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BRULEUR A MAZOUT
La présente invention est relative à un brûleur à mazout comprenant une chambre de vaporisation dans laquelle pénètrent du mazout à vaporiser et une partie de l'air nécessaire à la combustion, dénommée "air primaire", ainsi qu'une chambre de combustion située au-dessus de la chambre de vaporisation et dans laquelle le reste de l'air nécessaire à la combustion, dénommé "air secondaire", pénètre par de nombreux trous ménagés dans sa paroi extérieure.
On connaît des brûleurs de ce genre dans lesquels la chambre de vaporisation recevant le mazout et une partie de l'air nécessaire à la combustion est constituée par une cuve surmontée d'une coiffe perforée à travers laquelle le reste de l'air comburant passe par de nombreux petits orifices disposés en lignes obliques par rapport à l'axe du brûleur.
, Dans ces brûleurs, une grande partie de la chaleur nécessaire à la vaporisation du mazout est fournie à celui-ci par rayonnement direct à partir de la flamme développée dans la chambre de combustion limitée par la coiffe. Il en résulte une grande variation de la quantité de chaleur transmise au mazout à vaporiser lorsque les brûleurs marchent au ralenti ou à pleine charge. Par conséquent, si ces brûleurs sont bien réglés pour assurer une vaporisation convenable à pleine charge, ils ne le sont pas pour la marche au ralenti.
La présente invention a comme objet un brûleur dans lequel la quantité de chaleur nécessaire à la vaporisation du mazout à brûler est toujours fournie à celui-ci, quel que soit le régime auquel le brûleur fonction- ne depuis sont régime de ralenti jusqu'à son régime de pleine charge.
A cet effet, dans le brûleur suivant l'invention la chambre de combustion est séparée de la chambre de vaporisation par une paroi dans laquelle sont ménagés, au voisinage de la paroi extérieure susdite, une série annulaire d'orifices pour le passage du mélange de vapour de mazout et d'air
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primaire sortant de la chambre de vaporisation. En outre, la section de ces orifices est suffisamment petite pour empêcher la propagation de la combustion de la chambre de combustion dans la chambre de vaporisation pendant le fonctionnement au ralenti.
Enfin, la paroi de la chambre de vaporisation sur laquelle le mazout s'écoule, dénommée "paroi de vaporisation" est chauffée par conduction de la chaleur à travers une liaison métallique établie entre elle et la paroi qui sépare la chambre de combustion de la chambre de vaporisation afin d'assurer presqu'exclusivement par ce moyen la vaporisation du mazout.
En d'autres termes, la chaleur nécessaire à la vaporisation est transmise au mazout presqu'exclusivement par conduction à travers la paroi de séparation des deux chambres susdites qui est en contact direct avec la paroi de la chambre de vaporisation. En effet, la paroi de séparation susdite n'est pas capable de rayonner une quantité appréciable de chaleur vers le mazout à vaporiser comme le feraient les flammes dans la chambre de combustion si cette paroi ne formait pas écran entre elles et le mazout à vaporiser.
Par suite de la faible section des orifices susdits, la paroi de séparation susdite joue un rôle analogue à la toile d'une lampe de mine.
D'autre part, pendant le fonctionnement du brûleur au ralenti, la température du mélange de vapeurs de mazout et d'air primaire qui se trouve dans la chambre de vaporisation est inférieure à la température d'inflammation spontanée, à cause de la masse d'air froid relativement importante qui pénètre dans cette chambre.
Ceci permet l'obtention d'un régime de ralenti relativement bas et évite la formation d'une flamme fumeuse par combustion incomplète du mazout se trouvant dans la chambre de vaporisation en présence d'une quantité insuffisante d'air.
Dans une forme d'exécution avantageuse permettant d'enlever facilement les dépôts solides qui pourraient se former sur la paroi de vaporisation après un emploi très long, la paroi de séparation entre la chambre de combustion et la chambre de vaporisation comprend un couvercle pour cette dernière chambre maintenu en place de manière étanche.
