BE449224A - - Google Patents

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BE449224A
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    • DTEXTILES; PAPER
    • D01NATURAL OR MAN-MADE THREADS OR FIBRES; SPINNING
    • D01BMECHANICAL TREATMENT OF NATURAL FIBROUS OR FILAMENTARY MATERIAL TO OBTAIN FIBRES OF FILAMENTS, e.g. FOR SPINNING
    • D01B1/00Mechanical separation of fibres from plant material, e.g. seeds, leaves, stalks
    • D01B1/10Separating vegetable fibres from stalks or leaves
    • D01B1/14Breaking or scutching, e.g. of flax; Decorticating

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Debarking, Splitting, And Disintegration Of Timber (AREA)

Description

       

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  Procédé et dispositif de décortiquage et de nettoyage des tiges de fibres de liber, notamment de lin. 



   L'élimination des parties ligneuses contenues dans les tiges du liber du lin en paille ou en tige, en vue d'obtenir un liber non détérioré et parfaitement exempt de parties ligneuses, constitue l'un des problèmes les plus importants à résoudre pour mettre cette plante textile non importée à la disposition de l'in- dustrie textile avec le rendement le meilleur. 



   Bien que la plupart des procédés de traitement s'en tien- nent pour la tige de fibre de liber à l'opération déjà séculaire du broyage ou   macquage,   suivi de nettoyages effectués dans des machines de nettoyage montées à la suite, telles qu'une   grille,:

  '   mobile à aiguilles avec des battoirs à aiguilles oscillants   dispo-   

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 sés par dessus ou avec une grille immobile de lattes longitudinales comportant des battoirs à aiguilles oscillants qui pénètrent par le bas dans les intervalles, lesquels constituent des dispositifs qui brouillent et endommagent le voile de liber dans sa disposition Ion gitudinale, les propositions n'ont pas manqué pour des dispositifs et des procédés permettant d'obtenir une élimination économique des parties ligneuses contenues dans le liber du lin en paille ou en tige en se basant sur d'autres principes. 



   A cet égard, on peut considérer comme le plus original le dispositif décrit dans le brevet allemand n . 584. 249 qui obtient une élimination poussée de la partie ligneuse tout en ménageant le liber. Malheureusement, ce mécanisme connu   sest   révélé toutefois comme trop compliqué dans la pratique. Le personnel qui conduit la machine est astreint à des conditions de travail trop difficiles à réaliser en ce qui concerne l'introduction de la tige dans cette machine, ainsi qu'en ce qui concerne la conduite et l'entretien de la machine. 



   Le dispositif connu comporte des cylindres avec une divi- sion de la cannelure variant entre 1 mm. et environ 4 mm. et qui augmente au fur et à mesure qu'on se rapproche de la fin de l'opé- ration. Les cannelures des differents cylindres s'engagent exacte- ment par leurs saillies dans les creux les unes des autres, et leurs intervalles vont en diminuant au fur et à mesure qu'on se rapproche de la fin de l'opération. C'est ainsi que dans la paire de cylindres du début, l'intervalle compris entre le sommet des cannelures et le fond de la gorge est de 0,7 mm. par exemple, et dans la dernière paire de cylindres d'environ 0,25mm. Le réglage des intervalles doit être effectué à la loupe.

   On prévoit environ 8 à 10 sortes de cannelures réglées différemment, dont les périmè- tres différents nécessitent, du fait que la vitesse périphérique doit être maintenue constante, un système compliqué de réduction ou de démultiplication entre les cylindres, avec une division très 

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 fine de la denture du mécanisme des roues (module 1). Pour recueil- lir tout choc qui pourrait endommager le liber, les cylindres infé- rieurs sont disposés élastiquement sur des cales en cuir ou en caoutchouc placées sous les paliers des cylindres. Les cylindres supérieurs exigent absolument une commande d'entraînement impérative par les cylindres inférieurs. 



   L'invention est relative à ces dispositifs et son but est de supprimer l'extrême précision qui est nécessaire dans les machines de ce genre qui sont actuellement connues. 



   La caractéristique principale de la presente invention consiste en ce que l'on comprime la tige de liber entre une arête métallique obtuse, par exemple en fer, et un support élastique, par exemple en bois, ou bien entre une arête élastique obtuse, en bois par exemple, et un support métallique en fer par exemple, opération dans laquelle la tige est soumise à une empreinte, mais non pas à une détérioration, tandis que la partie ligneuse cassante de la tige subit non seulement une deformation, mais aussi une mo- dification destructive de sa structure, ce qui a pour effet qu'elle se trouve séparée du liber. 



   A l'aide des dessins joints, l'invention va être décrite en détail d'après un exemple d'exécution. 



   Sur les dessins, les figures 1 et 2 représentent en une élévation et en une vue en plan l'ensemble du dispositif qui sert à éliminer les parties ligneuses et à nettoyer les tiges de fibre de liber, l'ensemble de l'installation se composant de trois parties qui sont d'abord un dispositif qui sert à séparer les ra- cines d'avec la tige de liber, un second dispositif qui sert à éli- miner ensuite les parties ligneuses de la tige de liber, et un troi- sième dispositif, monté à la suite du précédent, qui assure l'éli- mination des particules les plus fines de matière ligneuse séparées de la fibre mais qui se trouvent encore entre les rubans de la fi- bre.

   C'est pour cette raison que le premier dispositif est désigné ci -après sous le nom de coupe-racine, le second est dénommé décorti- 

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 queuse et le troisième dispositif de nettoyage ou ouvreuse à losan- ges ou rhombes. 



   Les figures 3, 4, 9, 10 et 11 représentent le troisième dispositif c'est-à-dire l'ouvreuse, tandis que les figures 5, 6, 7 et 8 servent à faire ressortir le mode de fonctionnement du coupe- racine et de la décortiqueuse. Ces figures représentent en détail les éléments suivants: 
La figure 3 montre comment se forment les losanges dans le voile de liber au moyen de l'ouvreuse. 



   Sur la figure   4   est représentée une vue de face de l'ou- vreuse vue en sens contraire de celui du mouvement des tiges de fibres de liber. 



   La figure 5 représente la cannelure des cylindres du coupe-racine. 



   La figure 6 représente une paire de cylindres d'empreinte, constituée par un cylindre cannelé et par un cylindre uni. Entre les deux cylindres se trouve la tige de fibre de liber avec ses différentes couches de fibre de liber. 



   La figure 7 est une représentation graphique du déplace- ment des couches d'une tige de fibre de liber telle qu'il est provo- qué par les cylindres d'empreinte. 



   La figure 8 montre de quelle façon les différents cylin- dres d'ernpreinte sollicitent les différentes couches de la tige de fibre de liber. 



   La figure 9 représente à plus grande échelle un détail particulier de l'ouvreuse. 



   Sur la figure 10, on a également représenté à plus grande échelle une partie de l'ouvreuse vue de devant. Cette figure est destinée à montrer de quelle façon on obtient le mouvement oscillant de l'ouvreuse suivant une direction perpendiculaire au sens longitu- dinal du mouvement de la fibre de liber. 



  La figure 11 est une vue en plan qui correspond à la fi- 

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 gure 10. 



   La figure 12 est une vue de face qui correspond aux figures 1 et 2, le dispositif étant vu dans le sens du mouvement de la tige de fibre de liber. 



   Les figures 13 et 14 représentent schématiquement la compression des tiges de fibre de liber entre le métal et le bois. 



