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La présente invention concerne une installation de commande à distance et plus particulièrement une installation de commande centrali- sée du trafic pour les chemins de fer. L'installation conforme à la présen- te invention comprend un poste central et plusieurs stations connectés par des fils de ligne, par lesquels des signaux codés à impulsions sont trans- mis pour actionner certains dispositifs destinés pour la plupart à comman- der le trafic et disposés le long de la voie, ainsi que pour indiquer au poste central la position ou l'état de ces dispositifs.
La présente invention est un perfectionnement de l'installa- tion décrite et représentée dans les brevets des Etats-Unis d'Amérique
N 2,411.375 et 2.442.603 respectivement du 19 Novembre 1946 et du 1er Juin
1948. L'installation conforme à la présente invention est donc du type codé à temps, qui utilise des codes d'éléments longs et courts transmis à raison d'un seul à la fois sur un circuit de ligne unique.
Les éléments constituant l'installation conforme à la présen- te invention sont essemblés de préférence sous la forme de groupes de co- dage, d'emmagasinage, et d'extension, qui contiennent chacun un groupe de relais. L'installation utilise un groupe de codage de station à chaque em- placement de station pour transmettre des codes de contrôle et pour receeoir sélectivement des codes de commande; ainsi que des groupes d'extension, suivant les besoins, pour associer les dispositifs à cet emplacement avec le codage de station.
L'équipement du poste central comprend de préférence un panneau individuel de commande pour chaque groupe de dispositifs de commande du trafic, et un groupe de codage qui est connecté par le circuit de ligne au groupe de codage de station pour établir sélectivement la communication entre chaque panneau et le groupe correspondant de station.
Dans la plupart des installations de ce type, utilisées ac- tuellement, y compris celles décrites dans les deux brevets mentionnés plus haut, la longueur de tous les codes de commande et de contrôle est déterminée par un nombre fixe d'impulsions, par exemple 16. Normalement, la première moitié de chaque code est nécessaire pour fournir à chaque station un indicatif d'appel codé et distinct. Cette sélection des stations est nécessaire pour que les codes de commande soient reçus sélectivement par la station appropriée, et pour que les codes de contrôle soient enregistrés sur le panneau convenable du poste central.
Puisque la dernière impulsion du code est nécessaire pour remettre l'installation à zéro, sept impulsions seulement sur les seize impulsions généralement utilisées sont ainsi disponibles pour remplir les fonctions de commande et de contrôle. Si le nombre des dispositifs à commander et à contrôler à une station dépasse sept, il est alors nécessaire d'utiliser un code supplémentaire entier, en affectant un indicatif séparé et codé d'appel de station à chaque groupe supplémentaire de sept fonctions. Il faut aussi prévoir à la station un équipement supplémentaire d'emmagasinage et de sélection.
Dans le passé, sept impulsions de code ont été généralement suffisantes pour remplir les fonptions désirées de commande et de contrôle dans les stations de la plupart des systèmes de commande centralisée du trafic (systèmes désignés par l'abréviation CTC. Cependant, par suite de l'augmentation de la complexité ; des systèmes de signalisation des chemins de fer, le besoin d'impulsions supplémentaires de code aux stations se fait sentir de plus en plus fréquemment particulièrement pour fournir des indications supplémentaires de contrôle dans le but d'augmenter l'efficacité de l'installation.
Puisque le nombre des indicatifs d'appel disponible avec un seul groupe de codage de poste central est limité mathématiquement, ce nombre étant égal à 35 dans un système de codage à seize impulsions, 1' emploi de codes supplémentaires d'identification de station, dans de nom- breuses stations, peut exiger plus d'une section de ligne, là où une seule section aurait pu suffire autrement. Ceci exige un équipement supplémentaire de codage au poste central et en même temps, soit plus de fils de ligne,
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soit un équipement à courant porteur à haute fréquence, toutes choses qui augmentent le prix de l'installation.
Il serait nettement avantageux de pouvoir fournir à une station des impulsions supplémentaires de code comme on le désire, sans être obligé d'utiliser un autre code d'identification de station et avec un équipement supplémentaire minimum. En d'autres termes, la souplesse, qui permettrait d'utiliser à une station le code régulier avec une longueur désirée quelconque, augmenterait le rendement et l'utilité du système de signalisation, tout en diminuant le prix àe l'installation. Il serait désirable aussi de pouvoir utiliser des codes de commande et de contrôle de longueurs àifférentes à une station quelconque, chaque code ne comprenant que le nombre d'impulsions nécessaire pour remplir les fonctions désirées, sans qu'aucun a'eux ne soit limité à un multiple exact d'un nombre de base quelconque tel que huit.
Ainsi, les codes ne seraient pas limités aux longueurs correspon- dant à 16, 24, 32 ou 40 impulsions; de plus, on pourrait transmettre un plus grand nombre de codes par unité de temps, ce qui constituerait un avantage certain dans une installation encombrée.
Cependant, pour maintenir la souplesse des systèmes actuels, la possibilité de moaifier la longueur du code comme on le désire doit être réalisée avec des articles d'équipement qui soient standardisés à toutes les stations; autrement dit, les groupes de codage et l'équipement d'extension de code doivent être d'une conception identique pour toutes les stations, de manière à conserver l'interchangeabilité des pièces.
Si l'on veut réaliser une installation de ce genre, avec des codes dont lalongueur peut être modifiée en fonction des besoins des diffé- rentes stations en campagne, et même avec la possibilité d'obtenir des codes de commande et de contrôle de longueurs différentes pour une station quelconque, on doit disposer aussi d'un moyen quelconque pour synchroniser l'arrêt de l'action de codage. Autrement dit, l'action de codage au poste central doit s'arrêter sur l'impulsion appropriée pour chaque station, quelle que soit la longueur particulière au code. Ceci est vrai en particulier pendant les codes de contrôle, quand il est nécessaire d'arrêter l'action de codage simultanément au poste central et à la station en campagne dans le but de remettre à zéro correctement 1?installation et d'empêcher la perte ou l'enregistrement erroné des codes suivants.
Un tel moyen de synchronisation doit être capable d'effectuer une telle action sur une base sélective suivant la station à laquelle le code est destiné.
La présente invention a donc pour but de réaliser dans une installation de ce genre un procédé pour étendre le code jusqu'à une longueur désirée quelconque, à une station quelconque, dans le but de réaliser des commandes ou des contrôles supplémentaires, et cela sans utiliser des codes supplémentaires de désignation de station.
Pour atteindre ce but, l'invention prévoit d'ajouter des relais aux chaînes de comptage du groupe de codage pour étendre l'action de codage et réaliser ainsi des impulsions supplémentaires de code.
L'invention se propose aussi de réaliser un moyen réglable pour terminer un code sur une impulsion paire quelconque après la sélection de station, grâce à quoi les codes de commande et de contrôle peuvent avoir des longueurs différentes à une station, et en même temps une longueur différente de celle des codes similaires aux autres stations, chaque code ne comprenant que les impulsions suffisantes pour transmettre les fonctions désirées.
L'invention se caractérise par le fait que, pour atteindre ce but, elle prévoit au poste central et à chaque station un moyen pour exciter le dernier relais de la chaîne de comptage dès que toutes les fonctions ont été transmises, en terminant ainsi le code.
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L'invention vise aussi à conserver des éléments d'équipement identiques aux différentes stations tout en réalisant les caractéristiques mentionnées précédemment.
L'installation conforme à l'invention comporte aussi un moyen approprié pour synchroniser la remise à zéro des groupes de codage du pos- te central et de la station à la fin des codes de contrôle, de manière que le groupe au poste central et le groupe de station terminent l'action de codage sur la marne impulsion du code, quelle que soit la longueur du code de contrôle émis par une station quelconque.
Conformément à uno autre caractéristique de l'invention, la livraison de toutes les indications de contrôle au poste central s'effec- tue sans augmenter le nombre des relais intermédiaires d'enregistrement dans le groupe de codage du poste central au-dessus du nombre utilisé dans les installations actuelles.
Une autre caractéristique de l'invention réside dans le fait que tous les groupes de codage de toutes les stations sont identiques, de même que tous les groupes d'extension de code; tous les groupes des postes centraux, dans les applications exigeant plus d'une section de ligne., sont également identiques.
Les autres buts et caractéristiques de l'invention apparaftront dans la description qui va suivre.
On va décrire maintenant un mode de réalisation particulier de l'installation conforme à l'invention.
Certaines caractéristiques de l'installation représentée sur le dessin annexé et décrite plus loin ne font pas partie de l'invention; elles ont été décrites dans la demande de brevet déposée en Belgique ce méme jour par la demanderesse pour "Installation de commande à distance, particulièrement pour commande centralisée du trafic dans les chemins de fer.
Si on considère maintenant le dessin annexé, on voit que les figures la, 1b, 1c et 1d juxtaposées les unes aux autres dans cet ordre, avec la figure 1a à gauche, représentent sous une forme condensée l'équipement de poste central utilisé dans un mode de réalisation de l'installation de commande centralisée du trafic conforme à l'invention. Le dispositif représenté sur les figures la et 1b comprend d'une manière générale le groupe de codage du poste central; il est renfermé dans une armoire connue sous le nom de "groupe de codage de ligne du poste central" et désigné ci-après par la référence OLC. Au contraire, le transformateur d'impulsion RT, les batteries, le filtre passe-bas OLPF et le bouton de déconnexion DB représentés sur la figure 1a sont montés de préférence à l'extérieur du groupe OLC.
Le dispositif représenté à gauche sur la figure 1c comprend une partie du circuit "pyramidal" du poste central. Du coté droit de la figure les on a représenté les circuits et l'équipement servant à augmenter la longueur d'un code quelconque, y compris les connexions réglables permettant de donner aux codes de commande et de contrôle des longueurs différentes pour une station quelconque. La figure 1d représente deux panneaux individuels d' une installation C.T.C., qui contiennent les leviers, boutons-poussoirs, schémas de voies et lampes pour commander et contrôler à une station un groupe de dispositifs de commande du trafic. Les relais sélecteurs servant à associer ces deux panneaux avec le groupe de codage du poste central sont représentés dans la partie inférieure de droite de la figure 1c et dans la partie inférieure de la figure 1d.
Il est bien entendu que chaque panneau ou groupe de panneaux, dans une installation C.T.C., est connecté d'une manière analogue aux groupes OLC, mais au moyen d'une disposition différente des relais de sélection.
Les figures 2a, 2b, 2c, 2d et 2e juxtaposées dans cet ordre,
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avec la figure 2a à gauche, représentent le dispositif correspondant d'une station en campagne caractéristique, dans le cas où on n'a besoin que d'un seul groupe d'extension de code pour actionner à cette station les dispositifs de commande et de contrôle. Le dispositif des figures 2a et 2b et la partie de gauche de la figure 2c comprement le groupe de codage de station. Comme on le voit par les lignes en trait mixte des figures 2a et 2c, la plus grande partie de ce dispositif est généralement renfermée dans 1' armoire d'un groupe de codage de ligne, appelé communément "groupe LC".
Ce groupe LC renferme,le dispositif à droite de la partie en trait mixte de la figure 2a, tout le dispositif de la figure 2b et le dispositif à gauche des traits mixtes analogues de la figure 2c. Dans la partie de droite de la figure 2c, on a représenté un groupe d'extension de code en trait mixte ; ce groupe est ajouté à cette station pour que toutes les commandes et tous les contrôles puissent être exécutés par un seul code. La figure 2d comprend un schéma de voies représentant une installation typique pouvant être commandée par une station. On a représenté schématiquement sur cette figure les aiguilles et les signaux nécessaires pour commander le mouvement des trains à un enclenchement qui est le centre d'une disposition de voies de raccordement "chevauchantes".
Le reste des figures 2d et 2e représente les relais du groupe de station qui peuvent servir à commander et à contrôler les dispositifs typiques de commande du trafic représentés sur le dessin. Il est bien entendu que l'on n'a représenté, pour ce schéma de voies, que les relais et circuits nécessaires pour illustrer le fonctionnement du dispositif de codage, et que les lignes pointillées ont été utilisées conventionnellement pour représenter la liaison des différents dispositifs. Il faut remarquer que l'enclen@@e@@ent, avec ses dispositifs de voie représentés sur la figure 2d, est celui qui est commandé par les panneaux C.T.C. représentés sur la figure 1d.
La figure 3 représente une partie du circuit d'extension de code représenté dans la partie de droite de la figure le. On a ajouté à ces circuits des contacts de relais supplémentaires de sélection de station, avec des connexions réglables correspondantes pour les stations autres que celle représentée sur la figure 2. On facilite ainsi l'explication de la synchronisation des actions d'arrêt du code par le poste central et les stations en campagne, synchronisation permettant de réaliser des codes de différentes longueurs.
La figure 4 est une vue composite des connexions réglables nécessaires aux stations, dont les indicatifs d'appel sont représentés sur la figure 3, pour terminer les codes de contrôle à chaque station sur 1' impulsion qui a été sélectionnée.
Les mêmes caractéres de référence désignent les mêmes parties sur les différentes figures du dessin.
Si l'on se réfère d'abord à la figure la, on voit que les lettres Y et Z désignent deux fils de ligne qui s'étendent du poste central à plusieurs stations en campagne. A la station particulière utilisée pour représenter le fonctionnement de l'installation, ces fils de ligne Y et Z apparaissent sur la figure 2a. Ces deux fils réalisent un circuit de ligne pour l'installation C.T.C. conforme à l'invention et peuvent être utilisés également comme fils téléphoniques et télégraphiques, comme il a été indiqué à propos des fils désignés d'une manière analogue dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique N 2.303.875 du 1er Décembre 1942.
Ce circuit de ligne, comme on le voit sur le dessin, est normalement excité par un courant fourni par la batterie 77 du poste central; la bbrne positive de cette batterie est normalement connectée au fil de ligne Y et sa borne négative au fil de ligne Z, par l'intermédiaire des contacts repos b et d d'un relais PC à changement de polarité, de contacts similaires du relais émetteur 01T du poste central et enfin des bobines d'un
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filtre passe-bas approprié OLPF. Les codes ae commande sont transmis en ou- vrant et fermant le circuit de ligne par le fonctionnement périodique au re- lais OIT.
Le circuit de ligne comprend également les résistances Rl et R2 du poste central, et les enroulements primaires d'un transformateur d'im- pulsions RT au moyen desquels le relais OR de ligne du poste central est commandé à la réception, de code de contrôle.
Le relais OR est du type dit "polarisé" ou "à maintien magné- tique" qui a été décrit dans le brevet américain N02.303.875 mentionné plus haut. La disposition de ce relais OR est telle que, quand le courant tra- verse l'un ou l'autre de ses enroulements dans la direction des flèches, son armature passe à sa position normale en fermant ses contacts normaux ou de gauche. Le passage du courant dans le sens opposé, à travers l'un ou l'autre des enroulements, provoque la fermeture des contacts inverse ou de droite. Ainsi, le relais OR répond aux impulsions de polarités alterna- tivement opposées qui sont fournies par le transformateur RT quand le courant de ligne varie par suite du fonctionnement du relais émetteur de sta- tion 1T, représenté sur la figure 2a.
Les codes de contrôle sont transmis en actionnant le relais 1T pour connecter ensemble les fils de ligne périodiquement , par l'intermédiaire d'une impédance relativement faible par comparaison avec l'impédance normale du circuit de ligne. Cette faible impédance comprend les bobines d'un filtre passe-bas LPF analogue à celui du poste central et intercalé entre la ligne et l'appareil de station.
A chaque station, comme on le voit sur la figure 2a, un relais de ligne R à résistance élevée est connecté en dérivation sur les fils y et Z et en série avec une résistance R3; cette connexion comprend normalement les contacts b et d en position repos d'un maitre-relais M et les bobines du filtre passe-bas LPF. Les relais de ligne R des stations sont du type polarisé et sont normalement excités en parallèle par le courant fourni par la batterie de ligne 77 du poste central. Chaque relais R ferme ses contacts de gauche ou normaux !il: et b quand sa borne de gauche est positive, et ferme ses contacts de droite ou "inverses" a et b quand il est excité dans le sens inverse, avec sa borne de droite positive, ou quand il n'est pas excité.
En d'autres termes, quand le courant traverse l'enroulement du courant R dans la direction de la flèche, son armature est actionnée pour fermer ses contacts normaux, c'est-à-dire ses contacts de gauche. Quand le courant traverse l'enroulement du relais dans le sens opposé à la flèche, ou quand aucun courant n'y passe; l'armature du relais est polarisée pour fermer ses contacts de droite ou courants inverses. La connexion de l'appareil de station aux fils de ligne Y et Z est commandée par un relais de "défaut" RPP, d'une manière qui sera expliquée plus loin, mais comme ce relais n'intervient pas dans le fonctionnement normal du système, on peut supposer pour le moment qu'il reste dans sa position normale d'excitation représentée sur le dessin.
Le système conforme à la présente invention est conçu pour utiliser des codes ayant normalement seize impulsions, quand il transmet à une station de campagne courante ou quand il reçoit de cette station, qui n'exige qu'un tel code de longueur standard ou normale. Cependant, ce système permet d'étendre, c'est-à-dire d'allonger les codes, suivant les besoins des stations qui exigent des impulsions supplémentaires de commande ou de contrôle pour transmettre toutes les fonctions nécessaires. On peut également raccourcir les codes en-dessous de seize impulsions, comme on 1' expliquera un peu plus loin.
Dans chaque code de commande fourni par le relais émetteur OT du poste central, le circuit de ligne est ouvert pendant chaque impulsion de numéro impair et fermé pendant chaque impulsion de numéro pair. Le caractère de chaque impulsion de l'émetteur, qui est courte ou longue, est déterminé par l'intervalle de temps pendant lequel le relais émetteur 01T
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est excité ou non excité.
Plus particulièrement, le groupe de codage du poste central est mis en état de transmettre un code de commande en excitant le maître-relais OM de la figure la; ce relais complète les circuits destinés à produire le fonctionnement périodique du relais émetteur associé 01T, dans le but d'ouvrir et de fermer le circuit de ligne et par conséquent d'actionner les relais de ligne R simultanément à toutes les stationsles périodes d'ouverture et de fermeture constituant toutes les deux des éléments du code. Le relais OIT est alternativement excité et remis au repos pour produire des impulsions courtes du code, par les contacts repos des relais de la chaîne de comptage connectés en série. Comme on 1' expliquera un peu plus loin, les impulsions longues et impaires sont produites en maintenant excité le relais 01T par différents circuits de maintien.
On ajoute un deuxième relais émetteur, le relais 02T chargé de participer au réglage des impulsions du code, comme il a été expliqué dans le brevet américain 2.442.603 déjà mentionné plus haut. Le relais 02T est excité quand le relais OIT s'excite lui-même. Quand il est retombé au repos, le relais 01T ne peut pas s'exciter de nouveau tant que le relais 02T n'est pas retombé. Ainsi, la durée des impulsions paires est déterminée par la chute du relais 02T. qui est maintenu excité par des circuits de maintien analogues à ceux du relais 01T pour produire les impulsions longues et paires. A la station en campagne, les relais émetteurs 1T et 2T commandent la transmission des codes de contrôle d'une manière analogue, comme on l'expliquera un peu plus loin.
Quand le circuit de ligne est ouvert pour commencer le premier élément d'un code, chaque relais de ligne R retombe et son contact inverse b ferme un circuit partant de la borne positive B d'une source locale appropriée de courant continu et passant par le fil 174, le contact d en position repos du relais CS, le fil 175, le contact a en position repos du relais 2L, le contact d en position repos du relais LBP, l'enroulement du relais 1L et enfin la borne négative N de la source de courant continu.
L'armature du relais 1L est alors attirée et son contact a en position travail ferme un circuit passant par la borne B, le contact inverse b du relais R, les fils 174 et 175 et le contact repos d du relais CS que l'on vient de décrire, l'enroulement du relais 2L et enfin la borne N, de sorte que l'armature du relais 2L est attitée et ferme un circuit de maintien évident par son propre contact â en position travail. L'excitation du relais 2L ferme également un circuit passant par la borne B, les contacts e en position travail des relais 1L et 2L, l'enroulement du relais LP et la borne N. L'attraction qui en résulte de l'armature du relais LP ferme à son tour un circuit passant par son propre contact a en position travail, pour exciter les relais LB et LBP, dont les armatures sont alors attirées.
Le relais LBP s'excite en tandem avec le relais LB, quand le contact a de celui-ci en position travail se ferme, de sorte que ces relais retombent successivement quand le relais LP n'est plus excité.
Quand l'armature du relais 2L est attirée par la première impulsion d'un code, ses contacts a et d font passer les connexions, aboutissant à l'enroulement du relais 1L, du contact inverse b au contact normal b du relais R, puis le contact d en position travail du relais LBP se ferme pour maintenir cette dernière connexion jusqu'à ce que le code soit terminé. Il s'ensuit que les relais IL et 2L sont excités alternativement, le relais 1L par l'intermédiaire du contact normal b du relais R, et le relais 2L par l'intermédiaire du contact inverse b du relais R, en réponse au fonctionnement périodique de l'armature du relais R.
Les relais IL et 2L restent excités pendant la durée des impulsions courtes du code, le relais 1L .retombant pendant chaque impulsion longue de numéro impair et le relais 2L pendant chaque impulsion longue de numéro pair, Ces relais servent par conséquent à indiquer le caractère du code reçu et aussi, en coopération avec le relais LP, à commander la longueur des impulsions longues d'un code en- gendré par le relais émetteur associé T. Le relais LB et son relais répéti-
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teur LBP sont des relais de transition ; chacun d'eux maintient fermés ses contacts en position travail pendant la durée d'un code; il sert à prépa- ren différents circuits locaux quand le fonctionnement codé du relais R commence et à les ouvrir quand ce fonctionnement cesse.
Le relais de ligne OR du poste central, représenté sur la fi- gure la, commande un groupe analogue de relais temporisé 01L, 02L, OLP,
OLB et OLBP, Ces relais fonctionnent d'une manière analogue à celle qui a été décrite pour la station de campagne. Cependant, le relais OR est nor- malement non excité et, comme un relais du type à maintien magnétique, il peut maintenir ses contacts dans l'une ou l'autre position, dans laquelle ils ont été placés par une impulsion momentanée. Il peut par conséquent être accidentellement inversé. Si ceci se produit, le relais OR est rame- né automatiquement à son état normal par l'action des relais temporisés d'une manière qui sera expliquée plus loin.
On peut par conséquent suppo- ser que le relais OR, bien que non excité, occupe sa position normale cor- respondante à celle du relais R de ligne de station normalement excité quand le système est dans son état normal ou de repos, c'est-à-dire quand aucun code n'est transmis dans l'un ou l'autre sens.
Quand le relais OR reçoit des codes de contrôle;, il est actionné par des impulsions de polaritésalternativement opposées, qui sont fournies par le transformateur RT. Pendant la transmission des codes de commande, le maftre-relais OM (figure la) est maintenu excité et son contact c, court-circuite le secondaire du transformateur RT et le déconnecte du relais OR, qui est alors commandé localement par le relais de transmission 01T.
Quand le relais OM s'excite, le relais OR s'excite également dans le sens normal, comme on le voit sur le dessin, par le circuit passant par le point médian 0 de la batterie locale 78, l'enroulement inférieur du relais, le contact e en positionrepos du relais 01T,le contact e en position travail du relais OM et enfin la borne négative N de la batterie locale.
Le relais OIT s'excite par l'intermédiaire du contact travail d du relais OM. En s'excitant., il ferme son contact travail c et excite ainsi le relais 02T. Ces deux relais sont alors commandés respectivement par les fils 61, 68 et 70 et par les fils 62 et 71 respectivement, d'une manière qui sera expliquée plus loin, afin d'engendrer le code.
Chaque fois que le relais OIT est excitée il ouvre les circuits de ligne à ses contacts b et d en position repos, pour libérer les relais de ligne R aux stations, et il connecte le fil de ligne y au fil de ligne Z par les contacts correspondants en position travail. à travers résistance R4, pour produire le courant de charge de ligne. Cette derniè- re action est spécialement désirable quand la ligne ou une partie quelconque de celle-ci se trouve dans un câble. En même temps, le relais 01T fait passer l'armature du relais OR à sa position inverse par le courant circulant à travers le circuit, qui passe par la borne positive D, le contact e en position travail du relais 01T, l'enroulement inférieur du relais OR dans le sens opposé à la flèche, et enfin la borne 0.
Chaque fois que le relais temporisé 01T laisse retomber son armature, il ferme le circuit de ligne pour faire passer en position normale les armatures des relais de ligne R, et fait passer en même temps l'armature du relais OR en position normale en fermant le circuit qui s'étend à partir de la borne 0 de la source locale à travers l'enroulement du relais OR et passe par le contact e en position travail du relais OM pour aboutir à la borne N. L'ar mature OR fonctionne ainsi simultanément avec les armatures des relais R pendant la transmission des codes de commande.
Chaque relais de ligne commande une chaîne de relais de comptage par des circuits analogues d'une manière générale à ceux du brevet américain déjà mentionné 2.411.375. Ainsi, le relais OR commande, au moyen
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ae son contact a, les relais de chaîne ae comptage 01 à 08 et OCS ae la figure 1b, et les relais de chaîne de comptage d'extension 16, 17-21, 18-22 19-23 et 20 de la figure 1c. Chaque relais R commande une chaine ae comptage analogue.
Quand on n'utilise pas ae groupe d'extension, la chafne de comptage de station comprend seulement les relais 1 à 8 et CS de la figure 2b. Quand on utilise un groupe d'extension, comme celui représenté sur la figure 2c, le relais R commande également les relais a'extension de chaîne de comptage A à 4A inclusivement.
Comme on l'expliquera au cours du reste ae la description, certains des relais de la chaîne de comptage, non seulement comptent une impulsion particulière d'un code, mais ont également un rôle secondaire consistant à préparer des circuits pour ramener en arrière l'action de codage afin d'utiliser de nouveau certains relais de comptage ou d'étenare l'action de codage par l'utilisation de relais d'extension. Ainsi, le relais 08 du poste central et le relais 8 de la station, non seulement comptent la huitième impulsion d'un code, mais préparent aussi des circuits pour ramener en arrière l'action de codage afin d'utiliser de nouveau respectivement les relais 01 à 07 et 1 à 7 et de compter les impulsions 9 à 15.
Le relais 16 du poste central et le relais A d'une station, non seulement comptent la seizième impulsion du coae, mais préparent des circuits pour étendre l'action de codage au-delà ae la seizième impulsion en utilisant respectivement les relais d'extension 17-21 à 20 et lA à 4A. qui comptent les impulsions 17 à 20. Les relais 20 et 4A ont un rôle secondaire analogue à celui des relais 08 et 8, c'est-à-dire la préparation de circuits pour utiliser de nouveau respectivement les relais 17-21 à 19-23 et lA à 3A pour compter les impulsions 21 à 23.
Si l'action de codage doit avoir une durée supérieure à celle de vingt-quatre impulsions, un relais 24 du poste central et le relais A d'un deuxième groupe d'extension de la station fonctionnent comme les relais 16 et A mentionnés ci-dessus. On décrira ci-après le rôle fonctionnement des relais OCS et CS d'arrêt du code, qui deviennent l'un et l'autre le relais final dans la chaîne correspondante ae relais.
Le nombre des relais de chaîne ae comptage à une station varie suivant le nombre maximum d'impulsions nécessaire pour le code ae commande ou le code de contrôle correspondant, comme on l'expliquera plus loin, Au poste central, le nombre des relais de la chaîne de comptage doit égaler le plus grand nombre de relais dans la chaîne similaire a'une station quelconque sur le circuit de ligne.
On remarquera cepenaant que le relais 08 et un relais OCR de répétition de chaîne au poste central, ou le relais 8 et un relais CR de répétition de chaîne à la station sélectionnée, sont excités à la fin du premier cycle ae fonctionnement de la chaîne de comptage du groupe de codage. Les relais répétiteurs de chaîne sont nécessaires, comme il apparaîtra dans le reste de la description, pour préparer différentes actions associées se produisant sur la huitième impulsion et aussi pour participer au retour en arrière de l'action de codage en vue d'un cycle de répétition. Le relais répétiteur de chaîne est maintenu excité pendant le reste du code pour mettre les autres circuits utilisés en état d'étendre l'action de codage et de commander la livraison des aifférentes fonctions.
Des relais répétiteurs analogues de chaîne, le relais OCRA au poste central et le relais CRA à la station, servent à permettre aux circuits de produire une action de répétition de la chaîne de comptage d'extension. Ces relais s'excitent sur la même impulsion que le relais 20 du poste central et le relais 4A de la station en campagne sélectionnée. Une fois excités, ils restent excités pen- dant le reste du code pour participer à une nouvelle extension de l'action de codage et à la livraison des différentes fonctions pendant les impulsions d'extension du code.
Si l'on considère maintenant les figures 2a et 2b, on voit qu' un circuit d'excitation du relais 1 est fermé momentanément en réponse au premier d'une série de fonctionnement du relais R. Ce circuit passe par la
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borne B, le contact inverse au relais R, le fil 171, le contact c en po- sltion repos du relais CS,le fil 172,le contact b en position repos du relais LBP, le contact g en position travail du relais 1L, la résistance
EMI9.1
R7, le fil 156, l'enroulement au relais 1 et enfin la borne N. Le relais 1 s'excite par conséquent sous l'action de la première impulsion d'un code après l'excitation au relais 1l. Quand le relais LBP s'excitel'ouverture ae son contact b en position repos coupe le circuit que l'on vient a'indi- quer et ferme un circuit ae maintien du relais 1.