Afin de provoquer une rapide combustion complète des vapeurs de mazout à partir du moment où le mélange de ces vapeurs et d'air primaire re- çoit de l'air secondaire par les trous ménagés dans la paroi extérieure de la chambre de combustion et de faciliter en même temps la transmission à la paroi de vaporisation, de la chaleur nécessaire à la vaporisation du mazout, par conduction à partir de la paroi de séparation susdite, on prévoit de donner à cette paroi une forme telle qu'elle s'écarte progressivement de la paroi extérieure susdite sur la hauteur de la partie de cette dernière paroi où sont ménagés les trous pour le passage de l'air secondaire,
de laisser la partie de la paroi extérieure de la chambre de combustion qui se trouve au-dessus des orifices pour le passage du mélange de capeur de mazout et d'air primaire exempte de trous pour le passage de l'air secondaire, sur une hauteur égale à au moins une fois la distance entre deux trous adjacents mesurée parallèlement à l'axe du brûleur.
Une autre particularité intéressante du brûleur suivant l'invention qui contribue à l'obtention de courtes flammes bleues très chaudes consiste en ce que la distance entre les bords des trous pour l'arrivée d'air secondaire qui, de manière connue en soi, 'sont disposés en colonnes adjcen- tes dans la paroi extérieure de la chambre de combustion, est au minimum égale au diamètre des trous et au maximum égale à deux fois ce diamètre.
La distance minimum entre les bords des trous de deux colonnes adjacentes a comme conséquence d'éviter un refroidissement de la flamme par excès d'air tandis que la distance maximum a comme effet de permettre l'arrivée d'une quantité suffisante d'air pour avoir rapidement une combus-
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tion complète, ce qui contribue également à l'obtention d'une courte flamme très chaude.
En choisissant la distance entre les colonnes de trous de la fa- çon qui vient d'être indiquée, on évite que de longues flammes prennent nais- sance aux trous inférieurs et qu'il n'y ait plus de flammes qui prennent naissance aux trous supérieurs.
D'autres particularités et détails de l'invention apparaîtront au cours de la description des dessins annexés au présent mémoire, qui re- présentent schématiquement, et à titre d'exemple seulement, une forme d'exé- cution du brûleur à mazout suivant l'invention.
La figure 1 est une coupe verticale selon la ligne I-I de la fi- gure 2 dans un brûleur suivant l'invention.
La figure 2 est une vue en plan après coupe horizontale suivant la ligne brisée II-II de la figure 1.
Dans ces deux figures, les mêmes notations de références désignent des éléments identiques.
Le brûleur à mazout représenté aux dessins comprend une chambre de vaporisation 2 dans laquelle du mazout est amené en même temps que de l'air par une conduite 3. Cet air constitue une partie seulement de l'air néces- saire à -la combustion des vapeurs de mazout. Il est dénommé "air primaire".
Au-dessus de la chambre de vaporisation 2, se trouve une chambre de combustion 4. Celle-ci est séparée de la chambre de vaporisation 2 par une paroi 5. Le complément d'air nécessaire à la combustion pénètre dans la chambre de combustion 4 par de nombreux petits trous 6 ménagés dans la paroi extérieure 7 de cette chambre. Ces trous sont disposés en colonnes verticales, à égale distance les uns des autres dans chaque colonne, les trous dans une colonne étant à mi-hauteur entre les trous des colonnqs adjacentes.
Pour simplifier le dessin, on n'a représenté à la figure 1 que les trous 6 à travers lesquels passe la coupe verticale qui y est représenta. L'air traversant les trous 6 est dénommé "air secondaire".
Dans la paroi de séparation 7 entre les chambres 2 et 4, sont ménagés, au voisinage de la paroi extérieure 7, une série d'orifices 8 pour le passage du mélange de vapeur de mazout et d'air primaire qui s'élève à partir de la chambre de vaporisation 2. Ces orifices ont une section suffisamment faible pour empêcher la propagation de la flamme de la chambre de combustion 4 dans la chambre de vaporisation 2 pendant que le brûleur fonctionne au ralenti. Seuls les deux trous 8 par lesquels passe la coupe représentée à la figure 1 ont été représentés sur cette figure. Aucun trou 8 n'est dessiné à la figure 2.