   La tige brute est introduite dans le dispositif repré- senté sur les figures à l'état où elle se trouve après le séchage à l'air, c'est-à-dire avec une teneur en humidité d'environ 6 à   10%,   et d'autre part aussi étalée et parallèle que possible, sans superposition de couches les unes sur les autres ni croisement, et sans corps étranger, les racines des tiges se trouvant toutes d'un même côté, l'introduction se faisant tout d'abord dans le coupe-racine W. Ce dernier se compose de deux paires 1 et 2 de cylindres qui sont exécutés en fer et qui sont munis de cannelures grossières qui ne pénètrent les unes dans les autres (voir fig. 5) que d'une faible quantité, par exemple d'un huitième de leur hau- teur.

   La tige brute bien étalée parallèlement avec les racines toutes tournées du même côté parvient sur la table d'alimentation 30 et est poussée avec les racines tournées vers l'avant vers les deux paires 1 et 2 de cylindres cannelés en fer. La direction de dé- placement des tiges à l'intérieur de l'ensemble du dispositif cons- titué par le coupe-racine, par la décortiqueuse et par l'ouvreuse est représentée par des flèches, ainsi qu'on le voit notamment dans la figure 2. 



   Comme la partie de la racine de la tige de fibre de liber ne contient, comme on sait, aucune fibre jusqu'à l'hypocodile, c'est-à-dire jusqu'à l'axe du cotylédon et qu'elle casse très faci- lement, au passage à travers la paire des cylindres 1 et 2 du coupe- racine toutes les racines dépourvues de fibre de la tige sont   brise-   en une seule fois jusqu'à l'axe du cotylédon, et de ce fait on ob- tient pour les cylindres suivants une diminution considérable du 

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 travail, car, suivant la variété de la fibre brute, la part que les racines représentent dans l'ensemble des parties ligneuses qui doivent être éliminées de la tige représente tout de même entre 10 et 25%. 



   Dans les différentes tiges, l'épaisseur de la tige est différente. Pour cette raison, il est avantageux d'exécuter d'une façon différente les cannelures des cylindres des paires 1 et 2, de telle sorte que la paire 1 de cylindres ait des cannelures plus grossières et la paire 2 des cannelures par exemple plus fines. Par ce moyen, on obtient que soient également éliminées les racines des tiges relativement fines. 



   La forme des cannelures est représentée spécialement sur la figure 5. Elle est différente des autres formes de cannelures par le fait que la nervure des cannelures est aussi étroite que possible, afin d'obtenir pour les racines séparées un jeu latéral important. La base ou le fond des intervalles de denture est rond, ce qui évite l'encastrement des racines brisées et en forme de tire-bouchon, qui dans le mouvement de rotation des cylindres sont déversées et tombent à terre. Comme, dans les cylindres du coupe-racine, la division des cannelures est très grossière et que l'engrènement et très peu prononcé (conformément à ce qui a déjà été dit ci-dessus les cannelures s'engagent d'un huitième environ de leur hauteur les unes dans les autres), il est impossible que les cylindres du coupe-racine agissent sur la partie de la tige qui vient à la suite. 



   Après que les tiges ont été débarrassées de leurs raci- nes par le coupe-racine, elles parviennent dans la décortiqueuse. 



  Cette dernière est constituée par un certain nombre de paires de cylindres, et dans l'exemple d'exécution on a utilisé six séries de paires de cylindres I à VI, chacune de ces séries contenant à son tour un certain nombre de paires de cylindres. Dans l'exemple d'exécution, ce sont quatre paires de cylindres qui sont contenues dans chacune des séries I à VI précitées, tandis que d'autres paires 

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 de cylindres supplémentaires peuvent encore être intercalées entre les cylindres précités,.conformément à ce qui sera exposé plus loin. Il y a lieu toutefois de signaler que cette disposition n'a rien d'absolu, et qu'on peut au contraire réduire ou augmenter suivant les besoins le nombre des séries.

   Chaque série prise en elle-même peut aussi comporter un nombre moindre ou supérieur de paires de cylindres, et on peut aussi utiliser différentes sortes   de cannelures sur les cylindres ; dépend des circonstances.   



   Dans les séries précitées I à VI de paires de cylindres, on fait de nouveau une différence entre les premières séries et les suivantes. Les premières séries I, II et III sont les paires de cylindres dits d'empreinte, tandis que les séries IV, V et VI sont les paires de cylindres de décortiquage proprement dit. La figure 1 fait immédiatement ressortir qu'il y a une différence entre les paires de cylindres d'empreinte I à III et les paires de cylindres IV à VI de décortiquage, cette différence consistant en ce que dans les paires de cylindres d'empreinte I à III un seul des cylindres de la paire est cannelé tandis que le second cylindre de la même paire est uni, en même temps que dans les paires suc- cessives c'est alternativement le cylindre supérieur puis le cy- lindre inférieur qui est cannelé, et ainsi de suite.

   Dans les paires de cylindres de décortiquage des séries IV, V et VI les deux cylindres des différentes paires sont au contraire cannelés l'un et l'autre. 



   Avant de décrire en détail la décortiqueuse vont être exposées les raisons pour lesquelles cette décortiqueuse comporte la forme et la disposition qui font l'objet de la présente inven- tion. Cette forme et cette disposition ont été adoptées parce que la présente invention est basée sur le fait qu'une tige de liber que l'on comprime entre une arête métallique obtuse (en fer) et un support élastique plus tendre que le métal, en bois par exemple, ne subit aucune détérioration, tandis que les parties li- gneuses fragiles de la tige de liber autour   desquelles   le liber se 

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 trouve disposé subissent bien une détérioration. Il en est de même dans le cas où on comprime la tige de liber entre une arête en bois obtuse et un support uni en métal.

   Ces deux modes de compression de la tige de fibre de liber sont représentés schématiquement sur les croquis des figures 13 et 14. 



   La série I comprend les paires 3 à 6 de cylindres. A l'entrée de la tige dans la paire 3 se déroule, pour les diffé- rentes couches des tiges, l'opération qui est représentée graphi- quement sur les figures 6 et 8, cette opération se renouvelant dans les paires de cylindres suivantes, y compris la paire 13 de la série III. Dans la paire 3, le cylindre supérieur est cannelé et le cylindre inférieur uni. Il en est de même dans les figures 6 et 8. Tout d'abord, le tube formé par la tige de liber est aplati, en même temps qu'il se produit du fait de la structure de la tige une fissuration dans le sens de la longueur. Les dents du cylindre cannelé supérieur en fer (division d'environ 1,5 à 2 mm. qui cor- respond à peu près à l'épaisseur de la tige dans la partie de la plante qui porte les fleurs) produisent une empreinte dans la face supérieure de la tige.

   Selon ce qui a déjà été dit ci-dessus, le cylindre inférieur qui est en bois est uni, donc dépourvu de can- nelures. Cette paire 3 correspond donc à la figure 13 d'après la- quelle la tige de fibre de liber est comprimée entre une arête métallique et un support uni en bois. 



   Sur la figure 8 a été représentée schématiquement la façon dont les différentes couches de la tige sont sollicitées. L'écorce fragile (pellicule de chitine) se bombe et s'allonge entre les dif- férentes arêtes de la cannelure, c'est-à-dire dans les intervalles (ou cannelures). Le liber élastique est soumis à la même contrainte. 



  Les couches supérieures de liber le sont davantage, et les couches inférieures le sont moins. La couche fragile et cassante des partie= ligneuses est encore soumise dans la partie supérieure à une opéra- tion analogue qui va toutefois en diminuant vers le milieu pour 

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 s'annuler presque complètement. En même temps, la face inférieure de la tige est simplement comprimée par le cylindre uni en bois. 