Ce circuit de maintien passe par la borne B, le contact inverse a au relais R, le fil 171, le con-
EMI9.2
tact e en position repos du relais CS9 le fil 172, le contact b en positicr travail du relais LBP9 la résistance R8 le fil 157, le contact 12 en position repos du relais 2, le contact a en position travail et l'enroulement du relais 1, et enfin la borne N. Quand le relais R passe à sa position normale pour commencer une deuxième impulsion du code, la borne B est déconnectée du relais 1, qui reste cependant excité grâce au circuit de décharge fourni par le redresseur de demi-alternance connecté au fil 157.
Un circuit se trouve maintenant fermé en passant par la bor-
EMI9.3
ne Bd le contact à in position normale au relais Re le contact g en position travail du relais LBP9 la résistance R99 le fil 158. le contact a en position repos du relais 8, le contact travail b du relais 1, l'enroulement du relais 2 et enfin la borne N. Le relais 2 s'excite par conséquent et ferme son circuit ae maintien passant par la borne B, le fil 158, son propre contact!! en position travail et le contact b en position repos du relais 3. Le fonctionnement du contact b du relais 2 déconnecte le relais
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1 du redresseur de dam-alternance et ferme un deuxième circuit de déchar- ge pour le relais 1 à travers l'enroulement du relais 3.
Par conséquente le relais 1 retombe un court instant après que le relais 2 a été excité, mais sans fournir d'étincelle à. son contact a, dont la chute connecte le relais 3 au fil 157 pour mettre ce relais en état de répondre à la troisième impulsion du code. La troisième impulsion commence quand le relais R
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passe de nouveau en position inverse en fermant son cottact a en position inverse, pour alimenter en courant le fil 157 par un circuit défini précédemment comme faisant partie du circuit de maintien du relais 1. Ce circuit passe par le contact a en position repos du relais 1 et le contact b en position travail au relais 2 et traverse l'enroulement du relais 3 pour aboutir à la borne N. Le relais 3 s'excite ainsi.
Les relais 4 à 8 inclusivement sont commandés d'une manière analogue,un par un, par du courant arrivant alternativement dans les fils 157 et 158 en réponse aux impulsions 4 à 8 inclusivement du code. Si les différentes opérations associées à ces impulsions du code,comme-on l'expliquera plus loin,, sont effectuées correctement., un relais CR répétiteur de chaîne est excité par la huitième impulsion.
Ceci prépare pour le relais 1 un circuit d'excitation passant par le contact b en position travail du relais 8, de sorte que le relais 1 fonctionne immédiatement après le relais
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8, ce circuit comprenant aussi le contact g en position travail Cm relais CR et le contact a en position repos du relais 7.Les relais 1 à 7 inclusivement sont alors commandés par l'intermédiaire d'un deuxième cycle sous l'action des impulsions 9 à 15 du code.
Sur la seizième impulsion du code., le premier relais de la chaîne de comptage d'extension, c'est-à-dire le relais A placé dans le groupe d'extension est excité à la place du relais 8. Le circuit d'excitation de ce relais A passe par le fil 158, le contact repos a du relais 6, le con-
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tact travail .!2 du relais 7.gle/ côntact travail h du- tel-7àla CR,le contact repos.g du relais 8j le fil z, l'enroulement du relais A et la borne N. Quand le relais A s'excite il complète un circuit de maintien passant par son
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propre contact ag le fil 158,9 le fil 205 et le contact repos b du relais 1A.
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Quand le relais A ferme ses contacts travail, un circuit est préparé pour exciter le relais 1A sur la dix-septième impulsion du code.
Ce circuit passe par le fil 157, le contact travail g du relais CR, le contact repos a du relais 7, le contact repos b du relais 8, le fil 207; le contact travail b du relais A, l'enroulement du relais lA et la borne N.
Quand le relais 1A s'excite, il établit un circuit de maintien par son propre contact travail a, le contact repos b du relais 2A, le fil 208 et le fil 157. On voit par conséquent que l'excitation du relais lA est analogue à celle du relais 1 sur la neuvième impulsion. L'équipement est maintenant préparé également pour que les autres relais de la chaîne de,comptage du groupe d'extension s'excitent d'une manière analogue aux relais 2, 3 et 4 de la chaîne de comptage du groupe LC. Les relais 2A, 3A et 4A s'excitent respectivement sur les impulsions 18, 19 et 20, d'une manière analogue à celle décrite précédemment, du fait de l'action du relais R qui suit le code.
D'autre part, l'action produite après l'excitation du relais 4A est très analogue à celle obtenue quand le relais 8 s'excite à la fin du premier cycle de fonctionnement de la chaîne de comptage du groupe LC. On a déjà indiqué que le relais CRA s'excite sur la même impulsion que le relais 4A, c'est-à-dire sur l'impulsion 20. En conjonction avec le relais 4A, le relais CRA prépare un circuit de manière que le relais lA suive le relais 4A dans l'action de la chaîne de comptage. Ce circuit passe par le fil 208, le contact travail b du relais CRA, le contact repos a du relais 3A, le contact travail b du relais 4A, l'enroulement du relais lA et la borne N.
Ainsi, quand le relais R passe en position inverse sur la vingt-et-unième impulsion du code, en fermant son contact inverse a, le relais lA s'excite de la même manière que le relais 1 suivant le relais 8 sur la neuvième impulsion du code.
Les relais 2A et 3A suivent le relais lA si l'action de codage continue, en s'excitant respectivement sur la vingt-deuxième et la vingttroisième impulsion du code. Il est évident que l'action de codage de la chaîne de comptage pourrait être étendue indéfiniment en ajoutant des groupes d'extension. Dans un deuxième groupe d'extension, un deuxième relais A s'exciterait sur la vingt-quatrième impulsion du code, au moyen d'un circuit passant par le fil 205, le contact repos a du relais 2A, les contacts travail h et e des relais respectifs 3A et CRA, et le contact repos e du relais 4A. Ceci serait ensuite suivi de l'excitation des relais lA, 2A et 3A du groupe d'extension N 2.
L'opération de codage du groupe de la station en campagne continue jusqu'à ce que, comme on l'expliquera ci-après, le relais OR du poste central reste en position normale et que le relais de station R reste donc également avec ses contacts en position normale. A ce moment, le dispositif est ramené à son état normal de repos. Il n'est pas nécessaire, quand la station reçoit un code de commande, que le relais CS d'arrêt du code soit excité, puisque le dispositif reviendra à son état initial sans fonctionnement de ce relais. On décrira plus loin le fonctionnement du relais CS terminant la transmission d'un code de contrôle à partir de la station.
Si on se réfère maintenant aux figures la, 1b et 1c, on voit que les circuits de chaîne de comptage du poste central sont analogues à ceux que l'on vient de décrire pour la station. Le relais 01 reçoit du courant sur la première impulsion du code par le fil 75 et s'excite. Les autres relais 02 à 08 sont actionnés successivement par le courant fourni alternativement par les fils 98 et 90, en réponse au fonctionnement périodique du relais OR. Le relais répétiteur de chaîne OCR du poste central s'excite sur la huitième impulsion pour préparer des circuits en vue d'exciter de nouveau le relais 01 sur la neuvième impulsion et d'amorcer un cycle répétiteur du fonctionnement des relais 01 à 07.
Le relais OCR prépare également des circuits pour exciter ultérieurement le relais 16, qui est extérieur
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au groupe OLC. Au poste central,, le relais 16 prend la place qu'occupe le relais A à la station. Ce relais 16 fonctionne sur la seizième impulsion pour préparer des circuits en vue d'exciter sur la dix-septième impulsion les relais d'extension 17-21, qui sont également extérieurs au groupe OLC.
Les relais 18-22, 19-23 et 20 suivent dans cet ordre le re- lais 17-21, de la même manière que les relais 02,03 et 04 du groupe OLC suivent dans cet ordre le relais 01. Le relais 20 est aussi analogue au relais 08, en ce sens qu'il comporte un rôle secondaire dans l'action de chaîne de comptage et agit en conjonction avec le relais répétiteur OCRA, qui s'excite également sur l'impulsion 20. Des circuits sont ensuite pré- parés par ces aeux relais ae manière que le relais 17-21 s'excite sur l'im- pulsion 21 à la suite du relais 20. Les relais 17-21, 18-22 et 19-23 répè- tent ainsi dans cet ordre les impulsions 21 à 23.
Il est évident que l'on pourrait prolonger le code d'autant d'impulsions que l'on voudrait, en ajoutant des relais supplémentaires à la chaîne de comptage d'extension. Un relais 24 serait prévu pour s'exciter sur l'impulsion 24, de la même manière que le relais 16. L'excitation du relais 24 serait commandée à partir du fil 90 en passant par le contact re- pos a du relais 18-22, le contact travail h du relais 19-23, le contact travail f du relais OCRA et le contact repos ± du relais 20. L'action de codage continuerait alors et se terminerait quand toutes les fonctions au- aient été reçues ou transmises.
Au poste central, il est nécessaire cependant que le relais OCS d'arrêt du code soit excité sur l'impulsion finale de chaque code, à la fois quand le poste central transmet un code de commande et quand il reçoit un code de contrôle. Un martre-relais répétiteur., le relais OMP, est prévu pour faire la distinction entre ces deux types de code. Comme on l'expliquera plus loin, des circuits sont formés par les contacts travail h des relais 01, 03 ou 05, le contact travail b du relais 07, ou les contacts travail h des relais 17-21 ou 19-23, les contacts travail des relais sélecteurs de station, et un contact travail ou repos du relais OMP suivant qu' il s'agit respectivement d'un code de commande ou d'un code de contrôle, afin d'exciter le relais OCS sur l'impulsion finale d'un code quelconque.
Quand le relais OCS s'excite, l'ouverture de son contact repos µ coupe le circuit de maintien du maître-relais CM. La chute de ce relais provoque la fin d'un code de commande. Pendant un code de contrôle, l'ouverture du contact repos c du relais OCS provoque la chute du relais PC, qui fait revenir à zéro le système tout entier. On donnera plus loin une explication plus détaillée de cette action.
On va décrire maintenant la transmission d'un code de commande pas à pas par le dispositif du poste central (figures la, 1b, 1c et 1d).
Pour commencer un code de commande, l'opérateur appuie momentanément sur un bouton de démarrage 234 STB, représenté sur la figure 1d et identifiant le panneau de commande associé au groupe d'emmagasinage de station auquel le code doit être transmis, afin d'exciter ainsi un relais de démarrage tel que le relais 234 ST. Le circuit d'excitation du relais 234 ST passe par la borne B, le contact maintenant fermé a du bouton de démarrage 234 STB, le fil 67, l'enroulement du relais 234 ST, le contact normalement fermé du bouton d'annulation CB et enfin la borne N. On décrira brièvement l'utilité et l'utilisation du bouton d'annulation CB.
Le relais 234 ST est maintenu excité par un circuit de maintien passant par la borne B, le contact en position repos f d'un relais associé sélecteur de panneau, tel que le relais 234 S, le contact en position travail a du relais 234 ST, l'enroulement de ce relais, le contact du bouton d'annulation CB et enfin la borne N. Ainsi, le relais ST est maintenu excité jusqu'à ce que la sélection désirée ait été effectuée.
Le fil 47 (figure le.) est normalement connecté, par les contacts
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en position repos des différents relais sélecteurs E, F et G, à des dérivations s'étendant jusqu'au contact b du relais de démarrage ST de chaque panneau. La fermeture du contact en position travail b du relais 234 ST établit par conséquent la connexion de la borne B voisine à une dérivation particulière, qui comprend les contacts en position repos g des relais 23G, 2F et E, et aboutit au fil 47. Si le système se trouve à son état normal de repos de sorte que les relais 01L et 02L ne sont pas excités, un circuit est établi par le fil 47, les contacts en position repos b des re- lais 01L et 02L ;
l'enroulementdu relais OM, le fil 17, le contact norma- lement fermé du bouton d'annulation CB et enfin la borne N. Le relais OM s'excite par conséquent en réponse au fonctionnement d'un relais de démarrage quelconque, tel que le relais 234 ST.
Le bouton d'annulation CB mentionné précédemment est prévu pour permettre à l'opérateur de corriger immédiatement une erreur. Quand on appuie sur ce bouton, on déconnecte la borne N d'un relais excité quelconque ST, qui retombe par conséquent à l'état de repos. Le dispositif revient donc à sa position primitive, de sorte que l'opérateur peut corriger son erreur et recommencer l'action de codage en agissant sur le bouton associé de démarrage STB. Puisque la connexion du relais CM à la borne N de la source est réalisée également par le bouton d'annulation et par le fil 17, la manipulation de ce bouton à un instant quelconque du code produit l'interruption du code de commande et la remise de l'appareil en position de départ.
D'autre part, puisque tous les relais ST sont connectés à la borne N par le même bouton d'annulation, l'appareil tout entier du poste central est remis à zéro par la manipulation du bouton d'annulation CB, qui supprime toutes les actions de code et libère tous les relais de démarrage "emmagasinés" c'est-à-dire ayant été excitée pour emmagasiner un code.
L'excitation du relais OM complète un circuit d'impulsion pour le relais 01T d'émission du poste central ; circuit passe par la borne B, le contact repos g du relais 19-23, le contact repos g du relais 17-21, le fil 94, le contact repos e du relais ces, les contacts repos g des relais 07, 05, 03 et 01, le fil 68, le contact travail d du relais OM, le contact repos b dû relais 02T, l'enroulement du relais 01T et la borne N. Le relais OIT s'excite par conséquent pour commencer la première impulsion du code., ses contacts repos b et d ouvrant le circuit de ligne pour faire retomber les relais R de ligne de station, et son contact travail .2 complétant un circuit défini précédemment pour faire passer le relais OR à sa position inverse.
Le deuxième relais émetteur 02T est aussi excité par un circuit simple complété par la fermeture du contact travail c du relais 01T.
Le fonctionnement du relais OR excite la chaîne OL des relais temporisés et le premier relais de comptage 01 comme on l'a déjà expliqué.
Quand les relais OLB et OLBP s'excitent, leurs contacts travail c complètent un circuit de maintien du relais OM. Ce circuit passe par la borne B, le contact repos e du relais OCS, le fil 156, les contacts travail c en parallèle des relais OLB et OLBP, le contact travail a et l'enroulement du relais OM, le fil 17, le bouton de suppression CB et la borne N.
La première impulsion de chaque code de commande est une impulsion longue, de manière à distinguer ce mode d'un code de contrôle, dans lequel la première impulsion est relativement courte. Quand le relais 01T s'excite, suivi par le relais 02T,un circuit de maintien est complété par le contact travail a du relais 01T, le contact travail b du relais 02T, le contact travail d du relais OM, le fil 68 et enfin le circuit d'impulsion décrit précédemment. Quand le relais 01 s'excite sur la première impulsion., son contact repos g ouvre ce circuit d'impulsion du relais 01T, mais celui-ci est maintenu excité par une dérivation pour engendrer la première impulsion longue désirée.
Cette dérivation servant à maintenir excité le relais 01T passe par la borne B, le contact repos g du relais 19-23, le circuit d'impulsion aéfini précédemment, le contact repos g du relais 03,
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le contact travail c au relais 01, le contact repos d a'un relais SP, le fil 61, les contacts travail en parallèle e du relais 01L et b du relais OU', le contact travail a et l'enroulement du relais 01T et enfin la borne
N. Les relais 01L et OLP retombent ensuite successivement, l'ouverture au contact travail b du relais OLP ouvrant le circuit de maintien et provo- quant la chute du relais 01T. La chute au relais 01T, en vue de commencer la deuxième impulsion du code, ferme le circuit de ligne, en excitant les relais de ligne R, et fait passer le relais OR à sa position normale.
Il en résulte que le relais 02 s'excite et que le relais 01 retombe, comme on l'a expliqué précédemment.
La fermeture du contact repos g du relais 01, pendant la deux- ième impulsion, complète le circuit d'impulsion décrit précédemment du re- lais 01T par le fil 68, ce circuit d'impulsion fonctionnant d'une manière répétée de manière à engendrer les impulsions du code. Cependant, le relais
01T ne peut pas s'exciter tant que le relais 02T n'est pas retombé pour fermer son contact repos b. Ainsi, la durée de chute du relais 02T est utili- sée pour déterminer la durée des impulsions courtes et paires du code, puisque les impulsions paires se terminent par l'excitation du relais 01T.
D'une manière analogue, la durée de chute du relais 01T sert à régler la durée des impulsions courtes et impaires du code, puisque les impulsions impaires se terminent quand le relais 01T retombe. La durée d'excitation des relais 01T et 02T n"influe pas sensiblement sur la durée des éléments courts du code, Ceci diffère au fonctionnement du dispositif du brevet américain N 2.411.375 mentionné plus haut et il en résulte une meilleure commande de la durée des impulsions.
Les fils 61 et 70, de même que les fils 62 et 71, fournissent des connexions décrites en aétail un peu plus loin et destinées à maintenir respectivement excités les relais OIT et 02T, afin d'engendrer les impulsions longues au code. Pendant les impulsions 2 à 8 inclusivement, l'arrivée du courant fourni par la borne B s'effectue par les fils 70 et 71 et elle est commandée par les contacts des relais de sélection de la station.
Pendant la huitième impulsion, le relais OCR s'excite, et la commande du courant venant de la borne B s'effectue ensuite par les fils 61'et 62, à partir des contacts des leviers de commande de fonction, at par l'intermédiaire des contacts travail des relais 0-IL, 02L et OLP. Ainsi., la longueur de ces dernières impulsions du code est déterminée directement par la butée de chute du relais OLP. Il faut remarquer cependant que, pendant les impulsions 2 à 8, quand l'excitation des différents relais sélecteurs de station met fin à l'alimentation en courant, qui maintient excités les relais 01T et 02T pendant les impulsions longues du code, le fonctionnement de ces relais sélecteurs de station est commandé par les relais 01L, 02L et OLP comme on l'expliquera ci-après.
Ainsi, les relais de chafne temporisés entrent aussi dans le réglage des impulsions longues du code pendant la partie de sélection de station du code.
Les impulsions de la seconde à la huitième de chaque code peuvent être aisposées suivant l'une quelconque de 35 combinaisons différentes de trois impulsions longues et de quatre impulsions courtes, afin de former des indicatifs d'appel distincts, qui sont identifiés par des nombres de trois chiffres dans lesquels les chiffres représentent les impulsions longues de l'indicatif. Ainsi, le nombre 234 affecté au panneau individuel ae la figure 1d et au groupe correspondant d'emmagasinage de station de la figure 2 constitue un indicatif d'appel dans lequel la deuxième, la troisième et la quatrième impulsion du code sont longues, tandis que les impulsions de la cinquième à la huitième sont courtes.
Les indicatifs du code sont engendrés par des connexions partant de la borne B et du contact travail b des relais de démarrage ST du poste central et aboutissant aux fils 70 et 71; ceux-ci sont aisposés de manière que, quand plusieurs des relais de démarrage sont excités, leurs codes respectifs sont transmis à
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raison d'un seul à la fois dans un ordre de priorité donné. Un élément long a la priorité sur un élément court dans chaque impulsion ; autrementdit,
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1-'irÀdicatîf 234 est le premier au point de vue priorité, 235 est le suivant et ainsi de'suite, l'indicatif 678 étant le dernier.
La sélection du panneau contenant au poste central un relais excité ST est effectuée par l'excitation d'un relais d'entrée E (figure le), en réponse au premier élément du code puis par l'excitation de trois relais successivement au moyen des-trois éléments longs- de l'indicatif d'appelées
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trois relais comprennent un premier relais sélecteur ,un relais sélecteur de groupe G et-un rsla3.ssé.esesccaecâi;is aoat 1zttetttifiée:t.p;lus pertix.iax- àèéq1Ï.XeJ3, aésignant les éléments de code qui provoquent 1-eup fonctionnem.ent..Pr..LexIe relais 2F- "t sensible=BU. ùbumiàtp :elémen1il.e relais 23G au troisième pism'sn'tf oursu.y.3et¯eâ.is aitiéùé BCtion#..e;t la relais 234 &:!:astb1lenati1:q.Uúw1 e:tr1ème'Jélent;'-p}1LWV:nequele relais 23t Gi dt été act.ctQuancerseet.sstLiti.toutsa capaç:I:té,:I.i3.c:
-a.ispositif 1Itilise ei-nq relais z', quinze relais G, et treute-ixq relais S, disposés généralement comme on le -voit sur les figures 2. 3 et 4 du brevet des Etats-Unis t' Apmérzqu 1 2.229t2O9 Qu 21 Janvier 1941. Puisque les relatioais -entre ces différents relais et les connexions associant les ditférents panneaux aux groupes de cotl.ageB:mt'''dfinies dans ce brevet, on n'a représenté ici les circuits que sous une forme condensée, pour plus ae sim- ?licité et on n'a représenté en détail que les circuits d'un seul panneau.
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et d'un seul relais .sélecteur 'de chmpe .
Le relais E est excité par la première impulsion de chaque code au moyen d'un circuit passant par la borne B, le contact a durelais OLBP de la figure la, le fil 60, le contact repos a du relais SP, le contact travail d du relais 01, le fil 21, l'enroulement du relais E et la borne N. Le relais E ferme alors un circuit de maintien par son contact travail a; ce circuit passe par le contact repos m du relais 2F,les contacts repos des relais 3F à 6F, si ceux-ci sont prévus, le fil 29, la résistan-
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ce R139 le contact repos ¯a du relais SP, le fil 60, le contact travail a du relais OLBP et la borne B.
Il est bien entendu que chaque circuit dérivé partant de la borne B et passant par le contact travail b d'un relais de démarrage ST pour aboutir au fil 47 identifie un indicatif d'appel correspondant, comme l'indiquent les références 234 ST à 238 ST inclusivement inscrites près des contacts g à k du relais 23 G. Quand le relais E s'excite, ces dérivations sont toutes déconnectées du fil 47, divisées en plusieurs groupes par les contacts g à k du relais E et connectées aux fils 32 à 36 pour
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préparer des circuits destinés à engendrer les premiers chiffres de 1-' in- dicatif d'appel.
Quand le relais 02 s'excite sur la deuxième impulsion, un circuit est complété pour maintenir excité le relais 02T. Ce circuit de maintien passe par la borne B, le contact travail b du relais 234 ST de la figure 1c, les contacts repos g des relais 23 G et 2 F, le contact travail g du relais E, le fil 32, le contact travail c du relais 02, le fil 71, le
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contact travail a du relais 02T, le contact repos ç du relais 01Tg l'enrou- lement du relais 02T et la borne N en maintenant ainsi excité le relais 02T de manière à engendrer une deuxième impulsion longue.
Les relais 02L et OLP retombent alors, en complétant un circuit passant par la borne B, le contact a du relais OLBP, le fil 60, le contact repos a du relais OCR,
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le fil 58, les contacts repos a des relais OLP et 02L, le fil 6t., les con- tacts repos d des relais OCR et KSP, le contact travail d du relais 02, le fil 22, le contact travail b du relais E, l'enroulement du relais 2F et la
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borne N. Quand le relais 2F s'excites son contact travail a ferme son cir- cuit de maintien passant par les contacts repos a du relais 23 G et des autres relais G du même groupe, les relais 24 G à 27 G, s'ils existent,
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le fil 29, la circuit indiqué précédemment et comprenant le fil 60, et en- fin la borne B.
Le relais 2F s'excitant, les dérivations s'étendant du fil 32 à la borne B par les contacts des relais de démarrage, dont les indicatifs d'appel ont comme premier chiffre le chiffre 2, sont déconnectées du fil
32, divisées en plusieurs groupes par les contacts g à k du relais 2F, et connectées aux fils 33 et 37 afin de préparer des circuits pour engendrer le deuxième chiffre de l'indicatif d'appel.
Du fait que la connexion au fil 71 a été coupée par l'ouver- ture du contact repos g du relais 2F, le relais 02T peut retomber, il en résulte que le circuit d'excitation du relais 01T se ferme et que ce relais s'excite pour commencer la troisième impulsion.
Le relais E retombe en position de repos par suite de l'ouver- ture du contact repos m au relais 2F, et l'ouverture résultante des con- tacts travail h à k inclusivement du relais E déconnecte les circuits dérivés pour engendrer les indicatifs d'appel dans lesquels le premier chiffre est 3, 4, 5 ou 6.
Les relais Es F et G, et certains autres relais décrits un peu plus loin, sont munis d'un circuit de décharge comprenant une résistance à la place du redresseur habituel à aemi-alternance. Ces résistances, dont la valeur est relativement élevée par rapport à la résistance de l'enroulement du relais, réalisent un léger retard conformément aux exigences du circuit et servent également à empêcher les étincelles aux contacts.
Quand le relais 03 s'excite, un circuit s'établit pour maintenir excité le relais 01T de manière à engendrer une impulsion longue. Ce circuit passe par la borne B, le contact travail b du relais 234 ST, le contact repos g du relais 23 G, le contact g du relais 2F, le fil 33, le contact travail e du relais 03, le fil 70, le contact travail a et l'enroulement du relais 01T, et enfin la borne N. Les relais 0-IL et OLP retombent ensuite, en complétant un circuit passant par la borne B, le contact travail a du relais OLBP, le fil 60, le contact repos a du relais OCR, le fil 58. les contacts repos d des relais OLP et 01L le fil 63, les contacts repos b des relais OCR et KSP, le contact travail à du relais 03,le fil 23, le contact travail b du relais 2F, l'enroulement du relais 23G et la borne N.
Le relais 23G s'excite ainsi et son contact travail a ferme un circuit de maintien passant par les contacts repos a en série des relais associés G, le fil 29, un circuit indiqué précédemment et la borne B.
Quand le relais 23 G s'excite, les circuits dérjvés s'étendant du fil 33 à la borne B, en passant par les contacts des relais de démarrage, dont les deux premiers chiffres des indicatifs d'appel sont 2 et 3, sont déconnectés du fil 33, divisés en plusieurs branches par les contacts g à k au relais 23G et connectés aux fils 34 à 38 pour préparer des circuits chargés d'engendrer respectivement le troisième chiffre des indicatifs d' appel 234 à 238. La connexion au fil 33 étant coupée par suite ae l'ouver- ture du contact repos g du relais 23G, le relais 01T retombe pour commencer la quatrième impulsion.
Le relais 2F retombe en position ae repos par suite ae l'ouverture au contact repos a du relais 23G. L'ouverture aes contacts travail h à k du relais 2F déconnecte les circuits dérivés qui sont commandés par ces contacts., en limitant ainsi la commande au troisième chiffre aux relais de démarrage au groupe 234 à 238 inclusivement.
Quand le relais 04 s'excite, la connexion passant par la borne B, le contact travail b du relais 234 ST, le contact travail g du relais
23G et le fil 34,est étendue en passant par le contact travail c du relais 04, le fil 71 et , comme on l'a expliqué précédemment, par le relais 02T, de manière à maintenir ce relais excité pour engendrer la quatrième
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impulsion longue de l'intérieur d'appel 234.
Quand les relais 02L et OLP retombent,, un circuit se complète par la borne B, le contact travail a au relais OLBP, le fil 60,le contact repos a au relais OCR, le fil 58 les contacts repos gèles relais OLP et 02L,le fil 64, les contacts repos a des relais OCR et KSP, le contact travail D du relais 04, le fil 24, le contact travail b du relais 23 G, l'enroulement du relais 234 S et la borne N. Le relais 234 S s'excite à ce moment. La fermeture du contact travail 3 de ce relais prolonge la connexion partant de la borne B, à la borne de gauche ae son enroulement, jusqu'au fil 30, et de là à travers l'enroulement du relais SP du poste central répétiteur du relais S jusqu'à la borne N, de sorte que le relais SP s'excite également.
Le relais SP complète alors son circuit de maintien passant par le fil 60, son propre contact travail a, son enroulement et la borne N. La fermeture au contact travail a du relais SP ferme également un circuit de maintien pour le relais 234 S ; ce circuit passe par le contact travail a du relais SP, le fil 30, le contact travail a du relais 234 S, l'enroulement de ce relais et la borne N.
Quand le relais SP s'excite, l'ouverture de son contact repos .5!: déconnecte la borne B du fil 29 et fait retomber par conséquent le relais 23G. L'ouverture du contact travail du relais 23G élimine le courant du fil 34, et par conséquent du fil 71, de sorte que le relais 02P retombe. Le relais 01T est alors excité et attire son armature pour terminer la quatorzième impulsion et commencer la quinzième impulsion.
On voit par conséquent que, à la fin de la première impulsion longue, la chute du relais 01T est commandée par l'ouverture d'un contact travail du relais OLP. Cependant, dans le cas des deux premières impulsions longues d'un indicatif d'appel de station ; lefonctionnement des relais 01T et 02T est commandé par l'ouverture des contacts repos des relais sélecteurs respectifs, dont chacun s'excite en réponse à la fermeture d'un contact repos du relais OLP. Ainsi, ces deux impulsions longues sont de la même longueur, qui est légèrement supérieure à celle de le première impulsion. L'impulsion finale d'un indicatif d'appel de station est terminée, non pas par l'excitation du relais S correspondant, mais par la chute au relais G correspondant.