En s'écoulant de la conduite 3, le mazout tombe sur le fond 9 de la chambre 2. Ce fond est dénommé ci-après "paroi de vaporisation". Il est légèrement conceave vers le haut et forme une petite cuvette. La concavité de celle-ci évite que, dans le cas où l'appareil ne serait pas placé exactement de niveau, le mazout s'écoule vers la périphérie.
Cette paroi de vaporisation 9 est chauffée par conduction de la chaleur à partir de la paroi de séparation 5, à travers une liaison métallique direqte établie entre elle et la paroi 5. Ces deux parois constituent deux parties d'une seule pièce.
Une liaison métallique de ce genre permet aisément de transmettre, presqu'exclusivement par conduction, la chaleur nécessaire à la vaporisation du mazout retenu dans la cuvette 9.
Par le fait que ,;Le mazout et l'air primaire arrivent dans la chambre de vaporisation par une conduite commune 3, celle-ci est refroidie par l'air primaire, ce qui empêche la formation de dépôts provenant du mazout à la sortie de cette conduite.
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Dans le même but, on a prévu, à l'extrémité de la conduite 3 située dans la chambre de vaporisation 2, un biseau 10 dont le bout 11 est à la partie inférieure de cette conduite.
Les dépôts qui se forment parfois sur la cuvette 9 après un long usage de l'appareil peuvent être supprimés aisément après enlèvement d'un couvercle 12 que comprend la paroi de séparation 5. Ce couvercle est maintenu en place de manière étanche par vissage. A cet effet, il a avantageusement une forme circulaire et présente une tige filetée 13 suivant son axe.
Cette tige est vissée dans une douille taraudée 14 portée par une traverse 15 solidaire de la partie de la paroi 5 contre laquelle le couvercle 12 est appliqué. Deux trous 16 sont ménagés dans le couvercle 12 pour recevoir une clef à broches permettant d'effectuer aisément le vissage à fond du couvercle et son dévissage.
Etant donné le moyen utilisé pour transmettre au mazout la chaleur nécessaire à sa vaporisation, il est important que la chambre de vaporisation 2 ne puisse pas se refroidir librement dans l'atmosphère. La paroi de cette chambre est entourée d'une couche de matière calorifuge 17 qui est maintenue en place par une-enveloppe extérieure 18.
La conduite 3 servant à amener le mazout et l'air primaire dans la chambre de vaporisation pénètre avec jeu dans cette chambre. Elle présente un collier 19 qui est appliqué de manière étanche contre la paroi latérale de la chambre 2 au moyen d'un manchon 20 vissé dans une tubulure 21 dont est pourvue cette paroi. Le diamètre de ce manchon 20 est plus grand que le diamètre extérieur de la conduite 3 de sorte qu'une couronne d'air subsiste entre ces deux pièces, ce qui contribue au refroidissement de la conduite, favorable à l'absence de dépôt.
Lorsqu'on veut allumer le brûleur, il faut d'abord chauffer la paroi de vaporisation 9 par des moyens extérieurs puisque cette paroi ne peut pas encore recevoir de la chaleur provenant de la paroi de séparation 5.
Dans la forme d'exécution représentée, la paroi de vaporisation 9 formant cuvette porte à l'extérieur une résistance électrique 22 que l'on alimente pendant le temps nécessaire à la mise en marche du brûleur.
Lorsque la paroi de vaporisation 9 a été chauffée un certain temps par la résistance 22, le mazout est admis par la conduite 3 et se vaporise instantanément en tombant sur la paroi 9. Le mélange de vapeur de mazout et d'air primaire qui pénètre dans la chambre de combustion 4 par les orifices 8 peut être enflammé dans cette chambre, par exemple à l'aide d'un filament 23 porté à l'incandescence et alimenté à partir de la même source de courant que celle qui alimente la résistance électrique 22, par la fermeture momentanée d'un interrupteur. Le courant alimentant cette résistance électrique est encore maintenu un certain temps jusqu'à ce que la paroi de vaporisation 9 reçoive, à partir de la paroi de séparation 5, suffisamment de calories pour vaporiser le mazout tombant sur cette paroi.