  Conformément à ce qui a déjà été dit ci-dessus, dans la seconde paire 4 de cylindres d'empreinte de la série I, le cylindre infé- rieur est cannelé et le cylindre supérieur uni. En conséquence, lorsque la tige pénètre dans la paire 4 de cylindres, les couches sont sollicitées en sens contraire, c'est-à-dire que les couches qui subissaient précédemment un allongement sur la face supérieure sont refoulées maintenant en sens contraire. Lorsque la tige passe alors à travers la troisième paire 5 de cylindres d'empreinte de la série I, le même traitement que celui de la paire 3 de cylindres d'empreinte se renouvelle inais en sens contraire de l'opération qui se produit dans la paire 4 de cylindres d'empreinte.

   La face supérieure de la tige est aplatie par le cylindre supérieur uni en bois de la paire 4 de cylindres de compression, et   la   couche de liber dont la profondeur a été augmentée par les empreintes et dont la longueur a été augmentée en conséquence devrait théorique- ment revenir à la forme et à la longueur initiale. Mais comme les couches qui relient le liber et les parties ligneuses fragiles se sont également déjà ameublies, il se produit des gonflements du liber déjà séparé des parties ligneuses déjà endommagées. Il n'y a aucune difficulté à soumettre au calcul cette opération du dépla- cement des couches de liber et des parties ligneuses, ce déplacement étant représenté graphiquement et très agrandi sur la figure 7.

   On aperçoit dans la partie droite de la figure 7 l'importance du dé- placement des différentes couches de la tige. 



   Les manoeuvres décrites se répètent par conséquent dans le passage à travers les paires de cylindres d'empreinte de la série I. Il y a lieu de signaler que toutes les cannelures de la série I sont de la même finesse et sont établies pour la partie de la tige de la plante qui porte les fleurs. 



  Ensuite, c'est le tour des paires 7 à 10 de cylindres 

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 d'empreinte de la série II. Les opérations sont en elles-mêmes, dans le passage à travers ces paires 7 à 10 de cylindres d'em- preinte, les mêmes que dans la série I, sauf que les cannelures ont une division plus grossière (moyenne) et correspondent à peu près à l'épaisseur de la partie moyenne de la tige. 



   Après que la tige de fibre de liber a également passé à travers cette paire de cylindres d'empreinte, elle parvient dans la série III qui comporte les paires 11 à 14 de cylindres. Ici également se déroule l'opération semblable à celle des séries I et 
II qui a déjà été décrite. Dans les paires 11 à 13 de cylindres, la division des cannelures est de nouveau plus grossière et cor- respond à peu près à l'épaisseur de la tige à l'extrémité située du côté de la racine. Dans ce cas, la paire 14 de cylindres est une paire de cylindres unis, dont l'un est également en bois et l'autre en fer. On a prévu la paire 14 de cylindres unis pour faire disparaître toutes lesempreintes et pour augmenter également l'effet du travail dans les paires suivantes de décortiquage.

   C'est la raison pour laquelle avant de parvenir dans les paires de cy- lindres de décortiquage proprement dits des séries IV à VI, la ti- ge est d'abord comprimée par la paire 14 de cylindres unis. 



   Selon ce qui a déjà été exposé ci-dessus, les cylindres cannelés d'empreinte des séries I, II et III sont en fer et les cylindres opposés correspondants en bois ou en une matière élas- tique analogue. La disposition des cylindres en fer et des cylin- dres en,bois est alternée, de telle sorte que le cylindre cannelé d'empreinte en fer constitue tantôt le cylindre supérieur et en- suite le cylindre inferieur, de telle sorte qu'on obtienne d'une manière certaine l'exécution d'empreintes dans les faces latérales de la tige et 1'aplatissement de ces faces (par le haut et par le bas). 



   On a vu que dans le sens du mouvement de la tige de fibre.,   de   liber la division des cannelures des différentes paires de cy-      

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 lindres d'empreinte va en augmentant. Par ce moyen, on obtient non seulement que chaque partie de la tige,à savoirla partie qui porte les fleurs, la partie moyenne et l'extrémité située du côté de la racine reçoive   desenpreintes   d'une .importance qui lui corresponde, mais aussi que les empreintes soient exécutées tou- jours dans une autre partie, de telle sorte que l'opération du décalage réciproque des couches de liber et des parties ligneuses (glissement) devienne de plus en plus intense. 



   Au passage à travers les paires des cylindres d'empreinte des séries I, II et III, la couche de liber se trouve donc déjà séparée de la couche des parties ligneuses. La couche de parties ligneuses est disposée entre le liber comme les feuilles d'une carte, la tige est aplatie et est fendue dans le sens de la lon- gueur. Le rôle de la paire 14 de cylindres unis a déjà été exposé ci-dessus. 



   La tige travaillée de cette façon parvient alors dans les paires de cylindres de décortiquage proprement dits qui sont subdivisées en série numérotées de IV à VI. Ces séries comprennent les paires de cylindres 15 à 29, tandis que pour des raisons déter- minées qui seront exposées plus loin on dispose des paires de cy- lindres unis entre les paires de cylindres de décortiquage propre- ment dits. Par différence avec les paires de cylindres d'empreinte des séries I, II et III, dans les paires de cylindres de décorti- quage le cylindre supérieur et le cylindre inférieur sont cannelés l'un et l'autre. 



   La série IV de décortiquage comprend les paires 15 à 18 de cylindres de décortiquage proprement dit, auxquelles s'ajoute encore une paire 19 de cylindres unis. Dans le passage à travers ces cylindres, les tiges (ou couches) subissent des contraintes d'allongement et de refoulement analogues à celles qui sont re- présentées sur la figure 8 et qui ont été décrites à l'aide de cette figure.

   Il y a toutefois une différence qui consiste en ce que l'on courbe (et qu'on ondule) aussi bien la face supérieure que      

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 la face inférieure de la tige, car on a cannelé aussi bien les cylindres supérieurs que les cylindres   inferieurs.   Les paires 15 à 18 de cylindres sont cannelées grossièrement, la division de la cannelure correspondant à peu près à l'Épaisseur à l'extrémité située du côté de la racine. On a donc la même cannelure que dans les paires 11 à 13 de cylindres d'empreinte de la série III. Par la forte ondulation, la partie ligneuse fragile séparée du liber se brise, tandis que le liber reste sans être influencé, étant donné qu'il est sans liaison avec la couche de parties ligneuses et qu'il conserve sa forme de bande (faisceaux de liber). 



   Le dispositif est établi de telle sorte que ce   soit,al-     ternativement   et successivement un cylindre en fer cannelé qui se trouve dans le haut et est en prise avec un cylindre cannelé en bois placé dans le bas, et inversement, tout   comme   dans les séries I à III.

   La différence entre les paires de cylindres des séries I à III et les paires de cylindres de décortiquage des séries IV à VI consiste, ainsi que cela a déjà été exposé ci-dessus, simple- ment dans le fait que, dans les paires de cylindres d'empreinte des séries I à III, c'est soit le cylindre supérieur soit le cylindre inférieur qui est cannelé, et cela en alternant le cylindre cannelé et le cylindre uni , tandis que , dans les paires de cylindre de décortiquage des séries IV à VI, on a cannelé aussi bien le cy- lindre supérieur que le cylindre inférieur. 