Puisque le relais G ne retombe qu'après que les relais S et SP se sont excités en cascade, ce qui se produit après la chute au relais OLP, l'impulsion longue finale de sélection de station est plus longue que l'une quelconque des deux premières impulsions. Ceci est particulièrement nécessaire quand cette impulsion finale se produit sur la huitième impulsion du code. Si l'impulsion finale de sélection de station se terminant dans ce cas par l'excitation du relais S, on ne disposerait pas d'un temps suffisant avant la neuvième impulsion pour effectuer complètement les quelques autres actions qui doivent se produire sur la huitième impulsion et que l'on décrira brièvement.
Il en résulte également que ces impulsions longues de l'indicatif d'appel de station ont une longueur légèrement supérieure à celle des autres impulsions longues du code, qui sont terminées, comme on l'expliquera un peu plus loin, de la même manière que la première impulsion longue.
L'ouverture des contacts travail 12 à f du relais 23G provoque 1' ouverture des circuits d'excitation du relais 234S et des autres relais analogues 235S à 238S du même groupe, qui ne sont pas représentés. Cepen dant, le relais 234S reste excité, grâce à son circuit de maintien décrit précédemment. L'ouverture des contacts travail h à k du relais 23G empêche l'émission d'éléments codés longs sur les impulsions 5 à 8 quand les contacts travail c des relais ae comptage 05 à 08 inclusivement aboutissant aux fils 35 à 38 se ferment successivement.
Les impulsions 5 à 8 sont par conséquent courtes. Le relais 01T est commandé pendant ces impulsions par son circuit d'impulsion décrit
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précédemment, qui est ouvert ou fermé par les contacts repos respectifs g des relais 05 et 07, et par la chute du relais 02T fermant son contact re- pos b. Quand le relais 08 s'excite, un circuit est complété par la borne B, le contact travail a du relais OLBP, le fil 60, le contact travail h du re- lais 08, le contact travail b du relais SP, l'enroulement du relais répéti- teur de chaîne OCR du poste central et enfin la borne N. Le relais OCR s' excite par conséquent sur la huitième impulsion, en complétant un circuit de maintien passant par son propre contact travail a et le fil 60.
Puisque le relais OLBP reste excité pendant un code entier, il est évident que le relais OCR, une fois excité, se maintient tel pendant le reste du code.
L'ouverture du contact repos a du relais OCR déconnecte la borne
B du fil 58, et par conséquent des fils 63 et 64, comme on l'a déjà expli- qué. La fermeture du contact travail g du relais OCR prépare un circuit passant par le fil 89, le contact repos a du relais 07, le contact travail b du relais 08, le contact repos b d'un relais RCL, l'enroulement du re- lais 01 et la borne N. Ceci permet au relais 01 d'être actionné à la suite du relais 08. L'excitation du relais OCR ferme également, par ses contacts ± et f, les circuits de commande passant par les fils 61 et 62 et les contacts travail b et c du relais OLP.
Le courant venant de la borne B pour mainte-nir -ensuite excités les relais 01T et 02T pasent,comme on l'expliquera, par les contacts travail des différents relais de chaîne de comptage, et par les fils 39 à 45 ou 102 à 108 venant des différents leviers et boutons-poussoirs de commande prévus sur les panneaux du poste central.
Quand le relais sélecteur 234S s'excite comme on l'a expliqué plus haut, son contact transfère le circuit de maintien du relais de démarrage 234ST, d'une connexion directe à la borne B, à un circuit comprenant le fil 46 et s'étendant à partir de la borne B en passant par le contact repos f au relais 08. Il en résulte que le relais de démarrage actionné, tel que le relais 234ST, retombe en position de repos sur la huitième impulsion du code de commande correspondant. Ceci a l'avantage de permettre d'exciter de nouveau le relais de démarrage d'un panneau quelconque en ac- tionnant momentanément le bouton de démarrage STB correspondant, afin d' emmagasiner un deuxième code destiné à être transmis, morne si on actionne ce bouton avant que le premier code ne soit terminé.
Pendant la réception d'un code de contrôle, le relais 08 et le relais S du panneau choisi sont également excités, comme dans le cas du code de commande décrit, mais pendant la réception le relais OM n'est pas excité et son contact repos g réalise une connexion partant de la borne B et aboutissant au fil 46, afin d' empêcher la chute d'un relais de démarrage "emmagasiné", tel que le relais 234 ST, en réponse au fonctionnement du relais 08.
Les impulsions 9 à 15 du code ont été maintenant rendues disponibles pour commander 7 des dispositifs à la station choisie, conformément aux positions des leviers ou boutons-poussoirs de commande du panneau correspondant, tel que celui représenté du côté gauche de la figure 1d.
Quand le relais 234 S s'excite, la borne B se trouve connectée, par les contacts g à k de ce relais et par les fils 95 à 99 inclusivement, aux contacts de leviers et boutons-poussoirs, et par conséquent aux fils 39 à 45 aboutissant aux contacts travail f des relais 01 à 07. Le relais OCR étant excité, les contacts travail f des relais impairs de la chäne de comptage réalisant des connexions par le contact travail e du relais OCR, le fil 61, les contacts travail e et b en parallèle des relais respectifs 01L et OLP, et le circuit de maintien du relais OIT. Ce relais peut ainsi être maintenu excité jusqu'à ce que les relais OIL et OLP retombent, en engendrant ainsi des éléments codés longs et impairs.
Les contacts f des relais pairs de la chaîne de comptage réalisant des connexions par le contact travail f du relais OCR, le fil 62, les contacts travail c en parallèle des relais 02L et OLP, et le circuit de maintien défini précédemment du relais 02T.Ce dernier relais peut ainsi-être'maintenu excité jusqu'à ce que les relais 02L
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et OLP retombenten engenarant ainsi des éléments codés longs et pairs.
Ces circuits ne sont évidemment disponibles que pendant le deuxième cycle de fonctionnement de la cI aine primaire de comptage du groupe OLC et pendant tout fonctionnement de la chaîne primaire de comptage et d'extension.
Avant de décrire l'action de commande des différents leviers et boutons-poussoirs sur le codage au poste central, on va supposer que l'opé- rateur désire accomplir une série de conditions déterminées. En se référant au schéma des voies de la station, tel qu'il est représenté à la partie supérieure de la figure 2d, on conviendra qu'un train se déplaçant de la droite vers la gauche à travers cette disposition de voies est un train marchant vers l'ouest, et inversement qu'un train se déplaçant de la gauche vers la droite marche vers l'est , On supposera également qu'un train marchant vers l'ouest se rapproche de cette disposition d'enclenchement sur la section de voie 4AT, et que l'opérateur désire faire passer ce train sur la voie de raccordement c'est-à-dire sur la section de voie 2BT.
Il faut pour cela que l'aiguille 3W passe en position inverse et que le signal 4L soit en position d'ouverture. On supposera qu'un train marchant vers l'est se rapproche en même temps sur la section de voie 2AT, mais que l'opérateur désire maintenir ce train sur la ligne principale à l'endroit du signal 2R, de sorte que ce signal doit rester en position de fermeture et que l'aiguil- le 1W doit être placée ou maintenue en position normale.
Si on se réfère maintenant à la figure Ici, et en particulier à la partie supérieure de cette figure, où on a représenté deux panneaux du dispositif de commande au poste central, avec le schéma des voies à la partie supérieure et les lampes d'occupation de voie, on voit que l'opérateur, pour réaliser les mouvements désirés des trains à travers la disposition d'enclenchement considérée, place le levier 1SW de commande d'aiguille dans sa position de gauche ou position normale., c'est-à-dire dans la position représentée sur le dessin. Il place d'autre part le levier 3SW de commande d'aiguille dans sa position inverse, c'est-à-dire de droite. Il fait passer le levier 4SG de commande de signal à sa position de gauche pour ouvrir le signal commandant la marche vers l'ouest.
Le levier 2SG de comma+ de de signal doit rester dans sa position centrale pour maintenir fermé le signal 2R. On suppose que le bouton WZB de commande de chauffage d'aiguille a été actionné précédemment, pour mettre en action les réchauffeurs d' aiguille, et qu'il reste dans cette position, L'opérateur n'agit pas au contraire sur le bouton CHB de commutation ni sur le bouton MCB d'appel, qui restent avec leurs contacts ouverts comme on le voit sur le dessin.
Ayant effectué les opérations nécessaires sur les leviers de commande des aiguilles et des signaux, et sur les différents boutons-poussoirs de commande du trafic, l'opérateur pousse le bouton de démarrage 234 STB à ressort de rappel. On a montré précédemment quelle action de codage se produit pendant les huit premières impulsions, après que l'opérateur a passé le bouton de démarrage 234 STB pour fermer momentanément son contact a.
Sur l'impulsion suivante, c'est-à-dire sur la neuvième impulsion du code de commande, puisque le levier d'aiguillage 1SW est en position normale, la batterie fournit du courant pour maintenir excité le relais OIT afin d'obtenir une impulsion longue du code. Le circuit correspondant passe par la borne B, le contact travail 9 du relais 234S, le fil 95, le contact en position normale ou de gauche du levier d'aiguille 1SW, le fil 39, le contact travail f du relais 01, le contact travail e du relais OCR, le fil 61, les contacts travail en parallèle b et e des relais respectifs OLP et 01L, le contact travail a du relais 01T, l'enroulement de ce relais et la borne N.
Le relais 01T est ainsi maintenu excité jusqu'à ce que le relais OLP retombe pour ouvrir son contact travail b, après quoi le relais 01T retom- be pour mettre fin à la neuvième impulsion longue du code.
Comme on a supposé que le contact a du bouton WZB de commande de
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réchauffage d'ajguille est fermé, la dizième impulsion du code de comman- de sera également longue. Le relais 02T est maintenu excité au moyen d'un circuit passant par la borne B, le contact travail h du relais 234 S, le fil 96, le contact a maintenant fermé du bouton WZB, le fil 40, les con- tacts travail f des relais 02 et OCR, le fil 62, les contacts travail 2 en parallèle des relais 02L et OLP, et enfin le circuit de maintien déjà dé- fini du relais 02T. Quand le relais OLP retombe pendant cette impulsion longue pour ouvrir son contact travail c, le relais 02T perd de nouveau son excitation. Il en résulte que le relais 01T s'excite pour mettre fin à la dixième impulsion du coae de commande.
Puisque le levier d'aiguille 1SW se trouve dans sa position normale et que son contact inverse est par conséquent ouvert, aucun courant n'est fourni pendant la onzième impulsion pour maintenir excité le relais 01T, qui n'est alors commandé que par son circuit d'impulsion. Ainsi, quand le contact repos g du relais 03 s'ouvre, le relais 01T retombe pour terminer cette onzième impulsion. Puisque les boutons CHB et MCB n'ont pas été ac- tionnés, de sorte que leurs contacts a sont ouverts, et puisque le levier d'aiguille 3SW se trouve dans sa position inverse ou de droite, avec son contact de gauche ouvert, les impulsions 12, 13 et 14 du code sont également courtes, aucun courant n'étant fourni maintenir excités les relais 01T et 02T.
Cependant, puisque le contact de droite du levier d'aiguille 3SW est fermé, du courant est fourni penaant la quinzième impulsion pour maintenir excité le relais 01T, de manière à proauire une impulsion longue du coae. Le circuit corresponaant passe par la borne B, le contact travail du relais 234S, le fil 98, le contact de aroite au levier d'aiguille 3SW, le fil 45, le contact travail f du relais 07, le reste au circuit indiqué précédemment au sujet de la neuvième impulsion, et enfin l'enroulement au relais 01T. Quand le relais OLP retombe, pour ouvrir son contact b, le relais 01T retombe ae nouveau pour mettre fin à la quinzième impulsion du code.
Dans les systèmes CTC actuels généralement utilisés, pour transmettre les autres fonctions de commande nécessaires pour mettre en position les différents dispositifs de la station, en vue ae permettre les mouvements désirés des trains, il serait nécessaire de transmettre un code de commande supplémentaire complet constitué par seize impulsions, avec un indicatif d'appel séparé pour chaque station. Grâce à la présente invention, on peut au contraire transmettre ces fonctions supplémentaires de commande en ajoutant des impulsions supplémentaires au code primitif grâce à l'emploi de relais d'extension de chaîne ae comptage.
Pour permettre d'utiliser de tels relais en vue de fournir les impulsions du code 17 à 23 inclusivement, on prévoit un relais 16 (figure qui fonctionne pendant la seizième impulsion du code pour préparer des circuits en vue d'amorcer l'action des relais d'extension. Le relais 16 fonctionne ainsi sur la seizième impulsion, de la même manière que le relais 08 sur la huitième impulsion.
Le circuit servant à exciter le relais 16 penaant la seizième impulsion passe par la borne B, le contact a en position normale du relais OR, la résistance R12, le contact travail à du relais OLBP, le fil 90, le contact repos a au relais 06, le contact travail b du relais 07, le contact travail h du relais OCR, le contact repos g du relais 08, le fil 87, l'enroulement du relais 16 et la borne N. Quana le relais 16 s'excite, il complète un circuit de maintien passant par son contact travail a, le contact repos b au relais 17-21 et le fil 90. La seizième impulsion étant analogue à la huitième impulsion, qui est l'une des impulsions de sélection de station,peut servir à transmettre une fonction de commande.
Cependant, dans le mode de réalisation préféré de l'invention, aucune fonction de commande n'est confiée à l'impulsion 16. On conserve ainsi l'analogie avec le code
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de contrôle aans lequel, pour des raisons qui seront exposées un peu plus loin ; la seizième impulsion ne peut pas servir à transmettre une fonction de contrôle. Puisqu'on n'a aucun besoin de rendre longue l'impulsion 16 d' un coae ae commande aans ce moae de réalisation préféré, cette impulsion est donc toujours courte. Le relais 02T peut ainsi retomber au bout du temps habituel et le relais 01T s'excite alors pour commencer la dix-septième impulsion.
Les circuits nécessaires sont maintenant préparés pour que le relais 17-21 s'excite le premier dans l'ordre de la chaîne de comptage. Comme on l'a expliqué plus haut, son circuit d'excitation passe par la borne B, le contact inverse a au relais OR, la résistance Rll, le contact tra-
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vail b du relais OLBP, le fil 89, le contact travail g du relais OCR, le contact repos a du relais 07, le contact repos b au relais 08, le fil 88, le contact travail b du relais 16,l'enroulement du relais 17-21 et enfin la borne N. Comme on l'a expliqué aéjà, les relais 18-22, 19-23 et 20 suivent aans l'ordre, d'une manière analogue aux relais de la chaîne primaire de comptage au groupe OLC.
Puisque le levier 2SG de commande de signal se trouve en position normale, avec ses deux contacts de gauche et de droite ouverts, aucun courant n'est fourni sur l'impulsion 17 pour maintenir excité le relais 01T en vue de fournir une impulsion longue. Le relais 01T retombe donc de la manière habituelle quana le relais 17-21 s'excite pour couper le circuit d'impulsion à son contact repos g. Cependant, puisque le levier 4SG de commanae ae signal se trouve aans sa position de gauche, un circuit est formé pour maintenir excité le relais 02T, de sorte que l'impulsion 18 est longue.
Ce circuit passe par la borne B, le contact travail n du relais 234 S, le fil 101, le contact de gauche du levier de signal 4 SG, le fil 103, le con-
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tact tcevaid c, du relais- 18-2-2.f le contact re1)OêV dtirnà.ids;:OeiU"i1:.è fil' 92, le contact travail f du relais 0aR,le fil 62,les contacts travail e en paral- lèlè des relais 02L et OLP,et enfin le circuit de maintien du relais 02T.Quand le relais OLP retombe et ouvre son contact travail ±.,le relais 02T re-
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tombe de nouveau en permettpnt.-au relais OIT de s'exciter pour¯c9mmencer la dix-neuvième impulsion au code.
Puisque les contacts de aroite des deux leviers de signal 2 SG et 4 SG sont ouverts, aucun courant n'est fourni pendant les impulsions 19 et 20 pour maintenir excités les relais 01T et 02T et pour renare longue ces impulsions. Ainsi, le relais 01T est commandé par son circuit à' impulsion pendant ces impulsions. Il faut remarquer que le relais OCRA s' excite aussi pendant la vingtième impulsion, comme on l'expliquera plus en détail ultérieurement. Par conséquent, le circuit, servant à maintenir le relais 02T excité pendant le vingtième impulsion, court-circuite les contacts du relais OCRA utilisés dans les autres circuits similaires. Ce circuit partant du fil 105 va directement du contact travail d du relais 20 au fil 92, puis passe par le circuit décrit précédemment pour maintenir le relais 02T excité si du courant arrive aans le fil 105.
Ceci est nécessaire, puisque le relais OCRA n'est pas excité tant que le relais 20 n'a pas lui-même été excité, et il est indispensable d'établir et de maintenir le circuit ae maintien au relais 02T à partir du moment où le relais 20 s'excite.
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Comme on 'vient de 1'inài.quer, le celais OCRA oB" excite quand 1l@ relais 20 s'excite lui-même pendant le reste au code.Le circuit d'excita-ltison au relais OCRA,. qui comprend le contact travail ç du relais 20, a été -décrit précédemment. L'excitation du relais OCRA prépare des circuits pour
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permettre au relais 17-21 de suivre le relais 20. Le relais OCRA transfiérp (également les circuits qui, partant des leviers ou boutons-poussoirs ae,,comnnde,aboutissér.t, a.fâl 9rr3o-:¯92,a'unepefiièrb série de contacts cièsie .ridais. a' extensd.oar; JlI{è. ae.uxièm.e:... érie- .Clte .,C azta.. Par exemple, le> contact c au relais OCRA transfère
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au contact travail c. du relais 17-21 au contact travail à de ce relais la connexion aboutissant au fil 91.
La dernière fonction de commande désirée est transmise à la sta- tion 234 par l'impulsion 20. Ainsi, les impulsions supplémentaires du co- ae ne peuvent être d'aucune utilité, bien que la chaîne d'extension de comp- tage soit préparée pour répéter son cycle de fonctionnement et fournir ces impulsions supplémentaires. Pour économiser le temps du codage, l'inven- tion prévoit un moyen pour terminer l'action ae codage dans un code quel- conque de commande, dès que les impulsions ne sont plus d'aucune utilité.
Pour que l'action de remise à zéro de l'installation se produise pendant la période normale de ligne, l'arrêt du code ne peut s'effectuer que sur les impulsions paires. Puisque l'impulsion finale au code n'est pas dispo- nible pour transmettre une fonction de commande, l'impulsion finale d'un code de commande est donc la première impulsion paire après que toutes les fonctions de commande ont été transmises. Comme on l'expliquera plus loin, la fin d'un code de contrôle est soumise à une restriction analogue. Ainsi, dans le code ae commande décrit ici, l'impulsion finale est la vingt-deux- ième impulsion. La vingt-et-unième impulsion sera donc toujours courte, puisqu'aucune fonction de commande ne doit être transmise sur cette impul- sion.
Pour atteindre ce but, des circuits sont prévus pour exciter le relais OCS d'arrêt du code au poste central (figure lb), en parallèle avec le relais pair de chaîne de comptage qui correspond à la dernière impulsion du code. En réalité, le relais OCS devient le relais final de la chaîne de comptage pendant toute action de codage, quelle que soit la longueur du code. On utilise des contacts du relais sélecteur de station et des connexions réglables pour sélectionner les différentes impulsions finales des différentrés stations, Pour que les codes de commande et de contrôle transmis à la même station et émis par celle-ci puissent avoir, si on le désire, des longueurs différentes, il est nécessaire, au poste central, de distinguer ces aeux coaes, puisque le relais OCS doit être excité pour terminer 1' action de codage aans ces deux codes.
Ainsi, pour les stations où les codes de commande et ae contrôle ont des nombres différents d'impulsions, un circuit séparé doit être prévu pour chaque code afin d'exciter le relais OCS. Par conséquent, un relais répétiteur du maître-relais.. le relais OMP, doit être utilisé pour choisir entre les circuits séparés passant par les contacts du relais sélecteur de station, pour le code de commande et le code de contrôle d'une station quelconque. Le relais OMP est excité pen- ctant la première impulsion d'un code de commande quelconque par un circuit passant par la borne B, le contact travail f du relais OM, le fil 83, lenroulement du relais OMP et la borne N. Ce relais reste acuité pendant le code de commande tout entier, puisqu'il répète le relais OM.
Pour le code de commande considéré ici, le relais OCS doit s'exciter en même temps que le relais 18-22, c'est-à-dire sur la vingt-deuxième impulsion du code. Quand le relais de ligne OR passe à sa position normale au aébut de la vingt-deuxième impulsion, un circuit est complété par la borne B, le contact en position normale a du relais OR, la résistance R12, le contact travail d du relais OLBP, le fil 90, les contacts repos a en série des relais 20 et 16, le contact travail h du relais 17-21, le contact travail e du relais OCRA, une connexion réglable et le contact travail b du relais 234S, le contact travail a du relais OMP, le fil 80, le contact travail j du relais OCR, le fil 74, le contact travail b du relais OLB, le fil 48; l'enroulement du relais OCS et la borne N. Le relais OCS est donc excité.
Bien que le relais 18-22 s'excite également de la manière habituelle, cette action ne produit aucun effet sur la fin du code.
Quand le relais OCS s'excite au début de la vingt-deuxième impulsion, la borne B est déconnectée du fil 56 par le contact repos g du relais OCS, qui supprime l'excitation du relais OM, et le circuit d'impulsion et
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d'excitation du relais 01T est coupé par le contact repos e du relais OCS, avant que le relais 17-21 ne retombe pour fermer son contact repos g. En conséquence,, le relais 01T reste au repos quand le relais 02T retombe, et le relais OR reste alors en position normale. Le relais OM retombe également.
Le relais OR restant en position normale, les relais temporisés 02L, OLP, OLB, OLBP et 01L retombent aans cet ordre. Le relais OCS, qui est maintenu excité., après la chute du relais 17-21, par un circuit de maintien passant par le fil 90, son propre contact travail a, le fil 74, le contact travail b du relais OLB et le fil 48, perd son excitation au moment où le relais OLB retombe. La chute du relais OLBP déconnecte du fil 60 la borne B, en faisant ainsi retomber les relais OCR, SP, OCRA, et les relais sélecteurs actionnés tels que le relais 234S. L'installation se trouve alors en état de recevoir un nouveau code.
Si un autre relais quelconque de démarrage du poste central a été excité pour emmagasiner un code de commande, ce code commencera à être transmis après la chute au relais 01L, qui est le dernier à retomber. La vingt-deuxième impulsion correspond ainsi au retour du circuit de ligne à son état normal de fermeture etreprésente, dans le cas de la transmission de codes successifs une impulsion de fermeture de ligne qui est notablement plus longue que toute autre impulsion quelconque se produisant dans un code.
On va considérer maintenant le fonctionnement du dispositif de station représenté sur les figures 2a, 2b, 2c et 2e, quand ce dispositif reçoit le code de commande que l'on vient de décrire. Il est bien entendu que le relais de ligne R à chaque station et les relais temporisés 1L, 2L, LP et LBP fonctionnent en synchronisme avec les relais correspondants du poste central. Les relais de comptage à chaque station fonctionnent pencant les huit premières impulsions en synchronisme avec les relais de comptage du poste centrai, mais seuls les relais de comptage de la station sélectionnée, où le relais sélecteur de station S est excité, sont actionnés pendant leur deuxième cycle et leurs cycles d'extension.
Sur la première impulsion du code de commande, un relais SR récepteur de station est actionné sélectivement en réponse à la chute du relais -IL provoquée par le caractère long de cette impulsion. Le circuit correspondant passe par la borne B, le contact travail a du relais LEP, le contact repos d du relais 1L, le fil 163,le contact repos b du relais CR, le contact travail c du relais 1,l'enroulement supérieur du relais SR et la borne N. Le relais SR s'excite et complète un circuit de maintien passant par la borne B, le contact travail a du relais LBP, le fil 160, le contact travail a du relais SR,la résistance R14, l'enroulement inférieur àu relais SR, la résistance R15 et la borne N. On expliquera plus loin le rôle de ces deux résistances.
Comme on le voit sur la figure 2c, le groupe de codage de station contient une série de trois relais sélecteurs, FIR, G2R et S, qui peuvent être connectés d'une manière réglable pour répondre à l'un quelconque des trente-cinq indicatifs d'appel, les connexions étant disposées, comme on le voit sur le aessin, pour que le relais S réponde à l'indicatif 234. Comme on l'expliquera plus loin, les relais F1R et G2R ont chacun un double rôle dans l'action de codage. Tout en étant le premier relais sélecteur, le relais F1R est utilisé aussi ultérieurement dans l'action de codage comme relais impair d'enregistrement de fonction. De même., le relais sélecteur de groupe G2Rest ;utilisé ultérieurement dans l'action de codage comme relais pair d'enregistrement de fonction.
En d'autres termes, ces deux relais sont utilisés, pendant la partie suivante au code, pour enregistrer respectivement le caractère des impulsions impaires et des impulsions paires. Comme le montrera la description qui va suivre, ces relais passent de leur premier rôle à leur deuxième rôle par la sélection du relais de station S et par l'excitation du relais CR répétiteur de chaîne.
Les circuits de ces relais, consiaérés comme relais sélecteurs,
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sont analogues d'une manière générale à ceux déjà décrits pour les. relais sélecteurs au poste central. Les circuits, pour les relais sélecteurs qui répondent aux impulsions paires, passent par la borne B, le contact tra- vail a du relais LBP (figure 2a), le contact repos g du relais 2L, le fil
164, le contact repos d àu relais GR, le contact travail à au relais SR, les contacts travail a des relais 2, 4, 6 et 8 aboutissant respectivement aux fils 122, 124, 126 et 128.
Comme on le voit sur le dessin, une conne- xion réglable aboutissant au fil 122 réalise un circuit d'excitation du re- lais F1R sur la seconde impulsion, le relais FIR complètant alors un cir- cuit de maintien passant par la borne B, son propre contact travail a, le contact repos c du relais S, le contact repos g du relais G2R, le fil 160 et le contact travail a au relais LBP. Les circuits,pour les relais sélec- teurs répondant aux impulsions impaires, passent par la borne B, le contact travail a du relais LBP, le contact repos du relais 1L. le fil 163, le contact repos b du relais CR, le contact travail b du relais SR, les contacts travail g des relais 3, 5 et 7 aboutissant respectivement aux fils 123, 125 et 127.
Comme le montre le dessin, une connexion réglable aboutissant au fil 123 établit un circuit passant par le contact travail,2 du relais FIR, pour exciter le relais G2R sur la troisième impulsion. Le circuit de maintien du relais G2R passe par la borne B, le contact travail a du relais LBP, son propre contact travail a, le contact repos g du relais S, et le fil 160. L'ouverture du contact repos g du relais G2R fait retomber le relais F1R. De même, une connexion réglable aboutissant au fil 124 établit un circuit passant pat le contact travail e du relais G2R pour exciter le relais S sur la quatrième impulsion. Le relais S complète un circuit de maintien, qui est connecté directement au fil 160 par son propre contact travail a. L'excitation du relais S fait retomber également le relais G2R.
Il faut remarquer que les différents relais sélecteurs F1R, G2R et S, sont actionnés directement après la chute du relais 1L ou 2L quand le dispositif est en état de réception comme on l'a expliqué; en conséquence, ces relais sont actionnés avant le fin de l'impulsion longue et permettent ainsi de réaliser une certaine marge pour les variations de réglage dans le temps.
Il est bien entendu également que les relais F1R aux différentes stations peuvent être compotes à l'un quelconque des fils 122 à 126, et les relais G2R à l'un quelconque des fils 123 à 127, en-dessous de celui auquel est connecté le relais associé FIR. Il en résulte que, quand l'indicatif d'appel est 234, ces relais F1R connectés au fil 122 répondent à la deuxième impulsion longue, les relais F1R et G2R connectés au fil 123 répondent à la troisième impulsion longue, et les relais FIR et G2R connectés au fil 124 répondent à la quatrième impulsion longue, en même temps que le relais S au groupe de station sélectionné. Cependant, la sélection ne sera normalement complétée pour exciter un relais S qu'à une seule station.
.Aux autres stations, le fonctionnement du relais de comptage se termine avec la huitième impulsion, et seuls le relais de ligne R et les relais temporisés continuent à fonctionner pendant le reste du code.
Il peut arriver qu'une quatrième impulsion longue apparaisse pendant la partie de sélection de station d'un code de commande. Ceci peut être dû à un défaut momentané de ligne, qui efface une partie du code, ou à un fonctionnement défectueux de l'équipement de codage. Puisque les relais F1R et G2R peuvent être sélectionnés pendant un code quelconque à plusieurs stations, comme on l'a expliqué précédemment, une quatrième im- pulsion longue peut avoir pour résultat la sélection du relais S à une ou plusieurs stations en plus de la station désirée. Par exemple, si l'impulsion 7 du présent code était également longue par suite d'un àéfaut, le relais S pourrait être également excité aux stations 237, 247 et 347 et la sélection de ces stations pourrait être terminée.
Ces quatre stations recevraient alors les fonctions de commande transmises, et un fonctionnement
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défectueux et indésirable des dispositifs de voie se produirait aux stations 237, 247 et 347.
