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Procédé et dispositif de nettoyage par peignage des tiges de liber exemptes de parties ligneuses, notamment de lin.
Il existe, dès à présent, des machines récentes servant à débarrasser le lin en paille ou en tige des parties ligneuses, qui fonctionnent suivant le principe du broyage ou macquage et qui fournissent une fibre brute débarrassée de la partie ligneuse qui est de bonne qualité. La partie du lin qui forme la tige qui est comprise entre la racine et le début des rameaux, c'est-à-dire les deux tiers environ de la longueur totale de la tige, est débarras- sée de la partie ligneuse par ces machines.
A partir de l'endroit où les rameaux sont attachés à la tige et jusqu'aux extrémités qui portent les fleurs, la partie ligneuse des rameaux a également été
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séparée par ces machines du ruban de la fibre, mais cette partie ligneuse est noyée comme dans un réseau entre les rubans de fais- ceaux de liber très fins et abondamment ramifiés, et entre les rubans de faisceaux de liber se trouvent des particules fines et longues de matière ligneuse. Les figures 1 à 4 représentent d'une façon parfaitement claire le principe dont il s'agit.
Sur la figure 1 est représentée la tige brute du lin en paille ou en tige. Selon ce qui a déjà été dit ci-dessus, la longueur de la tige proprement dite occupe les deux tiers de la longueur totale de la tige du lin, et la partie qui porte les fleurs en occupe un tiers.
Sur la figure 2 est représentée la tige débarrassée de la partie ligneuse. Jusqu'à présent, on est parvenu à débarrasser il est vrai de la partie ligneuse la partie du lin qui en forme la tige, mais on n'est pas parvenu à débarrasser également de la partie ligneuse la partie de la plante qui porte les fleurs. Il est vrai que dans cette partie qui porte les fleurs la partie ligneuse est dissociée du reste de la fibre, mais, ainsi que cela a déjà été exposé ci-dessus, la partie ligneuse se trouve placée sous la forme de particules longues et fines entre les rubans très fins et abon- damment ramifiés des faisceaux de liber.
Il est vrai qu'on a déjà essayé de débarrasser complète- ment de la partie ligneuse également ces parties ramifiées et porta@ les fleurs de la plante, mais jusqu'à présent on n'y est pas parvenu et cela est dû au caractère morphologique particulier de la partie ramifiée de la plante, c'est-à-dire que la partie ramifiée de la plante contient un liber délicat et d'une nature différente de celui de la partie du milieu de la tige et du liber de la racine, en même temps qu'une partie ligneuse relativement plus forte et plus tenaces
Pour parfaire le nettoyage du liber, c'est-à-dire pour débarrasser de la partie ligneuse la totalité de la tige y compris
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la partie qui porte les fleurs, on a utilisé jusqu'à présent les machines les plus différentes.
On peut citer tout d'abord les turbines à teiller le lin, d'autre part les dispositifs de peignage et en dernier lieu les machines à peigner le lin, bien que ces dernières aient pour but non seulement d'extraire par peignage les particules ligneuses, mais aussi de diviser la fibre.
Tous ces dispositifs connus n'ont toutefois satisfait que d'une manière imparfaite aux conditionposées, et seulement au prix d'une perte de fibre importante. Ils fonctionnent tous suivant le principe dit de retournement, c'est-à-dire que le liber parvient dans un dispositif de serrage, et on y serre soit la partie des fleurs soit la racine de la tige, et avec ce dispositif de serrage coopère alors le dispositif de nettoyage, et cela de telle sorte que soit travaillée, c'est-à-dire nettoyée, la partie non encastrée de la tige, à la suite de quoi, après l'achèvement de cette opéra- tion de nettoyage, on procède au retournement et on travaille de la même manière, au moyen du dispositif de nettoyage, l'autre partie de la tige.
Dans cette opération, on encastre toujours un tiers à un quart de la longueur de la tige, et il reste alors les deux tiers ou les trois quarts de la tige pour le traitement ou nettoyage.
Depuis le début de ce mode de traitement mécanique du lin, on s'est posé la question de savoir si c'est d'abord la partie de la racine ou la partie supérieure de la tige du lin qui doit être nettoyée. Jusqu'à présent, cette question est toujours restée ouverte et a toujours été discutée, bien que le fait qu'elle n'ait pas été résolue ait des conséquences désastreuses au point de vue du rendement en fibre, ainsi qu'on le voit d'une manière particulièrement claire sur les figures 3 et 4 précitées.
Si on commence le nettoyage de la tige du lin par l'extrémité qui porte les fleurs et qu'on opère en direction vers la racine, et si on peigne donc pour le nettoyage, selon la figure 3, dans le sens qui
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va de la partie qui porte les fleurs vers la racine, on perd des fibres parce qu'on peigne en sens contraire de la constitution de la tige. Sur la figure 4 est représentée la manière correcte de peigner. Dans cette manière de procéder, on peigne en concordance avec la manière dont la tige est constituée, c'est-à-dire dans le sens qui va de la racine vers la partie qui porte les fleurs, de sorte que de cette façon on sépare les particules ligneuses d'une façon parfaite sans perte de fibre, notamment dans la partie qui porte les fleurs.
Mais, lorsque, pour le nettoyage, on commence, en concor- dance avec la figure 4, par peigner dans le sens qui va de la racine vers le sommet de la plante, le retournement nécessaire exerce sur le rendement en fibre un effet défavorable sur le tiers ou le quart encastré de la longueur de la tige, car après le traitement de la partie inférieure (comprenant entre les deux tiers et les trois quarts de la longueur de la tige) par les instruments semblables à des peignes ou à des grattoirs, on atteint également les rameaux, et de cette façon on peigne avec les instruments en sens contraire de la disposition des éléments de la tige le réseau parsemé de particules ligneuses longues, minces, rendues meubles, du voile fine ment ramifié de fibres de liber,
ce qui doit obligatoirement condui- re à des entremêlements et à des déchirures des fibres et par consé- quent à une baisse du rendement en fibres.
Ce mode erroné de traitement de la tige en vue de son net- toyage se produit également dans la machine à jeter les brins dans laquelle on introduit le lin par le sommet de la plante (jetage au- tomatique sur les machines à peigner le lin). Dans l'opération qui consiste à étirer la fibre 20 fois dans la machine à jeter les brins l'extraction de la fibre hors du champ de la grille des barres à aiguilles s'effectue également en sens contraire de la disposition naturelle des fibres. Bien.que l'on dirige vers la machine à jeter les brins un lin peigné, ce mode de formation de la bande n'est pas avantageux, car il est contraire à la structure du liber.
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Ce n'est que grâce à des essais qui ont duré de longues années qu'on est parvenu à établir les faits énoncés ci-dessus et qui apparaissent en particulier avec les variétés de lin de semence et de lin croisé. L'invention est basée sur les considérations qui précèdent. Son but est de supprimer les inconvénients propres aux machines connues et, conformément à la présente invention, on pro- pose à cet effet que la tige préalablement débarrassée des parties ligneuses ne soit peignée que dans un seul sens, à savoir dans le sens qui va du sommet vers la racine, par échelons, et en concordan- ce avec la structure naturelle de la tige, cette tige n'étant en- cadrée que sur une courte longueur par la partie de la racine, à la suite de quoi, sans qu'il soit nécessaire de retourner la tige,
cette tige travaillée parvient sur un dispositif de jetage et sur un dispositif servant à former la bande, de telle sorte que la fibre brute peignée soit dirigée vers la machine à jeter les fibres avec la partie de la racine dirigée vers l'avant, de telle sorte qu'on peigne sans perte de fibre la fibre brute correctement en fonction de la constitution de la tige.
L'invention va être décrite d'une façon plus détaillée à l'aide des figures des dessins joints.
Les figures 1 à 4 ont déjà été expliquées dans l'intro- duction.
Les figures 5 et 5A représentent en plan l'installation d'ensemble pour le traitement de la tige de lin exempte de la partie ligneuse, cette installation se composant de trois parties. Dans la figure dont il s'agit, la partie qui est disposée après celle où on débarrasse le lin de la partie ligneuse, et dans laquelle on dirige donc tout d'abord la tige exempte de la partie ligneuse, est dénom- mée "dispositif de peignage des rameaux"..A- ce dispositif fait suite le dispositif de pose, et à ce dernier le dispositif servant à for- mer la bande auquel est réuni le dispositif de jetage.