   La division de la cannelure est la même dans tous les cylindres de la série IV, tout comme dans les paires de cylindres d'empreinte des séries I, II et III. Lorsque la tige abandonne les cylindres 15 à 18, elle a déjà perdu une partie considérable de ses parties ligneuses et les tiges parviennent alors, en vue de la sup- pression des ondulations et de l'accroissement de l'effet obtenu par le travail, entre les deux cylindres unis 19 (bois et fer). 



  Ensuite, elles parviennent dans les paires 20 à 23 de cylindres de décortiquage de la série V. 



  La disposition et le mode de fonctionnement des paires de 

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 cylindres de la série V sont les mêmes que dans la série IV, sauf que la cannelure des cylindres est adaptée à l'épaisseur de la partie moyenne de la tige, c'est-à-dire égale à la cannelure des paires de cylindres d'empreinte de la série II. Dans ce cas éga- lement, toutes les cannelures des cylindres de la série V sont i- dentiques entre elles. Les tiges parviennent à nouveau., après avoir passées à travers les paires 20 à 23 de cylindres de décor- tiquage, entre deux paires de cylindres unis 24 (fer et bois) pour obtenir l'effet précité de travail, et ensuite elles parviennent dans les paires 25 à 28 de cylindres de la dernière série VI de dé- cortiquage. 



   La disposition et le fonctionnement des cylindres de dé- cortiquage de cette série VI correspond également à ceux des séries IV et V. Mais la division de la cannelure est adaptée à l'épaisseur que la tige présente dans la partie qui porte les fleurs, et est donc égale à la cannelure des cylindres d'empreinte de la série I. 



  Les cannelures de la série VI sont également identiques entre elles. 



  En dernier lieu, les tiges passent encore une fois à travers une paire 29 de cylindres unis (fer et bois) pour les raisons qui ont déjà été exposées ci-dessus. 



   En dehors des paires 1 et 2 de cylindres du coupe-racine, on n'utilise que trois espèces de cannelures différentes tant pour les paires de cylindres d'empreinte que pour les paires de cylin- dres de décortiquage, la division de ces cannelures correspondant à peu près à l'épaisseur que la tige présente dans la partie qui porte les fleurs, dans sa partie moyenne et dans la partie située du côté de la racine. 



   Par conséquent, dans les paires également de cylindres de décortiquage, on fait' correspondre à chaque partie de la tige la cannelure qui convient à son épaisseur. En outre, grâce à la diversité de la cannelure, la tige est à nouveau ondulée chaque fois en d'autres endroits lors du passage à travers les différentes   -séries,   et on augmente ainsi considérablement l'effet du travail 

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 obtenu. Bien entendu, on peut aussi introduire   additionnellement,   et dans certaines circonstances, une quatrième espèce de cannelure (par exemple dans le cas de tiges très fines) lorsque les circons- tances font apparaître la chose comme avantageuse. 



   Les cylindres supérieurs sont appliqués sous pression contre les cylindres inférieurs par des ressorts 31 dont on peut régler la pression au moyen de vis 32 et de traverses 33 (voir figures 1, 2 et 12). On Voit dans ces figures également la commande d'entraînement des cylindres. Cette dernière est assurée par des courroies   trapézoidales.   Sur le moyeu de la poulie 34 est monté le pignon conique 35 qui est en prise avec le pignon conique 36 de l'arbre 37 principal de commande. A chaque paire de cylindres cor- respond un pignon conique 36 de ce genre.

   Les pignons coniques 36 montés sur l'arbre continu principal 37 sont en prise avec des pignons coniques 38 prévus sur les cylindres inférieurs (voir nota.:. ment la figure 12) et transmettent par des pignons droits 39 montés sur leur moyeu, et par l'intermédiaire des pignons droits 40, le mouvement de commande aux cylindres supérieurs. Il n'est pas néces- saire de prévoir une démultiplication ou une réduction de la vites- se par suite de la longueur différente due à la cannelure du péri- mètre des cylindres cannelés, lorsque les cylindres ont la même vitesse de rotation les uns et les autres. Dans les cylindres d'empreinte, il ne se produit pratiquement aucune augmentation ou diminution du débit.

   Dans les cylindres unis et les cylindres de décortiquage, on peut corriger l'augmentation de débit provoquée par l'ondulation en modifiant le diamètre du cylindre, de telle sorte que le débit d'un cylindre au suivant reste constant. 



   Il y a lieu également de faire observer qu'il n'est pas absolument nécessaire que l'entraînement des cylindres supérieurs s'effectue impérativement, toutefois, cela parait recommandable pour des raisons de sécurité. 



   L'ensemble de la disposition de l'appareil de décorti- quage est donc aussi simple que possible, dépourvu de complication, 

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 exempt d'une précision excessive et, par conséquent, d'une conduite moins sensible et nécessitant moins d'attention. L'élimination des parties ligneuses de la tige est parfaite jusqu'au début de la ramification des branches. Dans les ramifications, les parties li- gneuses sont séparées du liber qui est parfaitement intact. De très fines particules de parties ligneuses séparées de la fibre sont en- core logées entre les bandes de fibre. Pour éliminer également ces dernières, on fait passer le liber qui sort des cylindres 29 de la décortiqueuse dans un dispositif servant à parfaire le nettoyage ou une ouvreuse à losanges. 



   L'ouvreuse à losanges se compose des éléments suivants: elle comprend deuxsangles sans fin qui tournent, à savoir une sangle supérieure 41 et une sangle inférieure 42. Ces deux sangles sans fin tournent dans le sens du mouvement de la fibre de liber à la même vitesse ou à une vitesse périphérique légèrement supérieure à celle de la paire 29 de cylindres et recueillent entre elles le liber débarrassé des parties ligneuses. Le plan d'introduction entre les sangles 41 et 42 se trouve, par conséquent, à la même hauteur que la sortie de la paire 29 de cylindres. 



   La sangle inférieure 41 passe sur des poulies 43, et à certains intervalles on a fixé par des rivets 45 sur la sangle des barrettes en bois comportant une arête ondulée 44, ainsi que le montrent en particulier les figures 9 et 10. 



   La sangle supérieure 42 passe sur les poulies 46. Sur cette sangle, on a fixé au moyen de rivets 48, à des intervalles déterminés, des barres en fer 47 en forme de U, et cela de telle sorte qu'elles se trouvent dans le milieu des intervalles des barre' tes en bois à arête ondulée 44 de la sangle inférieure 41, ainsi que le montre la figure 9. Dans les barres en fer 47 en forme de U, on a disposé de façon mobile les barres en bois 50 sur lesquelles ont été placées des aiguilles 49.

   Elles sont guidées par les orga- nes 51 de guidage en forme de pinces prévus sur la barre en fer 47 en forme de U, et le mouvement des barres en bois 50 dans les   barre        

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 en fer   47   en forme de U s'exécute transversalement par rapport à la direction du mouvement du liber, comme l'indiquent les flèches (voir en particulier la figure 10). Dans le milieu des barres en fer 47 a été prévu un simple dispositif à ressort oscillant qui est constitué par une contre-équerre 52 qui est fixée par le rivet 53 sur les différentes barres en fer 47.

   Dans la barre en bois 50 qui correspond à la barre en fer 47 a été vissée, avec un décalage égal à la longueur du ressort, la cheville 54 dont la partie qui forme une tige ronde peut se déplacer dans le sens de la longueur de la barre en fer 47 de la quantité E (excentricité) dans une boutonnière 55 prévue dans la   barreen   fer 47. Dans la partie supé- rieure de la cheville 54 est fixée la tige 56 de guidage du ressort, et entre la contre-équerre 52 et la cheville 54 est monté le res- sort 57. Le fonctionnement de ces ressorts 57 sera décrit plus loin. 



