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COMPOSES ORGANIQUES DE L'ALUMINIUM ET LEUR PREPARATION.
Dans le brevet allemand n 569. 946 du 25.3.31, il est décrit un procédé suivant lequel on fait réagir des alcoolates d'aluminium avec des acides carboxyliques dans des proportions diverses, après quoi on soumet les produits de réaction à une hydrolyse par de l'eau. En procédant ainsi, on obtient des carboxylates primaires, secondaires et tertiaires d'une constitution bien définie. Quand il s'agit de la préparation des sels primaires et secondaires répondant aux formules
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il se forme probablement d'abord les mono-carboxylates ou les dicarboxylates des alcoolates d'aluminium répondant aux formules
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Lorsqu'on traite avec de l'eau, il se produit,,'au cours de la préparation un remplacement des groupes alcoxyliques par des groupes hydroxyliques.
Or. la demanderesse a trouvé que l'on pouvait préparer de précieux composés d'aluminium, si l'on faisait réagir 1 molécule d'alcôolate d'aluminium avec une quantité inférieure à 1 molécule d'une substance organique monobasique de nature acide et formant des sels avec l'aluminium, ou de mélanges desdites substances, le cas échéant, en présence de diluants inertes.
Quand on opère à des températures basses, on peut d'abord mettre l'acoolate d'aluminium dans le récipient de réaction, puis ajouter les substances organiques monobasiques de nature acide ou bien introduirel'alcoolate d'aluminium dans ces substances organiques.
On peut aussi déclencher la réaction à basse température, par exemple au dessous de 40 et, en particulier, à la température du local. en appliquant. le cas échéant, une partie seulement des composantes. et chauffer ensuite le produit réactionnel à des températures plus élevées. en ajoutant, le cas échéant, le reste des composantes. Grâce au fait que les condensations ont lieu par étapes, ce procédé offre l'avantage de permettre un contrôle plus facile de la réaction et de conduire ainsi, quand on opère sur une échelle industrielle à des produits plus homogènes. Enfin, on peut effectaer toute la réaction à des températures élevées. Dans ce cas, il peut être avantageux d'opérer sous une pression élevée.
Comme alcoolates d'aluminium entrent, par exemple, en ligne de compte ceux qui dérivent d'alcools aliphatiques à poids moléculaire bas ou moyen, tels que le méthylate, l'éthylate. le propylate. l'isopropylate, le butylate, 1' isobutylate, l'amylate, l'hexylate, l'octylate, le 2-éthybutylate, le Z- éthylhexylate, etc... et leurs mélanges ou encore les alcoolates d'aluminium mixtes.
On peut, en outre, utiliser comme alcoolate d'aluminium le corps dénomméÓ-éthlate d'aluminium qui se dissout facilement dans les solvants organiques et qu'on obtient, d'après Adkins (Journal of the American Chemical Society, Tome 44. p. 2178), en faisant réagir de l'aluminium amalgamé avec de l'éthanol parfaitement anhydre ou, d'après Child et Adkins (Journal of the American Chemical Society, Tome 45, p. 3014). en chauffant du ss-éthylate d'aluminium peu soluble pendant 15 heures à 275 .
De plus, on peut employer des alcoolates d'aluminium qui, par équivalent d'aluminium, contiennent moins d'un équivalent de radicaux organiques liés comme dans un éther par un atome d'oxygène à l'atome d'aluminium. Comme radicaux de ce genre entrent, par exemple, en ligne de compte des radicaux d'hydrocarbures aliphatiques, isocycliques, aromatiques, araliphatiques ou hétérocycliques contenant, le cas échéant, comme substituants des groupes non acides, par exemple des groupes de cétones ou d'esters, des atomes d'halogène. tels que le chlore, ou des groupes aminés, et dont la chaîne carbonée peut être interrompue par de l'hydrogène, du soufre ou de l'azote.
On mentionnera, par exemple, les groupes méthylique, éthylique. chloréthylique, diméthylique, amino-éthylique. isopropylique. butylique, octylique, octadécylique. cyclohexylique, phénylique, naphtylique, benzylique, phényléthylique. furylméthylique, etc... Il est aussi possible que plusieurs restes différents soient liés à l'atome d'aluminium. Sont particulièrement appropriés les alcoolates d'aluminium qui, par équivalent d'aluminium, contiennent environ 0,5 à 0.9 équivalent des radicaux mentionnés, liés à l'aluminium comme dans un éther.
Les autres valences de l'aluminium, à savoir celles qui ne sont pas liées à des radicaux organiques comme dans des éthers peuvent, par exemple, être liées, par l'intermédiaire des atomes d'oxygène, à d'autres atomes d'aluminium avec formation de chaînes ou bien elles peuvent être saturées par des atomes d'halogènes. des groupes hydroxyliques ou par des radicaux d'acides organiques, tels
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que l'acétyle. Dans ces cas, plusieurs radicaux identiques ou différents peu- vent simultanément saturer les valences résiduelles de l'aluminium.
Comme alcoolates d'aluminium qui, par équivalent d'aluminium, contiennent moins d'un équivalent de radicaux liés à l'aluminium comme dans des éthers, entrent, par exemple, en ligne de compte ceux dont la solubilité dans les solvants organiques a été augmentée par un traitement thermique ou hydrolytique d'alcoolates d'aluminium de structure normale, traitement par lequel il se sépare une partie des groupes alcoxyliques. Dans la majorité des cas, les atomes d'aluminium forment probablement, à cette occasion, des chaînes entre eux avec l'entremise de ponts d'oxygène.
A ces composés appartiennent par exemple les éthylates d'alumi- nium préparés par voie thermique par Henle (Berichte der deutschen chemischen
Gesellschaft. Tome 53. p. 720) et répondant aux formules brutes approximatives
A12 (OC2H5)4 0 ou A14 (OC2H5)603, l'éthylate d'aluminium possédant environ deux restes OCH25 par atome d'aluminium et obtenu par un traitement hydrolytiqie suivant les brevets allemands 277.187 et 277.188, l'éthylate d'aluminium basi- que répondant à la formule brute A1 (OH) (C2H50)2 et obtenu d'après Meerwein et
Bersin (A.476,p. 132) par ébullition avec de l'alcool anhydre en présence d' air, le dihydroxy-cyclohexanolate d'aluminium obtenu d'après Meerwein et Ber- sin (loc.
cit.) par chauffage à 275 du cyclohexanolate d'aluminium et l'éthy- late d'aluminium basique qui contient environ 2 groupes éthoxyliques par atome d'aluminium et s'obtient, d'après Bersin (Diss. Kônigsberg 1928), par l'ébulli- tion avec de l'éthanol pas complètement anhydre. En outre, entrent en ligne de compte les alcoolates d'aluminium qu'on peut préparer, d'après le procédé de déplacement de Tischtschenko (Chem.Zentralblatt 1900, I, p.12), par alcoo- lyse d'alcoolates d'aluminium avec des alcools de déplacement contenant des quantités d'eau réduites.
On citera. de plus, les alcoolates d'aluminium facilement solu- bles qu'on obtient en faisant réagir de l'aluminium métallique, avantageusement en présence d'agents activants, 'avec des alcools contenant des quantités d'eau réduites. Ces alcoolates renfermant, par équivalent d'aluminium., environ 0.5 à 0,8 groupe alcoxylique.
Comme alcoolates d'aluminium halogènes, on citera, par exemple, les alcoolates facilement solubles, tels que ceux du type Al Hal (00)2 ou A12 Hal3 (OR) , où R représente des radicaux aliphatiques à bas poids moléculaire, par exemple le composé a1c1 (OC2H5)2. Ces composés s'ob- tiennent, d'après Mpetse (Chemisches Zentralblatt 1931. II 1691), par 1' action d'alcools aliphatiques sur du chlorure d'aluminium.
Ces alcoolates facilement solubles peuvent également être préparés, d'après le procédé du brevet allemand 859.143 du 24.8.50. par l'action d'une quanti- té insuffisante d'alcools sur les halogénures d'aluminium en présence d'ammo- niaque ou d'aminés.
On citera, en outre, les alcoolates d'aluminium, halogénés ou non halogénés, répondant à la formule Al Haln (ORC1)m. dans laquelle n + m = 3m. étant égal à 1 au moins et R désignant un radical alcoylénique. On obtient ces substances en faisant réagir des halogénures d'aluminium avec des oxydes d' alcoylène. Ainsi on peut, par exemple., préparer le composé Al C1 (OC2H4C1)2 par l'action de 2 molécules d'oxydes d'éthylène sur une molécule de chlorure d'aluminium.
Dans les alcoolates d'aluminium halogénés de ce type, on peut, en outre, éliminer une partie des radicaux liés comme dans des éthers par un traitement ultérieur, thermique ou hydroxylique.
Dans ce cas, il se forme également, semble-t-il, des chaînes entre les ato- mes d'aluminium avec interposition de ponts d'oxygène.
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On mentionnera en outre, les composés d'aluminium qu'on ob- tient par un traitement thermique et/ou hydrolytique de carboxylates de dial- coolates d'aluminium. Cette réaction conduit à la séparation partielle de radicaux alcoxyliques et probablement à la formation de chaînes entre les atomes d'aluminium, par l'intermédiaire d'atomes d'oxygène. De cette maniè- re, on obtient, par exemple, des carboxylates complexes d'alcoolates d' aluminium répondant à la formule Al Sx (OR)Y 0Z S = acyle] dans laquelle la some de x + y + z a une valeur de 2,5 à 3, par exemple A11 (OC2H5)1 (CH3COO)1 00,5
On peut aussi utiliser des mélanges d'alcoolates d'aluminium à teneur en alccxyleréduite ou des mélanges de ces alcoolates avec des al- coolates normaux contenant 3 groupes alcoxyliques.