La figure 6 est une représentation particulière pour le dispositif de nettoyage pour le peignage des rameaux, cette figure
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devant servir avant tout, dans ce qui va suivre, à faire ressortir la façon dont s'exécutent les mouvements des deux parties dont le dispositif de nettoyage se compose.
La figure 7 représente également un détail qui fait partie du dispositif de nettoyage et sur lequel la description qui va suivre reviendra d'une façon détaillée.
La figure 8 est une vue de côté de l'installation qui correspond à la figure 5.
La figure 9 est une coupe suivant la ligne A-B de la figu re 5 et de la figure 5A.
La figure 10 représente également une coupe suivant la ligne C-D de la figure 5A.
Sur la figure 11, l'installation est également représen- tée suivant la coupe E-F de la figure 5.
Les figures 12 à 15 représentent des détails du disposi- tif de nettoyage.
La figure 12 représente la même coupe que la figure 10.
La figure 14 est une vue en plan qui correspond à la vue de cô'té de la figure 13.
La figure 15 est une coupe verticale qui correspond à la figure 13.
Sur les figures 16 et 17 est représentée en deux vues différentes une autre forme d'exécution du dispositif de nettoyage.
Les figures 18 à 20 représentent une forme modifiée du dispositif servant à former la bande, et elles correspondent aux figures 5,8 et 9, de sorte donc que la figure 18 représente une vue en plan sur l'appareil de pose et le dispositif servant à former la bande, la figure 19 la vue de côté correspondante et la figure 20 une coupe suivant la ligne G-H de la figure 18.
A la sortie du dispositif servant à débarrasser la fibre de la partie ligneuse (voir en particulier les figures 5A et 8), le liber exempt de parties ligneuses arrive sur la table de jetage 1, en étant rangé de façon que toutes les racines des tiges soient
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poussées contre la barre 2 de butée. Cette barre est disposée de façon réglable afin de délimiter la partie de la racine qui doit être encàstrée. D'après la présente invention, il importe qu'une courte partie seulement de la tige soit encastrée. Dans les dif- férentes figures, le sens du transport du liber est indiqué par des flèches. Dans la figure 5, ces flèches correspondantes sont encore munies de signes de référence spéciaux, à savoir des signes
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l a2, a.3, a4 et a5.
Le dispositif de serrage ou d'encastrement et de trans- port pour les tiges de liber qui sont encastrées ou serrées par la racine, se compose de deux rouleaux en fer 3 comportant un revê- tement élastique 4, en liège par exemple (voir en particulier la figure 12). Par dessus les deux rouleaux 3 passe une bande 5 en acier sur laquelle a été appliquée une couche en une matière élas- tique, par exemple en cuir ou en caoutchouc. Cette couche comporte des entailles en forme de gorges dans lesquelles s'engagent les peignes du support immobile constitué par une barre en fer 7.
La bande 5 en acier se déplace dans le sens du transport du liber (voir le sens de la flèche a2 sur la figure 5A), tandis que la barre en fer 7 est immobile, et entre ces deux parties on recueille le liber qui est appliqué sous pression sur le support 7 par les rouleaux 8 de pression¯disposés au-dessus de la bande 5, 6. Le revê- tement rugueux 7 de la bande en acier 5 provoque le transport du liber qui glisse sur les peignes lisses et immobiles de la barre en fer 7. De cette façon, le liber est encastré ou serré entre la barre 7 et la bande 5, 6 et est transporté de cette manière dans le sens de la flèche (flèche a2 sur la figure 5A). Il parvient de cette fa- çon sur les tôles 9 qui se trouvent à la même hauteur que la barre en fer 7.
En-dessous des tôles 9 se trouve le champ dit des ai- guilles, sous la forme d'une grille, animée d'un mouvement de rota- tion sans fin, de barres à aiguilles, qui sera décriteplus en détail ci-après.
Pour obtenir d'une manière certaine que l'élimination des
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partiesligneuses s'effectue d'abord aux pointes extrêmes de la tige et que le peignage s'effectue par avancement progressif en direc- tion vers l'arrière et la partie de la racine, on donne aux tôles une forme déterminée qui est reproduite en particulier sur les figures 5A et 6. Au moyen de la grille des barres à aiguilles, on ne peut donc peigner, en raison de la forme spéciale des tôles 9, que les parties de la tige qui reposent ouvertement sur la grille des barres à aiguilles, c'est-à-dire que ces parties de la grille des barres à aiguilles ne sont pas recouvertes par la tôle 9, de sorte que ces parties de la tige viennent au contact direct des aiguilles de la grille des barres.
Ainsi que le montrent en parti- culier les figures 5A et 6, les tôles 9 ont une forme en courbe allant en diminuant, et de ce fait ce ne sont d'abord que les ra- meaux de la tige qui viennent au contact de la grille des barres à aiguilles, et ensuite ce sont successivement les autres parties de la tige qui viennent au contact de cette grille. La raison pour laquelle on procède à une division en;trois parties des tôles 9 sera exposée plus loin.
Tout d'abord vont être décrits la constitution et le mode de fonctionnement de la grille de barres à aiguilles tournant cons- tamment. Sur des courroies sans fin 10 qui passent sur des poulies 11 sont fixés par les rivets 12 les organes ou pinces 13 de guidage (voir en particulier les figures 13, 14 et 15) dans lesquels les barres à aiguilles sont disposées librement et de façon mobile, c'est-à-dire de façon à pouvoir se déplacer latéralement, ses barres à aiguilles portant les différentes aiguilles 14 disposées verticalement sur lesdites barres. Les extrémités de ces barres à aiguilles 14 sont logées des deux côtés dans des cornières 15 de guidage dont l'aile verticale limite le déplacement latéral des barres à aiguilles 14.
Le mouvement de rotation s'effectue dans le sens transversal et perpendiculairement au transport de la bande, comme l'indique en particulier la flèche b de la figure 5A.
-,Par ce moyen, on peigne correctement en concordance avec les indica-
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tions de la figure 4 (voir le sens de la flèche 8 de la figure 5A), bien que l'on commence le nettoyage par l'extrémité portant les fleurs.
Pour éviter un entremêlement ou une détérioration des fibres lorsque la grille des barres à aiguilles agit sur la fibre, et en supposant que cela soit possible en raison de la forme par- ticulière des tôles 9, le dispositif est établi de telle sorte que la course exécutée par la grille des barres à aiguilles en direction transversale ou perpendiculaire au transport de la bande
5,6 est égale à la course de la bande dans la même unité de temps, c'est-à-dire que la course de la grille c1 - c - u est égale à la course b de la bande dans la même unité de temps. La figure 6 se rapporte spécialement à ce sujet. Pour obtenir ce résultat, les organes 15 de guidage sont disposés avec une obliquité c = (b), donc avec une obliquité égale à la course d'avancement de la bande de transport 5, 6.
Les tôles 9 se trouvent, selon ce qui a déjà été dit ci-dessus, dans le plan de la barre de peignage 7 qui coopère avec la bande de transport 5, 6.
Dans ces conditions, pour que les tôles de forme spéciale ne frottent pas contre les aiguilles des barres à aiguilles 14 (voir en particulier la fig. 12), on a prévu à certaines distances des barres, à la place des aiguilles, des chevilles en bois 16 qui sont d'environ 1 à 2 mm. plus grandes que les aiguilles des barres
14. La disposition de ces chevilles 16 en bois a été établie de telle sorte que lorsque la cheville glisse sous la tôle 9, d'autres chevilles 16 se chargent de nouveau du rôle de supports d'écarte- ment, de telle sorte que les aiguilles de la grille des barres à aiguilles ne peuvent par conséquent frotter contre la face inté- rieure des tôles 9.
La grille des barres à aiguilles peut comporter différen- tes finesses de division des aiguilles, et dans l'exemple d'exécu- - tion on a supposé trois degrés de finesse, de sorte que par consé- @
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quent la grille est divisée en trois champs au point de vue de la finesse de la répartition de ces aiguilles, à savoir en un champ à répartition grossière des aiguilles, en un champ,à répartition de densité moyenne et en un champ à division fine ou à répartition serrée des aiguilles. Cela est représenté particulièrement sur la figure 6.