   Grâce à un dispositif approprié, les barres en bois 50 sont amenées à osciller élastiquement dans le sens latéral dans les barres en fer 47, et, ainsi que cela a déjà été dit ci-dessus, suivant une direction perpendiculaire à celle du mouvement du liber, comme l'indiquent également les flèches doubles. Mais les barres en fer 47 ne doivent pas être entraînées simultanément dans des oscillations. Pour empêcher leurs oscillations, les pinces de guidage 51 frottent le long des barres de guidage fixes 58. Sur ces barres glissent également les barres en bois 50 qui dépassent les barres en fer 47 de la quantité E (excentricité) (voir en parti- culier les figures 10 et 11).

   D'autre part, les barres en fer 47 sont réglées de façon à limiter verticalement le degré voulu d'en- trée en prise ou de pénétration des aiguilles 49 dans les interval- les des barres à ailette ondulée 44 (figure 9). Les barres à ai-      lette 44 de la sangle inférieure 41 glissent également sur des barres en fer fixes 59. Ces dernières sont également disposées en fonction de l'entrée en prise des aiguilles 49. Les barres en bois 50 de la sangle supérieure 42 avancent chacune avec un décalage 

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 d'une barre des deux côtés des barres en fer 47 de la quantité E (excentricité). 



   C'est au moyen de la commande d'entraînement suivante que les barres en bois 50 subissent dans les barres en fer 47 un mouvement d'oscillation élastique dans le sens latéral. L'arbre 61 est entraîné par des courroies trapézoïdales 60. Sur cet arbre sont montés des deux côtés (voir en particulier la figure 4) des pignons coniques 62 qui sont en prise avec des pignons coniques 63 des ar- bres verticaux 64. Sur les arbres verticaux 64 sont montés les excentriques 65 qui agissent sur des joues 66 (voir également les figures 10 et 11) et qui provoquent ainsi un mouvement transversal des joues 66. Les joues 66 se déplacent sur des manchons de guidage 67 qui glissent sur les axes 68 qui font saillie et qui sont ceux des poulies supérieures 46 des sangles. 



   Les excentriques se déplacent en sens contraire et font glisser par conséquent les joues 66 contre les barres en bois 50 qui avancent (voir également la figure 10) et provoquent par ce moyen un mouvement transversal de ces barres en direction l'une vers l'autre. Dans ce mouvement, les aiguilles 49 des barres en bois 50 tirent sur le voile de liber lorsque ce dernier glisse entre les deux sangles 41 et 42, en étirant ce voile dans le sens transversal, de sorte qu'il se forme des ouvertures en losanges,   l'axe   transversal du losange étant égal au double de la quantité E (excentricité), c'est-à-dire qu'il n'a que quelques millimètres, tandis que l'axe longitudinal du losange est égal à la division des barres. Sur la figure 3 est reproduite la façon dont les losanges se forment.

   Les ressorts 57 ont pour but de ramener constamment les barres en bois 50 à l'intérieur des guidages 47 formés par les barres en fer dans leur position initiale. 



   Comme les excentriques ont un mouvement assez rapide, c'est très souvent que se produit l'ouverture précitée en losange pendant le passage du voile de liber, de sorte qu'à travers les ouvertures formées toutes les fines particules ligneuses peuvent 

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 tomber vers le bas comme à travers un tamis. 



   L'entraînement de la sangle inférieure 41 s'effectue au moyen de la poulie 69 à courroie trapézoïdale fixée sur l'arbre 61 et qui est reliée avec la poulie 71 à courroie trapézoïdale sur l'axe 70 (arbre inférieur de sangle). Sur cet arbre 70 est égale- ment montée la roue dentée 72 dont les dents ont une largeur double de celle des dents de la roue 73 avec laquelle la roue dentée infé- rieure   72   engrène. La roue 73 est disposée sur l'axe 68 (arbre supérieur de sangle), et par ce moyen on entraîne la sangle supé- rieure 42. Par suite   du¯déplacement   transversal précité, il faut que la roue dentée 72 ait une largeur de dent double de celle de la roue dentée 73 qui est en prise avec elle. Le mouvement de l'ouvreuse à losanges est également indiqué par des flèches dans la figure 1. 



   De cette façon, on obtient la chute des particules li- gneuses les plus petites sans que la structure longitudinale du liber en soit altérée, brouillée ou même endommagée. 



   L'ensemble du dispositif est d'une disposition claire, l'utilisation des instruments de traitement n'est pas compliquée, de plus le dispositif est assez robuste et il fonctionne sans aucune perte de fibre. 



    RESUME   ------------ 
La présente invention a pour objet un procédé de décor- tiquage et de nettoyage des tiges de fibre de liber, en particulier du lin, caractérisé par le fait qu'on comprime la tige de liber entre une arête métallique obtuse, en fer par exemple, et un sup- port élastique, en bois par exemple, ainsi qu'entre une arête élastique obtuse en bois et un support métallique, en fer par exemple, le liber élastique subissant dans cette compression des empreintes mais aucune détérioration, tandis que les parties li- gneuses et fragiles de la tige subissent non seulement une modifies.



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  Method and device for shelling and cleaning the stems of bast fibers, in particular flax.



   The elimination of the woody parts contained in the stems of the bast of flax in straw or stems, in order to obtain an undamaged bast and perfectly free of woody parts, constitutes one of the most important problems to be solved in order to put this non-imported textile plant available to the textile industry with the best yield.



   Although most of the treatment processes for the bast fiber rod stick to the already centuries-old operation of grinding or macquering, followed by cleanings carried out in subsequent cleaning machines, such as a wire rack,:

  '' needle roller with oscillating needle beaters available

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 sed from above or with a stationary grid of longitudinal slats comprising beaters with oscillating needles which penetrate from below into the intervals, which constitute devices which scramble and damage the veil of liber in its gitudinal arrangement, the proposals do not have lacking for devices and methods for achieving economical removal of the woody parts contained in the bast from straw or stalk flax based on other principles.



   In this respect, the device described in German patent no. 584. 249 which obtains a thorough elimination of the woody part while sparing the liber. Unfortunately, however, this known mechanism has turned out to be too complicated in practice. The personnel who operate the machine are subject to working conditions that are too difficult to achieve with regard to the introduction of the rod into this machine, as well as with regard to the operation and maintenance of the machine.



   The known device comprises cylinders with a spline division varying between 1 mm. and about 4 mm. and which increases as we approach the end of the operation. The splines of the different cylinders engage exactly by their projections in the hollows of each other, and their intervals decrease as the end of the operation is approached. Thus, in the pair of cylinders at the start, the interval between the top of the grooves and the bottom of the groove is 0.7 mm. for example, and in the last pair of cylinders of about 0.25mm. The adjustment of the intervals should be carried out with a magnifying glass.

   About 8 to 10 kinds of differently adjusted splines are provided, the different perimeters of which necessitate, because the peripheral speed must be kept constant, a complicated system of reduction or reduction between the rolls, with a very large division.

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 fine toothing of the wheel mechanism (module 1). To collect any impact which could damage the liber, the lower cylinders are resiliently arranged on leather or rubber wedges placed under the cylinder bearings. The upper cylinders absolutely require a mandatory drive control by the lower cylinders.



   The invention relates to these devices and its aim is to eliminate the extreme precision which is necessary in machines of this type which are currently known.



