont les suivants: La masse relativement beaucoup plus faible des organes mis en mouvement directe ment par le sélecteur permet. des vitesses plus élevées et garantit une usure plus faible des organes, tout en diminuant le bruit de fonc tionnement de la machine: en effet, le sélec teur ne (toit agir que sur la masse de l'organe de retenue au lieu d'agir sur l'ensemble du support à caractère, comme c'était le cas dans la première forme d'exécution. En outre, cette variante permet une construction simple des dispositifs de verrouillage.
Une variante secondaire de ce même dis positif est représentée à la fig. 13.
Ici, les organes de retenue 72, ainsi que le dispositif sélecteur, sont placés à l'extré inité inférieure des axes 7.
Ceux-ci, qui comportent aussi une rainure 67, se terminent par -Lui tronçon cylindrique 81 suivi d'un tronçon tronconique 82.
Le fonctionnement de cette variante secon claire est en tout point semblable à celui dé crit précédemment à cette différence près que pendant la montée du support à caractère sélectionné, et dès que l'action de freinage des armatures 75 et 76 a cessé d'agir sur l'organe de retenue, celui-ci vient s'appuyer contre le tronçon cylindrique 81 de l'axe 7 et ensuite contre le tronçon tronconique 82, pour être enfin complètement abandonné par l'axe 7 -qui continue à monter par sa coopération avec la came 16. A ce moment, l'organe de retenue est revenu à sa position de repos en déverrouillant les deux caractères contigus qui le suivent.
11 est à remarquer toutefois que le ver rouillage des deux dits caractères contigus subsiste pendant l'angle dangereux, c'est-à-dire tant que les trois organes de retenue 72c, 72d et 72e n'ont pas dépassé l'endroit où s'opère la sélection.
En effet, la montée du support à caractère choisi est contrôlée par la came 16 et l'angle de rotation du rotor 1, nécessaire pour que le support à caractère accomplisse une montée correspondant à la longueur du tronçon cylin drique 81, est par construction plus grand que l'angle séparant trois axes 7 contigus. Or, le déverrouillage ne peut avoir lieu qu'après que le tronçon cylindrique 81 ait quitté l'or gane de retenue 72c.
A la descente du support à caractère en fin de cycle, le tronçon tronconique 82 écarte l'organe de retenue 72c qui tombe enfin dans la rainure 67c lorsque celle-ci a atteint en fin de course le niveau de l'organe de retenue.
Par rapport à la variante précédente, dont, la eonstruction est plus compacte et qui assure un verrouillage positif pendant tout le cycle, cette dernière variante supprime sur la plus grande partie de la course axiale de l'axe 7 le frottement entre celui-ci et l'organe de retenue 72.
Dans la première partie de cet exposé, on a vu les raisons qui militent en faveur d'un dispositif d'encrage direct des caractères, en lieu et place d'un dispositif. classique - prévu en variante - par ruban encreur interposé entre caractère et papier au moment de la frappe.
On a v u aussi que le mouvement d'appro che du caractère, de roulement et d'éloigne ment par rapport, au cylindre 17 est précédé angulairement à. environ 90 d'un mouvement identique, grâce à la forme de la came à. rai nure 15 présure à cet. effet, chi même carac tère déjà sélectionné et en position supérieure.
En d, une surfaee encrée 50 est placée, par rapport à l'arc c-e de la trajectoire absolue 37, dans la même position relative que la sur face du cylindre 17 est placée en g par rap port à l'arc e-h. La surface encrée est située à, la, même hauteur que le caractère en posi tion d'écriture, c'est-à-dire à la hauteur de l'axe du cylindre 17, et ne participe évidem ment pas au mouvement des majuscules du bâti 39, de sorte que seule l'empreinte choi sie, minuscule ou majuscule, ira s'encrer contre la surface 50 un quart de tour avant l'impression.
Le dispositif d'enerage prévu est consti-. tué notamment (voir fi-. 1 et 3) par une pla tine 51 montée sur le bâti 39 duquel elle suit le mouvement vertical, tout en pouvant tour ner dans son propre plan autour de l'axe 2 grâce à des organes de guidage 52. Cette pla tine 51 peut occuper, par rapport au bâti 39, trois positions angulaires correspondant aux trois positions de la commande classique du bicolore soit noir, stencil et rouge, positions définies par un dispositif à. sautoir connu e% non représenté, ladite platine 51 étant amenée clans la position choisie par la manette de coin mande 53.
La platine comporte deus axes ver ticaux 54 situés à égale distance de l'aie 2 sous un angle égal à celui qui sépare les deux positions extrêmes 53a et 53c de la manette de commande.