Après cela on peut couper le courant servant à l'alimentation de la résistance 22.
La distance de la paroi de séparation 5 à la paroi extérieure 7 de la chambre de combustion 4 augmente progressivement sur la hauteur de la partie de cette paroi où sont ménagés les trous 6 pour le passage de l'air secondaire. Cette paroi est exempte de trous sur une hauteur qui est à mesurer à partir des orifices 8 pour le passage du mélange de vapeur de mazout et d'air primaire et qui est égale à au moins une fois la distance entre deux trous 6 adjacents mesurée parallèlement à l'axe du brûleur.
La partie de la paroi 5 qui s'étend sur la hauteur de la partie de la paroi 7 dépourvue detrous 6 s'écarte légèrement de celle-ci vers le haut. En outre,un anneau 24 est disposé au fond de la chambre 4, à l'extérieur de la paroi 5. La face supérieure 2 de cet anneau fait dévier progressivement vers le haut le mélange sortant des orifices. Grâce à cette
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disposition, on évite à la sortie de ces orifices, la formation de tourbil- lons qui pourraient provoquer, par entraînement d'air secondaire vers le bas, l'allumage du mélange sortant de ces orifices en-dessous de la partie où sont ménagés les trous 6. En outre,les jets sortant des orifices 8 peuvent s'é- panouir librement avant de recevoir de l'air secondaire.
Ceci contribue gran- dement à faciliter la combustion complète et rapide des vapeurs de mazout.
Les colonnes de trous 6 sont écartées l'une de l'autre de façon que la distance entre les bords voisins des trous de deux colonnes adjacentes soit au minimum égale au diamètre de ces trous. Cette distance ne peut cependant pas indifféremment être très élevée. Il convient qu'elle soit au maximum égale à deux fois le diamètre des trous 6 afin que la combustion complète soit rapide.
La surface extérieure 26 de la paroi de la séparation 5 susdite dont la distance à la partie de paroi extérieure 7 dans laquelle sont ménagés les trous 6 augmente, est une portion de la surface d'un tore dont l'axe est confondu avec celui du brûleur. Dans le cas du brûleur suivant la figure 1, le cercle qui, par sa révolution autour de l'axe du brûleur, engendre le tore, a été représenté en trait mixte et est désigné par 27.
Pour permettre un démontage aisé du brûleur en cas de nécessité, on a prévu de disposer la paroi 7 de la chambre de combustion entre un récupérateur 28 connu en soi, et la chambre de vaporisation 2. Cette paroi 7 appuie, en haut, contre un rebord 29 de ce récupérateur et, en bas, contre un rebord annulaire 30 qui est solidaire de la paroi de séparation 5 et de la paroi'latérale de la chambre de vaporisation 2. Elle est repliée vers l'intérieur et est serrée, par exemple, par des vis entre la face supérieure du rebord 30 et la face intérieure de l'anneau 24. Le rebord '30 appuie par sa face inférieure contre l'enveloppe 18 qui est portée par une traverse 31.
Celle-ci repose, par l'intermédiaire de ressorts 32, sur des écrous à papillon 33 engagés sur des tiges filetées 34 dont une est articulée au récupérateur 28, en 35 et, l'autre, est montée rigidement sur ce récupérateur. Le montage rigide de cette tige filetée facilite la remise en place de la traverse 31.
Les deux tiges filetées 34 sont engagées dans des fentes 36 ménagées dans des oreilles 37 solidaires de l'enveloppe 18.
Il est évident que l'invention n'est pas exclusivement limitée à la forme d'exécution représentée et que bien des modification peuvent être apportées dans la forme, la disposition et la constitution de certains des éléments intervenant dans sa réalisation, à condition que ces modifications -,,ne soient pas en contradiction avec l'objet de chacune des revendications suivantes.