Par ce moyen, on obtient que l'extraction ou le peignage des parties ligneuses séparées de la fibre s'effectue en ménageant la fibre le plus possible, et cela parce qu'on commence par tra- vailler avec les aiguilles à répartition grossière, et que ce n'est qu'ensuite, à la fin, qu'on intervient dans les fibres avec les aiguilles serrées en vue d'extraire les parties ligneuses rendues mobiles. Avec les aiguilles comportant de grands intervalles, on extrait par peignage la majeure partie des parties ligneuses, et ensuite la quantité de ces parties ligneuses devient de plus en plus faible lorsque les tiges fibreuses parviennent dans le champ des aiguilles à serrage moyen et dans le champ des aiguilles à serrage maximum où ces quantités de plus en plus faibles de parties ligneuses doivent encore être éliminées des fibres.
En conséquence, il ne se produit pas non plus de surcharge des aiguilles.
La commande des courroies sans fin 10 s'effectue au moyen de la poulie 17 à courroie trapézoïdale montée sur l'arbre princi- pal et réunie par la courroie trapézoïdale à la poulie 18 montée sur un arbre de la courroie. Sur le même arbre de courroie (voir en particulier les figures 5A, 8 et 11) se trouve la poulie 19 à cour- roie trapézoïdale qui transmet le mouvement de rotation d'une manier: impérative à la poulie 20 à courroie trapézoïdale qui est en rela- tion avec la poulie 19 et qui est montée sur le second arbre de courroie monté parallèlement.
La commande de la bande de transport 5, 6, s'effectue au moyen de la vis sans fin 21 également montée sur l'arbre principal, et qui agit sur la roue hélicoïdale 22. Sur le moyeu de cette roue se trouve montée la roue à chaîne 23 qui transmet le mouvement de - rotation à la roue à chaîne 24 qui est montée sur l'arbre de la
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bande de transport 5, 6. Ces éléments sont également représentés sur les figures 5A, 8 et 11.
A la grille des barres à aiguilles ou au champ des ai- guilles est adjoint un dispositif à air comprimé. Ce dernier a pour but d'enfoncer le voile des fibres de liber sur le champ des aiguilles de la grille des barres à aiguilles. L'air comprimé est produit dans un exhausteur 25 et est insufflé par la canalisation 26 dans la caisse 27 de peu de profondeur (voir les figures 6, 7, 8, 10 et 11). La caisse 27 de peu de profondeur possède des fentes 28 par lesquelles l'air comprimé s'échappe. Ces fentes 28 sont en outre disposées d'une manière déterminée, à savoir de façon à se trouver au-dessus de la partie du champ des aiguilles que les tôles 9 dégagent.
Au moyen de l'air comprimé qui s'échappe par les fentes 28, le voile des fibres de liber est alors enfoncé dans les ai- guilles de la grille, de sorte qu'il se produit un peigne efficace de part en part du voile de fibres au moyen des aiguilles, et par con- séquent, une bonne élimination des parties ligneuses rendues mo- biles.
Au moyen du dispositif décrit de transport par une bande 5, 6 (bande 5,6 et barre en acier 7), le voile des fibres de liber serré simplement sur une courte longueur est transporté au-dessus de la grille des barres à aiguilles, et il parvient ainsi au-dessus des trois champs précités d'aiguilles à division grossière, moyenne et fine, de sorte qu'on..intervient dans le voile des fibres de liber d'abord avec les aiguilles comportant de grands intervalles, et à la fin seulement avec les aiguilles comportant de petits in- tervalles, pour extraire du voile les parties ligneuses qui en sont détachées.
Du fait qu'on prévoit également les tôles 9 de forme spéciale, qui ne permettent également de travailler la fibre que partiellement au moyen des aiguilles, à savoir de telle sorte qu'on ne puisse peigner qu'à partir du sommet des planches et pas à pas vers l'arrière en direction vers la racine, bien que confor- mément à la direction de la flèche 8 de la figure 5A et en concor-
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dance avec la fig. 4 on empêche l'accumulation de la matière lors du travail du voile par les aiguilles de la grille.
En raison de la division spéciale en un champ à aiguilles peu serrées, en un champ à serrage moyen et en un champ à serrage plus accentué, et en rai- son de la forme particulière des tôles 9, le voile des fibres de liber est travaillé par les aiguilles de la grille dans des condi- tions qui le ménagent beaucoup, et la conséquence en est qu'il ne se produit pas de perte appréciable de fibres par le peignage du voile au moyen de la grille.
Le voile de liber exempt de parties ligneuses parvient alors sans changement de direction .sur un appareil de pose. Sur la figure 5, le sens du mouvement du voile sur l'appareil de pose est indiqué par a3, et il ressort de la figure 5 que cette direction est la même que la direction a2 du mouvement du voile sur le dis- positif précédent de nettoyage par le peignage des extrémités por- tant les fleurs. La disposition et le mode de fonctionnement de cet appareil de pose sont les suivants :
Une toile sans fin 29 dont la largeur correspond à celle du voile de liber ou à la longueur des tiges est tendue par dessus les poulies 30, 31, 32, et par dessus la poulie de guidage
33 (voir en particulier la fig. 8). La limite supérieure de la pou- lie 30 (voir également la fig. 8) se trouve dans le plan des tôles
9 de forme spéciale du dispositif précédent.
Sur les extrémités des arbres de la poulie 30 se trouvent des deux côtés les roues de bord 34 qui se déplacent horizontalement dans un sens et dans l'autre sur les barres 35. Ce mouvement des roues 34 s'effectue au moyen de l'excentrique 36 et du disque 37 de commande monté sur le même axe, et au moyen du maneton 38 et de la bielle 39, la course du mouvement horizontal effectuée dans un sens et dans l'autre par les roues 34 étant égale à l'excentricité E (voir fig. 5 et 8) et égale à la largeur de bande nécessaire pour les tiges de fibre de liber. Au moyen des roues 34, on modifie égale- , ment d'une façon corresponâante la position horizontale de la pou-
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lie 32 de la quantité E (voir en particulier la fig.8), et il se produit également pour la poulie 31 une modification correspondante de position.
On utilise à cet effet le dispositif semblable à une charnière comprenant les leviers de jonction 40 et 41 sur les extré- mités de l'axe de la poulie 31 qui constituent en même temps les paliers de support des poulies. Les poulies 30, 31 et 32 sont entrai nées impérativement par une chaîne et par l'intermédiaire des roues dentées 42, 43 et 44 (voir à ce sujet également la fig. 9). Sur la fig. 8, la position étendue du dispositif de pose a été représentée en traits interrompus.
Par l'allongement précité du dispositif de pose faisant passer ce dernier de la position coudée (fig. 8) dans sa position allongée, on obtient que le voile de liber parvienne sans changement de direction sur l'appareil de formation de la bande, et sur ce dernier la direction du mouvement des tiges for- mant le voile de liber est désormais à angle droit par rapport à la direction que le mouvement avait jusque là, ainsi que cela res- sort d'une façon particulièrement claire de la fig. 5. La direction a4 du mouvement des tiges de fibre de liber sur le dispositif for- mant la bande est à angle droit par rapport à la direction a1,a2 et 0. 3 que le mouvement avait jusque là.
Le dispositif servant à former la bande se compose des éléments suivants. Une toile sans fin 45 (voir également la fig. 9) est également tendue sur les poulies 46, 47 et 48, et sur cette toile se déplace, en venant de l'appareil de pose, le voile de fi- bre de liber, comme il a déjà été dit ci-dessus, avec la partie de la racine dirigée vers l'avant. Les poulies 46,47 et 48 sont en- traînées par des chaînes et des commandes au moyen de courroies tra- pézoïdales d'une manière impérative les unes par rapport aux autres à l'aide des poulies 49, 50, -51 et 52, ainsi que cela ressort des figures 5 et 9.
La vitesse devancement de la toile sans fin 45 dépend du débit de l'appareil de pose, du nombre de couches dont on veut constituer le voile de liber (du poids de fibres de liber par unité) et, éventuellement, de la capacité d'absorption de l'ap-
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pareil lourd de jetage de la fibre monté à la suite, c'est-à-dire de la quantité de matières fibreuses de la bande que l'appareil ou la machine de jetage peut absorber. Au-dessus de la poulie 47 est prévu un cylindre 53 qui a pour but de comprimer les couches du voile de liber. Ce cylindre est entraîné par la roue dentée 54 montée sur l'axe du cylindre inférieur 37, qui est en prise d'une manière impérative avec la roue dentee 55 montée sur l'axe du cy- lindre supérieur 53 destiné à exercer une charge.