Pour la préparation de solutions d'alcoolates d'aluminium.. on peut aussi employer, à la place des alcoolates d'aluminium, les composés formés par addition de CO2 ou de SO2 à ces alcoolates (Voir Tischtschenko, Chemisches Zentralblatt 1900, I.P.585) L'utilisation des produits d'addi- tion peut être avantageuse dans les cas où ces produits résistent mieux à l'emmagasinage que les alcoolates mêmes. En dissolvant les composés d'addi- tion dans des solvants inertes, particulièrement à chaud., il se sépare du SO2 ou du CO2 et l'on récupère les alcoolates.
On peut aussi utiliser les alcoolates d'aluminium sous la forme des acides alcoyl-cétoniques qu'ils forment et/ou sous une forme stabilisée contre l'humidité au moyen de substances organiques volatiles aptes à la formation de complexes.
Comme substances organiques monobasiques de nature acide, formant des sels avec l'aluminium et qui se prêtent à la préparation de produits de réaction -avec les alcoolates d'aluminium, on citera, à ti- tre d'exemples, les acides mono-carboxyliques, monosulfiniques et mono- sulfoniques, les mono-esters sulfuriques, les acides mono-sulfamiques, les acides phosphoniques monobasiques, les esters phosphoriques monobasiques, les diacylamides possédant les radicaux carboxyliques et//ou sulfonyliques, les sulfamides. etc... Au.lieu. des acides mono-carboxyliques, on peut aussi utiliser leurs anhydrides.. car ceux-ci se transforment en acides libres et en esters indifférents au contact des traces d'alcool rentenues par les alcoolates d'aluminium.
A la place d'acides polybasiques estérifiés et contenant un seul groupe OH, on peut aussi utiliser des anhydrides d'aci- des dicarboxyliques, qui forment également des acides partiellement estéri- fiés avec les traces d'alcool toujours présents.
Ces composés peuvent appartenir aux séries aliphatique isocyclique, aromatique et hétérocyclique. De même, ils peuvent contenir d'autres substituants inertes de nature neutre, par exemple des atomes d'halogène, ou des groupes d'atomes tels que les groupes OH ou SH ou les groupes d'éthers., de thio-éthers, ou d'esters, des groupes -CONH2 ou-NH-CO¯ NH- etc... Leur chaîne d'atomes de carbone peut être interrompue par des hétéro- atomes, par exemple par 0, N ou S.
Comme acides mono-carboxyliques aliphatiques, on peut utiliser,, par exemple, les acides formique, acétique, propionique, butyrique, caproique, caprylique$ caprique, Stéarique, oléique, palmitique, laurique, myristique, béhénique et montanique, les mélanges d'acides formés par l'oxydation de paraf- fine, les acides de résines, tels que l'acide abiétique ou la colophane. Au lieu d'acides purs, on peut aussi utiliser des mélanges des acides mentionnés ou bien des mélanges d'acides qu'on obtient à partir de produits naturels, le cas échéant. hydrogénés.
Des mélanges de ce type sont par exemple les acides gras obtenus à partir de l'huile de spermacéti de l'huile de coco, de la résine
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liquide (Tallol), de l'huile de lin, de l'huile de soja, de l'huile de poisson, de l'huile de graine de coton et de l'huile d'arachides, les acides gras obtenus à partir de l'huile extraite des restes de pressage d'olives ou les acides de l'huile de colza, les acides gras obtenus à partir du suif, à partir des corps d'animaux abattus ou à partir du suif des os, ou les acides gras du saindoux ou de l'huile d'abrasin.
En outre, on peut utiliser les acides acrylique et méthacrylique, crotonique, méthoxy-acétique, éthoxy-acétique,
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butoxy-acétique, dodécyloxyacétique, eloracétique,o-chloro-propîonique, 13 -chloro-propionique o(-chlorobutyrique thioglycolique, thiolactique, l'ester mono-éthylique, de l'acide malonique, l'ester mono-éthylique de l'aéLde oxalique., la semi-amide de l'acide malonique, les acides hydanto3:que,glyocUqoeimtique, et/9 -hydroxybutyrique,, l'ester mono-éthylique de l'acide maléique, l' acide propyl-sulfamido-acétique, l'acide dodécyl-sulfamido-acétique et les mélanges d'acides alcoyl-sulfamido acétiques aliphatiques.
Comme acides monocarboxyliques isocycliques entrent, par exemple, en ligne de compte l'acide cyclopentane-carboxylique, l'acide cyclo-hexane-carboxylique, l'acide hexahydrosalicylique ou d'autres acides analogues.
Comme acides monocarboxyliques aromatiques. on peut citer, par
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exemple, les acides benzoïque, o-chloro-benzoique, 4-chlorbenzorque 2.3 ou 4méthyl-benzo3:que,e(ou -naphtoïque,o ou/3-naphtoxy-acétique, phénylacétique et cinnamique, l'ester mono-éthylique de l'acide phtalique. les acides salicylictu6j, 2-hydroxy-naphtalène-3-carboxylique, 3 ou 4-hydroxy-benzoique, méthoxy-benzoîque, l'acide phénoxy-acétique, 2,4-dichloro-phénoxy-acétique, la se- mi-amide de l'acide phtalique, l'acide p-toluène-sulfamido-acétique, etc...
Des acides mono-carboxyliques hétérocycliques sont, par exemple, les acides
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pyromucique, nicotique, thiophène- - carboxylique, 2-hydroxy-carb.zo1 3carboxylique, 3-hydroxy-dibenzorurane-2-carboxylique, 1-phényl-5-pyrazolone-3carboxylique 5-benzoyl-benzoxazo one-2-carboxylique, 3-hydroxy-2-méthyl-quinoléine-4-carboxylique, pyrrol -carboxylique et-indolyl-acétique.
Pour la réaction avec l'alcoolate d'aluminium, on peut aussi employer des anhydrides d'acides carboxyliques selon le procédé du brevet allemand N 853.354. tels que les anhydrides acétique,propionique, laurique,
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benzoyque, stéarique, phtalique, succinique, malé3:que, 4-cp.lorophtalique, 3.6dichlorô-phtaliquè, tétrachloro-phtalique et tétrahydro-phtalique et des pro- duits analogues obtenus par la synthèse de diènes avec l'anhydride maléique.
En outre, on peut employer des diacylamides monobasiques d'acides carboxyli-
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ques, par exemple la diacétamide, la dilaurylamide, la di-benzamide, la phta- limide, etc....
Comme acides monosulfuriques organiques, on peut citer,
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par exemple, les acides sulfiniques de l'éthanej, du propane, du dodécane, du cyclohexane ou du benzène.
Comme acides mono-sulfoniques organiques, on peut employer, par exemple, les acides propane-sulfonique, dodécane-sulfonique, cyclohexane-
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sulfonique, benzène-sulfonique, p-toluène-sulfonique, naphtalène-suleonique, octylbenzène-sulfonique, butyl-naphtalène-sulfonique, hydroxyéthane-sulfonîque, phénol-sulfonique, napthol-sulfonique, 2-hydroxy-carbazol-7-sulfonique et thiophène- 0( -sulfonique.
On peut encore utiliser les amides et les imides monobasiques d'acides sulfoniques du type indiqué, tels que la dodécane-sulfamide, la benzène-sulfamide, la p-toluène-sulfamide, la benzène-disulfimide, la p-toluène- disulfimide, la dodécane-disulfimide, le propane-sulfamide et la propane-disul-
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Sont, de plus appropriés, par exemple, les acides sulfiniques ou sulfoniques et les sulfamides et sulfimides monobasiques obtenus à partir de mélanges d'hydrocarbures à poids moléculaire moyen ou élevé.
On obtient ces composés, par exemple, d'après des procédés connus à partir des sulfochloru-
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res d'huiles pour Diesel fossiles et synthétiques ou par sulfonation de pro- , duits de distillation de pétrole et d'alcoyl-benzènes.
Comme mono-esters de l'acide sulfurique entrent, par exemple., en ligne de compte les acides éthyl-sulfurique, butyl-sulfurique, dodécyl-sulfque. cylohexyl-sulfurque. phényl-sulfurque. alcoy-phényl-sulfurique, octacécylSul@@que set benzyl0-sulfurique.
Comme acides sulfoniques organiques monobasiques, on peut utiliser, par exemple, les acides éthyl-sulfamide, dodécyl-sulfamique, cyclo- hexyl-sulfamique, phényl-sulfamique, etc...
On peut aussi utiliser les imides cycliques mono-basiques aci- des, telles que celles des acides benzoïque, barbiturique et éthyl-barbituri- que.
Comme acides phosphoniques organiques monobasiques, on peut citer, par exemple, les mono-esters d'alcools aliphatiques ou isocycliques, tels que l'ester mono-éthylique de l'acide cyclohexane-phosphonique répon- dant à la formule C6H11PO (OC2H5) OH et l'ester amylique correspondant, les esters éthylique, amylique, dodécylique ou cyclohexylique de l'acide hexane- phosphonique et les esters éthylique, butylique, dodécylique ou cyclohexyli- que de l'acide phényl-phosphonique.
Comme esters mono-basiques de l'acide phosphorique, on peut citer, par exemple, les esters diahoyliques de l'acide phosphorique répon- dant à la formule PO (OR)2- OH.[R = radical aliphatique ou isocyclique.] tels que les esters di-éthylique, di-butylique, di-amylique, di-dodécylique, di-ben- zylique, di-octadécylique ou di-cyclohexylique.
On peut aussi utiliser des mélanges de ces composés. On peut, de même, faire réagir avec l'alcoolate d'aluminium plusieurs composés l'un après l'autre, part exemple d'abord l'acide acétique et ensuite l'acide ben- zoïque ou l'acide 2-hydroxy-naphtalène-3-carboxylique.
Il est particulièrement avantageux de faire agir sur l'alcoo- late d'aluminium d'abord les composés organiques acides et ensuite les acides carboxyliques à poids moléculaire élevé, en faisant agir sur 1 molécule de celui-ci, par exemple, d'abord 0.2 à 0,8 molécule d'acide acétique, puis 0,1 à 0,7 molécule d'acide stéarique; la quantité totale des deux composan- tes acides ne doit cependant pas dépasser la somme de 0,9 molécule.