   The main characteristic of the present invention consists in that the release rod is compressed between an obtuse metal edge, for example of iron, and an elastic support, for example of wood, or else between an obtuse elastic edge, of wood. for example, and a metal support of iron for example, an operation in which the rod is subjected to an impression, but not to deterioration, while the brittle woody part of the rod undergoes not only deformation, but also a change. destructive dification of its structure, which has the effect that it is separated from the liber.



   With the aid of the accompanying drawings, the invention will be described in detail from an exemplary embodiment.



   In the drawings, figures 1 and 2 show in an elevation and in a plan view the whole of the device which serves to remove the woody parts and to clean the bast fiber rods, the whole installation consisting of three parts which are first a device which serves to separate the roots from the bast stem, a second device which then serves to remove the woody parts of the bast stem, and a third device, mounted following the previous one, which ensures the elimination of the finest particles of woody material separated from the fiber but which still lie between the ribbons of the fiber.

   It is for this reason that the first device is hereinafter referred to as the root cutter, the second is called decorti

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 queuse and the third cleaning device or lozenge or rhombus opener.



   Figures 3, 4, 9, 10 and 11 show the third device, i.e. the opener, while figures 5, 6, 7 and 8 serve to highlight the mode of operation of the root cutter and of the huller. These figures represent in detail the following elements:
Figure 3 shows how the diamonds are formed in the veil of liber by means of the opener.



   In FIG. 4 is shown a front view of the opener viewed in the direction opposite to that of the movement of the bast fiber rods.



   Figure 5 shows the groove of the root cutter cylinders.



   Figure 6 shows a pair of impression cylinders, consisting of a fluted cylinder and a plain cylinder. Between the two cylinders is the bast fiber rod with its different bast fiber layers.



   Figure 7 is a graphical representation of the displacement of the layers of a bast fiber rod as caused by the impression cylinders.



   Figure 8 shows how the different impression rolls stress the different layers of the bast fiber rod.



   FIG. 9 shows on a larger scale a particular detail of the opener.



   In FIG. 10, a part of the opener seen from the front has also been shown on a larger scale. This figure is intended to show how the oscillating movement of the opener is obtained in a direction perpendicular to the longitudinal direction of movement of the bast fiber.



  Figure 11 is a plan view corresponding to the figure

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 gure 10.



   Figure 12 is a front view corresponding to Figures 1 and 2 with the device viewed in the direction of movement of the bast fiber rod.



   Figures 13 and 14 schematically show the compression of the bast fiber rods between the metal and the wood.



   The raw rod is introduced into the device shown in the figures in the state in which it is after air-drying, that is to say with a moisture content of about 6 to 10%, and on the other hand as spread out and parallel as possible, without superimposition of layers one on top of the other or crossing, and without foreign body, the roots of the stems all being on the same side, the introduction being done immediately first in the root cutter W. The latter consists of two pairs 1 and 2 of cylinders which are made of iron and which are provided with coarse grooves which penetrate into each other (see fig. 5) only one small quantity, for example one eighth of their height.

   The coarse stalk, well spread out parallel with the roots all turned to the same side, reaches the feed table 30 and is pushed with the roots facing forward towards the two pairs 1 and 2 of iron fluted cylinders. The direction of movement of the stems within the assembly of the device constituted by the root cutter, by the huller and by the opener is represented by arrows, as can be seen in particular in the figure 2.



   As the part of the root of the bast fiber stem contains, as we know, no fiber up to the hypocodile, that is to say up to the axis of the cotyledon and that it breaks very easily, on passing through the pair of cylinders 1 and 2 of the root cutter all the fiber-free roots of the stem are broken in one go up to the axis of the cotyledon, and thus one ob - holds for the following cylinders a considerable reduction in

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 work, because, depending on the variety of raw fiber, the share that the roots represent in all the woody parts that must be removed from the stem still represents between 10 and 25%.



   In different rods, the thickness of the rod is different. For this reason, it is advantageous to make the grooves of the cylinders of pairs 1 and 2 in a different way, so that the pair 1 of rolls have coarser grooves and the pair 2, for example, finer grooves. In this way, the roots of the relatively fine stems are also removed.



   The shape of the splines is shown especially in FIG. 5. It is different from the other forms of splines in that the rib of the splines is as narrow as possible, in order to obtain a large lateral play for the separated roots. The base or the bottom of the toothing intervals is round, which avoids the embedding of the broken and corkscrew-shaped roots, which in the rotating movement of the cylinders are dumped and fall to the ground. As, in the cylinders of the root cutter, the division of the splines is very coarse and the meshing is very little pronounced (in accordance with what has already been said above the splines engage about an eighth of their height into each other), it is impossible for the cylinders of the root cutter to act on the part of the stem that follows.



   After the stems have been removed from their roots by the root cutter, they enter the huller.



  The latter is constituted by a certain number of pairs of cylinders, and in the exemplary embodiment six series of pairs of cylinders I to VI have been used, each of these series in turn containing a certain number of pairs of cylinders. In the exemplary embodiment, four pairs of cylinders are contained in each of the aforementioned series I to VI, while other pairs

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 additional cylinders can still be interposed between the aforementioned cylinders, in accordance with what will be explained below. It should be pointed out, however, that this arrangement is in no way absolute, and that, on the contrary, the number of series can be reduced or increased as required.

   Each series taken by itself can also include a smaller or greater number of pairs of cylinders, and different kinds of splines can also be used on the cylinders; depends on the circumstances.



   In the aforementioned series I to VI of pairs of cylinders, a difference is again made between the first series and the following ones. The first series I, II and III are the pairs of so-called impression cylinders, while the series IV, V and VI are the pairs of shelling cylinders proper. Figure 1 immediately shows that there is a difference between the pairs of impression cylinders I to III and the pairs of decorticating cylinders IV to VI, this difference consisting in that in the pairs of impression cylinders I at III only one of the cylinders of the pair is splined while the second cylinder of the same pair is united, at the same time as in the successive pairs it is alternately the upper cylinder then the lower cylinder which is splined, And so on.

   In the pairs of decorticating rolls of series IV, V and VI, the two rolls of the different pairs are, on the contrary, splined one and the other.



   Before describing in detail the huller will be explained the reasons why this huller has the form and arrangement which are the subject of the present invention. This shape and arrangement have been adopted because the present invention is based on the fact that a bast rod which is compressed between an obtuse metal edge (made of iron) and an elastic support softer than metal, made of wood for example, does not undergo any deterioration, while the fragile, waxy parts of the bast rod around which the bastard is

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 found disposed well undergo deterioration. It is the same in the case where the bast rod is compressed between an obtuse wooden edge and a plain metal support.

   These two modes of compression of the bast fiber rod are shown schematically in the sketches of Figures 13 and 14.



   Series I consists of pairs 3 to 6 of cylinders. At the entry of the rod into pair 3, the operation which is represented graphically in FIGS. 6 and 8 takes place for the different layers of the rods, this operation being repeated in the following pairs of cylinders, including 13 series III pair. In pair 3, the upper cylinder is splined and the lower cylinder united. It is the same in Figures 6 and 8. First, the tube formed by the bast rod is flattened, at the same time that due to the structure of the rod a cracking occurs in the direction of the length. The teeth of the upper fluted iron cylinder (division of about 1.5 to 2 mm. Which roughly corresponds to the thickness of the stem in the part of the plant which bears the flowers) produce an imprint in the upper side of the stem.

   According to what has already been said above, the lower cylinder which is made of wood is united, therefore devoid of grooves. This pair 3 therefore corresponds to FIG. 13 according to which the bast fiber rod is compressed between a metal ridge and a plain wooden support.