A la sortie du dispositif de formation de la bande, le voile de fibres de.liber parvient dans les cylindres cannelés 56 et 57 dont l'un est exécuté en bois ou en une matière élastique, et l'autre en fer et dont celui du dessus est applique, d'une manière réglable, par une vis de pression et un ressort 58 (voir en parti- culier la fig. 9) contre le cylindre cannelé inférieur 56. Les deux cylindres cannelés sont entraînés d'une manière réciproque et im- pérative et ont pour but de donner une certaine liaison aux fibres de liber les. unes par rapport aux autres.
Mais en outre, c'est pré- cisément par ces cylindres cannelés qu'on élimine encore sous la forme de poussière une partie de la substance intermédiaire des faisceaux de liber et qu'on délivre ainsi la fibre dans un état , plus divisé à la table de la machine à jeter les brins.
Le débit fourni par l'appareil de pose du fait de son mouvement d'avancement et de recul ci-dessus décrit et le mouve- ment d'avancement de la toile sans fin 45 de l'appareil formant la bande ont pour effet que la formation de la bande des fibres de liber se produit par superposition du voile dé liber à la manière d'une hélice, ce qui fait qu'on obtient un mélange intime de tou- tes les parties de liber, qu'elles proviennent de la racine, du milieu de la tige ou du sommet portant les fleurs, tandis que le transport du voile de liber s'effectue avec la partie des racines tournée vers 1-'avant, ainsi que cela résulte d'une façon claire des flèches a4 et a5 de la figure 5, car, ainsi que cela a été dit au début, les parties ae la tige sont encastrées à gauche,
en regar- @
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dant dans le sens a1, a2 du mouvement, dans le dispositif de net- toyage. Le signe de reférence 59 désigne sur les figs. 5 et 9 cette formation en hélice de la bande par superposition des cou- ches du voile de liber.
Sur les figures 16 et 17 est représentee une autre dispo- sition de 1'appareil servant à parfaire le nettoyage des tiges de lin débarrassées des parties ligneuses, ce dispositif étant desti- né en particulier aux tiges courtes. Dans cette disposition, la grille de barres à aiguilles ou le champ des aiguilles prévu pour parfaire le nettoyage est executé sous une forme cylindrique, par différence avec le champ des aiguilles des figures 5A et 8.
On évite le mouvement de translation des barres à ai- guilles et par conséquent des aiguilles même dans le sens transver- sal par rapport à la direction du mouvement de rotation des figs.
5A et 8 par le fait que la division des barres à aiguilles est éta- blie de telle sorte sur le pourtour du cylindre (voir fig.17) que la course c1 - c - u accomplie par les aiguilles soit égale à la course b de la bande de fibres de liber dans la même unité de temps. Par conséquent, une nouvelle barre à aiguilles du champ des aiguilles n'entre en prise avec le voile de liber qu'après que la barre à aiguilles qui est en action abandonne le voile. Toutes les autres dispositions sont semblables à celles du dispositif servant à parfaire le nettoyage qui a été déjà décrit à l'aide des figures 5, 5A et 8 et qui s'applique en particulier à des fibres longues.
Dans la disposition de la grille de barres à aiguilles telle qu'elle a été décrite en particulier à l'aide des figs. 5A et 8, on a prévu, ainsi que cela a été dit ci-dessus, une division de l'ensemble du champ des aiguilles en trois champs qui diffèrent les uns des autres par le degré de serrage des aiguilles. Bien entendu, on peut également procéder à une division différente du champ des aiguilles, et augmenter ou diminuer le nombre de ces champs. On peut, de même, modifier les contours des tôles 9, et à
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cet égard il faut partir du principe qui indique si c'est la par- tie du sommet, la partie du milieu ou la partie de la racine qui doit être travaillée davantage. On donnera une forme correspondante aux contours des tôles 9.
Tous les sens des mouvements des tiges de fibres de liber et des di spositifs de commande ainsi que des organe- correspondants qui sont entraînés sont indiqués dans les différente;: figures par des flèches, ces flèches ayant été munies, en particu- lier dans les figures 5 et 5A, de signes spéciaux de référence, afin de faire ressortir précisément à l'aide des .figures 5 et 5A les sens ou directions du mouvement des tiges de fibres de liber.
Le mouvement devancement que la toile sans fin exécute par rapport à l'appareil de pose et le débit du voile de liber par cet appareil sont tels qu'on obtienne une superposition semblable à une hélice pour les couches de voile de liber sur la toile sans fin, et par consequent un mélange intime de toutes les parties de tiges de liber.
Cette adaptation du voile de liber à la forme en hélice détermine un déplacement ou glissement réciproque des fibres lon- gues, auquel l'adhérence réciproque des fibres longues.,oppose une résistance; de ce fait, il peut se produire des accumulations de matière et des ondulations à l'intérieur du voile de liber, qui provoquent des irrégularités, c'est-à-dire des parties épaisses et des parties minces dans le voile de liber.
On évite cet inconvénient avec un appareil de formation de la bande conforme aux figures 18 à 20, dans lequel on amène le voile de liber impérativement dans la trajectoire en hélice après sa livraison par l'appareil de pose, et à cet effet, l'appareil de formation de'la bande est exécuté sous la forme d'une grille tournante de barres à aiguilles, dans laquelle on enfonce sous pression., à l'aide ci'un dispositif à air comprimée le voile de liber fourni par l'appareil de pose.
Sur les extrémités du levier de jonction 69 de 1-'appareil ,de pose, on a monte des deux côtes le dispositif à air comprimé. Il
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se compose d'un tuyau 70 en tôle dans lequel est prévue une fente d'air 71 qui est parallèle à l'axe 72 du galet. Le tuyau 70 est relié au tuyau flexible 73 qui est branché sur la conduite 74 qui va à l'exhausteur 75 qui-est déjà prévu pour le dispositif de net- toyage.
L'air comprimé qui sort par la fente longitudinale 71 du dispositif à air comprimé refoule le voile de liber fourni par l'appareil de pose dans le champ d'aiguilles, situé en-dessous, de l'appareil de formation de la bande, qui vient se placer, confor- mément à la présente invention, à la place de la toile lisse ou unie 45 de la figure 9. L'appareil de formation de la bande se com- pose par conséquent des éléments suivants :
Une grille sans fin 76 de barres à aiguilles (voir figure 20) est tendue par-dessus les galets 77 et 78. Au-dessus de la grille (du champ des aiguilles) se déplace le voile de liber avec la partie des racines vers l'avant, ce voile venant de l'appareil de pose, et se déplaçant comme sur la toile sans fin 45 de la figure 9.
Les galets 77 et 78 sont entraînés par les roues 79 et 80 et im- pérativement les uns par rapport aux autres par des chaînes ou des courroies trapézoïdales (voir figures 18 et 20). La vitesse d'avan- cement de la grille 76 des barres à aiguilles dépend du débit que peut fournir l'appareil de pose, du nombre de couches superposées dont on veut constituer le voile de liber (du poids de la bande par unité de surface) et, éventuellement, de la capacité d'absorp- tion de l'appareil consécutif, c'est-à-dire de la quantité de fi- bres de liber que l'appareil consécutif peut absorber.
Les barres à aiguilles qui forment le champ d'aiguilles sans fin sont fixées par des rivets sur des sangles, des chaînes ou des courroies trapézoïdales sans fin. Il se forme ainsi une bande grossière de fibres qui, après avoir passé à travers la grille 48 des barres à aiguilles, parvient entre les deux cylin- dres cannelés 81 et 82 dont l'un est exécuté en une matière élasti- que (en bois) et l'autre en une matière dure, par exemple en fer.
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Les cylindres cannelés 81 et 82 sont entraînés d'une manière réci- proquement impérative par les roues dentées 83 et84 et, par l'inter- médiaire de la roue dentée 86, par la roue dentée 85 qui est montée sur les mêmes galets de la grille des barres à aiguilles que la roue dentée 86. Entre la grille 48 des barres à aiguilles et les cylindres cannelés 81 et 82, il se produit un faible étirage, ce qui est la raison pour laquelle les roues dentées 84 et 85 fonction- nent avec une démultiplication et qu'on peut les changer suivant l@@ portance de l'étirage qu'on veut obtenir.