On obtient des produits particulièrement précieux, en l'espèce des produits doués d'une haute résistance à l'humidité, en particulier à la température ordinaire, en traitant les produits de réaction finis avec des composés organiques volatils qui sont capables de former des combinaisons comple- xes. On peut aussi ajouter ces derniers composés avant ou pendant la réaction des alcoolates avec les substances organiques monobasiques de caractère acide et formant des sels avec l'aluminium.
Les produits ainsi obtenus résistent à l'humidité de l'air et de l'eau à des températures basses. -Après avoir stabilisé, dans une large mesure, les produits obtenus par la réaction d'al- coolates d'aluminium avec les composés organiques monobasiques de nature acide, on peutles employer même en milieu aqueux, sans qu'il se produise un dédoublement hydrolytique à basse température. On ajoute les substances capa- bles de former des combinaisons complexes avantageusement à l'état liquide ou dissous, à la température ordinaire ou à des températures plus élevées, à rai- son de quantités comprises entre 0,1 et 2 molécules par molécule du produit de réaction mis en oeuvre, selon le degré de stabilisation voulu.
Comme substances organiques volatiles et capables de former des combinaisons complexes entrent, par exemple, en ligne de compte des com- posés contenant un groupe faiblement acide, par exemple les esters d'acides
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hydroxy-carboxyliques aliphatiques tels que le tartrate de diéthyle, ou les oximes, par exemple les oximes de l'acétone ou de l'aldéhyde acétique; on peut, de plus.,, utiliser des composés contenant un groupe apte à la transposition desmotrope en la forme "aci". tels que l'acétyl-acétone, 1'acétylacétate d'éthy- le, le dinitrile malonique. le nitrométhane. le nitropropane, etc...
Sont encore appropriés des composés contenant un groupe méthylique actif, tels que les esters maloniqueso En outre,on peut utiliser des composés hydro- xy-cétoniques, par exemple la butyroîne, et des nitriles-aliphatiques tels que l'acétonitrileo
Comme solvants inertes, on peut employer des hydrocarbures, chlo- rés ou non, tels que l'essence de pétrole, le benzène, le xylène; le trétra- chlorure de carbone,le trichloréthylène, le perchloréthylène et le chloro- benzènes ainsi que des esters à bas point d'ébullition, tels que l'acétyla- cétate d'éthyle, l'acétate d'amyle, les éthers dialcoyliques, par exemple 1' éther diéthylique, les éthers cycliques, par exemple le dioxane. etc...
Lors de la réaction des alcoolates d'aluminium avec des compo- sés organiques monobasiques de nature acide et formant des sels avec l'alumi- nium, il est vraisemblable que l'alcoolate d'aluminium acide, formé initia- lement par l'échange d'un groupe alcoxylique contre la quantité équivalente de radicaux acides, réagit avec l'alcoolate d'aluminium en excès, moyennant quoi, il peut se former des molécules filiformes qui, le cas échéant, donnent des édifices réticulaires.
Le nombre de radicaux d'éthers et des radicaux acides peut varier selon la proportion mutuelle des substances participant à la réaction et selon les conditions de réaction,.Quand la réaction a lieu à basse température, la longueur des chaînes et le degré de la formation des réseaux paraissent être beaucoup moins important que lors de l'application de températures plus élevées, de sorte que les produits obtenus par cette réaction présentent une plus grande solubilité dans les solvants organiques.
Gràce à la variété des alcoolates d'aluminium et des composés organiques monobasiques acides ou de leurs décrivés qui se prêtent à cette réaction, on est à même d'adapter d'une manière très favorable les propriétés des composés d'aluminium organiques ainsi préparés à leurs fins d'utilisation respectives. Les composés d'aluminium obtenus sont des substances huileuses ou semi-solides, ou ont la consistance de cires ou de résines. Ils sont solubles dans un grand nombre de solvants organiques et sont bien compatibles avec les ramollissants. Ilsse prêtent à de nombreuses applications industrielles. Par exemple,on peut les employer dans les industries des lubrifiants, des combustibles pour force motrice et des vernis.
EXEMPLE 1 :
A 104 parties en poids (0.64 molécule) d'éthylate d'aluminium dissous dans 634 parties en poids d'acétate d'éthyle, on ajoute 80 parties en poids (029 molécule) d'acide stéarique (point de ramollissement 55 . poids moléculaire 272) et on chauffe le mélange pendant une heure avec reflux. On chasse ensuite le solvant par distillation.,, d'abord à la pression ordinaire, puis sous une pression réduite. On obtient un résidu de 162 parties en poids d'une cire molle qui est soluble à chaud dans le tétrachlorure de carbone.
EXEMPLE 2
A 50 parties en poids (0,31 molécule) d'éthylate d'alumunium dissous dans 300 parties en poids d'acétate d'éthyle.. on ajoute 60 parties en poids (0,22 molécule) d'acide stéarique industriel (point de ramollissement 55 . poids moléculaire 272) et l'on chauffe le mélange avec reflux pendant 2 heures. On chasse ensuite le solvant par distillation, d'abord à la pression normale, puis sous une pression réduiteo Le résidu de la distillation se compose de 89 parties en poids d'une résine molle et tenace qui est
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soluble dans le tétrachlorure de carbone chaud.
EXEMPLE 3
On dissout 128 parties en poids (0,63 molécule) d'isopropylate d'aluminium dans 280 parties en poids de benzène, on y ajoute 100 parties en poids (0,35 molécule) d'acide stéarique (point de ramollissement 65 , poids moléculaire 282) et l'on chauffe le mélange avec. reflux pendant 1 heure. On chasse ensuite le solvant par distillation, d'abord à la pression normale, puis sous une pression réduite.
On obtient un résidu de 180 parties en poids d'une huile visqueuse qui est soluble à froid dans le tétrachlorure de carbone et à chaud dans le benzène et dans l'éther de pétrole,
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EXIQ4PLE 4
A 104 parties en poids (0,64 molécule) d'éthylate d'aluminium, dissous dans 634 parties en poids d'acétate d'éthyle, on ajoute 150 parties en poids (0,57 molécule) du mélange d'acides gras obtenu à partir d'huile de spermacéti (indice d'acide 212, indice d'iode 70,5) et l'on chauffe le mélange avec reflux pendant 1 heure.
On chasse ensuite le dissolvant par distillation d'abord à la pression normale, puis dans le vide. On obtient un résidu de 215 parties en poids d'une cire molle et tenace qui est soluble à chaud dans le tétrachlorure de carbone.
EXEMPLE 5 ;
Dans 1100 parties en poids d'une solution industrielle d'éthylate d'aluminium dans l'acétate d'éthyle (2,2% A1) préparée selon le brevet allemand n 386.688 du 4.9.1921,. on dissout à 40 . tout en agitant, 110 parties en poids d'acide stéarique (point de ramollissement 55 , poids moléculaire 270). On chauffe pendant 2 heures avec reflux, après quoi on chasse le solvant, d'abord à la pression ordinaire et finalement dans le vide. On obtient 225 parties en poids d'une huile visqueuse qui, à la température ambiante, se transforme en une cire tenace et se dissolvant facilement à chaud dans le tétrachlorure de carbone et dans le benzène.
Si, à la place de l'acide stéarique, on prend 191 parties en poids du mélange d'acides gras obtenu à partir de l'huile de spermacéti (indice d'acide 212, indice de saponification 214, indice d'iode 71), et qu'on procède, pour le reste, de la manière indiquée plus haut, on obtient 580 parties en poids d'une huile visqueuse contenant encore un peu d'acétate d'éthyle.
L'huile obtenue se transforme, à la température ordinaire, en une masse gélatineuse qui, après gonflement à la température ordinaire, se dissout à chaud dans le tétrachlorure de carbone.
EXEMPLE 6 :
Dans 1100 parties en poids d'une solution industrielle d'éthylate d'aluminium dans l'acétate d'éthyle (2,2% Al), préparée d'après le brevet allemand N 386.688 cité plus haut, on dissout à 40 , tout en agitant, 120 parties en poids d'acide stéarique (point de ramollissement 55 ,poids moléculaire 270) On chauffe ensuite avec reflux pendant 1 heure. Dans la solution limpide ainsi obtenue, on introduit à 70 , en agitant, 110 parties en poids d'acide ricinoléique industriel (indice d'acide 178, indice de saponification 197, indice d'iode 85, 2,2% OH) et l'on chauffe le mélange avec reflux pendant .1 heure. On chasse alors le solvant par distillation, à la fin dans le vide.
On obtient ainsi une résine molle, similaire au caoutchouc et d'une couleur jaunâtre; elle se dissout à froid dans le benzène, avec¯gonflement.
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Si à la place de la solution industrielle d'éthylate d'alumi- nium dans l'acétate d'éthyle, on utilise 1800 parties en poids d'une solution à 10% d'isopropylate d'aluminium dans le benzène et qu'on procède, pour le ' reste, de la manière indiquée plus haut, on obtient 420 parties en poids d'une résine molle, similaire au caoutchouc., et qui. après gonflement à la tempéra- ture ordinaire, se dissout dans le benzène chaud.
EXEMPLE 7 :
On dissout à 60 , dans 800 parties en poids de benzène, 266 parties en poids d'un chloréthylate d'aluminium préparé à partir d'une molé- cule de chlorure d'aluminium et de 3 molécules d'oxyde d'éthylène, après quoi, on ajoute,en agitant.. 140 parties en poids d'acide stéarique indus- triel (point de ramollissement 52 )
On obtient une solution limpide du stéarate de chloréthylate d'aluminium.
Ensuite, on chasse le benzène et l'alcool chloréthylique qui s'est formé par distillation à la pression ordinaire et, plus tard.. dans le vide, en veil lant à ce que la température s'élève à 120 au fond du récipient.
Le stéarate du chloréthylate d'aluminium reste sous la forme d'une huile épaisse de couleur jaunâtre et qui, à la température ordinaire, se transforme lentement en une cire molle; cette cire se dissout facilement, à la température ordinaire, par exemple dans le tétrachlorure de carbone, le benzène et l'essence de pétrole à point d'inflammation de 21 au moins.