L'installation décrite ici neutralise cette sélection incorrecte de station. .si une station quelconque reçoit une impulsion longue ne s'adaptant pas à son indicatif, d'appel, le relais SR est shunté et retombe. Ceci ouvre le circuit aboutissant aux relais d'enregistrement de fonction et se produit même si la sélection de station a déjà. été effectuée. Par exemple, dans le code de commande décrit ici, si l'une quelconque des impulsions restantes du code, avant la neuvième impulsion, est longue, de sorte que le relais IL ou 2L à la station 234 retombe, du courant est appliqué à l'un des fils 125 à 128 inclusivement. Puisque ces fils, à la station 234, sont connectés par des connexions réglables au fil 21, du courant est appliqué à la borne de gauche de l'enroulement inférieur du relais SR.
Ceci shunte l'enroulement inférieur de ce relais et permet au circuit de maintien décrit précédemment de ne plus agir effectivement et de laisser le relais retomber. Cette action est aidée par le faible niveau d'excitation existant dans l'enroulement inférieur du relais SR et dü aux résistances R14 et R15 de limitation du courant qui sont placées dans le circuit de maintien. L'ouverture qui en résulte des contacts travail g et h de ce relais coupe les circuits décrits en détail un peu plus loin et aboutissant aux relais d'enregistrement de fonction par les contacts m et n du relais CR et les contacts travail des différents relais de chaîne.
Ainsi, aucun enregistrement de fonctionne peut se produire à la suite de la sélection incorrecte d'une station par une quatrième impulsion longue se produisant pendant la partie sélectrice d'un code de commande.
En réalité, toutes les stations, à l'exception de la station correctement sélectionnée par les trois impulsions longues de sélection dans un code quelconque correct àe commande, sont empêchées par la chute forcée du relais SR d'enregistrer incorrectement une fonction de commande pendant la première impulsion longue ne s'adaptant pas à la forme de l'indicatif d' appel de la station particulière considérée. Dans l'exemple décrit ci-dessus, que la septième impulsion soit longue ou courte, les relais SR, aux stations 237, 247 et 347, sont forcés de retomber avant l'impulsion 7.
Cette action se produit sur l'impulsion 4 à la station 237, sur l'impulsion 3 à la station 247 et sur l'impulsion 2 à la station 347. Cependant, cette chute du relais SR, à toutes les stations non sélectionnées et pendant un code normal de commande,n'exerce aucune action sur le fonctionnement et peut être négligée. Comme on le montrera plus loin, cette action à une station est différente de l'action au poste central, pendant la réception d'un code de contrôle; quand seule une quatrième impulsion longue de sélection de station peut provoquer le rejet du code de contrôle et forcer l'installation à revenir à zéro.
A la station sélectionnée, le relais S prépare un circuit d'excitation, qui est complété sur la huitième impulsion pour un relais CR de répétition de chaîne. Ce circuit passe par la borne B, le contact travail h du relais S, le fil 146, le contact travail f du relais 8, l'enroulement du relais CR et la borne N. Quand le relais CR s'excite , la fermeture de son contact travail a complète un circuit de maintien passant par la borne B, la résistance R10 et .le fil 160. La fermeture du contact g du relais CR complète également une connexion passant par le fil 157, le contact repos a du relais 7 et le contact travail b du relais 8, pour provoquer le fonctionnement du relais 1 immédiatement après celui du relais 8.
Ainsi, les relais de la chaîne de comptage du groupe LC sont prts à être utilisés de nouveau, comme on l'à déjà expliqué, pour fournir les impulsions 9 à 15. De plus, l'excitation du relais CR, en fermant son contact travail h, complète une connexion passant par le contact repos g du relais 8, pour exciter le relais A d'extension, dans le groupe d'extension nécessaire à cette station, sur la seizième impulsion d'un code, On décrira cette action plus complètement un peu plus loin.
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Le contact travail du relais CR, pendant qu'il est fermé, shun- te une résistance R6 du circuit de maintien du relais 8. La résistance R6 est intercalée dans ce circuit pour diminuer l'excitation du relais 8 aux stations où le relais CR n'est pas excité. Puisque ce relais n'est excité que quand le relais sélecteur de station S est lui-même en état d'excita- tion, le relais 8 retombera plus rapidement, à cause de cette réduction d' excitation, à toutes les stations sauf la station sélectionnée.
S'il n'y avait pas de résistance R6, il pourrait arriver dans certains cas, quand la neuvième impulsion au code est également courte, que le relais 8 soit maintenu excité pendant la neuvième impulsion et qu'il soit excité de nou- veau par son contact travail a, quand le relais 1 retombe au début de la dixième impulsion et ferme son contact repos b, Il en résulterait une hui- tième impulsion longue à cette station particulière. Comme on l'a expliqué précédemment, il peut arriver que les relais F1R et G2R à une station soient excités sans que le relais S le soit, si les aeux relais F1R et G2R sont connectés aux fils représentant des impulsions longues du code.
Si le re- lais 8 excité produit une impulsion longue fausse, il peut en résulter une sélection de station ; autrementdit, le relais S peut être excité sur la dixième impulsion du code. Par exemple, la station 238 peut être sélection- née en même temps que la station 234. Les chaînes de comptage à la station 238 continueraient alors à suivre l'action de codage, mais a deux impul- sions en arrière du code. Cependant, grâce à la résistance R6, on peut main- tenir l'excitation du relais 8 à un niveau si bas que la chute de ce relais pendant une neuvième impulsion courte est réalisée avec certitude aux sta- tions où le relais CR n'est pas excité.
Les impulsions 9 à 15, 17 à 23, et les autres impulsions analogues au code ae commande sont utilisées pour commander un groupe de relais de, commande ae fonction, qui sont pour la plupart du type dit "polarisé" ou à maintien magnétique!', conformément à la position des leviers correspon- dants du poste central. Le fonctionnement de ces relais à maintien magné- tique, quana ils sont excités par un potentiel positif à l'une ou à l'au- tre de leurs bornes, est analogue à celui déjà décrit pour le relais OR, et on ne le décrira pas par conséquent. Les figures 2d et 2e montrent une disposition typique de tels relais, comprenant des relais de commande d' aiguille WS et des relais de commande de signal LHS et RHS.
Ces relais peu- vent être utilisés pour commander les aiguilles et les groupes associés de signaux représentés sur le plan de voies de la partie supérieure de la fi- gure 2d. L'un des relais de commande de fonction représentés, le relais de maintien d'appel MCS, n'est pas du type à maintien magnétique, mais peut être un relais du type neutre ordinaire muni de circuits de maintien. La commande de ces relais par le dispositif de codage sera exposée un peu plus loin.
Il est bien entendu que les circuits, par lesquels les relais de commande de fonction commandent les aiguilles et les signaux, ne font pas partie de la présente invention. Ces circuits peuvent être analogues à ceux décrits en se référant aux figures 8 et 9 du brevet américain N 2.229.249 cité plus haut. Pour des raisons de simplicité, les commandes sont indi- quées ici par des lignes pointillées, entre le relais de commande et l'ap- pareil commandé. On peut remarquer que les circuits, entre les différents dispositifs de voie et les relais correspondants de contrôle, sont égale- ment indiqués par des lignes pointillées.
Les relais à maintien magnétique passent en position normale ou en position inverse, c'est-à-dire sont excités ou retombent, sous l'action d'impulsions fournies par le groupe LC et les fils 149 à 155 inclusivement, et d'impulsions fournies par le groupe d'extension et par les fils 217 à 223 inclusivement. L'arrivée du courant dans ces fils, au moment de l'im- pulsion appropriée du code, est commandée par les différents relais de chai- ne et leurs contacts travail. L'arrivée du courant aux contacts travail des
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relais de ch&fne est connectée par le relais CR et par ses contacts travail m et n . Ceci limite aux impulsions 9 à 15 et aux impulsions suivantes au coae les impulsions fournies aux relais de commande de fonction.
D'autre parts comme on l'a aéjà mentionné, l'arrivée au courant est interrompue par l'ouverture des contacts travail du relais SR, si la station considérée a été incorrectement sélectionnée par suite d'un défaut dans le circuit de ligne.
Les circuits appropriés destinés à actionner les relais de commande de fonction à dispositif de maintien, conformément au caractère long ou court des impulsions 9 à 15, 17 à 23 et des autres groupes correspondants, sont réalisées par le fonctionnement des aeux relais d'enregistrement F1R et G2R. Ces relais passent de leur rôle primitif consistant à sélectionner une station, à ce deuxième rôle d'enregistrement, sous l'action du fonctionnement du relais CR fermant ses contacts travail b et d. La fermeture des contacts travail ±. et d du relais S change également les circuits de maintien de ces relais et les fait passer des circuits de sélection de station aux circuits d'enregistrement.
Si le relais 1L retombe sur une impulsion impaire quelconque des groupes codés mentionnés ci-dessus, un circuit se ferme par la borne B, le contact travail a du relais LBP, le contact repos ci du relais 1L, le fil 163, le contact travail b du relais CR, le fil 129,l'enroulement supérieur du relais F1R et la borne N. Quand le relais F1R s'excite, il est maintenu excité, pendant la durée ae la première impulsion paire suivante, par un circuit de maintien jalonné par la borne B, le contact en position normale a au relais R, le contact travail e du relais LBP, le fil 180, le contact travail c du relais S, le contact travail a et l'enroulement inférieur du relais F1R, et enfin la borne N. Le relais F1R ntombe quand le contact normal a du relais R s'ouvre, au début de l'impulsion impaire suivante.
De même, si le relais 2L retombe sur l'une quelconque des impul- sions paires des groupes codés mentionnés précédemment, le relais G2R s'excite au moyen du circuit comprenant la borne B, le contact travail a du relais LBP, le contact repos ± du relais 2L, le fil 164, le contact travail d au relais CR, le fil 130, l'enroulement supérieur du relais G2R et la borne N.
Quand le relais G2R s'excite, il est maintenu excité, pendant la durée de l'impulsion impaire suivante, pendant laquelle le relais R est en position inverse; son circuit de maintien comprend la borne B, le contact en position inverse a au relais R, le fil 171, le contact repos e du relais GS, le fil 172, le contact travail b du relais LBP, le fil 181, le contact travail d du relais S, le contact travail a et l'enroulement inférieur du relais G2R, et enfin la borne N. Le relais G2R retombe quand le contact inverse a àu relais R est ouvert, au début de la première im- pulsion paire suivante.
Les circuits, que les contacts des relais F1R et G2R réalisent pour la commande des relais à maintien, sont de plusieurs types, dont l'un est représenté par les circuits du relais 1WS à maintien magnétique, qui est commandé conformément à la position du levier d'aiguille 1SW de la figure la. Quand ce levier est en position normale, comme on l'a supposé dans le cas présent, la neuvième impulsion du code de commande est longue et la onzième impulsion est courte. Quand ce levier 1SW est en position inverse, la neuvième impulsion est courte et la onzième impulsion est longue. Quand le levier 1SW esr en position normale, le relais F1R s'excite sur la neuvième impulsion longue, puisque le relais 1L retombe.
Puis, quand le relais R passe en position normale pour commencer la dixième impulsion, son contact a connecte la borne B au circuit de maintien du relais F1R pour maintenir celui-ci excité ; il connecte également par le même circuit la borne B au contact travail b du relais F1R pour compléter momentanément un circuit passant par le fil 184, les contacts travail g et m des relais
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respectifs SR et CR, le contact travail e au relais 1, le fil 149, l'en- roulement supérieur du relais 1WS, le contact travail a d'un relais de ver- rouillage LR et la borne N. Le sens du courant dans ce circuit est dirigé de la gauche vers la droite dans l'enroulement supérieur du relais 1WS, de sorte que les contacts de ce relais passent à leur position de gauche, c'est-à-dire normale.
Le relais 1WS est ainsi excité dans le sens normal, en parallèle avec le relais 2, par une impulsion qui se termine par la chu- te du relais 1. Le relais F1R n'est pas actionné sur la onzième impulsion, puique le relais 1L reste excité. Ainsi, bien que le fil 184 soit connec- té momentanément, au début de la douzième impulsion, aux contacts travail g et m des relais SR et CR, au contact travail 1 du relais 3, au fil 151, à l'enroulement inférieur'du relais lWS, au contact travail a du relais
LR et à la borne N, le relais 1WS n'est pas excité parce que, le relais F1R étant en position de repos, le fil 184 est déconnecté de la borne B.
De même, si le levier 1SW passe en position inverse, de sorte que la neuvième impulsion est courte, le relais F1R au repos et le relais 1WS n'est pas actionné sur la dixième impulsion. Quand la onzième impulsion longue est atteinte, le relais F1R s'excite alors, de sorte que le relais 1WS reçoit une impulsion à travers son enroulement inférieur et de la droite vers la gauche; cette impulsion le fait passer en position inverse pendant la douzième impulsion du code.
Un autre type de circuit de commande est représenté par le circuit du relais WZS, qui est commandé par le bouton poussoir WZB du poste central, de manière à passer en position normale ou en position inverse suivant le caractère court ou long d'une seule impulsion du code. Si la dixième impulsion est courte, de sorte que le relais 2L reste excité, le relais G2R se trouve en position de repos quand le relais R est actionné vers la droite pour commencer la onzième impulsion.
Un circuit se ferme alors momentanément par la borne B, le contact inverse a du relais R, le fil 171, le contact repos e du relais CS, le fil 172, le contact travail b du relais LBP, le fil 181, le contact travail d du relais S, le contact repos b du relais G2R, le fil 229, l'enroulement du relais WZS, le fil 150, le contact travail e du relais 2, les contacts travail n et h des relais CR et SR, le fil 185, le contact repos c du relais G2R, et la borne N. On peut voir que le sens du courant à travers l'enroulement du relais WZS est tel que ce relais passe en position normale ou est maintenu dans cette position . Si la dixième impulsion est longue, comme on l'a supposé pendant le code de commande, le relais G2R est excité et maintenu dans cet état par le relais R pendant la durée de la onzième impulsion.
Ses contacts b et e inversent alors le sens du courant à travers le relais WZS, de sorte que celui-ci passe en position inverse. Le circuit servant à commander le relais CHS sur l'impulsion 12 est commandé d'une manière analogue par le relais G2R.
On a décrit dans ce qui précède deux types de circuits pour commander les relais à maintien magnétique. Dans le premier type, illustré par le circuit du relais 1WS, le relais à maintien magnétique n'est excité que si un relais correspondant d'enregistrement F1R ou G2R est excité en réponse à une impulsion longue et ne répond pas si l'impulsion est courte.
Dans le second type, illustré par le circuit du relais WZS, le relais à maintien magnétique est excité dans une seule direction, si l'impulsion correspondante est longue, et dans la direction opposée si cette impulsion est courte. Un troisième type de circuit (non représenté) est également disponible et peut être réalisé en connectant l'un quelconque des relais à maintien magnétique au fil 225 ou 228 aboutissant respectivement au contact repos a du relais F1R ou G2R, au lieu de le connecter au fil 226 ou 229.
Si l'on suppose qu'une borne du relais WZS est connectée au fil 228, au lieu de l'être au fil 229 par exemple, son autre borne étant connectée au fil 185 par le circuit décrit précédemment, on voit que le relais WZS
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n'est excité momentanément par le relais R que dans le cas où l'impulsion correspondante est courte., de sorte que le relais G2R reste au repos. Il
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en 1. 1sulte que l'un quelconque des relais à maintien magnétique peut être disposé pour répondre à une impulsion courte et pour ne pas répondre quand l'impulsion est longue.
Un quatrième type de circuit, pour commander les relais à maintien magnétique est représenté par le circuit associé au relais MCS de la figure 2d. Le relais MCS est un relais neutre à deux enroulements ; sonen- roulement supérieur a une résistance plus petite que son enroulement inférieur de telle sorte que, quand ils sont excités tous les deux à partir de la même source, un courant plus fort traverse l'enroulement supérieur par rapport à l'enroulement inférieur. La position du relais MCS est commandée
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par le bouton-poussoir MCB du poste central (figure 1¯d), les circuits de station étant disposés de telle manière que le relais est excité quand 1' impulsion 14 du code est longue, auquel cas le relais G2R s'excite.
Au début de la quinzième impulsion du code, le relais MCS s'excite à travers son enroulement supérieur au moyen du circuit passant par la borne B, le contact inverse a du relais R, le fil 171, le contact repos e du relais
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OS9 le fil 172, le contact travail b du relais LBP, le fil 181., le contact travail à du relais Ss le contact travail b du relais G2R, le fil 155, les contacts travail h et n des relais respectifs SR et CR, le contact travail
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e du relais 6, le fil 154s l'enroulement supérieur du relais MCS, son propre contact repos .±.11 le fil 230, le contact travail à du relais G2R et la borne N.
Quand le relais MCS s'excite, la connexion à la borne N est maintenue par son contact de continuité b, jusqu'au moment où la nouvelle con-
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nexion à la borne NQ en passant par le contact travail cl du relais G2R, est complétée par le fil 229 et le contact travail b du relais MCS. La fermeture du contact travail a de ce relais complète un circuit direct de maintien passant par la borne B, l'enroulement inférieur de ce relais et
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la borne N. Le signal à'appel MC, réalisé ici par une lampe, est excité par le contact travail c du relais.
Quand on désire faire retomber le relais MCS, on transmet une quatorzième impulsion courte à partir du poste central, de sorte que le relais G2R n'est pas excité pendant cette impulsion. Au début de la quinzième impulsion, un circuit se forme par la borne B, le contact inverse a du relais R, le circuit décrit précédemment et le contact b du relais G2R, mais puisque ce relais se trouve en position de repos, le circuit passe par le contact repos b du relais., le fil 229, le contact travail b du re-
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lais MCS.\! l'enroulement supérieur du relais dans la direction opposée à celle du courant passant dans l'enroulement inférieur à partir du circuit de maintien.!) puis dans l'ordre inverse par le circuit décrit précédemment
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et comprenant le fil 185 enfin par le contact repos ç du relais G2R et la borne N.
L'excitation du relais par le courant passant dans l'enroulement supérieur ou de commande l'emporte sur le courant passant dans l'enroulement inférieur ou de maintien et le relais est forcé de retomber au repos. Après l'ouverture du contact travail b, le circuit de fonctionnement est coupépuisque le contact travail d du relais G2R est ouvert pour déconnecter la borne N du fil 230, de sorte que le relais MCS ne s'excite pas de nouveau quand le circuit de maintien est égaiement interrompu.
Quand un relais tel que MCS se trouve sous l'action d'une impulsion impaire du codes les circuits de commande passent par les fils 226 et 227 et par les
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contacts b..2 et à du relais Folio
Puisque le code de commande transmis par le poste central à cette station 234 a une longueur de vingt-deux impulsions, il est évident que des impulsions supplémentaires doivent être prévues dans l'action de codage à cette station pour égaler la longueur du code transmis. Ceci est réalisé d'une manière analogue à celle utilisée pour l'action du groupe de codage du poste central; autrement dits on ajoute des relais d'extension
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à la chaîne ae comptage pour fournir ces impulsions supplémentaires.
Les impulsions au code sont ajoutées par groupes ae huit, bien qu'une partie seulement de ces impulsions disponibles puisse être utilisée dans certai- nes conditions. Pour chaque groupe possible de huit impulsions ajoutées au code, il faut six relais supplémentaires. Cinq seulement de ces relais sont ajoutés à la chaîne de comptage, le sixième relais étant un relais de répétition de chaîne. Pour réaliser huit impulsions, une partie de la chai- ne de comptage a'extension est utilisée aeux fois à travers son cycle d'ac- tion de codage. Autrement dit, les trois relais 1A, 2A et 3A sont utilisés deux fois, de sorte qu'avec les deux relais restants de la chaîne de comp- tage, huit impulsions sont ajoutées par groupe d'extension.
Le relais ré- pétiteur de chaîne; c'est-à-dire le relais CRA, est utilisé à la fin du premier cycle de la chaîne d'extension, en conjonction avec le relais 4A, d'une manière analogue à celle suivant laquelle le relais CR est utilisé avec le relais 8 dans le groupe LC.
Conformément à l'invention, ces six relais sont inclus dans un groupe appelé "grdupe d'extension" dont un exemplaire est représenté sur la figure 2c. Tous les groupes d'extension sont identiques, avec les fils appropriés branchés aux bornes dans le but de réaliser les connexions dé- sirées pour étendre le code ou le terminer sur une impulsion paire choi- sie. Comme on l'a mentionné, chauqe groupe d'extension d'une station ajou- te huit impulsions à l'action de codage du groupe régulier LC, qu'il s'a- gisse du code de commande ou du code de contrôle. Pendant un code de con- trôle, sept impulsions seulement sont disponibles pour exécuter les fonc- tions de contrôle.
Pour cette raison, comme on l'a déjà indiqué à propos de l'action de codage du poste central, on n'utilise de préférence que les sept premières impulsions pour effectuer les fonctions de commande.
Le relais A du groupe d'extension s'excite sur la seizième impulsion du code, de la même manière que le relais 8 du groupe LC, mais le premier relais A vérifie que les relais 7 et CR sont excités et que le relais 8 est au repos. Puisque le relais CR s'excite après que le relais sélecteur de station S s'est lui-même excité, la station doit avoir été choisie pour que le relais A puisse s'exciter. Quand le relais R passe en position normale au début de la seizième impulsion, de sorte que le fil 158 reçoit du courant, le circuit s'étend, pour exciter le relais A, par le contact repos a du relais 6, le contact travail b du relais 7, le contact travail h du relais CR, le contact repos g du relais 8, le fil 204, l'enroulement du relais A et la borne N.
La fermeture du contact travail a du relais A établit un circuit de maintien de la manière habituelle par le contact repos b du relais lA et les fils 205, 158. L'ouverture du contact repos b du relais A coupe le circuit de maintien du relais 7, qui retombe par conséquent. Il en résulte naturellement que le circuit d'excitation du relais A est coupé, comme on l'a déjà expliqué, mais ce relais est maintenu cependant excité par son circuit de maintien, comme tous les relais de la chaîne. Le circuit de maintien du relais A s'ouvre pendant l'impulsion suivante, quand le contact repos b du relais lA est ouvert.
Les relais au groupe d'extension suivqnt maintenant le code, conformément au fonctionnement du relais R, comme on l'a déjà expliqué, le relais 4A s'exci@ant sur la vingtième impulsion du code. Pendant cette impulsion, si le fonctionnement a été correct, le relais CRA s'excite également, du courant passant par le fil 160, le contact travail c du relais 4A, l'enroulement du relais CRA et la borne N. L'excitation du relais CRA établit un circuit de maintien par son propre contact travail a et par le fil 160; ce relais reste alors excité pendant le reste de l'action de codage. L'excitation du relais CRA prépare également des circuits pour exciter de nouveau le relais lA immédiatement après le relais 4A.
Les relais 4A et CRA fonctionnent ainsi d'une manière analogue à celle des relais 8 et CR dans le groupe LC à la fin du premier cycle de la chaîne de comptage du groupe LC.
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Les relais 1A à 3A répètent alors aans cet ordre leur cycle de fonctionnement. Il est évident qu'on peut étendre encore davantage le code en ajoutant un autre groupe d'extension, le relais A du groupe N 2 s'excitant sur la vingt quatrième impulsion. Le circuit de ce relais vérifierait, dans le groupe N 1, que le relais 3A est excité, que le relais 4A est au repos et que le relais CRA est excité, pour être sur que la vingt-quatrième impulsion est bien l'impulsion appropriée pour exciter ce relais.
La commande des relais ae fonction polarisés, qui sont affectés aux impulsions 17 à 23, est analogue à celle déjà exposée pour les relais affectés aux impulsions 9 à 15. Pendant les impulsions 17 à 20; des circuits sont complétés successivement par les contacts travail des relais 1A à 4A et par les fils respectifs 217 à 220, pour fournir du courant aux relais ae fonction commandés pendant les impulsions correspondantes. Le courant est fourni à ces circuits alternativement par les contacts des relais F1R et G2R et par les fils 186 et 187.. Suivant le type de commande utilisé, les circuits de ces relais de fonction sont complétés, comme on l'a déjà expliqué, par les fils 225 à 230 et par d'autres contacts des relais F1R et G2R.
Il faut remarquer que le courant alimentant les fils 186 et 187 est coupé si les relais CR et SR ne sont pas excités. Pendant les impulsions 21 à 23, le courant venant des fils 186 et 187 est dérivé par des contacts de relais CRA vers des circuits complétés par d'autres contacts travail des relais 1A à 3A et par les fils 221 à 223. Puisque, dans le mode de réalisation préféré de l'invention, les impulsions 16 et 24 ne sont pas utilisées pour transmettre des fonctions de commande, les contacts des relais A, qui sont nécessaires à la station pour l'extension du code, ne sont pas utilisés pour commander l'arrivée du courant dans l'un quelconque des relais polarisés de commande de fonction.
Par exemple, les relais 2LHS et 2RHS sont commandés par le relais F1R de la même manière que le relais WZS, c'est-à-dire chacun par une impulsion momentanée produite au début de l'impulsion du code suivant immédiatement l'impulsion du code qui lui est affectée, autrement dit au début de l'impulsion suivant immédiatement l'impulsion dont le caractère commande le fonctionnement àe chacun de ces relais. On va supposer que la dixseptième. impulsion d'un code de commande, impulsion affectée à la commande du relais 2LHS, est longue; le relais F1R est donc excité.
Au début de la dix-huitième impulsion, un circuit se forme par la borne B, le contact normal a du relais R, le contact travail e du relais LBP, le fil 180, le contact c du relais S, le contact travail b du relais F1R, le fil 184, les contacts travail g et m des relais SR et CR, le fil 187, le contact repos h du relais CRA, le contact travail e du relais lA, le fil 217, l'enroulement supérieur du relais 2LHS de la droite vers la gauche, le fil 226, le contact travail c du relais F1R et la borne N. Le relais 2LHS passe par conséquent à sa position inverse. Si la dix-septième impulsion est courte, de sorte que le relais F1R reste au repos, ses contacts b et c inversent la direction du courant traversant l'enroulement supérieur du relais 2LHS et celui-ci reste en position normale ou passe dans cette position.
Les circuits du relais 2RHS, commandé par le caractère de la dix-neuvième impulsion, apparaissent également sur le dessin. Il faut remarquer que les relais 2LHS et 2RHS comportent également, à travers leurs enroulements inférieurs, un circuit local de rétablissement qui fonctionne, d'une manière que l'on décrira un peu plus loin, pour exciter ces relais dans le sens normal en réponse à la chute du relais de voie 1TR.
Le relais 4LHS est commandé d'une manière analogue par le relais G2R et par le circuit comprenant le fil 184, les contacts travail h et n des relais SR et CR, le fil 186, le contact repos 1 du relais CRA, le contact travail 2 du relais 2A et le fil 229. Puisqu'on a supposé, pendant l' exposé de la transmission du code de commande, que le levier 4GS de commande de signal se trouvait dans sa position de gauche, et que par conséquent l'impulsion 18 était longue, le relais 4LHS passe en position inverse.
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Le relais 4LHS est également commandé par le relais G2R en passant par le fil 186 et un contact travail f du relais 4A. Il faut noter cependant que dans ce circuit, c'est le contact travail j du relais CRA qui fournit du courant au contact travail du relais 4A. Ceci est nécessaire, puisque l'im- pulsion de courant destinée à actionner le relais 4RHS est reçue pendant la vingt-et-unième impulsion du code, au moment où le relais CRA a déjà été excité et se trouve maintenu excité comme on l'a expliqué précédemment.
Puisque le groupe de codage du poste central termine son action et revient à zéro sur la vingt-deuxième impulsion du code, le groupe de co- dage de la station doit en faire autant. Quand la vingt-deuxième impulsion du code de commande est atteinte, les relais de ligne R restent excités et les différents relais temporisés L à chaque station retombent en synchronis- me avec les relais correspondants du poste central. A la station sélection- née, comme on le voit sur la figure 2, la chute du relais LBP provoque cel- le des relais CR, CRA, SR et S, et d'un relais excité, quel qu'il soit, par- mi les relais de la chaîne de comptage. Dans le cas présent, ce relais se- rait le relais 2A. La chute du relais S place le dispositif dans l'état vou- lu pour recevoir un nouveau code.
Le relais IL est le dernier à retomber de tous les relais, et sa chute place le dispositif dans l'état voulu pour amorcer la transmission d'un code de contrôle, en supposant que le relais
SS décrit ci-après n'est pas excité.
Ceci complète la transmission d'un code de commande à partir du poste central et la réception de ce même code à la station sélectionnée.
Comme on l'a expliqué, les désirs de l'opérateur du poste central ont été pleinement satisfaits. Les relais polarisés de commande de fonction ont été actionnés, en réponse à la réception du code de commande, pour faire passer l'aiguille 3W en position inverse et le signal 4L en position d'ouverture, afin de permettre au train marchant vers l'ouest de se déplacer à travers l'enclenchement sur l'itinéraire désiré par l'opérateur. D'autre part, le signal 2R est fermé, de manière à arrêter le train marchant vers l'est et se rapprochant sur la voie 2AT.