   In Figure 8 has been shown schematically the way in which the different layers of the rod are stressed. The fragile bark (chitin film) bulges and elongates between the different ridges of the groove, that is, in the gaps (or grooves). The elastic bast is subjected to the same stress.



  The upper layers of liber are more, and the lower layers are less. The fragile and brittle layer of the woody parts is still subjected in the upper part to a similar operation which, however, decreases towards the middle to

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 cancel out almost completely. At the same time, the underside of the rod is simply compressed by the plain wooden cylinder.



  In accordance with what has already been said above, in the second pair 4 of I-series impression cylinders, the lower cylinder is splined and the upper cylinder united. Consequently, when the rod enters the pair of rollers 4, the layers are urged in the opposite direction, ie the layers which previously underwent an elongation on the upper face are now forced in the opposite direction. When the rod then passes through the third pair 5 of series I impression cylinders, the same treatment as that of the pair 3 of impression cylinders is repeated in the opposite direction to the operation which occurs in the pair 4 of impression cylinders.

   The upper face of the rod is flattened by the upper plain wooden cylinder of the 4 pair of compression cylinders, and the bast layer, the depth of which has been increased by the indentations and the length of which has been increased accordingly, should theoretically- ment return to the original shape and length. But since the layers that connect the bast and the fragile woody parts have also already loosened, swelling of the bast already separated from the already damaged woody parts occurs. There is no difficulty in subjecting to calculation this operation of the displacement of the bast layers and of the woody parts, this displacement being represented graphically and greatly enlarged in FIG. 7.

   We can see in the right part of FIG. 7 the importance of the displacement of the different layers of the rod.



   The maneuvers described are therefore repeated in the passage through the pairs of impression cylinders of the I series. It should be noted that all the splines of the I series are of the same fineness and are established for the part of the stem of the plant that bears the flowers.



  Then it's the turn of pairs 7 to 10 of cylinders

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 Series II imprint. The operations are in themselves, in passing through these pairs 7-10 of impression cylinders, the same as in series I, except that the splines have a coarser (average) division and correspond to little near to the thickness of the middle part of the stem.



   After the bast fiber rod has also passed through this pair of impression cylinders, it arrives in Series III which has pairs 11-14 of cylinders. Here, too, the operation similar to that of series I and
II which has already been described. In cylinder pairs 11 to 13, the spline division is again coarser and roughly corresponds to the thickness of the rod at the end located on the root side. In this case, the pair 14 of cylinders is a pair of united cylinders, one of which is also made of wood and the other of iron. The pair 14 of united cylinders was provided to remove all the indentations and also to increase the effect of the work in the following pairs of shelling.

   This is the reason why before reaching the pairs of decorticating cylinders proper of series IV to VI, the rod is first compressed by the pair 14 of united cylinders.



   As already stated above, the fluted impression rolls of series I, II and III are made of iron and the corresponding opposing rolls of wood or a similar elastic material. The arrangement of the iron cylinders and the wooden cylinders is alternated, so that the fluted iron impression cylinder sometimes constitutes the upper cylinder and then the lower cylinder, so that d 'in a certain manner the making of impressions in the lateral faces of the rod and the flattening of these faces (from the top and from the bottom).



   It has been seen that in the direction of movement of the fiber rod., To free the division of the splines of the different pairs of cy-

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 linders of imprint is increasing. By this means, it is not only obtained that each part of the stem, namely the part which bears the flowers, the middle part and the end situated on the side of the root, receives impressions of a corresponding importance, but also that the impressions are always made in another part, so that the operation of reciprocal shifting of the bast layers and the woody parts (sliding) becomes more and more intense.



   When passing through the pairs of impression cylinders of series I, II and III, the bast layer is therefore already separated from the layer of woody parts. The layer of woody parts is placed between the bast like the leaves of a map, the stem is flattened and is split lengthwise. The role of the pair 14 of united cylinders has already been explained above.



   The rod worked in this way then passes into the pairs of shelling cylinders proper which are subdivided into series numbered IV to VI. These series include pairs of rolls 15 to 29, while for specific reasons which will be explained later there are pairs of rolls united between the pairs of decorticating rolls proper. In contrast to the pairs of impression cylinders of series I, II and III, in the pairs of decorticating cylinders the upper cylinder and the lower cylinder are both splined.



   The shelling series IV comprises the pairs 15 to 18 of the shelling rolls proper, to which is added a further pair 19 of united rolls. In the passage through these cylinders, the rods (or layers) are subjected to elongation and upset stresses similar to those which are shown in FIG. 8 and which have been described with the aid of this figure.

   There is however a difference which consists in that one curves (and that one undulates) as well the upper face as

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 the underside of the rod, because both the upper rolls and the lower rolls have been splined. Pairs 15-18 of cylinders are coarsely fluted with the division of the flute approximately corresponding to the Thickness at the root side end. We therefore have the same groove as in pairs 11 to 13 of series III impression cylinders. By the strong ripple, the fragile woody part separated from the bast breaks, while the bast remains uninfluenced, since it is without bond with the layer of woody parts and retains its band shape (bundles of liber).



   The device is set up in such a way that it is, alternately and successively, a fluted iron cylinder which is located at the top and is engaged with a wooden fluted cylinder placed at the bottom, and vice versa, just as in the series I to III.

   The difference between the pairs of rolls of series I to III and the pairs of hulling rolls of series IV to VI consists, as already explained above, simply in the fact that in the pairs of rolls of series I to III, it is either the upper cylinder or the lower cylinder which is fluted, and this by alternating the fluted cylinder and the plain cylinder, while, in the pairs of decorticating cylinders of series IV to VI, both the upper and the lower cylinder were splined.



   The spline division is the same in all Series IV cylinders, as it is in the pairs of Series I, II and III cavity cylinders. When the rod leaves the cylinders 15 to 18, it has already lost a considerable part of its woody parts and the rods then arrive, with a view to suppressing the corrugations and increasing the effect obtained by the work, between the two united cylinders 19 (wood and iron).



  Then they arrive in pairs 20-23 of V-series hulling cylinders.



  The arrangement and mode of operation of the pairs of

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 V series cylinders are the same as in IV series except that the groove of the cylinders is matched to the thickness of the middle part of the rod, i.e. equal to the groove of the pairs of cylinders d 'Series II imprint. Also in this case, all the grooves of the V series cylinders are identical to each other. The rods arrive again., After having passed through the pairs 20 to 23 of decorating cylinders, between two pairs of united cylinders 24 (iron and wood) to obtain the aforesaid working effect, and then they come into pairs 25 to 28 of cylinders of the last series VI of de-scaling.



   The arrangement and operation of the peeling cylinders of this series VI also correspond to those of series IV and V. But the division of the groove is adapted to the thickness that the stem presents in the part which bears the flowers, and is therefore equal to the groove of the I-series impression cylinders.



  The VI series splines are also identical to each other.



  Finally, the rods pass once again through a pair 29 of plain cylinders (iron and wood) for the reasons which have already been explained above.



   Apart from pairs 1 and 2 of the root cutter cylinders, only three different kinds of splines are used both for the pairs of impression cylinders and for the pairs of hulling cylinders, the division of these splines corresponding about the thickness of the stem in the part which bears the flowers, in its middle part and in the part located on the side of the root.



   Therefore, also in the pairs of hulling rolls, each part of the rod is matched to the groove which is suitable for its thickness. In addition, thanks to the diversity of the groove, the rod is again corrugated each time in other places when passing through the different series, and the effect of the work is thus considerably increased.

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 got. Of course, it is also possible to introduce additionally, and in certain circumstances, a fourth kind of groove (for example in the case of very thin rods) when the circumstances make the thing appear advantageous.