Le cylindre cannelé supé- rieur 82 est appliqué contre le cylindre inférieur 81 par une vis de pression et un ressort 87 sous une pression élastique réglable (voir fig.20). ,
Les cylindres cannelés font passer la bande grossière sur une autre grille 60 de barres à aiguilles montée à la suite et qui est également tendue sur des poulies 61 et 62. Sa commande s'effec- tue au moyen des roues à chaîne 63 et 64, parmi lesquelles la roue 63 est montée sur le même axe que la roue 56 de commande du cylin- dre cannelé. Il se produit un faible étirage également entre les cylindres cannelés 81 et 82 et la grille 60 sans fin de barres à aiguilles. Par conséquent, les roues à chaîne 63 et 64 fonctionnent ici également avec une certaine démultiplication.
Lorsque la bande grossière a passé l'appareil de formation de la bande constitué par les deux grilles 76 et 60 de barres à ai- guilles, elle parvient dans la paire 65 et 66 de cylindres cannelés, parmi lesquels l'un des cylindres est de nouveau exécuté en une matière élastique (en bois), tandis que l'autre est dur, par exemple en fer. Le cylindre supérieur est appliqué d'une manière réglable contre le cylindre inférieur, également par une vis de pression et un ressort 67 (fig.20). Les deux cylindres cannelés sont entraînés d'une manière réciproquement impérative. Entre la grille sans fin 60 de barres à aiguilles et la paire 65 et 66 de cylindres cannelés, on amorce un étirage plus important, ce qui est la raison pour la- quelle l'entraînement s'effectue au moyen d'une démultiplication.
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Comme le voile de liber a perdu par le passage à travers la premiè- re paire 81 et 82 de cylindres cannelés une partie de son volume par la perte des matières incrustées (parties ligneuses, parenchyme, épiderme), et qu'il s'est également aminci par l'étirage, les cy- lindres cannelés 65 et 66 sont munis d'une cannelure à division plus fine que la première paire de cylindres cannelés. Les paires
81 et 82 d'une part et 65 et 66 d'autre part de cylindres cannelés ont en outre pour but de donner une certaine liaison aux fibres de la. bande grossière les unes par rapport aux autres.
D'autre part, ainsi que cela a été dit ci-dessus, on élimine des faisceaux de liber par ces paires de cylindres cannelés une partie de la substan ce intermédiaire sous la forme de poussière, et on délivre ainsi la fibre dans un état plus divisé à la table du dispositif monté à la suite.
Le mouvement d'avancement et de recul de l'appareil de pose en combinaison avec le mouvement d'avancement de la grille des barres à aiguilles de l'appareil de formation de la bande provoque la formation de la bande par superposition du voile de liber à la façon d'une hélice, ce qui permet d'obtenir un mélange intime de toutes les parties de liber (de la racine, du milieu et de la partie des fleurs). De même, le transport du voile de liber ' s'effectue avec la partie de la racine vers l'ayant. Par le signe- de référence 68 (figures 18 et 20), on a indiqué la forma- tion de la bande en hélice par superposition du voile de liber.
Grâce à cette disposition et à ce mode de fonctionnement, l'appareil de formation de la bande se charge du rôle de la machine à jeter les brins, et le dispositif monte' à la suite fournit donc le travail du premier de ces dispositifs.
Avec le dispositif de la présente invention, on élimine la machine automatique à peigner le lin. L'appareil de peignage décrit qui sert à éliminer du voile de fibres de liber les parties ligneuses détachées de la fibre est d'une construction très simple et il est d'une disposition plus claire que les peigneuses automati- ques extrêmement compliquées, en même temps que le dispositif de
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peignage de la présente invention est également capable d'un débit qui est un multiple de celui des appareils antérieurs.
Par ce moyen, on peut également supprimer les turbines à teiller et appareils de peignage en usage jusqu'à présent. Un traitement préalable de la fibre par ces dispositifs a été jusqu'à présent indispensable avant que le peignage soit possible.
L'appareil de pose et de formation de la bande décrite remplace l'appareil de pose automatique et compliqué existant actu@l lement dans les peigneuses, et on fait ainsi en même temps l'écono- mie du personnel de conduite de la machine à jeter les brins. On élimine également dans une certaine mesure la cardeuse, étant donné qu'il ne se produit au cours du peignage aucune formation apprécia- ble d'étoupe. En tous cas, la quantité de fibre éliminée par le peignage est si faible que sa récupération lucrative ne vaut pas la peine d'être entreprise. Par ce moyen, on supprime également toutes les machines auxiliaires telles que les machines denettoyage de l'étoupe et des déchets de cardage.
L'ensemble du dispositif se caractérise par conséquent par sa grande simplicité et par conséquent par le fait qu'en ce qui concerne le personnel de conduite il ne faut pas de personnel spécialisé et important. Une partie des lourdes machines de filatu- re du lin se trouve supprimée, de sorte que cette branche de l'in- dustrie peut travailler avec un rendement de beaucoup supérieur à celui qui était possible jusqu'à présent.
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Method and device for cleaning bast stems free of woody parts, in particular flax, by combing.
There are, as of now, recent machines serving to rid flax in straw or in stalk of the woody parts, which operate according to the principle of grinding or macquering and which provide a raw fiber freed of the woody part which is of good quality. The part of the flax which forms the stem which is between the root and the beginning of the branches, that is to say about two thirds of the total length of the stem, is freed of the woody part by these machines .
From the point where the twigs are attached to the stem and to the ends which bear the flowers, the woody part of the twigs has also been
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separated by these machines from the ribbon of the fiber, but this woody part is embedded as in a network between the ribbons of very fine and abundantly branched bast bundles, and between the ribbons of bast bundles there are fine and long particles of woody material. Figures 1 to 4 represent in a perfectly clear way the principle in question.
In Figure 1 is shown the raw stalk of flax in straw or stalk. According to what has already been said above, the length of the stem proper occupies two thirds of the total length of the stem of flax, and the part which bears the flowers occupies one third.
In Figure 2 is shown the stem stripped of the woody part. So far, we have managed to rid the woody part of the part of the flax which forms the stem of the woody part, but we have not succeeded in also freeing the woody part of the plant which bears the flowers from the woody part. . It is true that in this part which bears the flowers the woody part is dissociated from the rest of the fiber, but, as has already been explained above, the woody part is placed in the form of long and fine particles between the very fine and profusely branched ribbons of the liber bundles.
It is true that an attempt has already been made to completely rid the woody part also of these branched parts and the flowers of the plant, but so far this has not been achieved and this is due to the morphological character. particular of the branched part of the plant, i.e. the branched part of the plant contains a delicate bast and of a different nature from that of the middle part of the stem and the bast of the root, together with a relatively stronger and more tenacious woody part
To complete the cleaning of the bast, that is to say to rid the entire stalk of the woody part, including
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the part which bears the flowers, the most different machines have been used up to now.
We can cite first of all the flax scutching turbines, on the other hand the combing devices and lastly the linen combing machines, although the purpose of the latter is not only to extract the woody particles by combing. , but also to divide the fiber.
All these known devices, however, have only imperfectly satisfied the conditions, and only at the cost of a significant loss of fiber. They all operate according to the so-called turning principle, that is to say that the liber reaches a clamping device, and either the part of the flowers or the root of the stem is clamped therein, and with this clamping device cooperates then the cleaning device, and this in such a way that the non-recessed part of the rod is worked, that is to say cleaned, as a result of which, after the completion of this cleaning operation, one proceeds to the turning over and one works in the same way, by means of the cleaning device, the other part of the rod.
In this operation, we always embed a third to a quarter of the length of the rod, and then two thirds or three quarters of the rod remain for treatment or cleaning.
Since the beginning of this method of mechanical treatment of flax, the question has been asked whether it is first the part of the root or the upper part of the stalk of the flax that must be cleaned. Until now, this question has always remained open and has always been discussed, although the failure to resolve it has disastrous consequences from the point of view of fiber yield, as can be seen from 'particularly clearly in Figures 3 and 4 above.