Bien que le fonctionnement du relais polarisé de commande ait permis au signal 4L de passer en position d'ouverture, il est bien entendu que l'état de ce signal est aussi commandé en réalité par les conditions de la voie, y compris l'occupation ou la non occupation de la voie en avant et le long de l'itinéraire établi pour le train, ainsi que le fonctionnement et le verrouillage en position inverse de l'aiguille sur lequel le train doit passer. Des vérifications locales sont également effectuées par l'intermédiaire de différents circuits pour s'assurer que les signaux opposés sont en position de fermeture, c'est-à-dire que le signal 4R est fermé alors que le signal 4L est ouvert et que le signal 2RA est également fermé puisque l'aiguille 1W reste en position normale.
Différents autres circuits et différentes vérifications sont également utilisés pour s'assurer d'une manière complète que toutes les conditions de sécurité ont été réalisées sur l'itinéraire déterminé par la position des signaux.
Le dispositif de codage de station de la figure 2 peut également transmettre des codes de contrôle que le dispositif du poste central est capable de recevoir. Chaque code de contrôle comprend un nombre pair d'impulsions, dont la première est relativement courte. Les impulsions 2 à 8 sont disposées suivant différentes combinaisons de trois impulsions longues et de quatre impulsions courtes pour actionner différents relais de sélection F, G et S, au poste central et à la station, conformément aux différents indicatifs déjà décrits. Les impulsions 9 à 15 sont utilisées pour transmettre à partir de la station sept fonctions de contrôle.
L'un des buts de l'invention est de permettre au groupe de codage de station d'étendre l'action de sa cha:tne de comptage, de la même manière que le groupe de codage du poste central, pour fournir des impulsions supplémentaires et transmettre tous les contrôles à partir d'une station et pendant un seul code.
Ainsi, la seizième, la vingt-quatrième et la trente--deuxième impulsions, et
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d'autres impulsions analogues du code, sont utilisées pour étendre l'action de codage, en préparant des circuits permettant l'emploi de chaîna (le comptage d'extension, qui fournissent les impulsions 17 à 23,25 à 31 et d'autres groupes similaires pour transmettre au poste central les indications de contrôle. Les impulsions d'extension ne sont pas disponibles pendant un code de contrôle pour transmettre une fonction, puisque ces impulsions doivent être nécessairement des impulsions longues dans un code de contrôle.
Les impulsions 9 à 15, 17 à 23, 25 à 31, et les impulsions d'autres groupes analogues, peuvent cependant être rendues longues ou courtes pour indiquer l'état des dispositifs mobiles de la station. Le caractère de ces impulsions est enregistré initialement au poste central par un groupe de relais intermédiaires d'enregistrement 1R à 7R, qui sont utilisés de nouveau pendant chaque cycle d'extension de la chaîne de comptage. Les caractères enregistrés des différents groupes d'impulsions sont transférés aux groupes correspondants des relais de contrôle K, sur le panneau sélectionné du poste central, pendant la seizième la vingt-quatrième et les autres impulsions d'extension.
Comme on l'a indiqué précédemment, l'invention se propose également de permettre la sélection de l'impulsion paire suivante, comme impulsion finale du code de contrôle, à la suite du nombre réel des impulsions nécessaires pour transmettre toutes les indications de contrôle désirées. Ainsi, des connexions réglables et des circuits sont prévus, comme on le verra plus loin, pour permettre de terminer l'action de codage de la station et celle du poste central sur cette impulsion sélectionnée.
Un groupe typique des dispositifs de station a été représenté sur les figures 2d et 2e; ces dispositifs consistent en un groupe de relais de contrôle comprenant les relais d'emmagasinage de voie TKSR, les relais d'approche AR, les relais NWP et RWP de répétition d'aiguille en position normale et en position inverse, et les relais LHR et RHR de commande de signal. La commande de ces relais par les conditions de la voie et par les positions des dispositifs de voie peut être réalisée par un moyen quelconque bien connu. Pour plus de simplicité, on a représenté ces commandes par des lignes pointillées puisqu'elles ne font pas partie de l'invention.
Les relais répétiteurs de position d'aiguille sont représen- tés comme étant excités par des circuits complétés par des raccords mobiles, qui sont eux-mêmes commandés directement par la position des pointes d'aiguille.
Le dispositif de station est disposé de manière à amorcer automatiquement un code de contrôle en réponse à un changement de position de 1' un quelconque des relais de contrôle. Chaque code ae contrôle est emmagasiné pour la transmission, quana le circuit de ligne devient disponible, par la chute a'un relais ST de démarrage de station représenté sur la figure 2c. Ce relais ST est normalement maintenu excité par un circuit de maintien passant par la borne B, le contact repos e du relais S , le fil 182, le contact repos c du relais LB, le fil 183, le propre contact en position normale a et l'enroulement au relais ST, le fil 216, un contact b travail ou repos de chacun des différents relais ae contrôle de la figure 2d, le fil 224, un contact travail ou repos b de chacun des différents relais ae contrôle de la figure 2e et la borne N.
Pour garantir la chute du relais de démarrage, pendant la période brève où le circuit est ouvert durant le passage au contact b alun relais ae contrôle d'une position à l'autre position; sans qu'on ait besoin d'un réglage de ce contacts on utilise comme relais de démarrage un relais sensible du type polarisé. De plus, une réactance inductive 190 est connecté aux bornes ae l'enroulement au relais. Le courant emmagasiné dans la bobine de la réactance 190, quana le relais ST est excité, fournit une source ae contact inauit pour faire passer très rapiaement le relais ST à sa position inverse, en vue d'ouvrir son circuit
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de maintien, en réponse à une augmentation soudaine quelconque de la ré- sistance au circuit par suite du déplacement de l'un des contacts b des relais de contrôle.
Cette action se produit, même si un tel contact de re- lais de contrôle ne s'ouvre que pendant un temps presque nul. Ainsi, au- cun réglage de ces contacts n'est nécessaire.
* Pendant une action quelconque de codage à partir du circuit de ligne, l'excitation du relais LB conserve le circuit de maintien du relais
ST passant par la batterie et le contact travail du relais LB. Puisque le contact c du relais LB est un contact du type à continuité, le circuit maintien est continuellement maintenu pendant que le relais est excité ou au repos. Si la station particulière 234 n'a pas été sélectionnée par le code, le relais LB retombe éventuellement pour rétablir le circuit de main- tien défini dans le paragraphe précédent. Si la station 234 a été sélection- née par un code ae commande, de sorte que les relais S et SR ont été exci- tés, le relais LB reste également excité jusqu'à l'impulsion finale de 1' action de codage.
Comme on l'a expliqué précédemment, à propos de la ré- ception d'un code de commande, le relais LB retombe le premier, c'est-à-di- re avant les relais S et SR. Le circuit de maintien du relais ST passe a- lors par la borne de gauche de son enroulement, son propre contact travail a, le fil 183, le contact repos e du relais LB, le fil 182, le contact travail e du relais S, le fil 236, le contact travail c du relais SR et la borne 241. Puisqu'aucun courant n'est fourni à ce circuit de maintien à cet instant, un code de contrôle est emmagasiné automatiquement à la station après la réception d'un code quelconque de commande, puisque le relais ST est au repos.
Si l'on ne désire pas un rappel automatique, c'est- à-dire si l'on ne désire pas transmettre automatiquement un code de contrôle après la réception d'un code de commande à une station, on connecte la borne 241 au contact normal a du relais R par un fil tel que le fil 159 connecté au contact repos c du relais SR. Comme on l'a déjà indiqué, le relais R se trouve en position normale pendant la dernière impulsion du code de commande et le relais ST est maintenu jusqu'à ce que le relais S retombe pour rétablir le circuit de maintien primitif. Puisque le contact e du relais S est aussi un contact à continuité, le courant alimentant le relais ST dans le cas présent n'est pas coupé. Si le relais SR retombait avant le relais S, le fil 159 maintiendrait le circuit de maintien du relais ST jusqu'à la chute du relais S.
La connexion passant par le fil 159 et le contact normal a du relais R est également utilisée, comme on l'expliquera ultérieurement, pendant la remise normale à zéro du groupe LC de la station, à la fin d'un code de contrôle. Un code de contrôle, peut.aus- si être commencé, comme om leoverra plus loin, en transmettant un, code de vappel à partir du poste-central,' ce code permettant au relais ST de retomber après l'ouverture du contact travail c du relais LB.
On va décrire maintenant la transmission d'un code de contrôle par le dispositif représenté sur la figure 2. On suppose que ce code de contrôle est amorcé par le déplacement au-delà du signal 4L du train déjà mentionné et marchant vers l'ouest ; avoir franchi ce signal 4L ou- vert, ce train pénètre dans la section de voie 3T et le relais de voie 3TR se trouvant shunté retombe au repos. On suppose également que ce train marchant vers l'ouest occupe encore la section de voie 4AT au moment de la transmission du code de contrôle. Les positions des autres appareils ont été établies par le code de commande décrit plus haut.
L'ouverture du contact travail a du relais de voie 3TR ouvre le circuit de maintien normalement fermé du relais 3TKSR d'emmagasinage de voie, circuit passant par la borne B et le contact travail a au relais 3TKSR, et elle ouvre également le circuit d'excitation passant par la borne B et le contact travail b d'un relais MSTP. Le relais 3TKSR retombe et son contact b ouvre le circuit de maintien du relais ST, qui retombé par
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conséquent ce la ranière déjà décrite. La chute au relais ST ouvre son contact normal il et coupe ainsi le circuit d'excitation du relais MSTP, qui, est un relais répétiteur au relais de démarrage ST et aussi au maître-relais M.
Le circuit d'excitation au relais MSTP passe par la borne B, le contact repos f au. relais M, le fil 177, le contact normal c au relais ST, le fil 238, l'enroulement du relais MSTP et la borne N. On voit ainsi que le relais MSTP ne peut pas s'exciter de nouveau, une fois qu'il est retombé, tant que le relais M n'est pas retombé, pendant l'impulsion finale au code de contrôle. Il en résulte que le relais 3TKSR ne peut pas non plus s'exciter de nouveau avant l'impulsion finale du code de contrôle. En d'autres termes.9 le relais 3TKSR reste au repos jusqu'à ce que l'indication d' occupation de la voie ait été transmise au poste central. Ceci est nécessaire pour être sür que l'indication d'occupation de la voie est transmise, puisque les sections de voie telles que 3T sont très courtes.
Ainsi, si le circuit de ligne n'est pas disponible immédiatement pour transmettre le code de contrôle, le train peut être sorti de la section de voie 3T et le relais 3TR peut être excité avant que le code de contrôle ait été envoyé.
Cependant comme on l'a expliqué, le relais 3TKSR d'emmagasinage de voie emmagasine l'indication de contrôle jusqu'au moment où elle peut être transmise au poste central. A la station représentée, le relais 1TKSR reste excité par l'intermédiaire des contacts travail du relais de voie qui lui est associé.
Si le circuit de ligne est disponible, un circuit de démarrage est fermé en passant par la borne B, le contact inverse b du relais ST, le contact repos b du relais SS, le fil 147, le contact travail b d'un relais RP, le contact repos a d'un relais thermique de coupure COR, les contacts repos b des relais respectifs 1L et 2L, l'enroulement du relais M et la borne N. Le relais M s'excite, en complétant un circuit temporaire de maintien, qui passe par son propre contact travail a, le fil 166, le contact repos! du relais SR, le fil 167, les contacts repos e et c des relais respectifs LB et LBP, en parallèle avec les contacts repos b des relais -IL et 2L. Les contacts b et 51 du relais M inversent la connexion du relais R aux fils de ligne Y et Z.
Le contact travail d du relais M ferme également une dérivation à faible impédance passant par le contact repos f du relais LBP à partir de la ligne Y et aboutissant à la ligne Z. Les contacts travail b et c du relais M connectent directement les condensateurs du filtre passe-bas LPF sur les lignes, de sorte que ces connexions correspondent pendant la transmission à celles du filtre passe-bas correspondant du poste central. Normalement, l'impédance présentée sur les lignes par l'appareil de station est notablement augmentée, comme cela est désirable, en insérant une résistance élevée en série avec le premier condensateur et en déconnectant l'autre condensateur du circuit de ligne.
L'excitation du relais M complète aussi le circuit d'excitation du relais 1T. Ce circuit passe par la borne B, le contact inverse b du relais ST, le contact repos b du relais SS, le fil 147, le contact travail b du relais RP, le contact repos a au relais COR, le contact repos c du relais LBP, le contact repos f du relais LB, le contact travail e du relais M, le contact repos b du relais 2T, l'enroulement du relais 1T et la borne N. L' excitation du relais 1T commence la première impulsion du code. La fermeture du contact travail c du relais 1T ferme aussi le circuit d'excitation du relais 2T, qui s'excite également.
Quand le circuit de ligne est shunté par le relais M, le relais de ligne R associé retombe. L'augmentation du courant fourni par la batterie 77 au poste central permet aussi au transformateur RT, représenté sur la figure la,, de fournir une impulsion pour faire passer le relais OR en position inverse, sensiblement en synchronisme avec le relais R. Celui-ci actionne les relais temporisés associés et le relais 1. La fermeture du contact travail e du relais LB transfère le circuit temporaire de maintien du relais M et le fait passer par la borne B, le contact travail d du relais
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1T, le fil 178,le contact repos il. du relais S et le fil 179.
Au poste central, le relais OR actionne les relais temporisés OL, le relais 01 et le relais E, comme sur la première impulsion d'un code de commande. De plus, un circuit se forme par la borne B, le contact inverse a du relais OR, le contact repos h du relais OLBP, le contact repos b du relais OM, le fil 65,le contact repos c du relais OCS, le fil 66, l'enrou- lement du relais PC, le fil 17, le contact normalement fermé du bouton d' annulation CB représenté sur la figure le, et enfin la borne N. Le relais
PC s'excite par conséquent et ses contacts b et d inversent la polarité du courant fourni à la ligne, tandis que son contact travail e complète un circuit excitant un relais répétiteur PCP à chute lente.
La variation brusque du courant de ligne, variation due au fonc- tionnement du relais PC qui a changé la polarité de ce courant, n'excerce aucun effet sur le relais OR, et cela pour deux raisons. La première rai- son est que, quand le relais PC s'excite, le secondaire du transformateur RT est momentanément court-circuité par le contact travail c du relais PC et par le contact repos c du relais PCP. La deuxième raison est que l'enroulement inférieur du relais OR est excité dans le sens inverse au moyen du circuit passant par la borne B, le contact repos b du relais PCP, le contact travail 1 du relais PC, les contacts repos e des relais OM et OT, 1'enroulement inférieur du relais OR et la borne 0.
Le relais PC reste excité grâce à un circuit de maintien passant par la borne B, son propre contact travail a, le contact travail h du relais OLBP, la partie restante du circuit d'excitation de ce relais, circuit indiqué précédemment, le contact normalement fermé du bouton d'annulation CB et enfin la borne N. Le relais PC reste donc excité jusqu'à ce que le relais OCS s'excite lui-même sur l'impulsion finale du code.
Le shunt établi en dérivation sur les fils de ligne y et Z par le rdlais M de la station de transmission court-circuite également et fait retomber par conséquent les relais de ligne R aux stations plus éloignées du poste central. Si la station de transmission se trouve à une distance considérable du poste central, il est possible que le voltage entre les fils de ligne, voltage qui varie entre un maximum presque égal au voltage de la batterie 77 du poste central et à peu près zéro à l'endroit où le shunt est appliqué, reste suffisant pour maintenir les relais R excités aux stations voisines du poste central. Cependant, ces relais sont ramenés en position de repos par l'inversion de polarité de ligne effectuée par le relais PC.
Il en résulte que tous les relais de ligne R retombent à peu' près simultanément quand un relais quelconque M s'excite pour commencer un code, chaque relais R actionnant ses relais temporisés L et le premier relais de comptage 1. A chaque station où le relais M n'est pas actionné, le relais R reste au repos, en maintenant le relais 2L excité mais en permettant au relais IL de retomber pour exciter le relais SR; ensuite, les relais LP, LB, LBP, 1 et SR retombent dans cet ordre.
A la station de transmission, la fermeture du contact travail f du relais LB complète le circuit d'impulsion du relais 1T; ce circuit passe par la borne B, le contact repos b du relais CS; le fil 199, les contacts repos il. des relais 3A et lA, le fil 196, les contacts repos g des relais 7, 5, 3 et 1, le fil 168, le contact travail! du relais LB, le contact.!! du relais M, et ensuite, pour exciter le relais 1T, par le contact repos b du relais 2T, l'enroulement du relais 1T et la borne N. Quand le circuit d'impulsion fonctionne comme circuit de maintien du relais 1T, le contact repos b du relais 2T est remplacé par le contact travail b du relais 2T et le contact travail a du relais 1T en série.
r
Le relais 1T transmet un code par le fonctionnement de son contact b, Ce contact est rendu efficace pour transmettre le code de contrôle, quand le relais LBP s'excite sur la première impulsion du code pour
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ouvrir son contact repos! qui est en parallèle avec le contact travail 12 du relais 1T. Chaque fois que le relais 1T s'excite, un shunt à faible ré- sistance. se ferme par la ligne Y, le contact travail b du relais T, le contact travail à au relais M et la ligne Z.
En même temps, le circuit du relais R, qui passe par le fil Z maintenant positif, le contact travail d du relais M, le contact repos b du relais 1T, la résistance R3, l'enroulement du relais R, le contact travail 12 du relais M et le fil Y, est ouvert par le relais 1T au contact repos b de celui-ci; ainsi, le l'étais R retombe plus rapidement que s'il était simplement court-circuité par la fermeture du contact travail b du relais T.
Bien que la première impulsion d'un code de contrôle soit courte par comparaison avec la première impulsion d'un code de commande, elle est dependant légèrement plus longue que les autres impulsions courtes.
Cette première impulsion commence quand le relais M s'excite en fermant son contact travail d; cette fermeture se produit légèrement avant que le relais 1T ne s'excite; cette impulsion se termine quand le relais 1T retombe par suite de l'excitation du relais LB, qui ouvre par son contact repos 1 le circuit initial ne maintien du relais 1T; ceci se produit légèrement après que le relais 1 s'est excité pour ouvrir le circuit normal d'impulsion du relais 1T.
La réponse du dispositif de la station de transmission, réponse nécessaire pour permettre à la transmission de continuer, dépend également des conditions au poste central. Puisque les connexions du relais R à la ligne ont été inversées par le relais M, le relais R ne s'excite, pour commencer la deuxième impulsion, que si le relais PC a été excité pour in- verser la polarité au courant de ligne, en indiquant que le dispositif du poste central se trouve en état de réception, avec le relais OM au repos;
Les impulsions d'appel du code de contrôle sont engendrées par les relais 1T et 2T, ne la même manière que par les relais 01T et 02T pendant le code de commande déjà décrit.
Si l'on suppose que l'indicatif d' appel est 234, la secunde impulsion est prolongée par la fermeture d'un circuit de maintien du relais 2T. Ce circuit passe par la borne B, le contact repos 1 au celais S, le contact repos ± du relais F1R, une connexion réglable, le fil 132, le contact travail c du relais 2, le fil 235, le contact travail a du relais 2T, le contact repos c du relais 1T, l'enroulement du relais 2T et la borne N. Sur la seconde impulsion, le relais F1R s'excite en réponse à la chute des relais 2L et LP, les circuits étant analogues à ceux décrits pour le même relais pendant la réception d'un code de commanae à cette station. On entera cependant que le contact travail d du relais SR, dans le circuit indiqué précédemment, est remplacé maintenant par le contact repos d du relais LP.
Ainsi, l'excitation du relais F1R est retardée au-delà de l'excitation analogue de ce relais pendant la deuxième impulsion du code de commande. Ceci est nécessaire pour permettre des variations de réglage dans le temps entre cette station et le groupe dé codage du poste central, puisque c'est l'excitation du relais F1R qui amorce l'action destinée à mettre fin à cette deuxième impulsion du code.Autrement dit, quand le relais F1R s'excite, son contact repos f coupe le circuit de maintien du relais 2T, qui retombe par conséquent. Cette chute du relais 2T permet au relais 1T de s'exciter par son circuit d' impulsion et de mettre fin à la deuxième impulsion.
La troisième impulsion est ensuite prolongée par le fonctionnement du circuit de maintien du relais 1T. Ce circuit passe par la borne B, le contact repos f du relais S, le contact repos f du relais G2R, une connexion réglable, le fil 133, le contact travail ±. du relais 3, le fil 234,le contact travail a et l'enroulement du relais 1T, et enfin la borne N. Le relais 1T est alora maintenu excité, jusqu'à ce que le relais G2R s'excite à son tour pour ouvrir son contact repos f. Le circuit d'excitation
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du relais G2R est encore analogue au circuit servant à exciter ce relais pendant le code de commande.
Une fois de plus le contact travail 1 du
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reéais SR est remplacé par un contact repos ]2. du relais 1-P, de sorte que l'excitation du relais G2R est retardée pour laisser un temps suffisant à cette impulsion du code. Le relais 1T retombe alors pour terminer la troisième impulsion et pour commander la quatrième impulsion.
Comme la deuxième impulsion., la quatrième impulsion est prolongee par le fonctionnement d'un circuit de maintien du relais 2T. Le circuit servant à engendrer cette quatrième Impulsion de ligne est analogue à celui de la deuxième impulsion de ligne avec cette différence cependant qu'il ne comprend que le contact repos f du relais S, le fil 134 et le contact travail c du relais 4. Pendant la quatrième impulsion, le relais S sélecteur
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de station s'excite, en réponse à la chute des relais 2L et 1,P I,ar iin circuit analogue à celui du relais Finit. Tn s'excitant, le relais S complète un circuit, de maintien passant par son propre contact travail ,, le fil .t0, le contact travail z, du relais LBP et la borne B.
I.'ouverture du con- tact repos f du relais S permet au relais 2T de retomber, et celui-ci per-
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ret au relais IT de s'exciter pour commencer la cinquième impulsion.
Quand le relais S s'excite, son contact g transfère le circuit de maintien du relais M, du deuxième circuit temporaire à la borne B, à l'endroit du contact repos b, du relais CS, par l'intermédiaire du fil 199.Ce circuit de maintien est conservé jusqu'à ce que le relais CS s'exci- te sur la dernière impulsion du code de contrôle pour faire retomber le relais M, comme on l'expliquera un peu plus loin.
Au sujet du deuxième cir-
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cuit temporaire de maintien du relais M, circuit passant par le fil 7'9 et le contact travail , du relais 1T, il faut noter que, quand le relais VIT est retombé pendant le fonctionnement normal des premières impulsions du code da ecntio7 e, le relais R se trouvait dans sa position normale,de sorte Q"13 -:1'.1 courant était fourni au fil 'l719, pour maintenir le relais FUI excité.: er passant par 1e contact normal à du relais R et 1e contact repos d du relais 1T. Si le relais R n'est pas excité pour une raison quel-
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conque., qrard lp relais 1T retombe. le T'étais Fi perd son excitation et retombe X)1'l' 1ntf:rrOI1r>rb le code de contrôle.
Ceci serait appropriée puis- que le relais 1T et le relais R n'étant pas excités, les conditions sur le
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circju c'f ügne ou au poste central ne permettraient pas la réception du code de contrôle.
.Puisque le circuit d'impulsion du relais 1T fonctionne de la meme manière que celui déjà décrit du relais 01T, il est clair que, si le relais S est actionné sur la quatrième Impulsion, les impulsions 5 à 3 sont des impulsions courtes engendrées par le fonctionnement du relais 1T utilisant son circuit normal d'impulsion, en conjonction avec la chute du relais 2T. Le relais CR est excité pendant la huitième impulsion par 1'intermédiaire du circuit passant par la borne B, le contact travail h du relais S, le fil 146, le contact travail ± du relais 8, l'enroulement du relais CR et la borne N.
Le relais CR s'excite en fermant, par son propre
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contact travail a.son circuit de maintien, qui passe par la borne B, le contact travail à du relais LBP, la résistance R7.0 et le fil 160.
Quand le relais CR s'excite, il ferme un circuit d'excitation du relais de démarrage ST ; ce circuit passe par la borne B, le contact
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travail ;L du relais M, le fil 232, le contact travail 2 du relais CR, le contact travail a. du relais 8, le fil 206, l'enroulement du relais ST et la résistance 190 en parallèle, le fil 216, les contacts travail ou repos
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, des différents relais de contrôle représentés sur les figures 2çj, et 2s le fil 224 et la borne N.
Le relais ST s'excite alors et établit un cir-
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cuit temporaire de maintien qui passe par la borne B, le contact travail g., du relais LB, le fil 183, son propre contact en position normale a, l'enroulement du relais, la réactance 190; et qui coïncide ensuite avec le circuit Indiqué plus haut pour aboutir à la borne N.
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L'excitation du relais CR sur la huitième impulsion établit auxsi des circuits pour rendre les sept impulsions suivantes disponibles en vue a'indiquer l'état des appareils de voie ou dispositifs mobiles dont on a parlé précédemment. En fermant ses contacts travail e et f, le relais CR établit les connexions passant par la borne B, les différents contacts a des relais de contrôle de la figure 2d, les fils 139 à 145, et complétées successivement par les contacts travail f des relais 1 à 7 sur les impulsions 9 à 15 du code, afin de maintenir excité le relais 1T ou le relais 2T suivant le cas, jusqu'à la chute du relais LP. Une telle impulsion longue du code peut alors être considérée comme une indication positive, puisque le dispositif mobile està l'état actif.
Par exemple, puisque l'aiguille 1W se trouve aans sa position normale commandée par l'opérateur pendant le coae de commande, la neuvième impulsion du code de contrôle doit être longue pour transmettre ce renseignement au poste central. Le relais 1NWP, représenté sur la figure 2d, est excité, le courant d'excitation étant fourni par la borne B et passant par le raccord mobile associé à cette aiguille, qui occupe maintenant la position représentée sur le dessin, par l'enroulement du relais et. la borne N.
Le circuit destiné à maintenir le relaia 1T excité, dans le but de rendre longue la neuvième impulsion, passe par la borne B, le contact travail a du relais 1NWP, le fil 139, le contact travail! du relais 1, le contact travail e du relais CR, le fil 161, les contacts travail en parallèle c du relais LP et e du relais 1L, le contact travail a et l'enroulement du relais 1T, et enfin la borne N. Le relais 1T est ainsi maintenu excité, jusqu'à ce que le relais LP retombe en engendrant une neuvième impulsion longue.
De même, la quatorzième impulsion est rendue longue en maintenant le relais 2T excité par du courant fourni par la borne B au contact repos a au relais 4AR (figure 2d), ce relais étant shunté et ramené au repos par le train que l'on a supposé occuper la section de voie 4AT. Le circuit de maintien du relais 2T passe par le fil 144, les contacts travail f des relais 6 et CR, le fil 162, les contacts travail e en parallèle des relais 2L et LP, le contact travail a au relais 2T, le contact repos ±. du relais 1T, l'enroulement du relais 2T et la borne N. Le relais 2T reste excité jusqu'à ce que le relais LP retombe et ouvre son contact travail e en engendrant une quatorzième impulsion longue.
La quinzième impulsion doit être également longue pour indiquer que l'aiguille 3W est en position:' inverse commandée 'par l'opérateur pendant le code de commande. Le relais 3RWP représenté sur la figure 2d est excité par du courant fourni par la borne B et passant par le raccord mobile associé à cette aiguille, qui occupe maintenant la position représentée en trait pointillé sur le dessin, ainsi que par l'enroulement ce relais pour aboutir à la borne N. Le circuit de maintien du relais 1T est analogue à celui utilisé pour maintenir excité ce même relais pendant la neuvième impulsion longue, avec cette différence cependant que le contact travail a du relais 3RWP, le fil 145 et le contact travail ! du relais 7 se trouvent dans le circuit.
Les impulsions 10 et 12 de ce code de contrôle seront courtes, puisque les sections de voie respectives 1T et 2AT ne sont pas occupées. Cependant, si le train marchant vers l'est et approchant de l'enclenchement occupait cette section de voie 2AT avant la transmission de la douzième impulsion, l'indication de cette occupation serait transmise avec ce code de contrôle. Si cette indication est transmise, il est possible, comme on l'expliquera dans un instant, qu'un second code soit amorcé par cette indication.
Pour transmettre au poste central les indications de contrôle fournies par les relais représentés sur la figure 2e, il est nécessaire d' étendre l'action de codage au-delà de sa terminaison courante sur la seizième impulsion. Ceci est encore réalisé, comme pour le code de commande, en étendant la chaîne des relais ae comptage. On utilise, pour augmenter
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la longueur du cocte de contrôle, le même groupe d'extension qui a été uti- lisé pour étendre l'action de codage après la réception d'un code de com- mande. Chaque groupe d'extension ajoute encore au code huit impulsions, dont sept sont disponibles pour la transmission d'indications de contrôle.
La seizième et la vingt-quatrième impulsions, ainsi que les impulsions a- nalogues, ne sont pas disponibles pour la transmission des codes, mais ser- vent seulement à préparer des circuits pour les chaînes de comptage d'ex- tension.
Pendant l'impulsion 16 du code, le relais A du groupe d'extension est excité par le même circuit, décrit précédemment, que pendant la récep- tion du code de commande. Ce circuit vérifie que les relais 7 et CR sont excités et que le relais 8 ne l'est pas ; en d'autres termes, il vérifie qu'il s'agit bien de l'impulsion appropriée à l'excitation du relais A.