Si, au lieu du chloréthylate d'aluminium, on utilise 411 parties en poids d'un dichloro-propylate d'aluminium préparé de la manière décrite à partir d'une molécule de chlorure d'aluminium et de 3 molécules d' épichlorhydrine,, ou 308 parties en poids d'un bromo-propylate d'aluminium.. préparé à partir d'une molécule de bromure d'aluminium et de 3 molécules d'oxyde de propylène, et qu'on procède., pour le reste, de la manière décrite plus haut, on obtient des stéarates d'alcoolates d'aluminium analogues.
Si, à la place de l'acide stéarique, on fait réagir de la manière décrite, avec du chloréthylate d'aluminium.. 240 parties en poids du mélange d'acides gras obtenu à partir de l'huile de spermaceti (indice d'acide 212, indice de saponification 214. indice d'iode 71) on obtient un produit de condensation du chloréthylate d'aluminium et des acides gras de l'huile de spermacéti, sous la forme d'une huile visqueuse à la température ordinaire et qui également se dissout avec facilité dans le tétrachlorure de carbone, le benzène et l'essence de pétrole à point d'inflamma- tion d'au moins 21 .
EXEMPLE 8 :
On disperse, en agitant, 120 parties en poids de méthylate d'aluminium dans 3000 parties en poids de benzène.. on y ajoute 250 parties en poids d'acide stéarique (point de ramollissement 52 ,poids moléculaire 278) et on chauffe le mélange pendant 1 heure avec reflux. Il se sépare du méthanol, et l'on obtient une solution visqueuse de stéarate du méthylate d' aluminium. On chasse alors dans le vide le solvant et le méthanol qui s'est séparé et l'on obtient comme résidu une résine élastique et soluble dans le benzène, le xylène et le perchloréthylène.
Si, à la place de l'acide stéarique on utilise la quantité correspondante d'acide oléique (point de ramollissement + 10 ), d'acide abiétique ou de colophane ou bien 335 parties en poids d'acide montanique (poids moléculaire 372)et qu'on procède., pour le reste., d'une manière analogue, on obtient l'oléate, l'abiétate ou le montanate du méthylate d'aluminium sous forme de résines qui sont également solubles dans le xylène.
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EXEMPLE 9
On dissout, en agitant, 246 parties en poids de n-butylate d' aluminium dans 1000 parties en poids de n-butanol -chaud et, à 50 , on y ajoute 100 parties en poids d'un mélange d'acides gras obtenu par oxydation de paraffine (poids moléculaire moyen 170, point de ramollissement 27 ), Il se sépare du butanol et l'on obtient une solution limpide du produit de condensa- tion du butylate d'aluminium avec le mélange d'acides gras mentionné. On chauffe cette solution pendant 1 heure avec reflux et, après l'élimination öu bu- tanol par distillation sous une pression réduite, on obtient, comme résidu, une huile se solidifiant en une cire soluble dans le xylène et dans le perchloréthylène.
Si, au lieu du mélange d'acides gras mentionné ci-dessus, on utilise en quantité correspondante de l'acide naphténique (indice d'acide 356) et si l'on procède, pour le reste, d'une manière analogue, on obtient le naphténate du butylate d'aluminium sous la forme d'une cire soluble dans le xylène et dans le perchloréthylène.
EMI10.1
EP,E 10 :
On prépare une solution à 10% d'éthylate d'aluminium dans du xylène. Dans 200 cm3 de cette solution, on dissout à 20 , en agitant, 27 parties en poids du mélange industriel'd'acides gras obtenu à partir d'huile de spermacéti. On laisse le tout au repos pendant 12 heures à 20 , après quoi on chauffe la solution pendant 10 heures à 450 à l'abri de l'air et de l'humidité. On chasse le solvant dans le vide et l'on obtient une cire tenace qui se dissout avec gonflement, à la température ordinaire, dans le tétrachlorure de carbone et dans le benzène, en donnant des solutions visqueuses.
EXEMPLE 11 :
On chauffe à 40 , pendant 4 heures, 1100 parties en poids d'une solution dans l'acétate d'éthyle du stéarate de l'éthylate d'aluminium solution qu'on a préparée en faisant réagir pendant 3 heures, à 20 ., 0,8 molécule d'acide stéarique avec une solution industrielle d'éthylate d'aluminium dans de l'acétate d'éthyle (préparée d'après le procédé du brevet allemand 386.688 cité ci-dessus et contenant 2,2% Al). Ensuite, on chasse le solvant par distillation à 60 et l'on obtient une cire tenace qui est soluble dans le tétrachlorure de carbone, le benzène et l'essence de pétrole et que l'on peut fondre., conjointement avec des hydrocarbures de paraffine, pour obtenir une substance homogène.
EXEMPLE 12 :
On dissout, à 50 , 7 parties en poids d'acide stéarique dans 210,parties en poids d'une solution benzénique de l'oléate de l'isopropylate d'aluminium, solution qu'on a préparée en faisant réagir, à 20 , pendant l'heure., 13,5 parties en poids d'acide oléique avec la solution de 20 parties en poids d'isopropylate d'aluminium dans 176 parties en poids de benzène. Ensuite, on chauffe avec reflux pendant une heure et l'on chasse le solvant par distillation, à la fin dans le vide. On obtient une huile jaunâtre et très visqueuse qui se solidifie à la température ordinaire. Elle se dissout facilement à froid dans le tétrachlorure de carbone et dans le benzène.
EXEMPLE 13 :
On dissout 204 parties en poids d'isopropylate d'aluminium dans un mélange composé de 800 parties en poids d'isopropanol et de 800 parties en poids de xylène et on y ajoute, goutte à goutte et tout en agitant,
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à 30 environ.. 48 parties en poids d'acide acétique'- glacial dilué avec'500 parties en poids de xylène. Le mélange réactionnel s'échauffe légèrement et l'on obtient une solution limpide de l'acétate de l'isopropylate d'aluminium.
Par agitation pendant une heure à 80 , il se forme une solution visqueuse qui, après séparation du solvant par distillation, à environ 90 , dans le vi- de, donne l'acétate de l'isopropylate d'aluminium sous la forme d'une résine friable et soluble dans le benzène et le xylène.
Si, à la place de l'acide acétique, glacial, on prend 75 parties en poids d'acide chloracétique, en procédant, pour le reste, de la manière indiquée, on ob- tient le chloracétate de l'isopropylate d'aluminium sous la forme d'une ré- sine friable qui se dissout dans le benzène, le xylène et le tétrachlorure de carbone.
EXEMPT 14 :
On dissout 204 parties en poids d'isopropylate d'aluminium dans 1000 parties en poids de xylène et l'on y ajoute,à environ 30, en agitant et en refroidissant extérieurement., une solution de 30 parties en poids d'acide acétique glacial dans 500 parties en poids de xylène.
On ob- tient une solution visqueuse de l'acétate de l'isopropylate d'aluminium., dans laquelle on dissout encore, à 70 environ et tout en agitant, 120 par- ties en poids d'acide stéarique industriel (poids moléculaire 270, point de ramollissement 52 ) On chasse., par distillation dans le vide, le xy- lène et l'isopropanol déplacé et l'on obtient l'acétate stéarate de l'isopropylate d'aluminium sous la forme d'une résine élastique qui est soluble dans des hydrocarbures aliphatiques et aromatiques, tels que l'essence de pétrole à point d'inflammation d'au moins 21 , et le xylène.
Si, au lieu de l'acide stéarique, on utilise une quantité analogue du mélange d'acides gras obtenu à partir de l'huile dé spermacéti(indice d'acide 210, indice de saponification 214, indice d'iode 71) ou 60 parties en poids d'un acide naphténique américain ayant un poids moléculaire moyen de 170 et distillant entre 150 et 1600 sous 12 mm, et si l'on procède, pour le reste, de la manière indiquée., on obtient le produit de la condensation entre l'isopropylate d'aluminium, l'acide acétique et les acides gras de l'huile de spermacéti ou l'acétate naphténate de l'isopropylate d'aluminium.
Ces substances se présentent sous forme de résines solubles dans les hydrocarbures aromatiques.
En utilisant, au lieu de l'acide acétique glacial, 45 parties en poids d'acide chloracétique ou 46 parties en poids d'acide thioglycolique et en procédant, pour le reste, de la manière indiquée., on obtient le chlo- racétate-stéarate ou le thioglycolate-stéarate de l'isopropylate d'aluminium sous la forme de résines élastiques qui sont solubles dans le xylène et dans l'essence de pétrole à point d'inflammation d'au moins 21 ,
EXEMPLE 15 :
A 1000 parties en poids d'une solution industrielle d'éthylate d'aluminium dans l'acétate d'éthyle (2,7% A1) préparée d'après le brevet allemand No. 386.688 cité plus haut, on ajoute 30 parties d'acide acétique glacial, à 30 environ., goutte à goutte., enagitant et en refroidissant.
Dans la solution limpide d'acétate de l'éthylate d'aluminium. on dissout à 50 environ et tout en agitant 110 parties en poids d'acide stéarique industriel (poids moléculaire 275., point de ramollissement 52 ) et on chauffe pendant 1 heure avec reflux la solution limpide de l'acétate-stéarate de 1' éthylate d'aluminium. Après séparation, par distillation, de l'acetate d'éthyle et de l'alcool éthylique déplacé, on obtient, comme résidu, une résine molle et soluble dans le tétrachlorure de carbone, le benzène.. le xylène et l'essence de pétrole à point d'inflammation de 21 au moins.
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Si l'on remplace l'acide stéarique par 80 parties en poids d' acide laurique ou l'acide acétique glacial par 23 parties, en poids d'acide formique et si l'on procède de la manière indiquée, on obtient 1'acétate-laurate ou le formiate-stéarate de léthylate d'aluminium sous la forme de résinessoulhu dans le xylène.
