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MACHINE A AFFUTER.LES FORETS.
(ayant fait l'objet d'une demande de brevet déposée en Suisse le 30 mars 1950 - déclaration des déposants-).
On connaît des machines à affûter la pointe de forets à gorges hé- licoïdales. Le fonctionnement de ces machines est fondé sur plusieurs princi- pes différents. Pour les moules d'affûtage, on utilise aussi bien des cylin- dres que des cônes différents à pointe Placée différemment, ou encore, on af- fûte des facettes sur la pointe des forets. Ce dernier mode d'affûtage con- vient notamment aux petits forets, parce qu'il est possible de diviser les facettes d'affûtage sur une arête de coupe, ce qui donne au foret une pointe pénétrant plus facilement dans la matière. Etant donné que la grosseur de l'âme des petits forêts augmente de plus en plus par rapport au diamètre, la possibilité de division des arêtes de coupe constitue dans ce cas un avan- tage particulier.
L'inconvénient réside dans la nécessité d'exécuter quatre opérations d'affûtage pour les quatre facettes d'affûtage du foret. Il en résulte un affûtage long et compliqué. Il y a lieu d'ajouter que le maintien des forets exige des séries de griffes. La présente invention a pour objet une machine à affûter les forets fonctionnant par affûtage des facettes, mais travaillant néanmoins rapidement, et d'une manoeuvre facile, tandis que les séries de griffes sont remplacées par quelques organes de serrage adap- tés à la forme des forets à affûter.
La machine à affûter suivant l'invention est caractérisée par un porte-foret, qui, pour le réglage de l'inclinaison désirée des facettes, est articulé à un support, également articulé et réglable sur une table orienta- ble en vue du réglage de l'angle de la pointe, l'ensemble étant agencé de façon que le foret à affûter puisse être serré et fixé pour que sa pointe coïncide avec le point d'intersection de l'axe d'orientation de la table avec l'axe du support articulé, point par lequel passe également la meule.
Le dessin annexé représente à titre d'exemple un mode de réalisa- tion de l'objet de l'invention.
La figure 1 est une vue en coupe longitudinale suivant la ligne
1-1 de la figure 2.
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La figure 2 est une vue en plan avec coupes partielles suivant la ligne 2-2 de la figure 1.
La figure 3 est une vue en coupe transversale suivant la ligne 3-3 de la figure 2.
La figure 4 est une vue en coupe axiale d'un mandrin.
La figure 5 est une vue en coupe suivant la ligne 5-5 de la figu- re 4.
Les figures 6 et 7 sont respectivement des vues en coupe axiale de mandrins pour un foret à gradins ou à centrer.
La figure 8 est une vue en coupe axiale d'un mandrin pour diamant à rectifier.
La figure 9 montre un calibre de réglage du dépassement du fo- ret à affûter par rapport au mandrin.
Sur un socle 1 est monté à rotation et à coulissement axial un arbre 2. Cet arbre porte entre deux bagues de réglage 3. et 6 un chevalet 7, maintenu dans sa position médiane par des ressorts 8. Ainsi que l'indique la figure 3, ces ressorts sont accrochés d'une part au chevalet 7. et d'au- tre part au socle 1. Dans ce,lui-ci est pratiquée une fente .5, dans laquelle peut se déplacer la vis de serrage 4 de la bague de réglage 3. Cette vis 4 assure donc le coulissement de l'arbre 2 et, par conséquent, du chevalet 'le La position de celui-ci est déterminée par la vis de réglage 15 dont la broche 40 est vissée dans l'arbre 2. Cette broche 40 est montée à rotation dans un coussinet 16 encastré dans le socle I.
Le but du ressort 30, accro- ché d'une part au socle 1 et d'autre part au chevalet 7, est d'empêcher qu'un jeu puisse se présenter entre les éléments 2 et 40. Sur le chevalet 7 est monté le carter du moteur 10. Celui-ci est accouplé directement au porte-meule 12 par l'arbre 13. Au chevalet 7, est également fixé un levier de manoeuvre 14 à l'aide duquel il est possible de faire osciller le cheva- let 7.