Cependant, la seizième impulsion d'un code de contrôle doit toujours être longue, à cause d'une certaine action nécessaire de relais au groupe de codage du poste central. Le courant est fourni par la borne B et passe par le contact travail c du relais A, le fil 198, le contact travail f du relais CR, ainsi que par le circuit de maintien précédemment défini du relais 2T. Ce dernier relais est maintenu excité jusqu'à la chute du relais LP. Le relais 2T étant maintenu excité, le relais 1T reste au repos pour engendrer une seizième impulsion longue. Après la chute du relais 2T, le relais 1T s'excite pour commencer la dix-septième impulsion. Comme précédemment, le relais A prépare un circuit pour exciter le relais lA pendant la dix-septième impulsion.
L'action de la chaîne de comptage du groupe d'extension est la même que précédemment. Le relais CRA s'excite sur la vingtième impulsion pour ramener en arrière l'action de codage et pour utiliser de nouveau les relais lA, 2A et 3A. Comme précédemment, si l'on a besoin d'impulsions en supplément des vingt quatre impulsions maintenant disponibles, on prévoit un deuxième groupe d'extension, dont le relais A est excité pendant la vingt-quatrième impulsion par le circuit défini précédemment, qui comprend le contact travail h du relais 3A, le contact travail e du relais CRA, et le contact repos e du relais 4A.
Les impulsions 17 à 23 sont disponibles pour transmettre au poste central les indications supplémentaires émises par la station. Le courant est fourni de nouveau par les contacts travail a des différents relais de contrôle représentés sur la figure 2e, les fils 209 à 215 inclusivement, et les contacts travail des relais lA à 4A. Les contacts f et g du relais CRA servent à différencier les contacts travail des relais lA, à 3A, qui sont utilisés respectivement pendant les impulsions 17 à 19 et 21 à 23. On remarquera que le contact travail d du relais 4A est connecté directement au fil 198.
Ceci est nécessaire puisque le relais CRA s'excite pendant cette vingtième impulsion, de sorte que ses contacts de transfert doivent être court-circuités par le circuit servant à maintenir le relais 2T excité pendant cette impulsion, si l'on désire que l'impulsion soit longue. D'autre part, puisque le relais 4A n'est utilisé à cet effet qu' une seule fois pendant l'action de codage, il n'est pas nécessaire de différencier les deux contacts travail de ce relais.
Quand le signal 4L a été ouvert par le dispatcher pendant le code de commande,par exemple, le relais 2T a été maintenu excité, pendant le code de contrôle suivant immédiatement, par l'intermédiaire de circuit passant par la borne B, le contact travail ± du relais 4LHR représenté sur la figure 2e, le fil 210, le contact travail c du relais 2A, le contact repos du relais CRA, le fil 198, le contact travail 1 du relais CR, et le circuit de maintien précédemment défini du relais 2T. Cependant, quand le train a franchi le signal 4L qui était ouvert, le signal est revenu en position de fermeture et le relais 4LHS est revenu à sa position normale.
Le circuit produisant cette dernière opération passe par la borne B, le
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contact repos c du relais 3TKSP, les enroulements inférieurs en série des relais 4RHS et 4LHS dans le sens de la gauche vers la droite, et enfin la borne N. Le relais 4LHS perd par conséquent son excitation. Ainsi, pendant le code de contrôle que l'on vient de décrire, l'impulsion de code 18 est courte, puisqu'aucun courant n'alimente le circuit de maintien du relais 2T.
La seule impulsion longue du groupe d'extension de code dans le code de contrôle considéré est la vingt-et-unième impulsion, le circuit de voie 3T étant occupé. Le circuit maintenant le relais 1T excité pendant cette impulsion passe par la borne B, le contact repos a du relais 3TKSR, le fil 213, le contact travail d du relais lA, le contact travail f du relais CRA, le fil 197 le contact travail e du relais CR, le fil 161 et le reste du circuit de maintien précédemment défini du relais 1T. Celui-ci reste ainsi excité jusqu'à ce que le relais LP retombe en supprimant l'excitation du relais 1T. Celui-ci retombe par conséquent pour mettre fin à la vingt-et-unième impulsion.
Comme on peut le voir en considérant la figure 2e, on n'a pas besoin à cette station des impulsions 22 et 23, puisqu'il n'y a pas d'autres indications de contrôle à transmettre au poste central. Le code peut donc se terminer après la vingt-et-unième impulsion, de manière à conserver un temps de codage sur le circuit de ligne. Pour remettre correctement à zéro l'équipement du poste central, ainsi que les équipements de cette station et des autres stations, le code doit se terminer encore avec les relais de ligne R en position normale. Cette sujétion limite l'impulsion finale d'un code de contrôle uniquement aux impulsions paires. Ainsi, à la station représentée sur la figure 2, le code de contrôle se termine sur la vingt-deuxième impulsion.
Pour terminer le code de contrôle, le relais d'arrêt de code CS doit être excité sur l'impulsion finale en parallèle avec le relais particulier de chaîne de comptage correspondant à cette impulsion; autrement dit, le relais CS doit devenir le relais final de la chaîne de comptage.
Pour que les groupes de codage soient identiques à toutes les stations, on prévoit des connexions réglables passant par les contacts travail h des relais 1, 3, 5, 1A et 3A, ou par le contact travail b du relais 7 si le code doit se terminer sur la seizième impulsion comme pour l'excitation du premier relais A, afin d'exciter le relais CS sur l'impulsion de code désirée. Puisque le code doit se terminer sur la vingt-deuxième impulsion à cette station,les connexions réglables destinéesà exciter le relais CS sur l'impulsion finale du code sont réalisées de manière à inclure le contact travail h du relais lA.
Quand la vingt-deuxième impulsion est atteinte, le relais R de la station de transmission passe en position normale, en excitant le relais CS au moyen d'un circuit passant par la borne B, le contact normal a du relais R, le contact travail e du relais LBP, la résistance R9, les fils 158 et 205, les contacts repos,!! des relais 4A et A, le contact travail h du relais lA, le contact travail d du relais CRA, une connexion réglable, le fil 200, le contact travail h du relais M. le fil 188, le contact travail .1 du relais CR, le fil 131, le contact travail b du relais LB, le fil 148, l'enroulement du relais CS et la borne N. Quand le relais CS s'excite., il complète un circuit de maintien passant par le fil 148, le contact travail b du relais LB, le fil 131, son propre contact travail a et le fil 158.
Le relais CS ouvre son contact repos b pour déconnecter la borne B du fil 199 et en même temps du fil 178 par l'intermédiaire du contact travail g du relais S. Le relais 1T reste ainsi au repos quand le relais lA retombe pour fermer son contact repos g dans le circuit normal d'impulsion du relais 1T. Le relais M retombe également en inversant les connexions
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de ligne par ses contacts b et d, afin de rendre le relais R sensible main- tenant uniquement au courant de ligne d'une polarité normale.
Au poste central, le relais OR passe en position normale en exci- tant le relais OCS. Celui-ci, en ouvrant son contact repos c, fait retom- ber le relais PC, en rétablissant ainsi la polarité normale de ligne, de sorte que le relais R de cette station reste excité après la chute du relais M.
On décrira plus complètement un peu plus loin cette action de relais au poste central. Il suffit de dire ici que le relais PC fait retomber le re- lais PCP et que le relais OR fait retomber les relais 02L, OLP, OLB, OLBP et 01L dans cet ordre.
Le relais OR reste dans sa position normale et n'est pas affec- té par le fonctionnement du relais PC parce que, quand ce changement de polarité de ligne se produit, le secondaire du transformateur RT est court- circuité par le contact repos,2 du relais PC et par le contact travail c du relais PCP. Le relais OR est aussi maintenu excité dans le sens normal., jusqu'à ce que le relais PCP retombe par l'intermédiaire du circuit pas- sant par la borne 0, l'enroulement inférieur du relais OR, dans le sens de la gauche vers la droite, le contact repos e des relais 01T et OM, le contact repos f du relais PC, le contact travail a du relais PCP et la borne N.
Le rétablissement de la polarité normale de ligne par le relais PC provoque l'excitation des relais de ligne R à toutes les autres stations.
A ces stations, les relais 1L, LP et LBP s'excitent, tandis que les relais 2L, LP, LE, LBP et 1L retombent ensuite dans cet ordre.
A la station de transmission, même si le relais M retombe exac- tement à l'instant où la polarité de ligne redevient normale, le relais R peut être momentanément privé d'excitation. Cependant,puisque le relais CS est excité, ses contacts travail c et d connectent ensemble respectivement, par les fils 170; 171 et 173, 174, les contacts en position normale et en position inverse a et b du relais R, de sorte que les circuits commandés par ce relais restent dans le même état que si le relais R restait excité.
En conséquence, les relais temporisés L de cette station retombent dans l'ordre, sensiblement en synchronisme avec ceux du poste central et légèrement en avance sur ceux des autres stations. Le relais CS est remis en position de repos par l'ouverture de son circuit de maintien au contact travail b du relais LB. Les relais CR, CRA et S retombent quand le contact travail a du relais LBP s'ouvre pour déconnecter du fil 160 la borne B.
On voit, d'après l'exposé précédent, que tous les groupes de codage sont ramenés en position normale et placés dans l'état approprié de réception avant la chute des relais 01L et IL, pour mettre le système en état de transmettre le code suivant.
La chute du relais M complète un circuit d'excitation du relais MSTP représenté sur la figure 2e. Ce relais, qui est un répétiteur des relais M et ST, est excité par un circuit passant par la borne B, le contact repos i du relais M, le fil 177, le contact normal c du relais ST, le fil 238, l'enroulement du relais MSTP et la borne N. Le relais MSTP s'excite et prépare des circuits pour exciter les différents relais TKSR, et plus spécialement le relais 3TKSR dans le cas présent, quand le relais correspondant TR est excité de nouveau. Le circuit d'excitation du relais 3TKSR passe par la borne B, le contact travail b du relais MSTP, le contact travail a du relais 3TR, l'enroulement du relais 3TKSR et la borne N.
Ainsi, quand le train sort de la section de voie 3T, de sorte que le shunt est supprimé et que le relais 3TR s'excite, le relais 3TKSR peut également s' exciter. Ceci fait naturellement retomber de nouveau le relais ST en amor- çant un nouveau code. Si le relais 3TR est déjà excité quand la transmission
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du code ae contrôle est terminée et si le relais MSTP s'excite, le relais 3TKSR s'excite immédiatement. Puisque la chute résultante du relais ST provoque aussi la chute du relais MSTP, on ajoute un condensateur C en parallèle avec 1en.roulement du relais 3TKSR, pour réaliser une réserve d'énergie suffisante et capable ae compléter l'excitation de ce relais aans ces conditions.
Quand le relais 3TKSR est excitée il complète un circuit de maintien passant par la borne B, son propre contact travail a, le contact travail a au relais 3TR, l'enroulement du relais 3TKSR et la borne N. L' emploi de ces relais d'emmagasinage d'indication de voie, tels que le relais 3TKSR, assure la transmission au poste central o@es indications d'occupation de voie pour ces sections courtesdans le but d'enregistrer une telle occupation au poste central au moyen d'aimants inscripteurs prévus couramment dans les installations de ce genre.
Chacun des différents relais TKSR commande aussi un circuit pour ramener en position normale les relais de commande de signaux à maintien magnétique, quand un train pénètre dans une section de voie et fait retomber le relais correspondant TR. On empêche ainsi les signaux de revenir automatiquement en position d'ouverture quand un train évacue une section courte de voies sans avoir besoin de relais répétiteurs supplémentaires.
Les circuits servant à remettre en position normale les relais de commande de signaux et dont l'un a été défini précédemment apparaissent avec évidence sur le dessin.
Un changement de position de l'un des relais de contrôle peut se produire pendant la transmission du code ae contrôle que l'on vient de décrire. Si ceci se produit avant la transmission de l'une quelconque des impulsions de contrôle c'est-à-dire avant la neuvième impulsion, le relais ST s'excite de nouveau sur la huitième impulsion et un seul code est transmis. Puisque le circuit d'excitation du relais ST est ouvert au début de la neuvième impulsions le circuit temporaire de maintien, par lequel le relais ST est maintenu excité, s'ouvre, pour faire retomber de nouveau ce relais si un changement de position de l'un quelconque des relais de contrôle se produit après la transmission de la huitième impulsion. Ainsi, un nouveau code ae contrôle est transmis pour indiquer la nouvelle condition.
Ceci se produit même si la nouvelle indication a été déjà incluse dans le code initiale comme on 1?avait supposédans la description précédente de la transmission de l'indication d'occupation pour la section de voie 2AT sur la douzième impulsion du code.
Comme on l'a indiqué précédemment, quana le relais LB retombe et avant la chute du relais S, le relais ST est maintenu excité par le circuit temporaire de maintien qui passe par la borne B, le contact normal a du relais R, le fil 159, le contact repos c du relais SR, le fil 236, le contact travail e du relais S, le fil 182, le contact repos c du relais LB, le fil 183,le contact normal a et l'enroulement du relais ST, le fil 216, le circuit indiqué précédemment du relais ST et la borne N. Cependant, il peut arriver également que, par suite d'un défaut, la transmission du code de contrôle soit interrompue et qu'en conséquence le groupe de codage du poste central ne termine pas son action de codage en même temps que la fin du code à la station.
Quand le relais CS est excité à la station, pour faire retomber le relais M, le groupe de codage du poste central commence une "chute" normale, avec le reîais PC encore excité. Celui-ci maintient la polarité inverse au circuit de ligne, de sorte que les relais R sont maintenus en position inverse. Ainsi, quand le relais LB retombe, le circuit temporaire de maintien du relais ST est ouvert au contact normal a du relais R, de sorte que le relais ST perd son excitation et retombe pour emmagasiner un autre code de contrôle qui sera transmis dès que le circuit de ligne sera disponible. Si le relais OCS du groupe OLC s'excite en avance sur le relais CS de la station, le relais PC au poste central retombe en rétablissant la polarité normale du circuit de ligne.
Le relais R est ensuite excité avec la polarité inverse par suite de l'inversion de ses
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connexions de ligne effectuée par les contacts du relais M. Le groupe LC de la station ne peut pas terminer son action de codage et s'arrête avec le relais R en position inverse. Quand le relais LB retombe, le circuit temporaire de maintien du relais ST s'ouvre de nouveau et ce relais retom- be pour emmagasiner le code de contrôle. Ainsi, si un défaut de ligne em- pêche les groupes OLC et LC de terminer leur action de codage simultanément, le relais de démarrage de la station retombe pour emmagasiner un au- tre code de contrôle et pour garantir que le code tout entier est reçu au poste central.
Ce n'est que si le groupe LOC complète son action de codage au moment voulu, de manière que le relais PC rétablisse la polarité normale du circuit de ligne, que le refais ST de la station est maintenu excité par le circuit de maintien jusqu'à ce que le relais S retombe pour compléter le circuit permanent de maintien.
On va décrire maintenant le fonctionnement du dispositif du poste central (figure 1) pendant la réception d'un code de contrôle. Il est bien entendu que le relais OR passe, par l'intermédiaire du transformateur RT, en position de droite ou inverse sur chaque impulsion impaire et en position de gauche ou normale sur chaque impulsion paire. Le relais OR actionne ainsi ses relais temporisés et de comptage par l'intermédiaire des impulsions du code, en synchronisme avec les relais correspondants de la station de transmission.
Sur la première impulsion, les relais 01L, 01, E, PC et PCP s' excitent, comme on l'a déjà expliqué, de même que les relais 02L, OLP, OLB et OLBP. Cependant, le relais 01L ne retombe pas parce que la première impulsion est relativement courte. Certains relais sélectionnés, parmi les relais F, G et S du poste central, s'excitent sur les impulsions correspondant aux chiffres de l'indicatif de la station. Dans le cas présent, en réponse à l'indicatif d'appel 234, les relais 2F et 23G sont actionnés sur les impulsions 2 et 3 et les relais 234S et SP sur l'impulsion 4.
Dans les conditions de réception, le contact repos d du relais OLP, dans les circuits de ces relais, est court-circuité par le contact travail f du relais PCP, de sorte que ces relais sont excités sur les impulsions lon- gues, après la fermeture du contact repos 1 des relais respectifs 01L ou 02L.
L'excitation du relais PCP prépare également un circuit passant par la borne B, les contacts travail c des relais 01L et 02L, le contact travail e du relais PCP, le fil 59, le contact travail c du relais SP, 1' enroulement supérieur du relais KSP du poste central répétiteur du relais S et la borne N. Puisque le relais SP est excité par l'intermédiaire d'un contact repos du relais 01L ou 02L, le circuit du relais KSP est maintenu ouvert sur l'impulsion pour laquelle les relais S et SP sont actionnés, et se ferme dès que les relais 0-IL et 02L sont excités tous les deux au début de l'impulsion qui suit le chiffre final de l'indicatif d'appel, c'est-àdire sur la cinquième impulsion quand l'indicatif est 234. Quand le relais KSP s'excite,
il complète un circuit de maintien par son propre contact travail a, son enroulement inférieur, le fil 60, le contact travail a du relais OLBP et la borne B. Ce relais KSP prépare des circuits qu'on défi.... nira un peu plus loin pour interrompre le code de contrôle, si une quatrième impulsion longue est reçue pendant cette portion du code affectée à la sélection de la station, c'est-à-dire pendant les huit premières impulsions, Il prépare également un circuit, qu'on décrira ultérieurement, pour exciter les différents relais de livraison commandant la livraison aux panneaux appropriés du dispositif des indications de contrôle reçues.
Le relais OCR s'excite' sur la huitième impulsion comme on l'a indiqué précédemment. Le contact travail! du relais PCP maintient la connexion passant par la borne B, le contact travail a du relais OLBP, les contacts repos d des relais 01L et 02L et les fils 63 et 64, après que le relais OCR s'est excité. La fermeture des contacts travail b et d du relais OCR prépare
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des circuits passant par ces fils 63 et 64 et par les contacts travail e des relais 01 à 07 inclusivement, grâce à quoi une série de relais intermédiaires d'enregistrement Rl à R7 sont rendus sensibles au caractère des impulsions 9 à 15 du code.
En d'autres termes, quana la borne B est connectée à l'un quelconque des fils 139 à 145 (figure 2c) par un contact de relais de contrôle, l'impulsion correspondante du code transmis est prolongée, c'est-à-dire qu'une indication positive de contrôle est transmise, et le relais correspondant., parmi les relais R1 à R7, est excité au poste central.
Par exemple, si la neuvième impulsion est longue, comme on l'avait supposé pendant la description du code de contrôle, le relais 01L retombe en fermant ses contacts repos, de manière à compléter un circuit passant par la borne B, le contact travail a du relais OLBP, le contact travail f du relais PCP, le contact repos d du relais 01L, le fil 63,le contact travail b du -!* relais OCR, le contact travaile du relais 01, l'enroulement du relais Rl et la borne N.
Le relais Rl s'excite et complète un circuit de maintien passant par la borne B, le contact repos b du relais RR représenté sur la figure la$ le contact travail .1. du relais OLBP, le fil 76, le contact travail a et l'enroulement du relais R1 et enfin la borne N.Le relais R1 ferme également son contact travail b pour connecter la borne B au fil 49. Il faut remarquer que le relais RR de remise à zéro de l'enregistrement n'est pas excité avant ce moment, le circuit d'excitation comprenant le relais travail c du relais 16.
Puisque la quatorzième impulsion du code de contrôle a été également supposée longue, le relais R6 s'excite de même sur cette impulsion par un circuit analogue à celui du relais R1, mais comprenant le contact repos d du relais 02Ls le fil 64, le contact travail d du relais OCR et le contact travail e du relais 06. Le circuit de maintien du relais R6 est le même que celui du relais R1, avec cette différence cependant qu'il comprend le contact travail a du relais R6. La quinzième impulsion étant longue, le relais R7 est excité par un circuit analogue à celui du relais Rl et appa- raissant avec évidence sur le dessin.
Sur la seizième impulsion qui est longue, le relais 16 s'excite par le même circuit, que celui décrit précédemment à propos du code de commande, Quand il s'excite le relais 16 ferme un circuit comprenant la borne B, les contacts travail c des relais 01L et 02L, le contact travail e du relais PCP, le fil 59, les contacts travail c des relais OCR et KSP, le fil 93, les contacts travail d des relais 234S et 16, le fil 109, l'enroulement du relais de livraison associé 234D et la borne N. Le relais 234D s'excite par conséquent pour permettrele fonctionnement des relais de contrôle k, du groupe qu'il commande, conformément aux positions des relais d'enregistrement Rl à R7.
Le relais 234D ouvre les circuits de maintien de ces relais K par ses contacts repos a à g inclusivement, et prépare les circuits d'excitation de ces relais par l'interméniaire des contacts travail similaires. Ces circuits d'excitation passent par les fils 49à 55, les contacts travail b des relais respectifs Rl à R7 et la borne B, les positions de ces derniers relais indiquant la position des relais de contrôle de station du groupe commanaant la transmission du-code, On a déjà expliqué par exemple que le relais Rl se trouve en position d'excitation, puisque la neuvième impulsion est longue. Un circuit se forme alors par la borne B, le contact travail b du relais R1, le fil 49, le contact travail a du relais 234 D, l'enroulement du relais 1NWK et la borne N.
Puisque les relais R6 et R7 sont également excités, les relais 4AK et 3RWK s'excitent par des circuits analogues.
Quand certains relais quelconques de contrôle de la figure 1d sont excités, comme on vient de l'expliquer, ils provoquent l'allumage de lampes sur le panneau du poste central pour fournir une indication visuelle des contrôles positifs transmis par la station. Par exemple, l'excitation des relais 1NWK produit respectivement l'allumage des lampes 1NWE et
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3RWE. De même, l'excitation du relais 4AK allume la lampe 4AE dans le schéma des voies. Les circuits fournissant le courant aux lampes par les contacts travail des relais de contrôle apparaissent avec évidence sur le dessin. L'opérateur est ainsi prévenu que l'aiguille 1W est en position norma- le, que l'aiguille 3W est en position inverse et que la section de voie 4AT est occupée.
Le système des relais de contrôle et des lampes indicatrices représenté sur la figure 1d est un système typique de signalisation de telles indications. Il est évident qu'on peut utiliser à cet effet d'autres procédés. On peut également ajouter des indications de contrôle et des en-
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registremea1s supplémentaires, comme on le voit sur la figure le. du bre- vet américain 2.411.375 mentionné plus haut. On voit sur ce dessin des styles enregistreurs, des sonnettes et des vibreurs fournissant des indica- tions audibles ou un enregistrement permament. Ces dispositifs peuvent aus- si être utilisés dans l'installation conforme à la présente invention.
Puisque ces circuits indicateurs ne font pas partie de l'invention, on les a représentés aussi simplement que possible ; le seul but de montrer le résultat final des codes et le fonctionnement des groupes de codage représentés ici.
Il faut remarquer que le circuit d'excitation du relais 234D passe d'abord par le contact travail 51 du relais 234S et ensuite par le contact travail 51 du relais 16. De cette manière, le circuit représenté sur la figure le est simplifié. Cependant, dans la pratique actuelle, la position de ces deux contacts est généralement inversée de manière à réduire le nombre des contacts nécessaires sur le relais 16. Puisque chacune des trente-cinq stations possibles sur un circuit de ligne doit être représen- tée par un relais D, trente-cinq circuits analogues d'excitation peuvent être nécessaires au poste central.
Il devient alors plus simple de connecter le fil 93 au talon du contact à du relais 16, ce contact en position travail au contact travail d de chacun des trente-cinq relais S possibles, doivent être prévus de toute façon pour la sélection des stations, et enfin ces derniers contacts à l'enroulement du relais correspondant D. Pour les stations exigeant des codes de contrôle d'une longueur considérable, un contact travail g d'un relais 24 et éventuellement un contact d'un relais 32 doivent être connectés chacun en parallèle avec le contact travail d du relais 16,afin de fournir des circuits d'excitation pour les relais DA et DB de ces stations.
Par exemple, quand le poste central reçoit un code de contrôle de la station 267,dont les codes de contrôle ont une longueur de vingt-six impulsions, comme on le montrera un peu plus loin à propos des circuits d'arrêt du code, un circuit se forme sur la vingt-quatrième impulsion ; ce circuit est analogue à celui déjà Indiqué pour le relais 234 D et comprend le fil 93, le contact travail d du relais 24, un contact travail d'un relais 267S, l'enroulement du relais 267 DA et la borne N. Le relais 267D s'excite et complète des circuits pour livrer les indications reçues pendant les impulsions 17 à 23. Comme on l'a montré pour la station 234, le relais 234DA s'excite cependant sur la dernière impulsion du code de contrôle, comme on le verra un peu plus loin.
Puisque l'impulsion 16 du code de contrôle est longue, le relais 02L retombe. L'ouverture du contact travail c du relais 02L ouvre le circuit d'excitation du relais 234 D qui retombe par conséquent. IL en résulte que les différents relais de contrôle sont déconnectés des contacts travail des relais Rl à R7 inclusivement. Les différents relais de contrôle K, qui ont été excités par les contacts travail du relais 234D, se main-
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tie:oent-lIlàimtenmrt l exci:t#-s"1}!1à:t'll'1!ê mt' pasBo-e pr '.:bIt"':'oorJ1llEf'iirr""'let13 propres contacts travail,-et les contacter repos corr 3s'>fin,rel&iOa 234D. Il-,en tésulte.-que les :S...ndfucatio118 de co:Rtr<31e, reçues.. de la S1;erU. sont maintanues.
Puisque le code de contrôle transmis par la station 234 comprend plus de seize impulsions, des impulsions supplémentaires doivent être éga-
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lement prévues au poste central, de manière à recevoir ce code de contrôle particulier. Ceci est réalisé de la même manière que pour l'addition d'impulsions pendant le code de commande. Le groupe ae codage du poste central utilise encore les relais 16, 17-21, 18-22, 19-23 et 20 pour ajouter des impulsions, ces relais étant ajoutés à la chaîne de comptage du groupe OLC.
Ces relais s'excitent dans l'ordre après le relais 16. Le relais 20 complète un circuit d'excitation du relais OCRA, et les relais 20 et OCRA provoquent alors une action de répétition des relais 17-21, 18-22 et 19-23.
L'action de codage de ces relais d'extension fournit les impulsions 17 à 23.
Au début de l'impulsion 17, quand le relais de ligne R passe en position inverse, un circuit se forme pour exciter le relais RR de remise
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à zéro de l'enregistrement. Ce circuit comprend la borne Balé6stmt brvàsé du relais R, le fil 81, le contact travail e du relais 16, le fil 82, 1' enroulement supérieur du relais RR et la borne N. Quand le relais RR s'excite, il complète un circuit de maintien passant par son enroulement inférieur, son propre contact travail a, les contacts travail c des relais 01L et 02L et enfin la borne B. L'ouverture du contact repos b du relais RR coupe le circuit de maintien des relais intermédiaires d'enregistrement Rl à R7, qui retombant. Le relais RR retombe ensuite pendant la première impulsion longue du code suivant son excitation, y compris l'impulsion 17.
Quand le relais 01L ou 02L retombe pendant cette impulsion longue, l'ouverture du contact travail e du relais en position de repos coupe le circuit de maintien du relais RR qui retombe. Dans le code décrit ici, l'impulsion 21 est la première impulsion longue du groupe d'extension. Ainsi, le relais RR perd son excitation quand le relais 01L retombe pendant cette impulsion longue, et il retombe aussitôt à son tour.
Il faut remarquer que, si un code de contrôle a une longueur dépassant vingt-quatre impulsions, le relais RR est également excité au début de l'impulsion 25. Son circuit d'excitation est analogue à celui dé-
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crit plus haut, le contact..vill,g,:è1ú. relais z,6, ét1!- :rémp1acé.:.pa:r:1tm:ontact travail du relais 24. En pratique, les contacts travail de ces relais, tels que 16, 24, 32, etc...,contacts nécessaires à l'installation, sont connectés en parallèle dans le circuit d'excitation du relais RR, de sorte que celui-ci est excité au début des impulsions 17, 25, 33, etc...
La chute des relais intermédiaires d'enregistrement prépare ceuxci à être utilisés de nouveau pendant les impulsions 17 à 23. Pendant ces impulsions, ces relais sont excités par les contacts travail des relais 17- 21 à 20 inclusivement. On a spécifié par exemple en exposant la transmission du code de contrôle, que l'impulsion 21 était longue. Par conséquent, le relais R5 est excité par le circuit passant par la borne B, le contact travail a du relais OLBP, le contact travail f du relais PCP, le contact repos d du relais 1L, le fil 63,le contact travail b du relais OCR, le fil 111, le contact travail g du relais OCRA, le contact travail f du relais 17-21, le fil 117, l'enroulement du relais R5 et la borne N.
Après son excitation, le relais R5 complète un circuit de maintien passant par son propre contact travail a, le fil 76, le contact repos b maintenant fermé du relais RR, le contact travail ..1.du relais OLBP et la borne B, ce circuit est identique aux circuits de maintien de ces relais pendant les impulsions 9 à 15.