Pour chacune de ces deux po sitions, l'un on l'autre des axes 54 est dans le plan vertical passant par l'axe ? et par le point d'encrage d. Autour de chaque axe 54 peut. tourner et coulisser librement, un tam bour d'enerage 50 en caoutchouc dont la sur face toroïdale permet au caractère d'en épou ser la forme par génération et présente, à cet effet, dans une coupe méridienne, la même courbure que le eylindre 17. Une roue dentée 55, munie de deux flaques 5débordant soli diamètre extérieur, est fixée eoaxialement au dessous du tambour 50.
Un tampon encreur 56, imbibé d'encre noire, respectivement rouge, frotte contre la surface du tambour 50 et. en assure l'encrage uniforme pendant la rotation. Le tampon encreur 56 est axialement solidaire de l'ensemble tambour 50 roue dentée 5:."), mais en est rotativement indépendant.
Un pignon denté 5 7 est, porté par un ale 59 situé dans le plan vertical défini par l'axe 2 et le point d'enerage d. U n palier supérieur 60, prévu dans le bâti mobile 39, peut glisser parallèlement à. l'axe :59, tandis qu'un palier inférieur 61, prévu dans le châssis fixe -12, en empêche tout. déplacement axial grâce à des épaulements 62. Une poulie 63 est. fixée à l'extrémité inférieure de l'axe 59, et une poulie 64 sur L'axe du moteur .l. Une cour roie 65 relie les deux poulies 63 et 6-1 et assure avec celles-ci la rotation du pignon 57.
On voit que dans la position intermédiaire 53b de la manette correspondant à l'écriture sur stencil, le point. de rebroussement d de la trajectoire 3 7 tombe entre les deux tambours 50 et, de ce fait, le caractère n'est pas encré; les tambours ne tournent pas et restent par gravité au repos en position inférieure contre la platine 51.
Lorsque la manette 53 est amenée dans l'une ou l'autre de ses deux autres positions, la. roue dentée 55 vient s'engager avec le pi gnon 57 avec lequel elle se solidarise aussi axialement grâce aux flasques 58; ainsi le mouvement axial du bâti 39, et par consé- (luent de la platine 51, n'est pas suivi par le tambour 50 qui demeure à la hauteur fixe de l'écriture, et dans l'alésage duquel l'axe 54 ne l'ait, que glisser en suivant les déplacements (lu bâti 39.
La vitesse de rotation du tambour est fixée en sorte que la pellicule d'encre soit renouvelée à chaque encrage de caractère. 1-ii couvercle 66 permet l'inspection du dis positif et le ravitaillement en encre.
II est évident que le dispositif d'encrage décrit. scliéniatiquement et à titre d'exemple pourrait bénéficier avantageusement des nioyerls connus dans la technique de l'impri- nierie et tendant à. permettre l'obtention d'une eouclie d'encre régulièrement étalée et d'épais seur en rapport avec la viscosité de l'encre (,ii)ployée, tels que racleurs à lame, cylindre baladeur, etc.
Il est à remarquer en outre que le sens de rotation du rotor 1 est choisi de façon que le dispositif d'encrage - compte tenu du cycle opérant du caractère - soit situé à la droite du point d'impact des caractères sur le papier. Ainsi, le carter protégeant le dispositif d'en- crage ne cache que la partie non encore écrite (le la ligne, située à droite du point d'impact (les caractères sur le papier. La hauteur dudit carter est telle que la ligne supérieure d'un interligne est visible au-dessus de lui. De ce l'ait, la visibilité de l'écriture est complète.
Certaines modifications de construction pourraient être apportées à la machine à écrire décrite. Ainsi, par exemple, les axes 7, au lieu d'être disposés suivant les généra trices d'un cylindre coaxial au rotor, pour raient être disposés suivant les génératrices (l'un cône dont. la pointe serait dirigée vers le bas. De ce fait, la force centrifuge résultant de la rotation du rotor aurait tendance à pro jeter vers le haut les supports à caractères.
De plus, il serait. possible de prévoir une masse- lotte solidaire de chaque support à caractère et qui, sous l'action de ladite force centrifuge, aurait tendance à faire pivoter le support à caractère dans le sens de la flèche B (fig. 4). Une telle construction permettrait donc de supprimer les ressorts 13.
Le procédé d'impression décrit ci-dessus était appliqué notamment à l'aide d'une ma chine à écrire électrique. Toutefois, il est bien entendu que ce procédé pourrait être appliqué à l'aide d'autres machines commandées par clavier, par exemple les machines à calculer et les téléscripteurs.