Le foret à affûter 20 est maintenu par un mandrin dont l'agen- cement est représenté sur la figure 4. Une douille 21, dans laquelle sont pratiquées des fentes longitudinales 41, et qui présente également un alé- sage axial 42,contient deux bagues de serrage cylindriques 22 faites en matière élastique. Une bague de compression 24,sur laquelle agit une vis de réglage 23, permet d'exercer sur les bagues de serrage 22 une pression sous l'action de laquelle le foret 20 est maintenu. Lorsqu'on fait tourner la vis de réglage 23 pour la faire pénétrer dans la douille 21, la surface conique 43 de la bague 24 exerce une pression sur les rampes inclinées 44 de lames 45.
Celles-ci sont montées de .façon à pouvoir coulisser libre- ment dans des fentes radiales 41 de la douille 21. Les lames ,±$ ne sont pas seulement déplacées radialement, mais également longitudinalement.
Sous l'action de la surface conique 46 d'une tête de serrage 42. fixée à la douille 21 et la bague 24, les lames 45 sont déplacées parallèlement à elles-mêmes de l'extérieur vers l'intérieur et compriment ainsi les ba- gues de serrage élastique 22. On voit que la vis de réglage 23 présente également un alésage axial permettant le passage du foret 20. Les bagues de serrage 22 peuvent être faites en une matière élastique quelconque.
Grâce à leur plus grande faculté d'adaptation au diamètre d'un foret, ces bagues remplacent toute une série de mâchoires de serrage.
La douille 21 est engagée dans un manchon 60 monté à rotation dans un chape 25 (figure 2). Dans la paroi du manchon 60 sont agencées deux broches radiales d'encliquetage 26 maintenues en position de travail par un ressort annulaire 73. Les broches 26 permettent de bloquer la douil- le 21. La chape 25 est solidaire d'un axe creux 27 qui est lui-même monté à pivotement dans un support articulé 32. L'axe 27 est muni d'une vis de réglage axiale 64 dont la pointe touche le manchon 60, La vis 64 est. destinée au blocage du manchon 60 dans la chape 25. A son extrémité libre, l'axe 27 porte un levier 28. En faisant pivoter ce levier, on fait égale- ment tourner la chape 25 et, par conséquent, le mandrin du foret 20.
Le
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support articulé 32 est muni d'un bras 62 portant une lentille de grossisse- ment 29 réglable pour la mise au point. Le bras est articulé sur un axe 40.
En faisant pivoter le levier 28. on peut amener dans le champ de la lentille
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2 la pointe du foret à affûter. En desserrant la vis 6 et en faisant pivo- ter le mandrin avec le manchon 60, on peut alors amener le foret à la posi- tion correcte d'affûtage. On bloque ensuite de nouveau le manchon 60 à l'ai- de de la vis de serrage 64. Si on désire affûter la deuxième arête d'un fo- . ret, il suffit de faire tourner le mandrin de 180 , tandis que le manchon 60 reste immobile. Les deux broches d'encliquetage 26 sont maintenues élastique- ment en prise avec les évidements 21a de la douille 21 (figure 4), ce qui rend possible le mouvement de rotation précité. Après le déplacement angu-
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laire de 180 , les pointes des broches 26 reviennent en prise avec les évi- dements 21a.
Les deux positions angulaires du foret, décalées de 180 l'une par rapport à l'autre, sont ainsi obtenues et maintenues d'une manière extrê- mement simple.
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Le support 32, est articulé sur un axe 33. et peut être bloqué dans une position désirée à l'aide d'une vis de serrage 1., engagée dans une fente en arc de cercle .2.i pratiquée dans une paroi 36. de la table orientable 21.