Pendant les impulsions 17 à 23,le relais OCRA différencie les contacts travail des relais 17-21, 18-22 et 19-23 utilisés respectivement pendant les impulsions 17 à 19 et 21 à 23. Il faut remarquer que le circuit d'excitation du relais R4, qui comprend le contact travail e du relais 20, comprend également le contact travail h du relais OCRA. Ceci est possible, puisque ces deux relais sont excités, en fermant leur contact travail, avant la chute du relais 02R, de manière à compléter le circuit d' excitation du relais R4.
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Cependant, la station 234,comme on l'a indiqué précédemment, ne transmet que vingt-deux impulsions dans son code de contrôle. Le groupe de codage du poste central doit par conséquent revenir également à zéro sur la vingt-deuxième impulsion en marne temps que la Station. Ceci est néces- saire pour que le circuit de ligne puisse revenir correctement à son état normal de repos. Pour terminer l'action du groupe de codage du poste central, il est nécessaire d'exciter le relais OCS. Le procédé utilisé est analogue à celui déjà expliqué et servant à terminer le code de commande.
Cependant, puisque le code de contrôle de quelques stations a une longueur différente de celle du code de commande, un circuit légèrement différent est nécessai- re pour exciter le relais OCS pendant les codes de contrôle. Comme on le voit sur la figure le, des connexions réglables sont prévues à cet effet au poste central. Un contact repos du relais OMP est également inclus dans le circuit pour le différencier du circuit analogue du code de commande, quand un contact travail du relais OMP est utilisé. Ce relais reste au re- pos pendant un code de contrôle entier, puisque son circuit d'excitation est ouvert par le contact travail 1 du relais OM.
Le circuit servant à exciter le relais OCS sur la vingt-deuxiè- me impulsion du code de contrôle passe par la borne B, le contact normal a du relais OR, la résistance R12, le contact travail 51 du relais OLBP, le fil 90, les contacts repos a des relais 20 et 16; le contact travail h du relais 17-21, le contact travail e du relais OCRA, une connexion réglable, le contact travail c du relais 234S, le contact repos , du relais OMP, le fil 80, le contact travail j du relais OCR, le fil 74, le contact travail b du relais OLB, le fil 48, l'enroulement du relais OCS et la borne N. Le relais OCS s'excite donc et complète un circuit de maintien passant par le fil 90, le fil 48, le contact travail b du relais OLB, le fil 74 et son propre contact travail a.
La fermeture du contact travail b du relais OCS complète un circuit comprenant la borne B, les contacts travail c des relais 01L et 02L, le contact travail e du relais PCP, le fil 59, les contacts travail.± des relais OCR et KSP, le contact travail b du rélais OCS, le fil 79, le contact travail e du relais 234S, le fil 110, l'enroulement du relais 234DA et la borne N. Le relais 234DA s'excite donc et complète un circuit pour exciter les relais de contrôle K du groupe final. Ces derniers relais sont donc excités sur la dernière impulsion du code, par l'intermédiaire des contacts travail du relais 234DA et des fils 49 à 55,suivant les relais qui sont excités dans le groupe d'enregistrement Rl à R7, les circuits correspondants apparaissant clairement sur le dessin.
Dans le cas présent, le relais R5 est excité, de sorte que le relais 3TK l'est également et attire son armature. Il en résulte que la lampe indicatrice 3TKE s'allume en faisant savoir à l'opérateur que la section de voie correspondante est occu- pée.
L'ouverture du contact repos c du relais OCS fait retomber le relais PC, qui provoque à son tour la chute du relais PCP. Il en résulte de la chute du relais PC que la polarité de ligne redevient normale, le relais OR étant maintenu en position normale par un circuit décrit précédemment, qui comprend le contact repos! du relais PC et le contact travail a du relais PCP, jusqu'à ce que le relais PCP retombe. Les relais temporisés du poste central retombent alors successivement dans l'ordre normal, le relais 01L étant le dernier à retomber. La chute du relais 02L supprime l'excitation du relais 234DA, et la chute de celui-ci, en fermant ses contacts repos a à g, rétablit les circuits de maintien des relais de contrôle K du groupe final qui étaient excités. La chute du relais OLB coupe le circuit de maintien du relais OCS, qui retombe.
L'ouverture du contact travail .4 du relais OLBP supprime l'excitation des relais OCR, KSP, OCRA,, SP et 234S. L'ouverture du contact travail . du relais OLBP fait retomber les relais excités du groupe Rl à R7. Ceci termine la remise à zéro de 1'
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équipement de codage au poste central, et puisque la station qui a transmis le code ae contrôle revient en même temps à zéro, l'installation tout entière se trouve maintenant dans sa position normale de repos et est prête par conséquent pour la transmission des codes supplémentaires.
Ceci termine la transmission d'un code de contrôle par une station et sa réception par le groupe de codage du poste central. On a montré que les indications concernant la position ou l'état de tous les dispositifs de voie représentés sur la figure 2d, indications qui déterminent la position des relais de contrôle des figures 2d et 2e, ont été transmises au poste central et enregistrées sur les panneaux appropriés, qui dans le cas présent sont représentés sur la figure 1d. Un seul code utilisant un seul indicatif d'appel a été nécessaire pour transmettre le renseignement. On a vu ensuite que le renseignement apparaissant sur les panneaux fournit au dispatcher un enregistrement continu des conditions de la station en campagne.
On a exposé aans les paragraphes précédents, en même temps que le fonctionnement général des groupes de codage, les circuits et les fonctionnements de relais déterminant la longueur des deux codes de commande et de contrôle. On avait indiqué précédemment que, grâce à une caractéristique de l'équipement, ou pouvait terminer un code sur une impulsion paire
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que1eoDqueaen,eommençant¯parô la dixième lmpt,lgib7a.A, lai station' particulière représentée, c'est-à-dire à la station 234, les deux codes de commande et de contrôle se terminent sur la vingt-deuxième impulsion. Cependant, on a montré que les longueurs des codes de commande et de contrôle sont relativement indépendantes l'une de l'autre et que les connexions réglables du poste central et de la station déterminent la longueur des codes.
Ce sont uniquement les nombres des fonctions de commande et de contrôle de la station 234 qui ont exigé que les deux codes de cette station aient une longueur de vingt-deux impulsions. Comme on le montrera dans un instant, les codes de commande et de contrôle à une station peuvent contenir des nombres d'impulsions différents.
Pour illustrer cette caractéristique de l'invention permettant de terminer le code comme on le désire, on décrira maintenant plusieurs exemples de terminaison de code à différentes stations, dont les codes ont des longueurs différentes. Si l'on se réfère maintenant aux figures 3 et 4, on y voit des circuits servant à terminer le code pour plusieurs stations, dont les codes ont des longueurs différentes. Dans un but de clarté, les indicatifs d'appel sélectionnés sur le dessin sont 234, 267,
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235, 245s 256 et 278.
A l'exception des stations 234 et 235,1.eçCOdèssd8 Cammader3 de dond1e"ônt-étdem%nt-uBs/%e%ueunwùnffér'enleafl"ehsme 1rtl!!.tÍO:D:;O''lf''supposera que les- OJIg\1lEmrS- 1Sleâaoàea1 àomtl Ctéâ.oo.iqKé.èe dans le tableau suivant: Longueur des codes
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<tb>
<tb> Station <SEP> COMMANDE <SEP> CONTROLE
<tb> 234 <SEP> 22 <SEP> 22
<tb> 267 <SEP> 18 <SEP> 26
<tb> 235 <SEP> 16 <SEP> 16
<tb> 245 <SEP> 12 <SEP> 14
<tb> 256 <SEP> 20 <SEP> 18
<tb> 256
<tb> 278 <SEP> 16 <SEP> 24
<tb>
Les longueurs des codes à la station 234 sont les mêmes sur le tableau que celles indiquées précédemment à propos de cette station. On réalise ainsi une continuité entre l'exposé précédent de l'action de codage et les exemples de terminaison des différents codes.
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Les circuits du poste central nécessaires pour réaliser les ter- minaisons de code énumérées dans les paragraphes précédents ont été re- présentés sur la figure 3. On utilisera cette figure à la place de la par- tie supérieure de droite de la figure le. pendant l'exposé qui va suivre.
Les terminaisons aes différents fils représentées à la gauche de la figu- re 3 servant à raccorder cette figure au reste de la figure le,. On a re- présenté les contacts travail des relais S sélecteurs de station pour les différentes stations utilisées sur cette représentation. On n'a pas re- présenté les enroulements des relais, ni les circuits de commande de ceux-, ci. La commande et l'excitation de ces relais sont identiques à celles représentées et décrites précédemment pour le relais 234S; il n'est donc pas utile de les répéter ici.
Comme on l'a déjà expliqué, il est nécessaire, pour terminer le code de commande ou le poste de contrôle au poste central, d'eciter le celais OCS, de manière qu'il mette fin à l'action de codage. Ainsi, le contact travail b du relais 2545, quand il est fermé, établit une connexion en- tre les fils 85 et 80, en passant par le contact travail a du relais OMP, afin d'exciter le relais OCS sur la douzième impulsion et de terminer ainsi le code de commande transmis à cette station. Le contact travail du relais OMP dans ce circuit détermine qu'il s'agit d'un code de commande, et comme on l'a déjà indiqué, le contact travail du relais OCR, dans le circuit entre le fil 80 et l'enroulement de ce relais, empêche le relais OCS de s'exciter sur la quatrième impulsion du code.
De même, le contact travail c du relais 245S établit une connexion entre les fils 86 et 80, en passant par le contact repos a du relais OMP, pour exciter le relais OCS sur la quatorziène impulsion'd'un coda-de contrôle. Le contact repos du relais OMP dans ce circuit établit encore le fait que le poste central reçoit un code de contrôle, et le contact travail du relais OCR empêche le relais OCS de s'exciter sur la sixième impulsion du code, Cette action synchronise la remise à zéro du grou- pe de codage du poste central avec celle du groupe de codage de la station 245, et les deux groupes terminent leur action de codage pendant le code de contrôle sur la même impulsion, de la manière déjà exposée.
De même, le contact travail b du relais 235S établit une connexion directe'entre les fils 87 et 80. Ainsi, les codes de commande et de contrôle de cette station se terminent sur la seizième impulsion. Aucun contact du relais OMP n'est utile, puisque les deux codes se terminent sur la même impulsion. Le code de commande de la station 218 se termine aussi sur la seizième impulsion, mais puisque le code de contrôle est plus long dans ce cas, les connexions destinées à terminer ce code de commande s'étendent à partir du fil 87 par le contact travail b du relais 278S et le contact travail a du relais OMP jusqu'au fil 80.
Puisque les codes de commande et de contrôle des stations 234, 267 et 256, et le code de contrôle seulement pour la station 278, ont tous une longueur supérieure à la longueur normale correspondant à seize impulsions, il est nécessaire d'utiliser les relais de la chaîne de comptage d'extension pendant l'action de codage vers ces stations ou à partir de ces stations. L'excitation du relais OCS est donc commandée par l'intermédiaire des contacts de ces relais de la chaîne d'extension. Par exemple, dans le cas de la station 234, le courant d'excitation du relais OCS est commandé par le contact travail h du relais 17-21, comme on l'a indiqué plus haut à propos de l'action de codage au poste central. Le circuit se prolonge par le contact travail e du relais OCRA, le contact travail b du relais 234S, le contact travail du relais OMP et le fil 80.
Ce circuit provoque l'excitation du relais OCS sur la vingt-deuxième impulsion. Comme on le voit sur le dessin, un circuit analogue est utilisé pour terminer l'action de codage du code de contrôle, avec cette différence qu'on utilise le contact travail c du relais 234S et le contact repos
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a du relais OMP. On pourrait utiliser, si on le désire, une disposition des circuits analogue à celle utilisée pour la station 235; dans ce dernier cas, on n'utilise qu'un seul contact travail du relais S, puisque les deux codes se terminent sur la même impulsion; autrement dit, les contacts du relais OMP sont court-circuités par une connexion passant par un contact travail unique du relais S et aboutissant directement au fil 80.
Comme pour la station 256, le courant alimente le relais OCS pendant le code de commande en passant par le contact travail h du relais 19-23, le contact repos f du relais OCRA, le contact travail 12 du relais 256S, le contact travail !: du relais OMP et le fil 80. Il en résulte que le relais OCS s'excite sur la vingtième impulsion. Puisque ce relais établit alors immédiatement un circuit de maintien, l'excitation du relais OCRA pendant l'impulsion 20 ne produit par conséquent aucun effet sur le relais OCS.
A cette station, le code de contrôle est plus court que le code de commande, puisqu'il se termine sur la dix-huitième impulsion. Le circuit alimentant alors le relais OCS passe par le contact travail h du relais 17-21, le contact repos e du relais OCRA, le contact travail e du relais 256, le contact repos a du relais OMP et le fil 80. Ainsi, on voit que le code de contrôle peut être plus court que le code de commande transmis à une station, si les dispositifs de voie exigent plus de fonctions de commande que de fonctions de contrôle.
Pour la station 267, le code de commande se termine sur la dix-huitième impulsion, le circuit étant analogue à celui que l'on vient de décrire pour la terminaison du code de contrôle de la station 256, avec cette différence que le contact travail b du relais 267S et le contact travail a du relais OMP sont utilisés aans le circuit. Le code de contrôle de la station 278 exige vingt-quatre impulsions. Ici le circuit d'excitation du relais OCS passe par le contact travail h du relais 19-23, le contact travail f du relais OCRA, le contact repos 1: du relais 20, le contact travail c du relais 278S, le contact repos a du relais OMP et le fil 80. Le contact repos f du relais 20 est nécessaire dans ce circuit pour empêcher le relais OCS de s'exciter sur la vingtième impulsion.
En effet, sauf quand le contact repos f du celais 20 est ouvert, les contacts travail du relais 19-23 sont encore fermés pendant un temps suffisant pour exciter le relais OCS, après que le relais OCRA a été excité pendant la vingtième impulsion.
On a supposé que le code de contrôle de la station 267 avait une longueur supérieure à vingt-quatre impulsions, et qu'il exigeait vingt-six impulsions. Ainsi, il est alors nécessaire d'ajouter au poste central des relais de chaîne de comptage d'extension. On a indiqué précédemment que ces relais sont ajoutés d'une manière analogue à ceux déjà représentés sur la figure 1. Pour terminer le code de contrôle sur la vingt-sixième impulsion, le circuit normal d'excitation du relais OCS passe par le contact travail h d'un relais 25-29, le contact repos e d'un relais OCRB, le contact travail e du relais 267 S, le contact repos a du relais OMP et le fil 80.
Le relais 25-29 est le premier relais de la chaiae supplémentaire de comptage et d'extension, le relais OCRB servant à préparer des circuits afin de produire l'action de répétition du relais 25- 29 pour l'impulsion 29. Cependant, si aucun autre code du circuit de ligne particulier'considéré n'exigeait plus de vingt-huit impulsions ou plus de vingt-six impulsions comme indiqué ici, on pourrait éliminer le relais OCRB, puisqu'on n'aurait besoin d'aucune action de répétition de la deuxième chaîne de comptage ou chaîne d'extension. Le circuit d'excitation du relais OCS serait alors connecté directement du contact h du relais 25-29 au contact travail du relais S, cette connexion étant indiquée en trait pointillé sur la figure 3.
Si l'on considère maintenant la figure 4, on y voit un système composite de circuits représentant les connexions de terminaison de
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code aux différentes stations énumérées ci-dessus. Le aessin de la figu- re 4 est analogue à la partie supérieure de droite de la figure 2c. Les bornes représentées à la partie supérieure de gauche de la figure 4 servant à raccorder cette figure à la figure 2c. Les connexions nécessaires pour terminer les codes de contrôle sur l'impulsion appropriée sont in@i- quées par un pointillé épais entre le fil 200 d'une part et d'autre part les fils 201 à 204 ou les fils venant des différents contacts des relais CRA.
Les nombres de références associée aux différentes connexions représentées servent à désigner les stations auxquelles aboutissent les connexions, étant bien entendu que la figure 4 est un dessin composite de plusieurs stations et ne représente pas les circuits d'une seule station quelconque.
Comme on l'a expliqué précédemment, le relais CS est excité à une station de manière à ne terminer l'action de codage que sur un code contrôle. Il n'est pas nécessaire d'exciter le relais CS pendant le code de commande, puisque l'action de remise à zéro dans ce cas ne dépend pas de ce relais. Au contraire, le courant doit être fourni au fil 200 pendant un code de contrôle., de manière que le relais CS puisse s'exciter et produire ainsi l'action appropriée de remise à zéro à la station.
A la station 235 une connexion est réalisée entre les fils 204 et 200 pour permettre au relais CS de s'exciter sur la seizième impulsion et de terminer ainsi le code de contrôle. Bien que le code de commande se termine également sur la seizième impulsion à cette station, le relais CS n'est pas excité sur l'impulsion finale du code de commande à cause du contact travail h du relais M, qui est inclus dans le cireuit du relais CS comme on l'a indiqué précédemment. Puisque le relais M reste au repos pendant le code de commande, ce contact est ouvert pour couper le circuit d'excitation du relais CS. A la station en campagne 245,une connexion est rétablie entre les fils 203 et 200 pour provoquer l' excitation du relais CS sur la quatorzième impulsion et terminer ainsi le code de contrôle sur cette impulsion.
Le contact travail j déjà mentionné du relais CR, contact qui se trouve dans le circuit d'excitation du relais CS, empêche l'excitation de ce relais pendant la sixième impulsion. Il faut noter également que, si l'on désire donner au code de commande destiné à cette station 245 une longueur de seize impulsions, au lieu de douze impulsions comme on l'avait supposé, le contact travail 11 du relais M, contact se trouvant dans le circuit d'excitation du relais CS, permet la terminaison correcte dû code de contrôle et empêche en même temps l'action de codage de se terminer trop tôt pendant le code de commande.
On voit que le code de commande destiné à une station peut être plus long que le code de contrôle, si on le désire, même si les deux codes ont une longueur égale ou inférieure à seize impulsions.
A la station 256, le courant alimente le fil 200 pendant un code de contrôle;, en passant par le contact travail h du relais 1A-1 et le contact repos a du relais CRA-1, afin d'exciter le relais CS sur la dix-auitième impulsion. A la station 234, on désire exciter lelais CS sur la vingt-deuxième impulsion du code de contrôle. Le courant alimente ainsi le fil 200 en passant par le com@@nt travail h du relais lA-1 et le contact travail d du relais CRA-1, comme on l'a déjà expliqué à propos du code de contrôle complet.
A la station 278, le relais CS s'excite sur la vingt-quatrième impulsion, et le courant alimente le fil 200 et l'enrou- lement de ce relais en passant par le contact travail h du relais 3A-1, le contact travail 2 du relais CRA-1 et le contact repos e du relais 4A-1.
Le contact repos e du relais 4A-1 est compris dans ce circuit pour empêcher le relais CS d'être excité sur la vingtième impulsion, puisque le relais CRA-1 s'excite pendant cette impulsion, tandis que les contacts travail du relais 3A-1 sont encore fermés, comme on l'a expliqué dans le cas analogue du groupe de codage du poste central.
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On a supposé que le code de contrôle de la station 267 devait comporter nécessairement vingt-six impulsions. Il faut donc utiliser à cette station un deuxième groupe d'extension, le groupe N 2 représenté sur la figure 4. Le circuit d'excitation du relais CS sur la vingt-sixième impulsion passe par le contact travail h du relais lA-2, le contact re- pos à du relais CRA-2 et la connexion réglable aboutissant au fil 200 et par conséquent à l'enroulement du relais CS. Il est désirable que tous les groupes d'extension ajoutés aux stations soient identiques en ce qui concerne le câblage intérieur et les connexions extérieures.
Ainsi, même si le relais CRA-2 n'est jamais excité à cette station, il n'est pas possible de supprimer le contact de ce relais dans le circuit du relais CS à la station 267, comme on l'a fait au poste central, où les relais ne sont ajoutés que pour satisfaire les besoins de la chaîne de comptage d'extension.
On a donc montré que l'action de codage à une station quelcon- que peut être terminée sur une impulsion paire quelconque, comme on le désire, sans tenir compte de la longueur du code aux autres stations.
Les codes de commande et de contrôle à une station peuvent aussi avoir des longueurs différentes, comme on le désire, ces longueurs étant choisies en fonction de la nécessité de transmettre les fonctions de commande et les indications de contrôle, entre le poste central et la station en campagne. En utilisant un système de connexions réglables, il est possible d'utiliser des groupes de codage et des groupes d'extension identiques à toutes les stations. La longueur désirée du code est alors déterminée par l'installation appropriée de barres de jonction entre les différentes bornes prévues pour établir les différentes connexions réglables.
Au poste central, la longueur du code et la synchronisation entre le poste central et la station pendant un code de contrôle ne dépendent pas du groupe de codage du poste central, mais de relais et de connexions extérieures que l'on complète suivant les besoins pour réaliser le fonctionnement désiré et terminer les différents codes. On peut ainsi installer un système très souple de commande à distance, utilisant des éléments standard d'équipement, pour réaliser un fonctionnement désiré à chaque station.
On va expliquer maintenant comment l'installation est rétablie à l'état normal dans le cas d'un défaut de fonctionnement.
Un code de commande peut être terminé sur une impulsion impaire par suite d'un défaut, le relais 01T étant maintenu par exemple excité par l'intermédiaire au fil 68. Le relais OR est alors maintenu en position inverse,jusqu'à ce que les relais temporisés 01L, OLP, OLB et OLBP retombent, le relais 02L restant excité. Le relais OLBP fait alors retomber le relais OM et ouvre les circuits des relais de comptage et de sélection. La chute du relais OM, avec le relais OR en position inverse, permet au relais PC de s'exciter et celui-ci provoque l'excitation du relais PCP. La chute du relais CM supprime aussi l'excitation du relais 01T, qui retombe presque immédiatement.
A chaque station, le relais R reste au repos et les relais temporisés retombent dans le même ordre, le relais 2L restant excité. Le relais LBP ouvre les circuits des relais de comptage et de sélection pour empêcher la réception de continuer. La chute du relais 01T ferme le circuit de ligne, mais les relais R ne s'excitent pas parce que la polarité de ligne a été inversée par le relais PC.
Quand le relais PCP s'excite, le relais OR passe en position normale, grâce au circuit comprenant la borne 0,son enroulement inférieur, les contacts repos e des relais 01T et OM, les contacts travail f et b des relais PC et FGP respectivement, le contact repos 1 du relais OLBP, le contact travail! du relais 02L, le contact repos f du relais 01L et
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la borné N. Les relais temporisés du poste central sont ainsi excites de nouveau et le relais PC perd son excitation; ce dernier retombe avant que son circuit de maintien ne soit complété par l'excitation du relais
OLBP. La chute du relais PC supprime l'excitation du relais PCP.
Les re- 5 lais temporisés du poste central retombent alors dans l'ordre normal par suite de la suppression de l'excitation du relais 02L, le relais 01L é- tant le dernier à retomber.
Quand le relais PC retombe, il rétablit la polarité normale de la ligne, de sorte que tous les relais de ligne R reviennent simultané- ment à l'état normal, légèrement après le relais OR, en excitant de nou- veau leurs relais temporisés. Ceux-ci retombent alors à chaque station dans l'ordre normal, du fait que le rélais'2L n'est plus excité, le re- lais IL étant le dernier à retomber.
Si un code de commande se termine sur une impulsion paire avant l'impulsion finale désirée, du fait que le relais 01T a été défaillant pour s'exciter, le relais OR est maintenu à l'état normal et les relais temporisés retombent dans l'ordre normal, le relais OLBP faisant retom- ber les circuits des relais de comptage et de sélection, ainsi que le relais OM. Comme d'habitude, le relais 01L retombe le dernier. Les re- lais R de ligne de station restent excités et leurs relais à temps re- tombent dans l'ordre normal; comme à la fin d'un code complet, le relais
IL étant le dernier à retomber. Cette action est analogue à celle qui se produit quand on termine intentionnellement un code de commande sur une impulsion paire choisie, avec cette différence que le relais OCS ne s'excite pas.
Si un code de contrôle se termine sur une impulsion impaire, comme par exemple dans le cas où le relais 1T resterait excité par sui- te d'un défaut, le relais OR reste en position inverse jusqu'à ce que le relais OLBP retombe, le relais 02L restant excité. Le relais OR revient en position normale après la fermeture du contact repos! du relais OLBP, grâce au circuit indiqué précédemment et comprenant les contacts travail PC, PCP et 02L, et les contacts repos 1: des relais OLBP et 01L.
A la station de transmission, le relais R reste au repos, et les relais temporisés IL, LP, LB et LBP retombent. L'ouverture du con- tact travail !! du relais LB fait retomber le relais M, qui fait retom- ber à son tour le relais 1T. Il en résulte la suppression du shunt de ld- gne appliqué par le contact b du relais T, tandis que les contacts b et g du relais M inversent les connexions de ligne du relais R, de aorte que celui-ci reste au repos, puisque le relais PC du poste central est encore excité.
Ainsi, l'équipement se place dans le même état qu'aux au- tres stations, où le relais R et les relais temporisés restent au repos, avec le relais 2L excité,
Quand le relais OR est ramené à l'état normal, les relais temporisés du poste central sont excités, tandis que le relais PC perd son excitation et retombe avant que le relais OLBP ne s'excite. Les relais temporisés du poste central retombent ensuite dans l'ordre normal, le relais 01L étant le dernier à retomber. Quand le relais PC retombe, il rétablit la polarité normale de la ligne, de sorte que tous les relais de ligne R s'excitent simultanément en excitant de nouveau leurs relais temporisés. Ceux-ci retombent alors à choque station dans l'ordre normal, le relais IL étant le cernier à retomber.
Si un code de contrôle se termine sur une Impulsion paire autre que l'impulsion choisie, par suite de la défaillance du relais 1T qui ne s'excite pas, le relais OR reste à l'état normal jusqu'à la chutte des relais temporisés 02L, OLP, OLB et OLBP. La fermeture du contact repos f du relais OLBP complète un circuit destiné à faire passer le relais OR en position inverse ; ce circuit passe par la borne B, le contact
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travail d du relais PCP, les contacts repos! des relais 02L et OLBP, le contact travail b du relais PCP, le contact travail 1 du relais PC, les contacts repos e des relais OM et OT, l'enroulement inférieur du relais OR et la borne 0.
A la station de transmission, le relais R reste excité et les relais temporisés 2L, LP et LB retombent. Le relais LB fait retomber le relais M qui inverse les connexions du relais R. Celui-ci passe en position inverse . puisque la polarité de ligne est encore inversée, et il excite de nouveau les relais temporisés, qui retombent ensuite dans l'ordre 1L, LP, LE et LBP, l'équipement se trouvant dans le même état qu'aux autres stations,où le relais R et les relais temporisés restent au repos, avec le relais 2L excité.
Au poste centrale puisque le relais OR est passé en position inverse après la chute du relais OLBP, le circuit d'excitation du relais PC se ferme quand son circuit de maintien s'ouvre, de sorte que ce relais reste excité. Les relais temporisés du poste central sont excités de nouveau et retombent ensuite dans l'ordre 01L, OLP OLB et OLBP, le relais 02L restant excité. Le relais OR est ramené à sa position normale, quand le contact repos f du relais OLBP se ferme de nouveau par un circuit in- diqué précédemment qui comprend les contacts travail des relais PC, PCP et 02L, et les contacts repos des relais OLBP et 01L.
Quand le relais OR est revenu à sa position normale, les relais temporisés du poste central sont excités de nouveau et le relais PC perd son excitation, en retombant avant que le relais OLBP ne s'excite. Les relais temporisés du poste central retombent alors dans l'ordre normal, comme dans les exemples précédents. Le relais PC ramène la polarité de la ligne à la normale pour exciter les relais de ligne de station, les relais temporisés de station étant alors réexcités et libérés dans l'ordre normal, comme dans les exemples précédents.
On voit que dans tous les cas, quelles que soient leurs positions initiales les relais de ligne OR et R sont tous ramenés à la position normale sensiblement en même temps, de sorte que chacun d'eux fait retomber ses relais temporisés dans l'ordre normal de manière à placer tous les groupes de codage dans l'état approprié de réception, avant que le relais 01L ou l'un quelconque des relais 1L en retombe, en vue de permettre le début du code suivant. D'une manière générale, il y a des chances pour que le poste central transmette le code suivant, parce que le relais 01L retombe légèrement avant les relais IL.
On a déjà expliqué que, si un code de contrôle est interrompu par suite d'un défaut après que le relais ST de démarrage de station a été excité de nouveauté relais ST retómbe de nouveau par suite de la-chute du relais LB, avant que le relais S ne retombe lui-même. Il est clair par conséquent que chaque code de contrôle interrompu sera retransmis en totalité quand la ligne sera devenue de nouveau utilisable. Ceci n'est vrai d' un code de commande que dans le cas où l'interruption se produit avant la chute du relais ST de démarrage du poste central, chute qui se produit sur la huitième impulsion de l'indicatif d'appel, Autrement, il faut nécessairement actionner une deuxième fois le bouton de démarrage STB.
Il peut arriver aussi que le relais OR soit actionné par une ou plusieurs impulsions d'un courant étranger, ou par suite d'une ouverture ou d'un court-circuit temporaire sur la ligne quand le système se trouve dans son état normal de repos. Dans ce cas, la première inversion du relais OR excite le relais PC, en inversant la polarité de ligne et en faisant retomber les relais de ligne R pour empêcher l'amorçage d'un code par une station quelconque. Quand le trouble de fonctionnement est terminé, le système revient de lui-même à l'état normal, de la même ma- nière que dans le cas décrit ci-dessus de l'interruption d'un code de contrôle.