If we start cleaning the stalk of the flax from the end that bears the flowers and that we operate in the direction of the root, and if we therefore comb for cleaning, according to figure 3, in the direction that
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goes from the part which bears the flowers towards the root, one loses fibers because one combs in the opposite direction of the constitution of the stem. In Figure 4 is shown the correct way of combing. In this way of proceeding, we comb in accordance with the way in which the stem is constituted, that is to say in the direction which goes from the root towards the part which bears the flowers, so that in this way we separate the woody particles in a perfect way without loss of fiber, in particular in the part which bears the flowers.
However, when, for cleaning, we begin, in accordance with Figure 4, by combing in the direction from the root to the top of the plant, the necessary turning has an unfavorable effect on the fiber yield. the recessed third or quarter of the length of the rod, because after the treatment of the lower part (comprising between two thirds and three quarters of the length of the rod) by instruments similar to combs or scrapers, we also reach the twigs, and in this way we comb with the instruments in the opposite direction to the arrangement of the elements of the stem the network strewn with long, thin woody particles, made loose, with the finely branched veil of bast fibers,
which must necessarily lead to entanglement and tearing of the fibers and consequently to a decrease in the fiber yield.
This erroneous method of treating the stalk for cleaning also occurs in the strand throwing machine in which the flax is introduced through the top of the plant (automatic throwing on the flax combing machines). . In the operation of stretching the fiber 20 times in the strand throwing machine, the extraction of the fiber out of the field of the needle bar grid is also carried out in the opposite direction to the natural arrangement of the fibers. Although combed linen is directed to the yarn throwing machine, this method of forming the web is not advantageous, as it is contrary to the structure of the bast.
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It is only thanks to tests which have lasted for many years that it has been possible to establish the facts stated above and which appear in particular with the varieties of seed flax and of cross flax. The invention is based on the above considerations. Its aim is to eliminate the drawbacks specific to known machines and, in accordance with the present invention, it is proposed for this purpose that the stem previously freed of the woody parts is combed only in one direction, namely in the direction which goes. from the top to the root, in steps, and in concordance with the natural structure of the stem, this stem being framed only for a short length by the part of the root, following which, without qu 'it is necessary to turn the rod,
this worked rod arrives on a throwing device and on a device for forming the web, so that the combed crude fiber is directed to the fiber discarding machine with the part of the root facing forward, so so that the raw fiber is combed without loss of fiber correctly according to the constitution of the rod.
The invention will be described in more detail with the aid of the figures of the accompanying drawings.
Figures 1 to 4 have already been explained in the introduction.
FIGS. 5 and 5A show a plan of the overall installation for the treatment of the flax stalk free of the woody part, this installation consisting of three parts. In the figure in question, the part which is placed after that where the flax is freed of the woody part, and in which the stem free from the woody part is therefore directed first of all, is called "device. combing of the twigs ". A- this device follows the laying device, and to the latter the device for forming the band to which the throwing device is joined.
Figure 6 is a particular representation of the cleaning device for combing the twigs, this figure
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which must serve above all, in what follows, to highlight the way in which the movements of the two parts of which the cleaning device is made up are carried out.
FIG. 7 also shows a detail which forms part of the cleaning device and to which the following description will return in detail.
Figure 8 is a side view of the installation which corresponds to Figure 5.
FIG. 9 is a section taken along line A-B of FIG. 5 and of FIG. 5A.
Figure 10 also shows a section along line C-D of Figure 5A.
In FIG. 11, the installation is also shown along section E-F of FIG. 5.
Figures 12 to 15 show details of the cleaning device.
Figure 12 shows the same section as Figure 10.
Figure 14 is a plan view corresponding to the side view of Figure 13.
Figure 15 is a vertical section which corresponds to Figure 13.
In Figures 16 and 17 is shown in two different views another embodiment of the cleaning device.
Figures 18 to 20 show a modified form of the device for forming the web, and correspond to Figures 5, 8 and 9, so that Figure 18 shows a plan view of the delivery apparatus and the device for forming the web. to form the strip, Figure 19 the corresponding side view and Figure 20 a section along the line GH of Figure 18.
At the exit of the device serving to rid the fiber of the woody part (see in particular Figures 5A and 8), the bast free of woody parts arrives on the throwing table 1, being arranged so that all the roots of the stems be
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pushed against the stop bar 2. This bar is arranged in an adjustable manner in order to delimit the part of the root which must be encased. According to the present invention, it is important that only a short part of the rod is embedded. In the various figures, the direction of transport of the bast is indicated by arrows. In figure 5, these corresponding arrows are further provided with special reference signs, namely signs
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l a2, a.3, a4 and a5.
The clamping or embedding and transport device for the bast rods which are embedded or clamped by the root, consists of two iron rollers 3 with an elastic covering 4, for example of cork (see below). especially figure 12). Over the two rollers 3 passes a strip 5 of steel to which has been applied a layer of an elastic material, for example leather or rubber. This layer comprises notches in the form of grooves in which the combs of the stationary support formed by an iron bar 7 engage.
The steel strip 5 moves in the direction of transport of the bast (see the direction of the arrow a2 in figure 5A), while the iron bar 7 is stationary, and between these two parts we collect the bast which is applied. under pressure on the support 7 by the pressure rollers 8 ¯ arranged above the strip 5, 6. The rough coating 7 of the steel strip 5 causes the transport of the bast which slides on the smooth and immobile combs of the iron bar 7. In this way, the bast is embedded or clamped between the bar 7 and the strip 5, 6 and is transported in this way in the direction of the arrow (arrow a2 in FIG. 5A). In this way it reaches the sheets 9 which are at the same height as the iron bar 7.
Below the sheets 9 is the so-called needle field, in the form of a grid, animated by an endless rotational movement, of needle bars, which will be described in more detail below.
To ensure that the elimination of
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ligneous parts is carried out first at the extreme points of the rod and that the combing is carried out by progressive advancement in direction towards the back and the part of the root, one gives to the sheets a determined shape which is reproduced in particular in FIGS. 5A and 6. By means of the grid of the needle bars, therefore, due to the special shape of the sheets 9, only the parts of the rod which rest openly on the grid of the needle bars can be combed, that is to say that these parts of the needle bar grid are not covered by the sheet 9, so that these parts of the rod come into direct contact with the needles of the bar grid.
As shown in particular in FIGS. 5A and 6, the sheets 9 have a curved shape which decreases, and therefore it is initially only the rods of the rod which come into contact with the rod. needle bars grid, and then it is successively the other parts of the rod which come into contact with this grid. The reason for dividing the sheets 9 into three parts will be explained later.
First of all, the constitution and mode of operation of the constantly rotating needle bar grid will be described. On endless belts 10 which pass over pulleys 11 are fixed by the rivets 12 the guiding members or clamps 13 (see in particular Figures 13, 14 and 15) in which the needle bars are arranged freely and movably , that is to say so as to be able to move laterally, its needle bars carrying the different needles 14 arranged vertically on said bars. The ends of these needle bars 14 are housed on both sides in guide angles 15, the vertical flange of which limits the lateral displacement of the needle bars 14.
The rotational movement takes place in the transverse direction and perpendicular to the transport of the strip, as shown in particular by arrow b in FIG. 5A.
-, By this means, we comb correctly in accordance with the indications-
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tions of Figure 4 (see direction of arrow 8 in Figure 5A), although the cleaning is started from the end carrying the flowers.
In order to avoid entanglement or deterioration of the fibers when the needle bar grid acts on the fiber, and assuming this to be possible due to the particular shape of the sheets 9, the device is set up so that the stroke executed by the needle bar grid in transverse direction or perpendicular to the conveyor of the belt
5.6 is equal to the travel of the belt in the same unit of time, that is, the travel of the grid c1 - c - u is equal to the travel b of the belt in the same unit of time. Figure 6 relates especially to this subject. To obtain this result, the guide members 15 are arranged with an obliquity c = (b), therefore with an obliquity equal to the advance stroke of the transport belt 5, 6.
The sheets 9 are located, according to what has already been said above, in the plane of the combing bar 7 which cooperates with the conveyor belt 5, 6.
Under these conditions, so that the specially shaped sheets do not rub against the needles of the needle bars 14 (see in particular FIG. 12), there are provided at certain distances from the bars, in place of the needles, pegs in wood 16 which are about 1 to 2 mm. larger than the needles of the bars
14. The arrangement of these wooden dowels 16 has been established so that when the dowel slides under the sheet 9, other dowels 16 again take over the role of spacer supports, so that the The needles of the needle bar grid cannot therefore rub against the inside of the sheets 9.