Cette table orientable Il est elle-même montée sur un axe 37. Le réglage de la table a lieu à l'aide d'une graduation 38 tracée sur cette table, aussi bien pour des forets à pas à gauche que pour des forets à pas à droite. La
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manoeuvre du levier de serrage 33. permet de bloquer la table orientable 3 dans toutes les positions angulaires désirées. Cette orientation de la table détermine l'angle au sommet de la pointe des forets.
Pour rectifier la meule 12. on utilise un diamant 17 serré dans un mandrin 18 (figure 8). Ce mandrin peut remplacer la douille 21 dans la chape 25.
Le mandrin que montrent les figures 4 et 5 convient au serrage de forets ayant un fût à diamètre constant. Pour le serrage de forets à gra- dins, on utilise un mandrin tel que le montre la figure 6, qu'on peut égale- ment monter dans le manchon 60 de la chape 25. Ce mandrin comporte une douil-
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le 2Q dont la pointe est conique et présente un alésage axial 21. L'alésage de plus grand diamètre 2 de la douille O contient une douille d'espacement i2. qui peut être réglée axialement à l'aide de la vis 23. A l'intérieur de la pointe de la douille 10 est logée une griffe fik présentant des fentes ra- diales en croix jjjg, 6 et un alésage 21.
Devant la griffe est intercalée une bague de serrage 72 en matière élastique destinée au maintien de l9embout à petit diamètre du foret à gradins qui doit être affûtée Ce foret est intro-
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duit dans le mandrin 2Q par l'alésage d'une vis 23.. La partie antérieure de faible diamètre du foret à gradins passe dans l'alésage 7 de la bague élas-
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tique 2 et s'étend vers l'extérieur par l'alésage 18 tandis que la partie à grand diamètre reste dans l'alésage J8 de la bague 2i1:,. Si on fait tourner la vis 23, pour la faire pénétrer dans le mandrin .µ2,, la douille 21 rapproche l'une de l'autre les mâchoires de la griffe formées par les fentes 55, ±µ,et le foret est ainsi serré entre les mâchoires.
La figure 7 montre un mandrin pour un foret à centrer. Ce mandrin 70 peut également remplacer la douille 21 dans le manchon 60 de la chape de
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serrage 2J. Le fût du foret 71s, dont le diamètre est plus grand que celui de la mèche, est maintenu élastiquement dans la partie fendue du mandrin 70. Ce- lui-ci présente également dès évidements 21a dans lesquels s'engagent par encliquetage les broches élastiques 26.
Il ressort de cette description que les bagues de serrage élasti- ques 22 permettant d'affûter sur une même machine aussi bien des forets à gor- ges hélicoïdales que des forets à pointe ayant des diamètres très différents.
Le réglage du support articulé 32 détermine le degré d'inclinaison des facet- tes de coupe. L'angle au sommet de la pointe est déterminé à son tour par le réglage de la table 31. Le réglage axial de la meule 12 est effectué à l'aide de la vis 15. Le foret est serré de façon que sa pointe soit située au point d'intersection de l'axe de pivotement de la table 31 et de l'axe d'articula- tion du support 32 point par lequel passe également la meule 12,de préfé- rence avec sa face antérieure.
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Bien entendu, le foret à affûter ne doit dépasser que d'une lon- gueur bien déterminée par rapport au mandrin. Pour le réglage exact et rapide de cette longueur, on utilise un calibre 80 (figure 9) présentant un trou 81.
On introduit le foret dans la mandrin de façon que sa pointe dépasse trop.
On place alors le calibre 80 sur la pointe du foret qui s'engage ainsi dans le trou 81, et on pousse le foret dans le mandrin à l'aide de ce calibre jusqu'à ce que celui-ci touche le mandrin. On procède ensuite au serrage du foret. La broche 82 du calibre 80 permet d'éjecter le foret hors du mandrin.