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On va décrire maintenant le moyen utilisé pour empêcher toute interférence et pour transmettre les codes à raison d'un seul à la fois Gans l'orare désirée lorsque deux ou plusieurs émetteurs ont des codes emmagasinés en vue de la transmission. L'inclusion des contacts repos b des relais IL et 2L dans le circuit d'excitation de chaque relais M, et dans le circuit similaire au relais OM, empêche l'amorçage d'un code, sauf dans le cas où la ligne est libre, comme on l'a déjà expliqué, mais il peut arriver facilement que le poste central et une ou plusieurs stations amorcent des codes sensiblement au même instant.
Si le relais OM s'excite, le code de commande l'emporte, puisque le contact repos b du relais eN ouvre le circuit au relais PC, et que l'impulsion longue engen- drée par le relais 01T maintient les relais de ligne R au repos pour exciter le relais récepteur SR à chaque station comme dans le code de commande déjà décrit. A une station quelconque, où le relais M a été excité pour commencer un code de contrôlece relais est remis au repos par 1' ouverture au contact repos fdu relais SR. En conséquence, tous les groupes de codage ae station se trouvent en état de recevoir le code de commanae sur la première impulsion, les codes de contrôle étant emmagasinés en vue d'une transmission ultérieure.
Dans le cas où les groupes de codage de deux ou plusieurs stations commencent des codes ae contrôle au même instant et placent par leur action combinée le groupe de codage au poste central en état de réception, les shunts appliqués à la ligne par le relais 1T qui est le plus proche du poste central règlent le fonctionnement des relais de ligne R aux stations plus éloignées en même temps qu'à la station considérée. Les relais 1T fonctionnent simultanément tant que les impulsions correspondantes des indicatifs d'appel respectifs ont le même caractère. Quand un relais 1T applique un shunt à la ligne pour engendrer une impulsion longue et impaire, il fonctionne par priorité sur un relais quelconque 1T qui retombe à une station plus éloignée pour laquelle l'indicatif exige une impulsion courte.
Quand le relais 1T de 1 station plus rapprochée s'excite pour appliquer un shunt à la ligne, en' terminant.une impulsion courte et paire, il fonctionne par priorité sur tout relais 1T quelconque qui est maintenu au repos par le relais 2T à une station plus éloignée, comme cela est nécessaire pour une impulsion longue et paire. Dans l'un et 1' autre cas, les relais R et 1T à la station plus éloignée occupent simultanément leurs positions de repos sur l'une des impulsions de l'indicatif d'appel, c'est-à-dire avant la sélection du relais local S.
Ceci interrompt le circuit temporaire de maintien du relais M, circuit qui comprend la borne B, le contact normal a du relais R, le contact repos d du relais 1T, le fil 179, le contact repos g du relais S, le fil 178, le contact travail e au relais LB, le contact repos f du relais SR, le con- tact travail a et l'enroulement du relais M, et enfin la borne N. Le relais M retombe par conséquent et inverse les connexions de ligne du relais R.
Puisque la ligne est alimentée maintenant en courant de polarité inverse, la chute du relais M rend le relais associé R de la station in-
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férieure insensible au reste du code, en faisant, ntumb13t> .ar..,isntmporisés L,-et 1.err1J!lais ëxc.ténù^arêiaxet d:cou,:tageE,-à6td6e a$a<tlejjxe doiat le cOdecesctremmagasné pou(/." 8tr.e tranomts 1 ultérieuremegtgne 13.0r&L VeCIUVenUe b:ne.l< .Ll.é"nr::> sera eev .!.J.1Jt'e.
En ce qui concerne l'action de la ligne, on voit par conséquent qu'une impulsion longue et impaire agit par priorité sur une impulsion courte et qu'une impulsion courte et paire agit par priorité sur une impulsion longue. Pour cette raison, il est désirable d'affecter les indicatifs d'appel à plusieurs stations dans un ordre géographique, de manière que chaque indicatif soit supérieur au point de vue priorité aux indicatifs des stations plus éloignées et soit au contraire inférieur aux indicatifs des stations plus rapprochées du poste central.
En ce qui concerne l'action de la ligne, l'ordre de priorité des indicatifs d'appel
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est indiqué par le tableau suivants aans lequel chaque indicatif est supérieur à ceux qui se trouvent en-dessous aans la même colonne et à tous, ceux qui se trouvent à sa aroite aans les autres colonnes.
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<tb>
<tb>
357 <SEP> 368 <SEP> 578 <SEP> 458 <SEP> 235 <SEP> 257 <SEP> 268
<tb> 358 <SEP> 345 <SEP> 567 <SEP> 456 <SEP> 237 <SEP> 258 <SEP> 245
<tb> 356 <SEP> 347 <SEP> 568 <SEP> 478 <SEP> 238 <SEP> 256 <SEP> 247
<tb> 378 <SEP> 348 <SEP> 678 <SEP> 467 <SEP> 236 <SEP> 278 <SEP> 248
<tb> 367 <SEP> 346 <SEP> 457 <SEP> 468 <SEP> 234 <SEP> 267 <SEP> 246
<tb>
Il faut noter qu'un ordre ae priorité différent prévaut quana les codes sont transmis de la même station, auquel cas une impulsion lon- gue a la priorité sur une impulsion courte. Par exemple, si tous les boutons de démarrage au poste central ont été actionnés en même temps, l'ineicatif 234 estle premier à être transmis et l'indicatif 678 est le dernier transmis.
Pour s'assurer une sécurité supplémentaire contre la transmission simultanée des codes de contrôle à partir de deux stations, dans le cas d'un défaut, on prévoit au poste central un circuit supplémentaire comprenant le relais XS d'arrêt et de synchronisation. Le relais XS sert à interrompre la transmission dans le cas où on reçoit un indicatif d'appel comprenant plus de trois chiffres. On peut supposer par exemple qu' une station transmet l'indicatif d'appel 235 et qu'une autre station transmet en même temps l'indicatif 245. Si ceci se produit, le relais sélecteur 234S est actionné sur la quatrième impulsion pour sélectionner un panneau qui n'appartient à aucune station, et le relais KSP est actionné sur l'impulsion suivante, la cinquième dans le cas présent, comme on l'a déjà expliqué.
Quand le relais KSP s'excite, ses contacts b et d transfèrent aes contacts d des relais de comptage au fil 57, les connexions des fils 63 et 64. Si la cinquième impulsion est longue, un circuit se forme, quand le relais 01L retombe,en passant par la borne B, le contact travail a du relais OLBP, le contact travail f du relais PCP, le contact repos d du relais 01L, le fil 63, le contact repos b du relais OCR, le contact travail b du relais KSP, le fil 57,l'enroulement du relais XS et la borne N. Le relais XS s'excite et complète un circuit de maintien passant par son contact travail a, le contact travail k du relais OLBP et la borne B. Le relais XS s'excite également sur la septième impulsion par le circuit défini plus haut si cette impulsion constitue le quatrième chiffre de l'indicatif reçu.
Le relais XS peut être excité de même sur la sizième impulsion par le circuit comprenant la borne B, le courant travail a du relais OLBP, le contact repos d du relais 02L, le fil 64, le contact repos d du relais OCR, le contact travail d du relais KSP et le fil 57. Sur la huitième impulsion, le relais OCR s'excite, en ouvrant les circuits indiqués ci-dessus, pour empêcher le relais XS de fonctionner pendant le deuxième cycle de fonctionnement des relais de comptage OLC.
Cependant, dans le cas où cette huitième impulsion est la quatrième impulsion longue d'un indicatif d'appel reçu., le relais OCR prépare, pour exciter le relais XS, un circuit passant par le fil 64, le contact travail d du relais OCR, le contact travail e du relais 08, le contact travail d du relais KSP, le fil 57,l'enroulement du relais XS et la borne N.
Il en résulte que, si le poste central reçoit un indicatif d' appel contenant plus de trois impulsions longues, le relais XS est excité sur la quatrième de ces impulsions longues reçues. Quand le relais XS s' excite.,, il complète un circuit pour exciter le relais 01T. Ce circuit passe par la borne B, le contact travail b du relais XS, le contact repos d du relais OM, le contact repos b du relais 02T, l'enroulement du relais 01T et la borne N. Le relais 01T ouvre le circuit de ligne par ses contacts repos b et à pour faire retomber les relais de ligne R aux stations
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de transmission si ces relais sont excités, et pour interrompre le code de contrôle.
A ce moment, suivant que la quatrième impulsion longue est reçue sur une impulsion paire ou impaire, l'action est analogue à la re- mise à zéro et à la synchronisation décrites précédemment, qui ont lieu quand un code de contrôle est interrompu par un défaut quelconque.
Il est clair, d'après ce qui précède, qu'aucune interférence ne se produit quand plusieurs relais ST de démarrage du poste central et des stations sont actionnés en même temps ou quand la ligne est occupée; il est clair également que les codes sont transmis dans ce cas à raison d'un seul à la fois dans un ordre conforme aux priorités relatives de leurs indicatifs d'appel respectifs.
L'installation conforme à l'invention prévoit aussi des dispo- sitions pour empêcher les stations ayant des indicatifs de priorité de monopoliser l'utilisation de la ligne dans des conditions de trafic in- tense, ou dans le cas où le relais ST de démarrage de station ne s'excite pas par suite d'un défaut à la fin d'un code. Ceci est réalisé en prévoyant un relais SS de séquence de station dans chaque groupe de codage de station. Le relais SS sert à empêcher l'amorçage d'un deuxième code par un groupe quelconque de codage de station qui a transmis un code, tant qu'un autre quelconque de codage de station a un code emmagasiné en vue d'une transmission ultérieure.
Si on considère la figure 2, on voit que le relais SS est excité pendant un code ae contrôle sur une impulsion représentant le troisième chiffre de L'indicatif d'appel. Le courant est fourni par la borne B, le contact travail f du relais 1L ou le contact travail f du relais 2L, le fil 165, le contact repos e du relais SR, le fil 169; le contact travail b du relais S, l'enroulement du relais SS et la borne N.
Il faut noter que pendant l'action de codage l'un ou l'autre des relais 1L et 2L est toujours excité de manière que du courant alimente continuellement ce circuit. Quana le relais S retombe pendant l'impulsion finale d'un code, le relais SS est maintenu excité par un circuit de maintien comprenant le contact repos b du relais S, son propre contact travail a, le fil 165, les contacts travail f des relais IL et 2L et la borne B. Ce circuit de maintien est ouvert par le relais 1L quand l'équipement revient à son état normal de repos à la fin d'un code.
Le relais SS est à chute retardée et son contact repos b maintient ouvert le circuit de démarrage pendant un intervalle de temps supplémentaire; pendant cet intervalle, une autre station peut commencer un code et maintenir ainsi le relais SS excité, puisque le relais 2L reste lui-même excité pendant l'action de codage à une autre station. Par conséquent, quand le relais SS a été excité, le groupe de codage de station est rendu incapable de commencer un deuxième code, tant que la ligne n'est pas libre pendant un temps plus long que l'intervalle de temps normal entre les codes successifs. Chaque groupe de codage de station, qui a un code emmagasiné et dans lequel 1 le relais SS n'a 'pas. été actionné,, peut accéder à la ligne après la chute du relais 1L à la fin d'un code.
En conséquence, chacun de ces groupes de codage transmet un seul code pendant lequel son relais SS devient excité. A la fin de cette série de codes, une période plus longue s'écoule pour permettre aux relais SS de retomber, après quoi les groupes station sont remis de nouveau en état de transmettre des codes succès,sifs.
Dans le cas où un code de commande est intercalé dans une suite de codes de contrôle, comme on l'a expliqué ci-dessus, dans le but de commander un dispositif particulier, et où le relais SS du groupe de codage de station commandant ce dispositif a été excité, ce relais SS est remis au repos par le fonctionnement du relais SR récepteur de station et du relais S sélecteur de station en réponse au code de commande. Autrement dit, quand le relais S, à la station choisie par le code de com-
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mande, s'excite et coupe le circuit de maintien du relais SS par son contact repos b, le circuit normal d'excitation du relais SS, qui était complété par le contact travail b du relais S, est maintenant ouvert par le contact repos e du relais SR, de sorte que le relais SS perd son excitation et retombe éventuellement avant la fin du code de commande.
Le groupe de codage de cette station est donc mis ainsi en état d'indiquer plus rapidement la condition dans laquelle se trouve le dispositif actionné.
Il est évident également que chaque relais SS sert aussi à empêcher l'amorçage continu de codes incomplets par un groupe d'emmagasinage de station., à la suite d'un défaut, si d'autres groupes ont des codes emmagasinés en vue de leur transmission. Ceci est vrai pourvu que le défaut ne soit pas de nature à empêcher l'excitation du relais SS, comme ce serait le cas par exemple si le code transmis par un groupe de codage de station ayant un indicatif supérieur ne progressait pas assez loin pour exciter le relais S à cette station.
Pour éviter cet inconvénient et d'autres conditions périodiques ae aémarrage, on prévoit un relais thermique de coupure COR disposé comme le montre la figure 2a. Le relais COR est excité;, toutes les fois qu'un code de contrôle est amorcé par le groupe de codage, depuis l'instant où le relais de démarrage ST retombe pour commencer le code jusqu'au moment où le code a été entièrement transmis. Tant que le relais SS n'est pas excité par le relais S sur l'impulsion de sélection de station, le relais COR est excité par le circuit comprenant la borne B, le contact inverse b du relais ST, le contact repos b du relais SS, le fil 147, le contact travail b du relais RP, le contact repos a et l'élément de chauffage du relais COR, et enfin la borne N.
Quand le relais M s'excite, il réalise une connexion passant par la borne B et son propre contact travail g pour exciter le relais COR jusqu'à la fin du code.
Le temps pendant lequel le relais COR est excité peut dépasser le temps nécessaire pour transmettre un code à partir du groupe ae codage associés même s'il n'existe aucun défaut, avec, entre des deux temps, une différence égale au temps nécessaire pour transmettre un code à partir de chaque groupe de codage ayant un indicatif d'appel supérieur. D'autre parts dans le cas d'un défaut empêchant le relais ST de s'exciter de nouveau, le relais COR s'excite à peu près continuellement. On rend le relais COR sensible sélectivement à un défaut en le réglant de manière à ouvrir son contact as après l'excitation du relais,pendant un intervalle de temps d'environ deux minutes l'ouverturp de ce contact coupant l'alimentation de son élément de chauffage ainsi que le circuit d'excitation du relais M.
Le contact a du relais COR est du type à déclic et reste ouvert pendant environ deux minutes ; quand il s'est refermé, si la borne B reste connectée au fil 147,il fonctionne d'une manière cyclique avec des périodes de fermeture d'une minute et des périodes d'ouverture de deux minutes approximativement. Le relais COR fonctionne donc de manière à empêcher l'émetteur défectueux d'accéder à la ligne pendant deux minutes environ pour chaque intervalle ae trois minutes tant que le défaut persiste.
L'installation conforme à l'invention comprend aussi un relais de défaut RPP, au moyen duquel un groupe quelconque de codage de station peut être facilement isolé de la ligne. Ceci est utile par exemple dans le cas d'un court-circuit se produisant dans les connexions de ligne, dans le cas d'un fonctionnement défectueux dù à un voltage anormalement faible de la batterie locale,ou encore pour terminer le fonctionnement cyclique au relais COR. Cette caractéristique a été décrite dans le brer vet américain N 2.376.569 du 22 Mai 1945. Le relais RPP est un relais à chute lente,qui est maintenu normalement excité par un relais répétiteur de maintien RP du relais de ligne R. Le relais RP est commandé conformément au fonctionnement codé au relais R, tant que le relais RPP reste
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excité.
Dans 1 fonctionnement courant du système, le relais R peut res- ter au repos pendant une durée maxima de six secondes environ, ce temps étant nécessaire pour transmettre un code de contrôle à trente-deux im- pulsions d'une station à une autre station. On fait retomber le relais
RPP assez lentement, pour coiffer cet intervalle de temps, en connectant à ses bornes la résistance-capacité de retard. L'énergie emmagasinée dans le condensateur C2 réalise une période de chute de 10 à 15 secondes, de sorte que le relais RPP ne retombe pas,à moins que les relais R et RP restent au repos pendant une durée anormale, comme ce serait le cas si un court-circuit se produisait par exemple entre les contacts travail et repos a du relais M.
Le relais RPP de chaque station peut être mis au repos à la main à partir du poste central en appuyant sur le bouton de déconnexion DB de la figure la,, pendant un temps approprié., égal par exemple à quinze se- condes. On excite ainsi le relais 01T par l'intermédiaire du contact re- pos g du relais OM et du contact repos b du relais 02T. Il en résulte que le circuit de ligne est ouvert par les contacts repos b et d du relais 01T, en faisant retomber successivement les relais R, RP etRPP. Quand le re- lais RPP retombe, son contact repos b court-circuite la résistance R3 en série avec le relais R. En même temps, le contact travail du relais RPP s'ouvre pour introduire une résistance similaire R5 dans le circuit du relais R, en un point adjacent aux fils de ligne y et Z.
Il en résulte que, si le système ne peut plus fonctionner par suite d'un court-circuit dans le groupe de codage., le défaut de ligne est supprimé par l'introduction a'une résistance relativement élevée en série avec le groupe, les résistances R3 et R5 ayant généralement en pratique une valeur de l'ordre de 10.000 ohms chacune. La partie de transmission du groupe de codage est ainsi isolée effectivement du système. En même temps, le circuit de démarrage comprenant le fil 147 est ouvert par le contact travail b du relais RP pour empêcher les refais COR et M de rester excités.
A chaque station où n'existe aucun défaut, le relais R s'excite en réponse à la libération du bouton de déconnexion DB, puisque l'effet de la chute du relais RPP, en ce qui concerne le relais R, est de remplacer tout simplement la résistance R3 par une résistance équivalente R5 dans son circuit. Cependant, les relais RP et RPP restent au repos après que le relais R s'est excité., le circuit de maintien du relais RP étant ouvert par le contact travail c du relais RPP et celui du relais RPP étant ouvert par le contact travail a au relais RP.
L'opérateur du poste central peut maintenant remettre le système en fonctionnement, tout en laissant un ou plusieurs groupes de codage ae station isolés, en transmettant successivement des codes de commande aux différents groupes de codage qu'il désire inclure dans l'installation remise en fonctionnement. Quand le relais sélecteur de station S est excité sur l'impulsion d'un code de commande, comme on l'a expliqué précédemment, une connexion passant par le contact travail e au relais G2R, le fil 176 et l'enroulement inférieur du relais RP, fournit un circuit d'excitation du relais RP. La fermeture du contact travail a du relais RP excite le relais RPP pour compléter le circuit de maintien du relais RP et pour remettre le groupe de codage en fonctionnement normal.
Il est évident qu'un code ae commande n'est pas reçu par une station où le relais R est court-circuité par exemple, et qu'une telle station reste par conséquent isolée.
Pour faciliter le rétablissement de l'installation comme on vient de l'expliquer, on prévoit au poste central un bouton-poussoir de rappel RCB (fig.lb), au moyen duquel l'opérateur peut envoyer un code spécial de rappel à une station quelconque sans actionner aucun dispositif de cette station. Ce code de rappel se termine après la transmission de la partie au code qui sert à sélectionner la station, c'est-à-dire sur la neuvième
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impulsion. Le code de rappel sert également à amorcer la transmission a' un code de contrôle à partir de la station sélectionnée et permet ainsi à 1'opérateur d'obtenir de nouvelles indications de contrôle sans produire aucun changement dans les conditions des dispositifs de la station.
Four amorcer un code de rappel, l'opérateur appuie sur le bouton de rappel RCB et aussi sur le bouton de démarrage STB au panneau de commande de la station à laquelle le code doit être envoyé ; il excite ainsi le relais ae démarrage correspondante tel que le relais 234ST. C'elui-ci excite à son tour le relais OM comme on l'a déjà expliqué, et il se ferme alors un circuit passant par la borne B, le contact travail! du relais OM, le fil 83, le contact maintenant fermé a au bouton-poussoir RCB, l'enroulement au relais RCL de maintien de rappel et la borne N. Le relais RCL s'excite, en complétant un circuit de maintien passant par son contact travail a, le fil 72, le contact travail e du relais OLBP et la borne B.
Le bouton-poussoir RCB peut alors être lâché et la transmission continue pendant huit impulsions, durant lesquelles le relais sélecteur 234S du poste central et le relais correspondant S de la station sélectionnée s'excitent comme dans le code de commande déjà décrit. Quand la neuvième impulsion est atteinte, le relais 01 ne s'excite pas, son deuxième circuit d'excitation étant ouvert par le contact repos b du relais RCL. En conséquence, le relais 01T est maintenu excité par le fil 68, jusqu'à la chute au relais OLBP au poste central et du relais LBP de la station sélectionnée.
A cette station, quand le relais LB retombe, le circuit de maintien au relais ST passant par le fil 183 est transféré de la borne B, près au contact travail c du relais LB, à la borne 241, et passe par le contact repos ±. du relais LB, le fil 182, le contact travail e du relais S,
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le fil -236 -et le cOl1tact...:travai:I ±. - dtr':reIais .SR.fü:iBq1Ïe le reh.1s. R::est. passé EU position inverse sur la neuvième impulsion, ce circuit de maintien est ouvert par la chute du relais LB, que la borne 241 soit ou ne soit pas connectée au contact normal a du relais R comme on l'a expliqué plus haut.
Puisque les deux relais SR et S sont excités, le relais SS est déjà retombée s'il était excité précédemment, et la chute du relais ST place par conséquent le groupe de codage de station en état de commencer un code de contrôle dès que la ligne sera libre de nouveau. On voit que, sur la neuvième impulsion du code de rappel:. le relais RCL est remis au repos par le relais OLBP et que l'installation se trouve alors dans le même état que dans le cas où un code de commande est interrompu sur une impulsion impaire par suite d'un défaut. Il en résulte que l'installation est rétablie dans son état normal par la même suite d'opérations que celle décrite précédemment, pour cette condition.
Dans la description précédente de la transmission d'un code de commande par l'installation conforme à l'invention, on a souligné le fait que tous les signaux, aiguilles et autres dispositifs d'un enclenchement, tel que celui représenté sur la figure 2d; peuvent être commandés à distance à partir d'un poste central en ne transmettant qu'un seul code n' exigeant qu'un seul indicatif de sélection de station.
De même, on a montré que les indications relatives à la position des signaux et des aiguilles, à l'occupation ou la non occupation des sections de voies, à l'état des autres dispositifs, peuvent être toutes transmises de la station au poste central pendant un seul code de contrôle, en n'utilisant seulement
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quytan seul indicatif d'appel et de sélection, pour être silr que les indi- cations sont affichées sur le groupe approprié des panneaux du poste cen- tral. Ces codes peuvent avoir une longueur quelconque désirée ou nécessaire pour transmettre les fonctions nécessaires. Les codes de commande et de contrôle pour une station quelconque peuvent également comporter des nombres différents d'impulsions.
Dans les installations généralement utilisées actuellement pour
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réaliser une telle commanae à distance, la longueur aes codes est fixée généralement à seize impulsions, à la fois pour le code de commande et le code de contrôle. Ainsi, pour faire fonctionner l'installation de la figure 2d, deux codes comportant chacun seize impulsions seraient néces- saires dans chaque direction. D'autre part, deux indicatifs d'appel et de sélection seraient indispensables pour sélectionner les différents grou- pes de dispositifs à commander par chaque code. Ceci réduit le nombre total des stations que peut commander un seul groupe de codage du poste central.
Du fait que certains des indicatifs d'appel disponibles ne peu- vent pas être combinés à une station sans prévoir un équipement supplé- mentaire considérable, la position géographique d'une station éloignée, telle que la station représentée, peut empêcher l'emploi économique des indicatifs qui doivent suivre normalement dans l'ordre de la séquence du système. Il en résulte encore de ce fait une nouvelle réduction du nom- bre des stations que l'on peut affecter à un groupe de codage du poste central.
Dans les systèmes anciens, dans lesquels tous les codes comprenaient le même nombre d'impulsions, l'action de synchronisation des remises à zéro du poste central et de la station, à la fin d'un code, était relativement facile et se réalisait principalement en maintenant dans tous les groupes de codage le même temps de chute pour les différents relais. Quand les différentes stations ont des longueurs de code différentes, le problème que pose l'arrêt de l'action de codage du poste central sur l'impulsion appropriée est plus difficile. Gomme on l'a montré, cette action est effectuée par l'utilisation nouvelle de connexions réglables permettant d'obtenir une sélection variable de l'impulsion sur laquelle doit s'arrêter l'action de codage, et aussi par l'emploi au poste central d'un relais qui différencie deux connexions réglables pour une seule station quelconque.
Ainsi, en intercalant dans chaque connexion réglable de cette station les contacts du relais sélecteur de station du poste central, on peut arrêter l'action de codage des groupes du poste central et de la station, en particulier pendant les codes de contrôle, sur la même impulsion du code, de sorte qu'il devient possible de synchroniser les actions de remise à zéro au poste central et à la station.
L'installation conforme à l'invention, même si on prévoit des impulsions supplémentaires dans le code de contrôle, n'exige pas un ou plusieurs groupes supplémentaires de relais intermédiaires d'enregistrement au poste central pour enregistrer les indications positives reçues avant leur livraison aux relais de contrôle. Le groupe unique de relais intermédiaires d'enregistrement est remis à zéro, au moyen d'une nouvelle disposition de circuits comprenant un seul relais, à la fin de chaque groupe de huit impulsions qui transmet les fonctions de contrôle et ce groupe de relais est utilisé de nouveau pendant le groupe suivant d'impulsions similaires.
L'installation conforme à l'invention présente par conséquent plusieurs avantages particuliers par rapport aux installations analogues utilisées actuellement. D'abord, les codes de commande et de contrôle peuvent avoir une longueur désirée quelconque nécessaire pour transmettre en un seul code toutes les fonctions de commande ou de contrôle correspondant à une station. Ceci permet naturellement de commander un plus grand nombre de stations au moyen d'un seul groupe de codage du poste central, puisqu'un seul indicatif d'appel de station est nécessaire pour chaque station. Tout en procurant ces avantages, l'invention permet en outre d'utiliser à une station un équipement supplémentaire moins important qu'avec les anciennes installations.
La synchronisation entre le poste central et les stations est maintenue, bien que les longueurs des codes puissent être différentes, grâce à des connexions réglables et à un relais de synchronisation. Avec tous ces avantages, les différents
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éléments d'équipement utilisés sont cependant maintenus identiques pour toutes les stations.
On a représenté et décrit ici un seul mode de réalisation de l' invention, mais il est bien entendu qu'on peut apporter différentes modifications à l'installation décrite sans éloigner pour cela de l'esprit de l'invention et sans sortir de son domaine.
REVENDICATIONS
1 ) Installation de commande à distance, en particulier pour commander le trafic des chemins de fer, caractérisée par le fait qu'elle comprend un poste central et plusieurs stations connectés par un circuit de ligne, le poste central et chaque station étant équipés d'émetteursrécepteurs de code pour transmettre et recevoir des codes sélectifs entre le poste central et une station particulière quelconque, chaque code comprenant une première partie composée de plusieurs impulsions formant un indicatif d'appel distinctif pour sélectionner une station particulière, et une deuxième partie formée de plusieurs impulsions pour commander certains dispositifs de la station considérée ou pour indiquer au poste central l'état de ces dispositifs,
la deuxième partie d'un code comportant un nombre d'impulsions différent à chaque station et des nombres différents d'impulsions pour le code de commande et le code de contrôle de la station particulière considérée ; chaque émetteur-récepteur comprenant un maître-relais qui occupe une première position quand le groupe émetteurrécepteur exécute une émission et une deuxième position quand ce groupe effectue une réception, une chaîne de relais de comptage pour produire les impulsions, et un relais d'arrêt du ocde qui, quand il est excité, arrête l'action de codage de la chaîne de relais de comptage ;
le poste central comprenant également un relais sélecteur pour chaque station, ce relais sélecteur étant actionné pendant la première partie des codes entre le poste central et la station particulière considérée, un moyen pour synchroniser l'arrêt de l'action de codage de l'émetteur-récepteur du poste central, à la fin d'un code, avec l'arrêt de l'action similaire de codage de l'émetteur-récepteur de ladite station, quelle que soit la longueur de la deuxième partie du code;
ledit moyen comprenant un circuit, en parallèle avec le circuit de commande d'un relais particulier de ladite chaîne de comptage qui correspond à l'impulsion finale désirée, ce circuit du moyen de synchronisation comprenant un contact en position commandée d'un autre relais de ladite chaîne de comptage, en avance d'un rang sur ledit relais particulier, un contact en position commandée dudit relais sélecteur pour ladite station particulière, un contact en première ou seconde position du maître-relais dudit émetteur-récepteur du poste central suivant que le code est un cade,de commande ou de contrôle, et l'enroulement dudit relais d'arrêt de code audit émetteur récepteur du poste central,
grâce à quoi ledit relais d'arrêt de code au poste central est excité pendant l'impulsion finale d'un code quelconque de ladite station particulière et l'action de codage du poste central cesse en même temps que celle de la station.