EXEMPLE 16 : A 1000 parties en poids d'une solution industrielle d'éthylàte d'aluminium dans l'acétate d'éthyle (2,7 % A1), on ajoute, goutte à goutte, à 30 environ et en agitant, 40 parties en poids d'anhydride acétique. La solution s'échauffe et il se sépare de l'acétate d'éthyle. On obtient ainsi une solution limpide de l'acétate de l'éthylate d'aluminium., dans laquelle on dissout, en agitant, à environ 40 ,110 parties en poids d'acide palmitique : on chauffe la solution limpide encore une heure avec reflux, après quoi on chasse le solvant par distillation.
L'acétate-palmitate de l'éthylate d'alu- minium ainsi obtenu se présente sous la forme d'une cire tenace qui se dissout facilement dans le tétrachlorure de carbone, le xylène et l'essence de pétrole à point d'inflammation de 21 au moins.
En remplaçant l'anhydride acétique par 50 parties en poids d'anhydride propionique ou l'acide palmitique par l'acide stéarique et en procédant, pour le reste, d'une manière analogue, on obtient le propionatepalmitate ou l'acétate stéarate de l'éthylate d'aluminium sous la forme de cires solubles dans le xylène.
EXEMPLE 17 :
On dissout 1476 parties en poids de n-butylate d'aluminium dans 4000 parties en poids de benzène. On y dissout, à 40 environ, et en agitant, 366 parties en poids d'acide benzoique et on continue à agiter la solution pendant 1 heure à 70 , Il se forme une solution visqueuse du benzoate de butylate d'aluminium. En chassant, par distillation, le benzène et le butanol déplacé, on obtien le benzoate sous la forme d'une résine friable et soluble dans le xylène. En remplaçant l'acide benzoïque par 471 parties en poids d'acide 4-chlorobenzoîque ou par 516 parties en poids d'acide Ó-naphtoque, on obtient le 4-chlorobenzoate ou 1'Ó -naphtoate du butylate d'aluminium sous la forme de résines solubles dans le xylène.
On peut aussi préparer la résine à partir du butylate d'aluminium et d'acide benzoique sans utilisation d'un solvant, en introduisant, tout en agitant, l'acide benzorque dans le butylate d'aluminium fondu. On continue à agiter la masse fondue pendant une heure et on chasse par distillation le butanol qui s'est séparé.
EXEMPLE 18 : On dissout 102 parties en poids d'isopropylate d'aluminium dans 1000 parties en poids d'alcool isopropylique en ébullition, et, dans la solution refroidie à 40 environ, on dissout, en agitant, 120 parties en poids de diben- zène-sulfimide. On obtient une solution limpide du produit de condensation de la dibenzène-sulfimide avec l'isopropylate d'aluminium, qu'on chauffe pendant une heure avec reflux. Après séparation de l'isopropanol par distillation, on obtient, après refroidissement, une résine molle qui est facilement soluble dans des hydrocarbures aliphatiques chlorés tels que le tétrachlorure de carbone et dans des hydrocarbures aromatiques tels que le benzène ou le xylène.
En remplagant la dibenzène-sulfimide par 132 parties en poids de di-p-toluène-sulfimide et en procédant, pour le reste, de la manière indiquée, on obtient le produit de condensation de la di-p-toluène-sulfimide et de l'isopropylate d'aluminium sous la forme d'une résine soluble dans le tétra-
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chlorure de carbone et le xylène.
EXEMPLE 19 :
A 1000 parties en poids d'une solution industrielle d'éthylate d'aluminium dans l'acétate d'éthyle (2.7 % A1). étendues avec 1000 parties en poids d'alcool anhydre, on ajoute, en agitant, à 20 environ, 124 parties en poids d'acide salicyclique et l'on chauffe le mélange avec reflux pendant une heure. Il se forme une solution limpide du salicylate de l'éthylate d' aluminium, qu'on obtient, après séparation sous une pression réduite du dissol- vant et de l'éthanol déplace, sous la forme d'une résine friable et soluble dans l'acétate d'éthyle et dans l'alcool.
En remplaçant l'acide salicylique par 170 parties en poids d' acide 2-hydroxy-naphtalène-3-carboxylique et en procédant, pour le reste, de la manière indiquée, on obtient le 2-hydroxy-naphtalène-3-carboxylate de 1' éthylate d'aluminium sous la forme d'une résine soluble dans l'acétate d' éthyle et dans l'alcool.
EXEMPLE¯20 :
A 1000 parties en poids d'une solution industrielle d'éthyla- te d'aluminium dans l'acétate d'éthyle (2.7 % A1), on ajoute, en agitant, une solution de 86 parties en poids d'acide p-toluène-sulfonique dans 800 parties en poids d'alcool anhydre et l'on chauffe pendant une heure avec reflux la solution du p-toluène-sulfonate de l'éthylate d'aluminium. Ensuite, on sou- met la solution limpide à une distillation, à la fin sous pression réduite, afin de chasser les solvants. On obtient comme résidu le p-toluène-sulfona- te de l'éthylate d'aluminium sous la forme d'une résine friable et soluble dans l'alcool anhydre.
Si l'on remplace l'acide p-toluène-sulfonique par 80 parties en poids d'acide benzène-sulfonique ou par 160 parties en poids d'un acide sulfonique aliphatique ayant un poids moléculaire moyen de 300 (et pré- paré d'une manière connue à partir d'un,mélange d'hydrocarbures synthéti- ques distillant entre 230 et 320 et ayant des chaînes carbonées d'une lon- gueur moyenne de 16 atomes de carbone et un poids moléculaire moyen d'environ 220, par semi-sulfochloruration de ces hydrocarbures suivie d'une hydrolyse pour former l'acide sulfonique et d'une séparation des matières insaponifia- bles) et si l'on procède., pour le reste, de la manière indiquée dans l'alinéa 1 de cet exemple, on obtient, sous la forme de résines solubles dans l'alcool le benzène-sulfonate de l'éthylate d'aluminium ou un éthylate d'aluminium portant, comme substituants.
des radicaux des sulfonates d'hydrocarbures décrits plus haut.
EXEMPLE -21 A 1000 parties en poids d'une solution industrielle d'éthylate d'aluminium dans l'acétate d'éthyle (2.7% Al). on ajoute, en agitant, à des températures comprises entre environ 20 et environ 30 , une solution dans 500 parties d'acétate d'éthyle de 124 parties en poids de l'ester 2-éthyl- butylique de l'acide cyclohexane-phosphonique répondant à la formule C6H11PO (OC6H13) OH et l'on chauffe le mélange limpide avec reflux pendant une heure. En chassant le solvant par distillation, on obtient à partir de la solution limpide l'ester 2-éthyl-butylique du cyélohexane-phosponate de l'éthylate d'aluminium sous la forme d'une résine friable et soluble dans le tétrachlorure de carbone, le xylène et l'essence de pétrole à point d'ébullition de 21 au moins.
Si l'on remplace l'ester-2-éthyl-butylique par 95 parties en
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poids de l'ester éthylique ou par117 parties en poids de l'ester amylique ou par 116 parties en poids de l'ester dodécylique de l'acide cyclohexane-phosphonique ou par les quantités correspondantes des mêmes mono-esters des acides phényl-phosphonique ou hexane-phosphonique et si l'on procède. pour le reste, de la manière indiquée plus haut. on obtient les phosphonates correspondants de l'éthylate d'aluminium sous la forme de substance résineuses solubles dans le xylène.
EXEMPLE 22 :
On dissout 204 parties en poids d'isopropylate d'aluminium dans 1000 parties en poids de xylène et l'on ajoute ensuite, à 30 , une solution de 105 parties en poids de l'ester di-n-butylique de l'acide phosphorique répondant à la formule PO (OC4H9)2 OH dans 500 parties en poids de xylène. On chauffe alors le mélange limpide pendant une heure à 70 environ.
Apres avoir chassé le dissolvant dans le vide, on obtient le dibutylphosphate de 1'isopropylate d'aluminium sous la forme d'une cire soluble dans les hydrocarbures aliphatiques et aromatiques et dans les hydrocarbures chlorés.
En remplaçant l'ester di-butylique de l'acide phosphorique par 77 parties en poids de l'ester diéthylique, par 119 parties en poids de l'ester di-amylique, par 217 parties en poids de l'ester di-dodécylique, par 301 parties en poids de l'ester di-octadécylique ou par 138 parties en poids de l'ester dibenzylique de l'acide phosphorique et en procédant, pour le reste, de la manière indiquée plus haut,, on obtient les dialcoylphosphates de 1' isopropylate d'aluminium sous la forme de cires solubles dans des hydrocarbures aliphatiques et aromatiques et dans les hydrocarbures chlorés.
EXEMPLE 23 :
A 1000 parties en poids d'une solution industrielle d'éthylate d'aluminium dans l'acétate d'éthyle (2.7% Al), on ajoute à environ 30 , en agitant, une solution de 72 parties en poids d'acide lactique anhydre. dans 600 parties en poids d'alcool anhydre. On chauffe encore pendant une heure avec reflux la solution limpide du lactate de l'éthylate d'aluminium qui s'est formé. Après avoir chassé les solvants par distillation, on obtient comme résidu une résine friable et soluble dans l'alcool anhydre.
En remplaçant l'acide lactique par 51 parties en poids d'acide glycolique anhydre ou par 83 parties en poids d'acide/3 -hydroxybutyrique et en procédant, pour le reste, de la manière mentionnée ci-dessus., on obtient le glycolate ou l'hydroxy-butyrate de l'éthylate d'aluminium sous la forme de résines solubles dans l'alcool anhydre.
Si l'on n'utilise que 36 parties en poids d'acide lactique et qu'on ajoute ensuite 112 parties en poids d'acide stéarique, on obtient en procédant de la manière indiquée ci-dessus, le lactate-stéarate de 1' éthylate d'aluminium sous la forme d'une résine friable et soluble dans 1' alcool anhydre.
EXEMPLE 24
A une solution de 245 parties en poids de n-butylate d'aluminium dans 840 parties en poids de xylène, on ajoute à environ 50 , en agitant, 114 parties en poids d'acide bezène-sulfiique récemment préparé, moyennant quoi il se forme, avec séparation de butanol, une solution limpide du benzènesulfinate de butylate d'aluminium. Ensuite, on chasse le solvant à 70 environ sous une pression réduite (10 mm de mercure) et l'on obtient comme résidu une résine molle et soluble dans le xylène, le benzène, le tétrachlorure de carbone et l'acétate d'éthyle.