The needle bar grid can have different fineness of needle division, and in the example execution three degrees of fineness have been assumed, so that as a result
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when the grid is divided into three fields from the point of view of the fineness of the distribution of these needles, namely in a field with coarse distribution of needles, in a field with medium density distribution and in a field with fine division or with tight distribution of needles. This is shown particularly in Figure 6.
By this means, it is obtained that the extraction or the combing of the separated woody parts of the fiber takes place while sparing the fiber as much as possible, and this because one starts by working with the needles with coarse distribution, and that it is only then, at the end, that one intervenes in the fibers with the tight needles in order to extract the woody parts made mobile. With needles with large gaps, most of the woody parts are removed by combing, and then the amount of these woody parts becomes smaller and smaller as the fibrous stems get into the field of the medium-sized needles and into the field. maximum tightening needles where these increasingly smaller amounts of woody parts still have to be removed from the fibers.
As a result, there is also no overload of the needles.
The endless belts 10 are controlled by means of the V-belt pulley 17 mounted on the main shaft and joined by the V-belt to the pulley 18 mounted on a shaft of the belt. On the same belt shaft (see in particular Figures 5A, 8 and 11) is the V-belt pulley 19 which transmits the rotational movement in one hand: imperative to the V-belt pulley 20 which is in operation. relation with the pulley 19 and which is mounted on the second belt shaft mounted in parallel.
The conveyor belt 5, 6 is controlled by means of the endless screw 21 also mounted on the main shaft, and which acts on the helical wheel 22. On the hub of this wheel is mounted the wheel. chain 23 which transmits the rotational movement to the chain wheel 24 which is mounted on the shaft of the
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conveyor belt 5, 6. These elements are also shown in Figures 5A, 8 and 11.
A compressed air device is added to the needle bar grid or needle field. The purpose of the latter is to drive the veil of the bast fibers onto the needle field of the needle bar grid. Compressed air is produced in an exhauster 25 and is blown through line 26 into the shallow box 27 (see Figures 6, 7, 8, 10 and 11). The shallow box 27 has slots 28 through which the compressed air escapes. These slots 28 are also arranged in a determined manner, namely so as to be located above the part of the field of the needles which the plates 9 release.
By means of the compressed air which escapes through the slits 28, the veil of the bast fibers is then pressed into the needles of the grid, so that an effective comb is produced through the veil. of fibers by means of the needles, and consequently, a good elimination of the woody parts rendered mobile.
By means of the described conveyor device by a belt 5, 6 (belt 5,6 and steel bar 7), the web of the bast fibers simply tightened to a short length is transported above the needle bar grid, and it thus arrives above the three aforementioned fields of needles with coarse, medium and fine division, so that one..intervenes in the veil of the fibers to release first with the needles having large intervals, and to the end only with the needles with small intervals, to extract from the veil the woody parts which are detached from it.
Due to the fact that special shaped sheets 9 are also provided, which also only allow the fiber to be worked partially by means of the needles, namely so that it is only possible to comb from the top of the boards and not step backward toward the root, although in accordance with the direction of arrow 8 in Figure 5A and in accordance with
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dance with fig. 4 it prevents the accumulation of material during the work of the veil by the needles of the grid.
Due to the special division into a loose needle field, a medium clamping field and a more accentuated clamping field, and due to the special shape of the sheets 9, the veil of the bast fibers is worked. by the needles of the grid under conditions which are very sparing, and the consequence is that no appreciable loss of fibers occurs by combing the web by means of the grid.
The veil of liber free of woody parts then arrives without change of direction. On a laying apparatus. In figure 5, the direction of movement of the veil on the laying apparatus is indicated by a3, and it emerges from figure 5 that this direction is the same as the direction a2 of movement of the veil on the previous device of cleaning by combing the ends bearing the flowers. The layout and mode of operation of this laying device are as follows:
An endless canvas 29 whose width corresponds to that of the liber web or to the length of the rods is stretched over the pulleys 30, 31, 32, and over the guide pulley
33 (see in particular fig. 8). The upper limit of the pulley 30 (see also fig. 8) lies in the plane of the sheets.
9 of special shape of the previous device.
On the ends of the shafts of the pulley 30 are on both sides the edge wheels 34 which move horizontally in one direction and in the other on the bars 35. This movement of the wheels 34 is effected by means of the eccentric. 36 and the control disc 37 mounted on the same axis, and by means of the crank pin 38 and the connecting rod 39, the stroke of the horizontal movement effected in one direction and in the other by the wheels 34 being equal to the eccentricity E (see fig. 5 and 8) and equal to the bandwidth required for the bast fiber rods. By means of the wheels 34, the horizontal position of the power is also modified in a corresponding manner.
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binds 32 of the quantity E (see in particular FIG. 8), and there also occurs for the pulley 31 a corresponding change in position.
The hinge-like device comprising the connecting levers 40 and 41 on the ends of the axis of the pulley 31 which at the same time constitute the support bearings of the pulleys is used for this purpose. The pulleys 30, 31 and 32 must be driven by a chain and via the toothed wheels 42, 43 and 44 (see also fig. 9). In fig. 8, the extended position of the delivery device has been shown in broken lines.
By the aforementioned lengthening of the laying device causing the latter to pass from the bent position (fig. 8) into its extended position, it is possible to obtain that the liber web reaches the band forming apparatus without change of direction, and on the latter, the direction of movement of the rods forming the veil of liber is now at right angles to the direction that the movement had hitherto, as is particularly clear in fig. 5. The direction a4 of movement of the bast fiber rods on the web forming device is at right angles to the direction a1, a2 and 0.3 that the movement had so far.
The device for forming the strip consists of the following components. An endless canvas 45 (see also fig. 9) is also stretched over the pulleys 46, 47 and 48, and on this canvas moves, coming from the laying apparatus, the veil of bast fiber, as it has already been said above, with the part of the root facing forward. The pulleys 46, 47 and 48 are driven by chains and controls by means of trapezoidal belts in an imperative manner with respect to each other by means of the pulleys 49, 50, -51 and 52, as shown in Figures 5 and 9.
The speed of advance of the endless fabric 45 depends on the flow rate of the laying device, the number of layers of which it is desired to constitute the bast web (the weight of bast fibers per unit) and, possibly, the capacity of absorption of the
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such a heavy after-mounted fiber throwing, that is, the amount of fibrous material from the web that the apparatus or the throwing machine can absorb. Above the pulley 47 is provided a cylinder 53 which aims to compress the layers of the veil of liber. This cylinder is driven by the toothed wheel 54 mounted on the axis of the lower cylinder 37, which is imperatively engaged with the toothed wheel 55 mounted on the axis of the upper cylinder 53 intended to exert a load.
At the exit of the band forming device, the veil of de.liber fibers passes into the fluted cylinders 56 and 57, one of which is made of wood or an elastic material, and the other of iron and of which that of the above is applied, in an adjustable manner, by a set screw and a spring 58 (see in particular fig. 9) against the lower splined cylinder 56. The two splined cylinders are driven reciprocally and im - perative and are intended to give a certain bond to the fibers to release them. in relation to each other.
But in addition, it is precisely by these grooved cylinders that part of the intermediate substance of the liber bundles is still removed in the form of dust and that the fiber is thus delivered in a state, more divided at the strand discarding machine table.
The flow provided by the laying device due to its forward and backward movement described above and the forward movement of the endless canvas 45 of the band forming device have the effect that the formation of the band of bast fibers occurs by superimposing the bast veil like a helix, which results in an intimate mixture of all the bast parts, whether they come from the root , from the middle of the stem or the top carrying the flowers, while the transport of the veil of liber takes place with the part of the roots turned towards 1-'forward, as clearly follows from the arrows a4 and a5 of figure 5, because, as it was said at the beginning, the parts of the rod are embedded on the left,
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dant in direction a1, a2 of movement, in the cleaning device. The reference sign 59 designates in FIGS. 5 and 9 this helical formation of the band by superimposing the layers of the bast veil.