REVENDICATIONS.
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OIL BURNER
The present invention relates to an oil burner comprising a vaporization chamber into which enter the fuel oil to be vaporized and a part of the air necessary for combustion, called “primary air”, as well as a combustion chamber located at the- above the vaporization chamber and into which the rest of the air necessary for combustion, called "secondary air", enters through numerous holes made in its outer wall.
Burners of this type are known in which the vaporization chamber receiving the fuel oil and part of the air required for combustion is constituted by a vessel surmounted by a perforated cap through which the rest of the combustion air passes through. many small orifices arranged in oblique lines with respect to the axis of the burner.
In these burners, a large part of the heat necessary for the vaporization of the fuel oil is supplied to the latter by direct radiation from the flame developed in the combustion chamber limited by the cover. This results in a large variation in the amount of heat transmitted to the fuel oil to be vaporized when the burners are operating at idle or at full load. Therefore, while these burners are properly adjusted to ensure proper vaporization at full load, they are not for idling.
The object of the present invention is a burner in which the quantity of heat necessary for the vaporization of the fuel oil to be burned is always supplied to the latter, regardless of the speed at which the burner operates from its idle speed to its idle speed. full load speed.
For this purpose, in the burner according to the invention the combustion chamber is separated from the vaporization chamber by a wall in which are formed, in the vicinity of the aforesaid outer wall, an annular series of orifices for the passage of the mixture of oil and air vapor
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primary coming out of the vaporization chamber. In addition, the cross section of these orifices is small enough to prevent the propagation of combustion from the combustion chamber into the vaporization chamber during idle operation.
Finally, the wall of the vaporization chamber over which the fuel oil flows, called "vaporization wall" is heated by conduction of heat through a metal connection established between it and the wall which separates the combustion chamber from the chamber. vaporization in order to ensure almost exclusively by this means the vaporization of fuel oil.
In other words, the heat necessary for vaporization is transmitted to the fuel oil almost exclusively by conduction through the partition wall of the aforementioned two chambers which is in direct contact with the wall of the vaporization chamber. Indeed, the aforesaid partition wall is not capable of radiating an appreciable quantity of heat towards the fuel oil to be vaporized as would the flames in the combustion chamber if this wall did not form a screen between them and the fuel oil to be vaporized.
As a result of the small section of the aforementioned orifices, the aforesaid partition wall plays a role analogous to the canvas of a mine lamp.
On the other hand, during the operation of the burner at idle speed, the temperature of the mixture of oil vapors and primary air which is in the vaporization chamber is lower than the self-ignition temperature, because of the mass of relatively large cold air entering this chamber.
This allows a relatively low idling speed to be obtained and prevents the formation of a smoky flame by incomplete combustion of the fuel oil in the vaporization chamber in the presence of an insufficient quantity of air.
In an advantageous embodiment making it possible to easily remove the solid deposits which could form on the vaporization wall after a very long use, the partition wall between the combustion chamber and the vaporization chamber comprises a cover for the latter. chamber held in place in a sealed manner.
In order to bring about a rapid complete combustion of the fuel oil vapors from the moment when the mixture of these vapors and the primary air receives secondary air through the holes made in the outer wall of the combustion chamber and to facilitate at the same time the transmission to the vaporization wall, of the heat necessary for the vaporization of the fuel oil, by conduction from the aforesaid partition wall, provision is made to give this wall a shape such that it gradually deviates from the aforesaid outer wall over the height of the part of the latter wall where the holes are made for the passage of secondary air,
to leave the part of the outer wall of the combustion chamber which is located above the openings for the passage of the mixture of oil trap and primary air free of holes for the passage of secondary air, over a height equal to at least once the distance between two adjacent holes measured parallel to the axis of the burner.
Another interesting feature of the burner according to the invention which contributes to obtaining short, very hot blue flames is that the distance between the edges of the holes for the arrival of secondary air which, in a manner known per se, ' are arranged in adjacent columns in the outer wall of the combustion chamber, is at least equal to the diameter of the holes and at most equal to twice this diameter.