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Si l'on remplace l'acide benzène-sulfonique par 112 parties en poids diacide cyclohexane-sulfinique par 78 parties en poids d'acide p-toluène-sulfinique ou par 240 parties en poids d'un acide alcoyl-sulfini- que ayant un poids moléculaire moyen de 280 et préparé à partir d'hydrocarbures obtenus par le procédé Fischer-Tropsch, distillant entre(230 et 320 et ayant un poids moléculaire moyen de 220 et une longueur moyenne de la chaîne car- bonée correspondant à 16 atomes de carbone par semi-sulfochloruration.
réaction avec sulfite de sodium et séparation des matières insaponifiables et si l'on procède, pour le reste, de la manière indiquée plus haut, on obtient le cyclo- hexane-sulfinate, le p-toluène-sulfinate ou l'alcool-sulfinate du butylate d' aluminium sous la forme de résines molles et solubles dans le xylène.
EXEMPLE 25
On dissout à chaud 246 parties en poids de n-butylate d'aluminium dans 1000 parties en poids de n-butanol anhydre et l'on introduit ensuite àenvi- ron 60 en agitant, 120 parties en poids d'anhydride phtalique. On obtient - ainsi une solution limpide du mono-butyl-phtalate de butylate d'aluminium qu'on chauffe encore pendant une heure à 100 environ.
Après avoir chassé le butanol, finalement dans le vide, on obtient comme résidu une résine soluble dans le butanol, le tétrachlorure de carbone, le benzène et le xylène
En remplaçant l'anhydride phtalique par 150 parties en poids d'anhydride 4-chloro-phtalique et en procédant, pour le rste, de la manière indiquée plus haut, on obtient le mono-butyl-chlorophtalate du butylate d' aluminium, sous la forme d'une résine soluble dans le butanol.
Si, à la place du butylate d'aluminium dissous dans du butanol, on utilise 1000 parties en poids d'une solution industrielle d'éthylate d'aluminium dans de l'acétate d'éthyle (2,7 % A1) et que l'on ajoute 1000 parties en poids d'alcool anhydre, en procédant, pour le reste, de la manière indiquée, on obtient le mono-éthyl-phtalate de l'éthylate d'aluminium sous la forme d'une résine friable et soluble dans 1'éthanol.
EXEMPLE 26
Dans 1000 parties en poids d'une solution industrielle d'éthylate d'aluminium dans l'acétate d'éthyle (2,7 % Al), on dissout à environ 20 , en agitant, 200 parties en poids d'anhydride benzoîque.
On obtient, avec séparation de benzoate d'éthyle, une solution limpide du benzoate de l'éthylate d'aluminium qu'on chauffe, pendant une heure, avec reflux. Ensuite, on chasse par distillation le dissolvant en opérant, à la fin, sous une pression de 0,5 mm de mercure pour expulser le benzoate d'éthyle. Le résidu est le benzoate de l'éthylate d'aluminium sous la forme d'une résine soluble dans le tétrachlorure de carbone et dans le xylène.
En utilisant, à la place de l'anhydride benzoïque. 500 parties en poids d'anhydride stéarique et en procédant, pour le reste, de la manière indiquée, on obtient le stéarate de l'éthylate d'aluminium sous la forme d'une résine soluble dans le xylène.
EXEMPLE 27 :
On chauffe pendant une heure avec reflux, tout en agitant 120 parties en poids de méthylate d'aluminium dissous dans 3000 parties en poids de benzène avec 36 parties en poids d'acide acétique glacial. La réaction conduit à la séparation de méthanol et à la formation d'une solution visqueuse de l'acétate de méthylate d'aluminium. On ajoute ensuite, à environ 70 . en agitant, 81 parties en poids d'acide stéarique (point de ramollissement 50 , poids moléculaire 270) et l'on chauffe le mélange pendant une autre heure.avec reflux. Il se sépare du méthanol et l'on obtient
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une solution visqueuse de leacétate-stéexate du méthylate d'aluminium.
Après avoir élimine par distillation le dissolvant et le méthanol, on obtient une résine élastique et soluble dans le xylène, le benzène et le perchloréthylène.
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Si à la place de l'acide stéarique, on utilise les quantités'correspondantes-diacide 7,...que ..u..abi.'3q.e ,.ou ..de ,.cQ7.gpha,e "czu .100 ¯ga.rties . engoid,s due j acide montanique (poids moléculaire 335) et si l'on procède., pour le reste, de la manière indiquée, on obtient l'acétate-oléate ou l'acétate-abiétate ou l'acétate-montanate du méthylate d'aluminium sous la forme de résines solubles dans le xylèneo EXEMPLE 28
A 1000 parties en poids d'une solution industrielle d'éthylate d'aluminium dans de l'acétate d'éthyle (2,7% Al), on ajoute, en agitant, 60 parties en poids de phtalimide.
On chauffe alors le mélange pendant une heure avec refluxo Il se sépare de l'éthanol, et il se forme une solution limpi- de u produit de condensation de la phtalimide avec l'éthylate d'aluminium.
Après séparation du solvant par distillation, on obtient une résine friable et soluble dans l'alcool anhydre, dans le xylène et dans le perchloréthylène.
En utilisant, au lieu de la phtalimide, 40 parties en poids de succinimide ou 100 parties en poids d'acide pyromucique et en procédant, pour le reste d'une manière analogue, on obtient les produits de condensation de la succinimide ou de l'acide pyromucique avec l'éthylate d'aluminium sous la forme de résines friables et solubles dans l'alcool anhydre.
EMI16.2
XEMPLE 29 :
On dissout 204 parties en poids d'isopropylate d'aluminium dans 1000 parties en poids de xylène, on ajoute, en agitant, 225 parties en
EMI16.3
poids de n-dodecane-sulfamide et l'on chauffe le mélange pendant une heure avec reflux toute en agitant. Il se sépare de l'isopropanol et il se forme une solution limpide du produit de condensation de la dodécane-sulfamide avec l'isopropylate d'aluminium.
Après séparation du solvant, finalement sous une pression réduite on obtient comme résidu une huile se transformant en une cire qui se dissout facilement dans le tétrachlorure de carbone et dans le xylèneo Si, à la place de la n-dodécane-sulfamide. on utilise 150
EMI16.4
parties en poids de p-atoluéne-saliamide on obtient le produit de condensa- tion de la toluène-sulfamide avec l'isopropylate d'aluminium sous la forme d'une cire soluble dans l'alcool anhydredans le xylène et dans le perchloré-
EMI16.5
thylène ;
,r . -' Si, au lieu de la n-dodécane-sulfemide, on utilise 500 parties en poids d'un mélange de sulfamide aliphatique qu'on obtient d'une manière connue à partir d'une huile synthétique pour Diesel - (distillant entre 200 et 25 et ayant environ 16 atomes de carbone en moyenne) par semi-sulfochloruration et formation d'amide sans séparation des matières insaponifiables (teneur en disulfimide = 11 %) et si l'on procède, pour le reste, d'une manière analogue, on obtient une solution huileuse et visqueuse, dans l'huile pour Diesel,
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du produit de condensation d9alcoyl-sulfamides et d'isopropylate d'aluminium.
La solution obtenue forme des mélanges limpides avec le xylène, le perchloréthylène et l'essence de pétrole à point d'inflammation d'au moins 21 .
EXEMPLE 30 :
Dans un autoclave muni d'agitateur, on refroidit extérieurement, à + 2 , 29 parties en poids d'éthylate d'aluminium dissous dans 293 parties en
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poids de xylène. A cette solution, on ajoute, en une heure, et tout en agi- tant, une solution de 45 parties en poids d'acide stéarique dans 80 parties en poids de xylène. Pendant cette opération, on maintient la température à + 5 environ par refroidissement extérieur. L'addition terminée, on conti- nue à agiter pendant la nuit sans refroidissement extérieur, moyennant quoi la température s'élève jusqu'à + 20 environ avec séparation partielle du produit de réaction., Ensuite, on chasse le solvant par distillation dans le vide, en maintenant au fond du récipient une température de 20 .
On obtient
57 parties en poids d'une substance tenance, ressemblant à une cire et de couleur jaunâtre. Le produit obtenu se dissout dans le tétrachlorure de carbone, l'essence de pétrole., le benzène et l'éther.
EXEMPLE 31 :
A 204 parties en poids d'isopropylate d'aluminium., dissoutes dans 2000 parties en poids de benzène,on ajoute à une température de 15 à 20 , dans un autoclave muni d'un agitateur et refroidi extérieurement, 135 parties en poids d'acide oléique industriel (poids moléculaire 270, indice d'iode 85) et l'on agite le mélange réactionnel pendant 10 heures. On obtient ainsi une solution limpide et visqueuse de l'oléate de l'isopropylate d'aluminium dans du benzène. En chassant le benzène dans le vide à la température ordinaire, on obtient 310 parties en poids d'une substance blanche, friable et analogue à une cire.
Dette substance est soluble à froid dans le benzène et gonfle dans le tétrachlorure de carbone froid,, alors qu'elle est insoluble dans l'essence de pétrole EXEMPLE¯32 :
Dans 460 parties en poids d'une solution industrielle d'éthylate d'aluminium dans l'acétate d'éthyle (2,2% Al), préparée d'après le brevet allemand N 386.688 cité plus haut, on dissout., en agitant, 82 parties en poids du mélange d'acides gras obtenu à partir de l'huile de spermacéti (indice d'acide du mélange = 212,, 'indice de saponification 214, indice d'iode 71). Au bout de 10 heures, le produit de réaction s'est déposé sous la forme d'une huile qu'on sépare à l'aide d'un entonnoir à décantation.