In FIGS. 16 and 17 is shown another arrangement of the apparatus serving to perfect the cleaning of the flax stems freed from the woody parts, this device being intended in particular for short stems. In this arrangement, the grid of needle bars or the field of needles provided for perfecting the cleaning is executed in a cylindrical shape, as opposed to the field of the needles of FIGS. 5A and 8.
The translational movement of the needle bars and consequently of the needles, even in the transverse direction with respect to the direction of the rotational movement of Figs, is avoided.
5A and 8 by the fact that the division of the needle bars is established so around the circumference of the cylinder (see fig. 17) that the stroke c1 - c - u accomplished by the needles is equal to the stroke b of the band of bast fibers in the same unit of time. Therefore, a new needle bar of the needle field only engages the bast web after the operating needle bar releases the web. All the other arrangements are similar to those of the device serving to perfect the cleaning which has already been described with the aid of FIGS. 5, 5A and 8 and which applies in particular to long fibers.
In the arrangement of the needle bar grid as has been described in particular with the aid of FIGS. 5A and 8, provision has been made, as has been said above, for a division of the whole field of the needles into three fields which differ from each other in the degree of tightening of the needles. Of course, it is also possible to carry out a different division of the field of the needles, and to increase or decrease the number of these fields. We can, in the same way, modify the contours of the sheets 9, and to
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In this respect, it is necessary to start from the principle which indicates whether it is the part of the top, the part of the middle or the part of the root which must be worked more. We will give a corresponding shape to the contours of the sheets 9.
All the directions of movement of the bast fiber rods and the control devices as well as the corre- sponding organs which are driven are indicated in the different ;: figures by arrows, these arrows having been provided, in particular in the Figures 5 and 5A, special reference signs, in order to highlight precisely using .figures 5 and 5A the directions or directions of movement of the stems of bast fibers.
The forward movement that the endless web performs relative to the laying apparatus and the flow rate of the loose web by this device are such that a helix-like superposition is obtained for the layers of loose web on the canvas without fine, and therefore an intimate mixture of all parts of the bast stems.
This adaptation of the loose veil to the helical shape determines a reciprocal displacement or sliding of the long fibers, to which the reciprocal adhesion of the long fibers opposes a resistance; as a result, there may be accumulations of material and ripples within the bast veil, which cause irregularities, i.e. thick and thin parts in the bast veil.
This drawback is avoided with an apparatus for forming the strip according to FIGS. 18 to 20, in which the web is forced to release imperatively in the helical path after its delivery by the laying apparatus, and for this purpose, the The band forming apparatus is executed in the form of a rotating grid of needle bars, into which is pressed under pressure., using a compressed air device the veil of liber supplied by the apparatus deposit.
On the ends of the junction lever 69 of 1-'apparatus, laying, the compressed air device was mounted on both sides. he
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consists of a sheet metal pipe 70 in which an air slot 71 is provided which is parallel to the axis 72 of the roller. The pipe 70 is connected to the flexible pipe 73 which is connected to the pipe 74 which goes to the exhauster 75 which is already provided for the cleaning device.
The compressed air which comes out through the longitudinal slot 71 of the compressed air device pushes the liber veil supplied by the laying device into the needle field, located below, of the band forming device, which takes place, in accordance with the present invention, in place of the smooth or plain fabric 45 of FIG. 9. The web forming apparatus therefore consists of the following elements:
An endless grid 76 of needle bars (see figure 20) is stretched over the rollers 77 and 78. Above the grid (of the field of needles) moves the web of liber with the part of the roots towards the bottom. 'before, this veil coming from the laying device, and moving as on the endless canvas 45 of Figure 9.
The rollers 77 and 78 are driven by the wheels 79 and 80 and imperatively relative to each other by chains or trapezoidal belts (see Figures 18 and 20). The speed of advance of the grid 76 of the needle bars depends on the flow rate which the laying apparatus can provide, on the number of superimposed layers of which it is desired to constitute the liber web (on the weight of the strip per unit area ) and, optionally, of the absorption capacity of the consecutive apparatus, that is to say of the quantity of bast fibers that the consecutive apparatus can absorb.
The needle bars that form the field of endless needles are fixed by rivets to endless straps, chains or V-belts. A coarse band of fibers is thus formed which, after having passed through the grid 48 of the needle bars, passes between the two grooved rollers 81 and 82, one of which is made of an elastic material (wood ) and the other in a hard material, for example iron.
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The splined rollers 81 and 82 are driven in a mutually imperative manner by the toothed wheels 83 and 84 and, through the intermediary of the toothed wheel 86, by the toothed wheel 85 which is mounted on the same rollers of the wheel. needle bar grid as the toothed wheel 86. Between the needle bar grid 48 and the splined rollers 81 and 82 there is little stretching, which is the reason why the toothed wheels 84 and 85 operate. with a reduction and that they can be changed according to the lift of the stretch that is to be obtained.
The upper splined cylinder 82 is pressed against the lower cylinder 81 by a set screw and a spring 87 under an adjustable elastic pressure (see FIG. 20). ,
The splined rolls pass the coarse strip over another grid 60 of needle bars mounted in succession and which is also stretched over pulleys 61 and 62. It is controlled by means of chain wheels 63 and 64, among which the wheel 63 is mounted on the same axis as the wheel 56 for controlling the splined cylinder. There is also little stretching between the spline rolls 81 and 82 and the endless needle bar grid 60. Therefore, chain wheels 63 and 64 also operate here with a certain reduction.
When the coarse web has passed the web forming apparatus consisting of the two needle bar grids 76 and 60, it enters the pair 65 and 66 of fluted rollers, one of which is of again executed in an elastic material (wood), while the other is hard, for example iron. The upper cylinder is applied in an adjustable manner against the lower cylinder, also by a pressure screw and a spring 67 (fig. 20). The two splined cylinders are driven in a mutually imperative manner. Between the endless grid 60 of needle bars and the pair 65 and 66 of splined rollers, a greater stretching is initiated, which is the reason why the drive is effected by means of a reduction.
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As the veil of bast has lost by the passage through the first pair 81 and 82 of fluted cylinders a part of its volume by the loss of encrusted matter (woody parts, parenchyma, epidermis), and that it is Also thinned by stretching, the spline cylinders 65 and 66 have a finer dividing spline than the first pair of spline cylinders. The pairs
81 and 82 on the one hand and 65 and 66 on the other hand of fluted cylinders are further intended to give a certain bond to the fibers of the. coarse band relative to each other.
On the other hand, as has been said above, part of the intermediate substance in the form of dust is removed from the bundles of liberated by these pairs of grooved cylinders, and thus the fiber is delivered in a more divided to the table of the device mounted as a result.
The forward and backward movement of the laying apparatus in combination with the forward movement of the grid of the needle bars of the band forming apparatus causes the formation of the band by superimposing the web of bast. like a propeller, which allows to obtain an intimate mixture of all the parts of bast (the root, the middle and the part of the flowers). Likewise, the transport of the veil of liber 'takes place with the part of the root towards the having. By the reference sign 68 (Figures 18 and 20), the formation of the helical strip by superposition of the bast web is indicated.
By virtue of this arrangement and this mode of operation, the web forming apparatus assumes the role of the strand discarding machine, and the device ascending afterwards therefore provides the work of the first of these devices.
With the device of the present invention, the automatic linen combing machine is eliminated. The described combing apparatus which serves to remove the loose fiber veil from the loose woody parts of the fiber is of a very simple construction and it is of a clearer arrangement than extremely complicated automatic combing machines, at the same time. time that the device
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Combing of the present invention is also capable of a rate which is a multiple of that of prior devices.
By this means, it is also possible to eliminate the scutching turbines and combing apparatus in use until now. Prior treatment of the fiber by these devices has hitherto been essential before combing is possible.
The described web laying and forming apparatus replaces the complicated automatic laying apparatus presently in combing machines, and thus at the same time saving on the operating personnel of the machine. throw the strands. The carding machine is also eliminated to some extent, since no appreciable towing occurs during combing. In any case, the amount of fiber removed by combing is so small that its lucrative recovery is not worth the effort. This also eliminates all auxiliary machines such as towing and carding waste cleaning machines.
The whole device is therefore characterized by its great simplicity and consequently by the fact that as regards the driving staff, specialized and important staff are not required. Part of the heavy flax spinning machines are being eliminated, so that this branch of industry can work with a much higher output than was possible until now.