   The upper cylinders are applied under pressure against the lower cylinders by springs 31, the pressure of which can be adjusted by means of screws 32 and cross members 33 (see Figures 1, 2 and 12). We also see in these figures the drive control of the cylinders. The latter is ensured by trapezoidal belts. On the hub of the pulley 34 is mounted the bevel gear 35 which engages the bevel gear 36 of the main drive shaft 37. To each pair of cylinders corresponds a bevel gear 36 of this type.

   The bevel gears 36 mounted on the main continuous shaft 37 are meshed with bevel gears 38 provided on the lower cylinders (see nota.:. Ment Figure 12) and transmit by spur gears 39 mounted on their hub, and by through the spur gears 40, the control movement to the upper cylinders. It is not necessary to provide for a reduction or reduction in speed as a result of the different length due to the spline of the perimeter of the splined rolls, when the rolls have the same rotational speed in both. others. In the impression cylinders, virtually no increase or decrease in throughput occurs.

   In plain rolls and dehulling rolls, the increase in flow caused by ripple can be corrected by changing the diameter of the roll, so that the flow from one roll to the next remains constant.



   It should also be observed that it is not absolutely necessary that the driving of the upper rolls be carried out imperatively, however, this seems advisable for reasons of safety.



   The whole arrangement of the dehulling apparatus is therefore as simple as possible, devoid of complications,

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 free from excessive precision and, therefore, less sensitive driving and requiring less attention. The elimination of the woody parts of the stem is perfect until the beginning of branching of the branches. In the ramifications, the ligy parts are separated from the bast which is perfectly intact. Very fine particles of separated woody parts of the fiber are still lodged between the fiber strips. To also eliminate the latter, the bast which comes out of the cylinders 29 of the huller is passed through a device serving to perfect the cleaning or a diamond opener.



   The diamond opener consists of the following elements: it comprises two endless straps which rotate, namely an upper strap 41 and a lower strap 42. These two endless straps turn in the direction of the movement of the bast fiber at the same speed or at a peripheral speed slightly greater than that of the pair 29 of cylinders and collect between them the liber freed from the woody parts. The insertion plane between the straps 41 and 42 is therefore at the same height as the outlet of the pair 29 of cylinders.



   The lower strap 41 passes over pulleys 43, and at certain intervals wooden bars having a corrugated edge 44 have been fixed by rivets 45 on the strap, as shown in particular in Figures 9 and 10.



   The upper strap 42 passes over the pulleys 46. On this strap, U-shaped iron bars 47 have been fixed by means of rivets 48 at determined intervals, and this so that they are in the middle of the intervals of the wavy-edged wooden bars 44 of the lower strap 41, as shown in Fig. 9. In the U-shaped iron bars 47, the wooden bars 50 have been movably disposed on. which have been placed needles 49.

   They are guided by the clamp-shaped guide members 51 provided on the U-shaped iron bar 47, and the movement of the wooden bars 50 in the bars.

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 U-shaped iron 47 runs transversely to the direction of movement of the bast, as shown by the arrows (see in particular Figure 10). In the middle of the iron bars 47 has been provided a simple oscillating spring device which is constituted by a counter-square 52 which is fixed by the rivet 53 on the various iron bars 47.

   In the wooden bar 50 which corresponds to the iron bar 47 has been screwed, with an offset equal to the length of the spring, the peg 54, the part of which forms a round rod can move in the direction of the length of the iron bar 47 of quantity E (eccentricity) in a buttonhole 55 provided in iron bar 47. In the upper part of the pin 54 is fixed the spring guide rod 56, and between the counter-square 52 and the pin 54 is mounted the spring 57. The operation of these springs 57 will be described later.



   By means of a suitable device, the wooden bars 50 are made to oscillate elastically in the lateral direction in the iron bars 47, and, as has already been said above, in a direction perpendicular to that of the movement of the bast. , as the double arrows also indicate. But the iron bars 47 must not be simultaneously driven into oscillations. To prevent their oscillations, the guide clamps 51 rub along the fixed guide bars 58. On these bars also slide the wooden bars 50 which protrude the iron bars 47 of the quantity E (eccentricity) (see in particular Figures 10 and 11).

   On the other hand, the iron bars 47 are adjusted so as to vertically limit the desired degree of engagement or penetration of the needles 49 into the gaps of the corrugated fin bars 44 (Figure 9). The vane bars 44 of the lower strap 41 also slide on fixed iron bars 59. The latter are also arranged according to the engagement of the needles 49. The wooden bars 50 of the upper strap 42 advance. each with an offset

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 a bar on both sides of the iron bars 47 of quantity E (eccentricity).



   It is by means of the following drive control that the wooden bars 50 in the iron bars 47 undergo an elastic oscillating movement in the lateral direction. The shaft 61 is driven by trapezoidal belts 60. On this shaft are mounted on both sides (see in particular FIG. 4) bevel gears 62 which are engaged with bevel gears 63 of the vertical shafts 64. On them Vertical shafts 64 are mounted the eccentrics 65 which act on cheeks 66 (see also Figures 10 and 11) and which thus cause a transverse movement of the cheeks 66. The cheeks 66 move on guide sleeves 67 which slide on the axes 68 which protrude and which are those of the upper pulleys 46 of the straps.



   The eccentrics move in the opposite direction and therefore slide the cheeks 66 against the advancing wooden bars 50 (see also Fig. 10) and thereby cause a transverse movement of these bars towards each other. . In this movement, the needles 49 of the wooden bars 50 pull on the liber veil when the latter slides between the two straps 41 and 42, stretching this veil in the transverse direction, so that diamond openings are formed. , the transverse axis of the rhombus being equal to twice the quantity E (eccentricity), that is, it has only a few millimeters, while the longitudinal axis of the rhombus is equal to the division of bars. In Figure 3 is reproduced the way in which the diamonds are formed.

   The purpose of the springs 57 is to constantly return the wooden bars 50 inside the guides 47 formed by the iron bars in their initial position.



   As the eccentrics have a fairly rapid movement, it is very often that the aforementioned diamond-shaped opening occurs during the passage of the bast veil, so that through the openings formed all the fine woody particles can

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 fall down like through a sieve.



   The lower belt 41 is driven by means of the V-belt pulley 69 fixed on the shaft 61 and which is connected with the V-belt pulley 71 on the axis 70 (lower belt shaft). On this shaft 70 is also mounted the toothed wheel 72, the teeth of which have a width double that of the teeth of the wheel 73 with which the lower toothed wheel 72 meshes. The wheel 73 is disposed on the axis 68 (upper strap shaft), and by this means the upper strap 42 is driven. As a result of the aforementioned transverse displacement, the toothed wheel 72 must have a tooth width double that of the toothed wheel 73 which is engaged with it. The movement of the diamond opener is also indicated by arrows in Figure 1.



   In this way, the fall of the smallest woody particles is obtained without the longitudinal structure of the bast being altered, blurred or even damaged.



   The whole device is clearly arranged, the use of the treatment instruments is not complicated, moreover the device is quite robust and it operates without any loss of fiber.



    ABSTRACT   ------------
The present invention relates to a process for decorating and cleaning bast fiber rods, in particular flax, characterized in that the bast rod is compressed between an obtuse metal edge, made of iron for example, and an elastic support, of wood for example, as well as between an obtuse elastic edge of wood and a metal support, of iron, for example, the elastic liber undergoing in this compression impressions but no deterioration, while the parts li - annoying and fragile of the stem not only undergo a modified.


    
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