On obtient 160 parties en poids d'une huile jaunâtre qui se dissout à froid dans le tétrachlorure de carbone, le benzène et l'essence de pétrole, EXEMPLE¯33 :
On chauffe d'abord - d'après la méthode de Bersin (Diss. Königsberg 1928, p. 22) - pendant la nuit avec refdu. 40 parties en poids d'éthylate d'aluminium avec 240 parties en poids d'alcool à peu près anhydre (0..7 % d'eau). On obtient ainsi une solution limpide d'un éthylate d'aluminium ayant la composition analytique a11 (OC2H5)2.1 Dans cette solution chaude, on dissout à 60 tout en agitant,56 parties en poids d'acide stéarique industriel (poids moléculaire 280, point de ramollissement 52 ) et l'on continue à chauffer pendant 2 heures avec reflux la solution limpide du stéarate de 1' éthylate d'aluminium.
On chasse alors l'alcool éthylique d'abord à la pression ordinaire et finalement dans le vide. On obtient le stéarate de l'éthylate d'aluminium sous la forme d'une huile visqueuse qui, en refroidissant, se transforme en une cire qui se dissout facilement dans le tétrachlorure de carbone et dans le benzène.
En utilisant, au lieu de l'acide stéarique, un acide gras industriel obtenu à partir de l'huile de spermacéti (indice d'acide 210, indice de saponification 212, indice d'iode 90) ou un acide naphténique (indice d'acide 230) et en procédant., pour le reste, d'une manière analogue, on obtient les produits de condensatin de l'éthylate d'aluminium avec les acides gras de l'huile de spermaééti öu avec l'acide naphténique sous la forme
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d'une huile visqueuse qui se dissout facilement dans le tétrachlorure de carbone et dans le benzène. t'trachlorure car-
EXEMPLE 34 :
On fait réagir à 50. tout en agitant, 95 parties en poids d'acide benzène-sulfinique avec 400 parties en poids d'une solution de butylate d'aluminium soluble et ayant la composition analytique A1(C4H90)2.6 cette solution ayant été préparée par la réaction de 20 parties en poids de poudre d'aluminium avec 133 parties en poids de n-butanol (teneur en eau = 2%) dans 260 parties en poids de xylène en ébullition. On obtient une solution limpide du benzène-sulfinate du butylate d'aluminium. Après chauffage à 80 pendant une heure, on chasse, par distillation dans le vide, le xylène et le butanol déplacé..
De cette manière, on obtient le benzène-sulfinate du butylate d'aluminium sous la forme d'une résine molle qui est soluble dans les hydrocarbures aromatiques, dans les esters aliphatiques et dans les hydrooer- bures aliphatiques chlorés.
Si, à la place de l'acide benzène-sulfinique, on utilise 94 parties en poids d'acide cyclohexane-sulfinique ou 78 parties en poids d'acide P-toluène-sulfinique ou 200 parties en poids d'acides alcoyl-sulfiniques de poids moléculaire 280 (préparés d'une manière connue à partir d'hydrocarbures obtenus par la méthode de Fischer-Tropsch et distillant entre 230 et 320 , leur poids moléculaire moyen étant environ 220 et le nombre moyen d' atomes de carbone étant de 16 environ, par semi-sulfochloruration, réaction avec le sulfite de sodium et séparation des matières insaponifiables) et si l'on procède, pour le reste, d'une manière analogue, on obtient le cyclohexane-sulfinate ou le p-toluène-sulfinate ou un mélange d'alcoyl-sulfinates du butylate d'aluminium sous la forme de résines molles et solubles dans le xylène.
EXEMPLE 35 :
On fait réagir, en agitant, à la température ordinaire, 35 parties en poids d'acide palmitique avec 84 parties en poids d'une solution d'éthylate d'aluminium ayant la composition analytique A11 (OC2H5)2.3 et préparée par la réaction de 40 parties en poids de poudre d'aluminium avec 190 parties en poids d'éthanol à 95% dans 500 parties en poids de xylène en ébullition. Après dissolution de l'acide stéarique, on chauffe, à 70 , pendant 1 heure, la solution limpide et jaunâtre de palmitate de l'éthylate d'aluminium. Ensuite, on chasse par distillation à la température ordinaire et finalement dans le vide le xylène et l'éthanol déplacé.
Par cette opération, on obtient le palmitate de l'éthylate d'aluminium sous la forme d'une huile visqueuse qui, en refroidissant, se transforme en une cire molle; celle-ci se dissout facilement dans des hydrocarbures aromatiques et aliphatiques ainsi que dans des hydrocarbures chlorés.
En utilisant, à la place de l'acide palmitique, 40 parties en poids d'acide stéarique industriel (poids moléculaire 275point de ramollissement 53 ) ou de la colophane et en procédant, pour le reste, d'une manière analogue., on obtient des cires friables et élastiques qui sont également solubles dans des hydrocarbures aromatiques et aliphatiques et dans des hydrocarbures chlorés.
EXEMPLE 36 :
A 84 parties en poids de la solution d'éthylate d'aluminium utilisée dans l'exemple 35. on ajoute, goutte à goutte et tout en agitant, 9 parties en poids d'acide acétique glacial. Le mélange s'échauffe légèrement et il se forme une solution limpide de l'acétate de l'éthylate d'aluminium qu'on continue à agiter pendant une heure à 50 . On chasse alors par dis-
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filiation dans le vide le xylène et l'éthanol qui s'est séparé. On obtient ainsi l'acétate de l'éthylate d'aluminium sous la forme d'une résine soil- de et blanche, qui est soluble dans l'éthanol et dans le méthanol anhydres.
Si, à la place de l'acide acétique glacial, on utilise une so- lution de 18 parties en poids d'acide benzoïque ou de 25 parties en poids d'acide o-chloro-benzoique dans 60 parties en poids d'alcool et si l'on pro- cède, pour le reste, d'une manière analogue, on obtient sous la forme de résines le benzoate ou l'o-chloro-benzoate de l'éthylate d'aluminium.
EXEMPLE 37 :
Dans 200 parties en poids de benzène, on dissout 221 parties en poids d'un di-(chloréthylate) du chlorure d'aluminium ayant pour formule A1C1 (OC2H4C1)2 et préparé par réaction de 1 molécule de chlorure d'aluminium dans de l'éther diéthylique avec 2 molécules d'oxyde d'éthylène. A la solution benzénique, on ajoute, en agitant, 140 parties en poids d'acide stéarique (poids moléculaire 280., point de ramollissement 54 ). En chauffant à 80 , il se sépare de l'acide chlorhydrique gazeux et l'on obtient une solution limpide du stéarate de l'éthylate du chlorure d'aluminium, lequel, après séparation du xylène par distillation, s'obtient sous la forme d'une huile vis- queuse.
Au cours du refroidissement, celle-ci se transforme lentement en une cire tenace et soluble dans des hydrocarbures aliphatiques et aromatiques et dans les hydrocarbures halogénés.
En utilisant 240 parties en poids d'acide stéarique ou 150 parties en poids d'acide laurique et en procédant, pour le reste, d'une manière analogue., on obtient un stéarate ou un laurate de l'éthylate du chlorure d'aluminium ressemblant à une cire et ayant une solubilité meilleure.
EXEMPLE 3$ :
Dans 720 p'arties en poids de xylène, on dissout, en agitant, à environ 50 , 180 parties en poids de di-(isopropylate) du chlorure d'aluminium préparé par l'action de 1 molécule de chlorure d'acétyle sur de l'iso-propylate d'aluminium. Dans cette solution, on dissout encore 140 parties en poids d'acide stéarique (poids moléculaire 280, point de ramollissement 53 ) ou la quantité correspondante d'acide oléique. La solution xylénique du stéarate ou de l'oléate de l'isopropylate du chlorure d'aluminium est encore chauffée pendant une heure à 90 , après quoi on sépare le solvant par distillation dans le vide.
Comme résidu, on obtient une huile visqueuse qui, en refroidissant, se transforme lentement en une cire très molle et soluble dans les hydrocarbures aliphatiques et aromatiques et dans les hydrocarbures chlorés, ainsi que dans l'acétate d'éthyle et dans l'alcool.
En utilisant 252 parties en poids d'acide stéarique ou 300 parties en poids d'acide montanique (poids moléculaire 335) et en procédant, pour le reste, d'une manière analogue, on obtient des cires dures possédant les mêmes propriétés de solubilité.
EXEMPLE 39 :
On dissout., à environ 30 , en agitant, 70 parties en poids d'acide stéarique industriel (poids moléculaire 270, point de ramollissement 52 ) dans 270 parties en poids d'une solution xylénique d'éthylate d'aluminium (5% A1), préparée à partir de 160 parties en poids d'aluminium en poudre et de 640 parties en poids d'éthanol à 95% dans 1860 parties en poids de xylène en ébullition, et mélangée avec 200 parties en poids d'alcool anhydre. Dans cette solution limpide du stéarate de l'éthylate d'aluminium., on introduit ensuite, en agitant, une solution de 60 parties en poids d'un aci-
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de alcoyl-sulfcnique dans 200 parties en poids d'alcool absolu.
Cet acide.,' ayant un poids moléculaire d'environ 300., a été préparé par semi-sulfochloruration d'un mélange d'hydrocarbures obtenu par la méthode de Fischer-Tropsch, distillant entre 230 et 320 et ayant un poids moléculaire moyen de 200, le produit de la semi-sulfochloruration ayant été soumis ensuite à une hydrolyse et à une séparation des matières insaponiriables. On agite alors pendant une heure à 75 et l'on obtient une solution limpide du stéarate- alcoyl-sulronate de l'éthylate d'aluminium.
En chassant le solvant par distillation dans le vide, on obtient ce composé sous la forme d'une résine friable et soluble dans les hydrocarbures aliphatiques et aromatiques et dans les hydrocarbures halogènes. Si l'on remplace les 60 parties en poids de l'acide alcoyl-sulfoique considéré par 30 parties en poids d'acide p-toluènesulfonique et si l'on procède., pour le reste, d'une manière analogue, obtient une résine douée de propriétés similaires.