The minimum distance between the edges of the holes of two adjacent columns has the effect of avoiding cooling of the flame by excess air while the maximum distance has the effect of allowing the arrival of a sufficient quantity of air to quickly have a combus-
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complete reaction, which also contributes to obtaining a short, very hot flame.
By choosing the distance between the columns of holes in the manner just indicated, one avoids that long flames are born in the lower holes and that there are no more flames that arise in the holes. superiors.
Other features and details of the invention will become apparent from the description of the drawings appended hereto, which represent schematically, and by way of example only, an embodiment of the oil burner according to FIG. 'invention.
Figure 1 is a vertical section along the line I-I of Figure 2 in a burner according to the invention.
Figure 2 is a plan view after horizontal section along the broken line II-II of Figure 1.
In these two figures, the same reference notations designate identical elements.
The oil burner shown in the drawings comprises a vaporization chamber 2 into which oil is supplied at the same time as air through a pipe 3. This air constitutes only a part of the air necessary for the combustion of the gas. fuel oil vapors. It is called "primary air".
Above the vaporization chamber 2, there is a combustion chamber 4. This is separated from the vaporization chamber 2 by a wall 5. The additional air required for combustion enters the combustion chamber 4 by numerous small holes 6 made in the outer wall 7 of this chamber. These holes are arranged in vertical columns, equidistant from each other in each column, the holes in a column being mid-height between the holes of the adjacent columns.
To simplify the drawing, only the holes 6 have been shown in FIG. 1 through which the vertical section which is represented therein passes. The air passing through the holes 6 is called “secondary air”.
In the partition wall 7 between the chambers 2 and 4, are formed, in the vicinity of the outer wall 7, a series of orifices 8 for the passage of the mixture of oil vapor and primary air which rises from of the vaporization chamber 2. These orifices have a section small enough to prevent the propagation of the flame from the combustion chamber 4 into the vaporization chamber 2 while the burner is operating at idle. Only the two holes 8 through which the section shown in FIG. 1 passes have been shown in this figure. No 8 hole is drawn in Figure 2.
As it flows from line 3, the fuel oil falls on the bottom 9 of the chamber 2. This bottom is hereinafter referred to as "vaporization wall". It is slightly conceave upwards and forms a small bowl. The concavity of this prevents that, in the event that the appliance is not placed exactly level, the fuel oil flows towards the periphery.
This vaporization wall 9 is heated by conduction of heat from the partition wall 5, through a direct metal connection established between it and the wall 5. These two walls constitute two parts in one piece.
A metal connection of this type easily makes it possible to transmit, almost exclusively by conduction, the heat necessary for the vaporization of the fuel oil retained in the bowl 9.
By the fact that,; The fuel oil and the primary air arrive in the vaporization chamber via a common pipe 3, the latter is cooled by the primary air, which prevents the formation of deposits from the fuel oil at the outlet of this conduct.
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For the same purpose, a bevel 10 is provided at the end of the pipe 3 located in the vaporization chamber 2, the end of which 11 is at the lower part of this pipe.
The deposits which sometimes form on the bowl 9 after long use of the apparatus can be easily removed after removing a cover 12 which comprises the partition wall 5. This cover is held in place in a sealed manner by screwing. To this end, it advantageously has a circular shape and has a threaded rod 13 along its axis.
This rod is screwed into a threaded sleeve 14 carried by a cross member 15 integral with the part of the wall 5 against which the cover 12 is applied. Two holes 16 are made in the cover 12 to receive a key with pins making it easy to screw the cover down and unscrew it.
Given the means used to transmit to the fuel oil the heat necessary for its vaporization, it is important that the vaporization chamber 2 cannot cool freely in the atmosphere. The wall of this chamber is surrounded by a layer of heat-insulating material 17 which is held in place by an outer casing 18.
Line 3 serving to bring the fuel oil and the primary air into the vaporization chamber enters with clearance into this chamber. It has a collar 19 which is applied in a sealed manner against the side wall of the chamber 2 by means of a sleeve 20 screwed into a tube 21 with which this wall is provided. The diameter of this sleeve 20 is greater than the outer diameter of the pipe 3 so that a ring of air remains between these two parts, which contributes to the cooling of the pipe, favorable to the absence of deposit.
When you want to light the burner, you must first heat the vaporization wall 9 by external means since this wall cannot yet receive heat from the separation wall 5.
In the embodiment shown, the vaporization wall 9 forming a bowl carries on the outside an electrical resistance 22 which is supplied for the time necessary for starting the burner.
When the vaporization wall 9 has been heated for a certain time by the resistance 22, the fuel oil is admitted through the pipe 3 and vaporizes instantly by falling on the wall 9. The mixture of fuel oil vapor and primary air which enters the chamber. the combustion chamber 4 through the orifices 8 can be ignited in this chamber, for example by means of a filament 23 brought to incandescence and supplied from the same current source as that which supplies the electrical resistance 22 , by momentary closing of a switch. The current supplying this electrical resistance is still maintained for a certain time until the vaporization wall 9 receives, from the separation wall 5, sufficient calories to vaporize the fuel oil falling on this wall.
After that we can cut off the current used to supply resistor 22.
The distance from the partition wall 5 to the outer wall 7 of the combustion chamber 4 gradually increases over the height of the part of this wall where the holes 6 are made for the passage of the secondary air. This wall is free from holes over a height which is to be measured from the orifices 8 for the passage of the mixture of oil vapor and primary air and which is equal to at least once the distance between two adjacent holes 6 measured in parallel. to the burner shaft.
The part of the wall 5 which extends over the height of the part of the wall 7 devoid of holes 6 deviates slightly therefrom upwards. In addition, a ring 24 is disposed at the bottom of the chamber 4, outside the wall 5. The upper face 2 of this ring gradually deflects the mixture leaving the orifices upwards. Thanks to that
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arrangement, the formation of vortices at the outlet of these orifices is avoided which could cause, by downward entrainment of secondary air, the ignition of the mixture leaving these orifices below the part where the holes 6. In addition, the jets coming out of the orifices 8 can flow freely before receiving secondary air.
This contributes greatly to facilitating the complete and rapid combustion of the fuel oil vapors.
The columns of holes 6 are spaced from one another so that the distance between the neighboring edges of the holes of two adjacent columns is at least equal to the diameter of these holes. This distance cannot however be indifferently very high. It should be at most equal to twice the diameter of the holes 6 so that complete combustion is rapid.
The outer surface 26 of the wall of the aforesaid partition 5, the distance of which from the part of the outer wall 7 in which the holes 6 are formed increases, is a portion of the surface of a torus whose axis coincides with that of the burner. In the case of the burner according to FIG. 1, the circle which, by its revolution around the axis of the burner, generates the torus, has been shown in phantom and is designated by 27.
To allow easy removal of the burner if necessary, provision has been made to have the wall 7 of the combustion chamber between a recuperator 28 known per se, and the vaporization chamber 2. This wall 7 bears, at the top, against a rim 29 of this recuperator and, at the bottom, against an annular rim 30 which is integral with the partition wall 5 and the lateral wall of the vaporization chamber 2. It is folded inwards and is tightened, for example , by screws between the upper face of the flange 30 and the inner face of the ring 24. The flange '30 bears by its lower face against the casing 18 which is carried by a cross member 31.
The latter rests, by means of springs 32, on wing nuts 33 engaged on threaded rods 34, one of which is articulated to the recuperator 28, at 35 and the other is rigidly mounted on this recuperator. The rigid mounting of this threaded rod makes it easier to replace the cross member 31.
The two threaded rods 34 are engaged in slots 36 formed in lugs 37 integral with the casing 18.
It is obvious that the invention is not exclusively limited to the embodiment shown and that many modifications can be made in the form, the arrangement and the constitution of some of the elements involved in its realization, provided that these modifications - ,, are not inconsistent with the purpose of each of the following claims.
CLAIMS.
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