EXEMPLE¯40 :
On prépare d'abord de la manière décrite dans l'exemple 36 une solution xylénique d'acétate de l'éthylate d'aluminium. Ensuite, on y ajoute à 50 . en agitant, 6 parties en poids d'acide stéarique et l'on continue à chauffer la solution à 70 pendant 1 heure. On chasse le solvant par distillation dans le vide. On obtient ainsi l'acétate-stéarate de l'éthylate d'aluminium sous la forme d'une cire tenance et soluble dans les hydrocarbures aliphatiques et aromatiques et dans les hydrocarbures chlorés.
En remplaçant l'acide acétique par les quantités correspondantes d'acide chloracétique, d'acide formique ou d'acide propionique et en procédant, pour le reste, d'une manière analogue, on obtient également des substances ressemblant aux cires et solubles dans le xylène.
EXEMPLE 41:
On mélange, de la manière décrite dans l'exemple 34 et tout en agitant, 400 parties en poids de n-butanol et 400 parties en poids de la solution xylénique du n-butylate d'aluminium (0,75 molécule) On y ajoute 100 parties en poids d'anhydride phtalique (0,68 molécule) et l'on chauffe le mélange à 70 On obtient ainsi une solution limpide du phtalate de butylate d'aluminium.. Après avoir chauffé à 90 pendant 1 heure, on chasse le solvant sous une pression réduite.
La distillation terminée., on obtient une résine visqueuse et soluble dans le xylène et dans le perchloréthylène,
En remplaçant l'anhydride phtalique par 125 parties en poids d'anhydride 4-chloro-phtalique et en procédant., pour le reste., d'une manière analogue, on obtient également une résine soluble dans le xylène et dans le perchloréthylène.
EXEMPLE 42:
On ajoute 10 parties en poids d'acétylacétone à 100 parties en poids du monostarate de l'éthylate d'aluminium dissous dans 2000 parties en poids de tétrachlorure de carbone et préparé par condensation de 1 molécule d'acide stéarique avec 0,9 molécule d'éthylate d'aluminium.
L'effet stabilisant est démontré par le comportement de la solution lors de l'addition d'alcool aqueux. Alors qu'une solution non stabilisée reste limpide après addition d'alcool absolu., elle abandonne du stéarate basique d'aluminium quand elle est additionnée d'alcool à 96% ou d'un alcool plus étendu. La solution stabilisée n'abandonne,par contre., pas de stéarate basique dans les conditions mentionnées.
En remplaçant l'acétylacétone par 25 parties en poids d'acé-
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tyl-acétate d'éthyle., on obtient le même effet.
EXEMPLE 43 :
On fait réagir,, à environ 50 , une solution xylénique de 1 molécule d'isopropylate d'aluminium avec 0,65 molécule d'acide stéarique, après quoi on chauffe le tout à 90 . A la solution du stéarabe de l'iso- propylate d'aluminium, on ajoute ensuite 0,3 molécule d'acétyla-cétate d' éthyle ou d'acétylacétone et on chauffe à 60 pendant une demi-heure. La solution ainsi obtenue du stéarate de l'isopropylate d'aluminium résiste à l'humidité de l'air.
D'une manière analogue, on peut préparer une solution stabilisée de l'oléate de l'isopropylate d'aluminium.
EXEMPLE 44 :
A environ 50 , on fait réagir 11 parties en poids d'acide stéarique avec 110 parties en poids d'une solution industrielle d'éthylate d'aluminium dans l'acétate d'éthyle (2,2 % A1) préparée d'après le brevet allemand N 386.688 cité plus haut. La réaction terminée,, on chasse à peu près la moitié de l'acétate d'éthyle à environ 500, en appliquant une pres- sion réduite. Ensuite, on introduit 4 parties en poids d'acétylacétate d' éthyle dans la solution, en agitant, et l'on chasse la quantité résiduelle de l'acétate d'éthyle à 70 sous une pression d'environ 100 mm de mercure.
De cette manière, on obtient le stéarate de l'éthylate d' aluminium sous la forme d'une huile visqueuse qui, à froid, se transforme lentement en une cire molle.
Le composé connu est soluble dans les hydrocarbures aliphatiques et aromatiques et dans des hydrocarbures chlorés, ainsi que dans l'acétate d' éthyle. En outre, il résiste à l'action de l'humidité.
Si l'on remplace l'acide stéarique par la quantité correspondante d'un mélange d'acides gras industriels obtenus à partir de l'huile de spermacéti (indice d'acide 212; indice de saponification 214; indice d'iode 71) et si l'on procède, pour le reste, d'une manière analogue, on obtient le produit stabilisé de la condensation de l'éthylate d'aluminium avec le mélange d'acides gras de l'huile de spermacéti, sous la forme d'une huile visqueuse et soluble dans le xylène et dans le tétrachlorure de carbone.
EXEMPLE 45 :
A 540 parties en poids d'une solution industrielle d'éthylate d'aluminium (2,5% A1) dans l'acétate d'éthyle préparée d'après le brevet allemand n 386.688 cité plus haut, on ajoute à environ 20 , goutte à goutte et tout en agitant, 12 parties en poids d'acide acétique glacial. Ensuite, on ajoute encore 54 parties en poids d'acide stéarique (poids moléculaire 270 ; point de ramollissement 53 ) et on continue à agiter pendant une heure à 60 De la solution limpide de l'acétate -stéarate de l'éthylate d'aluminium,, on chasse le solvant par distillation et l'on obtient comme résidu une résine molle.
Afine de rendre cette résine résistante à l'humidité, on la dissout dans 10 fois sa quantité de chlorure de méthylène., on y ajoute 22 parties en poids d'acétylacétate d'éthyle et on chauffe à 40 pendant 15 minutes.
L'acétate-stéarate de l'éthylate d'aluminium débarrassé par distillation de la totalité du chlorure de méthylène et stabilisé se présente sous la forme d'une cire molle qui résiste à l'humidité. La cire est soluble dans le benzène, dans le tétrachlorure de carbone et dans l'essence de pétrole à point d'inflammation d'au moins 21 .
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Si l'on remplace l'acétylacétate d'éthyle utilisé pour la sfa- bilisation. par la quantité correspondante d'acétylacétone ou d'acétonitrile ou de nitrométhane, on obtient des acétates-stéarates stabilisés de l'éthylate d'aluminium ayant des propriétés analogues.
EXEMPLE 46 :
Dans 160 parties en poids d'éthylate d'aluminium, dissous dans 1000 parties en poids de xylène.. on dissout à environ 50 , en agitant, 100 parties en poids d'acide benzoîque A la solution limpide du benzoate de l'éthylate d'aluminium. on ajoute 65 parties en poids d'acétylacétate d'éthyle et on continue à agiter pendant 15 minutes à environ 60 . En procédant de cette maniérée on obtient une solution du benzoate de l'éthylate d'aluminium stabliisé contre l'action de l'humidité.
En séparant le solvant par distillation sous une pression réduite, on obtient le composé désiré sous la forme d'une résine molle, exempte de solvant et soluble dans le tétrachlorure de carbone et dans le benzène.
EXEMPLE 47 :
On dissout 20 parties en poids d'isopropylate d'aluminium dans 100 parties en poids de benzène et l'on rend ce composé stable à l'humidité en y ajoutant 2,5 parties en poids d'acétylacétone et en chauffant pendant peu de temps à 50 . La stabilisation est démontrée par le fait qu'un échantillon additionné d'isopropanol à 95% ne donne plus de précipité d' hydroxyde d'aluminium.
Dans cette solution benzénique stabilisée, on dissout ensuite à environ 50 , en agitant, 14 parties en poids d'acide stéarique (poids moléculaire 270, point de ramollissement 52 ) et l'on chauffe la solution limpide pendant 30 minutes à 80 , En chassant le solvant dans le vide, on obtient le stéarate de l'isopropylate d'aluminium., stabilisé et exempt de solvant, sous la forme d'une cire molle qui est soluble dans le xylène, le tétrachlorure de carbone et l'essence de pétrole à point d'inflammation de 21 au moins.
EXEMPLE 48 :
On ajoute, goutte à goutte, 6 parties en poids d'acétylacétate d'éthyle à 100 parties en poids d'une solution industrielle d'éthylate d'alu- minium dans l'acétate d'éthyle (2.7% A1) préparée d'après le brevet allemand N 386.688 cité ci-dessus, et on rend le composé stable à l'humidité en le chauffant, pendant 30 minutes, à environ 40 . La stabilisation est démontrée par le fait qu'un échantillon additionné d'alcool à 96% ne donne plus de précipité d'hydroxyde d'aluminium.
Ensuite,on ajoute, en agitant, 10 parties en poids d'acide benzoïque, on chauffe le mélange limpide avec reflux pendant 30 minutes et l'on sépare le dissolvant par distillation à la pression réduite. On obtient comme résidu le benzoate de l'éthylate d'aluminium stabilisé, sous la forme d'une résine soluble dans l'alcool. En remplaçant l'acide benzoïque par 18 parties en poids d'acide laurique et en procédant, pour le reste, d'une manière analogue, on obtient le laurate de l'éthylate d'aluminium stabilisé sous la forme d'une cire molle et soluble dans le tétrachlorure de carbone, le benzène et l'essence de pétrole à point d'inflammation d'au moins 21 .
EXEMPLE 49 :
On ajoute à 20 ,goutte à goutte et tout en agitant, 12 parties en poids d'acide acétique glacial à 510 parties en poids de la solution d'éthylate d'aluminium stabilisée décrite dans l'exemple 48, après quoi on dissout dans le mélange réactionnel à environ 50 ,tout en agitant
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60 parties en poids d'acide stéarique.
La solution limpide ainsi obtenue de l'acétate -stéarate de l'éthylate d'alu- minium stabilisé donne, après distillation du solvant, finalement dans le vi- de, une résine soluble dans le xylène et le tétrachlorure de carbone.
Si l'on remplace l'acide acétique glacial par la quantité équi- valente d'acide formique ou l'acide stéarique par la quantité correspondante du mélange d'acides gras obtenus à partir de l'huile de spermacéti et si 1' on procède, pour le reste, d'une manière analogue, on obtient des résultats correspondants.